Paige Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 De gros bisous chère Janysse, prends bien soin de toi et je trouve ton message de ce soir très lucide et très sain! Courage! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kakahuet Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Ah et bien ça fait plaisir de voir qu'il y a un peu de répondant chez toi (et je dis ça sans méchanceté aucune).Alors certes tu aurais du l'appeler Albert ça aurait peut être créé moins de confusion pour certains (moi le premier).Mais comme tu le dis, c'est un détail tout comme mon commentaire l'était.Pas dit non plus que tu étais superficielle non plus, il me semble.nb: j'avoue que j'ai pu mélanger avec une autre participante du forum et dans ce cas là je m'en excuse, j'ai vraiment bloqué sur le "mon" musicien, et tu avoueras que ça a quand même une connotation très ambiguë. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Je crois voir de qui tu parles, effectivement tu as confondu, mais pas de souci.Je l'appellerai Albert désormais alors, même si j'ai l'intention de ne plus en parler ici !!Non bien sûr, tu n'as pas dit que j'étais superficielle, mais suggérer que je focus sur le milieu artistique notamment parce que c'est "tendance", c'est un peu mettre cette idée en sous-texte ;) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 De gros bisous chère Janysse, prends bien soin de toi et je trouve ton message de ce soir très lucide et très sain! Courage! Merci Paige <3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 22 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2017 Bonjour à tous,Je n'ai pas grand-chose à raconter mais j'ai quand même envie et besoin d'écrire ici. J'ai travaillé toute la semaine 8h par jour, je suis rentrée chez moi fatiguée, j'ai vu des gens, et je n'ai pas eu le temps de penser à Albert. Je ne me suis pas autorisée à le faire je crois, et ce matin j'ai beaucoup pleuré. Il y a quelques jours je lui ai écrit une lettre, que je ne lui enverrai évidemment jamais, pour lui dire ce que je voulais lui dire. Je l'ai envoyée à mon meilleur ami, pour être lue tout de même. Et depuis ça va mieux. J'ai relu tous vos messages postés ici en début de semaine, ils me font toujours beaucoup réfléchir. Je suis inquiète cependant, de n'être pas si malheureuse maintenant. Est-ce que c'est parce que je me remets plutôt bien ? Je me sens un peu soulagée, mais est-ce bien parce que cette relation imaginaire/ce fantasme de lui était un poids pour moi ? Ou parce qu'inconsciemment j'attends la rentrée, de le revoir, pour pouvoir replonger dedans ? Je crois que le formuler seulement indique bien que cette pensée tourne un peu quelque part... J'essaie de me laisser du temps, et de ne pas m'en vouloir de le vouloir encore. D'accepter que je suis triste, que j'ai voulu l'aimer et que je me suis trompée, comme tout le monde en fait. Nous n'avons pas rompu, parce que nous n'avons jamais été ensemble, mais je fais un deuil quand même...J'ai vu une vieille amie hier, qui vient de se séparer de son copain. Ce qu'elle m'en a dit m'a frappée. Je ne détaillerai pas, ça n'est pas intéressant ici. Ce que j'essaie de formuler (pardon si c'est confus ou maladroit), c'est que de l'entendre parler de sa vision du couple, de l'amour, de la passion, hyper idéalisée, de sa façon de vivre les relations, de considérer le couple comme une voix unique, de ne pas comprendre l'envie d'indépendance de son copain, etc etc, m'a fait réagir d'une façon nouvelle. Je me suis rendu compte que toutes ces choses, j'aurais pu les comprendre, les dire, les vivre, mais plus maintenant. Je crois que depuis le moment où je suis revenue ici il y a deux ans et demi, et aujourd'hui, j'ai beaucoup avancé. Alors certes j'ai le coeur brisé (je suis née avec le coeur brisé je crois haha), je suis malheureuse et j'ai encore fait de la merde avec ce dernier mec, mais de façon indéniable j'ai avancé, et ça m'empêche de totalement m'effondrer maintenant.La seule chose qui me détruit, c'est la musique. C'est peut-être ridicule, mais entendre de la musique, celle qu'on écoutait (on, avec mon groupe je veux dire), qu'on aimait ou qu'on aurait pu faire, entendre des filles chanter, ça me détruit. Je suis terriblement amère que notre groupe n'ait pas marché, qu'on n'en ait jamais parlé, de m'être donnée dans ce projet pour n'aboutir à rien. Mais c'est un autre chapitre que j'essaie de démêler prudemment. Rien de très intéressant à dire donc, si ce n'est qu'étrangement je ne suis pas morte. Et vous remercier encore pour votre aide toutes ces années. Je vous embrasse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 22 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2017 Je suis inquiète cependant, de n'être pas si malheureuse maintenant. Ça me paraît assez révélateur ;) as