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Après un an, il n'est "plus amoureux"


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Coucou Janysse,


Quand je suis arrivée sur ce forum en 2019 tu as été la première à me répondre je m’en souviens encore, cela m’avait fait énormément de bien, tes mots, ton soutien…


Ce que je lis ici me fait beaucoup de peine, Je compatis sincèrement.

Tu n’as rien à te reprocher, tu as été fiable, juste. Je trouve vraiment que tu es une belle personne.


Bon courage, je t’envoie plein de force.

Bisous

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Il faut penser à l'après aussi hélas: pour les affaires est ce que tu comptes récupérer tes affaires toute seule en mains propres, par la poste, demander à un copain, copine de le faire à ta place? Aussi il faut penser au reste: est ce que vous avez des amis en commun? est ce qu'il y a un risque de le voir quelque part? les réseaux? pense tu le bloquer de partout? ou non?

je sais que c'est des questions pas agréables mais elles vont se poser à un moment donné...

 

On est juste amis sur Facebook où il ne poste rien, je ne le stalk pas, il me retirera de sa liste s'il veut, moi si j'en sens le besoin je le virerai mais bon c'est pas un truc qui m'inquiète. Et oui je risque de le croiser dans nos bars de prédilection mais pour le moment je ne suis pas en ville donc aucun risque cet été. Pour les affaires je ne sais pas encore. Je pensais passer par un.e intermédiaire pour ne pas le revoir. Ce n'est pas urgent, je verrai au moment où je le sens. J'ai rangé ses cadeaux, rangé la seule photo que j'ai de nous, acheté de nouveaux draps que j'ai mis sur mon lit. J'ai jeté sa brosse à dent.

 

Bon , tu le sais au fond de toi, tu n'as fait qu'avoir le courage que lui n'avait pas , et tu as juste mis fin à cette mort à petit feu qui consiste à constater le désinvestissement croissant de l'autre.

 

Oui. Il vaut mieux ça que 2 mois de plus d'insécurité affective, des moments à deux arrachés à son incertitude et un sentiment de rejet croissant à chaque nouvelle entrevue.

 

moi j'ai plutôt l'impression que Bibo Bobo voulait dire qu'il l'a peut être pas aimée autant qu'elle l'aurait voulu, (mais ça n'enlève rien à cette histoire effectivement).

 

Justement, il y a eu plusieurs mois de réel équilibre, où je me sentais aimée à la mesure de ce que je lui donnais. C'est la première fois que je me suis sentie en sécurité affective et paisible avec un garçon. Je sais qu'il m'a aimée de la même façon. Les choses ont tourné de façon merdique mais il y a eu cet amour mutuel équilibré.

 

Personnellement, je serais très en colère avec ce type. Tout ce qui t'as fait vivre c'est dernier mois, dernière semaine.... la séparation d'avec son ex, tout ce qui te contais. Pas comme si tu avais vécu que tu bonheur a ses cotés hen ? et la cerise sur le gateau, même pas capable de s'assumer et te laisser proprement. Oui tu as pris une décision pour toi, celle de ne plus être dans l'attente, celle de penser a ton inconfort dans cette relation. Maintenant tu peux avancer plutôt que souhaiter un hypothétique revirement de situation. Tu as gagné probablement beaucoup de temps.

 

C'est le souvenir de ces mois de joie qui m'a fait tenir le coup pendant toutes ces semaines, et la perspective que ce n'était que temporaire. Je ne regrette rien. Je ne regrette pas d'avoir été un pilier pour mon amour qui était en détresse, de l'avoir soutenu comme je l'ai fait, je le referais dix fois. Mais je ne peux pas continuer à occulter le fait que j'étais malheureuse depuis deux mois.


Je ne ressens rien pour le moment. Pas de colère, pas de soulagement. J'ai juste mal. Je m'occupe à 100%, je ne suis presque jamais seule, je vais à la rivière, je dîne avec des amis, je bois l'apéro, il y a plein d'activités ici et ça me fait du bien, je ne pense pas à cette histoire. Là je voulais vous répondre à toutes et j'y repense et j'ai de nouveau mal et envie de pleurer. Je sais qu'une part de moi essaie de fuir la douleur - parce que je la connais par coeur et que je n'en peux plus de traverser ça aussi souvent. En même temps ça va à peu près. Je dors, je mange, je ris, je vis ma vie. Je refuse d'y penser. Voilà j'y pense, j'ai perdu mon amour, je pleure à chaudes larmes. Et ça fait juste mal. Le monde est une plaie immense, tout me fait penser à lui, à nous, le monde n'est que douleur. Il me manque. Chaque. Jour. La colère viendra plus tard. Je sais que je suis dans la fuite.


Je vais essayer de me remettre un peu au travail parce que j'ai pris beaucoup de retard.

 

Coucou Janysse,


Quand je suis arrivée sur ce forum en 2019 tu as été la première à me répondre je m’en souviens encore, cela m’avait fait énormément de bien, tes mots, ton soutien…


Ce que je lis ici me fait beaucoup de peine, Je compatis sincèrement.

Tu n’as rien à te reprocher, tu as été fiable, juste. Je trouve vraiment que tu es une belle personne.


Bon courage, je t’envoie plein de force.

Bisous

 

Merci Lili pour ton message et ton soutien. Tu as raison je n'ai rien à me reprocher.


Je vous embrasse

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Merci Elieza


Je suis dans du coton, j'en reviens pas que ça soit arrivé, qu'il m'ait fait faire ça. Qu'il n'ait pas pris de mes nouvelles après la Suisse. Qu'il ait refusé qu'on s'appelle. Qu'il m'ait fait attendre sans nouvelle tout un weekend. Qu'il m'ait laissée partir sans un mot. Sans tendresse, sans rien. Il n'y a plus rien.


Je suis toute seule aujourd'hui, mes logeurs sont partis pour 24h. Je suis dans la fuite depuis deux semaines, tout le temps occupée, avec quelqu'un. Tous les souvenirs me reviennent en pleine poire. Je rêve de lui la nuit et je me réveille dans un lit vide. On dormait toujours enlacés toute la nuit, cette tendresse-là me manque à en crever.


Je suis jalouse de son ex. Qui a passé 13 ans avec lui. Cette femme a eu treize ans avec lui, et moi je n'ai eu qu'une toute petite année. J'aurais voulu tellement plus, et je croyais vraiment qu'enfin, j'avais le droit d'être heureuse et d'être aimée.


Je suis épuisée

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Je passe te faire un gros bisou de soutien Janysse.


Toutes ces phases sont normales et même sans doute nécessaires, inutile de le dire . Comme une mue j'imagine .


Prends le temps d'être complètement down . Le manque physique est toujours le plus criant au début


Tu as le droit d'être heureuse , tu es aimée de beaucoup de personnes.


:bisou:

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Merci Selma :bisou:


Je fais tout pour ne pas y penser. Lorsque j'en parle c'est de façon posée et calme. C'est assez étrange, je n'arrive pas à savoir si je vis plutôt bien la situation (parce que c'est quand même mieux que l'incertitude anxieuse des deux derniers mois) ou si je suis dans le déni.


Hier je me suis retrouvée à hurler de douleur entre deux larmes toute seule. Le temps me paraissait infiniment long d'ici le coucher du soir, et impossible de dormir. J'ai fini par trouver une copine disponible pour une rivière et un mojito. Et d'un seul coup tout allait mieux. Les nuits sont compliquées, je crois que je rêve de lui. Heureusement que j'ai un traitement stable et efficace depuis des années, ça me permet de dormir correctement 8 à 9h.


Je suis en vacances pour un mois dans un charmant village des Cévennes et je me laisse porter. Et ça va. Il y a des moments difficiles mais globalement ça va bien - je suis vraiment surprise. Il y a un truc infiniment solide au fond de moi.


Théoriquement je lui souhaite d'être heureux et d'aller bien, mais j'espère qu'il va quand même en chier quelques années, et qu'il en chie un max en ce moment ce gros lâche (il n'a pas besoin de connaître ma bienveillance).


Allez je file, ce soir c'est la fête au village... Je vous embrasse !

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Bon, mes logeurs ont le covid, j'ai dû changer de crèmerie. Je suis dans une maison qu'on me prête 3 semaines mais toute seule. J'appréhende énormément la solitude, je ne me sens pas capable de rester 3 semaines ici toute seule. Il y a plein de gens au village et plein de choses à faire mais personne qui vit avec moi, avec qui prendre le petit-déjeuner, le café, les repas de la journée, avec qui papoter toute la journée. Je vais essayer de trouver une copine pour venir avec moi quelques jours ici mais là ce covid tombe vraiment mal, je me sens très angoissée. J'ai grand besoin d'être entourée et qu'on s'occupe de moi pour me reposer de tout, c'est une vraie épreuve là qui s'annonce (mais toujours mieux que d'être seule à Montpellier). Même me nourrir est compliqué, au moins là on me faisait à manger.


