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Quittée après 6 ans : ma vie est comme finie.


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Bonjour Sarah,


A mon avis, bien plus que la rupture, l'urgence dans ton message c'est ça:

 


Et de l'autre (moi) : une personne dépressive se raccrochant à l'autre pour avancer, plaçant tous ses objectifs dans l'accomplissement de ceux de l'autre, borderline car testant en permanence l'autre pour être assurée d'être aimée, jusqu'à être destructrice parfois. Mais je l'aime plus que ma vie. J'ai toujours haï la vie d'ailleurs, sauf partagée avec elle. Et puis aimant sa vie à elle, ensuite.

 

Tu réalises le danger qu'il y a à faire dépendre son bonheur de quelqu'un d'autre?

Avant d'envisager quoique ce soit, essaye d'abord de te reprendre en main toi. Ta vie ne doit pas dépendre de celle de quelqu'un d'autre, et en plus, en faisant ça tu lui mets une pression délirante sur les épaules.


Si tu te penses dépressive, tu pourrais peut-être envisager de consulter un psy? Et peut-être que quand tu te sentiras mieux dans tes baskets, tu lèveras le voile d'idéalisation que tu as mis sur votre relation. Parce que rejoins Molécule sur le fait que ce que tu décris semble plus destructeur que magique.

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Merci à toutes de vos réponses. Je continue mon SR, mais c'est très dur car il semble sans effet. Je ne peux pas m'empêcher que pendant ce temps, sa vie à elle se réorganise : peut-être commence-t-elle à réfléchir à proposer à la fille de reprendre ma part sur le bail, peut-être aussi se rend-elle compte que je ne lui manque pas et qu'elle est soulagée... ce que je crois puisqu'aucun message d'elle depuis que je lui ai demandé de ne plus me contacter.

C'est très dur et honnêtement, ma vie n'a plus aucun sens. On m'a prescrit hier des anti-dépresseurs, anxio, et somnifères mais avec le recul, je n'ai réellement aucune envie de poursuivre et de vivre encore les ppires épreuves de la "séparation actée" (quand elle me dira qu'elle a envoyé le préavis, ou qu'elle reste dans l'appartement pour y vivre avec l'autre)... C'est immonde, ma vie s'est démolie il y a deux semaines et je réalise que vivre chaque jour sans elle à mes côtés, passer un week-end sans elle, même marcher dans la rue sans elle m'est impensable. Je ne veux pas de cette vie-là, et le fait qu'on me dise que "ça passera" n'y change rien, car la vie c'est là, maintenant. Et rien d'autre.

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Bon en même temps, c'est toi qui construit ta souffrance, pas l'autre ... et je trouve ça dommage et dommageable...


oui la vie c'est là , maintenant, et qu'est ce qu'il t'empêche réellement de la vivre de manière positive?

Le fait que tu sois larguée ? non !

Tu sais, on ne peut agir que sur les leviers que l'on détient... et ceux ci nous concernent donc agit sur TES leviers (ceux qui sont à ta portée) et tu réaliseras simplement que la vie ce n'est pas ça ...

Tu ne vis pas pour les autres, tu vis pour toi et tu donnes une piètre image de toi.... à toi de la redorer comme il se doit !

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Merci à toutes de vos réponses. Je continue mon SR, mais c'est très dur car il semble sans effet.

 

L'effet il sera SUR TOI, et je te promets qu'il va faire effet ! C'est pas instantané, sois patiente.

 

Je ne peux pas m'empêcher que pendant ce temps, sa vie à elle se réorganise : peut-être commence-t-elle à réfléchir à proposer à la fille de reprendre ma part sur le bail, peut-être aussi se rend-elle compte que je ne lui manque pas et qu'elle est soulagée... ce que je crois puisqu'aucun message d'elle depuis que je lui ai demandé de ne plus me contacter.

 

A chaque fois que tu penses à ce qu'ELLE pourrait penser et que tu prends conscience que tu penses à ça : stoppe dessuite, respire, et recentre toi SUR TOI. Il est absolument impossible de savoir ce que quelqu'un pense. Tu n'en a aucune idée même si selon toi il y a des signes qui vont en ce sens (par exemple le fait qu'elle ne t'envoie aucun message). D'autant que c'est toi qui lui a demandé donc je trouve que c'est une forme de respect que de le faire ! Alors vraiment tu lutte quand tu vois que tu essayes de deviner ce qu'elle pense et tu penses à toi !!!

