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SR alors que la distance a coulé notre couple ?


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Je n'en veux plus de cette colère, ça fait trop mal...

Cet amour n'a plus de raison d'être, d'autant plus qu'il est nié, rabaissé, ridiculisé.


Je ne vois pas pourquoi faire ce travail sur moi, dans le vide, pendant qu'elle se contente de vivre sa vie dans le présent, sans penser à demain, dans les bras d'un autre qui n'était pas là y'a 2 mois. Carpe diem, dit-on. Et que fait-on pourtant ? Rabâcher le passé, tenter de trouver une explication, tenter de ne pas perdre cette lumière qu'on a entrevu chez un autre. Une lumière ou une illusion ? Qu'ai-je donc vu en elle de si important à mes yeux ? Me suis-je senti enfin vivant ? Suis-je mort aujourd'hui sans elle ?

Elle s'en moque. Un autre est venue l'étourdir, lui faire oublier qu'il y a 3 mois encore elle jurait m'aimer pour toujours... Et celui là c'est l'ultime, je n'étais que "la marche pour pouvoir l'atteindre" (ce sont ses mots, ça fait mal).


Que peut faire notre application face à la désinvolture ? N'est ce pas elle qui a raison d'oublier, de s'oublier, plutôt que de tenter de réparer une histoire mal fichue ?

Ne ferions nous pas mieux de nous étourdir au lieu de tenter d'être meilleur ?

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Ne ferions nous pas mieux de nous étourdir au lieu de tenter d'être meilleur ?

 

L'un n'empêche pas forcément l'autre, tu sais. On fait comme on peut, en fait.


Tu souffres, Golmund, ce soir. J'espère que tu iras mieux demain, il faut que tu acceptes de te laisser traverser par toutes ces émotions (et ainsi de les traverser à ton tour). Je te promets que tout ça s'atténue et qu'un jour on a de nouveau un vrai goût à la vie.


En fait, tu hésites entre la reconquête (qui implique de laisser vivre l'espoir) et l'abdication (qui implique de le laisser partir, voire de le chasser impitoyablement chaque fois qu'il pointe son nez, à grand coup de "c'est mort, c'est fini, arrête d'y croire", et de vagues de tristesses intenses qui suivent ces auto-suggestions).


Bienvenue dans l'enfer des montagnes russes et des sentiments contradictoires. On passe tous par là. Et c'est très très dur. Et puis ça diminue.


Non, ne rabâche pas le passé, pas maintenant. Et ne te projette pas non plus dans l'avenir pour le moment. Je vais te dire un truc que j'ai expérimenté, et d'autres aussi.

Au début, quand l'autre nous a laissé, on a tendance à se projeter sans s'en apercevoir dans un futur bien noir. Style : "je trouverai jamais quelqu'un d'aussi bien", "je ne pourrai plus jamais aimer", "je ne trouverai plus personne qui m'aimera" …

Sans l'autre, l'avenir c'est la peur.

Alors, comme le futur, on n'en a pas encore et que ce futur sans lui/elle ça fait peur, on se tourne quasi immédiatement vers le passé en réflexe : et là, hop, c'est la tristesse intense, les regrets, parce que le passé, c'est … fini.


L'avenir = la peur. Le passé = la douleur. Le produit des deux c'est la souffrance de la rupture.

Pendant encore un bon moment, tu n'as que ton présent. Aujourd'hui. Presque une minute à la fois. Concentre-toi dessus, meuble le le plus possible avec des amis ou des occupations que tu aimes (ce n'est pas une fuite, c'est juste pour ne pas souffrir tout le temps).


Plus tard, tu regarderas le passé, mais là, c'est trop tôt et ça fait trop mal. Enfin, pour moi c'était ainsi.


Si tu es en colère, mets toi à la boxe. Ou à un sport de combat, ou à la natation. Ca aide.


Et puis ce travail sur toi que tu fais … tu sais bien, au fond, que c'est pour toi que tu le fais. Pas pour elle. Si elle revient elle saura l'apprécier. Si elle ne revient pas, tu aimeras à nouveau un jour et tout ceci te servira à aimer mieux et plus qu'avant.


Laisse-là dans sa fuite en avant. Personnellement, je sais ce que j'ai souffert, mais je sais aussi ce que je me dois. Et je préfère avoir affronté l'enfer sans même cligner des yeux (c'est l'impression que j'ai eue) plutôt que d'avoir fui et avoir anesthésié ma douleur avec quoi (ou qui) que ce soit. Je n'ai jamais fui. J'ai tout pris en face. Ce n'est peut-être pas grand chose, au regard de toute une vie, mais c'est pour moi une fierté d'avoir eu ce courage (que je ne me connaissais pas).


