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Après un an, il n'est "plus amoureux"


Janysse

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Coucou Kylian et Miu, je vous réponds super tard mais je n'ai pas eu une minute à moi finalement... Entre les choses à régler chez mes parents, ma mère en visite pendant plusieurs jours puis une autre amie qui arrivait le jour où ma maman partait... Des vacances pas très reposantes somme toute ! Qui ont d'ailleurs pris fin, je suis repartie travailler, fatiguée mais en meilleur état qu'avant les vacances, j'ai arrêté de pleurer tous les jours et d'avoir envie de mourir, j'ai retrouvé le goût des choses et des gens, mes collègues, je vais bien. J'ai recommencé à rencontrer des garçons, aucun ne me plaît pour l'heure, mais ça ne peut pas me faire de mal. Je quitte bientôt Mtp pour aller vivre quelques temps dans la campagne, je rêve de cette retraite tranquille...


Merci pour ta gentille proposition Miu, je ne vois pas encore quand je pourrai avoir le temps, mais il est vrai que nous ne sommes pas loin, il faut en profiter ! :bisou:

 

[« des sursauts de "allez, on va vivre", mais c'est dur, tout me coûte, voir des amies, me lever le matin... Il n'y a qu'au bord de la piscine seule avec mon chat que je trouve la paix. »]


C’est peut-être très dur parce que tu fais en quelque sorte tout/trop d’un coup (à l’occasion de chaque « sursaut ») et que ce n’est pas encore stable… De plus, comme tu n’y es pas habituée, cela (la moindre petite chose du quotidien) demande beaucoup d’efforts au début… Pour ce qui est d’être entouré de beaucoup de monde, cela apporte ou consomme de l’énergie selon les individus (plus ou moins solitaires).


[« J'ai peur d'avoir cassé quelque chose. Je sais qu'elle déteste par-dessus tout les gens qui ne sont pas capables de se réjouir pour les autres. »]


Peut-être qu’elle passera outre, tu verras bien... C’est juste que lorsqu’une amie nous envie et n’est pas contente pour nous, cela donne un peu l’impression qu’elle ne nous aime pas vraiment… Il y a déjà plein de non-amis qui se comportent ainsi, alors lorsque c’est une amie, cela chagrine un petit peu…


[« Je n'y vois pas vraiment clair là-dessus, c'est certain. »]


Tu disais : « Si je ne l’ai plus, qui ai-je ? » C’est de son amitié (= ce qu’elle t’apporte) dont tu as le plus besoin ? Ou tu l’adores pour ce qu’elle est ? As-tu envie de passer du temps avec elle, car elle est chouette, etc., ou cette relation ne te convient plus vraiment ?

 

J'ai besoin de prendre du recul, être un peu seule, réfléchir, prendre soin de moi. Peut-être qu'au fond ce que j'aime c'est son amitié. Je vois assez clairement les ami·es que j'ai, pourquoi je les aime, et pas seulement pour ce qu'iels m'apportent. Pour mon amie j'ai un doute en fait, il y a plein de choses chez elle qui m'énervent, notamment cette manière qu'elle a de dire qu'elle a beaucoup d'empathie pour les autres, qu'elle a des valeurs, et d'en manquer très régulièrement lorsqu'un "cas pratique" se présente. Le pire étant qu'elle dise "je suis quelqu'un qui juge très peu les gens", alors que je me sens pas mal jugée sur plein de choses. Mais je ne veux pas rentrer dans la liste de ce qui ne va pas, elle part vivre dans un autre pays, et moi j'ai une thèse à faire, du temps loin de l'autre ne peut pas nous faire de mal. Je crois que c'est nécessaire même.

 

[« Bien sûr que j'idéalise la relation amoureuse, parce que je ne sais pas ce que c'est vraiment. »]


Je comprends… Les relations amoureuses ne sont pas toutes pareilles et tous les couples rencontrent certaines difficultés à un moment donné. Inutile de se comparer et d’envier autrui ; si autrui a des qualités, il a également des défauts ; il est juste différent de toi. Toi, tu es célibataire, mais tu effectues des études qui te plaisent, etc. Objectivement, il y a plusieurs choses qui vont bien dans ta vie. D’autres sont en couple mais exercent un métier qui ne leur plaît pas spécialement, etc. Il y a toujours du positif et du « moins positif » dans la vie de chacun et dans la vie des couples.


[« On m'a dit un jour qu'une relation commençait vraiment au bout de 3 ans, que c'était au bout de ce temps que les choses devenaient sérieuses. Ça m'a profondément blessée. »]


Alors, certains disent que l’amour ne dure que 3 ans ; d’autres semblent dire qu’une relation ne commence vraiment à être sérieuse qu’au bout de 3 ans… Je comprends que cela t’ait blessée, étant donné que tu n’es pas arrivée jusque-là ; mais vis tes expériences sans penser à cela. Certaines relations deviennent rapidement sérieuses, d’autres ne le deviennent jamais. Certaines personnes ont de très mauvaises surprises au bout de 4 ans, etc. Le tout, c’est d’être sur la même longueur d’onde avec son partenaire de vie.

 

J'ai depuis entendu pas mal d'histoires de couples qui durent, pas dans les débuts tout roses, où l'un avait quitté l'autre puis était revenu, l'une avait été trompée pendant 5 mois par sa chérie alors qu'à mes yeux c'était LE couple super enviable, etc etc. Effectivement aucune relation n'est "parfaite", et aucune vie ne l'est non plus. J'ai des choses très très positives dans ma vie, je devrais arrêter de me la pourrir parce qu'"une case" n'est pas "remplie"..

 

[« Mais je manque cruellement de tendresse, de caresses, de baisers […] Mais je crève de ne pas sentir d'autre peau contre la mienne. »]


Je trouve cela intéressant, car je ne suis pas très tactile (plutôt cérébrale) … Ce qui semble beaucoup te manquer, c’est le contact physique, les manifestations physiques de la tendresse, entre autres.


Je te dirais bien que cela peut se trouver en dehors d’une relation amoureuse, mais j’ai cru comprendre que ce n’est pas trop fait pour toi en réalité, car tu finis par « trop » t’attacher et par souffrir...


[« je suis assoiffée de tendresse »]


« Je manque cruellement de … », « je crève de… », « je suis assoiffée de… », etc. Ce sont des expressions extrêmement fortes.


