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Après un an, il n'est "plus amoureux"


Janysse

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mais bon ceci dit c'est bien à Janysse de juger si cette peur est anachronique ou pas, tout en prenant en compte dans sa réflexion un lien qui existe entre célibat et vie universitaire (je ne suis pas du tout d'accord avec le terme "vie intellectuelle": on peut très bien être intellectuel sans être universitaire).
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Effectivement , Janysse a toujours été libre de prendre ou de laisser les pistes de réflexion sur son fil.


Comme toi de débattre toute seule sur la différence entre intellectuel et universitaire , ou sur le lien entre célibat et diplôme que tu sembles tenir a coeur de développer ici ;)


Bonne soirée

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débattre tout seul ça n'existe pas. par contre manquer de respect à son interlocuteur et essayer insidieusement de le rabaisser ça existe et c'est ce que tu as fait.

je ne vais pas sévir en t'envoyant un avertissement. mais ne m'adresse plus jamais la parole


par ailleurs je quitte ce fil

si janysse tu veux quelque chose tu peux m'envoyer un mp.

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Ce qui m'étonne c'est cette impression qu'hors du couple point de salut

C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.

« Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. » Blaise Pascal

(les hommes = les humains, pas seulement les mâles.)

Modifié par Georges I. Abdamiaou
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Coucou tout le monde !


Désolée je ne réponds que maintenant, j'ai enchaîné deux jours de répète, un concert et mes 6h de route pour rentrer chez ma mère, sous la pluie, je suis cassée...

 

Et bien, tu sais que cette peur finit par "transpirer", et du coup repousser un peu?

 

Mais du coup c'est le cercle sans fin, plus j'ai peur plus je repousse, donc plus j'ai peur, etc etc...


Après pour vous répondre dans le désordre, les filles je ne suis pas sûre de voir les points de désaccord entre vous, je suis désolée de lire que ça s'est un peu échauffé..


Je ne savais pas que tu étais docteure Sandstorm, et je suis d'accord avec le fait que cette peur que j'ai est quand même informée par des faits sociologiques qui compliquent les choses. Je ne suis pas juste une jeune femme mais une jeune femme surdiplômée et ça aussi ça repousse pas mal les mecs. J'ai eu deux ex qui ne m'ont jamais pardonné de réussir mieux qu'eux. Le dernier c'était différent, on évoluait dans des domaines tellement éloignés, il était fier de tout ce que je faisais. Donc c'est possible de rencontrer quelqu'un qui ne sera pas apeuré ou jaloux de ce que je fais. Ma psy dit qu'en plus avec mon côté tourmenté/troubles psy et le fait que je suis exigeante (à juste titre), ça complique encore plus la chose. Je suis en train de devenir un idéal-type sociologique, la meuf hyper successful, sur-diplômée, et seule.


Tu as raison Selma, ce n'est pas la peur de finir vieille fille qui me taraude. C'est plutôt que j'ai très envie de partager ma vie avec quelqu'un, de m'installer, de fonder une famille. Ça n'arrive pas ou quand ça arrive ça se termine trop vite, et c'est ça qui me fait flipper. Je trouve ma vie très riche et bien remplie, j'ai la chance de faire quelque chose qui me passionne, d'être payée pour (même si c'est pas ouf), d'être déjà un peu reconnue pour ça par mes pairs, j'ai un cercle social solide et safe pour la plupart, je ne suis pas seule et j'apprécie même la solitude. Je suis en bonne santé, personne n'est à l'article de la mort dans mon entourage, et même si j'ai une famille complètement dysfonctionnelle ils ont le mérite d'être là.


