Janysse Posté(e) le 1 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 1 octobre 2017 Merci Oph:)Bonjour Paige !Je suis bien d'accord c'est totalement absurde cette histoire de médicaments ! En fait je crois que ça vient de très loin, j'ai entendu toute mon adolescence (j'avais de gros problèmes d'insomnies et je prenais déjà des trucs pour dormir, un peu en dehors des clous) que ce genre de médication était dangereuse, qu'il ne fallait pas etc... Pendant 10 ans peut-être ! Donc j'ai un peu un blocage à ce niveau-là mais comme j'ai fini par accepter l'idée que j'étais MALADE et qu'il fallait me faire SOIGNER, ce blocage-là ne va pas tarder à sauter. Déjà à la lecture de vos messages je me rends bien compte qu'il faut aller plus loin !Du coup pour répondre à ta question, ça a pris un peu plus de temps que prévu pour trouver un psychiatre, mon CMP ne pouvait pas me prendre avant peut-être un mois voire plus, les collègues que ma psychologue m'a indiqués prenaient des honoraires bien trop élevés, de l'ordre de 100 euros la séance (c'est l'enfer sur Paris !!!) donc j'ai fini par me débrouiller toute seule, me renseigner auprès de ma mutuelle pour les taux de remboursements (comme c'est encore celle de mes parents je n'ai pas pu le faire moi directement et attendre un retour), et là encore c'est une sacrée jungle. BREF, c'est un parcours du combattant mais j'ai un rdv dans une semaine chez une psychIATRE en plus spécialiste de l'enfant et de l'adolescent (je ne sais pas pourquoi, ça me rassure). D'ici là je mange bio et je lis des BD. (tout va bien quoi ! ^^)Des bisous :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 1 octobre 2017 Partager Posté(e) le 1 octobre 2017 Bon parfait. En attendant tu vas prendre la dose de xanax que le toubib t'a prescrite tous les soirs d'accord? Une semaine ce n'est rien. Tu diras au psychiatre que c'est moi qui t'ai forcé ;)Tu dois arriver à te reposer et souffler d'accord ? Tu es ok? Une semaine :) et après le chiatre prends le relais. Tu en penses quoi? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 1 octobre 2017 Partager Posté(e) le 1 octobre 2017 Bon parfait. En attendant tu vas prendre la dose de xanax que le toubib t'a prescrite tous les soirs d'accord? Une semaine ce n'est rien. Tu diras au psychiatre que c'est moi qui t'ai forcé ;)Tu dois arriver à te reposer et souffler d'accord ? Tu es ok? Une semaine :) et après le chiatre prends le relais. Tu en penses quoi? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 1 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 1 octobre 2017 Je prends ma dose matin et soir ! (Je ne suis pas à l'ouest à ce point haha^^)C'est plutôt le reste, le "vous pouvez en prendre jusqu'à 4 par jour si le besoin se fait sentir" qui me panique un peu, je ne sais pas trop à quel moment j'en ai "besoin". Pour le reste oui bien sûr, ça n'était peut-être pas très clair mais je ne me contente pas d'en prendre un tous les trois jours haha ! Mais je vais m'autoriser à en prendre un peu plus si ça ne va pas. J'attends mon rdv psychiatre pour faire le point et voir comment faire pour la suite :) :bisou: :bisou: :bisou: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 1 octobre 2017 Partager Posté(e) le 1 octobre 2017 Ah très bien! Pardon je n'avais pas compris! Moi au début je conseillerai d'être régulière dans tes prises. Donc en prendre 1 à midi par exemple. Systématiquement. Au moins 1 semaine. Le coup de "à la demande" ça va quand notre état est un peu stabilisé je pense. ..Courage des bisous! