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3 ans de relation, il est parti 5 mois avant le mariage


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IWillSurvive, oui les enfants ! Ils disent les choses d'une manière si simple, si directe, c'est désarmant.

C'est dur parfois de savoir comment leur répondre, il faut faire la part des choses entre notre ressenti et la manière de l'exprimer pour les épargner...

Ahlala, ça m'a remuée, en plus mon ex s'entendait tellement bien avec elle, ils avaient inventé des jeux ensemble, il était doué pour ça, il savait y faire. Ce qui me ramène aux enfants que nous aurions pu avoir ensemble...aïe aïe aïe ne surtout pas penser à ça. Non en fait, je dis des bêtises car les sentiments qu'on réprime reviennent au galop. Juste en prendre conscience, eh oui de nouveau prendre conscience de cette douleur, et la laisser passer comme un nuage...

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T'inquiète pas IWillSurvive hihi, moi aussi je m'auto-flagelle régulièrement : :wallb: ... I Will Survive à ça ;) !

D'ailleurs je vais te dire : je suis entourée d'enfants (ben oui j'ai l'âge, la plupart de mes copines ont leur petite famille maintenant aussi) donc je suis confrontée à ce miroir-là tout le temps, je ne peux pas y couper, donc faut bien s'y habituer !


Au contraire, merci pour ton retour ! C'est vraiment bien ce que tu me dis je trouve. Et puis toutes les remarques que je reçois depuis que j'ai écris mon histoire sur ce forum me font avancer d'une manière ou d'une autre. Je crois que tu as raison quand tu dis que des fois il ne faut pas trop réfléchir non plus. L'intellectualisation est un mécanisme de défense puissant aussi...


Ah oui la panique des fois ! :lol: Quand on est déchiré entre la raison et le déferlement d'émotions qui nous traversent ! De quoi devenir complètement schizo.


Allez, je vais me coucher moi. Des fois ya plus que ça à faire :arrow: dodo.

Bonne nuit à tous

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Bonjour tout le monde,


J'ai écrit un mail à mon ex future belle-mère (bref la mère de de mon ex-fiancé...). Voici la fin du message :


"J'ai adoré nos échanges, j'aurais adoré faire partie de votre famille, mais voilà, c'est la vie. Tu es une femme magnifique, avec un coeur en or, et je te souhaite tout le meilleur possible pour l'avenir, un plein épanouissement aussi dans ta vie de femme !"


(Elle en a bavé aussi...)


"Merci pour tous ces beaux moments que nous avons partagé ensemble et que je n'oublierai jamais."


"Je laisse la place à la prochaine car j'ai lâché prise, puisses-tu lui faire une place aussi accueillante que la mienne, ce sera quelqu'un de différent mais j'espère quelqu'un de sympa à côtoyer pour toi.


"Peut-être que je n'étais pas la bonne tout simplement, et que ma remplaçante sera plus appropriée pour ton fils."


"Puisses-tu rester aussi ouverte et chaleureuse avec elle que tu l'as été avec moi."


C'était pour moi une manière de lui dire au revoir. Je lâche prise. Je ne m'attends plus à rien du côté de mon ex et il est temps pour moi de faire le deuil de tout le contexte qui allait avec lui, y compris et surtout sa famille.


Avec les fêtes de Noël qui arrivent, c'est dur...n'est-ce pas ? Je pense à vous tous aussi, je vous envoie plein de bisous et des pensées de soutien en cette période ultra difficile. Premier Noël sans l'ex...allez, on va tenir le coup ! C'est une étape, qu'on va tous franchir avec courage et reconnaissance envers soi-même, parce que mine de rien c'est une guerre qu'on est en train de traverser, et nos cicatrices...


...et bien elles seront belles, et nous les porterons avec dignité.


:bisou:

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Allez hop ! Je ne résiste pas à une petite philosophie du dimanche soir.


