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Après un an, il n'est "plus amoureux"


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[quote=Janysse post_id=1296524 time=1547149043 user_id=8952] Vous voulez rire ?

Je sors du yoga, à peu près détendue et là, un message de lui : "J'avais oublié les affaires, le mieux serait peut-être de se voir pour se les rendre ?"

#J'aiFaitUneMegaBourde

Je n'ai pas envie de le voir. Mais j'ai un peu peur de regretter. Regretter quoi vous allez me dire ? Je ne sais pas.
Tout ce que je sais, c'est que je ne veux plus souffrir, et le revoir me fera souffrir très clairement. Et je n'ai pas envie d'être en mode je rapplique parce que finalement il a changé d'avis. Il est paumé ce garçon hein, complet. Je voudrais rester sur ma "victoire" d'être restée digne. Mais je ne veux pas non plus être mesquine.

Bref je penche pour le non mais j'hésite.. [/quote]
Tu as raison de vouloir rester sur une victoire ( si si , ç'en est une ) et la dignité. ( même si évidemment, à court terme, une réplique ironique bien sentie sur les discussions à chaud pénibles - sans dèc, la grande classe qu'il a eue quoi - brûle les lèvres ) .

Bref , une simple réponse du type "bonsoir, je ne serai pas disponible, merci de procéder comme indiqué précédemment" t'apportera plus de satisfaction sur le long terme.

Courage Janysse .
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Coucou,

Après une nuit de sommeil pleine de rêves (lesquels ? je n'en sais rien) j'ai pris ma décision : ne pas le voir en personne. Je ne peux pas me faire ça. Il faut que j'avance.

Je voudrais dire une dernière, une toute dernière fois, que je l'ai aimé vraiment très fort, et que je l'aime toujours, bien malgré moi. Que j'aime toujours l'homme que j'ai rencontré il y a plus d'un an et avec qui j'ai vécu de très belles choses, celui qui m'a soutenue pendant ma dépression, qui m'a fait rire, qui m'a ouvert les yeux sur des parties de moi que je ne voulais pas voir, celui qui m'a fait découvrir de beaux livres, de beaux films, celui qui me prenait dans ses bras le soir et me disait qu'il m'aimait comme il n'avait jamais aimé. Je ne peux raisonnablement pas me dire amoureuse de ce petit garçon perdu aux yeux éteints qu'il est aujourd'hui, qui me quitte par sms, qui me quitte tout court, qui ne sait pas ce qu'il veut, où il va, et qui refuse d'admettre qu'il est comme moi, malade du passé. En fait j'ai de la peine pour lui, j'ai sincèrement de la peine face à sa douleur. Je ne lui en veux pas, je suis juste désolée de tout ce bazar. Et je suis convaincue, et personne ne me persuadera du contraire, qu'il regrettera un jour de m'avoir quittée comme ça, et qu'il regrettera même de ne pas m'avoir comme partenaire. Je ne mise pas là-dessus bien sûr. Je n'ai aucun espoir quelconque, si ce n'est celui d'aller mieux. Il y a beaucoup trop de douleur de chaque côté pour envisager quoique ce soit. Je n'y compte plus. Voilà, ça n'était vraiment pas le bon moment pour nous, et je me rendrai peut-être compte plus tard que nous n'étions vraiment pas les bonnes personnes non plus.

Aujourd'hui je dois avancer. Quels que soient mes sentiments pour lui, et quels que soient ses sentiments pour moi, car il y en a bien sûr, je dois avancer. Et maintenant que c'est enfin fini (oui, [i]enfin[/i] fini), je le peux.

Hier soir j'ai relu pendant une heure les débuts de mon posts. Pas les passages où je pleure mon ex en expliquant à tout le monde à quel point il est [i]formidable[/i] (alors que trop pas, c'était, comme tous les garçons de 20 ans, un crétin un peu maladroit, doté de l'arrogance superbe de celui qui ne doute de rien, surtout pas de lui). Mais ceux d'après, les deux-trois mois, entre mars et mai 2015 où je me remets jour après jour de ce grand choc. J'ai été émerveillée par ma joie de vivre, par la force que j'ai trouvée à cette époque pour chaque jour, chaque matin, attaquer la journée avec optimisme et enthousiasme, et même si elle finissait en larmes le soir devant mon écran, chaque jour, chaque matin on repartait. Bien sûr, cette joie, cette force, c'était la candeur du déni. Car je répétais en boucle que j'aimais mon ex, que je voulais qu'il revienne, que j'étais sûre qu'en faisant si et ça etc il reviendrait (il n'est jamais revenu, bien sûr).

Ce qui ressort de ces écrits, c'est une excitation permanente, une curiosité complète envers la vie. Je me suis sentie depuis complètement désillusionnée et aigrie, parce que la vie est dure, la vie est une chienne, la vie ne fait de cadeau à personne, elle éprouve, elle malmène, elle violente les individus, leurs corps et leurs êtres ; elle les tue. Il y a ceux qui résistent et ceux qui se laissent faire. Au final elle les tue tous, mais ceux qui ont résisté ont vécu.

Je voudrais retrouver cette excitation, cette curiosité naïve et sincère - voilà mon cap. La joie.

Un long laïus, parce que ça me fait du bien, parce que ça ne fait de mal à personne et lira qui voudra (Janysse dans 5 ans ?). Un long laïus pour dire que j'abdique, que je dis adieu à mon ex, que je me tourne vers le futur, que j'abandonne tout espoir de retrouvailles avec lui - c'est tout bonnement impossible.

Ecrire ici ce journal me fait du bien. Parce qu'écrire soulage et que revenir sur ses mots est toujours bénéfique. J'ai été heureuse hier soir de retrouver Janysse à 21 ans, et de me rappeler à quel point elle était vive et pétillante.

En passant, ma petite soeur ne peut finalement pas venir me voir. Ma maman vient par contre, ça me fera plaisir. J'attendrai qu'elle soit là pour avoir une discussion.

Voilà. Je m'en vais écrire à mon ex, et je vous embrasse bien fort :bisou:
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Il m'a répondu.