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 9 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Coucou !Des nouvelles du front :) (car c'est un véritable COMBAT cette histoire)Pour la faire courte mon état est relativement "stable" (dans le sens où rien n'a vraiment bougé, pas où je me suis stabilisée, donc en fait il est plus stagnant que stable, bref). J'ai augmenté les doses de xanax et effectivement ça me fait du bien (avant d'aller voir des amis, avant une soirée, avant de voir mon tout nouveau copain, etc). Je suis toujours littéralement épuisée et morte de trouille à l'idée de ne pas pouvoir reprendre mon rythme lorsque la rentrée sera vraiment là. Mon état physique et mental me l'interdisent totalement. Mais, grâce à mon super médecin généraliste, on a découvert que j'étais anémiée et carencée en des trucs pas du tout logiques (vu que j'ai une alimentation très équilibrée, que je ne suis pas végétarienne etc), ce qui peut expliquer une bonne partie de ma fatigue chronique. Et j'ai vu une psychiatre qui m'a (ENFIN) mise sous antidépresseurs et selon elle, comme je m'en suis doutée depuis un moment déjà, ça aurait déjà dû être fait depuis des années (la dépression est là depuis bien longtemps, les névroses obsessionnelles aussi mais là je crois que depuis le temps je ne vous apprends rien ;) ).Seul truc qui m'a gênée c'est son côté un peu méprisant vis-à-vis de mes autres soignants ("ah oui c'est bien un diagnostic de généraliste ça" "non mais votre fatigue c'est la dépression, les carences bon..." "ah et votre psychologue ça fait 2 ans et demi et vous n'avez toujours pas parlé de ça ?"). Mais bon je veux juste qu'elle me refile les médocs et me surveille donc tant pis... Je trouve ça juste dommage qu'il n'y ait pas d'approche plus systémique, parce qu'effectivement anémie + carences peuvent accentuer les états dépressifs et surtout rapidement épuiser le corps et le mental et entretenir un cercle vicieux.Bref j'ai toute une stratégie thérapeutique à base d'anxio, d'AD, de suppléments en plein de trucs, de tests sanguins et autres joyeusetés et même si je suis toujours épuisée, que j'ai toujours des moments de "à quoi bon", des problèmes de concentration, des moments d'angoisse etc, je me sens vraiment soulagée d'enfin INTEGRER et comprendre que je suis MALADE (pour le coup physiquement aussi !)... et que ça se soigne :)Et très honnêtement, s'il n'y avait pas eu vous pour me dire "Mais en fait Janysse tu es malade et il faut te faire soigner avec des médicaments !" je ne sais pas du tout ce que je serais en train de faire là, j'aurais sûrement plongé encore plus, rongée par la culpabilité de "ne pas être capable de m'en sortir toute seule". Je suis aussi tombée dans mon entourage sur les bonnes personnes qui m'ont aiguillée les bons soignants et qui m'ont rassurée, mais la première prise de conscience vient véritablement d'ici.Merci infiniment Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Janysse, je vais pondérer un peu les choses (pour avoir des gens traités pour dépression et troubles bipolaires dans mon entourage).La dépression est une vraie maladie, elle impacte le niveau de certaines hormones dans le cerveau, ce qui provoque ces troubles de l'humeur qui peuvent être très graves. Les AD agissent sur ces hormones, de ce fait, si tu ne souffres pas de dépression, les AD ne serviront à rien sur la durée.Et on ne diagnostique pas la dépression en claquant des doigts. Ca ne m'étonne pas que tu aies trouvé ta nouvelle psy très méprisante si elle remet en question le diagnostic d'autres collègues pour te bourrer d'AD sans t'avoir suivie sur quelques semaines au minimum. Par exemple, un de mes cousins a été hospitalisé plusieurs fois à sa demande, il a vu un panel de médecins et de spécialistes, parce que les AD ne fonctionnent pas, parce que le lithium n'est pas forcément bien dosé, et., il tourne de diagnostic en diagnostic. Il est comme toi, toujours fatigué, toujours shooté par les cachets, carencé, il stagne dans sa vie professionnelle, dans sa vie personnelle (pourtant, il est marié et a deux enfants, il travaille mais pas de manière stable). Et même maintenant, les psychiatres reviennent encore sur le diagnostic de la dépression (il consulte depuis 15 ans !).Pourquoi directement des AD et pas d'abord quelques mois d'anxyolitiques et une remise en forme de ta santé (régler tes carences par exemple) ? Sais-tu qu'une dent mal soignée, même quand elle ne fait plus mal, peut avoir des effets très négatifs sur la santé et les humeurs ? A-t-elle vérifié ton oreille interne ? Des soucis de santé à ce niveau là peuvent provoquer des symptômes similaires à la dépression. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
