Elle me manque

[Charly326]

Alors voilà,

Je sais pas si j'écris tout ça pour juste exorciser un peu ma peine ou si j'attend vraiment de l'aide. Quoi qu'il en soit, ça fait toujours du bien d'en parler avec quelqu'un, n'importe qui, si ça dépendait que de moi j'en parlerais tout le temps.

Donc voici mon histoire. J'ai rencontré cette fille l'année dernière. On était dans la même prépa, j'étais en deuxième année, elle en première. C'était une nouvelle arrivante donc. Je me rappelle exactement du moment où je l'ai vu pour la première fois et ce qui est passé par ma tête à ce moment là.

Un mois après notre rencontre je l'invitais au ciné. Pendant le film, je prend mon courage à deux mains, comme il faut faire dans ces moments-là et je l'embrasse. C'est un succès.

Puis nous nous disons aurevoir ( je vivais seul et elle à l'internat de ma prépa).

C'était à la veille des vacances. Pendant les vacances nous nous parlons très souvent et une très forte complicité se crée. Au retour c'est encore mieux, elle vient chez moi et nous couchons ensemble au bout de une semaine.

Tout va pour le mieux donc. C'est un peu une grande première pour moi qui n'avait jamais eu de vrai relation jusqu'à présent (pas plus d'un mois) Mais quelque chose d'assez dramatique va se produire. Mon père se fait diagnostiquer une tumeur cérébrale, le genre sale.

Ma relation n'en pâlit pas du tout, mais moi je vis des moments de hauts et de très bas. Ma copine essaie de me soutenir d'être là pour moi, dans la mesure du possible.

Mon père décéde en avril. À partir de là les choses s'aggravent. Vous voyez j'ai ce problème qui fait que je manque de confiance en moi, du moins je n'aime pas ma personnalité, pas trop de complexes avec le physique (quelques uns tout de même) et j'ai un peu de mal à comprendre qu'une fille puisse m'aimer, moi. Alors j'ai un peu cette manie de " chercher" les gens qui m'aiment, de les provoquer, pour voir à quel point ils m'aiment justement. Je sais c'est stupide, et ça blesse les gens. Je faisais déjà ça pas mal avec ma copine, mais avec le décès de mon père et la peine que cela a engendré chez moi, je le fais encore plus. Nous nous disputons beaucoup, trop, je la provoque sans cesse, et je crois qu'on font j'aime ça. Voir que ça lui fait de la peine quand on est fâché, parce qu'elle m'aime, moi.

Les jours passent et nous nous aimons toujours, malgré les disputes qui se font de plus en plus fréquente, et provoqué par moi presque tout le temps.

Je pleure souvent devant elle, devant elle seulement. Elle me console, et nous sommes maintenant très proches.

Mais nous n'oublions pas qu'à la fin de l'année je vais partir ma prépa se faisant seulement sur deux ans, alors que elle a encore une année. Au début je ne savais pas trop si j'avais envie d'une relation à distance, je lui avais dit. Mais maintenant j'en ai envie, et je lui dit que ça ne me fait pas peur, elle paraît moins convaincu.

L'année se termine et nous passons l'été ensemble, un été fait de haut et de bas rythmé par une multisegment de disputes mais heureux tout de même, je rencontre sa mère, son père (je suis le premier de ses copains à le rencontrer) elle rencontre ma famille, nous passons du temps dans les familles respectives de l'un et de l'autre.

Et à la fin de l'été, nous nous rendons à Bruxelles pour passer un concours pour entrer dans une école qui nous intéresse tous les deux. 4 jours ensemble à Bruxelles. Deux très bien, deux affreux. Je suis à cran. J'ai passé mon premier été sans mon père. Je sors de trois semaines à faire un boulot d'été crevant et je dois maintenant enchaîner avec ce concours alors que je n'ai plus aucune force, s'ajoute à cela le fait que nous avons peut être peur que ma copine soir enceinte, et elle refuse de faire un test de grossesse tant qu'elle ne sera pas chez elle. Je la provoque, nous nous disputons beaucoup, nous faisons l'amour aussi, des fois, mais je ne sais pas si j'en ai encore envie.

