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Après un an, il n'est "plus amoureux"


Janysse

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Coucou Janysse,


J'ai lu ton histoire et je m'y reconnais un peu alors je t'écris pour que tu vois que tu n'es pas seule. Moi aussi j'étais déjà venu sur ce forum il y a qq années et je suis de retour car ma copine m'a largué. J'étais un peu dans la même situation que toi et ton ex, sauf que c'est ma copine dépressive qui m'a largué, donc l'inverse. Je suis également étudiant comme toi .. finalement il y a plein de gens comme nous qui vivons des moments durs et il ne faut pas qu'on se sente seul.


Je suis encore très perturbé par ma propre histoire, et je sais pas si mes idées seront claires ou pas, mais j'ai pu voir que tu avais fait un sacré chemin par rapport à la perception que tu avais de ton ex. Au début, tu voulais absolument le reconquérir et puis tu as douté et puis maintenant tu as avancé et tu es passé à autre chose. Alors c'est un motif d'espoir, ça veut dire que toute situation peut s'améliorer ..

Voilà j'ai trouvé ton histoire touchante et je voulais te dire courage. Moi aussi j'ai envie d'être à la BU demain pour essayer de me changer les idées mais je sais pas si ça marchera ..

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Merci Paige.


Je n'ai pas pu répondre tout de suite, j'étais dans le train, et puis j'ai retrouvé ma bibliothèque et ma psy, et je n'ai pas pris le temps de te répondre.


Tout, TOUT, ce que tu écris me parle. Peut-être qu'effectivement cesser de me battre contre moi-même, pour que tout soit parfait, pour que j'aie l'air parfaite, serait une solution. Je crois aussi que ça s'appelle vaguement le lâcher-prise (le truc inaccessible là).


Je ne sais pas encore qu'en faire, mais tes mots m'ont fait du bien, et ils résonnent (ils raisonnent, même) vraiment. Je ne sais pas vraiment si j'ai du talent, mais je continue à écrire. Et merci, merci, merci pour ta solitude.


Palpi, tu fais bien de me rappeler que je ne suis pas la seule au monde à être malheureuse des fois. Merci pour ton message, j'espère que tu tireras de mon histoire et de nombreuses autres un peu de réconfort. (Même si là tu peux constater qu'oublier l'ex n'est pas le bout du chemin, c'est seulement le début..!)


Des bisous.

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Coucou Janysse,

J'ai lu ton histoire qui m'a beaucoup touchée. C'est super que tu viennes donner des nouvelles régulièrement. En général, les gens postent un peu quand ils vont mal et on n'a plus de nouvelles aprés. J'ai relu ton histoire et je me sens exactement dans l'etat ou tu etais à la même période. A la différence que toi tu as des nouvelles. J'ai vu que ton deuil a duré aussi mais que au bout de 10 mois tu t'en etais remise et que tu vas beaucoup mieux, que tu es passée à autre chose. Moi ça fait 6 mois que c'est fini et je me sens toujours archi mal. Je pense beaucoup à mon ex, mais en lisant ton témoignage, ça me donne de l'espoir car je vois que tu as réussi à surmonter et à ne ressentir plus que de l'indifférence. Je me dis que je dois prendre mon mal en patience, que je vais certainement encore y penser et encore être mal mais que c'est une question de temps et je vais bien finir par l'oublier. Me dire que tu etais dans le même etat 6 mois aprés et que tu l'as zappé aprés 10 mois me réconforte. Je me dis "ok je ne suis pas bien mais dans 4 mois j'irai certainement mieux". C'est plus facile à envisager que 6 mois ou une durée indéterminée. Aussi, je voulais te remercier pour ton témoignage. Je vois même que tu es retombée amoureuse. C'est super ça! ça donne espoir. Merci.

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Bonjour Hematome:)


Au-delà du fait que j'ai régulièrement besoin me confier et d'entendre les conseils particulièrement avisés des membres du forum (ce pour quoi je suis d'une reconnaissance sans fin), je trouve important de revenir dire qu'on s'en sort et qu'il y'a de la vie après la rupture. Aussi ton message me touche-t-il beaucoup...


Très clairement revoir mon ex après 3-4 mois m'a aidée à faire mon deuil et réaliser que c'était bien fini, mais si ça se trouve j'aurais très bien géré sans aucune nouvelle de lui (et le petit sursaut d'espoir fin juin 2015 haha).