Et si vous me prenez pour une grande sage, grosse erreur, je vais aller voir Hunger Games tout à l'heure, même pas en vo. Mais là tout de suite, voici quelques extraits choisis d'un bouquin qui m'a sauvé la vie les premiers jours de ma rupture (j'avais photocopié les pages 44 et 45 et je les trimballais dans mon sac partout où j'allais). Il s'agit de "Quand la conscience s'éveille" de Anthony de Mello :


"Quelqu'un a dit un jour : "Je n'ose pas me mettre à réfléchir car je ne saurai plus comment faire pour continuer à fonctionner." {...} En conséquence, si vous vous mettez à réfléchir, vous verrez qu'il n'y a vraiment pas de quoi être fier. Quelles conséquences cela peut-il avoir sur vos relations avec les autres ? De quoi vous plaignez-vous ? Un jeune homme se lamentait parce que sa petite amie l'avait abandonné; il l'accusait de lui avoir menti. Mais qu'espériez-vous donc ? Il fallait vous attendre au pire, vous étiez en relation avec un être égoïste. C'est vous qui vous êtes montré idiot dans cette affaire - vous portiez cette jeune fille aux nues, n'est-il pas vrai ? Vous la preniez pour une princesse. Vous étiez convaincu que les gens sont bien. Non, les gens ne sont pas bien. Ils sont aussi mauvais que vous l'êtes - mauvais, comprenez-vous cela ? Ils dorment, comme vous. Et que croyez-vous qu'ils recherchent ? Leur intérêt, comme vous recherchez le vôtre. C'est exactement la même chose. Il n'y a aucune différence. Pouvez-vous imaginer à quel point il serait libérateur que vous ne soyez plus jamais déçu, plus jamais désappointé ? Jamais plus vous ne vous sentiriez abandonné. Ou rejeté. Vous voulez vous réveiller ? Vous voulez être heureux ? Vous voulez être libre ? C'est très simple : débarrassez-vous de vos idées fausses. Voyez clair dans ceux qui vous entourent. Si vous voyez clair en vous-même, vous verrez clairement ceux qui vous entourent. Alors vous les aimerez. Si vous ne voyez pas clairement ces êtres, vous passerez votre temps à vous colleter avec les idées fausses que vous vous faites sur eux, avec vos illusions qui ne cessent de se heurter à la réalité."


Voilà, je relis ce bouquin de temps en temps quand j'ai un petit coup de mou alors si ça peut vous aider aussi, tant mieux !


Moi ce qui m'avait aidée là-dedans, c'est qu'au lieu de rester dans mon statut de victime, j'ai pris un temps pour réfléchir à ce que j'attendais de mon ex, à la manière dont je le voyais aussi. Est-ce que vraiment il avait été dégueulasse, petit, irrespectueux, nul, etc...(les copines appuient bien sur ces boutons, mais cela attise la colère et donc la douleur) ? Est-ce qu'il a été un beau salaud et moi une pauvre victime ? Et bien non, si je me regarde dans la glace, ce n'est pas tout beau, et je ne suis pas une blanche colombe. Avec d'autres ex j'ai parfois agi d'une manière peu reluisante. Mais vraiment, si on fait ça, si on se regarde dans la glace, qu'on se descend soi-même de son piédestal et qu'on descend l'ex du sien, il ne reste plus que deux humanités qui font ce qu'elles peuvent. On n'a plus envie de juger. On a envie de s'en remettre, c'est tout.


Allez, cette fois je vous laisse et je vais aller me cacher dans une salle obscure pour vivre par procuration la fin d'une saga.

Bisous, à +

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IWill Survive : merci aussi pour ta citation : "Rien ni personne ne peut juger les gens qui s'aiment... Ni leurs désirs, ni même la Folie qui les traînent..." J'adore. Et aussi : "Tout le monde a son grain de folie, sauf vous et moi, et parfois je me demande si vous ne l'avez pas vous aussi." Haha très joli ;)


Paige : merci, je reviens de ma soirée et...


...--> Vraiment j'ai trouvé cette dernière partie de Hunger Games très nulle, mais elle a eu le mérite de me faire arrêter de REFLECHIR pendant un moment ;) ;) ;)


Bonne nuit à tous !

