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Après un an, il n'est "plus amoureux"


Janysse

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Salut Janysse!


Quelques points si ça peut t’aider… On semble avoir des comportements similaires parfois, même si leurs origines diffèrent probablement.


Quand il y a accumulation de niaiseries (comme le retard de ton copain, l’objet oublié, etc.), et qu’on commence à prendre « tout mal », comme tu l’expliques bien, n’as-tu pas l’impression qu’on déforme de plus en plus afin de faire passer l’autre pour le « méchant »? Qu’il est « contre nous »? Qu’on cherche tous les prétextes (complètement justifiés à nos yeux) qui nous conforte dans le « il n’aime pas en fait hein, je le savais! ». Et quand la tension redescend, ben on sait plus ce qu’on pense.


« Nan mais c’est dans ma tête en fait »

« Quoique non, quand il a dit ça, c’est pas sympa, il voulait me blesser »

« J’exagère peut être… Parce que quand même, il m’a dit qu’il voulait être là pour moi.. »

« Ouais mais ça, c’était juste pour être gentil, ne te leurre pas » Etc.

Et ça explose avec l’autre en face qui ne comprend rien…..


Alors ce système de pensée cyclique, je ne sais pas encore comment y faire face. Et c’est pas joli joli quand je suis comme ça. Cependant, j’ai appris 2-3 choses ces dernières années qui m’aident. Peut-être que toi aussi, qui sait!


1. De mon copain actuel (qui est bien plus mature que moi niveau émotionnel). Par exemple, quand on a un conflit quelconque, rare mais ça arrive. Je saute allègrement dans le conflit. Lui va me dire qu’on en reparle demain, au calme. Les premières fois, ça m’énervait tellement! Je voulais tout clarifier de suite, tout en étant absolument instable intérieurement. Il faisait l’effort de m’écouter, alors que j’étais dans la complainte, le chouinement, les pleurs, et la victime. Autant dire, conversation stérile!!


Puis, progressivement, j’ai compris qu’il avait raison…grrr En fait, il est mieux d’attendre le matin suivant quand on est pas bien émotionnellement. Tout est plus clair, la pression est redescendue. S’il reste des griefs, ils sont probablement fondés et tu seras apte à les exprimer clairement. Mais souvent, la lumière du jour fait réaliser que nous avons monté pas mal de vent en mayonnaise!


Donc attendre le jour suivant te permet déjà de te calmer, de prendre du recul, de faire le point, de ne pas t’affliger une double peine (l’impression d’être non/mal aimée + la culpabilité de la crise sur l’autre), et surtout de prendre soin de toi. N’hésite pas à trouver une excuse pour rentrer chez toi si ça va pas, genre mal au ventre, nourrir le chat ou que sais-je! Histoire d’attendre de faire le point sur toi–même avant d’en faire part à l’autre.


2. Ma meilleure amie, on se connait depuis toujours. Je me rappelle d’une conversation y a quelques années, quand je me sentais seule, non aimée, que personne ne s’intéressait à moi en général, etc. Ça parait gnan gnan dit comme ça, mais c’était une réelle souffrance. L’impression que je n’en valais pas la peine, insipide, inintéressante.


Quelques jours plus tard, dans une autre conversation, elle me demande si, selon moi, tout le monde peut être aimé, le mérite. Je lui réponds oui, bien sûr. Elle continue, me disant que quand même, certains ne le méritent pas non? Je suis étonnée, et lui réponds à nouveau que c’est bien stupide de dire ça quand même. Puis même Adolf avait Eva… Elle continue encore en poussant, me redemandant si chaque être humain est vraiment digne d’être aimé. Je m’agace et dis oui sacrebleu.


Et là, elle me coupe :


« Donc t’es en train de me dire que tout le monde mérite d’être aimé sauf TOI? C’est tellement prétentieux!!! Qu’est-ce que tu aurais de plus que les autres qui te rendrait différente de la Terre entière? Donc TOI, t’es un cas unique, une incroyable exception de la création qui fait que tu es LA SEULE, l’ÉLUE, qui ne peut être aimée? Ben dis-moi, quelle humilité…. »


« … » :shock:


C’est bien la première fois qu’on présente les choses comme ça. Elle a parfaitement su jouer sur mon manque d’estime en retournant mon sentiment d’infériorité en sentiment de supériorité. Un coup de maître, je l’avoue. Et depuis, à chaque fois que je me sens « petite chose toute seule abandonnée dont personne ne veut », une voix dans mon cerveau me dit sarcastiquement « Et bien, quelle humilité! », ça me fait sourire et ma foi, ça marche en général!


3. Les médocs situationnels. Je te rejoins tout à fait sur la médication à long terme, ce n’est pas pour moi non plus je crois. Par contre, quand j’ai eu ces soucis en août, impossible de dormir, de parler, de manger, le médecin des urgences m’a donné de l’Atavan (je sais pas le nom en Europe). C’est un anxiolytique mais situationnel (sauf pour certains, mais c’est une autre histoire).