"Ecoute, quand tu seras disponible/prête, on s'échangera ces affaires"

C'est injuste. Je veux juste récupérer mes affaires (ma clé accessoirement, ça m'emmerderait de rester coincée dehors, même si ça ne m'est jamais arrivé, et de devoir l'appeler), tourner la page et ne pas le voir :'(
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Salut Janysse.
Oui effectivement c'est injuste car lui se met dans la position du gars compréhensif et qui ne souhaite pas de conflit, sous entendu que toi tu n'est pas dispo ni calme.
Or au final tout ça c'est du bullshit et la seule chose que ça apporte c'est faire trainer la chose en longueur et lui laisser une "place" chez toi, dans ton intimité.

Pour l'avoir expérimenté je peux te dire que c'est pénible a supporter.

Si je peux me permettre je te conseillerais de répondre en disant qu'il n'y a rien à dire de plus, qu'il peut passer tel jour à telle heure et que de toute façon tu ne seras pas là(à quoi bon, tu n'auras pas de réponses satisfaisantes oû qui appaiseront ta peine).
Tu ne lui doit rien et compte tenu de son attitude tu n'as absolument pas à prendre de gants avec.

Courage
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Merci Seb pour ta réponse.

C'est tout à fait ça, et tant qu'il a mes affaires (en soi rien d'important, deux-trois fringues, peut-être des bouquins je ne sais plus, mais surtout ma clé !!), il a le contrôle, et ça ne me plaît pas du tout. C'est moche.

Je serais tentée de ne pas lui répondre du tout et d'attendre que ma meilleure amie (qui est aussi sa coloc, mais qui est partie faire un stage à l'étranger 6 mois) revienne en weekend d'ici un mois pour qu'elle me les récupère. En fait je voulais lui donner les affaires de mon ex il y a un mois déjà avant son départ mais nous avons toutes les deux oublié.

Ou alors de lui répondre ce que tu me conseilles, et au pire d'attendre que mon amie revienne. Je n'ai pas envie de la mettre dans cette position, mais c'est elle qui m'avait proposé donc bon...
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[quote=Janysse post_id=1296545 time=1547203544 user_id=8952] Il m'a répondu.

"Ecoute, quand tu seras disponible/prête, on s'échangera ces affaires"

C'est injuste. Je veux juste récupérer mes affaires (ma clé accessoirement, ça m'emmerderait de rester coincée dehors, même si ça ne m'est jamais arrivé, et de devoir l'appeler), tourner la page et ne pas le voir :'( [/quote]
argh ton ex m'énerve à se la jouer grand seigneur :roll: :roll:
Un jour il veut éviter les discussion pénibles à chaud, et l'autre il tient absolument à ce que l'échange d'affaires se fasse en mains propres. WTF ?

(dans la même série, c'est moi qui ai dû initier / organiser tout ce genre de trucs et avertir nos amis communs qui vivent à distance, avec mon ex qui me répondait mollement "si tu veux" , "c'est pas urgent" ou faisait comme si de rien n'était , alors que c'est lui qui a décidé de mettre fin à la relation )

Bref

le mieux c'est sans doute que tu coupes les échanges pour le moment, mais oui c'est chiant parce que ça fait trainer et encombre ton esprit.

Courage Janysse
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Mouaip et pourquoi ne pas lui répondre "mon coco/machin, t'es bien mignon mais je ne suis pas à a disposition, je t'ai déjà donné mes disponibilités.
par contre, je souhaites VRAIMENT récupérer ma clé rapidement si cela ne te dérange pas"

Ou alors tu attends que ta pote revienne et tu la met à contribution pour jouer les intermédiaires.

Pour l'histoire de ta clé, je peux comprendre que cela te soit "cher" mais dis toi aussi qu' il a largement le temps de faire 356 doubles si l'envie lui prenait.
Donc tu peux aussi, si les affaires ne sont pas très importantes à vos yeux lui dite "tsais quoi ? laisser tomber pour les affaires, jvais me débrouiller comme une grande"....

Enfin tu vois le principe, bien sûr...
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Je suis d'accord avec Kakahuet. Force-le à prendre ses responsabilités et mets lui le nez dans les conséquences de ses actions. ça te permettra de reprendre le contrôle et ça t'ôtera un poids plus rapidement. L'idée de la pote je suis pas hyper convaincu... Moins on implique de personnes tierces dans une rupture, mieux c'est.

La il est juste en train d'essayer d'apaiser sa conscience et de regonfler son ego en se donnant une bonne image de lui-même (je parle d'expérience).
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Coucou,

merci pour tous vos conseils !

Je n'ai même pas envie de lui répondre. Il ne mérite plus aucune parole de ma part, plus aucun message. Même s'il ne se rend sûrement pas compte de ce qu'il est en train de faire, je suis très peinée de la façon dont les choses tournent (mal). Ce dernier message me blesse plus encore que le reste.

Mon amie (par ailleurs choquée de son comportement) a accepté de faire la navette pour nos affaires quand on se verra le mois prochain. Il ne peut pas me forcer à le voir après m'avoir quittée par sms, on est où là ?

Bref. Beaucoup de tristesse ce soir.

Je vous embrasse
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Merci Sebastien :)

J'ai un grand chantier devant moi, prendre soin de ma santé, que j'ai pas mal négligée dernièrement faute de temps, d'envie, de répugnance à l'idée de laisser passer une occasion de voir mon ex (quand on était ensemble). Mais là j'ai mal partout, mon corps hurle alors ça va être kiné, piscine et surtout me remplumer (je n'ai pas de balance mais je rentre désormais dans une taille 32, je pense qu'il est temps d'agir !).

Et lire, lire beaucoup de romans :)

Je vous embrasse
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Bonjour Janysse,

Je ne suis jamais intervenu sur ton feed mais sache que je suis ton histoire.
Félicitations pour les avancées, la prise de conscience et tout ce que tu souhaites entreprendre. Il me semble que tu as compris une des choses les plus importantes : Prendre soin de soi. On ne peut que prendre soin de soi, toute notre vie, nous serons qu'avec une seule et unique personne : nous.

Être bien en accord avec nous, s'aimer soi même permet ensuite de s'ouvrir aux autres.