tu peur que le ciel te tombe sur la tête d avoir osé te sentir bien un jour où deux ? :)Les hauts, les bas, les vagues, c'est la vie. Profite plutôt des moments où tu es bien, Tu retomberas que tu te sois permis d'en profiter ou non ça je t assure. C'est pas gai je te l accorde, mais ça aide à s autoriser a profiter des moments où on est bien. Tu ne seras pas punie d avoir souri. Hahaha mais oui tu as raison, merci de l'avoir relevé ! On en a déjà pas mal discuté, mais je crois bien qu'effectivement souffrir me rassure dans un sens. J'ai profité de ma journée sans réfléchir aujourd'hui :)C'est marrant que tu parles de punition, parce que justement j'ai l'impression d'être punie en permanence. Que "c'est bien fait pour moi", que "ça m'apprendra". Ca m'apprendra à avoir craqué pour un mec alors que je m'étais promis de seulement travailler. C'est bien fait pour moi, d'avoir voulu plus que ce que je suis autorisée à avoir. Il y a un peu moins d'un an, un garçon m'a couru après, il s'appelait aussi Albert, et il ne me plaisait pas du tout. Et il est bien vrai que je ne lui ai pas dit "Tu ne m'intéresses pas" car c'est un peu dur à dire, mais je lui ai clairement signifié. De la même façon qu'Albert l'a fait avec moi cette année. Quelque part c'est le karma, et c'est bien fait pour moi. Je ne mérite pas qu'on m'aime en retour après tout. Au-delà du fait que penser qu'on me punit MOI est totalement égocentrique, ces pensées sont absurdes, je sais. Elles viennent parfois me tourmenter, même si je sais que la vie ça n'est pas comme ça. C'est moi qui me punit toute seule par manque d'amour pour moi, tout simplement. Bref, j'essaie de laisser passer ces pensées, les laisser passer de l'autre côté tranquillement, sans m'y acharner, comme MlleBulle me l'avait conseillé...:) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 22 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2017 J'ai identifié il y a longtemps la source de cette peur d être punie, et toi y as tu réfléchi ? Non, mais tu m'ouvres des pistes très intéressantes. Ca doit avoir quelque chose à faire avec ma peur panique d'être abandonnée. Ce n'est pas tant la peur d'être punie, mais la certitude que je vais l'être. Que je mérite de l'être en fait. Je me punis moi-même depuis très longtemps, je me fais du mal physiquement (je suis dermatillomane et trichotillomane), je me dis que c'est parce que je ne mérite pas d'être heureuse. Je réalise tout juste en l'écrivant ici, c'est très perturbant... Parce que cette histoire de mérite, qui au final rejoint totalement le mérite social à la poursuite duquel je suis en permanence, est omniprésente. Ce qui finit par arriver, c'est que chaque évènement pas cool ou un peu décevant, je les vis comme une punition ou un abandon. Peut-être même que le fait que les gens m'"abandonnent", c'est ça ma "punition". Pourtant je pensais être aimable, je pensais être bien avec moi à ce niveau-là, clairement ça n'est pas le cas on dirait... !Exemple tout bête. Je devais aller au resto avec une copine ce soir, c'était prévu, on s'était bien redit, et elle sait que ça me rend malade de chagrin (oui, à ce point) lorsque les gens décommandent ce qu'on avait prévu. Parce qu'en général je refuse d'autres invitations postérieures, et c'était le cas ce soir, j'avais des invitations à des soirées, mais je préférais le resto avec ma copine. Et elle m'annonce il y a quelques minutes qu'elle ne peut finalement pas, qu'elle est super désolée, d'autant plus qu'elle sait à quel point ça me fait du mal etc. Je ne lui en veux pas bien sûr, mais je me sens abandonnée, c'est incontrôlable. J'ai pleuré un coup et je me suis résignée, mais c'est tout le temps comme ça. Cette année c'est arrivé très souvent, au point que je suis devenue parano, à chaque "rdv" je suis morte de peur à l'idée que la personne va annuler. Tant qu'elle n'est pas en face de moi tout est possible. Il y a toujours un risque qu'elle m'abandonne. Je ne sais pas si ça a du sens...! J'essaie de le gérer, en prévoyant toujours un plan B pour moi (soirée séries, petit plat chez le chinois, etc), et ça passe vite, mais à chaque fois, je me sens profondément blessée. Et il m'arrive de penser, parfois, "Si tout le monde te fait le coup, c'est que tu n'es une priorité pour personne" "Et donc que personne ne t'aime comme tu le mérites" ..."parce que tu ne le mérites pas".Et la boucle est bouclée ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 22 juillet 2017 Partager Posté(e) le 22 juillet 2017 Coucou Everybody :)Je ne reviens pas sur le "j'ai peur d'être heureuse" Alors certes j'ai le coeur brisé (je suis née avec le coeur brisé je crois haha) On est bien d'accord que tu dis "ah ah ah" mais qu'en fait, cette réalité (car cela en est une) te casse en mille morceaux :/ oui tu es née (ou presque) avec