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Bonjour,


J'ai eu quelques jours de congé pour les fêtes de Noël, ce qui devrait me réjouir, et pourtant (mais ce n'est pas étonnant quand on y pense) je ressens un grand vide qui me fait peur. Après toute une période passée à remplir mes journées/soirées d'activités positives pour moi, à garder ma carcasse en mode "on", me voilà en "pause" sans avoir décidé de presser sur le bouton. C'est peut-être dû à la fin d'année. Je ne me sens plus la force d'accepter les propositions de sorties qu'on me fait ou d'en provoquer moi-même. Pour dire, là je vous écris comme une flaque sous la couette avec les cuisses qui surchauffent (à cause de l'ordi).


Hier soir je suis allée manger une pizza avec un vieil ami à moi que je n'avais plus revu depuis longtemps. J'ai eu beaucoup de plaisir à passer ces moments avec lui. Mais évidemment, j'ai dû lui expliquer ce qui s'était passé avec mon ex. Car il ne savait pas (comme encore certains de mes amis) et il est tombé des nues (comme tous mes amis que j'ai mis au courant). Regard effaré en face de moi. Son incompréhension, reflet de la mienne. Et que dire...forcément, les amis cherchent à comprendre, alors qu'il n'y a rien à comprendre, il y a tout à imaginer. Imaginer seulement. Mais je ne veux plus imaginer. Je veux vivre ma vie bon sang !


J'ai reçu le mail d'une copine qui rentre dans mon pays (je la vois à chaque fois qu'elle revient) m'invitant à un souper pour nouvel an. Flashback instantané qui me projette dans mon ancienne vie. Elle ne sait pas. Son message tout naïf me ramène à 3 mois et des poussières auparavant. Je me rappelle que j'étais sensée lui envoyer un mail pour lui dire quand est-ce que nous passerions la/les voir (son copain, elle et leur fils). Quand est-ce que "nous" passerions.. Je me rappelle aussi que j'étais sensée lui envoyer l'invitation pour le mariage avec les amis. Nous voulions faire un mariage en deux temps, une soirée avec la famille et un weekend avec les amis. "Nous" voulions faire...


Même topo avec une autre amie qui habite à Los Angeles. La dernière fois qu'elle est venue on avait profité de se revoir tous ensemble avec une bande d'amis communs. C'était la première fois qu'elle rencontrait mon ex, on avait parlé du mariage et je lui avais aussi dit que je la tiendrais au courant. Mais je ne l'ai plus contactée depuis. C'est la honte qui prédomine. Je sais, je n'ai pas à avoir honte, pourtant c'est bel et bien ce que j'éprouve.


A chaque fois que je dois l'annoncer à quelqu'un, j'ai l'impression de me vider un peu plus de mon contenu, comme un arbre qui perd sa sève.


Je me rends compte que ma tête est dans le passé depuis quelques jours. Ce sont des journées plus difficiles. Mes lectures m'apaisent, mais il est vrai aussi qu'il ne faut pas se figer dans une forme d'intellectualisation. La philosophie devrait être là comme soutien à la vrai vie et non pas comme succédané.


Je vois mon psy régulièrement, il s'agit surtout de m'aider pour cette situation de crise. J'analyse aussi mes pensées et mes comportements. Il y a du boulot ! Parce que cette rupture provoque des questionnements à plusieurs niveaux. J'ai 38 ans. Idéalement, même si j'ai un travail qui me plaît et me prend du temps, j'aimerais avoir une famille. Mais quand je dis ça, en même temps j'ai l'image de toutes ces femmes autour de moi qui virevoltent entre la poussette, les courses et leur travail à 70%, certaines paraissant affolées, d'autres épanouies, d'autres harassées. Sont-elles heureuses ? Comment va leur couple ? Ont-elles une sexualité épanouie ? Leurs enfants vont-ils bien ? Ces questions, je me les pose à moi-même. Serais-je heureuse, bien dans mon couple, ne ferais-je pas souffrir mes enfants, aurais-je une sexualité épanouie si je choisis cette option ? Est-ce égoïste de vouloir faire un enfant dans ces conditions ? Y arriverais-je ? Et comment trouver maintenant l'homme avec qui je pourrais construire une relation sérieuse et une vie de famille, si c'est toujours ce que je souhaite dans quelques temps ?


