Aller au contenu

Ma lutte pour tourner la page après 7 mois sans lui


Messages recommandés

Bonjour à toutes et à tous,


Si je suis là aujourd'hui, c'est parce que je me sens seule et vide, et que j'ai peur de ne pas réussir à tourner la page. Et si je suis totalement honnête, peut-être même que j'ai peur de ne pas vouloir la tourner.


Pour vous résumer mon histoire, j'ai 37 ans (et l'impression d'en avoir 25) et je vis depuis 7 mois une rupture difficile. Je suis restée avec J. pendant 6 ans et on a vécu pas mal de moments difficiles (changements de boulot pour tous les deux, 3 déménagements, décès de mon papa, reprise d'étude pour tous les deux). Tout ça ajouté à des difficultés de communication, je suis partie il y a un an et demi parce que j'avais surtout besoin de me retrouver face à moi même (je ne savais plus ce que je voulais donc je suis partie mais à ce moment là mon père était très malade et je n'ai pas pu réfléchir comme je l'aurais voulu. Je suis retournée directement avec J. au bout de 3 mois et rien n'avait changé car on s'est remis ensemble sans avoir discuté de la suite, et de comment on envisageait les choses.


Pour info, j'avais quitté mon ex-ex avec qui j'étais restée 7 ans pour me mettre directement avec J. ce qui est sûrement une erreur mais je ne pouvais pas faire autrement à l'époque (crises d'angoisse, impossibilité de dormir seule...).


Avec J. j'ai vécu une relation fusionnelle et donc compliquée. On a vécu ensemble tout de suite, sans se connaître. Il y a 7 mois (soit mois d'un an après s'être remis ensemble), on a décidé tous les deux d'arrêter. J'avais toujours ce besoin de me retrouver face à moi-même. J'ai cru que ce serait facile mais en fait ça ne l'est pas du tout. J'ai eu un regain de sentiments quelques semaines après notre rupture, et on n'a jamais réussi à couper les ponts. On s'est revu, on s'est appelé, on a refait l'amour... On se demande chacun aujourd'hui si c'est de l'amour ou de la dépendance qui nous lie encore.


En tous les cas, on n'avance pas... Et je suis vraiment malheureuse. Au fond de moi je voudrais retenter quelque chose car j'ai l'impression d'avoir compris des choses (au travers du sport + thérapie) et je voulais voir ce que ça pourrait donner aujourd'hui mais lui ne veut pas. Il me dit que c'est trop tard, et en même temps il joue un jeu un peu ambigu (sms, envoi de carte postale, il m'a emprunté une valise...). J'ai l'impression qu'il tente de me garder sous le coude et je l'ai laissé faire tout en lui avouant mes sentiments. Je me trouve limite pathétique.


Du coup j'ai décidé hier, et à sa demande, de vraiment couper les ponts mais j'ai peur de ne pas y arriver, comme les autres fois. Et je voudrais sortir de cet espoir que je nourris depuis plusieurs mois. Alors qu'on s'est quitté deux fois et qu'on n'y arrivait pas. Je ne suis pas même pas sûre du tout que ça pourrait remarcher entre nous et de ce qu'il a à m'offrir de différent (à priori rien hein ?!).


En parallèle de ça, je suis en train de couper le cordon avec une mère très protectrice, étouffante et très inquiète de nature. ça n'a pas aidé ma relation de couple et j'ai compris en quoi ça les liens un peu toxiques que je pouvais avoir avec ma mère ont aussi joué sur l'échec de mon histoire. Du coup j'ai beaucoup de regrets et je réfléchis sans arrêt...


Voici le mail que je lui ai envoyé hier soir suite à l'une de nos énièmes conversations qui ne nous a mené à rien, où j'ai cherché à le convaincre de mon amour, le convaincre que j'avais évolué. En vain. Il me dit que je dois vivre ma vie, rencontrer d'autres hommes... Que je vais lui manquer mais qu'il doit voir si l'herbe est plus verte ailleurs...


J.,

Je voulais simplement te dire que cette fois-ci, j'ai compris que notre histoire, celle qu'on a connue, n'existe plus.

Il m'a fallu du temps pour m'y faire, je me suis raccrochée à un espoir, à des signes, à nos moments récents passés ensemble. Peut être que je me suis aveuglée et que je me trompe sur la nature réelle de ce que je ressens pour toi. Peut-être que j'ai voulu aller trop vite... brûler les étapes ou éviter de trop souffrir. Le temps me le dira.

Quoiqu'il en soit j'ai compris ton besoin. Je vais continuer mon chemin tout comme toi tu vas pouvoir faire le tien.

Même s'ils ont été plutôt difficiles, merci pour les moments qu'on a passés ensemble ces derniers temps.

Bisous,

M.


J'ai besoin d'aide pour tenir le coup. Je vois vraiment le SR comme un moyen de faire face au vide qui me fait si peur, et pour me reconstruire, démêler ce qui est de l'amour et de la dépendance. Je veux le faire pour moi, même si d'un certain côté je dois aussi un peu me voiler la face en espérant que je lui manquerai. Mais j'ai compris en tout cas la finalité du SR. Je voudrais juste avoir vos avis sur la situation si vous en avez, et pouvoir partager avec vous mes hauts et mes bas car si je suis en dépendance, il va y avoir des moments difficiles.


Merci d'avoir lu tout ça !


