Paige Posté(e) le 10 octobre 2017 Partager Posté(e) le 10 octobre 2017 Bonjour tout le monde!Janysse pour ta psychiatre et sa remarque un tantinet agressive, n'hésite pas à lui dire ton ressenti, ce n'est pas à NOUS que tu dois mettre le sous-titre "ben oui je fais encore ce que je veux merci", mais à ELLE ;) car c'est elle ta thérapeuthe, et moi ça m’intéresserait de savoir ce qu'elle répondrait à ton "ben oui quand même". Vraiment je n'en sais fichtre rien.est-ce qu'elle dirait un "ben non, vous êtes malades, ce n'est pas vous qui décidez si vous devez ou pas vous faire opérer de l'appendicite"ce à quoi tu pourrais répondre "si. Ce n'est pas moi qui décide si j'en ai BESOIN mais c'est bien moi qui décide de le faire ou pas"et elle pourrait te répondre "oui vous pouvez en effet décider de vous laisser mourir."et là ....voilàou elle te dirait "bien sûr que vous décidez, une thérapie ne se fait pas "contre" le patient. Pourquoi alors avez-vous décidé que vous n'en vouliez pas?"et là le dialogue s'amorcerait: oui pourquoi?ou elle te dirait "pfff n'importe quoi"et là ma foi, la thérapie s'arrêterait là :lol: :lol: bref, je m'égare, ce que je veux dire, c'est que pour des gens comme toi (et moi) qui sont TOUJOURS TOUJOURS dans la validation du "tu es une gentille petite", le psy peut aussi être là pour bousculer ça, mon psy au début m'avait dit "vous n'êtes pas mon élève, je ne suis pas votre prof, arrêter d'attendre mes compliments ou ma validation!" ça m'avait pas fait plaisir bien sûr, mais soit je me bute et dis "je fais ce que je veux et si t'es pas content c'est pareil" et par là j'oublie que la malade c'est moi, que lui, ne court pas après les patients hein (oh que non) donc s'il me plait à moi de rester malade, grand bien me fasse, soit j'avale la couleuvre (plus ou moins difficilement) mais SURTOUT je réfléchis à ce qu'il m'a dit et à ce que ça me dit de MOIce qui n'empêche pas du tout à la séance suivante de dire "j'ai pas du tout apprécié telle ou telle remarque" et on en parle.Un psy n'est PAS un ami, un évaluateur, un prof, une maman, un papa, un psy est un SOIGNANT et parfois, soigner ça ne passe pas "que" par l'empathie. Mais ça ne peut marcher que si en face, tu dis exactement ce que tu penses. Avec un ami, tu vas avaler la couleuvre et te taire pour ne pas risquer de lui déplaire, avec un psy, je pense qu'arriver à lui dire qu'un truc qu'il a dit ne passe pas, EST un exercice à part entière. Vraiment. Bien plus que ce qu'on va lui dire, le fait même de parvenir à dire "je n'ai pas aimé ce que vous m'avez dit", je pense est un exercice à part entière Janysse , tu es (enfin^^) suivie par des gens (pas un ou deux, mais DES) compétents, dont c'est la profession, le "pluriel" assurant un avis, contre-avis, (compétents), et pas "juste" à travers nos expériences personnelles ou écran interposé, bravo pour cette démarche vraiment pas facile que tu as commencé !!!Courage :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 10 octobre 2017 Partager Posté(e) le 10 octobre 2017 Hey patachou, non non, je ne le prends surtout pas mal, ne t'inquiète pas ! C'est l'intérêt d'échanger et de confronter les points de vue et les expériences !Plus haut, je dis justement à Janysse de soigner ses soucis de santé, et même de regarder d'autres pistes (par exemple, pour l'oreille interne, c'est une piste sérieuse pour quelqu'un qui néglige sa santé). Il y a la thyroïde aussi à faire contrôler. Hihi, après, j'ai toujours du mal avec les médecins péremptoires (c'est ça et puis voilà) pour avoir eu de mauvaises surprises avec des diagnostics.Je pense que la dépression joue dans l'état général de santé, mais parce qu'elle a poussé Janysse à négliger sa santé, pas parce que la dépression serait intervenue directement dans ses taux de cholesterol et de ferritine par exemple. J'ai donné mon exemple, mais c'est vrai qu'il porte à confusion, car c'est mon mental qui pousse mon organisme. Et mon cas est différent de Janysse, je suis globalement en très bonne santé.Après, la somatisation peut être parfois extrême, on n'a pas toujours d'explication.L'essentiel est que Janysse soit suivie par des professionnels compétents et prenne soin d'elle et se soigne enfin. J'espère que je n'ai donné à personne la sensation que j'étais contre les psychiatres et les AD (alors qu'il y a de bons clients dans ma famille) ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carrie007 Posté(e) le 10 octobre 2017 Partager Posté(e) le 10 octobre 2017 Hello :) ,Pour le moment, rien d'inquiétant Janysse, cela ne fait que trois semaines (même si cela semble une éternité, ce que je comprends bien ;) ) et, en prime, ça correspond à l'arrêt de travail (en sus de la prise d'anxiolytiques). Le corps humain (qui inclut le cerveau, le corps et l'esprit étant totalement reliés pour moi) est très bien fait: c'est au moment où tu lâches du lest qu'il se met sur pause et t'autorise à enfin dormir (et lâcher prise...)Perso, les rares fois où je tombe malade (je touche du bois :) ), genre gastro, angine ou grippe, c'est TOUJOURS quand je suis en vacances, mon corps s'autorise enfin à lâcher.Je te conseillerai donc de "profiter" de cette période pour lâcher encore et encore, quitte à dormir beaucoup beaucoup beaucoup. Le reste n'est que partie remise. Tu dois te requinquer avant, à tous les niveaux.A quel rythme rencontres-tu tes thérapeutes? (car j'ai compris qu'il y en avait plusieurs)Sincèrement, Janysse, tu as fait d'énormes progrés, je pense que tu n'imagines même pas à quel point. Tu prends soin de toi, tu as su réagir pour toi. Prendre la décision de consulter un psy n'est pas une décision facile car cela signifie que tu acceptes l'idée d'être mal/malheureuse (et j'en parle en connaissance de cause).Donne-nous des nouvelles surtout. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albane06 Posté(e) le 10 octobre 2017 Partager Posté(e) le 10 octobre 2017 Pour rebondir sur les post santé / psychismeJanysse,je vais te raconter ma vie...J'ai été suivie depuis que j'ai 7/8 ans pour des pb de maux d'estomac de type ulcères... suite aux radios et fibros (beurk beurk) il a été confirmé que j'avais à 8 ans une inflamation pré ulcérique du duodenum...7 ans plus tard toujours avec mes symptomes et un tantinet agressive (crise ado oblige) vis à vis de mon gastro entérologue, je lui dis j'en ai marre je prends des cachets quand j'ai mal mais je ne suis pas soignée... sous entendu espèce de truffe tu ne fais rien pour me soigner moi son altesse.... :lol: Il m'a regardée droit dans les yeux et m'a dit, albane ton mal est dans ta tête. Pourquoi crois tu que je demande à te voir pour chaque renouvellement d'ordonnance au lieu de laisser ton généraliste gérer? Puisque aujourd'hui tu peux comprendre je te conseille de voir un psy....Je lui ai répondu que c'était n'importe quoi et que j'avais vraiment mal à l'estomac et aucune pb dans ma tête... (sous entendu gros con) :shock: Il a souri et m'a dit rdv dans trois mois on en reparlera...de fil en aiguille il m'a soutenue jusqu'à ce que j'ôse deux choses :La première vider mon sac auprès des personnes qui m'avaient créé cet état, c'était 3 ans plus tard... du jour au lendemain mes symptômes ont disparus (juste incroyable), même si dès que je suis stressée mes symptômes réapparaissent.Je lui ai alors dit ce qui c'était passé et que effectivement il avait raison... je lui ai présenté mes excuses , il m'a alors dit un truc qui m'a vachement fait réflechir , il m'a dit tu ne me dois pas d'excuses tu n'étais pas prête à accepter, et il a rajouté vu l'état dans lequel tu étais quand tu es venue la première fois dans mon cabinet à 7 ans, si tu avais eu une pathologie grave tu ne serais plus là pour me le reprocher. On n'aurait rien pu faire. Les examens ont révélés des symptômes mais aucune cause physiologique réelle à ceux ci, si ce n'est un petit clapet qui est un peu défaillant et un duodénum plus enflamé qu'un champignon... le problème venait donc d'ailleurs. tu n'as pas digéré certaines choses et cela est tombé sur ton appareil disgestif.pourquoi crois tu que j'ai demandé à ta mère de cesser de t'accompagner au rdv? pour que tu aies un espace de parole... maintenant voilà les coordonnées de deux psy prends contact avec eux.la seconde chose qui a changé mon appréhension du pb c'est ma rencontre avec le 3ème psy que j'ai rencontré.j'ai mis deux ans à accepter que j'en avais besoin, les deux premiers ne me convenaient pas, non qu'ils étaient pas bons, mais je me braquais ... et puis lors de mon rdv avec mon 3ème psy j'ai repensé à mon gastro, et il avait tellement raison... cela m'a vraiment autorisé à trouver la cause de mon mal être ailleurs que dans le physique. J'ai alors vraiment commencé mon premier travail sur moi, c'était il y a 26 ans... Je le vois encore (mon gastro), c'est un homme à qui je dois vraiment beaucoup. Sans emphase, il m'a sauvée de beaucoup de choses et je lui en suis vraiment reconnaissante, mais pas que... il existe une chose entre nous comme une forme de lien informel. On échange aujourd'hui sur nos enfants, je lui ai fait découvrir certains ouvrages de Concorcet et de Gracq, il m'a appris à aimer Céline et à ne pas juger... il a su avant tout le monde que je devais être avocate... alors même que je repoussais ce chemin de toutes mes forces.bref, ce n'est pas un ami, mais c'est plus qu'un soignant...alors parfois les medecins disent des choses pas cool, qu'on ne comprend que 3 ou 5 ans plus tard et pourtant après tout devient limpide. courage tu n'es qu'au début :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kakahuet Posté(e) le 10 octobre 2017 Partager Posté(e) le 10 octobre 2017 "plus enflammé qu'un champignon... " ...euh ? pas compris :)"parfois les médecins disent des choses pas cool, qu'on ne comprend que 3 ou 5 ans plus tard et pourtant après tout devient limpide" Que ce soient des médecins ou d'autres personnes, je suis tout à fait d'accord avec cela ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 13 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 13 octobre 2017 Cher.e.s tou.t.e.s,Merci mille fois pour vos messages, vos échanges et vos partages d'expérience, je me sens un peu moins seule face à cette épreuve (pas que je ne suis pas bien entourée, bien au contraire, mais là dans l'immédiat je suis la seule personne en dépression dans mon entourage !).Je ne sais pas si mes problèmes de santé viennent du physique ou du psychique, très certainement les deux. J'ai toujours été anxieuse toute ma vie, et ces dernières années je me suis mise à manger bio, faire du yoga, moins boire d'alcool et dormir minimum 7 heures par nuit, donc j'ai quand même