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Après un an, il n'est "plus amoureux"


Janysse

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Merci Eva pour ton très beau message.


Je me sens super nulle de m'être comportée de cette façon, de m'être fait autant de mal comme si je n'avais rien appris de mes dernières expériences, comme s'il n'y avait que dans l'auto-destruction et la douleur que je pouvais me sentir vivante. Je suis extrêmement déçue de moi-même et je m'en veux beaucoup. Je suis à deux doigts de me détester (de nouveau) alors je préfèrerais arrêter de ressasser cette histoire. J'y reviendra plus tard, après mon voyage, après. J'ai rempli ma vie de ce fantasme et tout en croyant me sentir vivante je me suis enfermée dans un monde de fiction sans aucun rapport à la réalité. Je ne sais pas quoi en penser. Je suis ridicule. Ridicule.


Je vous embrasse tous très fort (merci Elieza pour ton petit message) et je suis désolée d'avoir été si stupide, si gamine, si aveugle - j'en ai beaucoup d'autres comme ça.


A bientôt

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Bien sûr que non Janysse tu n'es pas toutes ces horribles choses que tu dis !! et puis comme je te l'ai dit, moi je suis un peu plus sévère envers ce garçon. Autant je suis pour la sincérité à fond, autant, je crois que tu as dit que tu l'avais invité à dîner, tu vas régulièrement vers lui pour lui parler, prendre des nouvelles, il me semble que ce sont aussi des signaux clairs pour montrer un intérêt, et parfois le "oh j'ai rien vu" est une bonne excuse (consciente ou pas) pour prendre l'affection qu'on nous offre, sans en donner en retour.


je trouve que cela peut aussi être une excuse un peu "facile" ;)


Tu lui envoies des sms auxquels il ne répond pas, tu l'invites à dîner il ne répond pas, bon il y a un moment aussi où tu as ta propre dignité à conserver...


alors tu me dirais qu'il te "rend" l'amitié que tu lui donnes, en effet, là je te dirais "attention il n'a pas compris que tu as envie de plus", mais là, vue de ma fenêtre toujours, je n'ai pas cette sensation, (peut-être à tort bien sûr!)


donc vue de ma fenêtre toujours, tu n'as pas de regret à avoir, tu as tenté, il n'est pas interessé, tant pis, s'il est intéressé un jour, il répondra à tes invitations et à son tour, viendra de temps en temps au moins te demander de tes nouvelles. Et alors là, il sera temps par une déclaration ou autre moyen de ton choix (tenter de l'embrasser sauvagement lol) de lui faire savoir que tu veux être +


tu vas partir loin, tu as bien raison, ça va te faire du bien :)


Courage à toi !

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Vous êtes vraiment formidables, et je ne peux que vous remercier 10 000 fois pour votre soutien.


Rien n'est figé dans le temps, mais très clairement pour l'heure il reçoit beaucoup de ma part (soutien, écoute, etc) et ne donne rien en retour. Je conçois l'amitié de la façon suivante : aimer (en amour comme amitié d'ailleurs), c'est donner, donner, donner, sans rien attendre en retour. Mais pour que ça marche il faut quand même qu'il y ait un retour. Là ce n'est pas le cas, ça me gonfle, je n'ai plus envie de m'y perdre et tu as raison Paige, j'ai aussi une dignité à conserver.


Je promets de vous revenir toute pimpante et regonflée à bloc !!

<3

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Juste un petit message pour vous faire part d'une dernière chose. Ce foutu concours est passé, ça y est (du moins la première épreuve). Comme je ne suis pas une rageuse, je lui ai écrit quand même un petit message tout simple de bonne chance. Pas de réponse, pas de merci, pas de message pour me raconter comment ça s'est passé, alors qu'on en a tellement, mais tellement parlé non-stop depuis un an, j'ai toujours été là, du tout début où je l'ai soutenu à fond, jusqu'à maintenant... et rien. Je trouve ça hyper nul de sa part, je pensais sincèrement qu'au moins on était amis ou presque. Mais c'est pas possible d'être aussi inattentif, inattentionné envers les gens qui nous donnent de l'attention et de l'affection sincère comme ça. Ca me dépite tellement. Ce garçon ne sait ni rendre ni recevoir. Avant j'aurais eu tendance à penser que mais non mais c'est sa personnalité et gnagnagna mais en fait c'est beaucoup trop facile. J'arrête les frais, m'emmerde avec son fichu concours.