Vient la fin de notre petit séjour à Bruxelles, je reviendrai et elle aussi pour le deuxième tour, mais séparément cette fois-ci les deux épreuves ne se déroulant pas en même temps ( ma copine et moi passions les épreuves pour deux sections différentes). Je regrette mon attitude pendant ces deux jours, je m'excuse encore et encore, elle me dit que c'est pas grave. Mais je sens que quelque chose a changé, que sa vision de moi n'est plus comme avant.

Coup de théâtre, ma copine a réussit le concours, pas moi. Je me retrouve à Paris, à la fac et elle s'envole pour Bruxelles. Juste avant de partir là bas elle vient à Paris (c'est sa ville natale toutes sa famille et ses amis sont ici) pour son anniversaire, le temps d'un week-end.

J'ai encore plus l'impression que quelque chose à changé, elle est froide, distante.

Le deuxième soir nous fêtons son anniversaire chez son père. Le lendemain, elle me dit que j'ai trop bu hier, que je l'ai embarassé, son père lui a fait la remarque. J'ai un problème d'alcool depuis le décès de mon père mais je suis quasiment sûr que je n'étais pas ivre à cette soirée et que je n'ai en aucun cas était embarrassant. J'ai beau m'expliquer rien n'y fait.

Elle me dit aussi que les choses vont mal entre nous. C'est sur ça qu'elle part pour Bruxelles.

Dans mon coin je déprime, je suis dans un appartement qu'on m'a prêté, très sombre, seul. Je ne rencontre pas grand monde à la fac et les seuls amis que j'ai sont des amis que nous avons en communs et qui viennent de la même prepa.

Et je me retrouve à la harceler, à lui envoyer une grande déclaration par téléphone, a lui dire que j'ai pleurais au téléphone avec ma mère en lui parlant de mon problème d'alcool. Bref, je fais un peu n'importe quoi. Et voilà que elle pointe le bout de son nez : la dépression.

Je continue à envoyer des messages à ma copine, elle me répond, des fois. Je ne suis pas non plus trop lourd, je veux juste prendre de ses nouvelles, lui dire que c'est compliqué pour moi en ce moment. Mes amis me conseils d'aller là bas, tenter de sauver ce qu'il reste. Je lui propose, elle accepte. Je ne sais pas encore que je signe la fin de notre couple, mais c'est pas grave, il faut que je sache, que je sois fixé.

Arrivé là bas, elle est encore plus froide et distante, elle ne vient pas me chercher à la gare. J'arrive chez elle et je déballe tout de suite mon sac ( au sens propre comme au figuré) je lui dit que si elle m'en a voulu après nos 4 jours à Bruxelles, moi je me suis détesté, je m'en suis voulu. Elle me dit que pendant les deux semaines ( celles qui ont suivi son anniversaire et pendant lesquelles je lui envoyait des messages), elle n'a voulu qu'une seule chose : me quitter.

Je m'excuse encore et encore (trop ?). Nous passons la nuit ensemble, elle ne veut plus m'embrasser, que je la touche.

Le lendemain, je retente une explication, cette fois-ci elle est décidé, elle me quitte.

La journée qui suivra sera terrible, elle ne fait que pleurer, moi aussi un peu. Je lui prie de me laisser une chance, du temps, mais rien n'y fait. Sa décision est prise.

Troisième jour je lui demande de nous laisser une période d'essai, elle accepte. On rigole, on s'amuse un peu, je dit que j'ai le droit de l'embrasser une dizaine de fois aujourd'hui, elle accepte aussi.

Nous passons la journée ensemble, à faire un marché aux puces (elle aime bien ça) et puis je réalise soudain ce que je suis en train de faire. Ça ne marchera pas, cette idée d'essai, ça n'est pas sain. On s'assoit, je lui dit que ce n'était pas une bonne idée en fin de compte. On pleure, tous les deux, comme deux imbéciles, devant tout le monde. Et elle me dit qu'elle regrettera sûrement sa décision, et qu'elle veut qu'elle veut qu'on se remette ensemble un jour, elle insiste.

On retourne chez elle. On rigole de nouveau, tout va bien. Et puis je lui dit une chose, ça fait trois jours qu'elle me répète qu'elle ne m'aime plus. Je lui dit que c'est faux, elle peut dire qu'elle m'en vouloir et ne plus vouloir qu'on soit ensemble mais elle ne peut pas dire qu'elle ne m'aime plus. Parce que c'est impossible. Elle explose en larmes et dit que c'est vrai qu'elle m'aime toujours. Nous nous embrassons je pense même qu'on s'apprêtait à faire l'amour. Mais je dois partir, j'ai bientôt mon train. Elle me raccompagne cette fois et je reviens à la charge, je lui demande de réfléchir, mais elle me dit que sa décision est bien prise.