Bonne journée,

Maeva

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 113
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet


Salut Maeva92!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️

  • Recevoir un résultat personnalisé adapté à ta situation
  • Accéder à une vidéo de formation gratuite avec des conseils concrets
  • Obtenir nos meilleurs conseils par email, ainsi que des formations gratuites régulières pour maximiser tes chances de reconquête

Tiens-nous informé !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Maeva :-)


Tout d'abord, je suis désolée pour ton mal-être et ta tristesse qui teinte l'ensemble de ton message :/



et je suis désolée aussi de te dire ça, mais non il est très clair (et tu le sais très bien au fond de toi) que non, tu n'es absolument pas prête à te remettre avec lui (ou avec un autre), que tu es toujours en dépendance affective, peut-être pas de CET homme, mais d'un homme en général, ou même d'un être humain en général....


tu parles de thérapie donc j'en déduis que tu es suivie et ça, c'est TRES TRES bien !! et bravo à toi pour avoir le courage de le faire, car non, suivre une thérapie n'est ni "facile" ni "agréable"


tu dois, avant tout, apprendre à être heureuse seule, tu dois, avant tout, ETRE heureuse SEULE, tu le dis toi-même, tu as encore ta tête pleine de trucs à régler: la mort de ton papa, la présence invasive de ta maman, tu as pris conscience, c'est tout à fait vrai, d'une TONNE de choses, et ça, je trouve que c'est un très bon point aussi: tu es extrèmement lucide, et crois-moi, tu as fait le plus difficile...


mais malheureusement, "avoir conscience" de nos problèmes, ne suffit pas pour les guérir


je peux avoir conscience (enfin!) d'être agoraphobe et pour autant, tout à fait incapable de me retrouver en pleine foule :/ il faudra avant cela, après la prise de conscience, faire ENCORE un travail pour accepter la foule :/


tu en es à cette étape: tu as pris conscience de tes problèmes, mais tu ne les as pas encore réglés


mais ça va venir!! tu vas y arriver, bien sûr!! mais ça va te prendre encore qques mois/qques années....tu dois le laisser partir, et il doit te laisser partir, pour le bien de tous les deux, tu dois faire ton chemin, seule, et tu verras, ensuite, quand toute cette angoisse aura disparu ce dont tu as envie


pour le moment, c'est bien trop tôt...


continue ta thérapie et n'hésite pas à écrire ici quand tu auras un petit coup de mou...


Courage!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Paige,


Merci pour ton retour qui je dois l'avouer, m'a tout de suite fait monter les larmes aux yeux car c'est exactement ça.

Aucun de nous deux n'est prêt à reprendre quelque chose, il a tenté d'être clair avec moi mais il m'a fallu du temps pour comprendre. Et comme il est aussi attaché à moi (dépendant ?), il n'a pas réussi à me repousser définitivement. Je comprends que c'est difficile pour lui aussi, et qu'il a du chemin à faire de son côté. C'est dur, c'est triste, mais il faut l'accepter, et respecter les besoins de l'autre.


Donc il n'y a personne à blâmer dans l'histoire. Au début j'ai cru qu'il me rejetait parce qu'il ne voulait plus de moi. Mais j'ai compris que c'est plus compliqué que ça. Je crois que je réalise seulement, 7 mois après, que notre histoire est vraiment finie... J'ai cru qu'il m'aimerait toujours, inconditionnellement. Dès que je suis en face de lui, je me retrouve en position de petite fille et ce n'est plus possible.


Pendant ces 7 derniers mois, j'ai vécu avec l'espoir, grandissant, qu'on se remettrait ensemble. Chaque jour, je faisais des choses en pensant m'améliorer pour notre future histoire. Il me disait qu'il aurait aimé que je ne sois plus en jogging quand il rentrait du boulot par ex, et j'ai acheté des tenues pour être cool mais pas négligée... Je comprends aujourd'hui que cet espoir m'a servi de béquille pour ne pas sombrer. Je crois que j'ai reculé l'échéance, mais qu'aujourd'hui, je suis prête à vivre la suite. même si j'ai très peur. J'ai même peur de réaliser que je serai plus heureuse sans lui.


La phrase je crois que je retiens le plus dans ton message, c'est celle là :

"avoir conscience" de nos problèmes, ne suffit pas pour les guérir


Je suis en thérapie depuis de très nombreuses années maintenant, mais la plupart de mes démarches je les ai faites quand j'étais en couple, pour faire marcher la relation. Aujourd'hui, je vais m'occuper de moi pour moi. Juste parce que je me sens prête. Je ne regrette pas tous les "interdits" que j'ai franchis pendant ces 7 mois car j'en ai malgré tout eu besoin pour comprendre doucement.


J'ai repoussé pendant des années l'inconfort et la peur de me retrouver seule face à moi-même mais il est temps maintenant.


Je vais continuer à tenir mon journal pour extérioriser tout ça car l'idée de l'avoir perdu pour toujours m'effraie encore.


Maeva

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Quel beau message Maeva...tu as tout compris, je partage tout à fait ton analyse


bien sûr que personne n'est à blâmer et bien sûr que ce n'est facile ni pour lui ni pour toi...

 

J'ai cru qu'il m'aimerait toujours, inconditionnellement. Dès que je suis en face de lui, je me retrouve en position de petite fille et ce n'est plus possible.