Ce qui est super dur avec la fin de cette relation c'est le souvenir des moments où tout allait bien. C'est la première fois de ma vie que je partageais autant de choses avec un garçon, qui avait autant envie que moi de partager ces choses-là, et qui m'a fait sentir en sécurité affective pour la toute première fois. Et finalement il m'a fait beaucoup souffrir, je n'idéalise pas du tout cette relation, clairement les deux derniers mois j'ai juste plongé dans la déprime et je me suis épuisée à tout porter toute seule (déjà depuis le mois de mai en fait), mais quand même, c'est la seule fois où je me suis sentie vraiment bien, où j'ai aimé la personne qui était avec moi pour ce qu'elle était, et malgré ce qu'elle était, et pas parce que c'était mieux que d'être seule.


Il termine son message en écrivant "Je t'embrasse fort, tu as tout ce qu'il faut pour être heureuse avec quelqu'un qui te mérite, en tous cas je te le souhaite." et ça me brise le coeur.


Je vous embrasse

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Je ne savais pas que tu étais docteure Sandstorm, et je suis d'accord avec le fait que cette peur que j'ai est quand même informée par des faits sociologiques qui compliquent les choses. Je ne suis pas juste une jeune femme mais une jeune femme surdiplômée et ça aussi ça repousse pas mal les mecs. J'ai eu deux ex qui ne m'ont jamais pardonné de réussir mieux qu'eux. Le dernier c'était différent, on évoluait dans des domaines tellement éloignés, il était fier de tout ce que je faisais. Donc c'est possible de rencontrer quelqu'un qui ne sera pas apeuré ou jaloux de ce que je fais. Ma psy dit qu'en plus avec mon côté tourmenté/troubles psy et le fait que je suis exigeante (à juste titre), ça complique encore plus la chose. Je suis en train de devenir un idéal-type sociologique, la meuf hyper successful, sur-diplômée, et seule.

Il y a le fait que ça peut repousser certains (mais en fait tant mieux... c'est une aubaine). C'est important de noter quand même car ça fait partie du sexisme "ordinaire".

Il y a aussi l'idéal type sociologique meuf successful; surdiplomée, seule mais aussi l'idéal type "endogamie" (et ça s'explique par les particularités du "métier").

Mais aussi et surtout le cadre de travail est très particulier. Je ne détailles pas tu connais bien. Une piste intéressante c'est aussi de te demander comment tu vas gérer les choses dans un couple pendant la thèse mais surtout après la thèse (tu le sais bien ça va être le parcours du combattant): tu évoques souvent sur ton fil ton besoin d'être rassurée, que ton partenaire communiques avec toi souvent etc. Plus tard surtout pendant la phase finale de rédaction les rôles vont s'inverser: c'est toi qui n'aura plus le temps... c'est une période où est comme un hermite. Plus tard aussi , que se soit en tant que chargé de cours, post doc, "lecturer" ou cadre spécialisé etc (je sais pas si tu as réfléchi à la voie que tu vas suivre plus tard donc je mets les diverses options) tu auras probablement besoin de partir de ta ville actuelle, alors il faudra gérer la communication, la distance etc.

 

Il termine son message en écrivant "Je t'embrasse fort, tu as tout ce qu'il faut pour être heureuse avec quelqu'un qui te mérite, en tous cas je te le souhaite." et ça me brise le coeur.

un gros classique des messages de rupture...


bonne continuation

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C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.

 

Hello !

Je trouve ça un peu genré pour ma part , parce que traditionnellement ça correspondait à un besoin économique, et alors même que le besoin économique s'est atténué avec le travail des femmes, le pli est resté :)

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Désolé Sandstrom d'être plate, au risque de me faire dire de ne plus t'adresser ta parole, les particularités du doctorant que tu décrits ci-haut s'applique à plusieurs métiers. Mon mari est sur la route, dans le domaine du travail sur corde, donc il y a des périodes qu'il n'est pas disponible également. De mon côté, je suis universitaire, intellectuelle, doctorante ou comme tu préferes l'appeler et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été stigmatisé pour ca ou avoir eu de la difficulté à me trouver un mec. Je pense que c'est plus une question de caractère ou de barriere personnelle ou même de chance parfois. Courage à toutes.
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Désolé Sandstrom d'être plate, au risque de me faire dire de ne plus t'adresser ta parole, les particularités du doctorant que tu décrits ci-haut s'applique à plusieurs métiers. Mon mari est sur la route, dans le domaine du travail sur corde, donc il y a des périodes qu'il n'est pas disponible également. De mon côté, je suis universitaire, intellectuelle, doctorante ou comme tu préferes l'appeler et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été stigmatisé pour ca ou avoir eu de la difficulté à me trouver un mec. Je pense que c'est plus une question de caractère ou de barriere personnelle ou même de chance parfois. Courage à toutes.