Ne parviens-tu pas à t’apporter un minimum de tendresse toute seule ? N’as-tu pas trouvé d’autres sources de tendresse/réconfort ? Car la tendresse, on peut la trouver en dehors des relations amoureuses et en dehors des relations hommes/femmes… Ce n’est certes pas tout à fait la même, mais tu dis être « assoiffée de tendresse », comme si tu en étais complètement dépourvue…


Lorsque l’on est habitué à l’inverse de la tendresse, il est certain que l’on a plus besoin de tendresse que de dureté… Et pourtant, l’on a parfois du mal à l’accueillir, à la recevoir… Étant donné que tu n’es pas habituée à la tendresse, j’ai quand même l’impression que tu as un peu de mal à accueillir une certaine tendresse ; la tienne, notamment. Et tu la cherches donc désespérément ailleurs ; dans le cadre amoureux, en l’espèce…

 

Tu as raison, je ne sais pas être tendre avec moi-même. Mais au-delà de ça, les caresses et les baisers, les regards doux, je ne peux pas vraiment me les donner à moi-même. J'ai envie d'un autre que moi. Mes petites collègues, qui sont mes nouvelles copines, sont des amours, très tactiles, très câlines. Je suis également très cérébrale mais aussi très tactile (peut-être suis-je trop tout?). Je dépéris sans contact physique. J'utilise des mots forts à dessein, j'ai mal à en crever sans tendresse physique. La première fois que mon kiné de l'an dernier m'a manipulée/massée, j'ai failli pleurer, personne ne m'avait touchée ne serait ce que la main depuis des mois. J'ai passé du temps pendant les vacances à câliner mon chat, et cela m'a apporté un réconfort immense, je le concède volontiers. Je ne peux pas prendre d'animaux ici, mais vivre avec un animal peut être une source de tendresse.

 

[« Qui réussit vraiment à se défaire de ce besoin d'amour ? »]


Qui n’a pas besoin d’amour ? Je pense que tout un chacun a un minimum besoin d’amour, d’affection, etc., sachant que l’amour revêt plusieurs formes.


Quant à celles et ceux qui sont célibataires depuis longtemps, qui ne s’en sortent pas trop mal en solo, qui ne sont pas forcément « dépendants affectifs » mais qui aimeraient rencontrer l’amour-amoureux, il est compréhensible qu’ils vivent mal le célibat à la longue…


Il y a juste une différence entre la « dépendance affective » (expression parfois fourre-tout) et le besoin « commun » d’amour. Tout est une question de dosage, je pense ; la frontière entre les deux est parfois mince/floue. (Quelques exemples pourraient peut-être nous éclairer : lorsqu’un individu préfère nouer ou rester dans une relation insatisfaisante plutôt que d’être célibataire ; lorsque l’on est plus intéressé par « le couple » / « l’amour reçu » que par la personne en question ; lorsque l’on est plus intéressé par ce que l’autre nous apporte que par ce qu’il est réellement, etc.) Même lorsque l’on est en couple, une certaine « dépendance », un certain « attachement » se crée ; le souci, c’est lorsqu’elle prend le pas sur le reste.

 

Ma nouvelle psy ne pense pas que je sois dépendante affective (ou plus). Je pense tout simplement que depuis dix ans j'ai été 2 ans et demi-3 ans en couple, dans des relations non satisfaisantes, que je vis seule depuis 9 ans, je m'assume, je réussis ce que j'entreprends, je suis forte, c'est bien, je sais vivre seule, j'aimerais passer à la suite, construire avec quelqu'un. La vie que j'ai choisie pour le moment me le permet difficilement, au-delà du fait que je bouge tout le temps, je suis en relation exclusive avec ma thèse, qui est ma priorité absolue. J'ai décidé d'accepter d'avoir fait ce choix. L'histoire avec M. Tendre s'éloigne aussi. Nous aurions peut-être réussi à construire quelque chose malgré la situation bancale (d'autres y arrivent hein), mais ce qu'il me proposait était juste nul.

 

Cela me fait d’ailleurs penser au « garçon du labo » dont tu as récemment parlé… « Il y a ce garçon au labo. Il a l'âge de ma petite soeur, c'est un tout jeune, il a une copine dans un autre pays d'Europe, je ne sais pas ce que j'en pense, je ne sais pas pourquoi j'en parle ici. Mon attention s'est fixée sur lui, comme pour remplir le vide de M. Tendre, et c'est pour ça aussi que je dois encore travailler, parce que je cherche à tout prix à remplir le vide avec un garçon, parce que j'ai toujours en tête un garçon, que je n'ai jamais l'esprit libre. […] Pourquoi j'en parle ? Il me plaît je ne vais pas mentir, mais je ne sais pas comment. » Lorsque je t’ai lue, j’ai parfois eu l’impression que tu essayais de t’auto-convaincre que c’était différent avec lui (« pourtant là c'est différent, je ne veux rien avec lui »), mais que c’était quand même assez confus dans ta tête et que s’il était resté, tu aurais peut-être reproduit le même schéma… Certains propos étaient « ambigus » (« j’aime sentir sa main sur mon épaule », etc.) ; plus généralement, la façon dont tu en as parlé m’a en quelque sorte mis la puce à l’oreille…

 

Je ne sais pas, passés les premiers temps il est juste devenu un gentil stagiaire avec qui on partageait plein de choses, comme un petit frère. Et c'était quelqu'un de très tactile, et ces contacts physiques me réconfortaient, comme les câlins avec les copines. Pas plus. Après je me fourvoie peut-être, après tout ça fait 15 ans que je me fourre le doigt dans l'oeil. Je suis fatiguée de tout analyser de ma vie, de "travailler sur moi". C'est épuisant, moralement, surtout quand on est pas sûr d'avancer ou d'avoir avancé.

 

[« à part changer qui je suis, comment est-ce que je peux arriver à me détacher de tout cela ? »]


Tu peux évoluer, apprendre à mieux gérer certaines choses, à te rassurer, etc. ; mais tu ne pourras pas totalement changer qui tu es, c’est certain. C’est notamment pourquoi j’espère que tu croiseras la route d’un homme qui t’aimera telle que tu es, avec tes qualités et tes défauts, avec tes fragilités ; je te le souhaite sincèrement. Malgré les déceptions, je reste convaincue que cela existe. Fuis les hommes qui ne t’aiment pas vraiment et qui exacerbent tes failles (= tous ceux qui tapent consciemment ou non là où cela fait mal ; cela fait ressortir le mauvais et non le bon qui est en toi) ; poursuis le travail déjà entrepris, et le cas échéant, tu parviendras peut-être à mieux accueillir la personne qui se présentera à toi. Puis vous travaillerez ensuite ensemble, main dans la main (car le travail n’est jamais fini).

 

Et moi je le souhaite de tout mon coeur...


Je vous embrasse :bisou:

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  • 2 semaines après...

 

Coucou Numéro 7,


Merci pour cet article, je m'y retrouve pas mal, surtout dans l'idée de sans cesse minimiser mes réussites. Ça me déculpabilise un peu.


Cette rentrée est décidément bien difficile. Les jours se succèdent, franchement gris, sans relief. Même le travail me paraît fastidieux. Je cauchemarde toutes les nuits. J'ai encore du mal à encaisser les bonnes nouvelles d'emménagements, fiançailles, achats communs, etc, des gens plus ou moins proches autour de moi. Ça pleut de partout ; j'aimerais ne rien savoir. Je pense à Monsieur Tendre, j'essaie de ne pas avoir honte du fait qu'il me manque encore, de ne pas me trouver nulle pour ça. Ou folle. Je me suis remise sur Tinder il y a un mois et demi, sans grand succès. Des rendez-vous qui n'aboutissent pas, des garçons qui ne m'intéressent pas, d'autres qui arrêtent de me répondre avoir m'avoir rencontrée. Je sais que ça me mine le moral mais je continue.