patachou Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 (modifié) Bonjour à tous.Je comprends ta réaction Daenyan, à la lumière de l'histoire de ton cousin, et de la réaction quelque peu condescendante de la psychiatre de Janysse. Néanmoins, je ne pense pas que lui avoir prescrit des antidépresseurs lui soient délétères, et une si mauvaise idée que cela. Pas plus que des anxiolytiques de mon point de vue, qui sont d'avantage pour le coup, un support temporaire. Les deux ayant des utilités et des cibles différentes.Je suis parfaitement d'accord sur le fait qu'un problème somatique peut induire un problème d'ordre mental. D'ailleurs, on dit toujours qu'il faut rechercher une pathologie somatique, en tous les cas certains classiques, avant de retenir certains diagnostics psychiatriques. Dans certains cas, traiter le somatique guérit le psychique. Sauf qu'on comprend mieux que ça puisse être le cas par exemple dans une dysthyroïdie, que dans une anémie, surtout chez une jeune personne (ou d'âge moyen) qui ne souffre d'aucune fragilité cognitive. L'anémie, pour ne prendre que cet exemple, n'induira de dépression que sur un terrain prédisposé. Parce que la personne vivra mal la fatigue qu'elle induit, et qu'elle vit peut-être déjà mal certains événements de vie +/- larvés. C'est moche, mais on n'est pas tous égaux à ce niveau. Ce qui est pervers, c'est que la maladie somatique va induire, favoriser, ou entretenir, une authentique maladie psychique, sous-entendu pas seulement un symptôme, avec toutes les modifications qui s'en suivent au niveau de la recapture de neurorécepteurs, et qu'une fois ce processus enclenché, il n'est pas forcément réversible par la simple action de traiter le somatique. Et aussi, des fois, le somatique se traite fort mal, comme un cancer métastatique, pour ne prendre qu'un exemple parmi d'autres malheureusement. Donc, quelque soit le cas de figure, on a à faire avec une personne souffrant authentiquement d'une dépression, et il faut la soigner. En ce sens, les AD ont parfois des effets salvateurs, et vu le peu d'effets indésirables, je trouve que dans le cas de Janysse, ça vaut franchement le coup de les essayer au moins quelques mois, et en parallèle par contre, tenter de diminuer les anxiolytiques.Pour ce qui est du fait qu'un épisode dépressif caractérisé ne se diagnostique pas en un claquement de doigts. Bah en fait, je dirais pas en un claquement de doigts, mais en un seul entretien bien mené, si. Les critères sont assez consensuels, et prennent en considération un délai que je trouve assez court, mais ma foi réfléchi par des experts plus solides que moi en la matière, de deux semaines.Et pour revenir à ton cousin, Daenyan, je pense que ce n'est pas tant que la dépression ne se diagnostique pas en un claquement de doigts, mais surtout que d'autres diagnostics, plus ou moins intriqués, peuvent brouiller les cartes et eux être difficiles à définir. La médecine n'est pas une science exacte, et certains diagnostics, moins communs, demeurent difficiles.Reste qu'effectivement l'attitude de ta psychiatre, Janysse, est très déconcertante. Un petit retour à ces classiques de déontologie devraient lui faire souvenir qu'il faut parfois fermer son bec, dans certaines circonstances, en particulier lorsque le colloque singulier médecin-malade prend une place centrale dans la prise en charge du patient. Laisse-lui sa chance