J'ai rêvé de lui cette nuit. Je rêvais qu'il devait m'appeler, j'attendais son coup de fil des jours entiers.


J'ai hâte que ça aille mieux...

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Hello


Depuis que je ne suis plus chez mes amis, je sombre. Je pleure tous les jours, plusieurs fois par jour. Je vois des gens, je passe du temps au téléphone avec mes amies, mais dès que je suis seule c'est l'horreur tout me tombe dessus. Je dors très mal - en partie à cause de la chaleur, en partie à cause du bruit dans la rue. J'ai peur de m'effondrer totalement.


J'ai repris des vidéos d'hypnose sur YouTube, cela m'apporte un réconfort ponctuel. J'ai l'impression d'être coincée au purgatoire, le temps est suspendu, le temps est infiniment long. Je ne veux pas rentrer à Montpellier, j'y serai encore plus seule. Ici il y a du monde autour.


Les pensées négatives commencent à ressurgir. Je n'ai été qu'un pansement. Aucun homme ne veut rester avec moi plus d'un an. Je n'ai jamais rien construit de concret avec qui que ce soit. Je voudrais construire et partager ma vie avec un partenaire. J'ai peur que ça ne m'arrive jamais. Je me répète tous les jours que je suis aimable, que je m'aime, que je suis aimée - mais je me sens seule à crever.

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Les pensées négatives commencent à ressurgir. Je n'ai été qu'un pansement. Aucun homme ne veut rester avec moi plus d'un an. Je n'ai jamais rien construit de concret avec qui que ce soit. Je voudrais construire et partager ma vie avec un partenaire. J'ai peur que ça ne m'arrive jamais. Je me répète tous les jours que je suis aimable, que je m'aime, que je suis aimée - mais je me sens seule à crever.

 

tu es sans aucun doute quelqu'un de très aimable et d'entouré, regarde tous les copains, copines, connaissances qui te soutiennent..

par contre une piste intéressante c'est de te poser la question de savoir pourquoi cette rupture te fait penser que tu n'es pas aimable.

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Bonjour Janysse,


Je comprends tout à fait ce que tu ressens, étant moi même dans quasi le même état d'esprit que toi.. Je sais ce que ça fait de pleurer toute la journée ( j'ai développé une espèce de sècheresse oculaire tellement j'ai passé mes 3 derniers mois à chialer comme une madeleine ) :shock:


Mon ex s'est déjà recasé avec le genre de nana trop parfaite, trop bien foutu, trop tout va bien, qui voyage, cool et qui ne se prend pas la tête.. Et moi maman célibataire deux gosses sous le bras, Je peine à m'en sortir, un rien me fait pleurer et j'ai remarqué que je suis devenu beaucoup trop fragile émotionnellement ( je chope tout ce qui passe dans l'air comme virus) .. Je t'écris ce message seulement dans le but de te dire que tu n'es pas seule, que tu n'es pas nulle, qu'on est plusieurs à en chier mais ça passera.


N'hésites pas si tu as besoin de parler, vider ton sac, pleurer, tu n'es pas seule et même si je suis qu'une simple inconnue je comprends ta douleur ! Et pareil que toi, plusieurs fois dans la journée ce sentiment de solitude est pesant.. Mais tu peux m'écrire en privé si cela peut t'aider.


Je t'envoie plein de courage & ondes positives :bisou: :bisou:

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Janysse,

Et si on faisait une petite retrospective....?

Si je me souviens bien, au début de votre histoire, tu doutais aussi, et c'est normal. Le timing avec lui n'est pas bon, mais regarde les progrès que tu as fait, tout ce que tu as accompli depuis que tu as débarqué sur ce forum...

Si j'étais plus près, je te ferais un immense calin. Alors je t'en fais un de loin. TU n'est pas nulle, tu ne finiras pas seule, tu es aimable ET aimée :)


Je t'embrasse très fort!

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Janysse,

Les pensées négatives commencent à ressurgir. Je n'ai été qu'un pansement.

C'est noble de soigner les gens, si il est instable ça ne concerne pas ta personne, mais son chemin de vie à lui, quoi que tu eusses pu faire ça n'aurait pas fonctionné si il n'était pas prêt

 

Aucun homme ne veut rester avec moi plus d'un an. Je n'ai jamais rien construit de concret avec qui que ce soit.

Bon alors la j'ai trés envie de te secouer... C'est définitif, c'est négatif et c'est de la merde.

Tu me sembles avoir construit bien des choses pour toi et avec toi, ne serait ce que dans le domaine professionnel.

Moi je suis resté 16 ans avec la même personne et je n'ai rien construit.

Donc l'engagement sur la durée ne semble pas être la panacée....

 

Je voudrais construire et partager ma vie avec un partenaire. J'ai peur que ça ne m'arrive jamais.

Peut être bien qu'on touche ici au noeud gordien du problème, à trop chercher et à se dévaloriser comme tu le fais on devient en demande, on se berce d'illusions pour accommoder le réel à notre futur fantasmé, et on se colle des oeilléres.

 

Je me répète tous les jours que je suis aimable, que je m'aime, que je suis aimée - mais je me sens seule à crever.

Tu l'es trés certainement, maintenant laisse venir des hommes de ta valeur et arrête Tinder. Je suis trés sincérement convaincu aprés ma dernière expérience que ces sites sont des nids à emmerdes, sauf pour les coups d'un soir.

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Okay Janysse, tu ne travailles plus sur ta maitrise?

Il va falloir que tu commences a penser a t'occuper l'esprit car visiblement tu n'arrives pas a te détacher de ces pensées négatives. Mon copain travaille a distance. Il est partit toute la semaine et on se voit que quelques jours par mois. Bien au début je trouvais tres dur d'etre seule. De me faire a dejeuner seule, diner seule, faire le sport, je télétravail alors oui, je suis tout le temps seule et j'ai appris a vivre comme cela. Apprecié ce temps pour moi et je m'occupe. Oui il faut s'occuper. Penses a ce que tu pourrais faire de tout ce temps ou tu es triste. Je dis pas de te lancer dans une activité intelectuelle demandante, mais de quoi qui t'occupe. Il a quoi au village? Tu pourrais t'inscrire a des cours en art ou quelque chose ? tu dois sortir de la maison...

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Bonjour tout le monde, merci beaucoup à toustes pour vos messages dans un moment de détresse.

 

tu es sans aucun doute quelqu'un de très aimable et d'entouré, regarde tous les copains, copines, connaissances qui te soutiennent..

 

C'est très vrai. Il y a toujours quelqu'un·e pour répondre au téléphone quand ça ne va vraiment pas.

 

par contre une piste intéressante c'est de te poser la question de savoir pourquoi cette rupture te fait penser que tu n'es pas aimable.

Je ne sais pas, peut-être parce que l'homme que j'aime ne m'aime plus, peut-être parce que mon estime de moi est trop fragile.

 

Je t'envoie plein de courage & ondes positives

 

Merci Sasha :)

 

Janysse,

Et si on faisait une petite retrospective....?

Si je me souviens bien, au début de votre histoire, tu doutais aussi, et c'est normal. Le timing avec lui n'est pas bon, mais regarde les progrès que tu as fait, tout ce que tu as accompli depuis que tu as débarqué sur ce forum...

Si j'étais plus près, je te ferais un immense calin. Alors je t'en fais un de loin. TU n'est pas nulle, tu ne finiras pas seule, tu es aimable ET aimée


Je t'embrasse très fort!

 

Oui, tu as raison. Je ne suis plus du tout la même personne, je suis beaucoup plus forte et mature et c'est ça la vraie victoire. Je t'embrasse très fort aussi. :bisou:

 

Tu l'es trés certainement, maintenant laisse venir des hommes de ta valeur et arrête Tinder. Je suis trés sincérement convaincu aprés ma dernière expérience que ces sites sont des nids à emmerdes, sauf pour les coups d'un soir.

 

J'entends mais je suis plus nuancée à ce sujet. Je connais un paquet de couples de mon âge (durables) qui se sont rencontrés comme ça. De mon expérience, tinder ou pas tinder j'ai toujours galéré avec mes relations amoureuses. Et de fait, cette dernière histoire a été ma plus chouette relation.

 

Okay Janysse, tu ne travailles plus sur ta maitrise?