essayé de prendre soin de moi à ce niveau-là. Mais clairement ça n'a pas suffi et ce quelque chose qui hurlait au fond de moi a fini par me faire hurler moi de douleur. Et finalement, je crois, et à vous lire j'en suis persuadée même, que je suis à un des moments les plus importants de ma vie. L'une d'entre vous m'avait écrit il y a peu que c'est lorsque la digue est prête à céder qu'elle résiste le plus (ou quelque chose comme ça, Albane c'était toi ?). Je comprends vraiment maintenant ce que cela signifie. De façon pragmatique, je suis sous antidépresseurs depuis quelques jours, quelques effets indésirables (bâillements, envie de dormir tout le temps, nausée permanente), là physiquement et psychologiquement ça devient vraiment dur. Sortir de mon lit me demande un effort invraisemblable. Face à mes trous de mémoire et mes oublis répétés (alors que j'ai une excellente mémoire en temps normal), mon boss a décidé de me décharger de mes fonctions pendant un mois (contrat stage donc zéro conséquence). J'ai décidé également d'effectuer cette nouvelle année universitaire en deux ans au lieu d'un seul, pour prendre le temps de vivre et ne plus "me soigner par le travail" comme dit ma psy. Pour répondre à ta question Carrie ( <3) je vois ma psychologue deux fois par semaine en ce moment, la psychiatre une fois par mois, j'ai rdv avec une gastro pour explorer la piste anémie chelou, et ma généraliste n'est pas loin si besoin. Je suis vraiment bien entourée ! Chacun de ces rdv m'a demandé des efforts, mais je suis hyper fière au final d'avoir ENFIN pris les choses en main, même si pour le moment ça n'est pas très drôle.J'ai aussi lâché prise complètement sur "ce que je suis censée faire de mes journées". Je me tape donc des siestes de 1 à 2h plusieurs fois par jour, tranquillou. Et je crois que tu as raison Carrie, j'ai 12mois d'épuisement qui me tombent dessus d'un coup, mon corps lâche complètement et a besoin de dormir dormir dormir. Je fonctionne exactement pareil, j'ai passé une année universitaire à ne JAMAIS tomber malade, et cet été boum, j'ai été malade deux fois. Il fait très beau en ce moment, mais j'ai la flemme de sortir de chez moi, alors je reste au lit, je fais du ménage, je cuisine, je regarde des séries, et ça me fait du bien. Je ne me sens pas coupable, je m'autorise enfin à me dire que je suis malade et que ce temps "mort" ne l'est pas du tout, que je suis en convalescence. Je n'en ai pas encore parlé à ma famille.Volet coeur, j'ai des choses à dire. Vous allez rire. De moi, de toute cette histoire. J'ai invité les garçons de mon groupe à dîner l'autre soir et Albert était de la partie évidemment. J'appréhendais un peu, parce que lorsque je suis avec mon nouveau copain (mettons ce mot-là pour simplifier les choses), il m'arrive de penser à Albert, de rêver de lui. Quand on a entretenu une obsession amoureuse (il n'y a pas d'autre mot qu'obsession je crois) pendant plus d'un an, difficile de se défaire de certaines habitudes. J'avais aussi le sentiment de ne pas être allée jusqu'au bout de la chose, et cette incertitude de "peut-être je lui plais quand même ?" m'empêchait de lâcher pleinement prise dans ma nouvelle relation. Et donc, cette soirée-là, nous nous sommes tous mis à parler de nos relations et se faire des confidences. Et pour la faire courte, Albert est en couple depuis 2 ans avec un homme de 20 ans de plus que lui.Je me sens à la fois totalement conne et totalement libérée. Et je REMERCIE LE CIEL de n'avoir pas pu aller jusqu'au bout de mon idée (lui avouer mes sentiments), là j'aurais clairement tout foutu en l'air (j'en ris en écrivant tout ça). En fait, cette histoire a une fin totalement invraisemblable et totalement apaisante. Ca n'est pas moi le problème. C'est juste qu'il n'aime pas les filles. Et maintenant je vais pouvoir prendre notre relation avec beaucoup plus de détachement et être simplement heureuse de l'avoir dans ma vie. Et surtout, être vraiment "libre" d'aimer (ou pas) ce nouveau garçon. Albane et Kakahuet, vos dernières remarques sont très justes. J'expliquais justement aujourd'hui à ma psy que j'avais enfin compris ce qu'elle m'avait lors d'une de nos toutes premières séances (je m'en souviens parfaitement, ça m'avait braquée, j'en avais même parlé ici). Elle m'avait dit que je devrais plutôt chercher quelqu'un de rassurant, plutôt que quelqu'un comme mon ex qui me faisait me sentir en danger. J'avais râlé, parce qu'à ce moment j'associais "rassurant" à "collant" ou au contraire d'indépendant et ça n'est pas du tout ce que je voulais blablabla. Eh bien ce nouveau garçon est les deux. Rassurant et totalement indépendant, et je comprends maintenant ce qu'elle a voulu dire (et ce que nombre d'entre vous m'ont aussi répété ici !!). Je n'étais pas prête à l'entendre, le comprendre. Bien sûr maintenant j'ai toute une équipe de soignants dont c'est le métier pour m'aider à avancer. Mais je tiens à vous dire mon immense gratitude parce que je n'aurais pas autant avancé sans vous tous. Je vous embrasse tous et vous dis à très vite :) :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carrie007 Posté(e) le 13 octobre 2017 Partager Posté(e) le 13 octobre 2017 Bonjour jolie Janysse, Je ne sais pas si mes problèmes de santé viennent du physique ou du psychique, très certainement les deux. J'ai toujours