le coeur brisé, voilà pourquoi il faut être trèèèès douce et prudente avec ton coeur, comme tu le ferais avec ta jambe si c'était celle-ci qui était casséeje sais que je radote mais je suis toujours choquée (pas par toi hein par ce que nous dicte la société), la différence de traitement que notre société fait entre des douleurs/handicaps physiques et les douleurs/handicaps mentaux :( et dans la série "astuces", quand tu es mal, demande toi toujours ce que tu dirais/ferais/penserais si c'était une douleur PHYSIQUE. Je ne pense pas que tu t'en sentirais coupable et je ne pense pas non plus que tu essaierais de courir un 100m avec ta jambe en vrac :/ La seule chose qui me détruit, c'est la musiqueJe n'ai pas pu écouter de musique pendant plus d'un an, donc tu vois, rien de définitif, ni d'exceptionnel ;) Ce n'est pas tant la peur d'être punie, mais la certitude que je vais l'être. Que je mérite de l'être en fait. C'est, paradoxalement, une défense de ta tête. Je m'explique. Si on considère que tout revient à l'enfance, un enfant n'a pas les outils psychologiques (maturité/abstraction) pour comprendre les raisons névrotiques que peut avoir un adulte pour lui faire du mal (le battre, l'abandonner) . Voilà pourquoi l'enfant est convaincu que cela est de SA faute à lui: il est battu parce qu'il n'a pas été sage, sa maman pleure parce qu'il n'est pas assez gentil, son papa est parti parce qu'il n'avait pas obéi, etc...et TROUVER une raison pour l'enfant, est soulageant pour lui. Car il a une explication. Enfin. Quand cette raison, est en plus de SA faute, c'est encore mieux, car cela veut dire que SI il est sage, il ne sera pas battu, s'il est gentil sa maman cessera de pleurer, et s'il obéit, son papa reviendra(Il est interessant de noter que nos cultures judéo-chrétiennes, ont repris ces schémas psy à leur compte, avec un Dieu tout puissant qui te surveille et qui te récompense ou te punit selon TES actions, et même notre bon vieux Père Noël qui n'offrira des cadeaux QU'aux enfants sages)Pour comparer ce qui ne l'est pas, c'est comme quand un proche disparait: ne pas savoir ce qui lui est arrivé est insupportable, finalement, savoir qu'il est mort, enlevé par un taré, finit par "soulager", ça donne une explication, rationnelle à une détresse qui ne l'était pasAvoir une raison rassureque cette raison soit de notre responsabilité nous donne de la puissancec'est ce que tu reproduis inconsciemment , adultece n'est pas que tu sais que tu mérites d'être abandonnée, c'est que tu sais que de toutes les façons, tu vas l'être. Si tu ne veux pas devenir folle avec cette pensée, ta seule échappatoire est que tu le mérites. Point. Comment, pourquoi, tu n'en sais rien, mais...ça ne peut pas être autrement, si? et finalement ce "si" est encore plus paniquant que le reste, car être abandonnée quand on le mérite c'est déjà difficile, mais être abandonnée si on ne le mérite pas, c'est...épouvantable :shock: Tu me suis?Pour se "débarrasser" de cette sensation perpétuelle d'abandon, il faut au contraire accepter que c'est le "si?", non tu ne le mérites pas, puisque tout bonnement, tu ne l'es pas (abandonnée) et ton ressenti (réel lui) n'est pas basé sur une réalité que tu aurais à justifier par un "mérite", tu vois?Pour t'aider dans ce constat, tu peux faire une petite liste de tous les amis/familles qui ont eu une attention gentille "gratuite" envers toi dernièrement: un petit coup de fil, un sms, un petit cadeau, les "abandonniques" (moi la 1ère) ont tendance à se rappeler QUE les situations d'abandon car ils en ont besoin pour "valider" leur schéma...si tu veux c'est comme l’hypocondriaque, s'il veut alimenter sa névrose, il ne doit pas se remémorer le dernier rdv rassurant du médecin, mais plutôt de LA fois où il avait une sinusite qui n'a pas été diagnostiquée...c'est pareil pour les abandonniques...essaie de faire cet effort, tu vas encore pleurer (réellement) en disant "mais Paige elle se rend pas compte, je n'ai AUCUN exemple à mettre sur cette liste!", tu vas alors prendre la liste de tes contacts et te rappeler pour TOUS le dernier contact que tu as eu avec eux, et alors, tu vas voir combien la réalité n'est pas uniquement "ta" réalité :)Pour ton amie, je te comprends parfaitement. Je ne la connais pas, donc je ne peux pas te parler d'elle. Je peux juste te dire "en général" que l'abandonnique prend toujours soin de s'entourer de personnes qui vont l'abandonner. (cf l’hypocondriaque) Donc il y a un tri à faire c'est évident :/ tri douloureux ô combien. Quand tu vas prendre ta liste de contacts, fais ce bilan là aussi :/ "oh oui elle je l'adore...mais tiens en y repensant, elle m'a bien plantée quand même...et pas qu'une fois...."si tu n'arrives pas à "rompre" avec les abandonniques, essaie au moins de ne pas t'attacher à des nouveaux, à fuir, dès