Pour le Kiné, je compatis.. Le corps encaisse souvent nos maux. Libère tout ça et ménage toi.

Bonne journée ;)
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Bonjour tout le monde

Aujourd'hui, beaucoup de nostalgie, une nostalgie toute douce.

C'est curieux, maintenant que c'est fini, beaucoup de souvenirs remontent, de très jolis souvenirs, pleins de tendresse et de douceur.

Mon ex me manque, mais je comprends que ce qui me manque, ce sont tous ces jolis moments, et toute cette joie et cette douceur qu'on a partagées ensemble, pas celui avec qui je souffrais depuis plusieurs mois. J'ai l'impression que mon cerveau et mon inconscient travaillent à intégrer tout ça et à accepter que c'est terminé, que la vie continue, que la vie sera de nouveau belle. Je n'avais aucun souvenir pendant ce dernier mois et demi, juste de la douleur, de la tristesse, de la peur et de la panique. Je me sens soulagée. Soulagée que tout ça soit fini. J'imagine parfois qu'il rencontrera quelqu'un d'autre, ça arrivera bien sûr, mais je ne vois pas l'intérêt de m'attarder sur cette pensée alors elle me serre le coeur, un peu, et puis je la chasse gentiment. Je me recentre sur moi. Il se passe quelque chose de très doux en moi. Très triste, mais très doux.

Je crois que je peux enfin commencer mon deuil, tout simplement. Que le déni et l'angoisse dans lesquels je vivais depuis ces dernières semaines (et comment ne pas vivre dans l'angoisse et le déni lorsqu'on n'a pas vraiment été quittée, lorsque la porte a été laissée ouverte ?), s'effacent enfin. Enfin. Voilà c'est ça, si on pouvait mettre un mot sur ce sentiment, ce serait celui-là : enfin.

Il y aura encore des moments de profond chagrin et de tristesse, mes sentiments ne sont pas éteints, loin de là. Mais je crois que tout ce qui relevait de l'angoisse, de la terreur pure, est derrière moi.

Je commence même à m'activer. J'ai hier traîné dans mon lit à ruminer jusqu'à 17h, avant de me lever, de m'habiller, faire des courses, trouver un kiné, sortir de chez moi, prendre l'air. Aujourd'hui je devais donner un cours, annulé au dernier moment - d'ordinaire j'aurais paniqué, j'aurais été frustrée de façon exagérée, ç'aurait été un vrai drame. Bien sûr c'est foncièrement emmerdant, parce que si je ne travaille pas, je ne suis pas payée. Mais je laisse passer, tant pis, on reportera.

J'ai repensé à nos derniers mois aussi, j'ai rapidement remonté le fil de nos conversations sur fb. Je réalise que depuis longtemps, depuis son échec au concours en fait, cela n'allait plus. J'allais déjà mal de mon côté, mais lui a complètement abandonné l'affaire. Tous mes efforts de communication étaient vains, il s'est laissé sombrer dans quelque chose de très noir, et moi j'ai plongé avec, involontairement, mais sans rien faire pour stopper la machine. C'est très triste, mais ça ne pouvait pas se passer autrement je crois.

Je découvre, tout petit à petit, que c'est bon de s'occuper de soi, que c'est bon d'aller ver soi et panser ses blessures. Comme après le passage d'une tempête on retrouve ici et là des objets chers, des objets ordinaires, des bouts de quotidien qui avaient éclaté dans la tourmente. Comme après un naufrage on regagne la rive où l'on peut enfin s'étendre et respirer et se dire que ça y est, ça y est, c'est terminé.

Je vous envoie à toutes et à tous beaucoup de douceur, et beaucoup de gratitude.
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Coucou Janysse,

Je n'étais pas passée sur le forum depuis bien bien longtemps et je ne pensais pas reposter un jour, mais j'ai lu ton thread et tes derniers messages m'ont beaucoup touchée.

Tout d'abord, je tenais à saluer les anciens avec qui j'ai beaucoup échangé il y a une époque (Paige, Elieza, et les autres que je ne cite pas), vous souhaitant à toutes et à tous une merveilleuse année 2019.

A toi, Janysse, je voulais te dire que tu es enfin sur la bonne voie. On dit qu'il faut savoir toucher le fond pour pouvoir remonter, et c'est un peu ce qui t'arrive. Et... c'est une bonne chose, parce que ça te permet enfin de te secouer et de prendre les rênes de ta vie.

Tes questionnements, tes doutes, tes échecs, je les ai connu. J'ai enchaîné les histoires foireuses, les mecs qui ne savaient pas ce qu'ils voulaient, qui me trouvaient merveilleuse mais... Et sais-tu quel était en réalité mon problème : mon manque d'amour et d'estime de moi. Ces hommes, je les ai aimé sincèrement, aussi sincèrement que tu as aimé ton ex, j'en suis sûre, mais en réalité, je les aimais pour qu'ils m'aiment moi, pour qu'ils me réparent. Je ne m'estimais pas assez pour m'aimer moi-même alors j'avais besoin de l'amour de quelqu'un d'autre, que je faisais passer avant moi, son amour validant la valeur de ce que j'étais.

Il m'a fallu une dernière histoire foireuse, qui a laissé un champ de ruine, pour enfin ouvrir les yeux. J'ai fait une thérapie, j'ai fait face à mes peurs, et j'ai commencé à régler les problèmes chez moi. J'ai passé un an à vivre pour moi.

Et crois-moi, ça n'a pas été du temps de solitude, mais du vrai temps pour me réparer.

Alors, ta rupture, c'est une chance pour toi. Je sais que tu l'aimes, ton ex, mais pas pour les bonnes raisons. Cet ex, cette relation, tu les as aimé plus que tu ne t'aimes toi, sinon, tu n'aurais pas accepté cette souffrance, tu aurais acté toi-même la rupture au lieu d'accepter une pause qui t'a fait terriblement souffrir.