Paige je te suis totalement ; je relis régulièrement ton dernier message pour me donner du courage (les autres aussi d'ailleurs, ils sont plein de sagesse). Je pars en voyage le coeur un peu piétiné, mais bien plus libre.


Bisous

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  • 3 semaines après...

Bonjour à tous, quelques nouvelles !


Je reviens de voyage, et comme on s'y attendait, j'en ai été totalement transformée. Ma tête et mon coeur sont en vrac, prêts à exploser et déborder. J'ai besoin de vous écrire ici, car depuis mon retour il y a 3 jours je n'ai vu personne (foutu weekend de Pâques), et je commence un peu à mourir de solitude en même temps que ça me repose (c'est le genre de mission où vous n'êtes JAMAIS seuls, pendant deux semaines non stop).


Ce que je retiens, c'est que je reviens beaucoup plus forte, pas forcément plus sereine ou fixée sur ce que je veux faire de ma vie, mais plus solide et confiante. Je ressens un vide immense, plus immense que jamais, mais cette fois je l'apprécie ; car ce vide que je ressens est la marque de 15 jours magnifiques où j'ai été entourée et aimée exactement comme chacun de nous en a besoin, sans retenue et avec sincérité. Ce que j'ai vécu là-bas a été d'une violence psychologique inattendue, mais je crois avoir grandi un peu.


Je revois mon groupe y compris mon méchant musicien soit ce soir soit demain soit bientôt dans tous les cas (ironie du sort il est le seul à avoir répondu à mon invitation à boire un verre tous ensemble.....). Dans tous les cas, je me sens aujourd'hui assez forte pour dire ce que j'ai à dire. J'attends qu'on se revoie, car sans doute je me dirai "oh mais en fait ce type ne m'intéresse pas du tout mon dieu". Je n'ai plus l'impression de brûler pour lui. Mais je suis prête à dire les choses qui me tiennent à coeur, à savoir que son comportement (le leur d'ailleurs) de ne jamais me répondre, jamais offrir quoi que ce soit de lui, me blesse profondément. Je suis maintenant assez forte pour ne plus avoir peur qu'ils ne m'aiment pas, qu'ils me rejettent. Je ne veux plus être celle qui court après leur amitié, la vraie belle amitié ça n'est pas comme ça. Je ne veux plus me perdre dans des miettes d'attention qui me font me sentir minable quand il existe à côté des gens qui veulent m'aimer exactement pour ce que je suis.


Je n'ai plus peur de dire non. De dire que je les aime et que j'ai l'impression de ne pas compter pour eux. Sans violence, sans rancoeur, juste la façon dont je ressens les choses. Et s'ils ne m'entendent pas je saurais à quoi m'en tenir. C'est tellement dur d'accepter de laisser partir les gens qui ne veulent pas de nous, de se prendre en charge et refuser les relations qui font du mal (je suis en larmes en écrivant ça). Mais je crois que je mérite d'être aimée, d'être chouchoutée, qu'on prenne soin de moi de temps en temps, et pas seulement d'être celle qui court après tout le monde parce qu'elle crève de trouille de ne pas être aimée.


Veuillez m'excuser tout est encore si confus dans ma tête. Merci encore pour votre soutien. <3

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  • 3 semaines après...

Bonsoir à tous,


quelques nouvelles de mon cheminement et de mes questionnements sans fin...!