Quand tu crises, tu le prends, ton corps se détend en 10-15 mn. J’en ai pris 2-3 par jour la 1e semaine, plus après, plus besoin. Le médicament avait immédiatement coupé mes crise en permettant de dormir et manger. Les conflits d’ordre relationnels ont un énorme impact sur moi, tout comme toi de ce que je lis. Et je panique de faire une crise de panique. Le chat qui se mort la queue… Alors c’est con, mais de savoir que j’ai ces cachets avec moi, c’est une béquille psychologique. Je ne panique plus de paniquer…. Après bien sûr, c’est plus pour ceux qui ont des périodes de m*** plutôt qu’un mal être permanent.


Et dans le même esprit, la coupure en août avec mon copain a eu un effet étonnant sur moi. J’ai expérimenté le fait « de le perdre », j’étais absolument sûre que c’était fini. Bien tu sais quoi? J’ai plus peur que ça se termine maintenant. Si ça continue, j’en serais ravie, je l’aime fort, mais si ça doit s’arrêter, et bien soit. Ma vie toute seule reprendra son cours, un peu plus terne sûrement, mais vie quand même….


J’espère que ça t’aidera…

Bisous :bisou:

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Bonjour Janysse


Pardonne-moi, je ne peux pas écrire trop long, donc je vais être trop directe


tu dis que (et nous l'avons constaté par ton absence d'ici^^) tu allais bien mieux quand tu étais sous médicaments, et que tu les as arrêtés parce que tu n'aimais pas l'idée d'être malade, et toc, de nouveau tu es au plus mal. J'ai résumé, mais pour moi le lien de cause à effet, me saute aux yeux :(


Bien sûr qu'on n'aime pas l'idée d'être malade, et on aime encore moins ETRE malade :( mais nier la maladie n'est pas la combattre, au contraire, c'est la laisser gagner....


je ne sais pas si tu devras prendre des médicaments à vie, et quand bien même, beaucoup de malades prennent des traitements (cardiaques, cholesterol,..) à vie. Ce n'est pas agréable mais c'est la vie


mais en attendant, ton état prouve que, de fait, tu es malade et que tu as besoin donc d'être soulagée. Et tu vois, je rajouterais même que SI il y a, SI il existe des médicaments qui soulagent ta douleur morale et/ou physique, c'est déjà beaucoup de chance :( j'espère ne pas te choquer, mais beaucoup de gens aimeraient trouver une solution non pas qui guérissse mais qui au moins les soulage de leurs douleurs...donc quand il y en a une, saute dessus, prends la à bras le corps, et bien sûr, continuer le travail psy, qui peut-être un jour te permettra de te passer de ces médicaments, et sinon...tant pis, on n'a qu'une vie, l'essentiel est de la passer pas trop mal, pas d'avoir la médaille du "non médicamenté" ou "non suivi" ou "non malade"


je t'embrasse fort!

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Coucou Lola ! :)

 

Quand il y a accumulation de niaiseries (comme le retard de ton copain, l’objet oublié, etc.), et qu’on commence à prendre « tout mal », comme tu l’expliques bien, n’as-tu pas l’impression qu’on déforme de plus en plus afin de faire passer l’autre pour le « méchant »? Qu’il est « contre nous »? Qu’on cherche tous les prétextes (complètement justifiés à nos yeux) qui nous conforte dans le « il n’aime pas en fait hein, je le savais! ». Et quand la tension redescend, ben on sait plus ce qu’on pense.

 

Mais oui c'est exactement ça, et quand je m'en rends compte ça me rend super triste car je ne veux pas que les choses se passent comme ça.


Evidemment, je SAIS qu'on m'aime, que mes parents m'aiment, que mes amis m'aiment et que je ne vaux pas rien du tout, mais des fois je n'y crois plus parce que la petite voix qui hurle "tu es super nulle, saute par la fenêtre c'est mieux pour tout le monde tiens" prend parfois, trop souvent le dessus. D'où les anxiolytiques. Que je devrais prendre en cas de crise plutôt que de me dire "gnagnagna j'ai pas besoin", tu as raison.

 

tu dis que (et nous l'avons constaté par ton absence d'ici^^) tu allais bien mieux

 

Bonjour Paige, quel plaisir de te lire :bisou:


Oui j'ai un peu déserté, je crois que je voulais m'éloigner de ma propre histoire pour donner une jolie chance à ma nouvelle relation (brillante idée haha.) !


Pour le reste tu as entièrement raison. Et tu (vous tous) n'as pas idée à quel point le voir écrit par toi, Lola, Albane, répété, me fait du bien et me soulage. Parce que mon entourage n'a pas vraiment le même discours. Mon amoureux a déjà pu me dire "Je ne nie pas que tu sois en souffrance, mais la dépression tout ça, c'est des maladies qu'on a inventées récemment" alors même que son meilleur ami est traité pour ça depuis 1 an et demi. Ou ma mère, infirmière retraitée, qui me répète que les benzodiazépines (les molécules des anxio) c'est vraiment mauvais, qu'il faudrait arrêter. Certain.e.s ami.e.s qui ne comprennent juste pas que je puisse souffrir autant tout le temps comme ça, comme si je ne faisais pas d'effort. Le regard porté sur ces pathologies mentales de façon générale et l'impression d'être encore plus un poids pour tout le monde. Je ne me dédouane pas du tout du fait qu'effectivement je n'aurais pas dû arrêter mon traitement ou du moins le modifier (être mieux accompagnée surtout car la décision venait de ma psychiatre de l'époque), mais je pense que je me suis laissée embarquer par l'idée qu'on me renvoyait (ou que je me renvoyais ????) dont la substance est en gros "oui bon, c'est pas si grave, c'est dans ta tête, faut te détendre, faut arrêter de te prendre la tête, etc etc".