Après 6 mois j'allais vraiment, vraiment beaucoup mieux, mais il y avait toujours des moments où d'un coup plus rien n'allait et je me sentais archi-mal. Cependant ce n'était pas parce qu'il me manquait mais pour d'autres raisons (je me sentais nulle d'avoir été quittée, de pas être capable de "tenir" une relation, etc etc etc). Courage, ce qu'il faut se dire c'est que peu importe le temps que ça prend tant qu'au final tu en apprends quelque chose sur toi.

Dans 4 mois tu iras très certainement beaucoup mieux !! Mais essaie de voir aussi ce qui pourrait te faire aller mieux là, dans les 5 prochaines minutes : regarder une vidéo youtube drôle, faire du ménage, sortir te balader, grignoter des chocolats, appeler une amie, etc... C'est comme ça, bout par bout que dans 4 mois tu iras super bien.


Je t'embrasse bien fort

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Coucou Janysse,


je me permets d'intervenir pour prendre de tes nouvelles.


J'ai lu que tu n'arrivais pas à lâcher prise. En te lisant, j'ai le sentiment que ça te fait peur.


Je m'explique. Lâcher prise implique de vivre l'instant présent, de vivre pour soi et par soi. Quand on lâche prise, on se découvre tel qu'on est au fond de soi, sans se mentir, sans se chercher d'excuses. On est capable de dire les choses telles qu'elles sont (et non pas telles qu'on aimerait qu'elles soient).

Lâcher prise implique de vaincre sa peur de l'inconnu et d'être capable de faire fit du jugement des autres.


Ce que je ressens quand je lis tes messages à propos de ce garçon qui te fait tourner la tête, c'est que tu as peur de t'abandonner à lui, de qu'il pourrait penser, de ce qui pourrait arriver. Tu as peur de souffrir comme par le passé.

Or lâcher prise n'implique pas nécessairement de t'abandonner à cet homme.

C'est être capable de lui faire part de tes sentiments, de vivre une relation avec lui sans mettre de côté tes passions et tes envies, sans tomber dans la dépendance affective (tu n'en as que trop souffert).


C'est ma vision.


Je t'embrasse et je te souhaite le meilleur :)

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Oh, un revenant !!


Toto, ça me fait extrêmement plaisir de te lire, comment vas-tu ?? (Réponds moi en MP si tu veux)


Merci pour ton message, je crois que tu as mis le doigt sur le problème (un des problèmes du moins). J'ai peur, je suis morte de trouille. Et si je ne lui plais pas ? Et si je me fais des films ? Et s'il y'en a une autre ? Et si je tombe amoureuse pour de vrai ? Et si j'oublie de nouveau qui je suis ? Je crois que tu as raison. J'ai si peur qu'il me dise non. Je n'ai pas la moindre idée de où me situer. On s'entend très bien, on se comprend facilement et on a toujours des conversations intéressantes et enrichissantes. Mais il y a cette distance physique infranchissable qu'il a dressée et comme je suis quelqu'un très câlin-bisous et tactile, ça me laisse perplexe (et comme je vis seule et loin de mes meilleurs amis, je recherche le contact physique comme une plante assoiffée dans le désert ; en ce moment un geste amical sur l'épaule ou le bras suffirait à me mettre les larmes aux yeux).


J'ai pris mon courage à deux mains cependant. Il y a quelques temps, j'ai pris mon téléphone, je l'ai appelé, je lui ai proposé de venir avec moi à un concert, il a dit oui, on a pris nos places. Je n'en reviens pas. J'ai peur autant que j'ai hâte.


Je me suis coincée dans une bulle de confort où je ne prends pas de risque, où je reste derrière à contempler le monde avec l'espoir que tout se fera tout seul (LOL hein). C'est bien commode. J'en ressens une souffrance quotidienne et l'impression de tourner à vide sentimentalement, professionnellement parfois aussi, mais mieux vaut ça que de vivre les choses trop fort et risquer de les voir disparaître...

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  • 2 semaines après...

Bonjour mes amis,


le dimanche est toujours une journée étrange pour moi, celle où je m'arrête de courir, où le monde s'arrête de tourner et où je me retrouve au calme avec moi-même (cette personne même que je fuis le reste de la semaine). Le dimanche est toujours un moment où je me sens toute petite et vulnérable. Où j'ai besoin de vous écrire parce que tout déborde.