Il y a quand même des jolies choses, des moments de gaité, de vraies bonnes nouvelles et des perspectives excitantes. J'ai une voiture maintenant, alors je peux aller à la plage toute seule, et passer deux heures à lire, me baigner, être juste avec moi et apprécier sincèrement ces moments de joie simple, seule avec moi-même. Je me suis fait plein de copaines depuis mon arrivée, des trentenaires célibataires pour la plupart, drôles à souhait, attentionné·es ; je sais que même si je suis parfois rongée par un sentiment de solitude, ces personnes sont pourtant bel et bien là, je ne suis pas seule au monde. On part en weekend ensemble, on fait des activités, des soirées, on est un petit groupe de potes. Et moi j'en ai toujours rêvé.


Ma nouvelle psy est très carrée ; j'ai choisi une thérapie TCC et EMDR, et pour le moment c'est super dur, mais elle me donne un vrai espoir d'aller mieux un jour. Pour elle c'est sûr, ça va arriver, un jour j'irai bien, je n'aurai plus de médicaments, plus d'envies suicidaires, plus de thérapie, et je serai capable d'affronter la vie toute seule, sereinement. Je n'y croyais plus, je recommence à y croire un peu.


Il y a des hauts et des bas, j'ai accepté que j'allais plus mal que ce que je pensais. Ça me prend parfois encore de pleurer toutes les larmes de mon corps parce que je n'ai pas d'amoureux, que je ne trouve même pas de plan cul sur tinder, parce que je voudrais faire équipe avec un garçon et vivre une vie à deux. La tristesse est incontrôlable, je fais tout pour ne pas l'entretenir mais des fois elle me déborde. Et puis ça se calme, et je reprends ma vie. Et je me souviens que ma psy va m'aider à aller mieux, que ça ne peut qu'aller mieux ; un jour je serai fière de ce que je suis, je serai sincèrement heureuse pour les autres, et je me ficherai d'être mieux ou moins bien qu'elleux, et tout ira mieux. Je me sentirai légère, remplie, accomplie, juste bien. Du moins plus dépressive, ça serait déjà pas mal.


Demain je pars en mission pendant un mois dans un village perdu pour ma thèse. J'ai un peu peur mais ça va être génial. Je pars à l'aventure sur les routes avec ma petite voiture, ma caméra et mon carnet. Je suis épuisée de me suradapter en permanence à tout, tout le monde, au point de ne plus savoir qui je suis, ce que je veux, pourquoi. Mais cette fille-là, c'est exactement celle que je suis, et j'ai hâte de la retrouver demain.


Je suis encore dans le noir, mais cette fois je vois de la lumière.


Je vous embrasse,

Janysse

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  • 2 mois après...

Coucou tout le monde,


Je viens donner quelques nouvelles. Décidément, le temps s'écoule bien étrangement cette année. Mon premier mois de terrain est passé à la fois très lentement et très vite. J'ai vite pris goût à la solitude, plongée entièrement dans mon enquête, à réfléchir, me promener, rencontrer des gens, me poser des questions. Il y a eu des moments durs, d'une douleur indicible qui m'a débordée en même temps que les larmes, j'ai hurlé de désespoir dans mon oreiller que j'étais seule, sans amour, que je vivais une vie sans amour. Et puis, comme d'habitude, la tempête est passée. J'apprends à me résoudre à ces moments de pure douleur mentale, ils sont là, ils repartent, c'est comme ça. Quand ça ne va pas, je prends ma voiture. Moi qui suis écolo militante depuis 10 ans je ne pensais pas dire ça un jour. Mais ce mois de vie à la campagne m'a obligée à la prendre quotidiennement, pour aller faire des courses, aller à la poste, faire le moindre truc en fait. Et là, à rouler sur des petites routes avec la montagne tout autour et le ciel bleu éclatant, les couleurs de l'été qui meurt, je me sens bien, je me sens vivante, je vis exactement ce que je rêve de vivre depuis un an : je suis une ethnologue en vadrouille dans le Sud de la France.


Le retour chez moi a été bref, compliqué, je suis partie en weekend chez une amie, j'ai passé ce weekend à me comparer à elle, à me trouver nulle, me dire que je ne fais pas les choses assez bien, à paniquer en somme, et elle-même prise par des obligations n'avait pas la disponibilité pour recevoir mes insécurités. Je me dis qu'au moins maintenant je m'en rends compte. Le travail avec ma psy avance, enfin avançait jusqu'au reconfinement, elle a annulé tous ses rendez-vous. Elle m'oblige à soulever le tapis sous lequel j'avais minutieusement, et pendant des années, empilé tous les trucs qui ne vont pas. Elle met des mots sur mes maux aussi : TOCs, personnalité obsessionnelle, peut-être HPI. Et moi qui vis dans des catégories, accrochées aux carreaux de mon planning mensuel que je trace à la main toutes les 4 semaines et que je remplis consciencieusement, ça me rassure, de mettre des étiquettes. J'ai largement dépassé le stade où le mot "dépression" effraie et stigmatise. Je sais qu'à terme le risque est de m'enfermer dans ces catégories, de ne me penser plus qu'à travers ces diagnostics et ces pathologies, mais sur le moment cela m'apaise. Cela donne un sens à ma souffrance, un sens très distancié et très intellectuel, mais j'ai toujours eu besoin de ce côté très théorique pour faire sens de mon expérience sensible marquée par la violence. Je me dis que je ne suis pas folle, juste cabossée, peut-être un peu plus que les autres. Et c'est OK.


Je suis très vite repartie sur le terrain, dans un autre village du Sud, dévorée par l'inquiétude et l'angoisse comme à chaque début de mission, et puis très vite les portes se sont ouvertes, les langues déliées, et mon enquête a commencé à prendre une tournure intéressante, à foisonner de questions, de pistes, de possibilités. Au bout d'une semaine à peine je me suis rapatriée chez moi pour me confiner avec mes colocs. Depuis je suis chez moi. Après des premiers jours de panique et d'angoisse, oh mon dieu, il faut que je traite mes données, je ne vais jamais y arriver, etc, j'ai fini par mettre au point un planning, une discipline faite de 9h de travail, 1h de yoga, et le reste du temps à cuisiner, lire, tricoter, discuter avec mes colocs.


Je crois finalement que j'aime les confinements. Ils me permettent de mettre en place une bulle faite de pur travail intellectuel, long, exigeant, ardu et qui demande du temps pour se déployer, loin des distractions du monde. On ne nous laisse pas d'autre choix que le repli sur la sphère domestique, vers les territoires intimes de notre être. Et c'est exactement ce dont j'avais besoin. Je parle d'un endroit hyper privilégié évidemment, j'ai un salaire quoiqu'il arrive, un grand appartement lumineux à souhait, une vie confortable, un travail-passion.


Il y a plein de choses chiantes, la vie est faite de choses chiantes à souhait. Mais en vous écrivant aujourd'hui, je sais que je vais bien. Bien sûr, je prends toujours mes petits cachets pour la dépression, mes TOCs n'ont pas disparu et je suis toujours persuadée d'être nulle, pas assez bonne, pas assez brillante, etc etc etc. Mais mis à part cela, qui est un peu la toile de fond de mon existence, je vais bien. Je me félicite chaque jour d'être venue ici, d'avoir quitté Paris que j'ai pourtant aimée à la folie. Depuis mon 6e étage, j'ai vue sur toute la ville, et le ciel bleu inonde ma chambre de soleil - il est 8h30 et j'ai ouvert les fenêtres. Bientôt, je reverrai la mer.