qu'ils se présentent avec un "potentiel" abandonniqueEt enfin, rappelle toi ce qu'on a dit sur la chute. Si tu n'es pas capable de gérer une déception pour un repas (ce que je peux PARFAITEMENT COMPRENDRE) et bien à la prochaine invitation tu dis "ok mais tu sais, moi j'ai tjs peur de l'annulation, donc je considère que nous ne sommes pas engagés, tu me dis le soir même une heure avant" tu dois, toi, trouver des moyens d'éviter les déceptions de ce soir, car, petit à petit, elles tuent. A toi de trouver des moyens d'y échapper, c'est TOUJOURS possible mais ça demande une anticipation perpetuelle épuisante. Au début. Seulement au débutet SI tu lui en veux à ta copine et moi aussi en te lisant. A ta place (ce n'est pas un conseil ici, c'est vraiment au sens strict "à ta place"), je serai très vigilante: si dans les jours qui viennent, elle déploie des trésors de gentillesse, ok, sinon, moi c'est terminé. Pas par vengeance, pas par égo blessé, pas par mesquinerie, mais parce que ça me tuerait. Au sens propre. Comme une allergie à la cacahuète. Et si une "amie" ne peut pas comprendre mon allergie et qu'elle m'en sert régulièrement des assiettes, et bien même si j'aime bcp mon amie, je dois, moi, me protéger. Je ne peux compter QUE sur moi.je le répète, ceci n'est absolument pas un "conseil", c'est te dire ce que l'abandonnique que je suis, ferai. Maintenant. Après avoir supporté les cacahuètes à m'en rendre malade pendant plus de 35 ans :/ terminé pour moi.Courage Janysse! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 22 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 22 juillet 2017 Paige, merci mille fois de me comprendre si bien. Je suis tellement rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à vivre ce genre de choses et que je ne suis pas folle, juste "comme ça !". Cette histoire de mécanisme de défense lié à l'enfance est très éclairant, je sentais bien qu'il y avait quelque chose de pas clair dessous, que mon côté raisonnable et raisonné trouvait absurde ma façon de réagir, mais la façon dont tu l'exposes me donne matière à réfléchir et à un peu mieux comprendre certaines choses.Et OUI, oui je suis tellement d'accord avec toi sur la différence de traitement et de regard social sur les handicaps physiques/mentaux (des plus aux moins sévères). Mais, et c'est une réflexion que j'ai depuis une petite année maintenant, j'ai aussi le sentiment qu'on pathologise beaucoup certaines façons d'être. Je n'ai plus envie de me voir comme quelqu'un de malade (même "malade de chagrin"), qu'il faut absolument soigner et faire rentrer dans la norme de la santé mentale. Les très nombreuses injonctions à "être heureux!", "lâcher prise" "prendre de la distance" "positiver" 'chill" en permanence peuvent être vécues de façon hyper violente (par moi la première) lorsqu'on ne comprend pas ce que cela veut dire d'une part, et lorsque cela devient la SEULE façon viable (et socialement acceptée) d'être et de ressentir. Pendant un temps je me suis laissée emporter par ça, (et par mon ex-meilleure amie, très différente de moi) avant de réaliser que ça voulait dire, non pas accepter mais littéralement faire taire tout ce qui était sensible et douloureux chez moi, et que donc ça ne résolvait absolument rien, que ça finissait juste par me faire sentir minable de ne pas aller bien, et complètement anormale. Au Moyen-Âge on appelait ça les humeurs, il y avait les personnes colériques, les personnes mélancoliques, etc etc. Aujourd'hui on est forcément dépressif, hyperactif, etc... On essaie de nous faire rentrer dans une norme fictive ; pour moi c'est exactement la même chose que pour le corps "parfait", qui n'existe pas de façon concrète, qui n'est qu'une fiction sociale. De la même façon, ces histoires de "be positive" blablabla, c'est une pression sociale exercée sur ceux qui ne s'y reconnaissent pas. Mais je m'égare sans doute, et je ne pense pas que ça contredise ta pensée au final. Je pense que ce sont des choses qu un psy pourrait t aider à creuser. Ce sont des choses relativement complexes et qui prennent généralement racine dans l enfance. Oui, je suis en thérapie depuis deux ans maintenant, je pense en parler avec ma psy la prochaine fois que je la verrai alors. J'ai déjà évoqué ici le fait que je stagnais avec elle. J'ai réalisé dernièrement que c'était parce que MOI je refusais de parler des choses qui fâchent, que j'évitais tous les sujets sensibles pour lui parler de combien de fois par semaine je faisais la vaisselle. Et est ce qu'il ne serait pas mieux pour toi de déjà tâcher d aller mieux et quand tu seras plus sereine reprendre le risque d être exposée à l abandon ? La tout de suite n es tu pas un peu trop fragile pour prendre le risque de prévoir des rdv qui te terrifient ? Alors justement, cela rejoint ce que j'allais