 

l'amour "inconditionnel" est uniquement l'amour des parents (parents "normaux" j'entends...), et tu as tout à fait raison, c'est très dur de réaliser que TOUS les autres amours (y compris NOTRE amour envers nos amoureux, amis) sont tout à fait "conditionnels" . Si ceux qu'on aime nous blesse trop, bien sûr qu'on va cesser de les aimer, même si...c'est à regret


J'ai souvent dit ça aussi sur le forum , il nous arrive (à nous et à nos ex) de faire des choix "à regret", tout choix ne se fait pas dans la joie , l'allégresse, ni même le soulagement. Parfois, un choix s'accompagne aussi de beaucoup de chagrin


je donne toujours cet exemple: si tu as une jambe tellement malade, que c'est soit l'amputation, soit la mort, tu vas sûrement "choisir" l'amputation pourtant ce choix ne t'amènera aucun soulagement, aucune joie et il est fort probable même que ce choix te rende très malheureuse, néanmoins, cela aura été le "bon" choix, le seul possible en fait...


tu es un peu dans cette situation, le seul "choix" que tu as, est d'avancer seule, et d'essayer de "guérir" (je n'aime pas ce mot car tu n'es pas "malade", mais tu vois ce que je veux dire je pense) seule, c'est le "bon" choix, le seul possible mais il fait mal, très mal...


ton ex je pense est arrivé à la même conclusion en ce qui LE concerne: son seul choix possible était de te quitter, mais cela ne veut pas dire qu'il l'a fait en dansant de joie....


si tu as l'impression que tu n'avances pas/plus avec ton psy, n'hésite pas à en changer...mais à l'inverse, si tu sens que tu progresses/avances, même si c'est long, persevere...je consulte depuis 10 ans, mais je suis "le jour" et "la nuit" par rapport à il y a 10 ans...


Courage ma belle !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou Paige,


Merci pour ton message. Je prendrai le temps de bien y répondre ce soir. Depuis quelques heures, je me sens mal. Mal parce que pendant 6 ans, malgré ce que je ressentais pour J., je n'ai jamais réussi à lui dire que je l'aimais et il en a énormément souffert. J'ai réussi à le lui écrire à Noël dernier, et dans une lettre que je lui ai écrite durant la rupture. Mais je ne l'ai jamais prononcé... Je le ressentais, je le montrai autrement, mais ça ne sortait pas...


J'ai vraiment la sensation de l'aimer aujourd'hui, plus qu'avant même, mais j'ai encore du mal à dissocier l'amour et la dépendance, et peut-être que la distance me fait idéaliser les choses.

Tout ça pour dire que depuis quelques mois, sans lui dire je t'aime, je lui ai dit plusieurs fois que j'avais énormément de sentiments pour lui, et que je voulais "l'aimer bien". Il m'a dit que c'était trop tard en pleurant, et m'a dit que ça le faisait "chier" d'apprendre ça si tard... ça n'a pas empêché les comportements ambigus de sa part ensuite mais bon...


Tout ça pour dire que samedi au téléphone, je lui ai dit : je voudrais te dire quelque chose mais je ne voudrais pas que tu piétines mes sentiments... Il m'a dit que ce ne serait pas le cas mais du coup je n'ai rien dit. Et là, dans mon dernier mail, un peu pour retrouver ma dignité je pense, je lui ai écrit : "Peut être que je me suis aveuglée et que je me trompe sur la nature réelle de ce que je ressens pour toi".


Aujourd'hui avec le recul, je trouve que c'est blessant. Même si effectivement il est difficile de démêler amour et dépendance affective, est ce que ce n'est pas un peu "cruel" de lui "retirer" ce que je lui ai dit ?


Je n'arrive pas à me faire une raison sur ce point. En fait, je comprends qu'il ne faille plus rien dire ni écrire car même si on a l'impression d'avoir trouvé les bons mots sur le coup, on réécrirait sans arrêt nos messages au fur et mesure que les heures et les jours passent...


Merci...

Maeva

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait, je comprends qu'il ne faille plus rien dire ni écrire car même si on a l'impression d'avoir trouvé les bons mots sur le coup, on réécrirait sans arrêt nos messages au fur et mesure que les heures et les jours passent...


Merci...

Maeva

 


voilà, tu as tout dit


je comprends très bien ton mal être avec ce que tu lui as écrit, mais tu lui aurais écrit autre chose, tu aurais le même mal être sur un AUTRE détail. Si tu savais le nombre de fois où j'ai refait devant ma glace une conversation téléphonique, en essayant de retrouver mes intonations, les intonations de l'autre pour refaire encore et toujours l'histoire...


tant que tu es dans cette angoisse, tu n'es pas du tout prête à lui écrire....en tous les cas à lui envoyer ce que tu lui écris...


en revanche, écris, oui, écris, plein, encore, ici ou sur ton ordi, sur du papier, au bistrot, dans ton lit, partout, écris écris écris, mais n'envoie rien...



L'autre ne peut en aucun cas être le receptacle direct de nos émotions/revirements, c'est NOTRE pbme c'est à nous de voir clair là-dedans, on ne peut pas tout lui mettre dans son jardin et ensuite s'étonner que ça ne nous appartienne plus...


donc garde ça dans ton jardin mais mets le sur le papier, ça fait du bien...et délivre toi d'une culpabilité inutile...tu souffres, énormément, inutile de te mettre une "double peine"....


Courage!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu as raison, je suis dans une angoisse ! Celle que j'ai toujours évité j'ai l'impression !! Sauf qu'aujourd'hui j'ai les outils pour y faire face.