Je me sens jeune et vieille à la fois. Tout le monde me donne 10 ans de moins (bon ça c'est juste flatteur pour l'ego) mais surtout, j'ai encore beaucoup d'énergie. Le matin quand je me regarde dans le miroir, j'arrive à voir maintenant une jolie jeune femme. Mais à l'intérieur c'est zombie land. En plus de ça il y a cette petite mort qui nous guette, nous les femmes, quand nous approchons des 40-45 ans. Oui, la possibilité d'avoir un enfant meurt. On doit assister à cette exécution à l'intérieur de soi-même. On en est témoin, même si ça se passe dans son propre corps. Donc je vieillis, c'est inéluctable. Mais je veux passer ce cap en accord avec moi-même et avec mes choix. Car il s'agit bien d'un choix ! Quand j'ai rencontré mon ex, je commençais à réfléchir à ça et à faire le deuil des enfants. C'est lui qui m'a donné envie d'en avoir, de fonder une famille. C'est lui qui m'a demandé en mariage, alors que je n'ai jamais été quelqu'un qui rêve de ça. Alors j'ai commencé à faire des projets et à m'en réjouir, parce que je pouvais imaginer cela avec lui, qu'il m'a donné envie de construire une vie à long terme, une vie de famille, avec lui.


Maintenant, je ne sais pas ce que je veux. Quand j'observe la vie des autres femmes, aucune option ne me fait envie. Certainement que ce n'est pas le bon moment de réfléchir à ça. Et je n'ai pas à choisir d'"option" là tout de suite. Il faut que je revienne au présent et que je prenne chaque jour l'un après l'autre. Mais beaucoup de pensées se bousculent dans ma tête en ce moment et c'est dur. Les montagnes russes sont toujours là, un jour je me sens presque sereine (oui!) et celui d'après c'est la déprime. On vit tous ces hauts et ces bas, ces extrêmes. Je trouve à chaque fois déroutant de se voir retomber ou remonter si vite, signe que l'équilibre n'est pas là, ou bien que c'est un équilibre précaire dans le déséquilibre le plus total !


Voilà, j'avais envie de partager avec vous mon état du moment.

Du courage, il en faut ! Pfff c'est long. Courage à tous !

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Coucou Whatzef


ton état, actuel, me parait là aussi "normal", il y a dans l'intellectualisation une sorte de "fuite", (salvatrice!!) et bien sûr un jour ça nous rattrape et les moments d'inactivité y sont propices...c'est certain...A mon avis, il faut aussi accepter ces moments, sans les dramatiser, sans les nier, juste pour ce qu'ils sont.


Personne n'est toujours dans le "whaaa super ouiiiii bien sûr que je sors! mais oui je me maquille et oh my god c'est trop bien quel fun, quel plaisir! oh toi ici! oh c'est génialllll" etc...et ceux qui sont là dedans sont AUSSI dans la fuite et sont rattrapés aussi et comme ils sont eux, (à la différence de toi) dans un beau déni, c'est la cata :/


je crois que quand on dit "il faut se forcer à sortir" on veut dire qu'il ne faut pas se laisser aller (ma brenda) mais l'injonction a ses limites: on est dans un deuil, dans un chagrin qu'on ne peut et qu'il ne faut pas, nier. Ca me parait évident.


et pleurer (y compris sur son sort), se trainer sous la couette est non seulement pas grave, mais à mon avis nécessaire!!


tes questions sur tes choix de vie sont interessantes aussi, mais il ne faut pas oublier l'absence de choix :/ je ne pense pas, malheureusement qu'on ait le choix de "tout"...certaines vies n'ont le choix de rien, nos vies occidentables "privilégiées" ont pour la plupart quelques choix possibles, mais pas tous! loin s'en faut! et cette histoire te renvoie à ça: cette absolue nécessité du renoncement. Pas dans le sens de "baisser les bras" au sens découragement, mais dans le sens "acceptation de la vie telle qu'elle est et non comme je voudrai qu'elle soit"