Je suis en mission depuis hier, c'est chouette, je suis à la campagne, dans un petit village paumé de chez paumé, dans une grande maison, loin de la folie urbaine, c'est très apaisant. Mon amoureux est rentré chez ses parents de son côté. Notre dernière soirée ensemble était hyper tendre mais moi pas tant que ça détendue au début, apeurée à l'idée qu'il passe une mauvaise soirée, que ça se passe mal etc (c'est super hein). Je lui ai écrit dans la journée de vendredi, savoir si son voyage se passait bien, pas de réponse. Pas de message hier pour me souhaiter bon voyage, ou savoir si j'étais bien arrivée, rien. C'est moi qui lui ai écrit ce matin pour dire que tout se passait bien, réponse laconique et expéditive. Vous allez peut-être me tomber dessus, dépendance affective tout ça et c'est peut-être (sûrement ?) le cas. Il me l'a dit lors de notre dernière engueulade "j'ai pas forcément envie de te parler H24". Ok soit. Mais moi j'ai envie de lui parler souvent. Alors on fait quoi ?


Enfin on en revient à ce que Lola a écrit, je suis tellement en souffrance que je ne sais même plus quoi penser, si c'est moi qui prends tout mal ou si vraiment là, il abuse un peu. Je préférais quand il était rassurant et attentionné, qu'il répondait à mes messages ou mieux, qu'il m'écrivait lui pour me demander des nouvelles, ou me dire des mots mignons. Je suis peut-être nunuche, je ne sais pas. Est-ce que c'est "mal" ou "malsain" d'avoir envie de petits mots doux par sms, même quand on s'est vu la veille ? Est-ce que j'en demande trop ? Je n'arrive pas à savoir si c'est une passade ou s'il s'est simplement lassé de tout ça. Je pense qu'un mois éloignés l'un de l'autre nous fera du bien mais je n'arrive pas à me débarrasser de cette petite rancune d'être laissée comme ça dans le silence. De n'être pas si "spéciale" pour lui (ses propres mots). En même temps je me sens super égoïste, vu ce qu'il traverse etc, de vouloir cette attention. Bref, je m'arrête là parce que je tourne complètement en rond, ça ne va nulle part.

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je pense que je me suis laissée embarquer par l'idée qu'on me renvoyait (ou que je me renvoyais ????) dont la substance est en gros "oui bon, c'est pas si grave, c'est dans ta tête, faut te détendre, faut arrêter de te prendre la tête, etc etc".

 

Recoucou chère Janysse


A ce propos, j'ai entendu cette chronique du médecin Baptiste Beaulieu sur France Inter

dans la brillante émission d'Ali Rebei, "Grand bien vous fasse" que je conseille à tous ceux qui ne font rien (volontairement ou pas) à 10h tous les jours du lundi au vendredi

 

https://www.alorsvoila.com/2018/09/19/ce-quen-pensent-les-malades/


tu peux lire la chronique ou l'écouter, ça dure un poil plus de 3 min et je pense que ça dit tout....ça dit tout des phrases qu'on ne veut plus entendre et aussi de celles qu'on peut dire soi-même aux autres en croyant bien faire comme tu dis....


La dépression est au contraire une des plus vieilles maladies du monde (qu'on appelait autrefois "mélancolie", "il souffre de mélancolie") ce n'est pas parce que le nom et surtout les anti dépresseurs sont relativement "récents" que la maladie, elle, l'est.


C'est une maladie qui tue, qui a toujours tué et qui continue à tuer.


Je n'écris pas davantage, le docteur Beaulieu (j'insiste sur le fait que c'est un docteur et pas Rika zarai hein^^) le dit bien mieux que moi


Je t'embrasse fort!

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Bonjour jolie Janysse (et les autres),


J'avais lu ton message suite à ton retour et n'étais pas intervenue parce que quelque chose m'agaçait (pas toi, hein). Et en lisant Paige, je me rends compte qu'elle a transcrit ce que je pensais.


Tu es malade Janysse et si tu as besoin d'une béquille médicamenteuse, pour un temps ou pour un temps un peu plus long :( , et bien il ne faut pas hésiter à l'utiliser. Je sais que ce n'est pas facile - moi-même si je peux me passer de médicaments j'en suis heureuse - mais tu n'as pas vraiment le choix aujourd'hui. Et ça se saurait s'il suffisait de "se mettre un petit coup de pied au cul" pour que la dépression passe :) .