Refaire et refaire sans arrêt l'histoire nous maintient dans une pseudo-relation qui un coup nous rassure, un coup nous terrifie. Je comprends l'importance de s'extraire de tout ça. ça rend malade. Et ça fait fuir l'autre.


Je suis quelque part heureuse qu'il ait eu l'honnêteté de me dire qu'il ne voulait plus rien et qu'il fallait qu'on vive nos vies. En fait, je ne dois pas le prendre contre moi, mais pour lui ET pour moi. Je dois dépasser la blessure d'égo, et après ça, je verrai ce que je veux.


Et pour ça, pas le choix que de laisser le temps faire son oeuvre. Des activités j'en fais, je vois du monde, je fais du sport, je ne suis pas très inquiète. Je pense que je suis lucide, mais je dois en effet DEPASSER mes angoisses, mon insécurité.

Comprendre pourquoi je me suis jetée sans transition dans les bras d'un homme à qui j'ai demandé de m'assumer.


ça m'a fait tellement de bien que tu me dises que ce n'est pas parce qu'il a fait ce choix qu'il danse tout guilleret dans son salon... c'est tellement important de se dire qu'on est deux à souffrir, qu'il m'a aimé (ça c'est encore un autre truc à assumer !) et que sa décision s'impose aussi à lui et qu'il doit en souffrir. On dit bien que l'amour ne suffit pas...


C'est ça aussi devenir adulte, apprendre à accepter l'inacceptable, à "subir" les décisions des autres qui ne vont pas dans notre sens. Tout ça va énormément me faire grandir.


Oui, j'ai de longues années de thérapie derrière moi, mais pas avec les mêmes psys, pas avec les mêmes approches et les mêmes outils. Aujourd'hui et depuis 5 mois), je suis dans une analyse psycho corporelle qui me fait énormément de bien. Car j'ai eu tendance à dissocier corps et esprit et j'ai toujours eu des soucis dans l'intimité. Je suis quelqu'un d'insécure qui recherchait la sécurité chez les autres. Et qui va la trouver chez elle :)

Je me dis même que peut-être, la personnalité de J. qui m'avait "convenue" jusqu'à maintenant, m'empêche de trouver cette sécurité (attitude de petite fille qui subit la situation).


Ahlàlà, je parle et tout ça je voudrais tellement pouvoir le lui dire :))) en espérant que ça va lui faire tilt, que ça changer quelque chose, qu'il va comprendre et qu'on va pouvoir CONSTRUIRE mais tu as raison, c'est mon jardin à moi et tout ça ne lui appartient pas. Chacun doit avancer sans l'autre. ça me paraît tellement évident. Même si je n'arrive pas à admettre que plus rien ne sera jamais possible entre nous. Je suis très partagée et ça doit être normal.


Merci encore pour ton écoute, I'll be certainement back vu que je vois tout le monde faire le yoyo... :)


Bonne soirée,

Maeva

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonsoir Paige, et tous ceux qui passent par là !


Je pense que je serai patiente parce que j'ai compris (enfin) que c'était terminé. J'ai passé 7 mois dans le déni... J'ai au moins passé un cap. Je passe forcément par tout un tas d'émotions mais je crois que ce qui me fait le plus de mal, c'est ma propension obsessionnelle à vouloir tout comprendre. J'ai l'impression qu'il y a une clé à trouver pour que les choses s'arrangent et je n'ai et ne fais que chercher, chercher, lire des livres de développement personnel, travailler avec des psys...

Rien que d'écrire ces phrases ça me fait pleurer. Mon ex et mon amie la plus proche me répèt(ai)ent d'arrêter de tout décortiquer sans cesse, de vouloir tout comprendre, mais c'est plus fort que moi.


Je ne sais pas si c'est parce que je n'arrive pas à me dire que tout simplement, le couple ne fonctionne pas et qu'il ne faut pas forcément se remettre en question ou changer pour que ça marche. Dès que j'ai l'impression d'avoir compris pourquoi ça ne marchait pas, j'ai envie de partager avec mon ex pour lui dire "regarde, j'ai compris pourquoi ça ne marchait pas : j'étais comme ça ou tu étais comme si, on va pouvoir changer ça et être heureux".


Est-ce que c'est mon impuissance à faire marcher à tout prix une relation vouée à l'échec qui me terrifie ? Est ce qu'un jour je comprendrai ce qui nous est arrivé ? Est ce que ne pas comprendre signifie que plus rien ne sera jamais possible entre nous ? Comprendre, est ce que ça vient tout seul ou est ce qu'il faut chercher ?...


Je suis désolée de tant de confusion, les larmes coulent, je savais que j'étais comme ça mais je ne pensais pas en souffrir autant. Mais en fait ça m'épuise littéralement. J'ai l'impression que si je ne change pas, je ne serai jamais heureuse en amour. Et tout ça va prendre tant d'années... Je me sens déjà tellement vieille à 37 ans.


Je suis tellement tellement triste que mon ex et moi on ne se soit pas compris, qu'on n'ait pas réussi à évoluer ensemble, à construire notre relation dans la confiance et le respect.... J'ai toujours cru qu'on finirait par y arriver. Je ne sais même plus si c'est l'amour ou ce "goût" du challenge qui me faisait avancer. Et surtout j'ai l'impression que je joue un combat qui au fond n'est pas le mien mais celui de ma mère par rapport à mon père. Je voulais tout contrôler, moi, mes émotions, l'autre, ses émotions, ses envies... je sais que ça lui a convenu aussi, et qu'à ce titre, je peux dire que notre relation bancale était recherchée par tous les deux. Bizarrement, dans nos derniers contacts samedi dernier, il me disait qu'il n'avait rien à me reprocher...