néanmoins, elle peut être conne mais très compétente malgré tout ^^. C'est finalement la première chose qu'on demande à un médecin. Modifié le 9 octobre 2017 par patachou Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Bonjour Janysse et très heureuse de te lire un peu mieux et bien prise en charge :) on a découvert que j'étais anémiée et carencée en des trucs pas du tout logiques (vu que j'ai une alimentation très équilibrée, que je ne suis pas végétarienne etc), ce qui peut expliquer une bonne partie de ma fatigue chronique "logiques" ;) ? on peut très bien s'alimenter et avoir des carences ou au contraire "trop" de quelque chose...il faut faire les recherches pour savoir pourquoi (ça peut être très long, parfois c'est d'origine génétique) et essayer d'équilibrer ces carences (pas toujours possibles néanmoins) et c'est certain que ça fatigue physiquement. Ensuite la fatigue physique alimente la fatigue morale et réciproquement, et c'est un cercle vicieuxceci étant dit, pour y avoir été confronté très récemment, les médecins (psychiatres généralistes hématologues) te diront qu'une dépression n'est pas une fatigue physique et vice versapar exemple, dans une fatigue physique, si tu arrives à te reposer, ça va mieux un petit moment (ce petit moment peut durer...1 heure hein :( ) si c'est la dépression, ça ne va jamais mieux. Entre autres.Maintenant, une dépression oui est une maladie, qui certes, ne se diagnostique pas en un claquement de doigt,çàd par des quidams dans notre genre ça tombe bien parce qu'une psychiatre est un médecin spécialiste, que tu consultes un psychologue depuis des années sans réel amélioration sur le long terme de ton état, et que le généraliste que tu consultes était d'accord aussi avec le diagnostic (si je ne m'abuse) qu'il préférait voir prise en charge avec le spécialiste de la dite maladie, donc en l'occurrence, tu me sembles avoir suivi le protocole d'usage pour être diagnostiquéEn consultation, un psychiatre peut très bien diagnostiquer une dépression lors d'une 1ère séance et lorsque celui-ci estime que le patient est en danger, il n'attend pas pour mettre sous AD, étant donnés que ceux-ci mettent beaucoup de temps à faire effet. D'autre part, un traitement AD est "moins mauvais" pour la santé que les anxiolytiques donc "idéalement", un psychiatre préférera (quand ça marche bien sûr!!) un patient sous AD que sous anxiolytiques.Et il donne bien souvent les anxiolytiques en attendant le "relais" des AD (qui encore une fois mettent longtemps à faire effet) Seul truc qui m'a gênée c'est son côté un peu méprisant vis-à-vis de mes autres soignants ("ah oui c'est bien un diagnostic de généraliste ça" "non mais votre fatigue c'est la dépression, les carences bon..." "ah et votre psychologue ça fait 2 ans et demi et vous n'avez toujours pas parlé de ça ?") il s'agit là, malheureusement d'une bataille bien "classique" entre soignants ;) je ne dis pas que c'est bien, mais c'est d'un classique...c'est un peu le "ah, il met le bazar chez vous? chez moi il est très calme!!" du prof con à son collègue. C'est nul mais c'est "classique" et je pense qu'elle se parle à elle plus qu'à toi à ce moment -làmon psy (qui est pourtant très respectueux je t'assure) peut laisser échapper un "ah? drôle d'idée" à une réaction psy d'un AUTRE médecin, MAIS il va aussi tout à fait me dire "ah je n'y connais rien!" quand je vais lui demander SON avis sur un autre aspect médical que psyil faut bien savoir que de nos jours, les gens vont voir des coachs, des psychologues, des généralistes mais repoussent encore et toujours le moment d'aller consulter le psychiatre qui va, de fait, médicaliser si nécessaire le mal-être, et sans les défendre du tout, il peut y avoir aussi un peu de lassitude de leur part à recevoir ensuite le patient endommagé :/ qui, s'il était venu avant, envoyé par le généraliste ou le psychologue, aurait