J'ai revu mon musicien. Et sur le moment tout était comme avant. Je suis toujours mordue. J'y ai repensé plusieurs jours après. Et puis une tonne de boulot m'est tombée dessus, donc avec le travail de dingue que j'ai, j'y pense beaucoup moins.


Et puis il y a peu j'ai eu une conversation avec un ami, une conversation existentielle et nous avons fait une sorte de pacte. Il doit avouer à son père qu'il est en couple avec un garçon, et moi je dois inviter mon musicien à dîner et lui dire ce que je ressens. Pour pouvoir avancer et rencontrer d'autres garçons, parce que cet entre-deux c'est juste débile et plus possible. Et c'est là que ça m'a frappée. Pour de bon.


Rester entichée de ce type qui ne me regarde pas, en espérant que quelque chose soit possible, quelque part c'est bien, ça me donne (ça m'a donné) l'impression d'être vivante, de ressentir des choses fortes, et l'espoir ça fait vivre, littéralement. Mais c'est surtout bien confortable, comme ça je me ferme à toute possibilité de rencontrer quelqu'un d'autre, de souffrir de nouveau, de plonger dans l'inconnu, de devoir repenser tout plein de choses dans ma petite vie bien organisée... C'est un peu lâche quelque part, non ?


Depuis que j'ai pris cette décision de lui dire et d'avancer, j'en ai moins envie. Je ne suis plus du tout sûre de vouloir de lui dans ma vie de cette façon. Mes réflexions avant mon voyage m'ont un peu dégoûtée de tout ça en fait. Je ne sais plus trop, c'est tellement plus facile d'aimer quelqu'un de loin, et tellement plus dur de plonger dans le réel... Aussi, j'imagine ce moment chelou où je vais lui dire qu'il me plaît un peu plus que comme un ami, et où il trouvera rien à dire et où on sera chez moi comme deux idiots haha...


Je pense que c'est le moment de me lancer aussi parce qu'il n'a pas eu son fichu concours finalement et qu'il est fixé sur son avenir pour l'an prochain, donc tout est plus serein de ce côté-là. Et moi j'ai envie de me débarrasser de cette incertitude et d'avancer. Je pense que c'est mort clairement, mais me l'entendre dire bien fort m'aidera certainement à aller de l'avant.


Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'ai l'impression que ces réflexions m'éclairent pas mal sur la façon dont je fonctionne, et sur mes peurs plus profondes. Ca sent le dénouement et les réponses, aussi et surtout par rapport à ce que je suis...

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  • 3 semaines après...

Bonjour


Je suis désolée par avance de la longue complainte qui va suivre, mais j'ai vraiment besoin de m'exprimer, de l'écrire, de faire quelque chose. Savoir que peut-être des gens me liront est un peu réconfortant.


C'est l'angoisse qui me pousse à écrire aujourd'hui, une angoisse si forte qu'elle me prend la gorge et la poitrine en permanence, et là j'étouffe, j'étouffe de tout. J'ai rarement eu autant de travail pour les cours qu'en ce moment, et la pression devient un peu (beaucoup) dure à gérer, et plus la pression monte, plus l'angoisse monte, et plus les pensées que d'ordinaire je laisse passer tranquillement reprennent le dessus.


Vous l'aurez compris, mon musicien toujours. Je l'ai invité à boire un verre, il a dit oui, je me suis décidée à lui parler de mes sentiments, histoire d'en finir une fois pour toute avec cette histoire ridicule. Nous avons passé un très bon moment, très agréable. Il m'a parlé de ses potes, ce qu'il fait assez rarement d'ordinaire, de leurs histoires d'amourettes et d'anecdotes rigolotes, je lui ai parlé des miennes. Je n'ai pas osé lui parler des siennes. Et je m'en veux de OUF là. Et pire encore, je n'ai pas eu le courage de lui dire finalement, je n'ai pas osé casser ce chouette moment. Résultat, bravo Janysse, j'y pense H24 depuis. Entre-temps je lui ai écrit sur fb pour lui partager un article directement en lien avec une de nos conversations de ce soir-là et le mec me ghost en fait. Il est connecté et tout, mais n'a même pas ouvert mon message, idem sur notre conversation de groupe.