Nos ex ont fait un choix. Je ne leur souhaite aucun mal, mais je sais qu'il arrive toujours un jour où les choix qu'on fait nous rattrapent.


Je trouve néanmoins que son histoire de "marche" est inutilement méchante. Tu as été une marche dans sa vie ? Fais de cette rupture un grand escalier pour la tienne.


Souffrons en beauté. Tant qu'à faire, un peu d'élégance ne nuit pas. Surtout quand l'ex en manque …


Courage Golmund, il en faut, mais on s'en sort. Well … grandi(e), hein, si on peut ! ;)

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Je te promets que tout ça s'atténue et qu'un jour on a de nouveau un vrai goût à la vie.

Oui tout s'atténue un jour, mais la révolte non. Révolte face à elle, et face à moi-même. Car dans une rupture, même si les torts semblent évidents, ils sont souvent bien partagés.

Aujourd'hui, j'ai juste envie d'assumer pleinement cet amour, car il est sincère, et je ne veux pas qu'elle le transforme en amitié par pur confort.

 

En fait, tu hésites entre la reconquête (qui implique de laisser vivre l'espoir) et l'abdication (qui implique de le laisser partir, voire de le chasser impitoyablement chaque fois qu'il pointe son nez, à grand coup de "c'est mort, c'est fini, arrête d'y croire", et de vagues de tristesses intenses qui suivent ces auto-suggestions).

Oui l'espoir fait trop mal, surtout les jours où certaines évidences nous sautent à la figure. J'ai envie d'abdiquer car la vie est courte. J'ai envie d'espérer car avec elle la vie est belle.

:-(

 

Concentre-toi dessus, meuble le le plus possible avec des amis ou des occupations que tu aimes (ce n'est pas une fuite, c'est juste pour ne pas souffrir tout le temps).

J'ai essayé, c'est encore pire que tout. Chaque minute que je passe en famille ou avec des amis est bcp plus difficiles que ces longues minutes passées dans le silence.

 

Et puis ce travail sur toi que tu fais … tu sais bien, au fond, que c'est pour toi que tu le fais. Pas pour elle.

Il ne faut pas se mentir. Ce travail on le fait pour meubler les jours, les semaines et les mois qui nous attendent, et qui ressemblent à la traversée du Pacifique à la nage.

Maintenant j'ai compris ce qui a fait déraillé la relation, j'ai presque tout compris. Tout ce qui va venir est du remplissage pour tenter de garder la tête hors de l'eau et pour s'inventer une dignité qu'on a de toute façon perdue.

 

Laisse-là dans sa fuite en avant.

Ai-je d'autre choix ? Non. Aucun choix ne s'offre à moi sinon me résigner.

 

Souffrons en beauté. Tant qu'à faire, un peu d'élégance ne nuit pas. Surtout quand l'ex en manque …

Désolé, mais je ne vois aucune beauté dans cette souffrance. C'est noble de vouloir en faire qques choses comme je vois ici. Il faut bien sûr tenter de progresser et de se corriger. Mais à quoi ça sert si l'autre ne le fait pas ? A quoi ça sert si ceux qui vivent heureux n'ont rien à foutre de progresser et de comprendre ? Désolé, mais je préfèrerai 1000 fois être con et heureux qu' "intelligent" et malheureux comme aujourd'hui...

Je me demande même si on compense pas la connerie de nos exs dans la grande balance universelle, en leur dispensant par la même de progresser eux-même.


Merci pour tes encouragements, ça fait du bien à lire. Mais je ne vois pas la "reconquête de l'ex" comme la voix du samouraï, ou un quelconque chemin de sagesse. C'est juste un temps perdu dans le vide, à jamais, pour avoir fait l'erreur d'avoir été con à un moment donné de nos vies, et pour avoir malencontreusement accroché son coeur à quelqu'un qui regarde ailleurs, sûre d'avoir tout fait et n'avoir rien à regretter.

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Je ne crois guère, Golmund, à la "reconquête" de l'ex. En fait, je n'y crois pas.


Soit l'ex revient, un jour, soit il ne revient pas. Cela, au fond, ne dépend pas de nous. S'il revient, alors oui, nous aurons un rôle à jouer. Sinon …


En revanche, je crois à ce que la vie nous apprend. A nous.