Dans le train je reçoit un message, elle me dit que je suis bon pour déceler " un vieux truc enfoui chez quelqu'un " qu'elle m'aime bien toujours, mais que les choses ont changées et qu'elle veut être seule. Je réagit bien, je lui dit que je suis fier de notre histoire, et je sens qu'elle pleure derrière son ordinateur, elle me le dit même.

Les jours passent, je suis toujours dans mon studio minable et je déprime. Et je craque, je lui envoie un message en lui disant que c'est dur, ça l'énerve, elle dit que ses " sentiments ont évolués". Je lui parle de mon père et de la mauvaise année que j'ai passé, ça l'énerve encore plus, elle croit que je veux la faire culpabiliser par rapport à ça, ce n'est pas le cas, je veux juste lui faire comprendre que je n'ai pas de la peine qu'à cause d'elle, et que je n'ai pas été moi même cette année. Mais elle ne veut plus me parler. Je m'énerve moi aussi, sa réaction m'agace, on ne peut pas quitter quelqu'un et juste vouloir qu'il aille pour le mieux comme un vulgaire objet.

Je la supprime de Facebook. Puis plus rien.

Un mois passe, les attentats frappent Paris. Elle m'appelle mais je ne répond pas, je ne vois pas ses appels en fait. Puis je lui envoie un sms pour dire que tout va bien, elle me dit que c'était ce qu'elle voulait savoir. Le lendemain j'essaie de relancer la conversation mais rien n'y fait, pas de réponse.

Une semaine passe, je fais de nouvelles rencontres, sort, mais c'est toujours aussitôt dur.

Mes amies vont à Bruxelles la voir le jour de mon anniversaire. Elle m'envoie un message pour me le souhaiter, ma réponse est polie mais je ne lance pas de conversation.

Plus tard, je parle à une de mes amies de son petit séjour à Bruxelles, j'essaie de lui sous tirer des informations. C'est dur à entendre mais tout va pour le mieux pour elle, elle a pleins de nouveaux amis (filles et garçons, génial) elle se éclate. Mon amie confie tout de même qu'elles ont un peu parlé de moi et que mon ex pense toujours que je veux la faire culpabiliser pour le décès de mon père.

Le truc c'est que c'est quelqu'un de très intérieur, elle ne dira pas si elle a de la peine, a personne. Et c'est aussi quelqu'un de très enthousiaste elle aime beaucoup les gens, tout le monde, elle trouve ses amis géniaux. C'était quelque chose que je vivais mal quand on était ensemble. Elle marche beaucoup à l'estime, quand elle estime quelqu'un, il est sur un pied d'estampes mais quand elle ne l'estime plus, il n'a plus aucune valeur pour elle. Je crois bien que j'appartiens à la deuxième catégorie. De plus, quand elle ne fréquente pas quelqu'un assez souvent il perd un peu de sa valeur à ses yeux (hors je suis à Paris et elle à Bruxelles, je rappelle)

Ça fait maintenant un mois que mon anniversaire est passé ce qui correspond à notre dernière échange. Il y a peut être eu des petits trucs, je l'ai ajouté sur Instagram ( toujours pas sur Facebook) mais rien de son côté, elle a d'ailleurs supprimé nos photos ensemble sur Instagram.

J'ai envie de la récupérer, plus que tout. Alors je me suis mis en tête de réessayer le concours de son école. Entendez bien, cette école est très bien pour moi, et al réussir serait une chance incroyable, même si je fais surtout ça pour être près d'elle de nouveau.

Voilà c'était mon histoire, je vais bientôt la recontacter et pourquoi pas lui proposer de la revoir à Paris pendant les vacances avant qu'elle reparte. Je me bouffe les doigts à imaginer qu'elle a peut être déjà quelqu'un d'autre.

Tous les conseils sont bons à prendre.