été anxieuse toute ma vie, et ces dernières années je me suis mise à manger bio, faire du yoga, moins boire d'alcool et dormir minimum 7 heures par nuit, donc j'ai quand même essayé de prendre soin de moi à ce niveau-là. Mais clairement ça n'a pas suffi et ce quelque chose qui hurlait au fond de moi a fini par me faire hurler moi de douleur. A te lire, j'ai l'impression que tu as surtout fait du surfaçage... Je vais faire un parallèle: c'est comme lorsque tu veux laver ta voiture. Si tu jettes un seau d'eau dessus, oui elle sera un peu plus propre mais pour la faire briller et la laver en profondeur, il faut frotter.Et bien là, c'est pareil: tu mets en place des choses pour te sentir mieux (et tu as raison, c'est mieux que rien) mais pour vraiment aller mieux, il faut creuser, creuser, creuser, et ça va prendre du temps (et je crois que tu l'as bien intégré ;) ). De façon pragmatique, je suis sous antidépresseurs depuis quelques jours, quelques effets indésirables (bâillements, envie de dormir tout le temps, nausée permanente), là physiquement et psychologiquement ça devient vraiment dur. Sortir de mon lit me demande un effort invraisemblable. Face à mes trous de mémoire et mes oublis répétés (alors que j'ai une excellente mémoire en temps normal), mon boss a décidé de me décharger de mes fonctions pendant un mois (contrat stage donc zéro conséquence). J'ai décidé également d'effectuer cette nouvelle année universitaire en deux ans au lieu d'un seul, pour prendre le temps de vivre et ne plus "me soigner par le travail" comme dit ma psy. Alors ces "oublis" c'est exactement ce dont je parlais dans un de mes précédents messages. Ils sont tout à fait normaux, dans une certaine limite de temps néanmoins. Si cela dure 6 mois, c'est qu'il y a un souci.... Mais pour le moment, pas d'inquiétude. Et puis ces médicaments, tu en as BESOIN (et il n'y a aucune honte à ça).Note tout ce que tu fais d'important (c'est ce que je faisais à l'époque). Pour répondre à ta question Carrie ( <3) je vois ma psychologue deux fois par semaine en ce moment, la psychiatre une fois par mois, j'ai rdv avec une gastro pour explorer la piste anémie chelou, et ma généraliste n'est pas loin si besoin. Je suis vraiment bien entourée ! Chacun de ces rdv m'a demandé des efforts, mais je suis hyper fière au final d'avoir ENFIN pris les choses en main, même si pour le moment ça n'est pas très drôle. Le rythme parait tout à fait opportun aujourd'hui. Comment te sens-tu après tes séances? Et surtout pas d'inquiétude non plus :) si tu te sens parfois épuisée, vidée ou si tu as l'impression de stagner à certains moments. J'ai aussi lâché prise complètement sur "ce que je suis censée faire de mes journées". Je me tape donc des siestes de 1 à 2h plusieurs fois par jour, tranquillou. Et je crois que tu as raison Carrie, j'ai 12mois d'épuisement qui me tombent dessus d'un coup, mon corps lâche complètement et a besoin de dormir dormir dormir. Ce n'est que momentané, j'ai connu ça aussi et c'est ce dont j'avais besoin. Tu t'écoutes un peu plus, le surfaçage commence à devenir de la profondeur ;) .Profite de ces moments off (pas de boulot) pour te requinquer, c'est ce dont tu as besoin aujourd'hui. Et pour la faire courte, Albert est en couple depuis 2 ans avec un homme de 20 ans de plus que lui. :lol: et bien celle-la je ne l'avais pas vu venir (et toi non plus je présume)!Bon ben Albert, vraiment, on peut assurer à 100% qu'il n'était vraiment pas intéressé!Il y a de bonnes choses Janysse, ça se met en place doucement.Pour en parler à ta famille, le moment viendra. As-tu peur de leur jugement? :bisou: jolie Janysse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albane06 Posté(e) le 14 octobre 2017 Partager Posté(e) le 14 octobre 2017 Coucou Janysse,Je passe juste en coup de vent mais juste qq mots...Si tu pouvais nous éviter l'écriture inclusive ce serait gentil mes yeux saignent :lol: C'est pas contre toi hein... Mais ça me gave, on croirait un gaffiot! Bref pour ton état je rejoins Carrie et oui si tu veux je te prête la pelle et la pioche car il va falloir creuser. :mrgreen: Enfin la petite touche humour... contrairement à Carrie... je l'ai vu venir de loin...Donc je te fais le petit scénario de ma petite tête... Volet coeur, j'ai des choses à dire.Oh non elle va repartir sur Albert :roll: Vous allez rire. De moi, de toute cette histoire. Bon maintenant c'est sûr il est homo... :roll: J'ai invité les garçons de mon groupe à dîner l'autre soir et Albert était de la partie évidemment. keskejedisais pfffff J'appréhendais un peu, parce que lorsque je suis avec mon nouveau copain (mettons ce mot-là pour simplifier les choses), il m'arrive de penser à Albert, de rêver de lui. Quand on a entretenu une obsession amoureuse (il n'y a pas d'autre mot qu'obsession je crois) pendant plus d'un an, difficile de se défaire de certaines habitudes. J'avais aussi le sentiment de ne pas être allée jusqu'au bout de la chose, et cette incertitude de "peut-être je lui plais quand même ?" m'empêchait de lâcher pleinement prise dans ma nouvelle relation. Pinaise elle est quand même aussi têtue qu'une bourrique... elle va se jettent sur lui et il va lui dire qu'il est Gay... Et donc, cette soirée-là, nous nous sommes tous mis à parler de nos relations et se faire des confidences. Et pour la faire courte, Albert est en couple depuis 2 ans avec un homme de 20 ans de plus que lui. Et ben voilà... ouf elle ne lui a rien dit... elle ne se serait pas trouvée bête....comme dit Carrie on peut dire qu'il n'était pas intéressé. En revanche il y a qqch qui me questionne... tu ne sens pas quand un mec est intéressé par les hommes ?Pourquoi t'attacher à qq1 comme lui... tres sympa et gentil avec toi mais qui te fuyait entre les doigts...et pour cause. Tu devrais y réfléchir pourquoi une obsession sur un objet d'attachement impossible. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 8 novembre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 8 novembre 2017 Bonjour tout le monde ! :)Je reviens vous donner quelques nouvelles !Concernant Albert tout d'abord et vos derniers messages : oui, avec du recul ça m'interpelle totalement et je travaille beaucoup avec ma psy sur cette non-relation, ce fantasme que j'ai allègrement (et sciemment) entretenu pendant tout ce temps. Pour te répondre Oph, il était très secret sur sa vie intime et aucun de nous (membres du groupe) ne nous en doutions. Il ne commence à en parler que très récemment à son entourage proche aussi (depuis que son histoire est finie en fait, ça fait bientôt deux mois maintenant - j'ai oublié de le préciser mais on s'en fiche). Donc bon. Mais quelque part ça m'arrangeait très certainement aussi de ne rien savoir pour pouvoir mieux fantasmer... Ca m'a foutu un coup pendant quelques jours et depuis je me sens mieux !Je continue mon traitement AD, les deux premières semaines ont été un ENFER, j'étais tout le temps arrachée, endormie, nauséeuse, juste mal et indifférente et je cauchemardais toutes les nuits. Et puis, petit à petit ça a commencé à aller mieux. Plus de nausées, plus de siestes 3 fois par jour, plus de grasse matinée jusqu'à 15h (oui oui), je recommence à pouvoir lire un peu, me concentrer pendant deux heures de cours (car j'ai repris les cours ça y est), dormir et/ou passer des journées sans avoir besoin de prendre de Xanax etc... Je suis toujours fatiguée, j'essaie d'y aller doucement, je cauchemarde encore beaucoup (bon toutes les nuits en fait) mais la bonne nouvelle c'est que mes séances de psy sont maintenant nourries de ces rêves dont je me souviens parfaitement la plupart du temps, et c'est une super base pour travailler des choses vraiment profondes, je sens réellement que j'avance. Je ne dirais pas que je suis sortie d'affaire, mais je respire enfin, j'apprends à prendre les choses une après l'autre, chacune en son temps. Je m'interroge aussi beaucoup sur ce qui m'a amenée à cet état, dans le sens où j'ai eu "besoin" de m'écrouler totalement pour comprendre à quel point il était important de prendre du temps pour moi, d'apprécier prendre soin de moi et ne pas me sentir "coupable" de ne pas travailler H24. J'apprécie beaucoup plus ce nouveau rythme de vie, plus lent mais moins violent. Mon nouveau copain m'aide beaucoup là-dedans aussi. Sans jouer au psy ou à l'infirmier, il me soutient, m'écoute et m'aide (chose toute bête, lorsque j'angoisse au moment de dormir, il me raconte des histoires sur un ton un peu hypnotique et pouf, je tombe comme une mouche). Je continue à vivre ma vie de mon côté et lui de la sienne, nous sommes très indépendants et pris par nos recherches, mais c'est quelqu'un d'hyper rassurant, et je comprends enfin ce que signifie avoir quelqu'un de rassurant dans sa vie. Je m'interroge aussi sur le fait que c'est au moment où j'ai été le plus vulnérable, sans plus aucune barrière, protection ni aide, que je l'ai rencontré et que je me suis autorisée à peut-être vivre une histoire. Voilà les quelques nouvelles. De nouveau mille mercis à tous pour vos messages, je n'aurai sûrement pas autant avancé sans votre précieux soutien ! Je vous embrasse :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carrie007 Posté(e) le 8 novembre 2017 Partager Posté(e) le 8 novembre 2017 Bonjour jolie Janysse :) ,Bon, il semble y avoir quelques avancées de ton côté, tu reprends tout doucement les rênes de ta vie.Tu analyses plutôt bien les choses, rien à ajouter (pour le moment ;) ).Continue sur ta belle lancée! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 14 janvier 2018 Auteur Partager Posté(e) le 14 janvier 2018 Bonjour tout le monde !Je viens vous souhaiter une bonne année et donner quelques nouvelles :)Je poursuis tranquillement mon traitement, je ne suis toujours pas au top (problèmes de motivation et de concentration notamment) mais bien mieux qu'il y a deux mois ! J'ai repris les cours, j'y vais aussi doucement que possible, sans forcer, j'essaie de ne pas me laisser glisser dans la frénésie de travail qui m'a emportée l'an dernier. J'angoisse beaucoup, j'ai l'impression que ce gros craquage, cette dépression et l'année dernière m'ont vraiment fragilisée. J'ai toujours eu confiance en moi, sinon en mon travail du moins en mes capacités de travail, universitairement parlant. Depuis 3 mois c'est très dur à gérer, j'ai constamment peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, et alors qu'avant je réussissais à chasser ce genre de pensées et à travailler encore mieux et plus, elles me paralysent aujourd'hui, et m'empêchent d'avancer. L'idée de ne plus être "la meilleure" ou parmi "les meilleurs" me terrorise. Si je ne suis plus "la