En fait je ne sais pas ce que c'est "construire un couple". Est ce que ça se fait tout seul quand ça se passe bien ? Est ce qu'il faut être "guéri(e)" pour être capable de le faire ? Est ce que c'est de rencontrer la "bonne" personne qui fait que ça marche, que la communication se fait ? Est ce qu'on doit faire des efforts ? Je me sens tellement "naïve", inculte en ce qui concerne les relations de couple. Je me sens comme une petite fille impressionnée par un homme et son "pouvoir".

Mon dieu que de guillemets dans ma prose !!! Je ne sais pas si y'a un truc inconscient :)


En fait j'ai besoin de sortir les choses et le fait que ce soit ici, c'est encore différent de le faire sur une page Word de mon ordinateur. ça part dans tous les sens mais au moins, je ne laisse pas ça tourner tourner et tourner encore dans ma petite caboche. Et je peux en reparler avec ma psy.


Je suis triste mais reste optimiste. C'est juste que je voudrais pouvoir mettre mon cerveau sur pause et ne pas me laisser submerger/aveugler par mes émotions et le besoin que tout se passe toujours parfaitement bien.


Bonne soirée,

Maeva

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Maeva !


et oui, et non, le couple est tout sauf "rationnel", j'ai écrit un "pavé" à ce sujet ici


http://www.jerecuperemonex.com/forum/silence-radio/peu-besoin-parler-t56582-50.html#p1124037


à une postante, qui, comme toi, est dans le besoin de "contrôle", car on est bien d'accord, vouloir expliquer, comprendre, est en fait une envie de "contrôle"=> je sais ce qui se passe, ça ne se passe pas à mon insu, je contrôle.


et "lâcher prise" est qque chose de très douloureux, ça n'a rien de "facile", "simple", c'est tout sauf "baisser les bras".


Se décourager est fermer son esprit à l'espoir

lâcher prise c'est travailler sur son esprit (bien plus difficile que le fermer) pour qu'il comprenne que l'espoir nous fait du mal, ou plutôt que centrer notre vie sur l'espoir, nous fait du mal.


tu parles bcp de "changer", mais il n'est pas question de "changer" :shock: as-tu déjà vu un ours se "changer" en pingouin? ou une girafe devenir un lion? ben non :/


on aime les ours, les pingouins, les girafes et les lions pour ce qu'ils sont et il n'est pas question de les "changer"


toi c'est pareil, ceux qui t'aiment, t'aiment pour ce que tu ES, et tu es ce que tu es, je comprends combien l'idée de "changer" peut être paniquante!!!


il n'est pas question de "changer" il est question d'évoluer, il est question que la girafe au lieu de manger toujours les mêmes feuilles du même arbre, change un peu d'arbre (car elle a tué le 1er à force de s'acharner dessus), il est question que l'ours hiberne un tout petit peu plus loin que sous ma fenêtre, il est question que le lion mange une autre viande que celle des animaux en extinction, tu vois?


comprendre son propre comportement, pour l'influer, pour le nuancer, pour le "contrôler" (pour le coup) au lieu que ce soit lui, qui nous contrôle


tu parles d'insécurité. Tu dis que tu attends de l'autre qu'il guérisse ton insécurité. Voilà un bel exemple. Il n'est pas question de penser que tu vas devenir UN JOUR une nana super sûre d'elle, qui se sentira TOUJOURS en sécurité!! non, car ça, je te le dis, ça n'arrivera JAMAIS. c'est comme l'ours qui devient un pingouin, c'est impossible. Tout simplement.


En revanche, "encadrer" ton sentiment d'insécurité, le "contenir", sur le mode (exemple hein) "oh putain là, je panique à mort, je me sens hyper mal parce qu'il a pas répondu à mon sms. bon, je sais que c'est du à mon sentiment d'insécurité, je sais que ce n'est pas réellement angoissant. Je vais aller boire un café, me connecter sur JRME, je respire, j'attends 15 minutes avant de lui répondre" et tu verras, au bout de 15min, la crise d'angoisse sera passée. ca passe toujours. Jusqu'à la prochaine, bien sûr...


tu vois? je caricature, mais se connaître, se comprendre, savoir ce qu'on peut supporter, ce qu'on ne peut pas, c'est ça qui te permettra TOI, d'être moins malheureuse avec CE QUE TU ES.


et ça, c'est la psychothérapie qui va t'aider, mais il faudrait trouver UN bon thérapeute, et t'y tenir; car ce dont tu souffres (syndrome d'abandon, au hasard...) c'est très complexe, très compliqué et il faut du temps pour creuser suffisamment, beaucoup de temps...moi je dirai que c'est bien au bout de 2/3 ans de thérapie que j'ai vu de réels progrès dans ma vie quotidienne, et bien encore 2/3 ans pour que ma façon de voir ma vie et de la vivre soit...révolutionnée. Pour moi ;-) de mon point de vue ;-) je suis toujours un pingouin, mais un pingouin qui gère la fonte des neiges, qui gère le climat polaire, qui gère quoi :-)


 

e me sens déjà tellement vieille à 37 ans.