J'espère que vous allez toutes et tous bien, que le reconfinement n'est pas trop dur pour les un·es et les autres, que vous trouvez de la joie et de la lumière malgré ces temps agités, et très sombres.


Je vous embrasse

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Coucou ma jolie Janysse,


Je suis contente de lire tes nouvelles. T'as l'air d'être en forme et tu profites bien de la vie, du calme de confinement et du temps avec tes colocs.


C'est vrai que les villages ruraux dans le sud ont de super charme. En octobre, j'ai pu parcourir quelques si jolis coins au bout du monde, authentiques, picturaux et isolés :D


Je me mets à prendre le goût pour le confinement aussi, sans être exagérée :D C'est le temps pour soi, pour accomplir le travail solitaire et gérer des choses comme un.une grand.e


Ton travail est dur, long, chargé. Mais j'ai confiance en toi. Tu vas fort réussir ta thèse, et après cela, un métier, une carrière, etc...T'es encore toute jeune. La vie s'ouvre belle et bien, surtout lorsqu'on est encore jeune, plein d'occasions, plein de chemins, de choix. Juste faut avancer, sans trop en avoir peur, se laisser inspirée par de nouveaux bons vents. Et l'amour, oh là la, le fameux amour, ça viendra lorsque ça viendra. Et il est sûr que ça viendra :D


Tu me fais rêver encore de ton séjour dans les villages là :lol: Découvrir le monde est toujours un besoin essentiel, pour ne pas tomber dans un quotidien usant.


Je te souhaite plein de courage et de joie de vivre, pour mener à bien ton projet et pour que ta vie soit en pleine de douceur, de tranquillité mais manque pas de passionnel :D


Gros bisous fabuleux ma Janysse :bisou: :bisou: :bisou:

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Hello Janysse

Très heureuse de te lire, et très contente pour toi. Je te sens quelque peu apaisée, et je te souhaite d'en profiter (non pas que cela soit forcément temporaire).

Pour le diagnostic HPI, j'y pense depuis bien longtemps depuis que je lis tes posts (ça fait donc bien 3-4 ans). Je le suis moi même, diagnostiquée (j'aime pas ce mot, ce n'est pas une maladie) depuis l'école primaire. Tu m'as dit plusieurs fois que tu pensais que ce n'était pas la raison ni un moyen de justifier tes/nos troubles d'humeur. Tu as tout à fait le droit de penser ça, et si tu sens que c'est vrai pour toi, alors tu es la mieux placée. Je pense le contraire, pour moi ça explique énormément de choses. Il est très difficile de se mettre dans une case, encore plus de mettre son fonctionnement/personnalité dans une case. J'ai fait une mini crise de panique il y a quelques semaines, car j'étais dans un gros gros down et je me suis 100% reconnue dans le descriptif de la bipolarité type 1. J'ai eu super peur, j'ai eu peur qu'avec le temps ça ne s'améliore pas, j'ai eu peur qu'un jour mes envies de suicide deviennent réelles et que je songe vraiment à passer à l'action (pas du tout le cas aujd). Puis j'ai laissé passé un peu de temps, j'ai attendu de sortir de mon down, d'avoir les idées plus claires. J'ai beaucoup écrit, tout ce qui me passait par la tête. J'ai lu que le diagnostic bipolaire était souvent compliqué à poser, qu'il se confondait parfois avec le borderline (où je me reconnais énormément aussi, abandon tout ça), et ... le HPI/HPE.


Ces sujets me passionnent donc, même si je controle la quantité d'infos que je consomme, je trouve une forme d'apaisement à m'informer sur tout ça. J'ai passé une semaine à ingurgiter tout ce que je pouvais (aussi je précise, je n'ai jamais eu de conduite auto destructrice autre que de l'hyperphagie ; pas de scarification, pas de mutilation, pas d'anorexie, je ne consomme aucune drogue).


Ma conclusion ça a été qu'il fallait faire preuve de bienveillance et d'acceptation envers soi même. On a pas forcément besoin de "se soigner" quand c'est la société qui est malade. La société n'es pas adaptée aux personnes sensibles. Et pourtant qu'est ce qu'elle en a besoin. Il faut prendre soin de soi, bien sûr. Si je re-sombre dans qq temps, peut être que je re consulterai. Mais je pense qu'une part du travail, ou du moins, des "choses à faire", sont de s'accepter comme on est. Oui, tout nous touche, oui on a peur d'être abandonné, oui on a peur de souffrir, oui un rien nous fait pleurer de rire, ou pleurer de douleur. Mais je refuse de m'autocensurer, je refuse de cesser de croire à la magie des choses, à l'amour, à l'art. Je refuse de "cacher ma différence". Rentrer dans le moule, un peu, juste ce qu'il faut pour que ça m'arrange moi. Cela demande bcp d'énergie, mais ça libère. Moi aussi j'adore le confinement, car je me sens dans ma bulle, et je peux réfléchir tranquillement.


Voilà, ma pensée n'est pas très structurée et je n'ai pas de conclusion. Je voulais juste rebondir sur ton besoin de se mettre une étiquette.


Je t'embrasse

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  • 4 mois après...

Bonsoir tout le monde,


Je repasse ici après des mois d'absence. J'avais commencé à rédiger une réponse pour Miu et Agathe, et puis je me suis laissée embarquer dans une routine chronophage, et puis la vie est devenue chouette, et j'ai oublié de revenir ici.


Je voulais vous parler de ce garçon que j'ai évoqué sur un autre post. Un copain avec qui on rigolait au bar, et puis j'ai senti qu'il me plaisait, que je lui plaisais, et lorsque nous avons eu le droit de faire 20km lors du dernier confinement, il m'a emmenée faire une promenade en vélo au bord de la mer. Un peu plus tard j'ai passé la nuit chez lui. Et nous avons commencé une histoire toute douce, toute tendre, et dont nous n'avons jamais parlé.


