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Comment je survis après la rupture avec elle


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Reste bien indulgent avec toi-même, 2 mois c'est très frais et je te trouve plutôt lucide dans tous tes raisonnements.

Mon histoire est très similaire à la tienne (c'est même assez troublant)

Je pourrais la raconter ici un peu plus tard mais en deux mots, 5 ans de relation, 3/4 ans parfait puis les derniers mois la fille s'est métamorphosée en Super-Ado'girl, une super héroïne qui a tout pété (pour notre bien finalement), je connais bien cette impression de ne plus reconnaître la personne en face pourtant tant aimée. Ca fait 6 mois que c'est terminé et j'ai encore régulièrement des remous.. Donc va doucement, "éloge de la lenteur" particulièrement vrai dans notre cas :)


Pour parler plus précisément de ton deuil et du deuil de manière général, cette pensée m'a un peu aidée de temps en temps et peut-être t'aideras-t-elle..

Le deuil d'une relation n'est pas tout à fait la même chose qu'un deuil dû à une disparition, à un décès. Elles ne se gèrent pas de la même manière. La relation d'amour, qui est la seule relation qui compte ou du moins qui en vaille la peine (incluant l'amitié et ttes relations sincères entre humains mais résumons) est tjrs partagée par les deux parties, une relation qui n'est pas partagée n'est pas une relation d'amour. On peut se raconter des histoires mais ça n'est pas une relation d'amour car l'amour est avant tout un partage.

Donc admettons, on a une relation d'amour avec quelqu'un, ensuite cette personne meurt. Là, on peut légitimement être sous l'impression que l'amour est parti/nous a quitté, car l'amour était là dans la relation, concrètement j'veux dire, puis tout d'un coup c'est fini.. (semble-t-il)

Tant dis que dans une relation qui se termine "simplement" par une rupture, ce n'est pas pareil parce que s'il y a eu rupture, c'est qu'au moins un des deux n'était pas satisfait de la relation et si l'un n'est pas satisfait de la relation, l'autre ne peut pas l'être non plus. C'est à dire que du point de vu de l'amour (et ce qui s'y rapporte, confiance, bien-être, épanouissement..) quelque chose manquait.

Dans ce cas, le deuil ne porte pas sur quelque chose qui était réel, sur un amour réel, mais sur un amour souhaité et imaginé, projeté, voir encore idéalisé..

Donc là nous sommes, en quelque sorte, victime de nos propres désirs, notre propre imaginaire, projetés sur une personne. Projeté comme sur un pont commun avec cette autre personne.. qui de son côté a chargé aussi ce pont avec ses propres projections/imaginaire et qui a finit par craquer sous le poid de ces visions idéalisées que l'on porte plus ou moins naivement en nous à ce moment de notre vie.


Dans ces deux cas de figure (deuil d'un proche ou d'une relation), le processus du deuil se réalise avec le recul, une longue digestion, qui laisse place à une purification du sentiment au terme de laquelle il ne reste plus que l'amour, l'amour qui était en commun, les moments heureux partagés et ça reste en nous, notre conscience. Cela correspond à une douce tristesse et non pas à un désespoir. La partie erronée ou pas assez mûr du deuil est une expression de désespoir comme "qu'est ce que je vais devenir", "je l'ai perdu" "j'ai perdu une partie de moi" etc... (peut-être nécessaire dans un premier temps ?). Par contre l'aspect spirituel et véritable du deuil aboutit lui à une douceur. Il y a certes différentes émotions, dire Aurevoir à une forme que l'on ne reverra plus, qui a été une source d'amour passe évidemment par plusieurs humeurs. Mais d'une certaine manière qd cette forme disparaît, elle nous amène a quelque chose de profond en nous qui est la douceur.


Pour revenir sur le deuil de la relation, nous avons cru que cette relation pouvait nous apporter ce qui nous manque, ce qu'il faut noter (puis comprendre) c'est qu'elle ne nous l'apporte plus maintenant mais qu'elle n'aurait jamais pu nous l'apporter, notamment criant en relisant ton histoire (qui est la mienne), il n'y a alors rien à regretter.