souffert moins longtemps...encore une fois sa réaction est indéfendable, j'essaie tout au plus de l'expliquer :/Je pense très sincèrement que depuis le temps que tu vas MAL, très mal, on est largement au-delà d'une carence de vitamine CIl ne faut pas confondre une dent cassée avec être coupée de ses 4 membres. Pour moi, ta vie était en danger , et je pèse mes mots, tu étais au bout du bout du rouleau, l'urgence était de t'éloigner de ce gouffre, une fois éloignée, tu auras tout le temps de "nuancer", avec l'aide de ta psychiatre, psychologue, généraliste...pour moi, "grandir" c'est aussi ça, personne n'est le sauveur, ni le psychiatre, ni le psychologue, ni le généraliste, TU es ton unique sauveuse, et en piochant chez chacun SA compétence, c'est comme cela que tu te sauveras :) en "faisant avec" les défauts réels de tous ces gens. Y'a pas de "bon dieu", y'a pas "d'ange gardien" y'a que des humains. Et parfois le spécialiste qui nous opère de la main, nous sauve la main, mais est un parfait conn*rd, pour autant on ne doit pas se priver de sa compétence sur...la main. Bravo encore pour ton courage, car quand on est au bout du rouleau comme tu l'étais, tu as du actionner ta dernière parcelle d'energie pour arriver à faire tout ça, bravo! Donne nous des nouvelles :)EDIT: grillée par Patachou dont je partage le point de vue! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Patachou, c'est pour ça que j'ai commencé mon message par "je pondère", parce que c'est très bien que Janysse consulte enfin et soit prise en charge ! Oui, comme Paige et toi, je pense que la situation est grave pour Janysse, car on ne peut pas traîner un tel mal-être aussi longtemps sans qu'il y ait des causes à soigner. Patachou, tu as bien compris, je suis interloquée par la réaction de la psychiatre, surtout dans un domaine aussi complexe que l'est la psyché humaine. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 9 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Bonjour à tous,Merci pour vos messages, vraiment.Concernant l'attitude de ma psychiatre je pense que Paige tu as raison, ça doit être assez classique et encore une fois c'est assez dommage, parce que ma généraliste pour le coup a vraiment souhaité prendre les aspects physique et psychique ensemble. Et elle a bien fait parce que les carences dont je parle (pas de la vitamine C haha) sont anormales pour une personne de mon âge, et peuvent accentuer (et non pas déclencher ce n'est pas ce que je dis) mon état. Du coup j'ai toute une batterie d'examens complémentaires à ce niveau-là car j'ai peut-être un problème d'appareil digestif plus général (syndrome de mal-absorption en gros, vu que je mange très bien même si pas assez en ce moment). Aucun problème de thyroïde en revanche, et ça c'est plutôt rassurant :)Mais du coup oui, cette psychiatre me semble malgré tout compétente et prend véritablement au sérieux mes névroses (je souffre de trichotillomanie depuis pas loin de 10 ans). Notre séance a duré une heure, et elle m'a mise sous un AD à dosage minimal (je sais plus le nom en plus c'est un générique que j'ai). Comme vous l'avez tous souligné, xanax en soutien uniquement. Elle était aussi un peu vexouille peut-être que je vienne "juste" pour les prescriptions tout en étant déjà suivie par ailleurs. Vous avez parfaitement raison, c'est assez compliqué de démêler tout cela. Ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui c'est cette fatigue permanente (nuit de 8h, je sors d'une sieste là). Je n'arrive pas à savoir si elle est physique ou psychique, si c'est les anxio qui m'assomment etc, j'espère juste qu'elle finira par s'arrêter et me permettre de refaire des choses avec un peu plus d'entrain !Quelque part, l'été horrible que j'ai passé a finalement accéléré les choses en me faisant complètement craquer "au bon moment", car j'aurais pu continuer longtemps comme ça sans me soigner réellement.Oph, je l'ai peut-être évoqué plus haut je ne sais plus, mais ma psychologue m'avait apparemment déjà proposé de voir un psychiatre pour un suivi médicamenteux, que j'avais refusé à l'époque (ce à quoi ma toute nouvelle psychiatre a répondu "Ah c'est vous qui décidez ?" - j'ai envie de dire ben oui, on va pas me l'imposer non plus, si ?). Je n'ai pas du tout de souvenir de cet épisode mais je ne vois pas pourquoi elle me mentirait. Donc je comprends parfaitement, on n'est pas toujours prêt à entendre et entreprendre ce genre de traitement. Voilà je vous ai tous répondu un peu en vrac mais sachez qu'en général je lis et relis vos messages, qu'ils me font beaucoup de bien, réfléchir et que c'est incroyable pour moi de me sentir soutenue comme ça, j'ai l'impression d'enfin avancer pour de vrai depuis tout ce temps !!Je vous embrasse très fort Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carrie007 Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Bonjour jolie Janysse, Ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui c'est cette fatigue permanente (nuit de 8h, je sors d'une sieste là). Je n'arrive pas à savoir si elle est physique ou psychique, si c'est les anxio qui m'assomment etc, j'espère juste qu'elle finira par s'arrêter et me permettre de refaire des choses avec un peu plus d'entrain ! Je rebondis juste sur ça.Je n'ai pas (re)lu mais ces derniers temps arrivais-tu à dormir?Si oui, cela peut-être l'effet de la dépression (l'envie de se terrer sous la couette et puis c'est tout).Si non, en effet, cela pourrait être un effet secondaire des AD mais qui ne devrait être que momentané.Il y a 15 ans environ, mon médecin a dû me donner un traitement médicamenteux pour dormir (il ne s'agissait ni de somnifères ni d'AD, mais un autre produit - non, pas de stupéfiants :) - dont l'un des effets, si on ne souffre pas de la pathologie pour lequel ce médicament est fait à la base, est d'aider à dormir d'un sommeil de plomb). Et en effet... J'ai vraiment compris l'expression, littéralement, "ça rentre par une oreille et ça ressort de l'autre" car mon cerveau ne retenait rien. Mon médecin m'avait prévenue et m'avait conseillé de commencer le traitement durant les vacances. Et pendant 15 jours, j'ai vraiment eu des difficultés à compendre ce qui m'arrivait, ça m'inquiétait presque de dormir à longueur de temps - surtout que j'étais insomniaque habituellement - et surtout d'être aussi crevée malgré le sommeil. Cette période a duré 15 jours environ, comme mon médecin me l'avait indiqué. Et après, j'ai pu sans difficulté reprendre une vie normale, poursuivre mes activités, etc... Donc je pense que tu devrais laisser le temps à ton organisme d'assimiler le produit. Tu es au moins fatiguée nerveusement (+ tes carences), le fait de dormir, même si c'est angoissant d'errer comme un zombi toute la journée et de continuer à être crevée, est donc tout à fait normal selon moi. Si ça dure trop longtemps, parles-en à ton médecin mais pour le moment, ne t'affole pas.Courage! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 9 octobre 2017 Auteur Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Coucou Carrie :)A la base je suis aussi plutôt insomniaque du coup c'est vraiment inhabituel pour moi de dormir autant et aussi bien (je ne me réveille quasiment pas, je dors vraiment comme une masse c'est impressionnant). Mais cette léthargie/fatigue/sommeil permanent coïncident avec le moment où j'ai commencé à prendre des anxiolytiques ET le moment où j'ai arrêté de travailler. Donc est-ce un effet des médicaments ou de la dépression (je dormais déjà beaucoup avant de prendre les médicaments), mais que je ne voyais pas vraiment car je travaillais tous les jours ? Je ne sais vraiment pas. (Ce ne sont pas les AD, première prise ce matin.)J'essaie vraiment de ne pas m'affoler, mais ça fait déjà 3 semaines