J'ai ces étranges picotements au fond de la gorge, au fond du ventre, au fond du coeur, d'étranges picotements qui me disent d'y aller, de foncer, que peut-être, peut-être c'est vrai. Que je ne peux décemment pas rester à contempler les autres vivre et aimer et traverser la beauté alors que je reste de l'autre côté à mourir d'envie. Je ne peux pas rester de l'autre côté de ma petite vitre de confort, qui me protège du reste du monde autant qu'elle m'éloigne de sa beauté. Je suis cette fille sûre d'elle et charismatique, un peu bizarre mais attachante, du moins c'est ce que je crois être, ce que les autres me disent de moi. Alors je ne peux pas me contenter d'espérer très fort qu'il m'aime bien et puis pleurer parce qu'il ne se passe rien ; pas tant que je reste bien planquée derrière ma vitre. Je ne veux plus être lâche.


Je n'ai fait que penser à lui en boucle depuis hier soir, encore maintenant, et j'ai envie d'être avec lui. Je ne peux pas ne pas lui dire. Ne pas lui faire comprendre que je suis là et que je l'ai attendu tout ce temps. Je crois bien qu'est venu ce moment où ça y est, je suis prête à éclater.


Il y a ce concert auquel on va tous les deux, dans une semaine. Après ce concert je pars presque un mois en mission à l'étranger. Je me dis que c'est l'occasion de tenter un truc, quelle que soit l'issue je pourrai fuir pendant un mois. Courageuse mais pas téméraire hein.


J'ai fini par cracher le morceau à un ami commun, qui m'a dit que je devrais essayer. Que si ça devenait trop, je devrais essayer. Que je serais peut-être surprise de sa réaction. Et depuis quelques temps, quelque chose a changé. Je ne sais pas, c'est minuscule, c'est infime et c'est magnifique, mais j'ai l'impression que quelque chose a changé dans son regard ; et moi je me consume d'espoir. J'espère aussi très fort que mon instinct ne m'a pas trompée, plus que son refus, c'est de m'être fourvoyée à ce point qui me détruirait.


Tout ça pour dire, je suis prête à agir, mais j'ai peur de ne pas y arriver, j'ai peur de la réponse, j'ai peur de le perdre, j'ai peur de tout. Je ne sais pas comment m'y prendre, je ne sais pas comment il réagira, je ne sais pas la suite, je ne sais rien du monde. J'ai de nouveau 15 ans.

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Coucou Janysse,


la démarche n'est pas évidente mais toi qui croques la vie à pleine dents, pourras-tu accepter de ne pas avoir vécu pleinement chaque instant ?

Nous ne vivons qu'une fois, faisons le à fond !

Lance-toi, tu auras des réponses. Ne te lances pas, tu auras des regrets.


Je sais que tu es suffisamment forte pour rebondir. Tu l'as déjà prouvé.


Ce soir, mes pensées vont vers toi.

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  • 2 semaines après...

Bonjour,


lendemain du concert. Je ne sais pas par quoi commencer, tout déborde, plein de sentiments mêlés, contradictoires et incompréhensibles.


C'était une soirée formidable. Fun et douce et drôle. Mais le moment où on s'est retrouvé en début de soirée, j'ai compris que rien n'était à tenter ce soir-là. Il est arrivé tendu et de mauvaise humeur, en m'expliquant qu'il n'avait pas réussi à se concentrer de toute la journée, qu'il avait passé une sale journée. Il était en boucle sur son concours (semaine prochaine), de moins en moins sûr de lui. Alors j'ai juste lâché prise, j'ai eu envie de simplement lui faire passer une bonne soirée.


On a énormément parlé, et pour une fois pas juste de son concours, je lui ai aussi parlé de mes projets, je lui ai parlé de ce "roman" que j'essaie d'écrire. Il m'a prise au sérieux, m'a donné plein de conseils, a réfléchi avec moi, comme si ça l'intéressait vraiment. Il a ce côté bienveillant qui me surprend à chaque fois. Je lui ai même lu un de mes textes. Je pense que ça paraissait bizarre, là comme ça assis au milieu de cette salle, mais ça lui a plu. En tout cas ça l'a distrait un peu de son concours. C'était un très joli moment. Le concert était génial aussi. C'est un groupe qu'on adore. Et j'ai senti qu'il était content mais pas du tout détente. Très crispé, les bras croisés, accroché à ses coudes. Du coup je me suis contentée de kiffer ma soirée sans penser au bonhomme à côté de moi.