Si si, ma thèse attend toujours... Je suis incapable de travailler dessus en ce moment, c'est beaucoup trop exigeant intellectuellement et j'ai le cerveau en bouillie depuis plus de deux mois. Soutenir mon ex, être un pilier pour lui et moi et gérer mes angoisses toute seule, en plus de cette rupture qui me brise le coeur, tout ça m'a épuisée. Je me suis octroyé des vacances jusqu'à mi-août.

 

Mon copain travaille a distance. Il est partit toute la semaine et on se voit que quelques jours par mois. Bien au début je trouvais tres dur d'etre seule. De me faire a dejeuner seule, diner seule, faire le sport, je télétravail alors oui, je suis tout le temps seule et j'ai appris a vivre comme cela. Apprecié ce temps pour moi et je m'occupe. Oui il faut s'occuper

 

J'ai d'ordinaire l'habitude d'être seule, vivre seule, etc. C'est comme ça depuis presque 10 ans en fait. Mais là cette solitude est difficile à vivre. Enfin là ça va un peu mieux. Je passe du temps au téléphone avec mes amies, ma maman. Je joue du piano, je chante. Je regarde une série feel-good. J'ai même réussi à aller faire des courses (même si je dois manger des tartines de houmous pendant 3 jours, au moins j'ai à manger). Je prévois beaucoup d'activités avec les gens sur place, il y a.pas mal de choses à faire dans le village. Et finalement hier j'ai passé la journée seule mais c'était bien, je suis allée toute seule à la rivière, j'ai lu un recueil de poèmes, et le soir j'ai dîné chez des voisins.


Disons que le moment de panique où je me suis retrouvée seule est passé.


Et puis j'ai vu ma psy hier, qui m'a un peu embrouillée dans mes pensées. Elle dit qu'il y a du flou autour de la rupture, que lors de cette conversation téléphonique de 5 minutes finalement on ne s'est rien dit, que je ne sais pas ce qui s'est vraiment passé, que je n'ai pas eu l'occasion de lui exprimer tout ce que j'avais à lui dire. Et que c'est pour ça que mes émotions sont aussi violentes. Je passe mon temps à essayer de me distraire mais dès lors que la distraction cesse, tout ça, ce gros paquet de colère, tristesse, incompréhension, me retombe dessus. Mais moi je ne veux pas le voir. Je ne veux pas discuter avec lui. En même temps je ne veux pas rester coincée dans cet état émotionnel. Mais je ne veux pas le voir, je crois qu'on s'est déjà tout dit... Je ne veux pas tomber dans le "et s'il y avait quelque chose à sauver ?".


Mon exercice de la semaine est de lui écrire une lettre pour exprimer tout ce que je ressens. Pas pour lui envoyer bien sûr, pour travailler dessus. J'espère que ça me libèrera un peu. Je rêve de lui toutes les nuits.


Je vous embrasse

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Coucou,


Je commence à m'accommoder de mon nouveau logement, être seule. Je prévois chaque jour ou soir quelque chose avec des gens. La journée, je m'abrutis devant une émission de télé-réalité captivante, puis je vais me baigner à la rivière, et je reviens pour l'heure de l'apéro. J'ai une copine qui est passée me voir ce weekend. Je m'installe dans un nouvel état larvaire, mes émotions sont moins violentes, la tristesse toujours en fond.


Hier soir j'ai raconté toute l'histoire à ma copine. J'avais l'impression que rien de tout ça n'était vrai, que c'était un mauvais rêve, que j'allais me réveiller. Ça fait presque un mois depuis la dernière fois que je l'ai vu, et cette discussion qui a tout précipité. C'est très bizarre, j'ai l'impression d'être partie en vacances ou en mission, et qu'à mon retour en ville on va se revoir, tout reprendre comme avant. Je crois que je suis encore sous le choc, sidérée, dans le déni. Je me sens découragée d'avance à l'idée de toutes ces étapes de merde qui m'attendent.


Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.


Je n'arrive pas à croire qu'on en soit arrivé là. J'aimerais le laisser partir mais je n'y arrive pas.

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Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.

 

qu'attends tu de cette "dernière" discussion?

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Je ne sais toujours pas si je vais le revoir pour une dernière discussion, une vraie discussion, pas les 5 minutes au téléphone où je n'entendais rien. Des copines me disent "mais peut-être que c'est temporaire ? Qu'il est vraiment perdu, que vous vous retrouverez un jour ?" et je commence à avoir envie de ça et ça me terrifie, j'ai trop peur de ne pas avancer, de me faire du mal.

 

qu'attends tu de cette "dernière" discussion?

 

Je ne sais pas trop. Une partie de moi espère un retour, voudrait prendre la température pour voir où il en est - tout en sachant que ça ne mènera nulle part et que c'est bel et bien fini.


Peut-être une clôture, j'ai besoin d'avancer mais je n'y arrive pas. Quelque chose qui m'aide à avancer, clôturer. Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien. Les fois précédentes, les relations s'étaient lentement mais sûrement dégradées. Alors oui il y a eu ces deux mois de tempête, mais ses paroles ET ses actes allaient dans le sens de "je veux être avec toi, on va traverser ça, je fais tout pour que ça fonctionne". Je sais qu'on voit ici des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.


Dans tous les cas ça ne sera pas cet été, et ça n'arrivera pas tant que je ne serai pas au clair avec moi-même, de ce que j'attends d'une éventuelle discussion de rupture.

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Bonjour Janysse, ce sera ma dernière intervention sur ton fil.


Tout cela est vain. Sa décision lui appartient et rien de ce que tu entendras ne t'apportera l'apaisement.

Aurais tu un "probléme" avec le "controle" ? Ou peut être tu mets beaucoup trop d'égo la dedans, et tu ne veux pas t'avouer que tu es vexée, blessée.

des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.

 

Non ce n'est pas différent, nous somme tous des "gens"


Il est temps de lâcher prise.

Memento mori.

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Bonjour in vino veritas,

 

Ou peut être tu mets beaucoup trop d'égo la dedans, et tu ne veux pas t'avouer que tu es vexée, blessée.

 

Ah ben si je suis ultra blessée et vexée, je ne le nie pas !

 

des gens largués la veille de leur mariage. Je sais que c'est possible. C'est différent de le vivre, surtout quand cette relation était si saine et respectueuse avant.

Non ce n'est pas différent, nous somme tous des "gens"

 

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Ce que je veux dire c'est que je sais que ça arrive tous les jours, que cela n'a rien d'exceptionnel comme situation, je le sais théoriquement, intellectuellement. C'est une chose de le savoir (je traîne ici depuis 10 ans, j'ai vu/lu pas mal de trucs), et une autre de le vivre vraiment.

 

Il est temps de lâcher prise.

 

Oui je sais, c'est précisément ce que je n'arrive pas à faire en fait.

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tu espères un retour, prendre la température, une clôture... mais tout ça c'est des trucs très différents. effectivement le mieux serait de prendre le temps de réfléchir à ce que tu veux.


est ce qu'une discussion t'aidera à avancer? j'en doutes fortement... ça ne dépend pas de lui mais de toi.

 

Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien.

 

parce qu'au moment des faits il le pensait très probablement mais il a ensuite changé d'avis.

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Bon je mentais, je réponds à nouveau. Je vois que tu éludes ma question sur le contrôle.

Penses tu avoir une personnalité contrôlante ?

C'est le moment de bosser la dessus.

Yoga, jogging, sac de frappe, n'importe quoi pour fabriquer des endorphines et de la sérotonine.

Ou une grosse cuite, tu vas bien chialer et aprés tu te mets un coup de pied aux fesses.


En tout cas tu mérites sûrement mieux qu'un lâche qui a déjà un marmot.

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tu espères un retour, prendre la température, une clôture... mais tout ça c'est des trucs très différents. effectivement le mieux serait de prendre le temps de réfléchir à ce que tu veux.


est ce qu'une discussion t'aidera à avancer? j'en doutes fortement... ça ne dépend pas de lui mais de toi.

 

Je suis en boucle sur mon incompréhension, je ne comprends pas comment ça a pu arriver si vite, passer si vite de "Je t'aime, je veux vivre avec toi, je te choisis car je choisis d'avoir le droit d'être heureux" à plus rien.

 

parce qu'au moment des faits il le pensait très probablement mais il a ensuite changé d'avis.

 

Coucou, oui c'est vrai ce sont des choses très différentes et je ne suis pas au clair. J'espère que d'ici quelques semaines je me sentirai mieux et plus au clair avec ce que je veux, ce que j'attends d'une telle discussion. Je sais qu'on dit souvent ici que ça ne mène nulle part et c'était plutôt mon avis aussi, mais ma psy considère que c'est un vrai challenge d'avancer alors que cette discussion n'a pas eu lieu.