Vous vous êtes tout dit, il ne te quitte pas par manque d'amour de ta part, ça ne sert à rien de le lui répéter, de vouloir te dire que tu veux laisser une bonne image. Tout ça, ce sont des techniques pour essayer de réparer ton égo, or, la vraie bonne image de toi, c'est celle que tu lui donnes là en prenant les choses avec philosophie et en pensant à toi en priorité. C'est l'image de cette fille qui ne court plus après des explications qu'elle a déjà, qui sait ce qu'elle veut et avance dans sa vie. Et crois-moi, ton ex le voit, c'est pour ça, selon moi, qu'il insiste pour un échange en face à face. Pas parce qu'il pourrait changer d'avis et vouloir se remettre avec toi, mais parce qu'il est déstabilisé face à cette nouvelle Janysse qui se fait passer avant lui, qui ne lui court plus après. Ton ex savait que tu étais à ses pieds, mais là, tu ne l'es plus, et c'est son égo qui parle.

Janysse, tu sais ce qui est le plus séduisant, c'est une personne qui s'aime, s'estime et se respecte, et veut le meilleur pour elle-même, c'est donc une personne qui se donne de la valeur. Parce qu'une personne comme ça donnera de la valeur à la relation, si elle s'engage, c'est qu'elle est sur un pied d'égalité et n'est pas là par besoin, mais par choix.

Il faut donc profiter au maximum de cette période de célibat pour justement te mettre au centre de ta vie et vivre uniquement pour toi. Quand tu te connaîtras mieux, que tu auras plus confiance en toi, tu attiras des personnes beaucoup plus saines pour toi, qui ne seront pas là pour te guérir mais au contraire qui vont t'aider à grandir. Ca sera tellement différent, tu n'en reviendras pas d'avoir accepté de telles souffrances quand les relations peuvent être si belles et équilibrées.

C'est parce que tu ne sais pas ce que tu veux vraiment pour toi, que tu attires des gens comme ton ex et que tu leur laisses une telle place, tu leur permets de faire ce qu'ils veulent, et comme des gamins à qui on ne laisse aucune limite, ils finissent par retourner ta maison. Tu dois apprendre tes limites et à les poser. Un homme qui ne sait pas ce qu'il veut, il ne faut pas le prendre par la main, le plaindre et essayer de le convaincre, il faut juste lui montrer la porte, et avancer.

Parce que si tu ne sais pas toi-même ce que tu veux, tu obtiens ce que tu viens de vivre : des semaines de souffrance, et ton ex qui te dit j'ai bien réfléchi et j'ai pas envie d'être avec toi. Alors que ça, il te l'avait déjà dit il y a quelques temps, tu lui as juste permis de te garder sous le coude, et tu lui as montré que tu pouvais accepter d'être gardée sous le coude parce que tu avais peur de perdre la relation (pas lui, puisque lui avait été clair sur le fait qu'il ne voulait pas être avec toi (ne pas savoir ce qu'on veut, c'est déjà savoir ce qu'on ne veut pas)).

Tu es jeune, même si c'est valable à tout âge, alors prend du temps pour toi, je te conseillerai bien de te faire une année tranquille sans mec, sans embrouille, à profiter de ta soeur, de te faire des copines, des activités (sorties OVS, etc, pleins de trucs qui ne nécessitent pas ou peu d'argent), de faire des projets qui te rendront fière de toi. Et si un type bien apparaît dans le décor, alors profite sans te projeter, sans te mettre de pression, en faisant bien respecter tes limites.

Ton ex, c'est une ex-périence, ça t'a permis de découvrir des choses dans une relation qui te plaise, de voir les erreurs que tu peux faire, ce que tu peux apporter. Voilà, il faut en rester là et tourner la page.

Si vraiment ton ex insiste, je te conseille simplement de lui répondre "désolée mais ça ne convient pas, j'avance de mon côté et j'ai décidé de laisser le passé derrière moi, tu auras tes affaires prochainement, j'attends ma clé". Pas de justification, lui ne te considérait pas assez pour t'offrir au moins une rupture en face, tu ne lui dois plus rien. Il ne faut jamais récompenser le manque de respect. Ce n'est pas de la mesquinerie (ça, c'est ton manque d'estime de toi qui parle, vois le comme ça : tu voudrais donner une magnifique image de fille magnanime, alors que ça donne complètement l'inverse en réalité, ça donne l'image d'une fille qu'on peut piétiner et qui continuera à sourire et dire je t'aime).

Tu verras Janysse, on s'en sort, et même plutôt très très bien, une fois qu'on le veut et qu'on s'en donne les moyens :D. ;)
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Même si tes mots ne me sont pas adressés, j'aimerai te remercier pour ce poste Daenyan.

Tout ce que tu dis est d'une telle justesse. J'espère un jour pouvoir avoir ta sagesse. Je te souhaite rien que le meilleur.

Courage Janysse pour la suite et ça me fait plaisir de voir que ça va :D

Belle journée
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Bonjour Daenyan,
et coucou Sophana :)

Merci infiniment pour ce message. Je l'ai lu et relu, plusieurs fois. Tout ce que tu écris me semble si juste !

C'est très dur de se regarder en face. D'accepter qu'on n'est pas une fille forte, libre et indépendante. Qu'on est une toute petite fille apeurée, qui voudrait qu'on l'aime. Pourtant, tout a toujours été là, dans mon journal intime que je tiens depuis 3 ans, quasi quotidiennement à certains moments. Je consigne tous mes états d'âme dans ce journal, sans réfléchir, au fil des pensées, au fil de ce que je suis. J'ai relu le moment de ma rencontre avec mon ex. Tout est là : "Il y a ce garçon (...) je suis si triste de ne pouvoir être en mesure de l'aimer comme il faudrait" ; plus tard "Je suis désolée, je suis un champ de ruines (...) ; je ne sais pas aimer".

La plupart du temps, ça va. Ca va même tellement ok, que ma psy a proposé d'espacer nos séances (j'ai refusé, je ne vais pas ok du tout). Et puis il y a des fois, comme aujourd'hui, où la nostalgie se loge dans ma gorge, et déborde parfois. Je suis mieux maintenant, sans lui, tellement mieux. Je ne comprends pas encore comment c'est possible, mais tu as sûrement raison Daenyan quand tu dis que j'aimais notre relation, plutôt que lui. Parfois, la solitude de mon lit, la solitude de ma peau dans ce lit sans lui, c'est trop. Et puis je me souviens qu'il m'a quittée, de cette façon, et ça pique.