Alors cela ne signifie pas non plus de rester immobile à ne rien faire en attendant que ça passe (ou pas) mais il faut que tu sois douce et gentille avec toi-même. Et que tu acceptes d'avoir besoin d'aide. Et nous avons la chance d'avoir aujourd'hui des médicaments qui permettent de se tenir debout et d'éviter bien des drames.


N'oublie pas que tu mets des choses en place, Janysse, et depuis longtemps. Tu te bouges, tu as décidé de consulter et de prendre ton problème à bras le corps. Continue sur cette lancée.

 

Je suis peut-être nunuche, je ne sais pas. Est-ce que c'est "mal" ou "malsain" d'avoir envie de petits mots doux par sms, même quand on s'est vu la veille ? Est-ce que j'en demande trop ?

En fait, peu importe que ça soit nunuche ou pas (d'ailleurs le nunuche de l'un ne sera pas nécessairement le nunuche de l'autre), l'important est que toi ça te blesse de ne pas avoir d'attentions de sa part. Alors il y a peut-être un juste milieu à trouver entre ce que toi tu demandes ou aimerais obtenir et ce qu'il est en capacité ou serait en capacité de te donner. Il y a des gens très peu démonstratifs mais qui aiment beaucoup et d'autres qui semblent hyper réactifs à coup de "ouaissssssssssssssss géniallllllllllllllllll j'adooooooooooooore" mais qui ne ressentent rien ou pas grand chose.


 

De n'être pas si "spéciale" pour lui (ses propres mots).

Mouais enfin ça c'est quand même très blessant. Et moi-même qui me sens plutôt équilibrée comme personne, j'ose espérer être à minima "spéciale" pour mon homme comme lui l'est pour moi. Ce n'est pas demander la lune selon moi.


Des bisous :bisou:

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  • 2 semaines après...

Bonjour Carrie, bonjour Paige


Je suis désolée de ne répondre que maintenant, pourtant j'ai bien lu (et relu !!) vos réponses, et elles ont réellement été d'un grand secours. Paige c'est marrant, car j'étais tombée sur cette émission juste quelques jours avant mon départ en mission, et je l'avais effectivement écoutée plusieurs fois haha ! Et vos messages m'ont rappelé à quel point c'était important de sortir du déni et de me soigner. Ce qui ne m'empêchera pas de vivre ma vie et faire de grandes choses et "réussir" (quel que soit le sens qu'on y mette, et me questionner sur le sens de ce mot est déjà un grand pas pour moi), même si je suis malade.


J'ai été en contact plusieurs fois avec mon amoureux depuis, sans jamais me sentir vraiment satisfaite ou heureuse de nos échanges (téléphoniques ou autre). Plusieurs fois, je lui ai expliqué à quel point c'était important pour moi, en ce moment, d'avoir des mots doux rassurants de sa part, de me sentir aimée de lui. A chaque fois, il m'a répondu qu'il comprenait mon besoin d'être rassurée, qu'il devrait peut-être faire des efforts, mais que c'était comme ça, que c'était compliqué en ce moment, et qu'il n'avait pas forcément la disponibilité émotionnelle pour ces efforts ou pour même que je lui manque vraiment. Par ailleurs, il me dit que ça a toujours été comme ça, que je sais qu'il est comme ça, à ne pas répondre aux messages tout de suite voire oublier, etc. Et "pourquoi c'est compliqué pour toi en ce moment ? Ca va, ta vie va bien, tu es bien partie" etc, etc, ETC.


Je n'ai pas voulu le lui dire de cette façon, mais ça commence à me gonfler au plus haut point. Je le supporte dans cet état depuis plusieurs semaines (depuis fin août...!), j'ai fait ce que j'ai pu pour lui faciliter la vie, je ne comprends pas à quel moment c'est SI difficile de répondre à un "je pense à toi" ou "j'ai fait ci et ça aujourd'hui" ou même de m'écrire de lui-même.


D'abord ses propos m'ont rendue triste à chaque fois. Puis ils m'ont mise en colère.


Je suis ensuite partie 3 jours en weekend de boulot, dans un bled perdu à la campagne où je ne captais même pas le réseau téléphonique. Je l'ai prévenu, et donc nous n'avons eu aucun contact pendant ces 3 jours. Indépendamment de cet état de fait, ce weekend a été formidable, intense, hilarant, passionnant, et je me suis sentie si libre et si forte. Et il y avait ce garçon. Qui me plaisait, il me faut bien l'admettre maintenant. Innocemment, j'ai ri et discuté et passé du temps avec lui, jusqu'au moment où je me suis rendue compte que j'étais capable de faire une bêtise. C'est après un long long moment, très tard dans la soirée, que j'ai fini par laisser entendre que j'étais en couple, après quoi le garçon n'a plus recherché ma compagnie ni mon regard, ce qui était l'effet escompté car j'étais bien loin de repousser son attention.