Comme tu le dis, tu pourrais être mariée, avoir deux enfants et être malheureuse, mais tu pourrais être aussi mariée et t'avérer stérile, ou bien pas mariée et enceinte à 15 ans, ou bien un cancer foudroyant à 35, ou bien une voiture qui te roule dessus et te laisse dans un fauteuil roulant à 18, etc...notre société ne cesse de nous renvoyer des "vis tes rêves", "l'impossible est à portée de tes doigts" ou "vis l'impossible" ou "just do it" et j'en passe et des meilleures, elle nous renvoie l'illusion permanente que nous choisissons notre vie, ce qui nous renvoie donc, fort logiquement, à un fort sentiment de culpabilité et de "nullité" quand notre vie n'est PAS ce qu'on voudrait qu'elle soit.


mais bon sang! naître blanc, riche à Paris ne te donne pas les mêmes "choix" que naître noir pauvre en Afrique du Sud, et je veux bien que Nike me dise "just do it" ça sera plus facile pour l'une que pour l'autre :/


et autant ce que je dis là parait une banalité, autant on ne l'accepte pas dans nos vies sentimentales et sociales. pourtant, c'est pareil; notre naissance, enfance, famille, formate nos relations futures, est-ce notre "faute"?


J'entends bcp en ce moment à la radio, ces familles dont les enfants (filles) sont parties en Syrie, bon sang, une était en prépa, l'autre en fac de droit, bref, des familles tout à fait "normales", des enfants tout à fait "normaux", mais la mauvaise rencontre au mauvais moment et c'est le drame...où est le choix des familles à qui ça arrive?


tu as rencontré cet homme instable, et nocif, certes c'était ton "choix", mais enfin, on peut tous se tromper, mais parfois, on se "trompe" en achetant la mauvaise bouteille de limonade (pas grave) et des fois on se "trompe" en pensant avoir le temps de dépasser cette voiture (drame: 3 morts), et pourtant à la base, c'est "juste" une erreur...


quel est ton choix une fois l'erreur commise? en effet peut-être que cette erreur fera que tu ne seras jamais une maman, mais ce n'est pas plus ta "faute" que si demain on doit t'enlever les ovaires à cause d'un cancer...c'est juste la vie, c'est ça qu'il faut accepter, c'est ça qu'on appelle le renoncement: accepter que NON on ne décide pas tout, et accepter de limiter nos choix à ce qu'on peut réellement décider: que décides-tu de faire de la vie qui te reste? quel choix fais-tu maintenant? et bien sûr, ces nouveaux choix te conduiront sans doute (comme nous tous) à de nouvelles erreurs, c'est la vie...mais aussi à des choses magnifiques, c'est la vie...aussi.


ce que tu dis sur le regard des autres qui te renvoie à ta propre chagrin suit là aussi, encore, la logique des deuils. j'ai entendu à la radio (encore) une dame dont le fils a été assassiné au bataclan et elle et sa fille (la soeur du tué donc) ont rouvert leur magasin, mais la dame elle restait dans l'arrière boutique à préparer les articles. Elle a expliqué au journaliste qu'elle n'avait pas la force d'accueillir les clients car tous leur "bon courage", leur "on pense à vous", la renvoyait, tout le temps, inexorablement à son deuil. Elle a dit "tout le monde me dit d'avancer, mais ils me renvoient toujours à mon deuil" et oui...et en même temps, bien sûr, que veux-tu que les clients disent d'autre? ne rien dire, faire comme si tout était normal serait bien pire!!


donc voilà encore un ex, pour moi, où il n'y a rien à faire, à part serrer les fesses et attendre que ça passe. Ca finira bien par faire le tour de tous tes amis, tes proches, cette situation là, tu es CERTAINE qu'elle va passer....


Je te souhaite beaucoup de courage :-)

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Paige, c'est vrai qu'en parlant de la question du choix...je me sens dans mes petites chaussures (que je n'ai pas, je suis toujours sous la couette ;) ). C'est bien vrai que des fois on n'a pas le choix ! Et la société voudrait nous faire croire que tout est possible, qu'on peut tout avoir. Alors que c'est faux. On maintient les gens dans cette illusion de toute puissance où l'on consomme les choses selon son désir : on prend, on jette, quand on a jeté on cherche un autre objet (vase, sofa, conjoint) "mieux" que l'ancien, qui répondra à tous ses besoins. Tout est parfait dans le meilleur des mondes. Mais non, comme tu le dis très justement, on ne décide pas de tout et parfois il faut juste savoir accepter ce qui nous arrive.