Je me suis sentie légère pendant quelques jours. Et puis l'angoisse est revenue - mon directeur m'a fait comprendre que j'étais à la bourre, qu'il fallait que je me mette un peu la pression. Depuis, j'ai la pression, et la boule dans la gorge. Et mal à la tête. Et ma nuque est raide, j'en ai mal la nuit. Je me sens abattue, nostalgique d'une chose que je n'ai jamais eue.

Daenyan, comment as-tu fait pour t'en sortir ? Je sais que vous me l'écrivez tous, mais je ne comprends pas, je n'arrive pas à comprendre, vivre pour soi qu'est-ce que ça veut dire ? S'estimer, s'aimer, qu'est-ce que ça veut dire ? Comment on fait ?

Je comprends que je ne m'aime pas, je ne m'estime pas, je ne vis pas pour moi. J'ai été publiée, très récemment. J'ai eu la nouvelle il y a quelques jours, un article scientifique, mon tout premier, dans une bonne revue. Ma réaction - j'en ai presque honte, je m'en sens encore pire : "oui bon, ok, c'était prévu, et puis c'est pas un truc de fou non plus, c'est parce que mon directeur a dirigé le numéro, c'est parce que j'ai été pistonnée, c'est tout". J'ai partagé le lien sur les réseaux sociaux. Réactions enthousiastes de mes amis, bravo Janysse, tu peux être fière de toi. Deux leçons de cet épisode. Premièrement, je ne me suis pas sentie fière, je ne me sens toujours pas fière. Deuxièmement, j'ai eu besoin que mes proches (et moins proches, on est sur facebook quoi) valident cette réussite comme réussite. C'est quand même grave.... Troisième leçon donc : quoique je fasse, quel que soit le niveau de prestige que puisse atteindre ma carrière, si je ne bouge pas je ne serai jamais, jamais satisfaite ni heureuse.

Je ne veux plus de ça, ça me fait trop souffrir. Mais alors comment faire ? Car j'ai déjà passé des années célibataire, à "vivre pour moi" (du moins le croyais-je), pour toujours me ramasser au final. Je me sens très démunie.

Je vous embrasse
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Chère Janysse,

D'abord, félicitation pour ta publication. C'est très chouette, tu le sais ;- )

Je voudrais partager avec toi aussi mon manque d'estime en soi. Depuis plus de 10 ans, plusieurs mes poèmes, mes nouvelles poétiques ont été publiés sur de nombreux journaux, magazines en ligne, dans les recueils de livres bien vendus. J'ai reçu bcp, vraiment bcp de compliments au fil des années.

Mais, face à toutes ces appréciation, je me trouve tj nulle et inutile...

La reconnaissance, la bonne estimation, la confiance en soi-même, c'est surement ce que toi et moi, on en a besoin absolument.

De mes expériences, ne te laisse pas bouffer par le stress, ce qui cause seulement le mal à la tête et les angoisses. Vas - y tout droit par une concentration. Je sais que c'est facile à dire, et moi, pour le moment, je n'arrive pas encore à cerner cette concentration au travail. Mais tu vas arriver. Seulement te mettre au boulot, quand ça commence, ça finira.

Je t'embrasse fort et je te fais des gros bisous fabuleux ma jolie.

:bisou:
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Bonjour Janysse,

Je rejoins Miu et te félicite pour ta publication :) .

N'oublie que tu n'as QUE 25 ans Janysse... A 25 ans, on s'amuse, on sort, on rigole. Tu as encore le temps devant toi pour rencontrer une personne "spéciale". Tu te mets une pression monstrueuse, je trouve. Mais pourquoi? Et je précise que c'est une vraie question.

Pour tes études, par contre, c'est davantage problématique. Il va falloir secouer le coco comme dirait l'autre, là c'est ton avenir qui est en jeu.

Je ne sais plus quoi te dire, j'avoue. Repense à mon image du plateau, arrête de te regarder le nombril si tu veux avancer (et je me permets de te le dire car à une époque j'étais très forte à ce jeu là). Et fais une chose à la fois: tes études d'abord, ta vie sentimentale après.
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Bonjour Janysse,

Je partage l'avis de Carrie, mais est ce bien surprenant et aussi le long post de Daenyan (coucou d'ailleurs).

Bravo Janysse pour la publication, dis toi bien que si c'était mauvais, tu n'aurais pas été publiée, piston ou non!

En revanche accélère un peu sur tes recherches, je sais c'est chiant le stade de la rédaction, mais vraiment une fois fini tu éprouveras une immense satisfaction. Celle que tu éprouves en terminant une version élégante ou une belle démonstration mathématique...

Je vais répondre juste à cela [quote]Je sais que vous me l'écrivez tous, mais je ne comprends pas, je n'arrive pas à comprendre, vivre pour soi qu'est-ce que ça veut dire ? S'estimer, s'aimer, qu'est-ce que ça veut dire ? Comment on fait ?[/quote] Tu ne t'estimes pas parce que on ne t'a pas donné de confiance en toi, on ne t'a pas trouvée aimable : que ce soit parce que tu as été abandonnée, niée, rejetée, battue, parce que tu as été sans cesse rabaissée enfant... il y a forcément une raison de ce genre qui explique ton manque d'amour pour toi même... oh tu compenses, tu fais illusion, tu montres la fille brillante, sûre d'elle, sexy, belle, indépendante... mais en réalité c'est un masque que tu portes et tu n'espères qu'une chose ne plus avoir à le porter, que quelqu'un aime et devine la petite fille apeurée et en besoin d'amour qui est derrière la Janysse fière et conquérante. Cette petite fille pour qui rien se suffira jamais à combler ce manque, cet amour inconditionnel non reçu.

Te rends tu compte que tu séduis par une personnalité qui n'est pas toi ?et que quand tu tombes le masque ben les hommes ou femmes que tu as su séduire ont l'impression d'avoir été floués, ils veulent un socle et se retrouvent avec un sol meuble! et c'est le début de la fin, tu veux plus ils donnent moins... cela te conforte dans ton idée que tu n'es pas aimable ce qui est donc la preuve que ceux qui ne t'ont pas aimés avaient raison.