Et une part de moi comprend ce qui a pu se passer et comment il a pu changer d'avis, et c'est absolument ce que j'aurais répondu à une personne du forum qui aurait posé cette question, mais la tempête d'émotions que je traverse me fait perdre cette lucidité là (en plus du fait que ça fait super mal).

 

Bon je mentais, je réponds à nouveau. Je vois que tu éludes ma question sur le contrôle.

Penses tu avoir une personnalité contrôlante ?

 

Je suis une véritable control-freak oui, notamment dans le domaine professionnel, mais j'ai appris au cours de mon parcours à lâcher prise sur certains trucs et à m'appuyer sur cet aspect de ma personnalité de façon utile et positive dans ce domaine (cela fait de moi une très bonne professionnelle, rigoureuse, capable et fiable). Dans le domaine sentimental cela s'exprime aussi (notamment par la peur de perdre l'autre, ce qui provient plutôt d'une construction personnelle marquée par un manque flagrant de sécurité affective) mais je n'ai jamais cherché à contrôler quoique ce soit de sa vie à lui, de ses passions, de sa façon d'être ou à essayer de le changer, de le façonner à une certaine image. Je sais que je n'ai aucun pouvoir sur sa décision. Je me demande véritablement si une discussion de rupture m'aiderait à avancer ou pas. Ma psy (et d'autres amies) considèrent que la rupture n'est pas la même et le deuil non plus selon que l'"explication" est "je ne t'aime plus" ou "je t'aime encore mais je ne peux pas". Jusque là pour moi une rupture était une rupture et il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures mais désormais je doute.


L'injonction au "lâcher prise", très à la mode mais délétère pour les personnes souffrant de troubles anxieux, n'a jamais fonctionné sur moi.

 

En tout cas tu mérites sûrement mieux qu'un lâche qui a déjà un marmot.

 

Sa lâcheté est inacceptable je suis d'accord et je mérite mieux que ça - après le fait qu'il ait un enfant n'entre pas vraiment dans le calcul du "mérite", on a l'histoire et les bagages qu'on a.

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J'espère que d'ici quelques semaines je me sentirai mieux et plus au clair avec ce que je veux, ce que j'attends d'une telle discussion. Je sais qu'on dit souvent ici que ça ne mène nulle part et c'était plutôt mon avis aussi, mais ma psy considère que c'est un vrai challenge d'avancer alors que cette discussion n'a pas eu lieu.

 

Je comprends cette histoire de challenge : il a été assez évasif, il t'a laissé comprendre que c'est fini, n'a même pas fait ce qu'il avait promis de faire (t'appeler pour parler) et quand tu l'as appelé c'était bancal...

 

Ma psy (et d'autres amies) considèrent que la rupture n'est pas la même et le deuil non plus selon que l'"explication" est "je ne t'aime plus" ou "je t'aime encore mais je ne peux pas". Jusque là pour moi une rupture était une rupture et il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures mais désormais je doute.

 

Je sais pas si ma remarque va -t'aider, mais je vais quand même te dire la réflexion que je me suis faite en lisant ce passage.

Il y a effectivement une différence entre 'je ne t'aime plus' et "je t'aime encore mais je ne peux pas". ça c'est clair. Mais il y a un mais: s'il t'aime encore mais ne peux plus ça peut te laisser espérer, te laisser penser que c'est une question de timing. Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.

Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.

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Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.

Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.

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Je sais pas si ma remarque va -t'aider, mais je vais quand même te dire la réflexion que je me suis faite en lisant ce passage.

Il y a effectivement une différence entre 'je ne t'aime plus' et "je t'aime encore mais je ne peux pas". ça c'est clair. Mais il y a un mais: s'il t'aime encore mais ne peux plus ça peut te laisser espérer, te laisser penser que c'est une question de timing. Aussi du moins si on se tient à son comportement après le fameux 'faut qu'on s'appelle" je doute fortement qu'il a l'audace de te dire ce qu'il ressent vraiment, il a choisi la solution de facilité alors rien ne garantie qu'il sera clair là dessus de peur de te blesser, de peur que tu réagisses mal ou autre chose.

Bref la différence est importante mais je ne sais pas s'il faut vraiment, pour le moment du moins, te focaliser dessus.

 

Merci pour ta douceur sandstorm. Oui tu as raison, si j'entends "je t'aime encore mais je ne peux pas" je serai peut-être capable de me mettre en attente indéfiniment. Il y a sans doute une histoire de timing pas bon dans notre histoire, mais on parle pas de 2 ou 3 mois, il s'agit plutôt d'années de thérapie, de construction, de travail sur soi. Pas les mêmes stades de vie, donc pas d'avenir commun possible.


Et pour être tout à fait honnête, je crois que je préfère relever le challenge de faire mon deuil avec toute cette merde floue qu'il m'a laissée, plutôt que de prendre le risque d'entendre quelque chose du genre "je ne t'ai jamais aimée" de la part du mec avec qui j'ai vécu ma plus belle histoire. Ça me bousillerait tout à fait. Même si en vrai je n'y crois pas une seconde, je sais qu'on s'est vraiment aimé, j'ai peur d'entendre ça. Mais là encore, ma psy me dirait "vous faites les questions et les réponses, vous conversez toute seule au lieu d'être dans le dialogue avec lui". Donc bref, je ne sais pas quoi faire, mais je ne ferai pas n'importe quoi - mieux vaut ne rien faire du tout et dans 1 moins j'aurai peut-être plus du tout envie de lui parler.

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Mais là encore, ma psy me dirait "vous faites les questions et les réponses, vous conversez toute seule au lieu d'être dans le dialogue avec lui". Donc bref, je ne sais pas quoi faire, mais je ne ferai pas n'importe quoi - mieux vaut ne rien faire du tout et dans 1 moins j'aurai peut-être plus du tout envie de lui parler.

 

Oui je pense que tu es effectivement dans un dialogue interne, avec des questions et des réponses, "s'il me dit qu'il m'a jamais aimé alors ça va me bousiller" "s'il me dit qu'il m'aime mais qu'il peut plus alors je vais penser que c'est une question de timing".

La situation est délicate: d'un coté faut te protéger car quoi qu'il te dise ça va te blesser (pour des raisons différentes) de l'autre coté tu voudrais savoir ce qu'il en est. Il n'y a que toi pour décider ce qui est le mieux pour toi


courage et prends soin de toi!

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courage et prends soin de toi!

 

Merci sand :bisou:


Je vais continuer à panser mes plaies, j'en ai bien besoin.


Hier était une belle journée, aujourd'hui je me suis réveillée en pleurant dans mon café, ça fait un mois tout pile depuis la dernière fois que je l'ai vu, la dernière nuit qu'on a passée ensemble, la dernière fois que j'ai vu sa fille, son chien, et la dernière conversation correcte qu'on a eue. Alors je me dis que je vais parler un peu du positif, des belles choses qui se passent dans ma vie quand même.


Il y a tous les matins, la lumière du soleil qui me réveille, le ciel bleu et les bruits du village, quand la vie reprend après la nuit. Il y a la fraîcheur de la nuit malgré l'été étouffant. Il y a la rivière verte et sa lumière qui danse en fin de journée, la fraîcheur de l'eau et la chaleur sur ma peau. Il y a les parties de pétanques, les barbecues improvisés, les verres qu'on boit, les cigarettes qui brûlent et les peaux moites, les rires, les sourires, et cette joie qui persiste malgré les circonstances, dont je suis la première surprise - mais elle est bien là, la joie. Il y a tous ces gens qui m'ont ouvert leurs portes, toutes ces épaules qui ont bien voulu que je m'y arrête un instant pour pleurer toutes les larmes de mon coeur, toutes ces âmes qui me donnent un peu de douceur et apaisent un peu la douleur que je ressens en permanence. Il y a mon travail, dans lequel je suis de plus en plus confiante. Il y a ce roman qui grandit en moi, prend doucement forme, qui sera prêt un jour. Il y a la musique, le chant, les concerts à venir. Il y a ce petit mur en moi, pas bien solide, un peu branlant sur les côtés, qui n'est pas encore la muraille de Chine mais qui le deviendra un jour, un petit mur d'amour, de sécurité, qui a pris un sacré coup, qui s'est pas mal effondré sous le poids du chagrin et de la peur, mais dont les fondations sont toujours là, qui attendent d'être reconstruites. Il y a toutes ces choses toutes douces que je ne pensais pas mériter il y a encore quelques années, que je ne pensais pas être capable de vivre. J'ai longtemps pensé que j'étais faite pour le chagrin et la douleur, j'y retournais toujours avec soulagement, parce que je connaissais par coeur mais cette fois c'est différent, je ne veux pas y retourner, je ne veux plus y retourner parce que j'ai aussi le droit d'être heureuse. Il y a la conviction que ça va aller, même si je pleure tous les jours, même si je rêve de lui toutes les nuits, même si j'ai l'impression d'être dans un rêve et que rien de tout ça n'est vrai, il y a une toute petite voix en moi, toute petite petite parce qu'elle n'était pas vraiment écoutée avant, qui dit que ça va aller - et j'ai envie de la croire.