Taratata, j'ai 44 ans, et selon mes comptes ci-dessus, j'ai réellement commencé à vivre à 40 ans!! tu vois tu as encore 3 ans pour "naître" !!

 

En fait je ne sais pas ce que c'est "construire un couple". Est ce que ça se fait tout seul quand ça se passe bien ? Est ce qu'il faut être "guéri(e)" pour être capable de le faire ? Est ce que c'est de rencontrer la "bonne" personne qui fait que ça marche, que la communication se fait ? Est ce qu'on doit faire des efforts ? Je me sens tellement "naïve", inculte en ce qui concerne les relations de couple. Je me sens comme une petite fille impressionnée par un homme et son "pouvoir".

 

je pense que "construire" un couple, une relation, "construire" quoique ce soit, oui, se fait assez "tout seul", çàd que si ça se fait pas "tout seul", si la douleur, les contraintes sont supérieurs au plaisir, ben il faut avoir le courage de cesser les frais.


La vie n'est pas un combat, l'amour n'est pas un combat, ça doit être "simple", le plus "simple" possible...alors bien sûr que la vie est une succession de compromis, bien sûr, mais ce doit être des compromis sur le "secondaire" pas, sur l'essentiel. et comme tu dis le goût du "challenge" (qui est en fait, le gout pour l'auto destruction que notre inconscient transforme en truc "positif" :/ ) n'est PAS l'amour...


pendant des années, j'ai dit comme tout le monde "je m'obstine car je ne veux pas passer à côté d'une belle histoire"


et j'ai réalisé , enfin, que POUR MOI, ce proverbe était une façon de me détruire. Car ma névrose me faisait m'attacher SYSTEMATIQUEMENT à la mauvaise personne, et ce proverbe me faisait m'y accrocher comme une moule à son rocher :lol:


j'ai donc changé le proverbe, et pour moi il est devenu: "je passe mon chemin, ainsi, je suis sûre de m'éviter des douleurs potentielles"


et crois moi, la nature a horreur du vide, donc te débarrasser de tes relations toxiques fera, de fait, une place pour de nouvelles relations "saines".

et je suis très vigilante à mon bien-être moral, si je tombe sur qqu'un qui montre des "signes" d'abandonnisme, je passe mon chemin. Je dis "non merci ce n'est pas pour moi".


Je passe à côté de gens bien? peut-être, mais c'est quoi , c'est qui, qqu'un de bien? si moi je suis allergique à la cacahuète, et que le mec "bien" m'en sert des pleines poignées par jour, je dois le supporter parce que c'est un mec "bien"??


il n'y a pas de "bien" ou de "mal", il y a ce qui nous convient à soi, et quand tu te connais BIEN, que tu acceptes que tu es pingouin et pas ours, et bien tu vas accepter de faire un tri et de te preserver, et je t'assure, je me suis débarassée de TOUTES mes relations toxiques, je suis très vigilante à TOUTE nouvelle relation, j'en "jette" 3 pour 1 gardée en gros, mais je n'en suis pas moins entourée pour autant, j'en suis seulement "mieux" entourée! ça vaut le coup !


Courage ma belle !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Paige,


MERCI !! merci pour ton message et merci pour le lien vers ton autre message ! Il faut que je relise tout ça à tête reposée car ça remue...


Ce soir j'ai une question qui peut s'adresser à tous ceux qui se sentent concernés : est ce qu'il est "normal" d'avoir des regrets ?


Je ne ressens pas de culpabilité. Mais plus ça va, plus je réalise et prends du recul, et plus j'ai des regrets, plus j'ai l'impression d'être passée à côté de lui...


Bonne soirée/nuit


Maeva (j + 5)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Maeva :-)


La vie est faite de quelques satisfactions et d'innombrables regrets, tout simplement parce que pour UN chemin que tu choisis (par force, dès que tu es vivante, ta vie est une succession de choix (aliénés ou pas)), tu en laisses une INFINITE d'autres...


il est donc statistiquement plus probable de regretter un des innombrables chemins non pris (au petit jeu du "et si....?") que d'être heureux de l'unique chemin pris


donc oui, tes regrets sont très normaux. Ensuite, ce qu'il faut essayer de faire, c'est de se dire que comme je te l'explique ci-dessus, cette sensation est d'une part normale, d'autre part "stérile" car tu n'as aucune idée où, un autre chemin, t'aurait menée.


Les "et si..." sont tentants (y compris pour se faire peur hein, qui ne s'est pas dit une fois "mon dieu cet avion est tombé, et j'ai FAILLI aller au MEME endroit, PRESQUE à la même période ET SI j'avais pris cet avion??!!!"), mais sont de l'ordre du "fantasme", ni plus, ni moins.