On est rentré à pied, et on a discuté pendant plus d'une heure encore après. Il est revenu sur son concours, je l'ai laissé parler. Je sens qu'il se consume de l'intérieur, qu'il marche au bord de l'abîme et je ne peux rien faire, je peux juste l'écouter avec bienveillance. Je suis totalement impuissante, c'est assez dur - même si j'essaie de prendre de la distance avec ça.


Donc clairement, impossible d'agir, ç'aurait été idiot pour le coup. Quand même c'était une soirée géniale : quand on est tous les deux tout est si évident, si facile, si naturel, si intéressant. Je ne suis plus trop sûre de ce que je ressens. Je me suis couchée en pensant "c'est juste un très bon copain", et j'ai rêvé de lui toute la nuit, et je me suis levée en pensant que j'avais déjà envie de le revoir et de passer du temps avec lui.


Son rapport au contact physique est hyper perturbant aussi. J'ai voulu lui faire un "câlin de bonne chance" en partant, alors j'y vais tranquillou, comme un copain normal, et le gars n'a pas bougé, il a juste fini par bouger un bras, et c'était hyper bizarre. Et en même temps je ne l'ai jamais vu faire de câlin à qui que ce soit sauf son père donc bon.


Conclusion je suis très heureuse de ma soirée, que pour une fois je ne me suis pas regardée vivre, que j'ai vécu à fond et que j'ai envie de recommencer. Et ne pas le revoir pendant un mois va me faire beaucoup beaucoup de bien. Quand même j'ai envie de pleurer un peu ce matin.


Voilà, à l'aide.

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Bonjour Janysse,

 


On a énormément parlé, et pour une fois pas juste de son concours, je lui ai aussi parlé de mes projets, je lui ai parlé de ce "roman" que j'essaie d'écrire. Il m'a prise au sérieux, m'a donné plein de conseils, a réfléchi avec moi, comme si ça l'intéressait vraiment.

Tout est dit dans ce que j'ai mis en gras. Pourquoi ça pourrait ne pas l'intéresser?


Tu doutes beaucoup trop de toi jolie Janysse...

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C'est vrai... C'est vrai, ça l'intéressait vraiment.


J'ai passé une journée un peu horrible hier, psychologiquement parlant, après avoir écrit ici. J'ai eu l'impression qu'il s'en fichait complètement de moi. Pas sur un plan "romantique" uniquement, mais aussi amicalement parlant. Le nombre de fois où je lui ai envoyé des messages gentils ou juste pour discuter et où il ne m'a jamais répondu... ! Ce n'est jamais lui qui fait un pas vers moi, j'ai l'impression de lui courir après en permanence. Et je ne veux pas ça, j'en ai marre de courir après les gens. Alors oui, oui, le concours qui l'obsède tout ça, mais c'est une excuse bien pratique. Et ça n'est qu'une excuse.


Lundi soir, tard, arrivée sur le quai du métro j'entends que ma ligne est bloquée. Je lui envoie un message en mode "évidemment pb de ligne pas de métro haha". Pas de réponse. C'est idiot, c'est un détail, mais non en fait, parce que c'est toujours comme ça. Et tout ça m'est revenu dans la face dans la journée d'hier. Et je n'ai pas envie de me dire "attendons voir la fin du concours", parce que plein de gens passent des concours, ont mille trucs à gérer, une vie à 2000 à l'heure et des objectifs plein la tête, et ils trouvent quand même un peu de temps pour les gens qui comptent. Donc je ne compte pas, point barre.


Je lâche l'affaire, amère et dégoûtée, mais j'abandonne là.

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Tu sais, ce n'est pas une impression, c'est toi qui lui court après.


Peut-être que là, enfin, tu vas lâcher prise et te dire que tu lui as laissé suffisamment de chance, et là, place à un autre qui saura se montrer plus intéressé.


Pour qu'une histoire fonctionne, il faut que ce soit les deux qui la porte, et pas un qui court encore et encore, au début, il y a le jeu de la séduction, on joue à se faire désirer, c'est normal, mais avec le temps, c'est juste un amour, ou du moins un intérêt non partagé.