J'avais énormément de doutes. Il ne me faisait pas "vibrer". Je n'étais pas en train de sombrer dans un désir anxieux, de remplir ma vie de lui, de lui seulement, parce que ma vie était déjà si remplie de si belles choses. Son corps était différent des corps des autres : plus moelleux, plus imposant, plus gros en fait, et ça me refroidissait. Je ne savais pas si je le trouvais beau. C'était un bonhomme de 36 ans bien installé dans sa petite vie, et je pensais qu'il ne voulait pas d'enfant, alors moi qui adore me monter la tête et me raconter des histoires au lieu de parler pour de vrai, je l'ai tenu à distance. Pourtant j'avais face à moi un garçon généreux, soutenant, intelligent, tendre, romantique, bienveillant, et qui me faisait pleurer de rire, qui acceptait mes poils partout, mes médicaments 5 fois par jour, et mes départs sur le terrain. Il m'invitait chez lui, et je l'invitais chez moi, c'était équilibré. Je suis partie deux mois sur le terrain entre janvier et mars, je suis revenue pour le voir lui, et il est venu me voir moi, parfois à la dernière minute, faisant 2h de route au dernier moment juste pour qu'on passe 24h ensemble. Personne n'a jamais fait ça pour moi. Et je continuais mon travail, ma vie, avec cet homme génial dans ma vie, qui me soutenait, et je ne me sentais plus seule pour la première fois, je me sentais bien, je me sentais en sécurité affective, je ne me sentais pas amoureuse folle mais je me sentais bien. Un jour au détour d'une conversation j'ai osé parlé d'enfants comme ça en passant, et il a dit qu'il en voulait. Ça m'a rassurée, je ne voulais pas me lancer dans une histoire avec un homme qui ne veut pas d'enfants, me retrouver dans 10 ans à me séparer de mon compagnon parce qu'il ne veut pas d'enfants et moi oui. Je ne sais pas pourquoi je me suis focalisée là-dessus, mais après cette mini-discussion, j'ai senti mon coeur enfler, et je me suis projetée, je me suis dit allez, ça y est c'est parti, c'est peut-être lui, peut-être pas, mais ça va durer.


En fait pendant tout ce temps, j'avais quand même des doutes. Un retour à Paris en ligne de mire, la peur ancienne d'être rejetée. Ma psychologue a fait un boulot formidable, me demandant à chaque séance où j'en étais, si j'avais enfin réussi à aborder LA conversation, celle de notre statut, couple ou pas, où ça va, nos attentes. Elle m'a demandé d'écrire la conversation idéale avec lui comme "devoirs de psy", je l'ai écrite, j'en ai été satisfaite, rassérénée, et elle n'en a pas parlé à la séance suivante, alors j'ai tout rangé sous le tapis comme d'habitude, et nous n'avons jamais eu cette conversation. Nous nous sommes affichés avec nos amis communs, il m'appelait sa copine et moi c'était mon chéri, je l'ai présenté à mes amis, et mon coeur a commencé à pétiller un peu. Je ne savais pas où ça allait, mais je me voyais avec lui. Ce n'était pas passionnel, torride, enflammé, c'était bien mieux que ça.


Récemment ma psychiatre a augmenté ma dose d'anxiolytiques, quelque chose n'allait pas, j'étais obsédée par mon poids, par le sucre, et cet homme adore le sucre, les gâteaux, on en mangeait tout le temps, je me suis sentie aigrie, j'ai commencé à lui en vouloir de me proposer autant de gâteaux. Je n'ai jamais parlé de rien, je faisais juste la fille obsédée par son poids, la maigrichonne qui se trouve trop grosse, ostensiblement.


Et puis, le drame. Je suis rentrée de ma mission de terrain. Nous nous sommes retrouvés, nous avons passé le weekend ensemble, il m'a proposé une balade surprise deux jours plus tard avant le couvre-feu, le lendemain soir il a dîné/dormi chez moi, et le vendredi soir j'ai dîné/dormi chez lui. J'avais des choses à faire pour moi ce weekend là. Je sentais que ça n'allait pas bien de son côté, ses parents malades et lui fils unique, un burn out au travail, alors j'ai proposé une soirée, un petit dîner chez moi, et qu'on prenne notre matinée dans la semaine, ce jeudi, pour aller se promener au bord de la mer, je m'occupais de tout, je voulais prendre soin de lui. Il accepte, on se dit qu'on a hâte. Je ne réponds pas trop, je suis préoccupée par le travail, par mon poids, par ma thérapie, j'angoisse et je dors mal, je ne suis pas très disponible par message, je me dis qu'on se rattrapera en tendresse mercredi soir.


Le mercredi matin, il m'écrit pour me dire qu'il ne viendra pas. Qu'on peut se voir le soir avant le couvre-feu. Je ne comprends pas, je demande si tout va bien, s'il ya un souci il faut qu'on en parle, je suis déçue, j'avais tout prévu, je me faisais une joie de le voir, de dormir avec lui, de l'emmener à la mer. Il répond qu'il n'en avait pas trop eu l'impression, et qu'il faut qu'on discute. Autant vous dire que la journée, avec la perspective du confinement le soir, a été catastrophique. Et puis j'ai réussi à me convaincre qu'il voulait juste parler de notre statut.


Nous nous sommes retrouvés, et il m'a quittée. Il ne se sent pas à 100% dans la relation, avec ses parents, le travail. Et puis il avait l'impression de n'être qu'un amant pour moi, il ne voyait pas où ça allait, il avait l'impression que je ne lui laissais pas de place dans ma vie, que ça n'était que temporaire, que je repartirais à Paris, qu'il avait l'impression de me prendre du temps sur mon travail, que pour la promenade à la mer il a préféré annuler plutôt que m'infliger ça (c'est le mot qu'il a dit), qu'il stressait à chaque fois qu'il me voyait, qu'il avait l'impression de s'imposer entre moi et mon travail, que sur le terrain c'était pareil. J'ai halluciné. Je me suis énervée, j'ai dit que j'étais assez grande pour décider comment organiser mon temps, que je lui donnais avec plaisir, qu'il n'y avait pas d'histoire de s'imposer, que ça durait depuis 2 mois cette histoire ?? Je lui ai dit que j'étais là, que Paris c'était loin, que peut-être je ne repartirai pas, que je voulais être avec lui, ne pas le perdre.


C'était horrible. Je me suis décomposée à côté de lui, je pleurais à gros sanglots, et lui ne m'a accordé pas un seul regard, pas un seul geste de réconfort, pas une larme. Son indifférence a retiré d'un seul coup toute la tendresse qu'il y avait eu entre nous. Je suis partie.


Deux jours plus tard, faits de cauchemars et de larmes à n'en plus pouvoir, à pleurer dans mon café, pleurer dans mon sommeil, pleurer de douleur, je lui ai écrit, je lui ai dit qu'on s'était mal compris, que je voulais être avec lui, qu'on aurait dû parler avant, qu'on aurait dû communiquer, que moi je me projetais, je lui ai écrit la déclaration que je ne lui ai jamais faite. Je ne lui avais jamais dit que j'étais bien avec lui et que je voulais rester avec lui. J'avais trop peur. De quoi je ne sais pas, j'avais peur, je n'osais pas. Alors que je n'ai jamais eu de mal à dire cela avant. Je n'attendais pas de réponse j'avais besoin de lui dire ça, que j'avais tout aimé avec lui. Il a répondu qu'il n'avait pas osé non plus en parler avant, qu'il avait l'impression de ne pas avoir de place dans mon futur et que ça avait pris le dessus sur tout.


Je sais maintenant pourquoi il faut communiquer. Je sais maintenant à quoi ça ressemble, un regret qui vous transperce de part en part, qui vous donne la nausée, des cauchemars, qui vous meurtrit jusqu'au fond de l'âme. Encore un qui me quitte. Encore une relation ratée, parce que je n'ai pas su communiquer. En même temps je suis lucide, je sais bien que derrière le "Je n'avais pas de place dans ton futur", il faut aussi entendre "tu n'avais pas de place dans mon futur". J'ai l'impression de passer à côté de quelque chose de très joli. Je sais que je m'en remettrai même si aujourd'hui je voudrais crever tellement j'ai mal. J'ai honte de m'être fait quitter encore, et aussi vite. J'ai honte de n'avoir pas été capable d'être adulte et juste dire "tu me plais, je voudrais qu'on soit un couple un vrai", d'avoir rêvé un avenir tout doux où j'étais seule, dans ma tête, sans jamais lui en parler.