Il faut éviter de s'auto-attendrir dans ce cas là, "oh pauvre toi" et se prendre dans les bras.. mais plutôt au contraire, garder les yeux ouverts, rester lucide, si ça s'est cassé la gueule c'est que ça ne tenait pas la route depuis un bon moment déjà (voir depuis le départ)

Encore une fois, sur ce deuil (de relation, rupture amoureuse) nous sommes victime de nos propres illusions et finalement... faut essayer de s'en détacher et pas prendre ça trop au sérieux..

(facile à dire ?)


En tout cas ne te culpabilises pas pour le moment d'être encore à fleur de peau, mais garde dans un coin que tout arrive pour une bonne raison..

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Merci de ta réponse ! je me reconnais vraiment dedans. Ca m'intéresse de connaître ton histoire, tu n'as pas créé de topic ?


J'essaie d'être lucide, mais je reconnais que je suis pas mal venu ici pour me lamenter :lol: mais après presque 2 mois, je suis content de n'avoir fait aucun interdit. Bon, je l'ai bien démontée dans ma lettre et elle doit me détester, mais je ne lui ai jamais montré de signe de faiblesse, chose que je faisais souvent quand on était ensemble.


Je suis parfaitement d'accord avec ton analyse du processus de deuil. J'ai eu d'autres relations sérieuses avant, et j'ai aussi eu beaucoup mal au moment de la rupture. Le jour où les deuils ont vraiment été faits, c'est comme tu l'as dit, lorsque mes pensées envers ces personnes sont devenues douce tristesse. Je n'avais plus mal en y pensant, je ressentais presque du bien être en repensant à ce que j'avais vécu avec elles.


Clairement pour ma dernière relation, j'en suis loin. J'avoue que parfois je me dis "putain, presque 2 mois sans aucun contact et j'arrive encore à en souffrir". Mais comme tu dis, faut pas culpabiliser, c'est pas comme si ça s'était bien fini. Il y a 2 mois, j'étais encore prêt à tout pour elle, et je n'aurais jamais imaginé une seconde qu'elle puisse me faire ça.


Sinon, depuis mon dernier post, ça va un peu mieux. Avant, je passais beaucoup de temps à scruter le dernier lien entre nous : Facebook. Je l'ai supprimée très vite, mais j'allais toujours voir son profil en quête d'informations. Et ça, c'est vraiment horrible. J'avais toujours la boule au ventre de tomber sur quelque chose. Donc depuis bientôt une semaine, j'ai arrêté de faire ça. Et je ressens comme un sentiment de sécurité, comme si je n'avais plus aucun moyen de savoir ce qu'elle devient, et là c'est vraiment comme si elle était morte, comme si je pouvais faire tranquillement mon deuil.


Ce que me chagrine un peu, c'est que j'ai vraiment, mais alors 0 envie de me recaser. Ca m'arrive de me dire que j'ai peur de ne plus retomber amoureux ou quoi. Mais bon, je suis déjà passé par là et je sais que ces pensées là, c'est bullshit.

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  • 3 semaines après...
  • 1 mois après...

Salut à tous,


4 mois aujourd'hui que nous sommes séparés. J'avance assez difficilement, je me remets pas mal à ruminer toute cette histoire, un peu de mal à rester lucide. Pour être honnête, j'ai l'impression d'être une coquille vide. Heureusement j'avance bien dans mon travail, je vais rencontrer des étrangers et peut-être pouvoir voyager d'ici la fin de l'année, c'est le seul truc qui me réconforte. Je vais peut-être changer de ville aussi pour le taff à la rentrée.


Mais côté privé, c'est le vide total. J'ai pas envie de grand chose en fait. J'arrive même pas à me motiver à reprendre le sport, c'est chiant d'en faire tout seul. Mon week-end de 3 jours, je suis en train de le passer tout seul au travail parce que je supporte difficilement de rester dans ce petit appart qu'on avait trouvé ensemble.


Malgré tout je suis convaincu que j'aurais jamais pu continuer avec elle. Elle a un grain, elle m'aurait forcément fait un coup comme ça un jour ou l'autre. C'est le genre de fille qui a un vécu de merde, qui peut être très généreuse, mais qui est trop instable. Le problème c'est que je vis ça comme un échec, j'idéalise trop la vie/routine de couple.


Bref, bonne petite déprime, c'était mon coup de gueule mensuel :) presque 1 mois et demi sans avoir consulté son profil sur les réseaux sociaux, tant mieux. Courage à tous.

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Courage Dirac


Je comprends bien ton ressenti.