Je ne regrette rien de ce qui s'est passé avec ce garçon. Quand on s'est rencontré j'avais peur, la situation n'était pas rassurante, mais j'y suis allée, ou plutôt nous y sommes allés ensemble, je l'ai choisi. J'ai connu ce sentiment de sécurité affective pour la première fois de ma vie, je me suis autorisée à le croire quand il disait m'aimer, et je l'ai aimé lui, et pas une image de lui ou d'une relation rêvée. Je me pensais fragile et incapable de m'aimer, et je me suis découverte aussi forte, fiable, tendre, douce, y compris avec moi-même. Quand on s'est rencontré j'avais peur : peur que ça s'arrête, peur de le perdre, peur que ça ne dure pas, peur d'avoir mal, peur d'avoir peur. Et tout ce dont j'avais peur est arrivé - il n'y a plus à avoir peur.


Voilà pour le positif, en attendant la prochaine vague de chagrin.


Je vous embrasse

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Hello Janysse,


j'aime beaucoup ton message.


je suis admirative de la façon dont tu as conscience des ces petites joies, très "sensorielles" du quotidien( il y a quatre ans, il m'a fallu plusieurs mois et une solide initiation à la méditation pour en arriver là ;) )

Bref, montagnes russes il y aura certes, mais les fondations sont là, je n'en doute pas , et ...you're gonna be fine ;)


Sinon sur cette histoire de dernière conversation frustrante, (un peu après la bataille) sur ce que dit ta psy .......je suis partagée.

Oui 5 minutes de conv tel où on ne s'entend pas bien c'est très frustrant. Dans la rupture qui m'a amenée ici "on" a rompu par téléphone ( appel à mon initiative pour savoir où on était ,il s'est mis à hurler ...bref , grand courage là aussi ) . J'ai longtemps cru qu’une "vraie conversation'" me permettrait d'avancer.

Mais au fond je pense que c'est la fin qui me tuait , quelle que soit la forme qu’elle prenait. Et puis comme dit justement ci dessus, il est peu probable qu'il aurait abordé les choses avec sincérité (je crois même que s'il avait eu cette forme de personnalité qui consiste à mettre les sujets sur la table, nous n’aurions pas rompu "in the first place" ) . Bref, parfois il faut juste accepter que l'autre ne nous apportera pas de "closure " ( je suis Jean Claude Vandamme aujourd'hui) satisfaisante,pour plei n de raisosn qui lui appartiennent ( la lâcheté n'en étant pas une des moindres ) et qu'on est les seuls à pouvoir faire les questions et les réponses .


:bisou:

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Merci Selma :bisou:


Tu as sans doute raison, une discussion de clôture ne m'apportera sans doute rien de plus que du chagrin et de la colère. Je vais prendre encore le temps de me retaper et reconsidérer la chose. Rien ne presse.


Aujourd'hui je me suis baignée dans un coin secret qu'on m'a montré il y a 10 jours. L'eau de la rivière est verte et totalement transparente, glacée en raison de la proximité de la source et de la pluie de la nuit dernière. Il y a une petite cascade qui mousse, une toute petite plage, des tas de libellules. J'étais avec 2 copines, nous nous sommes baignées nues dans le soleil. L'eau froide de cette rivière lave tout : la crasse, la peine, la colère.


L'angoisse est toujours là, lui toujours dans mes nuits et mes pensées à chaque instant mais je suis en vie, bien en vie, bien là.


Je vous embrasse :bisou:

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Bonjour Janysse,

J'ai tout lu, depuis le début....

En gros tu sors d'une déception pour te précipiter dans une autre.


Mais dans tout ce que j'ai lu j'ai relevé ça "Et ma priorité à moi c'est ma thèse, et je ne veux pas me retrouver à gérer une maison et une enfant de 3 ans alors que je veux me consacrer à mon écriture".

Donc voilà ta priorité, cet homme n'est pas (n'était pas) ta priorité.

Et In vino veritas a raison, en évoquant un problème de contrôle. J'ai l'impression que tu veux bien les choses mais seulement quand et de la façon dont TOI tu décides que ça se passe.

Enfin c'est une hypothèse ;)

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Bonjour Uranus,


Merci pour ton message.

 

Mais dans tout ce que j'ai lu j'ai relevé ça "Et ma priorité à moi c'est ma thèse, et je ne veux pas me retrouver à gérer une maison et une enfant de 3 ans alors que je veux me consacrer à mon écriture".

Donc voilà ta priorité, cet homme n'est pas (n'était pas) ta priorité.

 

Il l'était, mais pas ma priorité absolue, puisque c'est moi, de la même façon que sa priorité absolue était sa fille (et jusque là ça me paraît plutôt sain).

 

J'ai l'impression que tu veux bien les choses mais seulement quand et de la façon dont TOI tu décides que ça se passe.

 

À quoi fais-tu référence ?

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Je ne sais pas Janysse, plein de choses à travers ce que tu dis, c'est juste une sensation quand je te lis.

Par exemple il y a peu :

"Dans tous les cas ça ne sera pas cet été, et ça n'arrivera pas tant que je ne serai pas au clair avec moi-même, de ce que j'attends d'une éventuelle discussion de rupture".


Donc tu décides quand ça pourrait éventuellement se passer et comment ça devrait se passer.

Mais bon pardon, peut-être que je suis à côté de la plaque...

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Je ne sais pas Janysse, plein de choses à travers ce que tu dis, c'est juste une sensation quand je te lis.

Par exemple il y a peu :

"Dans tous les cas ça ne sera pas cet été, et ça n'arrivera pas tant que je ne serai pas au clair avec moi-même, de ce que j'attends d'une éventuelle discussion de rupture".


Donc tu décides quand ça pourrait éventuellement se passer et comment ça devrait se passer.

Mais bon pardon, peut-être que je suis à côté de la plaque...

 

Je ne comprends pas bien en quoi le fait d'identifier mes besoins, me questionner sur ce qui est bon pour moi ou pas, et ne pas me précipiter dans une temporalité courte, fait de moi quelqu'un de contrôlant.

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Re :)

Je viens de percuter, après tout ce temps passé sur ce forum et sur ce fil...mon tout premier post ici s'intitulait "il m'aime mais il n'est plus amoureux"...


Bref c'était un aparté, je ne comprends pas bien non plus où Uranus veut en venir, et en ce qui me concerne, je ne te trouve pas contrôlante, bien au contraire, ni pendant ni après la relation.


Avec toutes mes réflexions actuelles (pas forcément bienvenues, soyons honnêtes), j'ai mis le doigt sur un truc, (qui ne te fera d'ailleurs pas forcément écho, quoi que...), mais dans absolument toutes mes relations, celles qui ont compté, ou duré, et qui se sont terminées en eau de boudin pour X ou Y raisons, au départ j'avais des réticences.

Mon tout tout premier, quand je l'ai rencontré, il était en couple avec une autre, qui habitait a 600km, il m'a promis qu'il l'avait larguée, pas besoin de vous faire un dessin vous avez compris la suite ahaha, bon il m'a brisé le coeur, et le comique de la situation c'est que 20 ans après le gars continue de me contacter en me disant que je suis la femme de sa vie...heu...

Le deuxième, avec qui j'ai vécu presque 10 ans, a toujours été clair sur le fait qu'il voulait garder sa liberté, et quand notre couple a "muri", après nos études, bah il en faisait le moins possible, et ne voulait pas voir plus loin que "dans 2 semaines"...

Le 3eme, celui qui m'a amenée ici, musulman donc, quand j'y repense, il y avait des signaux très très clairs que ca allait clasher a un moment (remarques sur ma tenue, sur mes amis masculins, sur le verre de blanc "en trop"...)...


Et pourtant, malgré ces signaux pourtant relativement clairs, je me suis lancé à fond dans ces histoires, en sachant, je crois, que ca ne le ferait pas de toutes façons.

Et ça m'interpelle.

Je me considère comme quelqu'un de plutot intelligent et rationnel même si très sensible, mais a chaque fois, je fonce dedans nez baissé.

Alors quoi?

On fait quoi en fait?

On tente jamais le coup de poker?


Pour ton histoire, douce Janysse, mais ca reste mon humble avis, je ne chercherais même pas cette "ultime discussion".

Tu as beau avoir (et probablement aimer encore) aimé cet homme, la manière dont il a choisi de "cloturer" votre histoire est juste dégueulasse.