Je suis toute confuse désormais. Je crois que ce n'est pas en soi ce garçon qui était intéressant pour moi (bien qu'il est évident qu'il avait de grandes qualités, et qu'il était intéressant en lui-même), mais cette situation chouette où les regards se cherchent inconsciemment et s'accrochent finalement, où toutes les conversations sont drôles et intéressantes, où la personne paraît se détacher de la foule, où tout est excitant et enivrant et où, j'ose le penser (et peu importe en réalité si cela n'était pas le cas), on se fait draguer avec plaisir.


Je me suis sentie coupable un temps d'avoir ressenti ça, loin de mon chéri et ravie de l'être. Et puis, plus du tout parce que je me suis sentie bien tout ce weekend, et que cela faisait réellement longtemps (au-delà de ce mini flirt), et que je n'ai plus envie d'avoir envie de mourir de tristesse tout le temps. Mais maintenant, je sais que cela signifie que cette insatisfaction que je ressens dans mon couple n'est pas un détail au-dessus duquel je peux passer, c'est une situation qui réellement me rend triste et qui est suffisamment sérieuse pour que je ressente des "papillons dans le ventre" avec quelqu'un d'autre, et volontiers. Ou bien je m'emballe ? Je ne me sens pas le moins du monde coupable, mais est-ce que c'est normal d'être attirée par quelqu'un d'autre ? Je ne sais rien de ce type et n'ai pas l'intention de rentrer en contact avec lui ou le revoir, c'est vraiment ce sentiment hyper chouette de se faire séduire qui m'a grisée.


Je ne sais pas comment faire comprendre à mon amoureux que c'est sérieux, quand je lui dis que j'ai besoin de mots doux, pas un caprice de fille peu sûre d'elle, que je me sens délaissée et que c'est mauvais signe pour lui, pour nous. Et si j'ai l'impression d'avoir retrouvé un peu d'indépendance émotionnelle dans cette affaire, en même temps qu'un peu de confiance en moi, je sais maintenant que j'ai envie qu'il me séduise, que quelque chose se passe. Est-ce que je suis en réalité coincée dans un mythe d'un amour excitant ? Est-ce que je suis égoïste à dire que je ne supporte plus vraiment sa mauvaise humeur et sa morosité alors que la période est si difficile pour lui, et alors même qu'il me supporte moi depuis un an avec ma dépression et mes angoisses ? Est-ce que j'ai si peur qu'il me quitte que je suis en train de trouver n'importe quel moyen de me détacher de lui, alors qu'il est normal de traverser des moments durs comme ça ?


Je vous embrasse bien fort

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Bonjour Janysse ainsi qu’aux autres,


Je voulais intervenir des semaines plus tôt, mais je n’osais pas car je respecte les pensées de Paige et de Carrie. Très souvent, pour ne pas dire toujours, elles disent juste. Elles ont des connaissances que je n’ai pas concernant l’aspect psy des choses, entre autres.


Aujourd’hui, je me permets d’écrire parce que ça me fait plaisir tout simplement.


D’emblée, Janysse, je pense très modestement que ton copain ne te correspond pas. Il y a déjà le problème du timing: tu dis très bien ce que je pense depuis le début, à savoir qu’il n’a pas la disponibilité affective pour vivre une relation de couple.


Je le comprends car j’ai passé un concours à l’époque et, à ce moment-là, mon ex passait après ce concours. Ce n’était pas même sur le même plan, d’ailleurs. Je dis juste que je vivais à travers le concours. Quand j’ai réussi, on s’est séparé, mais c’est une autre histoire. Je ne cautionne pas son manque d’investissement car d’autres parviennent à gérer leurs études et leur relation de couple « en même temps ». Je dis juste que je comprends ton copain car je suis passée par là et j’avais choisi à l’époque de mettre le concours au-dessus de tout.


Au-delà de son état d’âme actuel, qui semble peu disposé à s’ouvrir à toi, à accueillir ton amour et à t’en donner également, je ne le trouve pas adapté à tes besoins. Il a le droit de ne pas être disponible et d’être déçu, triste même. Mais ne pas te répondre, oublier un truc important pour toi, ne pas lui manquer, ne pas te faire sentir spéciale, c’est assez moyen...


Je ne parle plus de lui car ça ne sert à rien. Tout ce qui compte réellement, c’est toi et tu ne peux agir que sur toi.


Quelle que soit son attitude et ses raisons, le fait est que cela ne te convient pas. Tu sembles craindre qu’il te quitte, tu penses même au fait que ton ex t’a quittée au bout d’un an, réveillant en toi cette blessure et te demandant si cela va se reproduire. Or sais-tu que tu as le droit, toi aussi, de le quitter? Sais-tu que tu as le droit de conclure que tu mérites mieux que ce qu’il te donne, malgré tout le respect et l’affection que tu as pour lui?


Je l’avoue, j’ai été choquée que l’on te dise que tu es malade. Je le répète, j’ai peu de connaissances en psy et je suis peut-être malade aux yeux de jrme, aux yeux d’autres peut-être encore, mais je dis juste avec moult humilité que je ne te trouve pas malade du tout. Qu’importe au fond l’étiquette « malade » ou pas. Ce qui compte, c’est que cette relation ne te convient pas tout simplement et rien ni personne d’autre que toi ne pourra te sortir de cette situation à part toi.