Au-delà de cette illusion dans laquelle la société aimerait nous garder, j'ai envie de me poser la question de ce que je veux faire de ma vie maintenant. Quel choix est-ce que je fais maintenant ? C'est bien cela qui me préoccupe. Peut-être que dans quelques années je rencontrerai un homme avec qui j'aurai envie de construire une famille (tout est parfait dans le meilleur des mondes) et qu'au moment venu d'essayer de tomber enceinte je me rendrai compte que je suis stérile, ou bien que je me ferai rouler dessus par un bus en traversant la route, ou que je me ferai tirer dessus... Personne ne peut prédire l'avenir et on ne peut pas le contrôler, mais je peux poser des actes pour aller dans une direction plutôt qu'une autre, tout en acceptant que c'est la vie décidera de la manière dont les choses vont se passer. Et pour le moment je me sens bloquée, mais c'est à cause du deuil. Je crois que je veux franchir les étapes trop vite.


Au Népal j'ai rencontré une femme qui avait eu 13 enfants. Ca me rappelle que c'était comme ça il n'y a encore pas si longtemps et que c'est encore le cas pour beaucoup de femmes partout dans le monde. Parmi les nombreux enfants, il y en avait souvent 2,3 qui mourraient. Et les mariages forcés, parlons-en ! Bref, ça fait du bien de se décentrer un tout petit peu. Et laisser couler l'eau de la rivière...


Oui, les autres nous renvoient à notre deuil. L'exemple que tu as pris m'a touchée. Cette femme qui se cache dans son arrière-boutique...ça fait trop mal. Mais en même temps, comme tu dis, que peuvent faire les autres ? "On pense à vous", oui, ça fait mal, mais c'est un message de soutien qui répond à une réalité, aussi dure soit-elle.


Merci pour tes mots Paige, qui sont un mélange d'encouragement et de clairvoyance. Ils me font à chaque fois avancer !

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mais je peux poser des actes pour aller dans une direction plutôt qu'une autre, tout en acceptant que c'est la vie décidera de la manière dont les choses vont se passer. Et pour le moment je me sens bloquée, mais c'est à cause du deuil. Je crois que je veux franchir les étapes trop vite.

 

oui et oui et encore oui :-)


Et c'est aussi le renoncement là aussi, encore et toujours. Et oui tu es bloquée, alors que merde, tu aimerais courir, avancer, vite, sortir au plus vite de cette merde "interne"...qui a envie de rester malheureux? absolument personne. mais voilà tu as tout à fait raison le deuil "bloque", MAIS je voudrai donner une note optimiste (qu'est-ce qui m'arrive??? serais-je frappée par l'esprit de Noyyyyel??^^)


tu CROIS que tu bloques, mais moi de l'extérieur, je vois au contraire, une femme qui avance ENORMEMENT!!! si tu relis tes 1ers messages (ce que je te déconseille de faire, ça va te déprimer!!) il y a un MONDE !!!! et on a coutume de dire qu'on ne peut pas avancer sur tout, en même temps.


un enfant qui se met à parler, va régresser dans sa marche, un enfant qui apprend à lire va présenter des difficultés de sommeil, etc...j'aime à croire qu'il en est de même dans nos avancées d'adulte: tu as accompli des avancées psychologiques ENORMES! plus un gramme de déni n'est en toi, pas un iota de déni, je crois que tu ne mesures pas l'ampleur des efforts, de l'energie que cela t'a demandé ET te demande encore!!! et j'aime à croire que ta prise de conscience actuelle "tiens mais je bloque!!" est en fait parce que, peut-être (hypothèse hein seule hypothèse), moralement un petit équilibre est en train de se faire, tu commences à avoir fait le tour moralement de la situation et du coup, ta conscience se tourne vers le reste : la suite de ta vie maintenant.