Dis-toi que tu avances malgré tout car tu as réussi à ne pas consulter son profil depuis plus d'un mois et

c'est une très bonne chose.

Tu vas continuer à avancer, crois-le. C'est un pas après l'autre chaque jour mais ça compte.

Je te souhaite beaucoup de courage et de très belles choses.

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Tu n'as pas d'amis? De réseau social "en vrai"? Pourquoi?


Pourquoi serais-tu obligé de faire du sport seul? Il y a des groupes, des clubs...


Si tu ne supportes pas de rester seul dans ton appart, alors sors! Trouve-toi des potes, inscris-toi à une activité sociale où tu peux rencontrer des gens, fais-toi des amis...

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J'ai beaucoup d'amis vers chez mes parents, le WE dernier je suis sorti 2 soirs et j'ai rencontré des gens (certains m'ont fait relativiser sur ma situation d'ailleurs :lol:). Un de mes meilleurs potes va être papa et je vais être parrain.


Le truc c'est que j'ai changé de ville pour le taff, je suis à 500km et je vais peut-être rechanger dans l'été. Avant, depuis que j'ai 10 ans tous mes WE étaient chargés en compétitions, sorties, etc... J'ai arrêté mon sport de coeur quand j'ai changé de ville, pour débloquer plus de temps avec mon ex (à distance). Et mes bandes de potes que je connais depuis des années, ben je les vois quand je rentre. Donc quand je reste ici le WE, je me retrouve juste tout seul en fait. J'avais jamais eu à faire face à ça, et j'ai du mal à m'adapter.


Je me suis tâté à reprendre mon sport en club au début de la rupture, mais je me suis fêlé une côte au ski :roll: et vu que là c'est la fin de la saison sportive, et que je sais pas où je serai à la rentrée, bah je fais rien. En attendant j'aimerais bien m'inscrire en salle de sport, j'ai essayé de motiver un collègue mais en vain. Et ça me fait chier d'y aller tout seul en fait...


Après je suis parfaitement conscient de me chercher des excuses et j'ai envie de me donner des tartes quand je me relis. J'ai toujours eu l'habitude d'avoir des potes à côté, une copine ou quelque chose pour me pousser à me motiver. Mais quand on est tout seul, c'est chaud je trouve. Mes journées maintenant c'est ça : je me lève à 10h, je vais au taff jusqu'à 22h, je rentre, je dors. Je me suis habitué à ce rythme pourri...


En fait, je suis rentré dans une sorte de spirale négative que j'ai du mal à casser. Je me dis que j'attends de savoir où je me retrouve en Septembre, que quoi qu'il arrive je change d'appart, et que je reprends mon sport en club à la rentrée. Et qu'en attendant, ben je taffe.


Bon y'a pas grand chose à répondre à ça mais perso ça me permet de faire le point sur où j'en suis, donc merci de vos réponses !

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Pas grand chose à répondre en effet, mais quand on reste seul à ne rien faire, c'est plus facile de tourner en boucle sur notre ex. Et non, ton ex n'est pas la solution à tes problèmes!


Inscris-toi à la salle de sport, tu y rencontreras du monde et ça va te faire sortir de chez-toi. Allez, hop!

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  • 2 mois après...

Salut à tous, allez quelques news après 6 mois.


J'ai réussi à sortir la tête de l'eau, je me suis remis au sport (natation, running). Ca fait tellement du bien le matin avant d'aller au taff !


Il y a deux mois, j'ai "rencontré" par pur hasard une indonésienne résidant au Japon sur une application. Depuis, on parle à longueur de journée, on Skype tout le temps. Je vais la rencontrer dans une semaine pour faire un road trip en Europe :) Je ne sais pas trop dans quoi je m'embarque, mais étant donné que je ne suis pas pas dans l'optique de me poser avec quelqu'un qui vit près de moi, pourquoi pas me concentrer sur moi, et envisager une relation de ce genre. On sera tous les deux amenés à voyager avec le travail et à vivre à l'étranger, donc pourquoi pas.


A propos de mon ex : évidemment pas de nouvelle. Coup de blues en ce moment, je n'arrive pas à chasser les souvenirs de ma tête. J'ai beaucoup moins mal qu'avant en repensant à tout ça, je pense que je suis passé au stade de la nostalgie. Je repense beaucoup à notre petite routine que j'aimais tant. J'ai aussi du mal à chasser l'attirance physique que j'avais pour elle.