Il faut donc les accepter à cette échelle là


les choix que tu as faits au moment M, tu les as faits, car A CE MOMENT là, ça t'a semblé les meilleurs choix à faire, OU tu n'avais pas réellement le choix (la notion de choix pour le gosse chinois qui bosse à la mine dès l'âge de 8 ans, n'est pas le même que pour le fils de Céline Dion)


donc ta notion de "regret" l'est uniquement au vu de..l'echec de tes choix :/ vous vous êtes séparés, donc on ne peut que constater que les choix faits n'ont pas été les "bons" MAIS au moment où tu les as faits, tu n'avais aucun moyen de le savoir, tu as cru faire les bons et SI CA AVAIT marché, tu dirais "j'ai bien fait de faire ces choix!!"


donc ce sont des regrets à postiori, qui n'ont pas de "réel" sens...


si je joue au loto toute ma vie et que je finis par gagner, je vais dire "j'ai bien fait de jouer toute ma vie!!"

si je joue au loto toute ma vie et que je ne gagne jamais une grosse somme, je vais dire au moment de mourir "ben merde, quel choix de merde j'ai fait"


tu vois ce que je veux dire?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello Paige/Makele,


Makale30, désolée, je n'avais pas vu ton message hier en fait. J'ai regardé la vidéo et bien sûr je me suis reconnue, surtout dans le dessin de la petite fille avec le grand homme à côté. J'ai dessiné le même quand j'étais petite (10/12 ans) dans mon journal intime sauf que c'était moi à gauche petite, et grande à droite et sous le dessin j'avais écrit "je ne veux pas grandir".

Je crois que jusqu'à maintenant je ne voulais pas grandir.


J'avais peur de m'assumer, de m'imposer, de donner mon avis, de l'étayer, de faire valoir ma voix. Je crois que c'est surtout amoureusement parlant que ça déconne. J'ai des amis, j'arrive à faire la part des choses entre les amis / relations toxiques pour moi, au boulot j'ai réussi à me battre et à me construire une carrière en reprenant des études à 35 ans.


Je suis fière du parcours que j'ai fait et des expériences professionnelles que j'ai vécues. Mais en amour, c'est la catastrophe, vraiment. J'ai passé 13 ans de couple non stop avec deux hommes différents en me disant que je ne comprenais rien à l'amour. L'amour pour moi c'est juste faire attention que l'autre ne vous blesse pas trop. J'ai l'impression d'avoir voulu passer ma vie à changer pour qu'on m'aime mieux, qu'on m'aime bien, qu'on m'aime tout court (?). Je pensais ne pas être aimable. J'étais presque étonnée quand j'avais des marques d'affection / d'amour. Pire, quand ce n'était pas moi qui les réclamais mais qu'on me les donnait, je les refusais/repoussais. Genre, attention, je ne suis pas aimable... Par contre les marques de désamour me blessaient atrocement mais bizarrement je les acceptais...


Alors qu'au fond je ne rêvais que d'être aimée, c'est ce que j'attendais plus que tout. Une image pour illustrer, qui fait partie justement de l'un de mes regrets : quand on habitait ensemble, le soir quand je rentrais, J. venait m'accueillir à la porte, m'embrasser, me demander comment s'était passée ma journée... Du coup c'était trop d'attention pour moi. Comme si je ne méritais pas tout ça en fait. Alors je lui ai dit : ne viens plus m'attendre à la porte, ce n'est pas la peine. Il n'est plus venu, et ça m'a fait mal en fait, même si je ne l'ai plus jamais reconnu après. Je me sentais en dette de tout ce qu'il faisait pour moi et que je n'arrivais pas à lui rendre (refus de dire je t'aime, refus des relations sexuelles...)


Alors oui il y a eu de la dépendance dans notre couple, on peut surement parler de couple névrotique, comme nous l'a dit la thérapeute de couple qu'on est allé voir vers la fin de notre relation, et qui je pense a précipité notre chute ( elle n'avait pas de diplôme). J. devait aller la voir tout seul, il n'y est pas allé tout de suite car bcp de boulot, j'ai fait un caprice pensant qu'il ne voulait pas y aller, sauver notre couple. Du coup il n'a plus eu envie d'y retourner. Et moi j'ai continué seule et elle n'arrêtait pas de me dire "mais vous ne voyez pas qu'il vous manipule ? Comment je dois vous le dire ?? Avec un panneau 4x3 ??". Et moi qui lui disait "écoutez, je suis peut être dans le déni mais je ne pense pas qu'il me manipule".

On s'est quitté quelque temps plus tard. Je ne mets bien sûr pas tout sur le compte de cette femme mais je pense que ça n'a pas aidé.


Avec le recul, je ne pense pas qu'il me manipulait, pas au sens toxique du terme en tout cas. On était dépendant et à ce titre on avait des comportements qui mettaient notre couple en difficulté. J. a été le premier à me parler de dépendance. D'ailleurs, j'ai acheté un bouquin qui m'a énormément touchée "Libérez vous de la dépendance affective, vers l'amour vraie". J'ai eu l'impression que ce livre avait été écrit pour moi ! J'en ai d'ailleurs envoyé un exemplaire à mon ex (qui ne l'a pas lu mais auj je ne lui en veux plus, il n'aime pas lire ^^). Dans ce livre, il est expliqué qu'on peut avoir besoin pour en sortir de se séparer pour mieux se retrouver mais que ça peut être long, difficile, et sans aucune garantie vue que chacun n'avance pas au même rythme etc... J'avais cet espoir moi, un peu (beaucoup) naïf qu'il lirait le livre, avancerait, et qu'on se retrouverait.


Paige, cette nuit, je me suis réveillée... j'étais en train de penser que j'étais un ours et que je ne deviendrais pas un pingouin !!! je te jure !! ça m'a vraiment fait bizarre car je me suis rendue compte que toute ma vie, enfin, depuis mes problèmes à l'adolescence, j'ai essayé de toutes mes forces de changer. De devenir meilleure, plus comme ci, moins comme ça, pour qu'on m'aime, qu'on m'accepte, qu'on m'apprécie. Aussi, quand mon ex me faisait une remarque sur mon physique par exemple, au lieu de le remettre à sa place, je me sentais ultra blessée, rejetée et je restais avec ça sur le cœur à ressasser ma rancœur dans mon coin, limite masochiste...