Bon, là vous vous dites que c'est beaucoup de gnagnagna et de blabla et de complainte répétée depuis 8 mois de ma part. Et vous avez parfaitement raison. Et je ne comprends PAS pourquoi je n'arrive pas à me faire une raison, à ouvrir les yeux et comprendre que ce type n'est PAS pour moi. Que même si je lui plais aussi, je n'ai pas envie de vivre dans l'attente d'un message éternellement, de vivre dans l'angoisse qu'il ne m'aime pas. Je suis purement et simplement en train de retomber salement dans le schéma dans lequel je me roule allègrement depuis que j'ai 15 ans. Je ne comprends pas. Je n'ai rien appris c'est dingue. Je suis angoissée, et triste, très triste, je pleure tous les jours et je me sens tellement coupable et en colère contre moi-même de ne pas réussir à me détacher de ça, de ne pas réussir à lâcher prise, de refaire les mêmes erreurs en étant parfaitement consciente de les faire mais bon tant pis hahaha. Est-ce que je suis totalement folle ? J'écris sous le coup de la rage et de je ne sais pas. Je ne sais pas comment je vais tenir le coup d'ici la fin des exams (dans un mois).


Je ne sais même pas trop ce que je viens chercher ici. J'ai presque honte d'écrire tout ça, après toutes les mises en garde, les décisions que j'ai prises et déprises, les paroles sages que j'ai reçues, la bienveillance. Je n'en reviens pas de me mettre dans des états pareils pour... absolument rien. Et là je comprends que j'ai un énorme problème dans la vie. Que ce n'est pas ce mec, que lui ou son comportement n'ont absolument rien à voir avec mon problème. Je voudrais si fort comprendre ce problème, et travailler dessus mais je me sens totalement démunie face à ma propre détresse. Je ne veux pas être malheureuse comme ça toute ma vie. Pas pour des raisons aussi futiles.


Je regarde ces deux dernières années. J'avais l'impression d'avoir tellement avancé. Pour me retrouver exactement au même endroit. Que s'est-il passé ?


Je sais ce qui me ferait du bien. Une journée shopping, une balade au soleil, une exposition, boire un verre en terrasse, skyper un ami de longue date, rentrer voir ma famille, faire de la musique, plein d'autres choses encore, toutes ces choses minuscules qui font la vie immense et belle. Mais je suis coincée à mon bureau avec 60 pages à écrire sur 5 sujets différents. Je suis en boucle.


Voilà je craque.

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Bonjour jolie Janysse,


Concernant "ton" musicien, je pense que tu sais pourquoi tu ne lui as pas fait part de tes sentiments: pour garder un chouia d'espoir sur un potentiel vous deux, me trompe-je? Là, en ne te jetant pas à l'eau, tu ne prends pas non plus le risque d'un refus. Serais-tu en capacité qu'il te dise, les yeux dans les yeux, qu'il n'éprouve pas les mêmes sentiments à ton égard? (c'est une vraie question)


Tu connais mon point de vue sur le sujet, ayant été à ta place il y a quelques années (une quinzaine aujourd'hui :) ), je me suis jetée à l'eau. Il n'a pas répondu favorablement mais je suis contente de l'avoir fait, ainsi:


1° je n'ai pas nourri davantage de sentiments à son endroit;

2° je me suis rendue compte que j'étais, en quelque sorte, courageuse.


C'est à toi de voir...


Concernant le reste, je ne me rappelle plus mais suis-tu une thérapie? Si oui, poursuis-là; si non, je te conseillerais d'en entamer une. Tu n'es pas condamnée à être malheureuse toute ta vie ou à répéter le même schéma indéfiniment. Mais il va falloir t'armer d'un peu de patience pour aller au-delà.