Il y a des hommes prêts à communiquer, des hommes disponibles, des hommes qui te correspondraient sans doute davantage, sans rien ôter aux qualités de ton ami actuel.


Ce qui me gêne le plus, je l’avoue, c’est le petit jeu de séduction que tu nous as confié dernièrement. On a le droit d’être différents, c’est une qualité même, cela fait de nous des personnes uniques, mais personnellement, si je regardais un autre homme que celui qui partage ma vie, comme celui qui fait partie de ton récit, avant même que tu lui confies que tu es en couple, je me poserais de sérieuses questions. On a le droit bien sûr de regarder d’autres personnes, je les regarde à l’occasion et mon copain me dit parfois qu’il a vu telle femme. Mais pour ma part, je n’ai jamais ressenti de désir pour un autre homme depuis que je suis avec lui en tout cas. Il se peut que ce ne soit pas réciproque pour mon copain, donc j’insiste bien sur le fait que je ne parle que de moi. S’il m’arrivait de penser à quelqu’un d’autre, de séduire, ne serait-ce de jouer avec un autre, je m’inquièterais, car cela voudrait dire, pour moi en tout cas, que mon homme ne me satisfait plus pleinement et/ou que je ressens le besoin de plaire, d’être rassurée sur mes qualités, mon potentiel de séduction.


Or ce ne serait pas sain et je n’en ressens pas le besoin.


Je le répète, je ne parle que de moi car je ne peux agir que sur moi et parce que je ne peux pas entrer dans l’esprit de mon copain. Je dis juste que pour moi trahir ne commence pas à l’acte.


Attention, je ne t’accuse de rien, surtout pas de trahison. Tu n’as rien fait de mal. Tu es jeune, tu as peut-être un peu joué et tu n’as rien fait de mal.


Je ne choisis sans doute pas les bons mots, mais je crois en fait que tu te trahis, toi. Tu sembles ne pas écouter les besoins profonds de ton cœur, or ton besoin semble d’aimer et d’être aimée. Je crois que tu n’oses pas te détacher de ton copain, tu n’oses pas imaginer que tu puisses découvrir une autre personne qui te corresponde davantage, qui te permette d’être toi en toute sécurité: une femme qui a beaucoup d’amour à donner et à vivre avec son partenaire.


Cela ne fait qu’un an, or tu vis déjà certaines frustrations. C’est dommage car les débuts devraient être sereins. J’ai vécu de multiples frustrations, j’en ai beaucoup souffert et je sais que je ne suis pas à l’abri, aussi, je peux imaginer que ce n’est pas simple à vivre et c’est pour toutes ces raisons que je t’encourage à t’écouter davantage et à prendre les décisions qui te mèneront vers un chemin plus adapté à la nature de ton cœur.


Désolée si je suis hors sujet, je doute de moi sur le forum, mais ça part de bons sentiments.


Bon week-end à tous et que ton cœur t’apporte plus de paix et d’amour pour la personne la plus importante de ta vie: toi, Janysse.

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Bonsoir Albane,


J’ai bien précisé que je n’ai pas beaucoup de connaissances dans le domaine psy. Aussi, j’ai longtemps hésité avant de poster un message.


Je pense très humblement que chacun écrit en fonction de son vécu, de son ressenti et de ses expériences.


Je sais bien que la dépression est une maladie. J’ai côtoyé des personnes en arrêt maladie en raison d’une dépression et je suppose que d’autres le sont ou l’ont été sans en avoir conscience, moi-même je pense avoir traversé des moments durant lesquels on aurait pu me diagnostiquer comme telle, mais je n’ai pas été voir de médecin. Ta remarque est légitime et je n’ai pas d’arguments ni d’exemples plus concrets qui puissent soutenir mes modestes pensées.


Je le répète, j’ai longtemps hésité avant de poster. Pour tout te dire, lorsque je vois que Carrie, Elieza, Kakahuet, Paige ou toi postez une réponse sur le forum, je n’ose pas intervenir car avec vous la messe est dite. Je vous estime parce que je trouve vos réponses pertinentes, intelligentes, si bien que rien ne me semble digne d’être ajouté. J’apprends de vous.


Si je suis intervenue, c’est parce que je suis Janysse depuis longtemps. Son autre post m’avait marquée. Je voulais juste -à travers mon expérience- lui dire que je comprends son copain car j’ai été comme lui désireuse de réussir un concours. Et je la comprends également, elle, car j’ai ensuite été comme elle: frustrée.


Nous ne sommes pas médecins, c’est tout ce que je peux dire. J’ai moi-même gardé des choses en moi, avant de tout déverser sur mon homme. A l’époque, ma psy disait qu’il fallait bien que ça sorte tôt ou tard. J’ai encore du mal à dire les choses dès qu’elles naissent en moi, mais je progresse. J’ai l’impression que Janysse fait beaucoup pour que ça marche. Elle tait certaines choses pour ne pas prendre le risque de brusquer son homme, mais à un moment donné elle explose. Est-elle malade pour autant? Je ne le crois pas.