demander à Paige. Au final, si je ne veux plus craindre d'être abandonnée... Je ne vois plus personne en fait ?? Et comment faire pour ne pas m'entourer de gens à potentiel abandonnatoire (je salue l'"abandonnique", ce mot est parfait...) ? Effectivement, si je regarde ces deux/trois dernières années, nombre des relations que j'ai eues sont des gens qui ont fini par "m'abandonner" (j'emploie ce mot avec le maximum de distance possible, s'entend). Soit qu'ils ne répondent plus du tout à mes messages (trois personnes m'ont fait le coup cette année, c'est hallucinant vraiment), soit qu'ils sont partis vivre dans un autre pays (pas leur faute certes). Ma copine de ce soir, ça n'était vraiment pas sa faute, elle s'était organisée exprès en fonction de moi, et a quand même été retenue malgré elle. Mais du coup de ce que je comprends comme conclusion rationnelle à tirer, c'est que je devrais me protéger en ne prévoyant plus rien, en ne voyant plus les gens ? Cette même copine (très récente, on s'est rencontré au début du mois au boulot) m'a expliqué qu'elle crevait aussi de peur d'être abandonnée, mais que du coup pour se protéger elle ne voyait juste plus personne, elle était détachée de tout et restait seule la plupart du temps. Je ne suis pas sûre de vouloir ça, je n'ai pas très envie d'être seule, je suis déjà célibataire depuis deux ans et demi précisément parce que je pense avoir encore besoin d'être seule et pas en couple, mais étendre ça à mes amis ce serait trop dur. Même si au final un tri dans ces "amis" ne serait pas superflu... Je vous ai peut-être mal comprises ?!? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 23 juillet 2017 Partager Posté(e) le 23 juillet 2017 Bonjour :)Je n'ai pas grand chose à rajouter à ce qu'a dit Oph :)Pardon d'avance pour les redites :) Mais, et c'est une réflexion que j'ai depuis une petite année maintenant, j'ai aussi le sentiment qu'on pathologise beaucoup certaines façons d'être de mon point de vue on "pathologise" beaucoup pour trois raisons (au moins)1°) éviter de se remettre en question. Dire "je suis tombée sur un PN" évite de se poser les bonnes questions2°) mettre un nom et donc VENDRE sur un nom...ne pas oublier que nous vivons essentiellement dans une société de consommation3°) Rassurer. Pathologiser revient à mettre dans un "groupe" et donc à rassurer: on n'est pas seul Je n'ai plus envie de me voir comme quelqu'un de malade (même "malade de chagrin"), qu'il faut absolument soigner et faire rentrer dans la norme de la santé mentale. Pour moi, de mon point de vue j'entends, il n'y a pas de lien "logique" entre le début et la fin de ta phraseje reprends mon exemple de fauteuil roulant. Si qqu'un est amputé de ses deux jambes, je ne pense pas que se convaincre qu'il est "comme tout le monde" lui fera du bien, en revanche, pour moi, accepter qu'il est différent (si tu ne veux pas employer le mot "malade", d'ailleurs, être amputé de ses 2 jambes n'est pas à proprement parler être "malade") c'est PRECISEMENT accepter qu'il ne pourra JAMAIS être soigné et JAMAIS rentrer dans la normeEn fait, moi j'ai eu l'exacte évolution contraire de ce que tu dis: moi aussi, j'ai cherché pendant 35 ans à rentrer dans le moule dont tu parles et c'est précisément le jour où j'ai accepté que j'étais "malade" (différente/abandonnique, encore une fois tu le désignes toi comme tu veux) que j'ai arrêté cela et que j'ai "fait avec" ce que j'étais. Ce qui ne veut pas dire, non, bouder dans son coin en mode "j'ai pas mes jambes, je peux rien faire" , non mais en mode "je n'ai pas de jambes, je dois adapter ce que je peux faire de cette donnée"après je le répète, si le mot "malade" te répugne, ne l'emploie pas. Emploie le terme, la désignation qui te permet à toi, qui t'autorise, toi, à prendre acte de ta différence, et à la prendre en compte. Et non la mettre sous le tapis, ou faire comme si elle pouvait être domptée... je ne pense pas que ça contredise ta pensée au final. En effet, pas du tout!! au contraire!! on pense tout à fait la même chose, après, c'est juste la forme que ça prend dans notre tête pour le désigner :)Tiens je m'égare aussi, mais l'autre "avantage" éventuel de pathologiser, c'est de pouvoir l'exprimer à autrui. Dire à qqu'un "euh je prends très mal qu'on ne réponde pas à mes sms", peut être plus difficile à entendre précisément dans notre société hyper médicalisée, qu'un beau "je souffre d'un syndrome d'abandon, je suis incapable de gérer l'absence de réponse" qui sonne un peu comme "je suis daltonien, j'y suis pour rien" :lol: bien sûr c'est totalement hypocrite hein, mais pour moi, c'est utiliser les règles aussi à mon profit. Au final, si je ne veux plus craindre d'être abandonnée... Je ne vois plus personne en fait ?? taratata ;) je t'ai proposé qque chose de très concret par exemple pour le restau!Simone t'invite-coucou ma Janysse, j'adorerai qu'on aille au restau ensemble samedi soir!