Tu as été la pendant des semaines, comme pilier, soutien, oreille...ben pardon, mais IL ne mérite pas cette discussion, parce que toi tu vas t'en sortir sans, en fait.

Et c'est bien aussi comme ça.

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Je viens de percuter, après tout ce temps passé sur ce forum et sur ce fil...mon tout premier post ici s'intitulait "il m'aime mais il n'est plus amoureux"...

 

Je crois que je vais changer le titre parce que mes trois histoires importantes ont duré autour d'un an... Alors mon entourage se tue à me dire qu'il n'y a pas de malédiction, pas de date de péremption, que c'est une suite de hasards, ben moi ça me fait un peu baliser quand même.

 

Avec toutes mes réflexions actuelles (pas forcément bienvenues, soyons honnêtes), j'ai mis le doigt sur un truc, (qui ne te fera d'ailleurs pas forcément écho, quoi que...), mais dans absolument toutes mes relations, celles qui ont compté, ou duré, et qui se sont terminées en eau de boudin pour X ou Y raisons, au départ j'avais des réticences.

Mon tout tout premier, quand je l'ai rencontré, il était en couple avec une autre, qui habitait a 600km, il m'a promis qu'il l'avait larguée, pas besoin de vous faire un dessin vous avez compris la suite ahaha, bon il m'a brisé le coeur, et le comique de la situation c'est que 20 ans après le gars continue de me contacter en me disant que je suis la femme de sa vie...heu...

Le deuxième, avec qui j'ai vécu presque 10 ans, a toujours été clair sur le fait qu'il voulait garder sa liberté, et quand notre couple a "muri", après nos études, bah il en faisait le moins possible, et ne voulait pas voir plus loin que "dans 2 semaines"...

Le 3eme, celui qui m'a amenée ici, musulman donc, quand j'y repense, il y avait des signaux très très clairs que ca allait clasher a un moment (remarques sur ma tenue, sur mes amis masculins, sur le verre de blanc "en trop"...)...


Et pourtant, malgré ces signaux pourtant relativement clairs, je me suis lancé à fond dans ces histoires, en sachant, je crois, que ca ne le ferait pas de toutes façons.

Et ça m'interpelle.

Je me considère comme quelqu'un de plutot intelligent et rationnel même si très sensible, mais a chaque fois, je fonce dedans nez baissé.

Alors quoi?

On fait quoi en fait?

On tente jamais le coup de poker?

 

Je comprends tes réflexions et tes questionnements. De mon côté c'est un peu plus nuancé, mon tout premier chéri du lycée (celui par lequel j'ai atterri ici !), le suivant et puis celui du début de ce fil, je n'avais aucune réticence, aucune peur, juste de l'enthousiasme. Mais aussi, je n'avais aucun instinct, aucun moyen de me protéger. Par la suite, et avec le recul que tu m'invites à prendre aujourd'hui, j'ai eu du mal à discerner ce qui relevait de ma peur panique d'être quittée, du red flag ou d'une incompatibilité que je ne voulais pas voir. Le dernier c'est un peu différent, je l'ai choisi en connaissance de cause et c'est la seule relation pour laquelle je ne regrette rien.


Alors oui, il y a quelque chose à déconstruire parce qu'on est toutes ou a toutes été comme ça à un moment, à foncer tête baissée en sachant quelque part que c'était la merde. J'ai commencé hier justement le dernier livre de Mona Chollet "Réinventer l'amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles", et puis il y a les livres d'Eva Illouz. Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de romantisme pur ou d'élan transcendantal dans ces choix que nous faisons, mais un conditionnement social qui nous pousse à (quels en sont les mécanismes, suite au prochain épisode j'en suis page 22).


Et en même temps, il faut parfois tenter le coup de poker. Je reste convaincue que cette dernière histoire aurait pu tout à fait se terminer autrement, voire ne pas se terminer. Mais je ne suis pas seule à décider, il faut être deux - et là j'étais toute seule. Et puis j'ai plein d'exemples d'histoires "coup de poker" autour de moi. Mon amie A. qui a rencontré sa compagne actuelle 4 jours après avoir quittée sa précédente (après 6 ans de relation), aujourd'hui elles essaient d'avoir un bébé, 5 ans plus tard. Mon amie L. qui a quitté son mec pour un autre tout en fréquentant d'autres gars pendant 3-4 mois - le coup de poker est pour son gars pour le coup, qui l'a vue coucher à droite et à gauche alors qu'il l'attendait pendant 4 mois - ils vivent ensemble maintenant. Et j'en ai plein d'autres, des histoires de gens qui ont quitté leur partenaire et rencontré le ou la suivante 4 mois après et tout va bien entre eux. Ça n'a juste pas été le cas pour moi - pour nous.

 

Pour ton histoire, douce Janysse, mais ca reste mon humble avis, je ne chercherais même pas cette "ultime discussion".

Tu as beau avoir (et probablement aimer encore) aimé cet homme, la manière dont il a choisi de "cloturer" votre histoire est juste dégueulasse.

Tu as été la pendant des semaines, comme pilier, soutien, oreille...ben pardon, mais IL ne mérite pas cette discussion, parce que toi tu vas t'en sortir sans, en fait.

Et c'est bien aussi comme ça.

 

Je commence à arriver à la même conclusion. Je ne veux pas lui redonner accès à ma personne. Je crois que vous avez raison, il est peu probable qu'il soit effectivement capable d'avoir cette conversation de façon sincère et articulée avec moi. Par ailleurs, ce serait encore à moi de me taper tout le boulot, d'exposer mes besoins, mes limites, mes blessures, pendant que lui en face se flagelle en mode "je suis une merde tu as raison je suis nul je sais je suis désolé c'est compliqué". C'est à peu près tout ce qu'il pourra me sortir je pense. Et moi je serai là à poser des mots, à le tirer vers le haut, bref à continuer de le porter. C'est bon hein j'ai donné.


Je ne méritais pas d'être traitée comme ça, notre histoire ne méritait pas de se terminer de cette façon, et lui ne mérite pas plus que ce que je lui ai déjà donné. Et pas une conversation de plus - qui le conforterait dans le fait qu'il a fait ce qu'il faut puisqu'on se sera parlé de visu. Merde à la fin.


Étrangement j'ai avancé sur un autre front. Je fais pas mal de séances d'auto-hypnose sur YouTube, ça m'aide à chaque fois. J'ai eu une espèce de déclic hier. J'ai tout supprimé : le numéro de téléphone, la conversation par textos, la conversation messenger et j'ai même viré de mes amis fb... mon ex de 2018. Celui qui m'a fait le plus de mal et dont l'histoire me hante encore


Mon dernier me manque encore tous les jours, toutes les nuits. La douleur parfois est intolérable et je n'arrive pas à faire autrement que de me faire du mal. Mais je commence à comprendre et accepter que c'est bel et bien fini. S'il revenait je ne pourrais pas le reprendre, je ne pourrais plus avoir confiance en lui, en ses paroles, en ses actes, j'aurais trop peur qu'il me jette de nouveau au moindre pépin. En fait c'était un test cette épreuve, et le test a été raté. Je ne peux pas me retrouver à être le pilier, le soutien de mon mec à chaque problème dans la vie, je vais me tuer à la tâche. Et puis, je n'osais pas vraiment regarder le truc en face jusque là (même si j'en avais longuement parlé avec ma psy), lui ne voulait plus d'enfant. Il disait souvent qu'il n'en avait jamais voulu, qu'il avait fini par en avoir une, et que c'était largement suffisant. Et moi je veux des enfants. Je me rassurais en me disant que les gens changent d'avis (et c'est vrai), que la vie se passe souvent autrement, mais le fait est que j'aurais peut-être passé 5 ans de ma vie avec un mec qui aurait finalement refusé d'avoir un enfant avec moi.


Voilà, j'essaie de regarder en face les choses qui n'allaient pas et n'iront jamais...


Gros bisous :bisou:

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Coucou Janysse,

mais le fait est que j'aurais peut-être passé 5 ans de ma vie avec un mec qui aurait finalement refusé d'avoir un enfant avec moi.

Qui qu'avait pas tout à fait tort pour le marmot ?

Je fais le malin, mais dans ma dernière histoire, finalement ce qui m'a fait le plus souffrir c'est de perdre les deux filles de mon ex compagne.

A mon âge je n'ai guère d'espoir d'arriver à perpétuer l'espèce (et je ne suis pas convaincu que ce soit un mal...), j'avais vraiment accepté d'être un parent de substitution, je m'y employais de mon mieux, et c'était chouette.