Et contrairement aussi à ce que tu crois, tu as avancé, et tu avances toujours.


Tu écris. C'est une très bonne thérapie en soi (même de la fiction). Mets à profit ton imagination foisonnante là-dedans (et si tu as besoin d'un lecteur, fais-moi signe ;)).


Là, maintenant, concentre-toi sur tes examens, c'est le plus important jusqu'à la fin des partiels.


Courage!

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Bonjour Carrie,


merci infiniment pour ta réponse. Oui, on ne va pas se mentir, tu as raison. Pour répondre à ta (très juste) question : je ne sais pas. Mais je crois que je préfèrerais pleurer un bon coup et rebondir plutôt que de rester dans cet entre-deux, dans lequel je me vautre un peu...


Autant il y a quelques mois (semaines?) ça me paraissait impensable, autant maintenant ça me paraît la meilleure chose à faire. J'ai envie de me dire que j'ai été capable d'être courageuse comme ça et de dire les choses qui comptent. Aussi pour pouvoir enfin arrêter la machine, ma cervelle qui tourne, qui tourne...


Je suis toujours en thérapie oui, ça fait deux ans maintenant. Je continue c'est clair, même si j'ai l'impression de stagner. Je voudrais si fort être patiente et forte, mais je suis dans un tel état de fatigue mentale qu'en ce moment je suis vraiment en mode funambule au-dessus du gouffre.


J'essaie de mettre toute mon énergie dans mes écrits (mes devoirs à rendre), je veux faire les choses bien, je veux faire les choses le mieux possible, c'est tout ce qui compte. Mais dès que je m'arrête de travailler, toutes ces choses reviennent m'assaillir. Mais promis je ferai tout ce que je peux pour passer au-dessus.


Merci pour ta proposition de me lire, ça me touche énormément... Pour le moment je n'ai plus trop le temps d'écrire autre chose que mon journal intime (la bouée de sauvetage!!!), mais si je réussis à me remettre au reste, je te ferai signe avec plaisir.


Merci encore pour ta réponse qui me réchauffe un peu le coeur.

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Janysse, ou peut-être devrais je dire, chrysalide...!


Je t'ai lue l'autre soir, j'étais peinée de te savoir en difficulté et je n'ai pas eu le temps de t'écrire un petit mot, le coeur y était en tout cas, en douces pensées.


Carrie t'a tout dit, auparavant aussi, tu le sais bien.


J'ai pensé à une petite chose, je suis peut-être à côté. Dans le doute, je te l'écris : je me demande si tun'es pas davantage apeurée par un événtuel sentiment partagé par ton musicien que d'essuyer un refus.


D'emblée, j'aimerais te rappeler qu'il n'y aurait pas de refus ou d'échec, si tu lui confiais tes sentiments, pour l'excellente raison que le but (si tu lui ouvrais un peu ton coeur), serait simplement de lui permettre de porter un nouveau regard sur toi. Ce garçon ne se doute peut-être de rien, donc s'il savait, ilpourrait, certes, ne pas partager cette attraction, mais il pourrait également se dire "ah bon? je lui plais? est-ce que j'aimerais la câliner?", je grossis le truc, mais c'est possible.


Ce que je me demande surtout, c'est si tu n'es pas davantage effrayée par le fait que tu puisses lui plaire. Je sais bien que cela doit te paraître insensé car tu dis bien ici combien il te plaît. Or les peurs inconscientes sont si enfouies et ancrées en nous, qu'elle peuvent se dissimuler sous n'importe quel artifice. Pardon si je suis hors sujet, c'est probablement mon humble expérience qui me fait écrire cela.


Tu manques peut-être encore un peu de confiance en toi et je ne sais pas si tes choix amoureux sont influncés par tes peurs "secrètes", celles que l'on ne devine pas forcément, mais je pense que cette peur que tu ressens est la clé de bien des choses. Alors continue auprès de ta psy à dénouer tes pensées et le papillon déploiera ses ailes!


Je te le souhaite.