meilleure", qui suis-je ? Qu'est-ce que je suis ? Qu'est-ce qu'il me reste ? J'essaie de reprendre petit à petit la confiance en moi que j'ai totalement perdue, mais c'est compliqué, et cela prend du temps... J'ai l'impression d'être toute brûlée.Cela fait bientôt un an que nous ne faisons plus de musique avec mon groupe. Je suis assez nostalgique mais j'ai fait mon deuil je crois, au final ça m'enlève un poids énorme que je n'avais plus le temps ni l'espace mental pour gérer. Je me consacre entièrement à mes recherches, c'est un vrai bonheur (quand j'arrive à m'y mettre s'entend...).Côté coeur, je suis toujours avec mon copain. C'est un vrai bonheur. On est très amoureux, et ça fait un bien fou. Je n'ai pas peur avec lui, je n'ai pas peur qu'il ne m'aime pas, qu'il ne m'aime plus, qu'il m'aime moins que moi je l'aime, j'ai la certitude qu'il m'aime. Je le sais et ça me porte, me rend plus forte et plus confiante. Il est rassurant, n'hésite pas à exprimer ses sentiments, à me dire qu'il m'aime, à manifester son envie d'être avec moi et de passer du temps avec moi. On a toujours plein de choses à se dire, sur lesquelles rire, il me comprend et prend soin de moi lorsqu'il sent que je flanche. Je me sens bien, et je ne me sens pas menacée par l'avenir. Je n'ai jamais aimé comme ça, avec cette belle confiance qui me porte. Je suis profondément convaincue que notre relation ne serait pas ce qu'elle est si je n'étais pas passée par toutes ces étapes avant. Sans ces ruptures et relations problématiques, sans cette dépression qui a radicalement remis en question mon existence, je serais incapable de vivre sereinement cette relation. Voilà, rien de folichon, mais les choses reviennent gentiment à la normale, d'ici là j'essaie de ne pas m'épuiser, de prendre mon temps, de me soigner. Je vous embrasse tous très fort :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 14 janvier 2018 Partager Posté(e) le 14 janvier 2018 Coucou Janysse et très bonne année à toi aussi!Très contente de te lire si "mieux", oui ne te met pas la pression, prends ton temps...que deviendras-tu si tu n'es pas la première? ben ni plus ni moins que si tu étais dernière ;)comme je disais à mon fils encore hier "si on mettait toutes les médailles Fields ensemble, et qu'on les "classait" sur des critères choisis, il y aurait AUSSI un dernier"si la médaille Fields ne te parle pas, ça marche aussi avec le prix Nobel de Littérature ou d'économie ou les grands sportifstu mets un groupe de gens, tu imposes des critères, il en sort un classement. Et dans ce classement il y aura nécessairement un dernier. Cette place de "dernier" ne définira en rien la valeur intrinsèque de la personne DANS le domaine observé, et à fortiori dans sa vie en général ;)Globalement tu me sembles totalement dans la bonne voie et ça me fait immensément plaisir! De gros :bisou: :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 19 septembre 2018 Auteur Partager Posté(e) le 19 septembre 2018 Bonjour tout le monde !Je passais ici totalement par hasard (non c'est faux, il n'y a jamais vraiment de hasard quand on passe ici haha) et je me suis dit que j'allais donner quelques nouvelles.J'ai terminé mon traitement il y a quelques mois. Tous mes problèmes ne sont pas réglés (ça se saurait si c'était possible) mais au moins je ne suis plus sous médication. Je ne supportais plus mon traitement. En soi il me faisait du bien, j'ai retrouvé mes facultés cognitives et un peu de joie de vivre, mais il m'a fait prendre du poids, et puis cela signifiait, chaque jour, chaque comprimé : "tu es malade". Les quelques mois suivant l'arrêt ont été très durs, beaucoup d'angoisse, d'amertume et de tristesse, mais petit à petit je crois avoir repris le dessus. En parallèle j'ai "séché" ma thérapie psy pendant 5 mois (j'ai repris à la rentrée). Je suis toujours avec mon amoureux, ça fait maintenant un an. Je l'aime, je l'aime, je l'aime, et je sais que lui aussi, mais les premiers mois de relation dont la passion réussissait même à surmonter ma dépression ont fini par être remplacés par autre chose, de plus calme, moins fou, moins passionné, toujours aussi chouette et doux et tendre. Et c'est bien aussi.La transition a été dure. De mon côté je voulais aller trop vite avec moi-même, m'imposer de nouveau des rythmes de travail intenables dans mon état en paniquant toutes les deux minutes, et en demandant toujours beaucoup d'attention. J'avais constamment besoin d'être rassurée, j'avais envie qu'il continue d'être aussi attentionné, aussi prévenant, aussi tactile, aussi réactif à mes messages, aussi... "comme avant" ? De son côté, grosses difficultés pro/académiques, qui demandent beaucoup de concentration, et peut-être aussi l'énergie nécessaire à me donner tout ce que je demandais. Cela a donné lieu à beaucoup, beaucoup d'incompréhensions et de larmes, et de culpabilité de ma part. On a essayé de beaucoup communiquer là-dessus, même si moi je ne sais pas faire, je ne sais pas parler, et j'ai tout le temps l'impression que dire ce que je ressens c'est prendre le risque de blesser, être blessée, avoir mal... que c'est "risqué" quoi. Et puis il y a eu beaucoup de hauts aussi, plein de jolies choses, de petits et grands bonheurs.Depuis la rentrée pourtant, c'est un peu l'enfer de mon côté. Pour lui, grosse déception professionnelle après