Comment faire pour se réparer? vaste sujet... c'est le combat d'une vie! car toujours il faudra te méfier de ta névrose tapie au fond de toi... tu sais j'en suis encore là parfois.
[quote]Je comprends que je ne m'aime pas, je ne m'estime pas, je ne vis pas pour moi. [...] J'ai partagé le lien sur les réseaux sociaux. Réactions enthousiastes de mes amis, bravo Janysse, tu peux être fière de toi. Deux leçons de cet épisode.

Premièrement, je ne me suis pas sentie fière, je ne me sens toujours pas fière. Deuxièmement, j'ai eu besoin que mes proches (et moins proches, on est sur facebook quoi) valident cette réussite comme réussite. C'est quand même grave.... Troisième leçon donc : quoique je fasse, quel que soit le niveau de prestige que puisse atteindre ma carrière, si je ne bouge pas je ne serai jamais, jamais satisfaite ni heureuse. [/quote]
Ton constat est juste, mais une fois que tu sais cela le chemin est long. Peut être que te confronter à ceux qui ont merdé dans ton enfance, pourrait t'aider, tu as 25 ans, tu peux encore discuter avec eux, laisser exprimer ta colère, leur dire tout le mal que cela a produit en toi, mais aussi accepter le bien, ce besoin de prouver que tu es la meilleure, ta réussite quelque part s'est nourrie de cette douleur. Mais maintenant c'est un frein... Tu es proche du terme, donc de la réussite finale et si tu réussissais et que malgré cela la petite Janysse ne soit pas aimée?
Alors si on sapait vite le travail et ne le terminait pas? ou pas dans les temps? Méfie toi ton inconscient a plus d'un tour dans son sac.
[quote]Je ne veux plus de ça, ça me fait trop souffrir. Mais alors comment faire ? Car j'ai déjà passé des années célibataire, à "vivre pour moi" (du moins le croyais-je), pour toujours me ramasser au final. Je me sens très démunie. [/quote] Parce que tu attends le prince charmant, ou la moitié d'orange... tu crois que tu n'existeras vraiment qu'à ce moment là... que tu ne seras guérie à ce moment là. Mais l'autre ne comble pas nos manques car ce manque est infini. L'autre est un humains avec ses propres besoins et ses limites et ses propres névroses.

Je n'ai pas de recette miracle à te soumettre, j'ai uniquement des pistes à te donner... parle le plus rapidement possible à ceux qui t'ont fait mal, pose la pierre dans leur jardin.

En revanche ne t'attends pas à ce qu'ils approuvent, il y a de fortes chances que tu aies des réponses du genre:
tu es totalement folle
on a cru bien faire
ce n'est pas vrai on n'a pas fait ce que tu dis.

Ne cherche pas à les convaincre alors, ton ressenti t'appartient.

Si ta famille est toxique, tu peux ne pas vouloir la voir, tu peux avoir besoin de couper les ponts de temps en temps. Tu peux du moins apprendre à la tenir à la distance qui ne te fait pas souffrir.

Courage Janysse, Courage!
Modifié par Albane06
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Coucou ma chère Janysse

Je ne fais que passer, je ne peux guère faire mieux, mais je voulais t'embrasser très fort, te rappeler l'adage de ma maman "même le chagrin se fatigue"....je me dis qu'il est impossible qu'une fois, qu'un moment, qu'un jour, le chagrin ne s'arrête pas de s'abattre ...pour revenir bien sûr, mais profiter des bons moments, aussi fugaces soient-ils, aussi petits soient-ils, est une lutte...permanente...

Se dire que la vie offre des merdes intenses mais aussi des plaisirs: un chocolat chaud, un rire sur une blague débile, un câlin au chat du voisin, la fin de la vie signera aussi la fin de ces plaisirs. Je ne sais pas si je suis claire et surtout je ne sais pas si cela t'aide.

Comme disait le poète "la vie est merdique mais on n'a rien trouvé de mieux"

Je t'embrasse fort ainsi que tous mes camarades à qui je pense souvent même si la vie (rien de grave au demeurant, juste très....chiant (oh je suis bien grossière tiens^^)) m'a éloignée du forum!

des gros bisous :bisou: :bisou:
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Bonjour les ami.e.s,

Je ne vous réponds que maintenant car maman était avec moi ce weekend, mais sachez que je vous ai lues, et relues, et relues, avec attention, en étant piquée, triste, presque en colère... Et je vous en remercie infiniment.
[quote=Carrie007 post_id=1297015 time=1547803249 user_id=19310] N'oublie que tu n'as QUE 25 ans Janysse... A 25 ans, on s'amuse, on sort, on rigole. Tu as encore le temps devant toi pour rencontrer une personne "spéciale". Tu te mets une pression monstrueuse, je trouve. Mais pourquoi? Et je précise que c'est une vraie question.[/quote] Pourquoi ? Mais je ne sais pas. Peut-être parce que, contrairement à ce que je veux me faire croire, et comme l'a pointé Albane, je crois toujours au Prince Charmant. Nombre de mes ami.e.s autour de moi sont "casés", avec emménagement commun, adoption de chat, pacs voire mariage... Et ça me fait envie. Et juste après m'être dit "Comme ils ont de la chance", je me dis "au moins ils n'auront plus jamais à s'inquiéter de leur vie affective, un truc de réglé". Comme si on pouvait cocher les cases les unes après les autres, sans se retourner et de façon linéaire. Mais vous avez raison, mon manque est infini, et quand bien même je serais mariée avec 5 enfants et 3 prêts avec mon conjoint, la "sécurité affective" que je recherche ne serait peut-être pas là (et c'est complètement utilitariste comme vision de la famille/du couple).
[quote=Carrie007 post_id=1297015 time=1547803249 user_id=19310]Je ne sais plus quoi te dire, j'avoue. Repense à mon image du plateau, arrête de te regarder le nombril si tu veux avancer (et je me permets de te le dire car à une époque j'étais très forte à ce jeu là). Et fais une chose à la fois: tes études d'abord, ta vie sentimentale après. [/quote] C'est quelque chose que m'a souvent dit ma maman, "arrête de te regarder le nombril !" :lol: Mon premier réflexe est une bouderie adolescente, mais tu as complètement raison, et ça a vraiment du sens pour moi. Merci, sincèrement, pour ce rappel à l'ordre ! De même Albane, l'idée que "mon inconscient a plus d'un tour dans son sac" m'a secouée, et je me suis rendue compte que je pouvais parfaitement passer les 2 prochaines années de ma vie sous ma couette, médicamentée, à me lamenter. Alors, je m'y suis remise. Je vais être en mode travail, travail, travail.