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Bonjour chère Janysse,


Tu connais mon opinion concernant ce jeune homme, je n'y reviens pas, je voulais plutôt te parler de toi :)

 

Je suis angoissée, et triste, très triste, je pleure tous les jours et je me sens tellement coupable et en colère contre moi-même de ne pas réussir à me détacher de ça, de ne pas réussir à lâcher prise, de refaire les mêmes erreurs en étant parfaitement consciente de les faire mais bon tant pis hahaha

 

Déjà, oublie la colère, la culpabilité et les jugements de valeur, car non seulement ils sont inutiles (mais ça à la limite bon) non seulement ils font beaucoup de mal (et on n'a pas besoin de ça) mais SURTOUT SURTOUT ils t'empêchent de réfléchir.


Contrairement à ce qu'on croit de prime abord, se juger, est une façon simple pour l'inconscient, de mettre un point final au questionnement (comme je dis tjs, le "jugement" est bien la dernière étape en droit d'un "délit"...) et donc de ne pas se retourner sur ce qui peut faire mal (oui oui, encore plus mal) à regarder en face


Donc oublie tout ça et essaie juste de voir objectivement ce qui se passe en toi


je pense que tu n'es juste pas tout à fait convaincue au fond de toi (et c'est inconscient bien sûr) que ta façon de fonctionner utilisée jusqu'à présent ne peut pas être "pire", je pense que tu crois que ce n'est pas terrible certes, que c'est très souffrant certes, mais que tu CONNAIS cette souffrance, qu'elle est ta meilleure amie depuis tant et tant d'années, que finalement, ça au moins, ça ne te fait pas peur, en plus. Alors qu'abandonner cette souffrance pour peut-être en accueillir une nouvelle,...inconnue??!!! non non et non !!


si tu veux, c'est un peu (toute comparaison gardée bien sûr) comme un ami à moi qu'on a traité pour de l'epilepsie pendant 20 ans (avec tout ce que ça comporte comme contrainte de vie) et à qui on a dit un jour que ses analyses étaient "érronées" et qu'en fait il n'avait rien :shock:


contrairement à ce qu'on pourrait croire, la "joie" n'a pas été sa 1ère réaction! mais plutôt une grande panique: zut si je ne suis pas épileptique, si ce par quoi je me définis (malgré moi) pendant des années, est faux, qui suis-je?? comment je vais me définir maintenant? je dois tout réinventer!


ici c'est un peu pareil, les gens comme nous, qui finalement, sommes névrosées (avec une névrose qu'on connait par coeur) depuis tant et tant d'années, on a envie d'aller mieux certes, bien sûr, mais "en même temps", là on se connait on sait qui nous sommes: tu es la Janysse, fragile, sensible, à fleur de peau...si demain, tu es forte, que tu sais ce que tu veux, que tu te "sers" dans la vie, qui seras-tu?? te reconnaîtras-tu? les gens qui t'aiment (qu'on trouve tjs fort peu nombreux) t'aimeront-ils toujours?


je pense que bien plus que sur comment évoluer tu peux peut-être avec ta psy, t'interroger sur "pourquoi tu ne le veux pas inconsciemment?" et alors je pense que quand tu te seras délivrée de cette peur, tu avanceras


c'est le 1er pas qui coute le plus cher, moi c'est la 1ère personne qui m'a fait du mal, donc j'ai enfin réussi à me détourner qui m'a couté le plus cher, une fois fait, tu vois que le monde ne s'écroule pas, tu vois que tu ne changes pas, tu es tjs la sensible, etc...mais tu es AUSSI plus forte, plus saine ;)


Et pardon de dire ça mais si tu trouves que tu n'évolues plus avec ta psy, et bien il ne faut pas hésiter aussi à en changer...je l'ai fait moi et pourtant c'était une très bonne psy, ça n'avait rien à voir ni avec elle, ni avec moi, c'était un "nous" qui n'avancions pas


Courage belle Janysse

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