Elle se pose mille et une questions. Elle doute d’elle. Elle se remet en question. Est-elle malade pour autant? Je ne le crois pas.


Je crois très humblement qu’elle a beaucoup d’amour à donner et qu’elle essaie de modérer ses élans parce qu’elle sent que son copain n’est pas très ouvert à ses désirs/besoins.


Elle est peut-être malade. L’autre post en témoignait peut-être. Je vois juste une jeune femme qui essaie de bien faire et qui a peur, peur de s’affirmer car elle manque de confiance en elle. Ce que je voulais surtout, c’est qu’elle prenne conscience qu’elle aussi a le droit de quitter son ami. S’il ne lui convient pas, elle a le droit de le quitter et de croire en elle, en la vie, en une rencontre qui lui conviendrait davantage. J’ai eu mal pour elle quand il a oublié ce qu’elle lui avait demandé d’important et quand il n’a pas répondu à ses messages étant loin l’un de l’autre.


Ses confidences me parlent un peu, c’est pour cela que j’ai franchi le pas en lui écrivant, mais je sais que d’autres l’aident mieux que moi.


Je crois que nous avons tous des névroses. Sommes-nous tous malades pour autant? Peut-être bien. Je vois juste une jeune femme désireuse de vivre et d’aimer de tout son être. Pour moi, cela est aux antipodes d’un dépressif, lequel me semble dénué de toute envie. Il y a probablement plusieurs sortes de dépressions, j’en conviens, mais je voulais juste apporter mon soutien à Janysse.


Je ne peux pas me relire, il est tard, j’espère ne pas avoir été trop confuse.


Les mots ne peuvent pas transmettre certaines émotions, aussi, je tiens à préciser que je t’ai écrit, Albane, en toute sérénité.

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  • 1 mois après...

Chère Eva,


Merci infiniment pour tes mots. Pardonne moi de ne pas t'avoir répondu plus tôt, d'avoir laissé le silence s'installer alors que tu avais pris du temps pour moi. Tes derniers messages m'ont touchée en plein coeur, et je n'ai pas pu répondre car je n'ai pas eu le courage de regarder les choses en face. J'ai préféré le déni pour ne pas voir arriver la catastrophe. Malheureusement aujourd'hui je ne peux plus nier.


Après mes derniers messages ici, mon copain est arrivé pour me voir en weekend, et à la suite d'une conversation pas très drôle mais importante que nous avons eue le soir de son arrivée, nous avons passé un weekend génial. A mon retour de mission, les choses étaient redevenues à peu près sereines, et puis c'était moi qui jouait le rôle de la personne forte de notre couple car mon copain allait de plus en plus mal. Je me souviens de pas mal de moment de tension/incompréhension qu'on a toujours fini par désamorcer et on avançait quand même, et il y avait plein de jolies choses et c'était bien, malgré sa souffrance et malgré la mienne.


Sauf qu'entre temps mes cours ont recommencé, et les impératifs académiques et professionnel avec. En plus de ça, je suis à sec, donc j'ai un boulot en plus à côté de mon stage et de mes cours, pour pouvoir manger. Tout ça est très chronophage. Et hyper stressant. Mes journées sont hachées, passées bien souvent dans les transports, et solitaires. Du coup, je suis dans l'hyper contrôle tout le temps, la planification permanente ; et tant que je contrôle (ou crois tout contrôler), ça va. Sauf que dès qu'un truc dérape dans cette jolie machine, je panique. C'est le drame. Je m'effondre.


Ainsi, ma nouvelle psychiatre a décidé de me donner un nouveau traitement pour m'aider : un stabilisateur d'humeur. Car pour en revenir au malade/pas malade, je vous ai sûrement induits en erreur, je ne suis plus du tout déprimée, les AD ont fait effet l'an dernier, je ne suis plus en dépression. Mais j'ai un trouble anxieux, qui est également très invalidant au quotidien, car un micro-truc peut devenir la fin du monde, et c'est absolument incontrôlable. Et si on additionne : un environnement stressant, un planning hyper chargé, des échéances académiques très importantes (et pas le temps de m'en occuper car planning hyper chargé), une charge mentale délétère et un terrain hyper-anxieux... Vous obtenez quelqu'un qui va vraiment, vraiment pas bien. C'est moi.


J'ai commencé mon traitement et les premiers jours sont hardos. Je ne me sens pas moi, je suis hyper irritable, j'ai des réactions complètement disproportionnées à tout, j'angoisse encore plus, et je fais des crises de panique ou je ne sais quoi, je m'étouffe, je pleure, j'ai peur. Bref l'horreur (apparemment ça peut arriver en début de traitement de ce genre de trucs).


Et mon amoureux en face, est témoin de tout ça, impuissant, dans un mal-être similaire, et donc parfaitement incapable de prendre en charge toute cette négativité que je balance en permanence. Qu'est-ce qu'il fait alors ? Il prend ses distances, il s'éloigne, il se protège. Et moi ? Je panique, je m'accroche, j'ai peur, j'essaie de grapiller encore de l'attention et boum, cercle vicieux.


