Paige Posté(e) le 26 juin 2017 Partager Posté(e) le 26 juin 2017 Bon anniversaire en retard chère Janysse!Et bravo pour avoir rendu ce devoir si "imparfait"! même si comme dit Kalinka, je crains que ce soit ENCORE loupé, et que tu ais ENCORE une bonne note ;) je te taquine, je te taquine :)Oui, pense à l'atterrissage c'est important, en fait, c'est la seule chose importante, tout le reste n'a aucune importance!!Courage et bravo!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 27 juin 2017 Auteur Partager Posté(e) le 27 juin 2017 Bonjour à tous,Deuxième jour de mini-vacances pour moi ! (Je reprends mon job d'été la semaine prochaine)Merci pour vos réponses et vos voeux d'anniversaire :) :) :) (quelle invention affreuse que ce truc haha)Comme je m'en doutais, et comme Kalinka tu l'as prédit, je suis épuisée et totalement désoeuvrée maintenant que je n'ai plus à travailler 12h par jour... Ma psy m'a conseillé de ne rien faire, absolument rien, alors j'ai fait une orgie de séries et j'ai beaucoup lu aujourd'hui, et je me sens totalement à plat... Mais je sais que c'est normal, c'est toujours comme ça après la fin des rendus ! Toutefois je me sens vraiment sans énergie et j'ai décidé de mettre en pause une partie de mes activités pour cet été. J'ai tout un tas de projets merveilleux, dont je parle avec un enthousiasme illimité mais l'idée de m'y mettre sérieusement m'angoisse et me fatigue d'avance. Alors, pour être sûre d'être en forme pour attaquer tout ça, je dois suspendre certaines choses (même si je m'y étais plus ou moins engagée, enfin on m'a plus ou moins forcé la main, mais tant pis...).C'est ma plus grande leçon cette année, je suis bien plus forte que ce que je pensais être MAIS je ne suis pas Superwoman, j'ai aussi des limites et je commence à apprendre à les écouter. Mon contrat (stage) se termine à la fin du mois, je devais être reconduite jusque fin septembre mais rien qu'ouvrir mes mails à ce sujet m'angoisse terriblement, et ça n'est pas normal. J'évolue dans un milieu où on nous pousse toujours plus, où ne pas dormir et être épuisé est normal, car tant qu'on est passionné on peut le faire. Celui qui flanche est faible. Mais ça n'est pas normal. Et ça me met en colère en fait, que la réussite de chacun soit conditionnée à cette volonté de s'anéantir dans le travail. Je ne sais pas si c'est générationnel, j'en parle souvent dernièrement avec mes amis, et nous sommes tous d'accord pour dire qu'on travaille beaucoup trop, que la vie ça n'est pas que ça. Je ne veux pas passer ma vie à m'épuiser.Je tourne franchement en rond là en ces jours de repos, mais j'ai besoin de m'ennuyer je crois. C'est incroyable ce que vous lire et me forcer à m'écouter a pu me faire avancer, ma psy était toute épatée (je l'aime tellement cette femme haha). Une chose cependant, je ne suis pas bien sûre de comprendre ce qu'on entend ici par "atterrissage". J'entends bien que c'est primordial et qu'il faut que j'y fasse attention (j'ai failli écrire "intention", est-ce un signe?), mais je ne comprends pas bien comment m'y prendre, pourriez-vous m'éclairer là-dessus ?des bisous !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 28 juin 2017 Partager Posté(e) le 28 juin 2017 Bonjour Janysse :) Une chose cependant, je ne suis pas bien sûre de comprendre ce qu'on entend ici par "atterrissage" Tout d'abord, je tiens à préciser que ce n'est pas (à mon avis) un conseil valable pour "tous", la plupart des gens (et heureusement j'ai envie de dire!!) sait tout à fait parfaitement que s'ils se goinfrent de Nutella ils vont être malades, et sans avoir besoin de se "raisonner", ils vont en manger raisonnablement, de façon "naturelle" j'ai envie de direOn pourrait faire les mêmes allégories avec le froid (la plupart du gens ne sortent pas en short qd il fait -25 et ce , sans qu'ils aient besoin de peser le pour et le contre pendant des heures)de la même façon, la plupart des gens sait très bien déceler les relations toxiques quand elles approchent et si leur radar les trompe qques temps, ils savent très bien faire demi-tour qd ils se rendent compte de leur erreurc'est important à mon avis de préciser cela.Ensuite certaines personnes, n'ont pas le rapport à la nourriture, au froid ou aux relations humaines "normal", et si elles ne se contrôlent pas, elles vont soit manger à s'en rendre malade, soit ne pas manger à s'en rendre malade, et la notion d'instinct, alors, pour ces personnes là, n'a plus aucun sens sur cet aspect