J'ai pas fait mieux, moi aussi j'ai attendu, j'ai couru après des mecs qui semblaient s'intéresser, mais c'est moi qui faisait tout le boulot pour un résultat proche du néant à la fin. Ca m'a appris à lâcher prise. Ce qui compte le soir, c'est d'être heureux et fier de soi, pas en souffrance parce qu'un gars ne veut pas de nous malgré tous nos efforts.


Des mecs biens qui méritent notre intérêt, il y en a, il faut apprendre à renoncer à ce qui est mauvais pour nous et ouvrir les yeux pour commencer à les voir.

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Bonjour

Désolé de m'immiscer dans la conversation, mais c'est juste pour une chose qui me surprend (et je précise que c'est une vraie interrogation, pas une critique négative spécialement),

C'est l'importance (exagérée selon moi) que l'on donne à des messages amicaux ou non (mais qui n'appellent pas de réponse) que l'on envoie et dont on attend la réponse et que si cette réponse ne vient pas (dans la seconde, la minute ou l'heure qui suit) on considère cela comme un "manque de respect"


Attention, je ne dis pas cela spécialement pour toi mais cela fait déjà plusieurs fois que je lis ce genre de choses.... alors certes je ne suis pas d'une génération "smsesque" et quand j'ai un truc à dire, je le dis et je ne m'offusque pas s'il n'y a pas de réponse, par contre si j'ai quelque chose "d'intéressant" ou "d'important" à dire, j'appelle...

Bref, cela pourrait partir sur un débat jeunes/vieux , comme/pas comm mais je ne vois guère d'avancée dans la "communication" des gens aujourd'hui, malgré les moyens mis à leur disposition...c'est triste, vraiment !

Ceci étant dit, je referme la parenthèse en te souhaitant bon courage t ne doutes pas de tes capacités, elles sont flagrantes...

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Je n'ai peut-être pas bien compris (c'est très probable) et j'ai la flemme de relire: ce garçon, Janysse, ce n'est pas ton chéri, si? Il ne semble en tout cas pas très réceptif.


Pour son concours, je n'émettrai aucun jugement car chaque personne est différente. Moi, par exemple, j'ai toujours eu un côté branleur et je ne m'angoissais pas du tout pour mes concours. Ma meilleure amie, au contraire, en était malade rien que d'y penser. Si c'est un concours qui lui tient particulièrement à coeur de réussir, je peux comprendre que ce soit ça sa priorité numéro une. Donc après le concours tu verras bien s'il est davantage dans l'échange vis à vis de toi.


Après, concernant les textos, je rejoins totalement l'avis de KKH. Beaucoup de sms (je pousserais même à dire l'intégralité si j'osais) ne sont qu'informatifs du genre "chéri/e, il y a une panne d'ascenseur dans l'immeuble" (oui ça m'arrive souvent ces temps-ci :)) et n'attendent pas spécialement de réponse. En fait ils n'attendent pas de réponse du tout!

A une époque, quand on me souhaitait mon anniversaire par texto, je ne répondais pas. Et on m'a fait sous-entendre que ce n'était pas très poli... Donc depuis (et les sms illimités surtout, je l'avoue), je prends le temps d'y répondre.


Si tu as l'impression de lui courir après, arrête. Car ce n'est pas sain pour toi. Tu sembles être quelqu'un de très sensible et au peu d'échanges que nous avons eus ensemble, je vois une fille bourrée de qualités. Prends le temps, jolie Janysse, prends le temps...

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Bonjour,


Merci pour vos messages.

Sur les sms, il est vrai que là comme ça ça paraît juste être un sms à la con (et ça l'est !) qui ne porte pas à conséquence, mais c'est toujours comme ça. Mais vous avez sûrement raison et je me suis pris la tête pour rien, mais je me sens tellement "insécure" en ce moment que je craque pour tout et n'importe quoi.


Evidemment, le concours est sa priorité absolue, et je le comprends très bien, je suis passée par là. Mais répondre à un sms ça prend deux minutes. Je ne sais pas.


Dans tous les cas non il n'est clairement pas réceptif. Et non ça n'est pas mon amoureux, même si j'aimerais beaucoup. Ca ne sera sûrement jamais le cas d'ailleurs.


Je suis mentalement épuisée de penser à ça, et c'est très difficile d'arrêter de penser. Je vais prendre ce mois qui vient pour l'oublier un peu et ne penser qu'à moi et mes projets. Merci encore pour vos réponses et de me ramener sur terre.

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