Il faut essayer de donner du sens à cette rupture. Moi, c'est ce que je fais, en tout cas. Autant que ça serve.

Un des trucs les plus durs dans la souffrance que j'ai éprouvée au début, (outre le sentiment d'abandon) c'était précisément l'absurde : ça nous fragmente en tout petit morceaux.


Alors je prends les petits morceaux (j'en découvre tous les jours des petits que je n'avais pas vus) et je les ordonne de mon mieux pour donner un sens nouveau à ma vie. Pas simple. Mais je suis trèèèèès têtue … :twisted:


PS : il n'y a aucune beauté per se dans la souffrance, quelle idée. Mais dans ce que nous en faisons, de cette souffrance plus grande que nous, il peut (heureusement) y en avoir.

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Ah Theodora tu ne crois pas à la reconquête de l'ex... J'avoue que parfois je baisse les bras aussi, même si je vois bien que les petits moyens donnés ici peuvent avoir qques résultats. Le silence radio est diablement efficace pour prendre un peu de recul, tenter de comprendre, et laisser à l'ex le temps de souffler. Quand on aime, le temps ne compte pas, chaque instant est une urgence. Il faut apprendre à en faire un allier, même si il passe parfois très très lentement.


J'aime bcp ton image sur les "mille morceaux". C'est exactement cela. On se retrouve avec tout un tas d'éléments éparpillés, et il faut tenter d'y trouver un ordre, un sens. Comme tu dis, trouver un sens... Surement le plus difficile, tant les mots si forts d'hier semblent vider de sens aujourd'hui. Que voulaient dire ses "je t'aime" et ses "tu me manques" ??? Les ai-je bien entendus ? Les ai-je maltraités ? Ai-je été digne de ce si bel amour ?

Et maintenant ? Où est-ce que je les range ? Qu'est ce que j'en fais aujourd'hui ? Ce passé déjà loin n'existe plus, pourquoi est il si important ?


La question centrale de ces "histoires d'ex" nous renvoie à nous-même : qu'avons nous trouver dans cette personne qui nous rends la vie si difficile en son absence ? Comment faisions-nous avant ? Qu'a-t-elle révélé en nous ? Qu'a-t-elle comblé ? Pourquoi avant de la connaitre avais-je l'impression d'être complet, et pourquoi aujourd'hui sans elle je semble si incomplet ? Qu'a-t-elle pris de moi ? Quel trésor a-t-elle pillé ?


On a beau dire, quand le manque est là... il n'y a rien qui puisse consoler, pas même la fierté d'être courageux.


Faire confiance au temps pour effacer ses traces.

Faire confiance au temps qui passe...

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Quand le manque est là … tu as raison, rien ne console (ou plutôt ne soulage).


Mais le manque s'atténue, avec le temps qui passe (et même avec celui qui ne passe pas ou qui semble ne pas passer). Et, pour l'avoir expérimenté, je peux te dire que le manque se réactive, même plusieurs mois plus tard, au moindre contact avec son ex (qu'on initie ce contact ou qu'on se contente d'y répondre, c'est pareil). Donc, pour que le manque s'atténue, le silence est la seule solution que j'ai trouvée efficace … Pas aussi efficace qu'on le souhaiterait, mais efficace tout de même. Dis toi que tu es en plein sevrage d'une drogue dure, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le moindre tout petit "fix" et hop, l'enfer revient, après quelques semaines de relatif répit. Damned.


Je me suis posé les mêmes questions que toi. Nous étions complets avant de le/la rencontrer et de l'aimer. Pourquoi avons nous le sentiment criant de ne plus l'être ? Je ne crois pas qu'il s'agisse de quelque chose qu'ils nous ont pris. Il s'agit plutôt de quelque chose que nous leur avons donné : le meilleur de nous-même ? Peut-être. Et dire que ce n'était même pas suffisant.


La fierté d'avoir du courage, ce n'est pas en pleine crise de manque que tu peux la ressentir (en pleine crise de manque, tu ne ressens rien d'autre que le manque et le désespoir). Elle sera là, en revanche, aux moments durant lesquels il t'arrivera de te sentir mieux, d'avoir l'impression de reprendre ta vie, et ton présent, en main. Ça paraît dérisoire, ce truc, mais quand on retrouve l'impression d'être maître de sa vie, après des jours de souffrance, on est bêtement fier de ça. Enfin, moi, ça m'a fait ça.