Je me dis qu'il y a du progrès. Que j'ai choisi cette fois un homme bon pour moi, à part qu'il ne sait pas communiquer non plus. Que j'ai appris la leçon de la façon la plus cruelle qui soit mais qu'elle est bien comprise cette fois.


Voilà. Je me sens coupable de cet échec, de cette non-communication. De lui avoir fait sentir mes doutes sans jamais rectifier le tir. Je ne voulais pas d'un amant, je voulais construire, j'aurais dû le lui dire. Ça n'aurait peut-être rien changé, mais je n'aurais pas eu de regret. Je vais tâcher de panser mes plaies, de retrouver le courage d'affronter la vie, de retrouver le courage d'espérer une belle histoire un jour.


J'aurais voulu revenir avec des nouvelles plus joyeuses. Je garde l'espoir qu'un jour elles le seront réellement.


Je vous embrasse

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Hello jolie Janysse,


Je sens que tu te dévores de culpabilité . C'est souvent notre premier réflexe a l'annonce d'une rupture subie, surtout quand les raisons évoquées par celui qui rompt renvoient à nos manquements supposés ( comme dans " tu ne m'as pas fait assez de place dans ta vie..." ) .


Et pourtant, vraiment je pense que celui qui quitte ne le fait pas à cause de l'autre mais bien pour lui . Pour des raisons qui lui sont propres, auxquelles on ne peut rien. C'est sans doute difficile de se débarrasser de cette illusion de contrôle pour se dire " c'est la vie, c'est comme ça"


Quand je lis votre début d'histoire , je vois que tu l'invites, tu passes du temps avec lui, tu lui fais une place dans ta vie . Je ne vois rien d'anormal à ne pas exposer un plan pluriannuel de couple aussi tôt. Bref, je ne trouve pas du tout , de ma fenetre, que tu aies été détachée et distante.

Que lui ait ses propres insécurités, qu'il juge que cette relation ne les comblait pas assez, et bien c'est son problème , à lui , et tu n'y peux rien .

Par ailleurs , tu lui écris que tu as tout aimé avec lui . Ce n 'est pas l'impression que j'ai , non plus . ( ou plutôt effectivement, j'ai la sensation que tu aimais la securité, la garantie de stabilité qu'il représentait, validée par l'appellation officielle de votre entourage , le couple aux yeux du monde , donc que tu aimais tout avec lui, mais pas forcément que tu l'aimais lui ) Mais le biais de positivité est sans doute normale dans les tentatives désespérées d'effacer la douleur causée par la rupture ( je me souviens avoir dit à mon ex qu'il était " une belle personne " lors de la rupture :roll: alors qu'en fait j'en étais venue à le penser de moins en moins lors des mois précédent notre rupture et que je ne le pense plus du tout à présent. Sans compter que je déteste cette expression galvaudée " belle personne " )


Bref, je pense que ça n'aurait rien changé que tu lui fasses cette déclaration plus tôt . Et je crois pas non plus que ça t'aurait permis de vivre cette rupture le coeur léger, sans regret .


Une rupture subie ça fait mal , et la douleur est toujours teintée de regret. Courage pour ça jolie Janysse, ça fait très mal pour le moment , mais ça aussi, ça passera


Bisous fabuleux :bisou:

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Coucou Janysse,


Je voulais juste te dire que je pense fort à toi. Tu sais s'il a ressenti qu'il avait pas de place dans ta vie il aurait pu t'en parler sans te quitter directement. Je trouve ça injuste que tu te culpabilises autant... Comme l'a dit Selmasultane tu as pris du temps pour lui.. Sois douce avec toi ! Si c'était juste une peur ou un doute il aurait pu t'en parler sans te quitter.. Je trouve qu'il n'a pas voulu arranger les choses et donc t'as pas à t'en vouloir autant.


J'imagine la douleur que tu ressens... Je t'envoie le peu de force que j'ai.


:bisou:

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Hello jolie Janysse,


Je sens que tu te dévores de culpabilité . C'est souvent notre premier réflexe a l'annonce d'une rupture subie, surtout quand les raisons évoquées par celui qui rompt renvoient à nos manquements supposés ( comme dans " tu ne m'as pas fait assez de place dans ta vie..." ) .


Et pourtant, vraiment je pense que celui qui quitte ne le fait pas à cause de l'autre mais bien pour lui . Pour des raisons qui lui sont propres, auxquelles on ne peut rien. C'est sans doute difficile de se débarrasser de cette illusion de contrôle pour se dire " c'est la vie, c'est comme ça"


Quand je lis votre début d'histoire , je vois que tu l'invites, tu passes du temps avec lui, tu lui fais une place dans ta vie . Je ne vois rien d'anormal à ne pas exposer un plan pluriannuel de couple aussi tôt. Bref, je ne trouve pas du tout , de ma fenetre, que tu aies été détachée et distante.

Que lui ait ses propres insécurités, qu'il juge que cette relation ne les comblait pas assez, et bien c'est son problème , à lui , et tu n'y peux rien .

 

Coucou Selma,


Je suis heureuse de te lire, j'ai l'impression de rentrer à la maison quelque part. J'ai été émotionnellement distante, parce que je ne savais pas où j'en étais, que j'avais peur de tout, mais je suis d'accord avec toi, mes actes ont toujours montré que je le laissais entrer dans ma vie, je cuisinais pour lui, j'organisais mes semaines en fonction de nos rendez-vous, j'allais lui tricoter des chaussettes, lui broder un motif qui lui plaisait (il m'avait d'ailleurs dit "ne perds pas ton temps à ça tu as peut-être mieux à faire... ???!!), je lui ai même fait plus de place qu'aux autres, je lui ai montré mon attachement de maintes manières, et il s'y est installé, il a assisté à mes conf en ligne, il est venu sur le terrain, il s'est impliqué. Je ne vois pas ce que j'aurais pu faire "de plus", je ne crois même pas qu'il aurait fallu faire "plus", tu as raison, si ça ne lui suffisait pas pour une raison ou une autre je n'y peux rien, et ce n'est pas à moi de combler ses insécurités.