et c'est mentalement épuisant d'être une loque comme ça, de ne pas pouvoir faire tout ce qu'on veut. Je sais que je vais devoir être très patiente... gros challenge ! ^^Merci d'être passée :) ma toute nouvelle psychiatre a répondu "Ah c'est vous qui décidez ?" :lol: elle a l'air un peu euh bourrue mais c'est peut être ce dont tu as besoin pour le moment ;)La douceur avec toi Janysse te laisse dans une zone de confort plutôt dangereuse, et je ne dis pas ça pour te blesser. Tu as besoin qu'on prenne soin de toi, de gré ou de force je crois ^^ Oui totalement ! Je suis quelqu'un de généralement très déterminé et combattif, mais j'ai besoin de coups de pieds aux fesses et là je me suis gentiment laissé glisser dans je sais pas trop quoi, tu as vu juste :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 En fait, Janysse, maintenant que tu t'autorises à t'écouter, ton corps te montre plein de signes que ça n'allait pas. Un peu un cercle vicieux, tu étais mal moralement donc tu as somatisé, ça a impacté ta santé, ton équilibre, et ça t'a mis encore plus mal moralement, et ainsi de suite.Pour la fatigue non effacée par le sommeil et le repos, c'est normal, ça fait tellement longtemps que tu tiens sur les nerfs que ce n'est pas d'une bonne nuit de sommeil dont tu as besoin, c'est d'une vraie convalescence. Oui, comme les gens qu'on envoyait se reposer au soleil. Aujourd'hui, c'est un peu plus difficile, mais les anxyo et AD aident bien à compenser le soleil. J'ai pris des anxyo mais je ne sais plus si ça me faisait dormir, par contre, j'étais un peu absente (j'ai arrêté pour ça d'ailleurs, je préférais être mal, mais me sentir moi, pleine et entière).Tu auras sûrement envie d'aller mieux vite, mais ça va prendre du temps, il te faut être douce et patiente avec toi-même. Pour tes carences, même si tu manges bien, dis toi que ton état physique n'est qu'un reflet de ton état mental. Ton corps ne fonctionne pas de la même façon qu'une personne "normale". Par exemple, pour moi, j'ai vu le médecin plusieurs fois car je suis toujours trop mince. Bilan, même si je suis bien mieux posée dans ma vie, je continue à tenir avec mes nerfs parce que je gère encore pas mal de frustration, donc chez moi, tout consomme une énergie phénoménale, même le simple fait de bouger les jambes. Et sans être carencée, tout ce qu'il a vérifié est dans la fourchette basse. Pourtant, j'ai faim, je mange, mais rien n'y fait. Car c'est dans la tête. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
patachou Posté(e) le 9 octobre 2017 Partager Posté(e) le 9 octobre 2017 Désolée Daenyan, tu vas finir par penser que j'ai quelque chose contre toi, mais pas du tout, je t'assure ^^. Car, non, non, je pense que si Janysse a authentiquement des carences, et n'est pas seulement dans la fourchette basse, elle doit suivre le conseil de son médecin généraliste et se faire explorer malgré tout. Car, même si il n'est pas impossible que son humeur influe énormément sur ses besoins énergétiques et purement caloriques, le corps est tout de même suffisamment bien foutu, en principe, pour assurer l'homéostasie de tout un tas de "petites choses", si on a suffisamment d'apports en vitamines, électrolytes, oligo-éléments etc, qui n'ont rien à voir avec des calories pures. C'est pas géré de la même façon ^^. Son anémie en particulier ne peut en aucun cas s'expliquer par la dépression. C'est aussi le gros piège de la pathologie psychiatrique que de tout mettre sur le compte de cela, et potentiellement passer à côté de quelque chose d'autre qui pourrait évoluer en parallèle et être à la base totalement indépendant des troubles psychiques. Oui, la dépression est là, mais attention à ne pas mettre tout sur le compte de cela, tellement on refuserait l'idée que ce soit possible. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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