J'ai l'impression d'avoir été comme un pantin pendant mes relations de couple, à me dire, quand tu seras comme ci ou comme ça, quand lui sera comme ci ou comme ça, ça ira mieux... merde, je suis passée à côté de plein de choses à n'avoir pas été moi-même. Mon ex n'arrêtait pas de me dire que j'interprétais ce qu'il disait, et il n'était pas le seul. Moi je pensais qu'il me manipulait. Il me disait : demande moi si tu n'es pas sûre, dis moi quand ça ne va pas. Mais je n'ai pas réussi à formuler. Je gardais pour moi et je tombais dans l'animosité. Je te blesse puis je me victimise. Je dis tout ça sans aucune culpabilité. J'ai fait ce que j'ai pu. Mais aujourd'hui j'en suis capable, je lui ai posé des questions sur des choses qu'il m'avait dites avant qu'on se sépare !! Je suis restée des mois avec des mauvaises compréhensions de ce qu'il avait voulu me dire... Il m'avait dit je voudrais que tu prennes soin de toi. J'ai cru qu'il me rejetait physiquement. Or, il avait besoin d'une femme, et j'étais une petite fille. Il l'a dit à la psy. Il était assez dur (j'étais là), je pleurais pleurais toutes les larmes de mon corps. J'étais une petite fille, je n'ai pas pu prendre le virage aussi vite, je n'avais pas compris, je croyais que c'était physique. Notre relation s'est rapidement dégradée après ça. Et c'est moi qui ai mis le hola définitif à notre histoire, en revenant de chez ma mère... Alors que lui voulait en parler. Je l'ai rejeté. J'ai l'impression de l'avoir quitté pour le provoquer. Avec défiance. Pour gagner ? Je sais que c'est ridicule et que l'amour n'est pas un combat mais par fierté, j'ai peut-être gâché quelque chose.


Aujourd'hui, après mon caprice, je réalise qu'il ne veut plus, que c'est trop tard. Et là, je comprends qu'ils ne m'étaient pas acquis son amour, sa présence, ses mots réconfortants, ses cuisses pour réchauffer mes pieds en hiver... Je ne peux pas m'étonner de ne plus l'avoir voulu et de l'avoir perdu... Je réalise qu'il m'a vraiment aimée, là où j'ai toujours pensé qu'un homme ça fait souffrir, je n'ai retenu, et même provoqué, que des moments difficiles pour me conforter dans l'idée qu'aimer c'est souffrir. D'ailleurs, quand j'envisage une histoire sympa, avec quelqu'un qui m'aimera comme je suis, qui respectera mes besoins etc, ça me fait très peur et pas envie....


Je suis désolée pour cet énorme pavé, j'avais besoin d'écrire. En plus je ne sais pas comment on fait pour citer des bouts de phrases en jaunes quand je veux reprendre vos propos...


j'en suis à J+6 de mon SR. Je tiendrai bon, je crois que je le sais au fond de moi. Je ne nourris plus d'espoir, j'essaye de chasser les regrets. Durant ces 7 mois de relation post rupture, on n'est jamais resté plus de 3 semaines sans se contacter. Mais j'ai compris que lui passait à autre chose. Ne voulait plus se prendre la tête car je suis une championne pour disséquer notre relation, même quand elle n'existe plus. Il veut vivre des choses, et que je profite aussi de la vie, fasse mes expériences. Mais ne voulait pas me laisser partir complètement, se sentait encore fragile et dépendant de moi. Il me disait : comment veux tu que je passe à autre chose si tu es toujours là ? J'ai souffert de son ambiguité, de son rapprochement quand on a refait l'amour alors que ça a été une grande difficulté entre nous. C'est quand j'ai recommencé à vouloir le voir plus, alors qu'il commençait un nouveau boulot important et que pourtant il continuait de m'appeler, me disait qu'il avait une vie de dingue, que j'ai pas supporté et que j'ai recommencé mes crises. Il s'est alors éloigné éloigné... et s'est protégé. N'a plus voulu d'intimité avec moi, et m'a demandé du temps pour réfléchir.


Encore la semaine dernière, j'ai insisté, sur ce qu'il voulait dire par "réfléchir", et quand j'ai compris qu'il voulait du temps, et que ce temps nous dirait si un jour ou l'autre, on se remettrait ensemble j'ai pas supporté non plus. Du coup dimanche je lui ai envoyé le mail que j'ai recopié à la fin de mon premier message. Je ne sais pas prendre sur moi. Si je n'ai pas de preuves régulièrement, je me sens abandonnée.


Je ne me sens pas plus avancée après tout ça. Je vide mon cœur, des fois j'ai l'impression que je pourrais écrire le contraire de ce que j'ai dit. Une vraie torture :)


Bonne soirée, personne n'est obligé de répondre à ça, tout le monde n'est pas aussi maso que moi ! :)


Maeva.


Finalement j'ai tout relu et j'ai même trouvé du sens à ce que j'ai dit :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Articles du blog en lien avec ce sujet

  • Qui est en ligne   0 membre, 0 anonyme, 332 invités (Afficher la liste complète)

    • Il n’y a aucun utilisateur enregistré actuellement en ligne
×
×
  • Créer...