 

C'est très dur et honnêtement, ma vie n'a plus aucun sens. On m'a prescrit hier des anti-dépresseurs, anxio, et somnifères mais avec le recul, je n'ai réellement aucune envie de poursuivre et de vivre encore les ppires épreuves de la "séparation actée" (quand elle me dira qu'elle a envoyé le préavis, ou qu'elle reste dans l'appartement pour y vivre avec l'autre)...C'est immonde, ma vie s'est démolie il y a deux semaines et je réalise que vivre chaque jour sans elle à mes côtés, passer un week-end sans elle, même marcher dans la rue sans elle m'est impensable. Je ne veux pas de cette vie-là, et le fait qu'on me dise que "ça passera" n'y change rien, car la vie c'est là, maintenant. Et rien d'autre

 

Je te conseille le livre "guérir d'un mal d'amour". Il décrit précisément l'étape que tu vis et tu verra au moment ou on est dedans on pense que c'est impossible de s'en remettre, et pourtant SI !! Vraiment ce livre m'a fait du bien alors hésite pas.

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Merci de vos messages, et de ces conseils... Je vais essayer de trouver ce livre.

C'est vraiment très dur. Ma mère (cette fouine -.- ) lui a envoyé un message ce matin du type "Je te prie de cesser de faire souffrir ma fille et de redonner une chance à votre relation qui me semblait belle". L'horreur absolue, en plein SR... Je me suis excusée pour elle (et j'ai passé un coup de fil des moins tendres à ma mère), et mon ex m'a répondu : "Pas de problème pour ta mère, je la comprends..."

C'est ça qui est terrible, elle est vraiment dans le repentir du mal qu'elle me fait, et j'ai l'impression qu'il ne reste que ça de son côté : la pitié et le repentir de me faire souffrir, mais pas de sa liberté et de sa relation nouvelle. Je suis infiniment triste et sans espoir, tout en étant totalement dans le déni. Y a-t-il quoi que ce soit à faire ? Par exemple, lui envoyer un texto de type "J'espère au moins que la maison te semble vide sans moi" ? Ou "J'espère que je te manque un petit peu" ?

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L'effet il sera SUR TOI, et je te promets qu'il va faire effet ! C'est pas instantané, sois patiente.


J'ai peur que non, il ne fonctionne pas, car je ne peux pas vraiment me reconstruire : si je suis loin "physiquement", toutes nos affaires sont encore dans notre appart, où elle vit au milieu de nos meubles, de nos vêtements (et oui, même ça on l'avait en commun !) avec notre chien... Je me sens juste comme une condamnée en errance, en attente du verdict de sa peine... Et en même temps je ne veux pas hâter les choses, lui dire "ok, le break est terminé, je déménage", parce que j'espère tellement fort qu'elle se rendre compte...

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Je pense que tu n'a pas compris le sens sur du SR puisque c'est TE reconstruire et toi tu dis que tu est loin "physiquement" ce qui est absurde car là seule personne avec qui tu dois être c'est toi.

C'est une bonne chose que tu ne sois plus dans l'appartement. J'ai habité avec mon ex ex, et j'ai gardé notre appartement après la séparation, ça a été une erreur car j'ai pas pu avancer.

L'environnement c'est très important, soit heureuse de pouvoir être ailleurs.


D'autre part il faut que tu arrêtes de te sentir "comme une condamnée en errance, en attente du verdict de sa peine". Reprends le contrôle de TA vie ! Personne ne décide sur toi. Il faut bien comprendre une chose c'est qu'on a AUCUN contrôle sur les autres, par contre là où on a du contrôle c'est sur nous, nos comportements, notre manière d'aborder la vie, notre manière de penser. Alors concentre toi sur toi, si tu changes, ta vie va changer.

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top sarah c'est déjà un pas vers la reconstruction que de prendre ces petites initiatives, tu vois au fond de toi tu a envie de t'en sortir. Petit à petit les choses vont s'enclencher. Ne sois pas trop dure avec toi même, tu vis quelque chose de difficile, ta réaction (se sentir dévasté) est parfaitement normale. Mais tu verra, même si on y crois pas au début, ensuite ça va aller mieux !
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Merci... Dur dur tout de même, on a dû échanger sur l'organisation pour le chien (trouver un voisin pour le promener en mon absence...) et suite à ça je lui ai demandé une photo de lui ; elle m'en envoie plusieurs, dont une d'eux deux, avec son visage impassible et distant, comme une étrangère, sans mimique, sans sourire... C'est vraiment terriblement dur. Les médicaments me permettent de rester dans la torpeur et d'éviter de pleurer, mais dans ces moments où l'effet faibli, je me prends la réalité en pleine face et ne parviens pas à accepter qu'on puisse autant changer vis à vis de quelqu'un, et en aussi peu de temps.

Je travaille sur moi, enfin, "pour moi", mais je suis encore bloquée par l'idée qu'elle s'éloigne ce faisant, rassurée de me voir mieux et "déculpabilisée". Je réessaye le SR à partir d'aujourd'hui, mais il ne reste que 3 jours avant son week-end et qu'elle retourne dans les bras de l'autre... Ça me bouffe.

Pardon de ressasser... Pardon vraiment.

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