ll_sg Posté(e) le 17 août 2015 Auteur Partager Posté(e) le 17 août 2015 Oui, tu as raison, et j'essaie, j'essaie chaque fois de plus modérer mes ardeurs, et je progresse. Mais effectivement, je donne trop, trop vite, et je suis bien consciente que ça ne joue pas en ma faveur.Mais ce n'est pas physique du tout. Enfin, ça l'est, bien sûr, en partie. Mais ce n'est pas ce qui prédomine. Ce qui prédomine, c'est le tempérament, le caractère. Toujours attirée par le même type de mecs, quel que soit le physique (ou l'âge, aussi). Un peu désabusé, un peu insoumis, un peu misanthrope, beaucoup d'expérience(s), très indépendant. Des mecs à l'aise avec les filles, avec beaucoup de charme, et bien éduqués, mais quand même pas mal -comment dire- "qui aiment le sexe". Ca fait vachement cliché dit comme ça, mais bon.Et ça me fait craquer. Et eux quand ils croient qu'ils doivent encore faire des efforts pour me conquérir ils sont tout crème, tout miel, tout bon.Et moi je craque et comme je suis tout d'un bloc, je leur fais bien comprendre qu'ils me plaisent, et c'est en général là que ça foire. Donc ouais. Apprendre des codes. Ne pas laisser tout transparaître trop vite. Mais j'ai l'impression de devoir réfréner ma spontanéité, et ça me fait chier. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ll_sg Posté(e) le 29 août 2015 Auteur Partager Posté(e) le 29 août 2015 Voilà, c'est encore fini.il est parti en vacances pendant un mois. Je lui ai demandé s'il voulait que je l'"attende", il m'a dit que "non, pas pour un mois, c'est toi qui vois". Evidemment je n'ai pas arrêté de penser à lui.Entre temps un collègue dont j'avais appris à notre première rencontre qu'ils se connaissaient me fait des blagues pleines de sous-entendus. Je suis sûre qu'il lui a parlé alors que je lui avais demandé de tenir sa langue.Evidemment, comment faire confiance à quelqu'un que l'on n'a vu que deux fois ?Je le recontacte à son retour pour savoir s'il veut qu'on se revoit, en lui demandant d'être explicite. C'est non. Il est amoureux d'une autre, est malheureux et n'a envie de voir personne.Je lui dis que je sais qu'il a tout raconté à mon collègue. Il s'en excuse platement. Il est très correct et patient avec moi.Je tente de lui proposer de prendre un verre quand même, sans autre arrière-pensée, car je souhaite le connaître plus. Il fait partie de ces gens qu'on rencontre dans la vie, qui nous interpellent, qui semblent différents et intéressants, et avec qui on a envie de passer du temps.Je me reprends un rateau. Enfin, il ne répond plus. Je suis de nouveau déçue.Voilà, c'était mon troisième coup de cœur après ma vraie longue histoire. C'était mon troisième échec, ma troisième leçon de vie.Le bilan, c'est que j'ai gagné énormément au fur et à mesure de ces trois relations qui n'en étaient pas.De contenance, de discernement, d'amour-propre. Ne pas tout donner trop vite. Laisser venir les choses. Savoir apprécier ce qu'on a et ce qu'on nous donne. Ne pas s'accrocher.Je prépare mon déménagement le cœur serein. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ll_sg Posté(e) le 29 août 2015 Auteur Partager Posté(e) le 29 août 2015 Je relis tes premières réponses à mes posts, Mlle Bulle. Ce sont des bonnes questions que tu me poses. Des remarques très pertinentes. Gagner le droit d'être aimée, avoir des preuves de ne pas être aimable...Je ne sais pas d'où ça vient. C'est avec le temps et l'expérience qu'on s'asagit et qu'on va au-delà de ça, ou faut-il vraiment trouver d'où ça vient pour pouvoir résoudre le problème ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ll_sg Posté(e) le 29 août 2015 Auteur Partager Posté(e) le 29 août 2015 Ca vient peut-être du fait que mon père me battait quand j'étais petite. J'avais une peur bleue d'avoir fait ce qu'il ne fallait pas. Une peur bleue de lui quand il me courrait derrière, hors de lui, pour me frapper. J'étais malheureuse qu'il ne m'aime pas comme j'étais, pour pouvoir me frapper comme il le faisait. Et plus il s'emportait, plus je lui tenais tête en espérant qu'il abdiquerait, qu'il reprendrait ses esprits, qu'il arrêterait.Mais pourtant tout ça, j'en ai déjà parlé avec mon père. Il y a eu cette nuit où je lui ai dit combien il m'avait fait du mal, et où il m'a répondu que j'exagérais en rigolant, en essayant d'éluder la question. Et le lendemain, il a reconnu que ça a dû me faire du mal, et il a pleuré. Je ne sais pas ce que j'en pense. Je sais qu'il m'aime, je pense que je l'aime, mais ça fait des années que j'ai mis une distance entre nous que je ne pense jamais réduire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.