Quand elle a brutalement coupé les liens, en me précisant que les filles étaient en train de s'attacher et qu'elle ne voulait pas les décevoir, j'ai pris une grosse claque, et j'ai amérement regretté de m'être autant investi émotionnellement, il y avait un gros trou dans mon coeur....

Je ne les reverrais plus et je ne sais même pas ce que leur mère leur a raconté pour expliquer ma disparition soudaine aprés une semaine de vacances tous les 4....

 

cette conversation de façon sincère et articulée avec moi.
J'adore le mot articulé dans ce contexte. Et son emploi par toi indique que ton esprit, lui, est bien articulé. Tes sentiments te font souffrir en ce moment, mais tu as une colonne vertébrale et elle te tiendra toujours debout, et comme disent les cons "Les larmes c'est la faiblesse qui quitte le corps"
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Et j'en ai plein d'autres, des histoires de gens qui ont quitté leur partenaire et rencontré le ou la suivante 4 mois après et tout va bien entre eux. Ça n'a juste pas été le cas pour moi - pour nous.

 

moi aussi j'ai des histoires comme ça dans mon entourage, mais j'ai aussi des histoires dans mon entourage où des gens ont quitté leur partenaire et rencontré quelqu'un d'autre quelques mois plus tard, ça a marché pendant un temps ("marcher' au sens où ils sont restés ensemble) puis ça s'est fini.


J'ai le sentiment que tu attribues la cause de la rupture à sa relation d'avant, et sans aucun doute au vu de ce que tu as pu nous raconter ça a joué un rôle. Mais la réflexion que je me suis faite en lisant ce passage est la suivante: étant donné qu'il existe des gens qui rencontrent leur partenaire quelque mois après avoir quitté ou avoir été quitté par quelqu'un et que parfois ça marche et parfois ça ne marche pas, peut être qu'attribuer la rupture à cette situation ne permet pas de voir d'autres causes qui ont joué: ça peut être que malgré les sentiments c'était pas les étincelles, ça peut être qu'il y avait une incompatibilité qu'on ne veut pas voir comme a souligné Elieza, ça peut être tout une série de raisons, de causes, multiples.


Et puisqu'on se raconte un peu nos vies sur ce forum j'en profite pour raconter une histoire. Ma deuxième vraie relation c'était avec homme avec qui tout allait bien en apparence, puis il m'a quitté, j'ai réalisé au fur et à mesure que cette histoire était très toxique mais j'avais pas capté... Puis quelques mois plus tard j'ai rencontré un homme très charmant, très doux, très attentionné, il avait tout ce que je cherché chez quelqu'un, je suis restée avec lui pendant assez longtemps car j'avais besoin de cette relation qu'il me donnait: sereine, douce, avec beaucoup de communication, etc. Mais malgré tout il n'y avait pas la petite étincelle le truc en plus. J'ai fini par le quitter. malgré le fait que j'avais beaucoup d'affection pour lui...


En ce qui concerne cette fameuse discussion... je suis du même avis que vous les filles, je crois que ça va pas donner quelque chose...

 

il est peu probable qu'il soit effectivement capable d'avoir cette conversation de façon sincère et articulée avec moi. Par ailleurs, ce serait encore à moi de me taper tout le boulot, d'exposer mes besoins, mes limites, mes blessures, pendant que lui en face se flagelle en mode "je suis une merde tu as raison je suis nul je sais je suis désolé c'est compliqué". C'est à peu près tout ce qu'il pourra me sortir je pense. Et moi je serai là à poser des mots, à le tirer vers le haut, bref à continuer de le porter. C'est bon hein j'ai donné.

 

c'est intéressant ici parce que tu décris une dynamique qui aurait pu jouer dans votre relation aussi. tu le tirais vers le haut, tu te tapais tout le boulot (charge mentale...) ... c'est juste une piste qui pourrait t'aider peut être à prendre tes distances par rapport à lui et votre relation.

 

Je ne méritais pas d'être traitée comme ça, notre histoire ne méritait pas de se terminer de cette façon, et lui ne mérite pas plus que ce que je lui ai déjà donné. Et pas une conversation de plus - qui le conforterait dans le fait qu'il a fait ce qu'il faut puisqu'on se sera parlé de visu. Merde à la fin.

 

est ce vraiment une question de mérite ou bien une question de besoins relationnels différents et donc au fond d'une incompatibilité? qui aurait un jour ou l'autre éclaté même s'il décidait de poursuivre la relation avec toi... ?

 

Étrangement j'ai avancé sur un autre front. Je fais pas mal de séances d'auto-hypnose sur YouTube, ça m'aide à chaque fois.


ça aide beaucoup... moi j'ai réalisé beaucoup de chose en faisant des séances d'hypnose, un vrai déclic!

 

S'il revenait je ne pourrais pas le reprendre, je ne pourrais plus avoir confiance en lui, en ses paroles, en ses actes, j'aurais trop peur qu'il me jette de nouveau au moindre pépin. En fait c'était un test cette épreuve, et le test a été raté. Je ne peux pas me retrouver à être le pilier, le soutien de mon mec à chaque problème dans la vie, je vais me tuer à la tâche. Et puis, je n'osais pas vraiment regarder le truc en face jusque là (même si j'en avais longuement parlé avec ma psy), lui ne voulait plus d'enfant. Il disait souvent qu'il n'en avait jamais voulu, qu'il avait fini par en avoir une, et que c'était largement suffisant. Et moi je veux des enfants. Je me rassurais en me disant que les gens changent d'avis (et c'est vrai), que la vie se passe souvent autrement, mais le fait est que j'aurais peut-être passé 5 ans de ma vie avec un mec qui aurait finalement refusé d'avoir un enfant avec moi.

 

il y a effectivement quelque chose de "cassé" de "brisé" dans cette histoire , un espèce de non retour...

et puis s'il voulait pas d'enfant ça aurait sans doute était un problème à plus long terme...


Quoi qu'il en soit je suis intimement persuadée que tu vas t'en sortir, tu as toutes les ressources pour le faire! ;)

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Et puisqu'on se raconte un peu nos vies sur ce forum j'en profite pour raconter une histoire. Ma deuxième vraie relation c'était avec homme avec qui tout allait bien en apparence, puis il m'a quitté, j'ai réalisé au fur et à mesure que cette histoire était très toxique mais j'avais pas capté... Puis quelques mois plus tard j'ai rencontré un homme très charmant, très doux, très attentionné, il avait tout ce que je cherché chez quelqu'un, je suis restée avec lui pendant assez longtemps car j'avais besoin de cette relation qu'il me donnait: sereine, douce, avec beaucoup de communication, etc. Mais malgré tout il n'y avait pas la petite étincelle le truc en plus. J'ai fini par le quitter. malgré le fait que j'avais beaucoup d'affection pour lui...

 

Ça me parle. C'est juste que ça fait atrocement mal de regarder ça en face, d'être encore celle qui aime plus que l'autre. C'est plus facile pour moi de me dire que c'est une cause extérieure, plutôt que d'admettre qu'il ne m'a jamais aimée assez, pas de la même façon. Ça fait trop mal. J'aurais voulu croire que j'avais été aimée pour de vrai, pour une fois. Et ne pas avoir l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, quelque chose qui manque. C'est vraiment très douloureux.

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Ça me parle. C'est juste que ça fait atrocement mal de regarder ça en face, d'être encore celle qui aime plus que l'autre. C'est plus facile pour moi de me dire que c'est une cause extérieure, plutôt que d'admettre qu'il ne m'a jamais aimée assez, pas de la même façon. Ça fait trop mal. J'aurais voulu croire que j'avais été aimée pour de vrai, pour une fois. Et ne pas avoir l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche chez moi, quelque chose qui manque. C'est vraiment très douloureux.

 

je crois plutôt qu'il a ressenti quelque chose pour toi mais que c'était pas ce que toi tu recherchais...

et le fait qu"il ne t'a pas aimé comme tu le souhaitais ne dit absolument rien sur ta valeur....


Le grand amour réciproque c'est super rare, donc le reste des relations qu'on construit sont des relations où il peut y avoir de l'affection, des sentiments mais ça s'arrête là; J'ai comme l'impression que cette envie de trouver LE gars sabote un peu tes relations, que ça te laisse pas vivre les choses, profiter des moments...

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C'est ça mon problème, c'est que tout tourne autour de cette envie profonde de rencontrer quelqu'un et mener une vie à deux. Je travaille dessus depuis des années en thérapie et il y a du mieux mais je suis terrifiée à l'idée de ne jamais m'en sortir. Et en même temps j'ai presque honte d'avoir envie de ça. J'ai l'impression que c'est sans fin.