-oh oui super simone moi aussi j'adorerai ça-bon alors on se dit 19h au restau de Trifouillis les oies!-oui ma simone volontiers! après je sais que tu peux avoir des difficultés à être sûre d'être là, donc on dit qu'on se confirme ça, vers 18h? -d'accord ma janysse, gros bisous coeur coeurça change quoi? ça change que dans ta tête, ce n'est pas "je vais au restau avec simone samedi soir" mais "si simone peut, on irai au restau ensemble samedi soir"du coup, si simone ne peut pas, il n'y a pas d'abandon, car rien n'était sûr, c'était SI elle pouvait, elle ne peut pas, ce n'est pas gravedu coup (bis) si vendredi tu as une autre proposition, tu fais COMME TOUT LE MONDE , tu dis à Gertrude "alors gertrude chérie je te dis la vérité, en principe je dois aller au restau avec Simone, mais à cause de son boulot/chéri/famille/santé, elle doit me confirmer dans l'aprèm, si elle ne peut pas, je te tiens au courant? ok?"et gertrude te dira "bien sûr ma janysse chérie gros bisous coeur coeur"du coup, si Simone annule tu téléphones à Gertrude, si gertrude au final ne peut pas tu ne seras pas abandonnée puisque c'est toi qui auras changé d'avis avant elletu vois ce que je veux dire?Qd on est abandonnique, il faut avant tout changer notre manière de VOIR et de RESSENTIR les choses, mais il faut le faire AVANT l'abandon, pas après. Où là à part se recroqueviller en boule derrière le canapé, on ne peut rien faire Cette même copine (très récente, on s'est rencontré au début du mois au boulot) m'a expliqué qu'elle crevait aussi de peur d'être abandonnée Alors déjà , fais le deuil tout de suite :/ je te raconte pas le nombre de personnes que j'ai rencontrées m'avoir dit ça, et en principe, ce sont elles qui t'abandonnent en 1er :(je pense que les abandonniques attirent les abandonnants et que les abandonnants (consciemment ou pas) appatent les abandonniques en disant "je suis comme toi!!!" ce qui fait baisser ses défenses à l'abandonnique et le faire encore plus culpabiliser quand l'abandonnant l'abandonne ("il avait dit qu'il était comme moi!")personne d'autre que toi, n'est comme toi Janysse :) c'est la règle de base :) je suis une abandonnique aussi et tu vois, on n'aborde pas la "maladie" de la même façon, par exemple.Tu es seule à être toi, et comme je dis toujours, c'est à la fois une horrible nouvelle ("je suis seuuuuuuuuuuule") et une terriblement bonne ("je suis seule à être responsable de ma vie, chouette!") Et comment faire pour ne pas m'entourer de gens à potentiel abandonnatoire Ben par exemple, (pardon ma réponse ne va pas te plaire), cette fille qui t'a posé un lapin hier soir, tu la connais depuis 1 mois et déjà elle te pose un lapin. Moi ma lumière rouge fluo s'allume dans ma tête. Et "avant", j'aurai continué à creuser, en lui trouvant des excuses, en essayant de la comprendre, et limite en m'excusant moi d'avoir du chagrin du lapin qu'elle me pose"maintenant", je lui dis "pas de soucis Simone", mais immédiatement, dans mon coeur, je lui retire tout mon investissement "sérieux" et je la garde en copine haricot vert :lol: mes amis HV sont ceux avec qui je peux passer de bons moments, que je me dois de conserver pour comme tu le dis, ne pas m'isoler, bref, des gens qui sont bons pour ma santé mentale mais qui sont pour moi assez "fades" (d'où le terme haricot vert que j'ai utilisé chez le psy^^)au début, je me suis forcée à avoir des relations HV, et puis petit à petit, je me suis rendue compte que bien agrémenté (en groupes, pas longtemps, en soirée), ça pouvait être très agréable d'avoir des relations non impliquantes, légères...mes relations HV, je les aime bien, mais si demain ils déménagent à Tokyo ou moi pareil, ben on se manquera pas plus que ça...Donc là moi Simone elle serait d'office rangée dans la section HV de ma tête: plus de confidences intimes (sur mon syndrome d'abandon par ex, non non tout va bien), que des banalités: oh jolie robe, non moi je dis chocolatine, très beau livre, oh pas terrible ce film, etc....Voilà j'ai essayé de te donner des pistes CONCRETES, qui vont, à mon avis, de pair, avec la réflexion de "fond" qui petit à petit (la réflexion) te permettra d'être moins "rigide" et de ne plus (trop) souffrir d'un "abandon"...Courage! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albane06 Posté(e) le 23 juillet 2017 Partager Posté(e) le 23 juillet 2017 Quoi Paige tu dis chocolatine 😲😲😲Quelle affreuse nouvelle! Courage Janysse Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 23 juillet 2017 Partager Posté(e) le 23 juillet 2017 Quoi Paige tu dis chocolatine 😲😲😲Quelle affreuse nouvelle! Courage Janysse Meuh non bien sûr que non!! je tente de tromper l'ennemi c'est tout! :lol: :lol: :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 23 juillet 2017 Partager Posté(e) le 23 juillet 2017 je tente de tromper l'ennemi c'est tout! :lol: :lol: :lol: C'est qui l ennemi ?? :mrgreen: Malheureuse, je ne peux pas te le dire! Il nous observe! :lol: :lol: :lol: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 26 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 26 juillet 2017 Malheureuse, je ne peux pas te le dire! Il nous observe! :lol: :lol: :lol: Oui oui moi je t observe en tout cas et il faudra réciter 9 chocolatines et 18 poches pour te faire pardonner :lol: Toi aussi tu dis poches Oph !! C'est quand même pas la même chose qu'un sac, merci !! 8-) Merci les filles pour vos messages, et d'avoir pris le temps de m'écrire.Je ne vais pas vous mentir, lire ces deux derniers messages m'a mise mal à l'aise. Je me suis sentie vraiment mal, et je ne savais pas pourquoi. Je les ai à plusieurs reprises, pour essayer de comprendre, et à chaque fois, le malaise. J'ai beaucoup beaucoup réfléchi.Hier soir j'ai vu ma psy, et on a discuté de ça. Puis j'ai relu mon journal intime depuis le début, depuis le moment où j'ai commencé à craquer pour Albert. Et j'ai vu les choses différemment, de la façon dont je refusais de les voir jusqu'à présent. Là où ça a fait tilt, c'est quand j'ai ENFIN accepté de voir que la "disparition" d'Albert et celle d'un autre de mes musiciens (pardon pour le "mes", je vous voir venir héhé) qui me ghost depuis un mois et demi lui, n'étaient pas deux cas de figure très différents comme j'ai essayé de me le faire croire. Et alors que jusqu'ici dans ma vie les "abandons" étaient relativement espacés dans le temps (une amitié forte qui explose, une rupture amoureuse etc, ça n'arrive pas non plus tous les 6 mois), ces deux-là c'était en même temps, et dans le même cercle d'amis. Bref, là j'ai compris qu'il y avait un vrai souci, un vrai problème, que je ne pouvais plus pointer du doigt le hasard (absurde en soi).A partir de tout ça, les faits bruts, mes séances psy, mon journal intime et nos échanges ici, j'ai fini par comprendre ce que vous me disiez déjà il y a un moment. J'ai tellement, tellement peur de ne plus être aimée, l'impression de ne pas être à la hauteur, peur qu'on me quitte, qu'on m'abandonne, que je fais tout pour que ça arrive, juste pour pouvoir dire "voilà, j'avais raison". Pour valider mon schéma comme tu dis Paige. Ca crève les yeux en fait. Je le savais depuis le début, depuis le tout début, il y a plus d'un an c'est écrit noir sur blanc dans un carnet, que je sais qu'Albert a autre chose en tête, qu'il est sur un autre moment de sa vie, et que ça finira mal. Pourtant tout allait bien entre nous, notre relation était au top, on était assez proche. Puis il y a eu un moment où j'ai paniqué, j'ai paniqué de le perdre lui et les autres et, je ne sais absolument pas comment mais j'y réfléchis, j'ai fait en sorte que ça arrive. Je ne suis pas entièrement fautive évidemment, j'ai quand même à faire à un type taciturne et très secret, coincé au fond d'une armure et qui ne se laisse pas approcher d'une part, et à un ado en crise d'autre part. Mais, au lieu de lâcher du lest et les laisser vivre leur vie tranquillement, et revenir quand ils seraient plus libres, plus dispo pour moi, je les ai étouffés. Oph tu as vu très juste. En fait, je me souviens du moment où mon ex (celui de ce topic initialement donc) m'a quittée. Bien sûr j'ai souffert, c'était horrible. Mais au moment même où c'était fini, je me suis sentie soulagée. La douleur a pris le dessus juste après, mais au début je me suis sentie soulagée. Pareil quand mon histoire avec ma meilleure amie s'est terminée, ça m'a soulagée. Et là aussi, d'avoir insisté encore et encore auprès d'Albert, pour ne jamais avoir de réponse et devoir me rendre à l'évidence (il ne m'aime pas), m'a amenée à me sentir soulagée. Je travaille encore sur ce sentiment, je ne sais pas si c'est le soulagement de ne plus avoir cette relation ou non-relation toxique dans ma vie, ou le soulagement d'avoir été validée dans mon fonctionnement d'abandonnique. Je crois que quelque part, j'étais aussi soulagée de ne plus avoir à "entretenir", à m'impliquer dans ces relations très fortes qui m'épuisaient émotionnellement. Ce qui m'a amenée à accepter ce que tu disais Oph, à savoir que le lien relationnel est peut-être trop souffrant pour moi pour le moment, que j'ai besoin de me faire du bien de mon côté, d'être plus douce avec moi-même, de ne pas me lancer dans des relations plus intenses qui peuvent être sources de joie mais surtout de souffrance quand on ne sait pas les gérer. C'est hyper dur de réaliser tout ça. Du coup je crois que je n'ai pas encore vraiment accepté l'idée que j'étais différente, que je ne vivrai jamais mes relations de façon "simple", de façon totalement irréfléchie, que