Cette histoire de masque que je porte me perturbe beaucoup aussi. Je sais que c'est très juste, cela résonne (raisonne aussi) complètement en moi, et avec des choses qu'on a pu me dire ("Je t'ai aimée tout de suite parce que tu avais l'air forte" "Je t'ai aimée parce que tu avais l'air heureuse" "Je sais quand tu ris pour de vrai, et ce qui relève de la convention" etc etc). Je n'en suis pas moins perturbée, moi qui ai toujours pensé être honnête avec ces gens, m'afficher comme forte et solide en public, et avouer mes faiblesses dans l'intimité. Je ne m'y appesantis pas, je laisse le cheminement se faire. Merci encore pour ces pistes.

Et profitant de sa présence, j'ai parlé avec ma maman. Beaucoup. Pas assez peut-être. Mais cela m'a fait du bien, même si je n'ai pas ressenti le grand soulagement que naïvement j'espérais. Bien que j'aie compris de nombreuses choses, et elle aussi, je sais maintenant que la personne à affronter c'est mon autre parent, ce père qui me fait peur depuis 25 ans. En attendant d'en avoir la force, je prends mes distances.

Merci pour ton message Miu, je ne suis pas étonnée d'apprendre que ta poésie a été publiée !

Et merci Paige pour ton passage, quel plaisir de te lire ; j'espère que la vie n'a pas été trop rude et qu'elle rentre dans l'ordre tout doucement.

Je vous embrasse bien fort
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Bonjour Janysse, et un profond merci pour ton témoignage et ton grand talent à dépeindre tes émotions, on rit et on pleure avec toi c'est fou.

Je me joins à la conversation parce que je vis également une rupture très particulière. C'est une histoire qui dure depuis deux ans, j'avais raconté le contexte sur le forum et à l'époque j'avais énormément apprécié les réflexions de certaines personnes que je retrouve sur ce fil. Sur sa propre capacité d'auto-guérison et de résilience. Je pense que je réécrirai la suite de l'histoire pour partager ma situation personnelle, mais je voulais surtout évoquer quelque chose en particulier te concernant, nous concernant plus généralement nous les anxio-dépressifs à profil abandonnique (s'il faut mettre une étiquette).

A te lire, on se ressemble beaucoup. J'ai en tous cas partagé beaucoup si ce n'est la quasi-totalité de tes vécus émotionnels, de ton rapport étrange à toi-même, aux autres et au monde. Chez moi il y a (y avait) cette comparaison permanente, cette envie de "cocher des cases", cette disparition à soi-même, cette perte de repères, ce relativisme intégral, parfois blasé, cette volonté d'être quelqu'un dont on ne sait pas forcément bien de qui il s'agit, tantôt nous tantôt un autre, dans un genre de personnalité fluide, à tel point qu'on s'oublie et qu'on se fatigue progressivement dans la farce qu'on joue.

Comme tu le vois, je parle au passé. C'est exprès. Je ne saurais dire si ce sera toujours le cas. Mais je parle au passé. Comme de mes crises d'angoisse, de mon anxiété permanente, de mes crises de larme, de mes cris, seul dans ma chambre, de mes faiblesses et mes renoncements, de mon envie de tout arrêter. Je parle au passé. Bon en ce qui me concerne je ne suis jamais allé voir de psy et ai toujours refusé de me médicamenter. Je ne m'érige pas du tout en exemple, je l'ai même parfois regretté, mais je dis seulement ça pour mettre l'accent sur ce qui m'a vraiment aidé.

En fait dans mon parcours sentimental, l'amour est arrivé après tout ça. Après toute cette souffrance et quand je n'étais pas encore guéri. Mais j'ai sauté dans le train quand même. Je me suis "forcé" à sauter dedans, ayant bien conscience d'emporter avec moi ces vêtements un peu sombres et crades. Et boum. La couleur. C'est terrible parce que c'est une décharge qui colore tout instantanément et qui gomme les défauts, parfois artificiellement on le sait bien. Avec mon terrain psychologique et le recul, je me dis que l'amour, appliqué à moi, c'est du Photoshop de pro. Ça retouche la réalité pour la rendre merveilleuse, quasi-mystique. Mais la réalité demeure toujours, en-deçà. Je me suis rendu compte que tomber amoureux est un gros risque quand on a ce profil. C'est toujours un risque mais ça l'est d'autant plus dans ce cas-là.

Bon ce sont un peu des lieux communs, mais dans mon cas c'est vraiment l'amour qui m'a permis de comprendre ce qui n'allait pas chez moi. C'est en tombant dans la dépendance affective que mes névroses ses sont révélées au grand jour, et que j'ai pu apprendre à les accepter. L'amour sert de révélateur, c'est le plus puissant des miroirs.

J'en viens à ma "piste". Evidemment je n'ai pas de mode d'emploi.. Mais ce qui m'a mis sur la voie de la guérison profonde en tous cas. On parle beaucoup de se remuer, de s'aimer, de se faire du bien, de vivre pour soi. Ça c'est très bien pour l'être social et il faut à tout prix essayer de trouver ses aspirations naturelles en étant indulgent avec soi-même. Mais je trouve que dans l'ensemble la société est violente, elle nous inhibe et nous renvoie à notre solitude intérieure. Les autres, les gens, nous y renvoient aussi nécessairement, parce qu'ils ne combleront jamais totalement le vide, en amour ou en amitié. En bref, avec une analogie mécanique, le moteur principal de nos vies à nous c'est le manque, de ce qu'on n'est ou qu'on n'a pas, et l'on est condamné à ne se sentir jamais plein si on cherche toujours à se remplir. Et le mouvement qui va avec, c'est l'aspiration (pense à un vrai aspirateur). On se fait littéralement aspirer de partout, par des désirs qui ne sont même pas forcément les nôtres. En amour c'est particulièrement vrai : si on se méfie pas on se fait aspirer. C'est la dépendance affective. Mais c'est vrai aussi de toute autre forme d'addiction, c'est très similaire.