Parce que si on regarde tout à fait objectivement les faits: tu es "bloquée" dans tes actes, dans l'avancée de ta vie amoureuse, depuis la rupture. MAIS ce blocage te saute aux yeux maintenant parce que, précisément, ta tête a commencé à bien avancer dans le tri interne qu'il y avait à faire. Donc j'aime à croire que derrière la morosité, il y aurait en fait, plutôt une bonne nouvelle...


PS: je suis pas en post rupture mais suis quand même devant ma télé en pantoufle en train de caresser mon chien et d'écrire de l'autre (oui je suis très habile :lol: :lol: ),

Merci à toi Whatzef, te lire est toujours un plaisir...!

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Paige,


La tentation était trop forte (l'attrait de l'interdit), j'ai relu mon premier message ! :o !!!


Ah ben oui alors, ya quand même un peu de chemin parcouru, ça remet un coup de boost :bisou:


Mais dis donc, ne serais-je pas frappée moi aussi par l'esprit de Noyyyyel ?? :lol:

--> que nenni, je suis frappée par l'esprit paigesquien, ce qui est vachement mieux !


Immenses bisous à toi et honneur à tes capacités de coordination bimanuelle (je t'imagine avec ton chien et tes pantoufles, c'est tout mignon)

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Paige,


La tentation était trop forte (l'attrait de l'interdit), j'ai relu mon premier message ! :o !!!


Ah ben oui alors, ya quand même un peu hééé t'as fait une faute de frappe!! tu as écrit "un peu" au lieu de "beaucoup" :mrgreen: :mrgreen: de chemin parcouru, ça remet un coup de boost :bisou:


Mais dis donc, ne serais-je pas frappée moi aussi par l'esprit de Noyyyyel ?? :lol:

--> que nenni, je suis frappée par l'esprit paigesquien, ce qui est vachement mieux !


Immenses bisous à toi et honneur à tes capacités de coordination bimanuelle (je t'imagine avec ton chien et tes pantoufles, c'est tout mignon)

 

Gros bisous à toi ma belle et haut les coeurs, surtout le tien, que tu as beau et tendre! :bisou: :bisou:

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Bonsoir à tous en ces temps maudits (mots-dits ? ;) )


Nous y voilà, à Noël. Avec bien sûr la question qui brûle : vais-je recevoir un signe de vie de mon ex ? Je crois qu'on s'est tous posé la question malgré soi, damned.


Petite réflexion perso :

À mon avis un message reçu (ou pas reçu, c'est la même chose) à Noël ou nouvel an ne veut absolument rien dire. Car l'ex peut juste se sentir obligé(e) d'envoyer un petit mot à cette occasion, par habitude ou politesse ou peut ne rien envoyer du tout en se disant que c'est comme cela qu'il/elle fera le moins de tort. Donc pour moi, si l'ex nous recontacte pour les fêtes, il ne faut rien interpréter car cet acte peut vouloir dire tout et son contraire.


De mon côté, je vais continuer de suivre ma ligne directrice, SR tout en me posant les bonnes questions (qui n'incluent pas celles cherchant à interpréter un signe ou non-signe de l'ex), ce qui - OUI Paige ;) - prend une énergie considérable mais nécessaire à ma reconstruction. A travers ces fêtes je veux continuer mon deuil, car de plus en plus pour moi il s'agit d'un véritable deuil, les yeux ouverts. Un deuil porteur d'espoir.


Hier j'ai laissé parlé mes émotions, j'ai beaucoup pleuré et ça m'a fait un bien fou.

Aujourd'hui je suis allé voir "le goût des merveilles" au ciné avec une copine, c'était super, je vous le conseille !


En tous cas je vous souhaite à tous bon courage pour cette période de fêtes. Je vous envoie tout mon soutien !


:-Lov

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Coucou,


Ce serait mentir que de dire le contraire, je me suis également posée cette question mais j'ai décidé que je n'en ferai pas une obsession. Limite je préfère ne rien recevoir du tout car les fêtes sont (censées) être des moments heureux que l'on partage en famille, entre amis qui ne méritent (ne devraient) pas d'être entachés par un quelconque élément perturbateur !


Du coup, je partage entièrement ton avis sur ta "petite réflexion perso" !


Je te souhaite également de passer d'agréables fêtes, gros bisous !

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