làje pense (mais je me trompe peut-être bien sûr) que toi, ton radar est cassé pour les relations humaines: tu as du mal à savoir si c'est "normal" que tu fasses çi ou mi, du mal à savoir si tu es "légitime" d'attendre çi ou mi, d'être déçue, contente par tel ou tel événement "social" et je pense alors que pour "minimiser" les effets de ce dysfonctionnement (car c'est bien de cela dont il s'agit: non pas d'une folie, mais d'un dysfonctionnement) et bien il faut , oui, anticiper les conséquences éventuelles de tes actes à toi.TOUT COMME celui qui ne sent pas le froid, sera obligé de regarder le thermomètre, de s'aider d'internet pour savoir comment s'habiller, de prévoir dans ses affaires un pull supplémentaire, AVANT de mettre le nez dehors (je caricature mais tu vois l'idée je pense), et bien toi, avant d'envoyer un sms ou appeler un pote ou demander un service, peut-être devrais-tu avant, te demander les conséquences SUR TOI de cet acte: comment vivrais-je les conséquences possibles de cet acte?je suis d'accord avec toi pour dire que1°) c'est pénible2°) ça ôte beaucoup de naturel à une relationMAIS 1°) qd on est mal comme toi, la priorité (passagère!) est de ne PLUS souffrir AVANT de courir après un bonheur2°) ce n'est pas "pour la vie"! petit à petit, des automatismes, TES automatismes vont se mettre en place, et petit à petit, sans réfléchir, tu te protègeras. et le malheur t'ayant quitté, toute la place sera libre pour les bonheurs :)C'est juste mon avis bien sûr :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 1 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 1 juillet 2017 Merci pour vos messages ! Ils me font beaucoup réfléchir et depuis je n'ai quasiment pas envoyé de messages aux gens susceptibles de me décevoir haha... Bon du coup je me sens hyper seule, mais au moins je ne subis pas de rejet (moins) ! je pense (mais je me trompe peut-être bien sûr) que toi, ton radar est cassé pour les relations humaines: tu as du mal à savoir si c'est "normal" que tu fasses çi ou mi, du mal à savoir si tu es "légitime" d'attendre çi ou mi, d'être déçue, contente par tel ou tel événement "social" et je pense alors que pour "minimiser" les effets de ce dysfonctionnement (car c'est bien de cela dont il s'agit: non pas d'une folie, mais d'un dysfonctionnement) et bien il faut , oui, anticiper les conséquences éventuelles de tes actes à toi. Cette partie de ton message est terrible. D'une part parce qu'elle est d'une acuité troublante. Tu ne te trompes pas, c'est exactement la façon dont je fonctionne. Je ne compte plus le nombre de fois où mes amis ou mes connaissances se sont retrouvés démunis et perplexes face à certaines de mes réactions ("pourquoi tu te mets dans des états pareils ?" "mais enfin ça ce n'est rien !") ni le nombre de fois où j'en ai voulu à certaines personnes de ne pas comprendre, de ne pas me réconforter etc. J'en suis venue à croire que j'exagérais tout, que j'abusais, que j'avais un problème et qu'il fallait tout laisser passer. Tout en continuant à souffrir évidemment (sinon ce n'est pas drôle hein).D'autre part, ce message est terrible parce que d'un seul coup j'ai compris que j'étais différente, que je ne pouvais rien y faire et j'ai eu l'impression (je l'ai toujours) que je serai toujours comme ça, que je ne serai jamais vraiment "normale" et détachée dans mes relations (aussi parce que je suis de ces gens hypersensibles, mais ça tout le monde l'avait compris je crois). Ca me fait vraiment de la peine parce que je me rends compte que je n'ai pas encore réussi à accepter cette part de moi. Je pense très sincèrement que c'est difficile d'accepter ce qu'on est, quand on est "comme ça", d'autant plus qu'on vit dans un monde qui n'est pas fait pour les gens comme ça. Où tout doit être léger et drôle, et rapide, et sans importance. C'est un peu une claque. Ca me réconforte aussi un tout petit peu, j'ai toujours su que quelque chose n'allait pas, n'était pas adéquat entre moi et le monde et je comprends un peu mieux pourquoi maintenant.Je suis très fatiguée et déprimée et je me sens très très seule, mais je n'ai pas la force mentale de prendre sur moi, anticiper les réactions, me battre pour mes relations (j'ai donné tout ce que j'avais cette année, je n'ai plus rien). Alors je ne bouge plus, je n'écris plus, je laisse passer le temps. Je n'ai pas vu mon musicien depuis un mois, il me manque vraiment, je crève d'envie de lui écrire, de le voir, de passer un peu de temps avec lui