je serai toujours inquiète, angoissée, sensible à l'extrême, et que ça n'est pas grave, mais que cela veut dire que je devrai toujours faire attention à moi. De fait, je vois mieux l'utilité et la façon dont je pourrais mettre en oeuvre vos propositions pratiques Paige et Oph, dans un sens comme dans l'autre.Il va me falloir beaucoup de temps pour digérer tout ça je pense, mais je pars en vacances demain, ça va faire du bien à mon corps je pense (un an depuis mes dernières vacances....!), et du coup à ma tête aussi. Une chose cependant. Je me sens très amère et en colère contre moi, d'avoir fait fuir mes deux amis (du coup je me félicite en fait de n'avoir rien dit à Albert haha, là ç'aurait été pire que tout). Ils n'ont pas été cool non plus, soyons clairs, je ne rejette pas tout sur moi. Et si vous me dites que ce ne sont pas vraiment des amis alors, je vous répondrai que je comprends, que vous avez sûrement raison, mais que je suis incapable de l'entendre pour le moment. C'est exactement la situation de tout le monde ici mais je ne parle pas de mon ex. J'espère qu'Albert et l'autre reviendront vers moi, qu'on pourra continuer à être amis à la rentrée. Peut-être qu'alors ils seront seulement des amis haricots verts, mais je ne sais pas si je pourrai me contenter de ça (même s'il faudra, clairement) (je suis en boucle, j'arrête). Pour l'heure je ne voudrais vraiment pas me prendre la tête dans ce sens et voir comme ça se déroule plus tard sans y penser maintenant, mais j'espère sincèrement que je n'ai pas TOUT gâché entre nous.Voilà, ça n'est pas très agréable comme introspection. J'espère que sur le long terme cela me rendra plus heureuse que ce que j'ai été jusqu'à présent.Je vous embrasse bien fort Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 27 juillet 2017 Partager Posté(e) le 27 juillet 2017 Coucou Je ne suis pas entièrement fautive évidemment D'abord il n'y a pas de "fautifs", éventuellement de "responsables" oui mais des "fautifs" non. Est-on "fautif" quand on cesse d'aimer un ami ou un amour? non je ne le crois pasensuite, comme je t'ai dit, l'abandonnique choisit des amis abandonnants , bien sûr! sinon, ben le schéma ne pourrait pas se reproduire, ça serait pas drôle^^ Mais au moment même où c'était fini, je me suis sentie soulagée. La douleur a pris le dessus juste après, mais au début je me suis sentie soulagée. Pareil quand mon histoire avec ma meilleure amie s'est terminée, ça m'a soulagée. Et là aussi, d'avoir insisté encore et encore auprès d'Albert, pour ne jamais avoir de réponse et devoir me rendre à l'évidence (il ne m'aime pas), m'a amenée à me sentir soulagée. Je travaille encore sur ce sentiment, je ne sais pas si c'est le soulagement de ne plus avoir cette relation ou non-relation toxique dans ma vie, ou le soulagement d'avoir été validée dans mon fonctionnement d'abandonnique. Perso, j'exclus complètement cette hypothèse là, d'ailleurs je ne pense pas que ton soulagement se soit exprimé sous la forme "ouf, enfin débarrassée de cette personne!" mais plutôt "ben voilà on y est, comme prévu!"le soulagement qu'on ressent alors (et que je ressens aussi totalement!!) est le soulagement d'un drame qu'on attend/redoute depuis le début et qui enfin survientsi j'osais une comparaison foireuse (pourtant, ce n'est pas mon genre :mrgreen: ), je dirai que c'est comme quand on regarde un film et qu'on sait que le méchant est là qque part, qu'il rôde, on est tendu, au maximum de tension et quand ENFIN le méchant sort du bois et assassine tout le monde, oui, on est "soulagé". Momentanément: ça y est, on y est.Ce n'est qu'après ce moment de soulagement, que l'horreur de l'abandon nous envahit Du coup je crois que je n'ai pas encore vraiment accepté l'idée que j'étais différente, que je ne vivrai jamais mes relations de façon "simple", de façon totalement irréfléchie, que je serai toujours inquiète, angoissée, sensible à l'extrême, Je nuancerai un peu ça: la thérapie la connaissance ET la prise en compte de ta différence, te rendra bien moins inquiète et angoissée!! c'est bien ça le but hein ;) sinon à quoi servirait la thérapie?Une thérapie efficace ne change pas TA réalité, mais elle change l'appréhension que tu as de cette réalité. C'est là, la solution.En revanche, faire toujours attention à toi, oui, ça je le pense mais je reprends mon exemple de fauteuil roulant: aucun médecin ne lui rendra ses jambes, mais il pourra vivre HEUREUX dans son fauteuil, au lieu d'en être frustré et angoissé. Et oui il devra tjs faire attention à lui, mais ça finira par faire partie d'un réflexe (ben non, là y'a pas de rampe je peux pas monter, tant pis je passe par ailleurs)Bonnes vacances chère Janysse! et n'hésite pas à manger des pains au chocolat à gogo ! :mrgreen: Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.