avoir été mobilisé plusieurs mois sur son concours. Ce qui signifie, bien naturellement, moins de libido, moins de disponibilité, moins de patience. Je ne pense pas qu'aller dans le détail sera vraiment utile, mais pour résumer et aller droit au but (enfin haha), mon sentiment dominant depuis quelques temps, de plus en plus, est que je suis un fardeau. Que je pèse. Que je prends trop de place. Que je le détourne des choses importantes. Que je ne vaux pas le coup. Qu'il serait mieux sans moi. Que dès que j'ai besoin de parler et exprimer ce que je ressens par rapport à tel truc qu'il a dit ou fait ou pas fait, j'aggrave les choses. Parce que, "j'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment". Parce que, "tu te doutes bien que j'ai pas le temps ou la tête pour penser à ça !". Ainsi, chacune de mes douleurs est remise en question (par moi). A chaque petite blessure je me dis "tu exagères, tu en demandes trop" et puis "Mais non enfin, ta douleur est légitime !" "Oui mais non, tu sais très bien que tu en fais toujours trop, que tu prends toujours tout mal" etc etc. Jusqu'à penser "je ne vaux rien, je ne suis qu'un poids pour lui, et pour tous les autres gens, et je ne le rends pas heureux". Cet enfer je le vis depuis 10 ans : l'impression constante, le doute, que mes sentiments ne sont pas légitimes. Que mes blessures sont surfaites, que mes réactions sont disproportionnées, que je devrais lâcher du lest et ne pas me prendre la tête (brillante idée, de dire à quelqu'un névrosé comme moi "il faut te détendre"). Maintenant qu'il est en repos forcé, après une immense déception, il a besoin de légèreté, de joie, de choses drôles, d'amour, d'attention. Je le comprends, sincèrement. Et moi en face j'ai besoin d'être rassurée, toujours plus, sur le fait que je suis importante, que je compte pour lui, que je ne suis pas la sous-merde que je pense être. Je sais qu'il m'aime, je n'en ai pas le moindre doute. Et je sais aussi pertinemment que l'amour, ça ne suffit pas.Alors, je panique. En plus, ça fait un an nous deux. Ma dernière relation, la plus grande et la plus importante, celle qui m'a ramenée ici il y a 3-4 ans, avait aussi duré un an. Je panique à l'idée de voir arriver "la date d'expiration". Je panique beaucoup toute seule pour rien, et j'ai ma psy derrière moi pour m'épauler, en parler, m'aider à relativiser. Tout ça c'est de la panique, parce que les moments qu'on passe ensemble sont toujours des petites bulles de joie ou de tendresse silencieuse. A part ces 3 dernières semaines qui ont été un enfer pour lui, mais aussi pour moi en face qui devait subir (oui, j'emploie le mot subir, à tort peut-être mais c'est mon sentiment) sa mauvaise humeur, son angoisse, son silence, son refus de me toucher, son refus de me parler, son refus de m'écouter, son refus de venir chez moi. Jusqu'à sa souffrance depuis quelques jours qui lui fait me répondre "ouais bah ouais c'est la vie" lorsque je lui parle de mes soucis pro. Je n'arrive pas à savoir si le souci vient d'une communication défaillante entre nous (elle l'a beaucoup été, et je ne souhaite rien de plus que de construire quelque chose de plus solide), ou de moi, moi et mes angoisses, mon manque de confiance en moi, ma dépression qui me hante, ma peur. Dans les deux cas, je panique. Si c'est la communication, "oh mon dieu on va se bouffer et devoir se séparer" ; si c'est moi "oh mon dieu je refais comme d'habitude, n'importe quoi, je suis super nulle". Wow, j'étais partie pour donner deux trois nouvelles rapides haha. En fait, comme le disait Lola sur son post que j'ai lu ce matin, cette situation aujourd'hui, où j'ai besoin de tendresse, qu'il réponde à mes messages, qu'il m'embrasse le matin en se levant (je demande pas la Lune merde) et lui me répond "je suis pas d'humeur, j'y pense pas, j'ai pas le temps, je suis pas tactile le matin", me replonge dans ma précédente rupture. "Tu es trop fragile ça m'a fait peur".Cette phrase me hante encore. Je vous embrasse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 19 septembre 2018 Partager Posté(e) le 19 septembre 2018 Coucou Janysse!Merci pour ces nouvelles.Tu sais, je le trouve un peu dur ton amoureux. Te refuser un baiser le matin "parce qu'il a pas la tête à ça ou parce qu'il a pas le temps"...c'est pas très sympa.Et puis aussi parce que je suis convaincue que le couple ça devrait (j'ai bien dit devrait) être l'ultime rempart contre le reste, quand tout va mal, bah il te reste ça quoi (et je ne parle pas de béquille ou de soutien psy mal a propos entre conjoint-juste de cette bulle ou justement, tu te recharges, et tu repars "affronter" le monde).Alors j'espère qu'effectivement, c'est une mauvaise passade pour ton amoureux, et qu'il va vite se reprendre, parce que rater un concours, c'est douloureux, mais ca ne justifie quand même pas d'être imbuvable avec sa chérie.Je crois que ce que tu ressens actuellement, c'est un mélange de tes peurs/angoisses vis à vis de ses réactions pas très sympa, ça réveille certainement quelque chose en toi, ceci dit, dans ce que tu nous raconte, tu as l'air d'essayer de communiquer, même maladroitement, et il n'a pas l'air très réceptif.Tout ça pour dire (et je sais que c'est facile de blablater derrière un écran), mais à mon avis son attitude un peu pourrie déclenche chez toi ce mécanisme d'angoisse/remise