Et ça sabote sans doute mes relations, d'ailleurs ça en a saboté la plupart, dans lesquelles je n'ai pas profité de ce dont il y avait à profiter parce que je voulais tellement construire et trouver la bonne personne. Je crois quand même que là c'était un peu différent même si au début il y avait toutes ces angoisses. Cette succession de déceptions me fait perdre foi en l'avenir. J'ai très peur de l'avenir et de ne jamais avoir de vie amoureuse stable, durable et réellement réciproque.

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'j'ai peur de l'avenir et de ne jamais avoir de vie amoureuse stable, durable et réellement réciproque": non seulement tu persistes à appréhender les choses de ce point de vue mais en plus ce point de vue, cette vision te sape le moral car tu projettes tes peurs sur le futur...


mais toutes les relations ne sont pas faites pour durer (même si elles peuvent être très bien le temps qu'elles durent) ; on est pas forcément compatibles avec quelqu'un ou en tout cas la compatibilité n'est pas totale (mais la personne peut être super chouette quand même); un couple peut se séparer parce qu'il n'a pas les mêmes projets d'avenir, parce qu'il ne regarde pas dans la même direction, parce que chacun n'a pas les mêmes besoins les mêmes attentes, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de sentiments partagées. etc etc...


pour qu'un couple fonctionne de façon durable, saine, réciproque, il faut tout une série de conditions, de facteurs qui sont difficiles à avoir... mais en attendant, on peut profiter du moment

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Je comprends ce que tu dis, vraiment.

 

'j'ai peur de l'avenir et de ne jamais avoir de vie amoureuse stable, durable et réellement réciproque": non seulement tu persistes à appréhender les choses de ce point de vue mais en plus ce point de vue, cette vision te sape le moral car tu projettes tes peurs sur le futur...

 

Je sais, mais je n'arrive pas à faire autrement. C'est une peur, une vision, que je ne maîtrise pas, je n'ai aucun pouvoir dessus. Je me bats avec depuis des années. Je pense aller voir un·e hypnothérapeute à la rentrée parce que je n'avance clairement pas sur ce front-là...

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Bonjour janysse, je crois que à trop vouloir les choses on fini par les repousser.

Lâche prise, tu n'as pas de contrôle sur les événements, tu peux rencontrer quelqu'un dans la rue demain, ou pas.

Je ne suis pas du tout d'accord avec les intervenantes sur la notion de contrôle te concernant, je ne dis pas que tu veux contrôler l'autre, mais que tu as un besoin "maladif" (peut être un grand mot) de contrôler ta vie. Enfin c'est ce que je ressens à te lire.

La vie c'est un tourbillon, on peut donner une direction, mais c'est tout, le reste ne nous appartient pas.


Fais toi violence, sors de ta zone de confort (qui n'est pas confortable, mais qui es ton refuge)

Laisse toi aller, mets toi à la merci de l'incontrôlable.

Fais un saut en parachute par exemple, tu seras seule face à l'éventualité de la mort et tu pourrais te retrouver ou te trouver.

Je sais plus quoi dire, tu es intelligente, et la tu tournes en rond.

Comme je le disais dans un autre post, on nait seul et on meurt seul, le tout c'est de rendre agréable l'intervalle entre ces deux moments, et pour cela le couple reste une possibilité mais pas une obligation factuelle.

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Je sais, mais je n'arrive pas à faire autrement. C'est une peur, une vision, que je ne maîtrise pas, je n'ai aucun pouvoir dessus. Je me bats avec depuis des années. Je pense aller voir un·e hypnothérapeute à la rentrée parce que je n'avance clairement pas sur ce front-là...

 

tu peux envisager le genre de "thérapie" que tu veux. je n'ai jamais consulté d'hypnothérapeute donc je ne saurais te dire quoi que se soit à ce sujet.


peut etre aussi te demander d'où vient cette vision des choses? personnellement quand j'avais des peurs que je contrôlais pas je me suis aperçue au fil du temps qu'il s'agissait de croyances socialement inculquées. par exemple ici ça pourrait être la vision du couple dans nos sociétés, par exemple on accepte que les jeunes de 20 ans essayent des relations courtes mais plus on grandit plus on nous dit qu'il faut se caser, qu'il faut trouver quelqu'un etc. Bon je sais pas si c'est le cas mais ça peut être une piste.

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Merci pour vos retours.


In vino veritas, je vois où tu veux en venir mais je réitère, l'injonction à lâcher prise ou faire du saut en parachute n'a jamais aidé personne (en tout cas pas moi).

 

peut etre aussi te demander d'où vient cette vision des choses? personnellement quand j'avais des peurs que je contrôlais pas je me suis aperçue au fil du temps qu'il s'agissait de croyances socialement inculquées. par exemple ici ça pourrait être la vision du couple dans nos sociétés, par exemple on accepte que les jeunes de 20 ans essayent des relations courtes mais plus on grandit plus on nous dit qu'il faut se caser, qu'il faut trouver quelqu'un etc. Bon je sais pas si c'est le cas mais ça peut être une piste.

 

Je sais d'où ça vient, j'ai grandi dans un foyer violent, dans une famille dysfonctionnelle, élevée par un """couple""" qui ne s'aimait pas, etc etc. J'ai toujours vécu dans l'insécurité affective, je me suis toujours sentie seule et vide. Ce sentiment tend à s'atténuer grandement depuis 2-3 ans mais dans des situations comme celle que je traverse actuellement, les blessures ont tendance à se rouvrir. Et ça se traduit par une peur panique de finir seule. Moi je veux bien être indépendante, vivre seule, faire mes expériences de mon côté, c'est ce que j'ai toujours fait hein, et j'aimerais vivre une vie à deux maintenant, me poser et construire, envisager une vie commune, des voyages, etc. Tout ce que je fais seule depuis des années, et avec plaisir depuis quelques temps, maintenant je voudrais partager. Et oui je suis terrifiée à l'idée que ça n'arrive jamais et non ce n'est pas ma zone de confort, c'est quelque chose qui me dépasse complètement. Je sais que du coup j'ai l'air en demande, et que ce désir très fort fait office de repoussoir et ça me fait paniquer encore plus.


Donc à ce stade je crois que la seule personne qui peut m'aider c'est ma psy, ou moi accompagnée de ma psy...

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J'ai toujours vécu dans l'insécurité affective, je me suis toujours sentie seule et vide.


Je comprends mieux et oui comme tu le dis au moment d'une rupture les blessures ont tendance à se rouvrir...

 

Je sais que du coup j'ai l'air en demande, et que ce désir très fort fait office de repoussoir et ça me fait paniquer encore plus.

 

c'est souvent le cas avec les blessures et les peurs... on a peur que... du coup on agit pour que cette situation qui nous fait peur ne se réalise pas, mais on finit souvent par provoquer cette situation...

 

Donc à ce stade je crois que la seule personne qui peut m'aider c'est ma psy, ou moi accompagnée de ma psy...

 

oui, ou tu peux combiner psy et hypnothérapeute ... fais comme tu le sens!

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Je me doutais bien que tu faisais un blocage par rapport au fait que les sentiments qu'il éprouvait pour toi n'étaient pas les mêmes que ceux que tu éprouvais pour lui.C'est pour ça que j'ai continué à suivre ton fil sans le commenter.

La chose à comprendre c'est que ce n'est pas parce qu'il te manquerait quelque chose qu'il a été seulement attaché à toi au lieu d'être amoureux.

Je pense que sa raison lui disait que tu étais la femme parfaite pour lui mais que ça ne matchait pas avec son inconscient,et c'est avec l'inconscient qu'on tombe véritablement amoureux.

Tu étais sans doute trop "saine" pour qu'il ait l'étincelle dans son état actuel.il a été honnête avec toi en disant qu'il a essayé et qu'il a voulu y croire.Mais malheureusement le "petit truc en +" on ne peut pas le décider consciemment.

Après il a été lâche en te laissant gérer la rupture à toi toute seule mais je crois qu'il a préféré que tu le fasses toi-même en croyant que c'était la solution qui allait te faire le moins souffrir.

Maintenant le point que tu devrais travailler c'est pourquoi ça te torture à ce point de vivre un amour non réciproque?La plupart des gens qui connaissent cette situation se font une raison et laissent tomber.

Si j'insiste là-dessus c'est que je vis la même chose et que je ne trouve pas de réponse.

Comme le dit JJ Goldman "Oh c'est pas juste,c'est mal écrit.Comme une injure,plus qu'un mépris"

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Ben non la plupart des gens ne « laisse pas tomber ».

Justement le noeud du problème est la, c’est que la majorité des gens se demande « pourquoi? » , « qu’est ce que j’ai fait-ou pas fait « , se disent « c’est ma faute je suis pas aimable/nulle »….

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