et de gratter des miettes de joie. Mais je ne le fais pas, j'ai trop peur de l'état dans lequel ça va me mettre maintenant. J'essaie aussi de me faire à l'idée qu'il ne m'écrit pas, ne cherche pas à me voir, rien de tout ça. Même si je sais que si je l'appelle il sera content, il l'est toujours. Bref tout ça pour dire qu'il se passe des choses totalement incompréhensibles dans ma tête, dans mon coeur et dans ma vie. Mais ce que je retiens de nos échanges (tellement riches), c'est que pour l'instant je ne suis pas en état d'agir. J'essaie de prendre soin de moi, je pleure tout mon saoul aussi (en plus il PLEUT), je fais en sorte de ne pas me lancer dans des batailles que je ne peux pas mener.Vous voulez rire ? J'ai eu 19 à mon dernier devoir (bon accessoirement ce prof, je suis son assistante/secrétaire donc il ne pouvait pas me mettre une note pourrie), avec le commentaire suivant : "maintenant les notes ne comptent plus, ce n'est pas ça qui importe". J'ai vaguement l'impression de m'être trompée de combat cette année... Voilà. Je vous embrasse très fort, savoir que vous êtes là me réconforte à l'infini, merci encore. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 1 juillet 2017 Partager Posté(e) le 1 juillet 2017 Bonjour Janysse,En complément du message d'Oph , je me permets de rebondir sur qques points :) ce message est terrible parce que d'un seul coup j'ai compris que j'étais différente Je t'invite à relire le passage dans nos derniers messages, où tu disais que oui tu avais "peur", en changeant, d'y laisser ce que tu étais, ta sensibilité, ta douceur...mais n'est-ce pas précisément ta "différence"? est-ce que ce dysfonctionnement qu'on vient de pointer n'est pas précisément ce qu'on peut appeler "sensibilité"?Tu sais, un peu comme un jaloux peut être vu comme un "il m'aime c'est pour ça il est entier" ou un "il est totalement parano, il me prend pour un objet"est-ce que "dysfonctionnement social" et "hypersensibilité" ne sont pas les 2 faces d'une même monnaie? :)et donc pourquoi regretter l'un et avoir peur de l'autre, c'est la même chose ;)et c'est "rigolo" ce que tu dis, car moi du jour où justement j'ai pris conscience que j'étais différente et que j'ai décidé de "faire avec", et bien au contraire, ça m'a suprêmement soulagé. Un peu comme le vilain petit canard, qui toute sa vie souffre de ne pas être comme les autres canards jusqu'au jour où il comprend qu'il n'est pas un canard, il a une explication!ben moi ça m'a fait pareil: non je n'étais pas folle, ni même fleur bleue ou hypersensible, j'étais juste dysfonctionnel socialement^^ comme des gens sont daltoniens, ou épileptiques. Il n'y a ni lieu d'en être fier, ni d'en être honteux. Il faut juste "faire avec"le daltonien ne sera jamais pilote d'avionl'épileptique ne sera jamais concepteur de jeux vidéosle dysfonctionné socialement n'enverra jamais un sms sans s'interroger sur les conséquences ;)ni plus, ni moins :)Je pense très sincèrement que c'est difficile d'accepter ce qu'on est, quand on est "comme ça", d'autant plus qu'on vit dans un monde qui n'est pas fait pour les gens comme ça. oui comme tous les gens qui sont un peu "différents", que ce soit physiquement (va prendre le bus si tu es en fauteuil roulant, prends un avion low cost si tu mesures plus d'1m95,...) ou moralement (va travailler si tu as un handicap mental, si tu es autiste,...)mais les gens nous aiment AUSSI pour notre différence ;) mon amoureux est daltonien, je t'assure qu'on rigolerait bcp moins s'il ne l'était pas ;) parce qu'il est daltonien ET de mauvaise foi, donc quand il m'assure qu'il a acheté une chemise d'un beau rouge et qu'en fait elle est verte pomme et qu'il s'obstine pour la mettre au boulot dans un milieu très conventionnel, oui, je m'amuse beaucoup :lol: :lol: quand tu auras un peu dépassé tout ça, tu pourras "rire" aussi de toi, de ça, même avec les autres! je peux très bien maintenant dire à une amie "je te téléphone parce que tu me connais si je t'envoie un sms, je vais être en PLS dans 10 min" et tout le monde rigole...quand le handicap est connu, assumé, on arrive bien mieux à le "dépasser" :) Je suis très fatiguée et déprimée et je me sens très très seule, mais je n'ai pas la force mentale de prendre sur moi, anticiper les réactions, me battre pour mes relations (j'ai donné tout ce que j'avais cette année, je n'ai plus rien). Alors je ne bouge plus, je n'écris plus, je laisse passer le temps. C'est tout à fait normal je pense. Je suis passée