en question de qui tu es/ce que tu vaux. Parce que forcément, te dis tu, si il réagit comme ça, c'est que tu es nulle. Alors que tu sais quoi? Si il réagit comme ça, c'est juste qu'il a ses règles d'hommes, tolérables quelques semaines maxi, après lesquelles tu vas me faire un plaisir de lui signifier qu'il est bien gentil mais que comme il le dit lui même "ouais bah ouais c'est la vie", et que ses échecs ne sont ni de ta faute, ni de la faute de votre couple, éventuellement de la sienne (tiens donc?), et que se complaire dans son caca, c'est mignon mais c'est surtout valable pour les personnes agées de 3 ans et moins, de préférence!Je crois aussi que si tu emploies le mot subir ce n'est pas pour rien, parce que toi tu le ressens comme ça, et tu sais quoi? Ben t'as le droit. Et t'as aussi le droit de lui verbaliser.Encore une fois plus facile à dire qu'a faire, mais je suis sûre que tu trouveras les ressources en toi pour.Courage jolie Janysse! :bisou: :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 25 septembre 2018 Auteur Partager Posté(e) le 25 septembre 2018 Salut Elieza,Merci pour ton message et tes précieux conseils, et le soutien, merci vraiment.Après ce post, nous avons passé deux soirées super chouettes, vraiment géniales, loin de toutes ces préoccupations. Et puis hier soir de nouveau la catastrophe (enfin, rien de catastrophique, c'est moi qui vit chaque discussion/engueulade comme une catastrophe). Rendez-vous au resto pour une soirée en amoureux avant mon départ (je pars presque un mois dans le sud pour le boulot) et parce qu'on est ensemble depuis un an. Mon état d'esprit à ce moment-là : fatiguée d'un weekend de fiesta + insomnies, et malade d'une vilaine toux + il se pointe 30 min après l'heure prévue pour se retrouver et sans le truc super important que je lui avais demandé de m'amener. Je crois qu'à partir de là, chaque truc "de travers" (interprété par moi comme étant "de travers") n'a été qu'une validation, une confirmation de mes rancunes mesquines accumulées depuis 1 mois). J'ai littéralement TOUT pris mal. Il m'a trouvée éteinte (tu parles j'ai une de ces crèves...). J'ai fini en larmes après le dessert, je ne sais même plus pourquoi. Une fois rentrés, évidemment je me sentais atrocement coupable de nous avoir fait passé une mauvaise soirée. Je lui ai fait l'amour sans plaisir, sans envie, sans entrain, presque avec mauvaise foi. Et après, le drame. Toutes ces petites rancunes nulles, toutes ces toutes petites blessures, tout est remonté et a explosé, et je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer, me sentir coupable, et répéter que j'étais désolée d'être dans cet état, à deux doigts de lui dire que j'étais désolée d'être moi, qu'il méritait mieux et que je voudrais être quelqu'un d'autre. Plus aucune lucidité. Ce sont pourtant des discussions importantes, où l'on se dit des choses de couple importantes. A chaque fois pour moi c'est une mise en risque, une panique totale de "olalalala qu'est-ce que j'ai fait de mal il va me quitter ça y est" alors que non en fait. Par contre mes larmes, le fait que je prenne tout mal sans aucune lucidité, "c'est usant" "c'est vraiment chiant" "je comprends ton besoin constant d'être rassuré, mais c'est vraiment usant". J'entends pourtant aussi tout le reste, tout le positif "je veux te soutenir" "je veux être là pour toi" etc. "J'ai sans doute tort sur ça et ci et je devrais faire un effort". Et le fait qu'il soit toujours avec moi (oui j'ai tellement d'estime et de confiance en moi que c'est déjà un miracle haha.). Mais ce qui reste c'est "tu es super nulle, tu es super fragile, il va en avoir marre, te quitter et ça sera bien fait pour toi". Mais sortez-moi de là, sortez-moi de ma tête !!Aussi : "Peut-être qu'à terme dans le couple tu en viens à considérer l'autre comme une personne vraiment spéciale parmi d'autres, moi j'en suis pas à ce stade". Coup de poignard. Je sais qu'une grande partie de nos malentendus vient de notre état d'esprit et moral respectifs (assez bas en ce moment), et de mon côté du fait que je n'ai absolument plus aucune confiance en moi dans aucun domaine (j'ai peur de l'avenir, je me sens parfois incapable d'affronter cette année universitaire, j'ai constamment peur que mon amoureux me quitte, j'ai peur de faire une rechute, de devoir être remise sous antidépresseurs, etc).En bref, ce qui pourrait être une discussion entre adultes qui partagent une relation amoureuse avec son lot de malentendus, de choses chouettes et moins chouettes, tourne régulièrement au drame pour moi. Je n'en peux plus. Je ne sais tout simplement PAS quoi faire pour aller mieux, moi. Pas dans notre couple, mais dans ma vie à moi. Je ne sais pas comment reprendre confiance en moi, je ne sais pas comment ne plus avoir peur de vivre, je ne sais tout simplement pas comment faire, pourtant dieu sait que je ne veux plus être comme ça, j'en ai trop marre. (Je suis même en train de penser là tout de suite que je suis vraiment DESOLEE - toujours ! - de venir écrire ici, de déverser ma complainte, de me plaindre, d'être un poids en somme : ça ne peut plus durer !!)Je pars dans 4 jours pour un mois ; c'est parfait, j'ai envie de prendre la fuite.Je vous embrasse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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