Mais mon amoureux est quelqu'un de très intelligent, et malgré ses côtés autistes/auto-centrés, doté d'une véritable intelligence émotionnelle. Il m'a donc annoncé qu'il fallait qu'on fasse une pause, à la suite d'une de mes énièmes crises d'anxiété face auxquelles il ne peut rien et qui le minent évidemment. Ca m'a rendue extrêmement triste, mais je sais qu'il a raison, c'est la seule chose à faire, j'y ai pensé moi-même. On ne peut pas continuer comme ça : je vais mal, il va mal, on se fait du mal. Ca sert à rien, ça mène à rien, c'est une impasse. Si on veut sauver quoique ce soit, même pas notre couple mais notre peau à chacun, il faut qu'on prenne de la distance. Ca n'a rien à voir avec le fait qu'on soit tous les deux un peu fragiles de base, mais avec le fait qu'on soit tous les deux dans les pires périodes de nos vies. Je traverse un moment horrible, il traverse un moment horrible, résultat aucun ne peut rien pour l'autre. Je n'en ai pas la force et lui non plus.


Pourtant je suis toujours très amoureuse de lui, et lui aussi m'aime encore. Il m'a dit qu'il ne me quittait pas, qu'il voulait faire une pause. J'ai demandé, pour combien de temps ? Un mois ? Trois mois ? Plus ? Il m'a répondu, un mois, plusieurs, peut-être pour toujours. Vu le flou dans lequel il me laisse je n'ai pas d'autre choix que de vivre à la première personne désormais, sans qu'il soit dans l'équation. Je refuse de me consumer en espoir, je l'ai déjà trop fait. J'accepte l'idée du break, du fait qu'on ne peut rien faire d'autre que ça, et puis se retrouver plus tard quand on aura retrouvé chacun une stabilité, une sérénité. Mais la perspective que ce soit pour toujours me désespère. J'essaie de ne pas y penser, mais je crois que je vis une rupture. Il y a tellement de choses qui m'agacent chez lui, tellement de trucs qui n'allaient pas récemment, mais je ne veux pas le perdre, parce qu'il est bien plus que ça.


Ma priorité aujourd'hui c'est de sauver ma peau. Je suis dans une telle détresse qu'il n'y a rien d'autre à faire. J'attends que le traitement agisse et je commence peut-être une nouvelle thérapie plus adaptée, plus axée sur le comportement (cela fait le lien avec mon autre post) et le corps. C'est dedans que je veux mettre mon énergie. Pas dans un espoir qui sera peut-être, ou plutôt très certainement, déçu. Je traîne depuis trop longtemps ici pour ne pas savoir ce que signifie véritablement "une pause".


Je vous embrasse toutes et tous

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Bonsoir Janysse,


Merci pour ton mot, je pensais t’avoir blessée, je m’en voulais. Je pense que Paige avait raison, d’autres également. Elles s’y connaissent bien mieux que moi sur ce que tu ressens apparemment au sujet des troubles de l’humeur. Je n’y connais rien, je l’avoue, si ce n’est de modestes lectures. Aussi, je ne dirai plus rien à ce sujet. C’est donc une maladie qui se soigne avec un médicament, je suis désolée de ne pas en avoir eu conscience avant.


Il est tard, je suis fatiguée, mais je tenais à te confier qqchose qui me turlupine depuis des années. Au-delà de tes amours et de ces tourbillons d’emotions si je puis dire, je me suis souvent demandé si tu étais proche de ta famille. Pas géographiquement. Je parle intimement, à savoir si tu te confies à tes parents, à ta mère, à un frère ou une sœur, par exemple. De fait, je me suis inscrite ici en juin 2013, or je crois n’avoir jamais lu de ta « plume » un quelconque trait à ta famille. Certes, nous sommes sur un Forum amoureux, mais tu te confies ici comme un journal intime, aussi, je me pose la question. Tu ne me dois aucune réponse. Je soulève juste la remarque parce que je te confie que tout n’est pas rose pour moi non plus, mais je remercie Dieu, la vie, d’avoir ma famille. C’est peut-être un sujet épineux pour toi que tu n’abordes qu’avec ton thérapeute, je ne le sais pas. Je voudrais simplement t’encourager, si tu le peux, à voir tes parents de temps en temps. Chaque être est unique et on ne se ressemble peut-être pas, mais dans ta détresse, j’ai envie de te souhaiter de prendre une tasse de thé avec ta maman et/ou ton papa, si tu en as la possibilité, car ainsi que le dit un écrivain, ce que nous avons de bon, c’est à nos parents que nous le devons. Tu as le cœur bon, Janysse. Je suis certaine que tes parents sont bons et ensemble vous pourriez apaiser tes « plaies »...


Pardon si je suis hors sujet ou pire, je ne veux surtout pas te faire de mal. Pause ou pas, c’est toujours salutaire de se séparer avec tant d’intelligence, c’est très noble à vous.


Puisse l’avenir répondre à tes questions comme tu le désires. Courage <3

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