par là aussi juste après la "révélation" (lol) ce moment où tu comprends que ta façon d'agir jusque là t'a détruite MAIS que tu n'as AUCUNE idée de la façon d'agir maintenant :shock: :shock: ça va passer. Donne toi ce temps, chez moi ça a duré assez longtemps, où sortie du boulot, ben...je limitais au maximum les relations sociales (que je réduisais donc au minimum^^), puis petit à petit, je me suis ouverte à des relations légères, à des relations qui avant ne m’intéressaient pas du tout, (tu sais ce genre de relation où tu n'échanges que des banalités), et qui au début m'ont profondément ennuyée et puis petit à petit, je me suis rendue compte que ce que je prenais pour du "banal" était du "normal", qu'il était "normal" d'avoir son jardin secret et qu'on pouvait avoir des amitiés sincères sans partager le même tampax :lol: je fais en sorte de ne pas me lancer dans des batailles que je ne peux pas mener. et bien c'est une victoire! et ne "banalise" pas l'effort réel qui consiste précisément à faire ça. Ne "rien faire" est un effort énorme, quand pendant plus de 20 ans notre habitude a été de se saccager allègrement. bien sûr ce n'est pas une "finalité", mais c'est une étape nécessaire.Bravo pour ton devoir, preuve est une fois encore que le parfait n'est absolument pas nécessaire pour que ce soit réussi...Courage et des bisous! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 2 juillet 2017 Partager Posté(e) le 2 juillet 2017 Merci pour le fou rire de ce matin Paige ! 😂 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonjour !!Je suis désolée de ne pas avoir répondu à vos derniers messages, j'ai été emportée dans mon job d'été et je n'ai plus trouvé le temps de vous répondre. J'essaie tous les jours de mettre en pratique vos conseils, de faire attention à l'atterrissage, de ne pas me lancer dans des choses qui vont me blesser de toute façon. J'ai commencé ce mois de juillet en cumulant deux contrats, parce que j'ai besoin de sous, et persuadée que je suis super forte blablabla. Au bout de trois jours, ne serait-ce que voir le nom d'un collègue s'afficher dans ma boîte mail me plongeait dans une angoisse terrible, j'en pleurais de désespoir. Je me réveillais à 5h tous les matins sans pouvoir me rendormir. Alors j'ai fait une chose très dure, j'ai laissé tombé un de ces contrats, que j'aurais déjà dû arrêter fin juin, mais sur lequel on a insisté pour que je poursuive... J'ai pris le risque de ne pas être renouvelée à la rentrée, j'ai dit que je ne pouvais plus... Et c'est très bien passé. Depuis j'ai "seulement" mon job d'été, qui est déjà très prenant, et ça va déjà mieux. J'ai repris du poids, je dors, je lis deux romans par semaine, tout va bien.Une seule digue résiste encore. Mon musicien. J'ai bien pesé le pour et le contre dernièrement, et je suis arrivée à la conclusion suivante : j'ai besoin de tout lui dire. Je n'attends plus rien de lui, vu son comportement, qu'il en fasse ce qu'il veut, mais j'ai besoin de lui dire certaines choses. Mais à partir du moment où j'ai pris cette décision, impossible de mettre la main sur lui. Il a annulé un verre il y a dix jours, pour une très très bonne raison, mais parce que j'étais tendue à cause de mes deux jobs je me suis un peu excitée au téléphone. Depuis plus de nouvelles. On devait se voir 2 jours plus tard, je lui ai écrit, l'ai appelé, pas de réponse. Même chose hier. Je n'en reviens pas, et en fait ça me conforte dans ma décision de tout lui balancer pour pouvoir me libérer de ça et avancer. Je n'aime pas cette façon de me ghoster, je trouve ça hyper irrespectueux, il pourrait au moins répondre qu'il est occupé. Je veux pouvoir tout lui dire et clôturer pour de bon cette année (car oui, je clôture mes années comme on clôture un mois en comptant les factures...). J'espère ne pas être en train de continuer à me jeter dans le vide, je crois que cette fois j'ai ce qu'il faut comme parachutes : mon job d'été, plein de copains à voir, et dans 10 jours les vraies vacances, à la mer. Et surtout, plus aucun espoir pour un possible nous, juste ce besoin tordant de lui dire à quel point je l'admire, je l'estime, il m'inspire. Je vous embrasse bien fort !