 

Par ailleurs , tu lui écris que tu as tout aimé avec lui . Ce n 'est pas l'impression que j'ai , non plus . ( ou plutôt effectivement, j'ai la sensation que tu aimais la securité, la garantie de stabilité qu'il représentait, validée par l'appellation officielle de votre entourage , le couple aux yeux du monde , donc que tu aimais tout avec lui, mais pas forcément que tu l'aimais lui ) Mais le biais de positivité est sans doute normale dans les tentatives désespérées d'effacer la douleur causée par la rupture ( je me souviens avoir dit à mon ex qu'il était " une belle personne " lors de la rupture alors qu'en fait j'en étais venue à le penser de moins en moins lors des mois précédent notre rupture et que je ne le pense plus du tout à présent. Sans compter que je déteste cette expression galvaudée " belle personne " )

 

Tu as raison, c'est bien ce que j'ai écrit, et j'en suis consciente. J'ai tout aimé avec lui, pas de lui. J'ai aimé la sécurité et la stabilité, j'aimais le sentiment de plénitude, la sensation que quelqu'un était là "to have my back", pour me rattraper si je tombais. J'ai compris avec ma psy cet hiver que je n'avais pas dans ma vie ce soutien émotionnel de mon entourage, je ne le trouve pas dans ma famille, ni dans mes amitiés en ce moment, ma "meilleure amie" étant toute impliquée dans son couple, loin géographiquement et ses mots impuissants à me réconforter. Je ne connais pas assez mes nouvelles connaissances pour m'appuyer sur elleux, me sentir soutenue. Il est donc normal que je cherche ce soutien dans une relation amoureuse. J'ai décidé d'arrêter de m'en blâmer, ce n'est pas de ma faute si j'ai grandi sans amour. Donc oui, absolument, j'aimais plus ce qu'il m'apportait que lui-même, sans doute. J'en étais consciente, et je voulais garder ce confort tout nouveau, cette sécurité affective encore un peu, et peut-être qu'on serait tombé amoureux. Pour une fois, j'avais l'impression de me reposer, de me sentir en sécurité, de savoir qu'il était là même si le reste n'allait pas. Je ne recherche rien d'autre que cela, il rassurait mes peurs, il prenait soin de moi, je n'ai jamais connu autant de tendresse avant, j'ai cru que j'avais trouvé mon Refuge, l'endroit où me reposer avant de repartir affronter la vie, à deux.

 

Bref, je pense que ça n'aurait rien changé que tu lui fasses cette déclaration plus tôt . Et je crois pas non plus que ça t'aurait permis de vivre cette rupture le coeur léger, sans regret .


Une rupture subie ça fait mal , et la douleur est toujours teintée de regret. Courage pour ça jolie Janysse, ça fait très mal pour le moment , mais ça aussi, ça passera


Bisous fabuleux

 

Tu as sans doute raison, cela n'aurait rien changé aux maladies de ses parents, à son travail qui devient pesant, à son incapacité à communiquer, à son indisponibilité émotionnelle. Mais peut-être que... C'est ce "peut-être que" qui s'effacera je l'espère avec le temps. Avec la souffrance aussi. En fait je n'ai rien vu venir je suis vraiment abasourdie.


Disons que je commence à penser que je suis incapable de construire. Je ne comprends pas, vraiment cela m'échappe absolument, comment, pourquoi, les couples autour de moi durent, pourquoi même les gens qui essuient des ruptures le font parfois après plusieurs années, pourquoi avec moi cela ne dure pas. Ça me fait très mal. 10 ans de galère amoureuse, de déceptions, de couples qui ne durent pas, qui font mal. Je ne peux plus entendre celles et ceux qui me disent que "tu en trouveras d'autres" "c'était pas le bon" et "tu es encore jeune, tu as le temps, ça viendra". Je trouve plus difficile d'y croire à chaque nouvelle rupture. Je ne comprends pas pourquoi ça arrive aux autres et pas à moi.

 

Coucou Janysse,


Je voulais juste te dire que je pense fort à toi. Tu sais s'il a ressenti qu'il avait pas de place dans ta vie il aurait pu t'en parler sans te quitter directement. Je trouve ça injuste que tu te culpabilises autant... Comme l'a dit Selmasultane tu as pris du temps pour lui.. Sois douce avec toi ! Si c'était juste une peur ou un doute il aurait pu t'en parler sans te quitter.. Je trouve qu'il n'a pas voulu arranger les choses et donc t'as pas à t'en vouloir autant.


J'imagine la douleur que tu ressens... Je t'envoie le peu de force que j'ai.

 

Coucou Sophana, merci pour ton message. C'est tout à fait vrai, je n'ai pas osé parlé, mais lui non plus. On peut avoir 36 ans et n'avoir jamais appris à communiquer, j'espère que je n'en serai pas là dans 10 ans. Ça allait sans doute dans le mur dès le départ. Je vais tâcher de ne pas m'en vouloir, d'être plus douce avec moi-même.


Je vous embrasse toutes deux

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Coucou Janysse,


Oui tu as raison, non seulement tu n'aurais pas pu en faire davantage, mais il n'aurait pas fallu en faire davantage.


Je comprends ton désarroi. Ayant moi même été peu entourée ou soutenue dans ma famille , je comprends ce que c'est de voir s'écrouler ce qu'on croyait un rempart .


Quant à la " capacité" d'entretenir des relations longues ...déjà il ne s'agit pas que de ta capacité à toi, il faut que 2 capacités et volontés soient présentes pour entretenir cette pérennité ( la volonté seule suffit souvent dans bien des domaines , universitaire ' professionnel , mais pas dans d'autres , aussi frustrant que ce soit de l'accepter ) .


Tous les chemins de vie ont une valeur Janysse, il n'y a pas de figure imposée. J'ai 20 ans de plus que toi et un cercle de 5 amies chères depuis presque 25 . On a toutes eu des chemins différents, certaines mariées très tôt, d'autres ayant rencontré leur amoureux " sur le tard " , certaines célibataires, d'autres divorcées , certaines avec enfants, d'autres sans ...


Il n'y a pas de parcours plus valable ou moins enviable qu'un autre , chacune a fait comme elle le pouvait au moment où elle le pouvait ;)


Et même si je sais que tu as en as marre de te l'entendre dire, car tu souffres , mais tu ne soupçonnes même pas comme les choses peuvent bouger et changer et connaître de multiples évolutions dans les 20 ans à venir. Ta souffrance d'aujourd'hui n'est pas gravée dans le marbre Janysse ;)

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Coucou Selma

 

Je comprends ton désarroi. Ayant moi même été peu entourée ou soutenue dans ma famille , je comprends ce que c'est de voir s'écrouler ce qu'on croyait un rempart .

 

C'est tout à fait ça. Ce n'est pas le monde qui s'écroule, je n'en suis plus là, avec l'expérience et mine de rien tout le travail que j'ai fait depuis 6 ans, je ne me sens pas sans ressource, abandonnée, laissée sur le chemin, le monde ne s'écroule pas autour de moi. C'est plutôt sa violence, la dureté de la vie qui se font plus criantes, plus cruelles, sans lui, sans la bulle que nous avions, sans la douceur qu'on inventait à deux, quand même, jusqu'au dernier moment.


Au moins maintenant je sais que ça existe, je sais que c'est ça que je veux, ce refuge-là, cette sécurité, cette douceur, un homme qui prend soin de moi autant que je prends soin de lui, pas de façon pathologique, juste pour se faire du bien.

 

Quant à la " capacité" d'entretenir des relations longues ...déjà il ne s'agit pas que de ta capacité à toi, il faut que 2 capacités et volontés soient présentes pour entretenir cette pérennité ( la volonté seule suffit souvent dans bien des domaines , universitaire ' professionnel , mais pas dans d'autres , aussi frustrant que ce soit de l'accepter ) .