Le passé est très important pour nous, ou plutôt, on ne parvient pas à s'en débarrasser, parce que la rupture a fait éclater notre avenir. C'est une des choses les plus dures aussi, ce sentiment de ne plus avoir d'avenir. Parce que l'avenir, on l'imaginait avec l'autre, et voilà. Alors du coup, on est collés au passé. Mais le passé, c'est fini. Bref. Je n'ai jamais autant vécu "aujourd'hui" qu'aujourd'hui. Au début j'avais l'impression d'être dans un temps suspendu. A rien. Une sorte de présent perpétuel (je me demande si l'enfer ne ressemble pas à ça). Là, je recommence à penser à demain. En revanche, j'évite "hier" autant que je peux l'éviter.

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Comme tu dis, c'est vraiment un sevrage à une drogue dure :( Très très dure.

Hier j'ai voulu me changer les idées (sortie, resto, amis) comme il est souvent conseillé ! Tu parles Charles ! Rien n'y fait ! Elle est partout, tout me ramène à elle, et comble d'ironie la copine d'un pote rencontrée hier a exactement le même métier et dans la même ville que mon ex... J'adore :(


Le meilleur de nous-même... Je sais pas, j'ai pas ce sentiment d'avoir donné le meilleur de moi, mais par contre, je sens que je suis capable de lui donner à partir de maintenant. Car l'absence révèle certaines choses.

"L'absence est à l'amour, ce qu'est au feu le vent ; il éteint le petit, il allume le grand."

Je crois vraiment à cette citation, pour l'avoir constaté de multiples fois, dans un sens comme dans l'autre.


La fierté du courage doit être un sentiment gratifiant. Tu dis l'avoir ressenti, et ça a du être un vrai baume au coeur.

 

Au début j'avais l'impression d'être dans un temps suspendu. A rien. Une sorte de présent perpétuel (je me demande si l'enfer ne ressemble pas à ça).

 

Oh si, c'est très bien dit ! L'enfer est bien ce présent perpétuel où chaque seconde est un poignard, où l'avenir n'existe plus, et le passé omniprésent (si on peut dire). C'est incroyable à quel point notre cerveau est capable de se faire du mal à lui-même !

Heureux pour toi de constater que tu recommences à penser à demain :) Tu as fais un bon bout de chemin.

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Cassage de SR. Mail envoyé.

Il fallait que je me sorte de la case ami dans laquelle elle me force à entrer. Je la soupçonne d'utiliser cette technique, après la colère et la haine, pour faire le deuil qu'elle n'a pas fait avant de se lancer dans sa nouvelle relation...

Donc NON, je ne suis pas ton ami, jamais je ne le serai !


Je sais pas vous, mais des fois, le cassage de SR semble absolument nécessaire et utile pour ne pas se laisser manipuler par ces chers exs qui croient avoir tout pouvoir sur nous, y compris de nous faire taire après avoir asséner leur propre vérité définitive.


A suivre...

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Ce que tu viens de faire est très courageux.


C'est un cassage de sr mais il est justifié.

Il faut qu'elle comprenne qu'elle ne peux pas continuer à t'avoir egoïstement sous le coude, que cela te fait souffir encore plus. Puis il est vrai aussi qu'elle doit affronter les conséquences qu'entrainent la rupture qu'elle a initié, comme tu le fait en ce moment.

C'est trop tôt pour être amis, même si elle de son coté ça l'arrangerait bien pour preserver son amour propre et un petit peu son égo.


En tout cas courage, j'attend la suite avec impatience.


ps : je commence à être du même avis que toi. L'amitié je ne vais pas l'accepter. On s'entend evidement super bien, on est complice. Il n'y a apparement aucune raison pour que l'on ne soit pas de très bons amis. Mais moi j'en vois une et pas des moindre : je l'aime.

"L'absence est un arsenic : un peu fortifie l'amour, beaucoup le tue."


[Maurice Chapelan]

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Et elle ne veux pas qu'on se voit, pas tout de suite. Elle veux laisser le temps donc en fait j'ai même pas besoin de me poser la question sur l'amitié. Elle n'en veux pas pour l'instant... :?


Ca me facilite la tache mais en même temps ça me laisse croire qu'elle ne veux plus du tout de moi...


Aller je vais au lit je commence à badder là, et faut pas.

"L'absence est un arsenic : un peu fortifie l'amour, beaucoup le tue."


[Maurice Chapelan]

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