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonjour Janysse,Je suis un peu remontée dans ton topic pour voir un peu de quand ta rupture datait. Février 2015. Presque deux ans et demi. Ta rupture a été deux fois et demi plus longue que ta relation avec lui.Il n'y a pas de bonne durée pour un deuil, mais il y a de sérieuses questions à se poser en voyant que tu en es encore là après deux ans et demi, à te dire que tu as encore plein de choses à vider, que tu as besoin de lui dire à quel point tu l'aimes (si si, c'est bien de ça dont il s'agit au final, tu le couvres simplement sous les mot d'estime, d'admiration, etc.).Je pense que tu confonds le fait d'aimer, et la relation. Il ne te doit rien. Quand vous vous êtes quittés, il t'a expliqué ses raisons, bonnes, pas bonnes, là n'est pas l'important, l'important est que c'était sa décision et que tu as eu ses raisons. Et c'est vrai, tu es fragile. tu dois être donc encore plus prudente dans ton investissement affectif. Quand on voit tes réactions, tes questionnements, effectivement, pour un mec qui voudrait se poser, ça refroidit un peu. Tu ne tiens pas le coup, tu poses des questions, encore et encore. Ce n'est pas mal en soi, mais ça ne fonctionne pas comme ça.Tu veux quelque chose de lui, quelque chose qui te fasse aller mieux, tu crois encore que ça va régler les choses. Non ! Ca ne réglera rien, car le problème est en toi. Tu ne veux pas renoncer à cette histoire. Je pense que tu as soif d'amour mais tu es prête à étancher ta soif de n'importe quelle façon, même si l'eau est croupie ou pleine de vers et qu'elle te rendra malade. Je reconnais certains traits de caractère, notamment ce besoin absolu de contrôle : si je fais çi, ça, si je dis telle chose, alors. C'est pour ça que tu es si exigeante, ce n'est pas tant que tu es réellement exigeante, mais je pense que tu meurs de peur à l'idée de lâcher prise et de te rendre compte que ça ne tournera pas comme tu veux. Hélas, que tu lâches prise ou pas, ça ne tourne pas comme tu veux, mais tant que tu penses garder le contrôle, tu penses que ça vient de toi et que tu peux y faire quelque chose, alors qu'en fait, tu n'as aucun contrôle.Exemple : - tu lui dis ce que tu veux lui dire (que tu pensais que vous pouviez vivre une belle histoire, etc., que tu l'admires) : résultat : néant, mais tu te diras, peut-être que si j'avais dit ceci ou cela, et tu te dis que les choses peuvent toujours s'améliorer si tu trouves la bonne formule- tu ne lui dis rien : résultat : néantQue tu lui parles ou pas, tu auras le même résultat, mais avec l'un, tu te rends vraiment compte qu'il faut tourner la page et avancer, avec l'autre, tu es encore dans l'action, tu penses encore pouvoir influer sur la situation, ça te donne une excuse pour ne pas tourner la page.Quand on te dit d'être douce avec toi, Janysse, ce n'est pas pour te pousser à encore aller vider ton sac, c'est plutôt d'accepter une bonne fois pour toute que non, tu ne peux rien faire et que c'est ok, tu as le droit d'être triste, de pleurer, parce qu'une fois passé, ça t'aidera à avancer. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elieza Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Il n'y a pas de bonne durée pour un deuil, mais il y a de sérieuses questions à se poser en voyant que tu en es encore là après deux ans et demi, à te dire que tu as encore plein de choses à vider, que tu as besoin de lui dire à quel point tu l'aimes (si si, c'est bien de ça dont il s'agit au final, tu le couvres simplement sous les mot d'estime, d'admiration, etc.). Daenyan, tu confonds...Celui a qui elle veut parler, ce n'est pas son ex. C'est un autre.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daenyan Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Mea culpa, dur le réveil ce matin. Merci pour la précision Elieza. Je maintiens le reste car j'ai suivi un peu son histoire ces derniers mois et c'était déjà mon ressenti. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Franchement c'est dur, et j'ai envie de pleurer au boulot, mais vous avez totalement raison.Je me sens super humiliée et triste et nulle et ça n'est vraiment pas normal comme sentiment. Tant pis je l'abandonne lui aussi. Je l'admirais pour son art, pour la musique qu'on faisait ensemble, pour son humour et sa culture, pour cette façon si pertinente qu'il a de me conseiller dans ma propre création, à la fois intransigeante et bienveillante. Il m'a donné envie de créer, d'apprendre, d'écrire, de travailler. Et visiblement de me détruire aussi. Ça ne peut plus continuer. Je ne vais pas vous cacher que c'est horribleà lire ce que vous dites. D'autant plus horrible que c'est absolument vrai.Quant à mon ex il va très bien, on a pris un verre la semaine dernière haha ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paige Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonjour Janysse :)Je suis bien contente que tu ais pris la bonne décision pour le boulot. On sait que c'est la bonne décision parce que tu vas mieux :) il n'y a aucun autre critère de "bonne" ou "mauvaise" décisionConcernant le musicien (je préfère "le" à "ton" ;)), je partage l'avis des filles...tu sais, et on en a déjà parlé, il y a des "codes" dans notre société....un code qui consiste par exemple à dire "ça va?" le matin aux collègues alors que très franchement, tu t'en balances si ça va ou pas, même code qui leur fait répondre "oui" même s'ils ont été à un enterrement la veille, etc...Et tu te rappelles ce qu'on avait dit? à savoir qu'on ne maitrisait pas réellement, nous, toi, moi et d'autres, les codes sociaux, précisément et qu'alors il ne fallait pas hésiter à "imiter", regarder autour de soi pour voir ce que font les autres...non pas pour faire pareil (ça, c'est à nous de voir, on est libre!!) mais pour savoir où on se situe par rapport à ces "codes"Un de ces codes, clairement, est que quand qqu'un annule coup sur coup des rdv (qd il prend le temps de le faire encore!) ne répond pas aux appels, ne répond pas aux sms, c'est que tu ne l'interesses pas, et comme a dit Oph, qu'on le déplore ou pas, tout le monde ne fait pas "l'effort" de dire noir sur blanc "tu ne m'interesses pas", car ben c'est jamais agréable à dire....tout comme toi n'as pas dit directement "tu m'interesses", mais lui as clairement signifié, lui ne t'a pas dit directement "tu ne m'interesses pas", mais te l'a clairement signifiési tu veux, c'est un "jeu" de non dits, mais très clair néanmoins. Des deux côtés.Alors malgré tout, oui, j'entends tout à fait que tu puisses avoir qd même besoin de lui DIRE, tes sentiments. Pourquoi pas? si tu es certaine que ça te fera du bien. Mais comme tu ne peux pas le forcer à te parler, tu es bien obligée de penser à un plan B, qui est, soit, renoncer à lui parlersoit à lui laisser un message sur sa boite vocale "je regrette que tu ne me rappelles pas, je vais donc te dire ici ce que j'avais envie de te dire de vive voix. Tu me plais beaucoup, j'aurai eu envie de faire un bout de chemin avec toi, j'ai bien compris que ce n'était pas réciproque et j'en prends acte, mais moi j'avais besoin de poser des mots avec toi, sur mes sentiments, pour aller de l'avant. Passe un bon été, bises"ou un truc comme çaATTENTION, je ne te dis pas de FAIRE ça, tu fais absolument ce que tu veux!! j'essaie juste de trouver avec toi, des moyens de contourner ce mur, qui se dresse devant nous et qui nous fait souffrir: rentrer dans le mur, ne le détruira pas, donc il faut arriver à le contourner, d'une manière ou d'une autre. Essaie de ne pas ressasser le "il ne veut pas me parler" (qui ne sert à rien) mais plutôt à te dire "bon PUISQU'IL ne veut pas me parler, est-ce que moi je veux toujours le faire? oui/non. Si oui, de quelle manière? etc..."Courage Janysse, on est tous avec toi :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kakahuet Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 BonjourJuste un petit mot pour te féliciter pour ta décision concernant ton 2nd boulot parce que je sais que ce n'est pas facile de lâcher prise sur ce genre de sujet (et profites en, il est très rare que je donne une opinion positive sur qui que ce soit)Mais, et je vais me répéter, pour fréquenter (moins maintenant mais beaucoup à une certaine époque) le milieu musical, je te conseille juste de laisser tomber l'affaire totalement ..D'abord ce n'est pas "ton" musicien (ça fait un peu "mon chien/mon chat")ce n'est qu'une personne parmi tant d'autres et toi tu ne focalises que parce qu'il est dans le milieu artistique. Alors il est vrai que c'est tendance et tentant de se raccrocher à une réalité parallèle mais plus dure sera la chute et (j'en suis désolé) je ne pense pas que tu sois faite pour ce milieu là... (mais j'espère bien me tromper) sinon il n'y aurait pas autant de tristesse, de malheurs dans tes propos mais un peu plus de lucidité (même si on dit toujours que les "vrais" artistes sont des écorchés vifs, ce qui n'est pas nécessairement vrai).Bref je plussoie totalement ce qui a été dit (même si j'ai quelques bémols sur certaines affirmations) et je te souhaite de retrouver ton équilibre car c'est là le plus important, profites bien des vacances qui arrivent! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eva Posté(e) le 17 juillet 2017 Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonjour Janysse,Tout est dit, alors j'ai hésité à t'écrire, je n'ai probablement rien à t'apporter. Je t'écris malgré tout car ce n'est pas un hasard si je me suis penchée sur ton histoire, elle fait (tu fais) parfois écho en moi. Chaque histoire est unique, mais aujourd'hui j'aimerais te confier un peu mon expérience. Je te confie ne pas être fière de mon histoire, j'ai honte même par moments. Je te la raconte quand même, si jamais elle pouvait t'apporter une vision supplémentaire des choses.Tout est parti de ces assertions, lesquelles m'ont marquée, comme Oph : juste ce besoin tordant de lui dire à quel point je l'admire, je l'estime, il m'inspire. "À l'époque", ces mots, je les ai dits à l'homme qui partage ma vie.Je l'adorais à distance, il habitait sur un autre continent. J'ai atterri sur le forum pour lui. Nous vivions une pseudo relation longue distance et je l'idéalisais, si bien qu'il était "mon prince".J'ai passé de longues nuits à lui écrire, je l'aimais (peut-être pas finalement, mais j'étais persuadée de l'aimer à ce moment-là) et quand il est revenu vivre dans ma ville pour construire notre vie ensemble, j'étais aux anges. Or j'ai vite déchanté. Je ne l'ai pas reconnu à son arrivée et il m'a quittée. Il est revenu et nous vivons ensemble maintenant. Ces grandes lignes posent les choses comme si c'était simple, rose... mais la vérité est que je suis tombée des nues quand j'ai découvert qui il est réellement. Je l'idôlatrais probablement et cela a duré 7 ans. Depuis 2 ans seulement, je l'aime de manière plus concrète, plus humaine, sans le voile de l'admiration ou tout autre louange excessive. Sans rien ôter au musicien qui a touché ton coeur, je te dirais simplement de le redécouvrir avec un oeil plus réel, sans le prisme des envolées romantiques ou autres illusions. La réalité, de ma fenêtre, est qu'il ne paraît pas disponible quand tu le mérites (pour ton anniversaire entre autres). Peux-tu admirer et estimer cela? Je ne le crois pas et pourtant il est ainsi. Je pense que tu gagnerais à t'attribuer ces qualités que tu lui prêtes. Tu es digne d'estime pour tes qualités humaines (à preuve que tu es sollicitée par plusieurs amis et tu as décroché 2 jobs) et tu es digne d'admiration car tu as réussi tes examens haut la main, malgré toutes les difficultés personnelles que tu as rencontrées.Pour ce qui est de l'inspiration, je crois que tu apprécies son côté artistique, cela éveille peut-être des choses en toi qui écris ton livre... Or, une fois encore, ce n'est pas tant "l'objet" qui inspire qui est louable, mais celui qui crée par la suite. S'il t'inspire, honore davantage les actes que tu accomplis suite à cette inspiration et moins lui. Je crois que tout se joue encore en toi et quand je dis "encore", il n'y a rien de péjoratif, je te le promets. Je pense simplement que tu lui offres bien trop de trésors que toi seule devrais t'attribuer. Tu ne te vois pas sous cet oeil bienveillant, mais nous te voyons telle quelle ici.C'est un travail long et laborieux que de se voir sous un regard tout neuf. Pour ma part, le prince est toujours aussi A, B, C... (= ces qualités), mais je le vois désormais avec ses failles aussi, ses défauts même, qui me montrent finalement mes propres qualités. J'ai parfois tendance à les oublier (mes qualités) car elles sont invisibles contrairement aux siennes, mais au fond de mon coeur, j'essaie d'avoir la bienveillance de ne pas les oublier tout à fait et c'est ainsi que je suis parvenue au même niveau que cet homme que j'aime. Il n'y a plus de prince, nous sommes deux personnes tout simplement.Bon, je suis peut-être hors sujet, tu peux zapper mon message si c'est le cas, je comprends tout à fait. Je voulais juste te dire que ces qualités que tu prêtes au musicien se trouvent sans nul doute en toi car c'est toi qui es "admirable, digne d'estime et inspirée pour créer..."Je crois que si tu te voyais plus positivement, tu n'aurais pas besoin de soulager ta conscience avec lui et je pense que tu devrais garder pour toi ces confidences en le laissant continuer son chemin et en prenant un nouveau pour toi, riche de cette expérience qui devrait t'avoir apporté les trésors de tesqualités.Pardon encore pour mon message confus et décousu, je voulais bien faire, mais je m'aperçois que j'ai du mal quand je parle de moi. Douces pensées. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janysse Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonsoir,Merci pour vos messages plein de sagesse et de mots justes. C'est dur de regarder la réalité en face mais vous avez totalement raison, il n'est simplement pas intéressé, fin de l'histoire. Etrangement, je me sentirais presque soulagée quelque part. Je sais que demain ça sera plus dur qu'aujourd'hui, mais je dois accepter que c'est terminé. Pas notre relation, parce qu'elle n'a jamais eu lieu, pas de la façon dont je le voulais du moins. Disons plutôt ce dont je rêvais, ce que j'ai fantasmé tout ce temps. Je n'ai pas même cette pauvre satisfaction de me dire que nous avons vécu de jolies choses ensemble. J'ai seulement quelques très bons moments qui m'ont poussée à croire à certaines choses. Désolée si je ne réponds pas précisément à tous vos messages, je crois qu'il me faudra du temps avant de tout assimiler et que cela fasse écho vraiment en moi. Là maintenant je me sens humiliée par ma propre stupidité, par toutes ces choses pourtant si évidentes depuis le début que vous me dites, et par cet irrespect dont il a fait preuve envers moi. Tout ça me dégoûte. Je suis dégoûtée. Dégoûtée de ne pas lui avoir plu. Dégoûtée d'y avoir cru, et dégoûtée de lui. Ce que tu suggères Paige, me semble raisonnable. Mais à la deuxième question, je répondrai que non, je n'ai même plus envie de lui parler. Je lui ai donné tellement d'attention, j'étais prête à lui donner plus encore, je ne vois plus pourquoi je continuerai à lui donner ces bouts de moi alors que clairement je ne suis pas importante pour lui, et ce malgré tout ce que nos potes peuvent dire ("Vous êtes hyper complémentaires" "Il t'adore" "Tu comptes énormément pour lui" et blablabla). J'y crois plus. Du coup je renonce totalement à lui parler, je renonce totalement à tout ça.Je vais avancer maintenant, j'ai trop fait durer ces bêtises. Merci vraiment de prendre le temps de me répondre et m'aider à ouvrir les yeux sur ce genre de choses ! Mais, et je vais me répéter, pour fréquenter (moins maintenant mais beaucoup à une certaine époque) le milieu musical, je te conseille juste de laisser tomber l'affaire totalement ..D'abord ce n'est pas "ton" musicien (ça fait un peu "mon chien/mon chat")ce n'est qu'une personne parmi tant d'autres et toi tu ne focalises que parce qu'il est dans le milieu artistique. Alors il est vrai que c'est tendance et tentant de se raccrocher à une réalité parallèle mais plus dure sera la chute et (j'en suis désolé) je ne pense pas que tu sois faite pour ce milieu là... (mais j'espère bien me tromper) sinon il n'y aurait pas autant de tristesse, de malheurs dans tes propos mais un peu plus de lucidité (même si on dit toujours que les "vrais" artistes sont des écorchés vifs, ce qui n'est pas nécessairement vrai). Cependant Kakahuet, excuse moi mais je ne comprends pas ces remarques là. (Pardonnez-moi, je parlais de "mon musicien" mais j'aurais aussi bien pu l'appeler Albert, mais ça n'est pas important). Le milieu musical dont tu parles est en réalité très loin de nous, on est juste (enfin était, un autre deuil à faire d'ailleurs) un groupe d'étudiants en totalement autre chose, qui font de la musique ensemble, rien de pro, rien de prétentieux, rien de super solide non plus. Je prends peut-être la mouche pour rien, c'est possible, mais je ne vois pas ce qui justifie de ta part de dire que je ne suis pas faite pour "ce milieu-là", je n'ai jamais cherché à l'intégrer, je suis musicienne depuis mes 5-6 ans mais c'est toujours resté un à côté en fait, je m'en fous j'ai d'autres projets de vie. En soi il n'est pas plus musicien que moi, et vice-versa. C'est un détail à la con certes, mais je ne voudrais pas que vous pensiez, toi aussi KKH, que je suis "superficielle" ou juste attirée par des musiciens parce que c'est "tendance". Certaines personnes cherchent à fréquenter des personnes de même confession religieuse par exemple, parce qu'elles ont en commun certaines valeurs, de la même façon je souhaite juste pouvoir partager des choses avec des gens qui sont musiciens, artistes, parce qu'on a des choses à se dire là-dessus. Mais peu importe, c'est un détail.Dans tous les cas merci à tous. Merci Eva pour ton message très touchant, je sais que tu parles peu de toi. Merci vraiment à vous qui prenez du temps pour ces bêtises. Je prendrai le temps de vous relire tous et bien prendre soin de moi aussi. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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