[JRME]

Salut Charly326!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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[Paige]

Bonjour Charly

je trouve que tu as surtout un grand besoin de suivi, tu es malheureux, tu as traversé des choses horribles, tu as de gros pbmes de comportement (tester les gens) puis maintenant d'alcool

Ne pense pas que tout ça se gère, se guérit, par "juste" de la bonne volonté, même immense, même sincère

Reconquérir ton ex maintenant (en admettant que tu réussisses) serait totalement inefficace: les mêmes maux produiront les mêmes effets

tu dois d'abord travailler sur TOI, guérir TOI et ensuite, tu envisageras une reconquête. Rapproche toi d'un professionnel, tu es jeune, tu as la vie devant toi, courage!

[Tenbu Hôrin]

Comment pouvez-vous passer le même concours en même temps si tu as un an d'avance sur elle ?

[Charly326]

Bonjour,

Merci pour la réponse, ça me touche beaucoup.

C'est vrai que même si j'ai un peu l'impression d'avoir canalisé mes problèmes, je sens qu'ils ne sont pas très loin et qu'ils peuvent refaire surface à tout moment.

Je ne sais pas si j'ai très envie de voir un psy (si c'est bien cela que tu suggère par un professionnel) mais j'ai l'impression que ca devient nécessaire. C'est vrai que quand on était ensemble j'avais tendance à la prendre un peu pour mon psy et à lui parler d'absolument tout, je pense que ca lui a un peu fait peur aussi.

Pensez vous tout de même que je doive la recontacter dans la semaine ? J'aurais peut être une chance de la voir à Paris, avant qu'elle ne reparte ? J'ai peur qu'à trop attendre elle trouve quelqu'un d'autre.

Pour l'école, le concours est ouvert à tout le monde quelque soit l'âge, c'est une formation post-bac de 5 ans (3 pour elle) donc je pourrais entrer l'année prochaine

[Tenbu Hôrin]

Le conseil le plus raisonnable à te donner est de ne pas essayer de rejoindre une école pour récupérer une fille qui t'a quitté.

Même si tu dis que cette école est bonne, ne tiens pas compte d'elle pour ton orientation, ni pour la rejoindre, ni pour la fuir.

Concernant les attentats du 13 novembre, j'ai reçu plein de messages, y compris de pétasses qui n'en ont rien à foutre de moi, et qui auraient bien aimer se vanter d'avoir "perdu un proche" pour se faire plaindre. Je ne dis pas que c'est le cas de ton ex, mais n'y prête pas d'importance.

Tu devrais te fixer d'autres objectifs.

[Charly326]

Le truc c'est que c'est bien une bonne école et que la réussir serait une très bonne chose, et je n'ai pas vraiment d'autres plans haha Et je me dis que même si je fais ca un peu pour elle, ce ne sont pas vraiment les motivations qui comptent mais plutôt les résultats.

Haha, ah bon, tu as peut être raison, je ne pense pas qu'elle voulait faire ca pour dire qu'elle avait perdu quelqu'un mais peut être que oui c'était juste par " curiosité " (mot un peu délicat vu le contexte mis bon)

[Paige]

Je ne sais pas si j'ai très envie de voir un psy (si c'est bien cela que tu suggère par un professionnel) mais j'ai l'impression que ca devient nécessaire

 

on n'a jamais envie d'aller voir un psy (qui a envie de raconter sa vie à un inconnu? de s'entendre dire des choses désagréables, qu'on a passées la plupart du temps à enfouir?), mais comme tu dis, il arrive un moment où on n'a pas d'autres choix. Du moins, c'est ce que je pense.

[Charly326]

C'est vrai tu as raison, j'ai déjà consulté des psys étant enfant. L'année a été compliqué (j'ai aussi perdu mon grand père il y a peu), mais je pense aussi que je suis arrivé à un point où j'ai vraiment envie de changer, et de travailler sur moi même. Je pense que je peux un peu me " guérir moi même" haha ça semble bizarre à entendre mais je remet sans cesse en question tous mes défauts

[Paige]

C'est vrai tu as raison, j'ai déjà consulté des psys étant enfant. L'année a été compliqué (j'ai aussi perdu mon grand père il y a peu), mais je pense aussi que je suis arrivé à un point où j'ai vraiment envie de changer, et de travailler sur moi même. Je pense que je peux un peu me " guérir moi même" haha ça semble bizarre à entendre mais je remet sans cesse en question tous mes défauts

 

si tu avais l'appendicite, tu dirais "je pense que je peux me guérir tout seul car je suis tout le temps en train de me tripoter le ventre"? :lol:

un psy c'est pareil,il est là pour soigner ce que nous ne pouvons faire seul, malgré toute notre bonne volonté, car la bonne volonté est indispensable pour qu'un psy nous aide, un psy seul, sans NOUS, ne fera rien.