Je sais que c'est pas bien, mais je me remets à visiter son Facebook. Je n'y vois pas grand chose, mais le peu de choses que je vois me laissent penser qu'elle ne va pas très bien. J'ai supprimé toute référence à elle sur mon profil, mais elle a laissé toutes nos photos sur le sien. Je ne sais pas pourquoi je continue "d'espérer" qu'elle me recontacte. J'ai été tellement dur dans ma lettre que je sais qu'on ne se reparlera jamais.


Pourtant, je sais que c'est le genre de personne mauvaise et aigrie de la vie, je sais que je n'ai plus rien à faire avec elle. De toute façon je lui ai dit de surtout rester loin de moi. Peut-être le sentiment d'inachevé. Aucune discussion depuis que j'ai appris les faits, la dernière image que j'ai d'elle c'est des mensonges et de l'auto-défense...


Finalement c'est peut-être seulement la relation qui me manque, et pas la personne. J'espère que ces sentiments s'envoleront spontanément.

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Salut Dirac,


6 mois post rupture, c'est beaucoup pour certains, mais peu pour d'autres, et pour ma part je trouve ça peu.


J'ai lu et je suis plutôt d'accord (même si évidemment pas de règle en fonction de chacun d'entre nous) qu'il fallait 1 cycle d'1 an pour vraiment commencer à ressentir une abdication/détachement de l'ex et de la relation avec l'ex. Je m'explique, souvent on pense à telle date, et ce que l'on faisait avec l'ex l'année d'avant à telle date. et alors si c'est un événement "symbolique" propre à chacun de telle date X, c'est un peu l'enfer le jour J. Mais c'est humain d'avoir une telle pensée "nostalgique".


T'as un petit coup de mou, mais ça me choque aucunement, c'est "normal" et selon moi fait parti du processus de deuil (qui n'est jamais linéaire. Salop de deuil, tu ne pourrai pas être un peu plus logique et cartésien!)


Ca avance forcément Dirac pour toi ;)

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Salut dream,


Je suis hyper d'accord avec le cycle d'un an ! il y a toujours un jour où tu te dis "y'a un an je faisais ça". Par exemple, y'a un an jour pour jour, on fêtait les 30 ans d'un pote, à cette époque j'étais encore "l'homme de sa vie" haha.


Je pense aussi que mes ruptures sont en général toutes difficiles, parce que je ne crois pas à l'amitié entre exs. Quand il y a rupture, c'est pour de bon et j'ai toujours volontairement disparu de la vie de mes exs. C'est assez radical et ça prend peut-être plus de temps pour s'y faire complètement, mais une fois que le deuil est définitivement fait, c'est bon.


En tous cas oui ça avance, quand je relis mon post du 15 Mai, je me souviens que c'était l'un des pire WE que j'ai passé, j'étais vraiment au fond du trou. Je pensais que je passerais mon été à broyer du noir et à déprimer. Mais finalement, je vais passer 2 semaines à visiter l'Europe avec une fille qui a l'air géniale, qui en quelques jours a dit plus de fois "je suis désolée" que mon ex en un an et demi, que j'ai déjà vu pleurer contrairement à mon ex. Bref, ça fait du bien de parler à quelqu'un qui ne s'est pas construit un bunker pour se protéger des gens, et qui n'est pas frustrée de la vie... Je croise les doigts pour que ça se passe bien !

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T'as l'air d'avoir la tête sur les épaules Dirac, j'ai lu un peu ton histoire et ton état d'esprit actuel.


Je suis exactement comme toi Dirac, je mets beaucoup de temps moi aussi à passer à autre chose avec l'ex. 2 dans ma vie (que j'ai aimé comme jamais) mais après pas mal de temps écoulé, quand je dis c'est fini, c'est vraiment fini de mon côté!

Il n'y a aucun moyen que je revienne en arrière et aucune amitié envisageable (que je sois dans une bonne ou mauvaise période de ma vie), NO WAY

Je ne fais pas comme certains qui recontactent leur ex parce qu'ils s'ennuient dans leur vie à un instant t, pour moi c'est over de chez over, et droit devant.


T'as un super projet à venir, j’espère pour toi que tu vas bien profiter ;)

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