Tous les chemins de vie ont une valeur Janysse, il n'y a pas de figure imposée. J'ai 20 ans de plus que toi et un cercle de 5 amies chères depuis presque 25 . On a toutes eu des chemins différents, certaines mariées très tôt, d'autres ayant rencontré leur amoureux " sur le tard " , certaines célibataires, d'autres divorcées , certaines avec enfants, d'autres sans ...


Il n'y a pas de parcours plus valable ou moins enviable qu'un autre , chacune a fait comme elle le pouvait au moment où elle le pouvait


Et même si je sais que tu as en as marre de te l'entendre dire, car tu souffres , mais tu ne soupçonnes même pas comme les choses peuvent bouger et changer et connaître de multiples évolutions dans les 20 ans à venir. Ta souffrance d'aujourd'hui n'est pas gravée dans le marbre Janysse

 

C'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à entendre, à comprendre, à assimiler. Dans la théorie je vois l'idée, mais dans ma chair ça brûle très fort, je n'arrive pas à ne pas me comparer aux autres, à ne pas être jalouse, envieuse, amère. Peut-être que j'y arriverai un jour, après tout il y a quelques années j'écrivais ici à quel point j'avais envie de mourir, que je crevais de solitude, que je ne savais pas quoi faire de moi-même. Je crois que je suis quand même plus épanouie et complète maintenant qu'il y a 4 ou 5 ans, quand je pleurais de douleur parce qu'un garçon gay ne m'aimait pas en retour... Il y a encore du travail mais si je regarde en arrière j'ai parcouru un sacré chemin déjà.


Reste ce besoin absolu, impérieux, de tendresse, de peau à peau, de nuits à deux, de réveils à deux, de rêves à deux. Je ne crois pas que je pourrai y renoncer un jour. Je ne peux que m'efforcer d'accepter cette grande absence, de trouver ce réconfort ailleurs. La période de "distanciation sociale" n'aide pas, moi qui suis très tactile, je ne peux même plus câliner mes ami·es.


Une amie que j'ai eue hier soir au téléphone m'a dit que ça vaudrait peut-être le coup d'avoir une nouvelle conversation à coeur ouvert avec lui, pour comprendre ce qui s'est joué, débloquer certaines choses, voir si on ne peut pas surmonter ça ensemble, apprendre à communiquer maintenant. Je me suis mise à douter. Et si ? Peut-être ? Peut-être qu'il pourrait revenir ?


Une copine aujourd'hui m'a dit qu'il était très secret, qu'ils ne parlaient jamais de leurs vies intimes, bien qu'ils se connaissent depuis 3 ans. En 3 ans, elle ne l'a jamais connu avec une fille, peut-être des conquêtes ici ou là qu'elle soupçonne, une fille avec qui ça a duré 3 jours, et puis moi, qui est la seule relation "long terme" (5 mois...) qu'elle lui connaisse. Elle dit qu'il a peut-être un problème avec l'engagement. Je me suis dit et si ? Peut-être ? Si on s'expliquait, qu'on déjouait les peurs de part et d'autre ?


Et puis je me suis souvenue de tout, de tout ce que j'ai lu ici depuis 10 ans maintenant, de tous ces avis, ces conseils, ces mots précieux et terriblement rares dans l'entourage du largué. Il n'y a pas de phobie de l'engagement. Il n'y a pas de retour. Il n'y a pas de dernière conversation. Il n'y a pas d'espoir. Il n'y a rien à comprendre. Il y a seulement un homme qui m'a quittée, et c'est tout ce qu'il faut retenir. Il ne veut pas être avec moi, il ne m'aime pas, point final. Et s'il nous présentait dans deux mois sa nouvelle copine, l'épousait et lui faisait 3 enfants, je ne serais pas surprise. Ce ne sera pas moi. Je me le répète sans cesse, ça fait mal mais l'espoir tue plus encore.


Je suis heureuse d'avoir collecté au fil du temps autant de ressources et d'outils, autant de lucidité, autant de capacité à accepter. Finalement avoir été quittée 6 ou 7 fois n'aura pas été vain. Je me sens nauséeuse et lourde en ce moment, j'ai arrêté de pleurer, quelque chose est bloqué. Je sais que le plus dur arrive, passée la sidération première. Je vais tâcher de réinvestir cette vie bizarre que je mène, et dans laquelle il avait toute sa place, même s'il n'a pas voulu le voir.


Belle soirée

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Coucou Janysse,


Comme quoi je suis tout à fait d'accord avec Selma sur toutes les lignes. J'ai l'impression que tu te compares assez souvent et toujours avec les autres. Et tu sais que cette perspective nous fait plus du mal que du bien? Janysse est unique et ses copines copains sont uniques aussi. Parce qu'on est unique, nos chemins de vie vécus (pro ou sentimentale) prennent les tournures invraisemblables. Et cela ne pose pas la question si notre vie est digne d'être vécue, non?


Les histoires d'amour sont jouées par deux côtés. Puisqu'on ne sait jamais ce qui nous arrivera demain car on ne peut pas prendre la télécommande et appuyer sur les boutons pour que l'autre fasse comme l'on veut 8-) (Et franchement tant mieux, sinon l'autre deviendrait simplement un robot/l'objet à nous satisfaire quoi), je pense qu'il nous vaut mieux nous nourrir pour devenir moins fragile. C'est comme un arbre dont la racine est solide, malgré les tempêtes, les orages, il survivra. Et je sais que tu as énormément de choses à t'alimenter, à te nourrir pour agrandir toi - même, pour te forger, pour t'enrichir, pour te solidifier.


Je pense que ce que tu écris de temps à autre, que ta meilleure copine est loin et a d'autres préoccupations que de te donner l'épaule pour appuyer, que ta famille ne te soutient pas trop, je comprends tout à fait cela (car pour moi c'était à peu près pareil), mais il me semble, tous ces soutiens là viennent quand même de l'extérieur. As -tu vraiment demandé, avant tout, à toi de te soutenir, de te donner les mots doux, de te relever par toi-même sans te dire: J'ai mal. Faut que quelqu'un soit là pour que je m'appuie sur, sinon je m'écroulerais.


Tu ne t'écroulerais pas. La vie et le monde sont tellement alléchants. Ton travail, tes passions, les nouvelles choses à découvrir, les gens à rencontrer...Tes plusieurs propres expériences témoignent que tu t'es laissée pas aller. Une rupture est dure, deux ruptures sont dures, mais si le schéma se répète, c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. En attendant de résoudre l'énigme, le monde et ta vie continuent. On pourra avancer tout en cherchant à expliquer des choses, à trouver les solutions sans tourner en rond.


Une fleur bleue est tout d'abord la fleur. Elle est belle et née pour fleurir quoi que ce soit. Etre fragile ne signifie pas être cassée.


J'ai l'impression que tu cherches toujours et même en vain l'amour ailleurs. As - tu donné suffisamment l'amour à toi-même d'abord? Aime - toi, vraiment. L'amour est né en soi, de soi avant tout.



Prends soin de toi. Gros bisous fabuleux ma jolie.

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