Encore + si ton grand père est mort...

m'enfin, c'est mon avis, mais bien sûr tu fais comme tu veux, garde ça en tête au cazou... :-)

[Tenbu Hôrin]

Sinon il y a la religion, c'est gratuit.

[Charly326]

Du nouveau dans l'affaire. Mon ex et moi avons des amies communes, qui vivent à Paris comme moi et il s'est avéré que depuis qu'elle est à Bruxelles, elle ne les contacte plus, leur répond brièvement, voir assez froidement, quand elles le font, trouve toujours une excuse pour ne pas les voir quand elle rentre sur Paris.

En fait je crois qu'elle fonctionne à la présence physique et que donc elle évacue un peu de sa vie toutes les personnes qu'elle ne fréquente plus quotidiennement. Ça me fait de la peine parce qu'elle se comporte un peu de la même sorte avec sa propre famille dont elle n'est pas très proche.

Ainsi, j'ai très bien compris que toute reconquête était vouée à l'échec parce que je pars avec un trop gros désavantage, je ne suis pas là, présent physiquement. Ça me permet un peu d'être en paix avec moi même toutefois parce que je sais maintenant quelque soit la façon dont s'était passé la relation, l'issue aurait été la même, je me serais fais largué. Et à vrai dire je préfère que les choses se soient un peu dégradés quitte à ce que je le sentes un peu arriver plutôt que de recevoir ca comme comme un coup de massue, sorti de nulle part, alors que j'avais le sentiment que tout allait pour le mieux.

Ça me fait un peu de la peine pour elle comma je l'ai dit parce que cela veut dire qu'elle ne pourra être heureuse que si elle a une personne qui reste près d'elle souvent et ça risque d'être difficile vu que l'on est en pleine phase d'étude, ça me fait de la peine aussi pour les gens qui vont s'attacher à elle et qui en souffriront, comme mes amies. Je pense vraiment qu'il y a là dedans une logique d'auto-defense, de préservation, peut-être inconsciente, cela pour être dû à la séparation de ses parents quand elle était enfant ou juste de son caractère et de sa personnalité.

Quoi qu'il en soit je sais maintenant que ce n'est pas quelqu'un qu'il me faut, ce genre de personne est " dangereux " (émotionnellement parlant, hein) pour quelqu'un qui a besoin d'attention comme moi. Je remarque aussi que pendant notre rupture elle ne supportait pas que je lui dise que j'avais besoin d'elle, parce que pour elle on a besoin de personne. J'aimerais pouvoir lui dire toutes ces choses parce que j'ai vraiment envie de l'aider, et je pense qu'elle souffrira de cela un jour.

Après ça ne veut pas dire que je ne regrette pas pleins de choses vis à vis de notre relation, que je ne voudrais pas lui reparler, que je n'aimerais pas faire l'amour avec elle, encore une fois, que je ne suis pas malade d'imaginer qu'il y a peut être déjà quelqu'un d'autre (mais ça je ne veux/dois pas le savoir) bref pour faire simple : qu'elle ne me manque pas. Après ça me fait beaucoup de la peine aussi de me dire que dans sa logique d'évacuation ( et peut-être un peu aussi de refoulement) je ne lui manque certainement pas, elle ne pense pas à moi, et elle ne reviendra sans doute jamais, d'ailleurs je pense que sur une échelle infinie, si je ne lui parle pas un jour elle ne le fera sûrement jamais.

On verra l'année prochaine, je la verrais sûrement le 12 mars aussi puisqu'il y a une journée portes ouvertes à l'école où elle est et qui m'intéresse, je lui proposerai sans doute de se voir mais je me dis que je découvrirai peut être qu'elle a quelqu'un d'autre et ca ca me flinguerait je pense, quoique du temps aura passé d'ici là.

En tout cas je sais maintenant une chose, je ne peux pas la récupérer, pas cette année en tout cas et même si ca se fera l'année prochaine je lui dirais quand même qu'il faut qu'elle règle ce problème d'évacuation sentimentale là (ca me fait penser à une chasse d'eau un peu). Donc voilà je pense qu'on est sur la fin de notre histoire.