Je ne comprends pas du tout pourquoi tu me dis que tu risques que je ne t'adresse pas la parole. Avoir une opinion différente n'est pas un problème, par contre rabaisser l'autre oui. J'ai été très claire là dessus et ça m'étonne de lire ce genre de commentaire.


oui plusieurs métiers ont ses caractéristiques donc pour ses métiers là il faut prendre en compte certaines particularités.


pour la "stigmatisation" dont tu parles il ne s'agit pas de stigmatisation mais de quelque chose qui est débattu dans les milieux universitaires ses dernières années et tu le sais bien j'imagines. si toi tu n'a pas eu l'impression d'avoir été stigmatisé tant mieux pour toi.


Remarque importante: je réponds à ce message car il m'était adressé personnellement mais je ne le ferait plus. Si quelqu'un veut quelque chose ça sera par mp. Merci et bonne continuation.

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Coucou Janysse et Elieza ,


J'avoue que je ne suis pas certaine moi même d'avoir compris ce qui avait suscité une telle réaction, mais so be it ...


@Janysse, j'espère que tu vas pouvoir prendre enfin du repos après ces semaines épuisantes sur tous les plans.

Je comprends tout à fait l'aspect sociologique ( d'autant que je suis " cadre sup" entourée d'amies cadres sup, et tres mobilisée sur ces questions ) . Force est de constater que j'ai divorcé simultanément à une promotion , et que mes amies ont plutôt moins d'enfants que la " moyenne " . Est on plus " difficile " quand on "réussit " professionnellement , ou repousse-t-t'on le chaland ? Un mélange des deux sans doute . Mais le " besoin économique " ( ou social ) cimentait bien des unions , et il est évidemment plus difficile de faire durer une relation sur la simple envie d'être ensemble . Quoi qu'il en soit , ça repousse surtout les mauvais :D

( alerte je vais ENCORE me la ramener avec mon gars :lol: ) pour le coup on n'a as du tout le même statut pro avec mon compagnon ( mais on n'évolue pas du tout dans le même milieu ) ni clairement les mêmes moyens financiers, il ne se sent pas emasculé pour autant , et je ne m'en apprécie que davantage .


Je trouve que tu as beaucoup évolué depuis le début de de ce post Janysse et je n'ai aucun doute que tu auras la vie que tu souhaites ( une amie qui désespérait d'être célibataire, et à qui je disais au sujet des tatouages " attention tatouage dans les reins = pas de péridurale " m'avait répondu d'un air amer " haha ha parce que tu crois vraiment que je vais me reproduire ? " ....résultat des courses elle a à présent des jumeaux de 10 ans donc bon ;) )


Bonnes fêtes à tous :bisou:

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C'est la nature humaine, ça date pas d'hier et c'est pas forcément genré.

 

Hello !

Je trouve ça un peu genré pour ma part , parce que traditionnellement ça correspondait à un besoin économique, et alors même que le besoin économique s'est atténué avec le travail des femmes, le pli est resté :)

 

Hello Selma,

Tu m'as lu en diagonale ;)

Je parle de la peur de la solitude et de se trouver bien seul avec soi même.


Je ne conteste à aucun moment que l'organisation sociétale de 90% des communautés de personnes soit de type patriarcal, y compris culturellement.

Les 3 religions du livre sont patriarcales et ont conditionnées les esprits d'une grande partie de l'humanité jusqu'à maintenant.

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