Alors on doit faire notre transition énergétique à nous. C'est dans l'ère du temps ;). On doit se détacher du manque, à tout prix. Se détacher de l'idée qu'on se fait d'une vie jalonnée d'étapes obligatoires. Sans tout abandonner évidemment, mais plutôt que de les voir comme des buts, les voir comme des possibilités, parmi tant d'autres. Il faut s'employer à réduire leur importance, à les rendre moins critiques. Il faut apprendre à s'en foutre. Mais vraiment. Etre dans une attitude de détachement par rapport à ce qui pourrait arriver parce que tout ce qui pourrait arriver ne dépend pas que de nous. C'est dans le registre stoïcien mais sans viser pour autant "l'extinction de toute passion", au contraire. C'est apprendre à se désengager en gardant intacte sa capacité à s'émerveiller de tout, celle que je sens si fort chez toi malgré tout. Je sais que ce que je dis va à l'encontre des discours volontaristes sur le bien-être, mais j'ai toujours pensé que la volonté n'était pas un muscle et qu'on est inégaux par rapport à elle. Il faut donc s'employer, sans sombrer pour autant, à vivre le renoncement. Sans être jamais sûr qu'il s'agira d'un vrai renoncement, mais le prendre pour ce qu'il est en arrêtant de le stigmatiser parce que la société le stigmatise et se dire qu'il mérite d'être vécu.

Quel moteur alors ? Se dire que quoi qu'il arrive, on a le droit d'être-là. Que cette vie, parfois moche, est une fenêtre sur l'éternité et que la souffrance ne doit pas empêcher d'en profiter. Il y a une certaine beauté à reconnaître dans la souffrance. C'est une sorte de conversion esthétique que je te propose. Tu as utilisé un mot que j'aime énormément dans un de tes posts passés : la joie. La joie n'est pas le bonheur, la joie c'est le malgré tout, c'est le fait d'apprécier la vie pour ce qu'elle est, dans son inertie, sa laideur ou son exaltation. C'est Spinoza qui nous enseigne ça. Parfois quand je pleure, je me dis que je suis beau, que les larmes sont belles, et ça me fait sourire. Quand je souffre, je me dis que je n'étais rien avant, que je ne serai rien après. Que je suis ici et maintenant une souffrance, toujours par rapport à ma position dans ce monde. Est-ce que les plantes pleurent ? Je me soigne en m'intégrant dans le grand tableau cosmique, ça va sûrement te paraître totalement perché mais ça m'aide énormément à relativiser. Je suis là et pas moins que les arbres, les animaux ou les étoiles, j'ai le droit d'être ici. Je n'ai aucun doute que le monde puisse exister sans moi, mais puisque je suis là, faisons en sorte qu'il fasse avec.

La dépression, pour moi, c'est vivre un monde "informe", c'est la perte de forme, la perte d'unité, la perte d'enchaînements harmonieux parce qu'on s'est mis en tête certains schémas stériles. C'est la théorie de la Gestalt, je ne sais pas si tu connais d'un point de vue thérapeutique ? La clé est donc de remettre de la vie et de la forme dans tout ça. Les passions, les aspirations naturelles sont le comburant, le combustible c'est ton petit corps qui passe 80 ans sur ce caillou, et l'énergie c'est la joie.

Courage Janysse ! Pour nous tous :).
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Salut à toustes

Désolée je n'ai pas eu le temps de répondre à certain.e.s d'entre vous, je me traîne, je traîne, je me bats un peu contre moi-même en ce moment.

Je passe en coup de vent, juste pour lâcher ces quelques larmes sur mon clavier. J'essaie de travailler, c'est dur, je manque de temps, je manque d'énergie. J'ai écrit une page aujourd'hui. Je me sens mélancolique, nostalgique. J'ai commencé la kiné. Mon praticien est doux, attentif, bienveillant. J'ai failli pleurer lors de notre première séance, lorsqu'il a posé ses mains sur ma peau nue. Le contact physique me manque. Nostalgique de mon ex et ça m'énerve. J'ai relu les quelques pages le concernant ici, il a été si dur et je me noie depuis si longtemps.

Pardon si je ne vous réponds pas, je vous lis (Krouk, ManuKanti, Daenyan), je vous répondrai. La montagne est si haute.

Je file au yoga, je vous embrasse
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Re bonsoir,

Je reprends. En sortant de ma douche, je me suis observée. Traits tirés, cernes immenses et marquées (je n'ai jamais eu de cernes), peau dans un état catastrophique. J'ai zoomé, me suis trouvée laide ; dézoomé, me suis trouvée mal habillée, pas en forme... etc etc. OK ok ok, mais stop, stop en fait. Ca ne va pas du tout, de se complaire dans les larmes, dans l'auto-dénigrement, dans l'apitoiement (le calimérisme ? ^^) . Moment de bas tout à l'heure, mais je me laisse trop facilement happée par les bas. Je suis toujours très encline à exprimer le négatif, rarement le positif. Alors, je reprends, parce qu'il y a des choses positives quand même.

Je me lève tôt le matin, fini le zombie. Je suis enfin allée chez le kiné, après un an de warnings de mes médecins, j'y suis enfin. Ca me plaît, ça me parle, et le kiné est beau comme un dieu histoire de ne rien gâcher. Je pars voir mon amie qui vit à l'étranger dans un mois. J'ai été publiée (je vais donc pouvoir m'auto-citer haha). Je progresse au yoga. Ma thérapie avance et depuis deux semaines, depuis le fameux sms, je suis sortie de ma misère noire. Il y a des moments de rechute, parfois la tristesse me serre le coeur mais enfin, je n'ai pas pleuré depuis. Et puis, j'ai écrit une page. Et une page, comparé au rien du tout des 4 dernières semaines, c'est déjà beaucoup.

Voilà, histoire de restaurer un peu d'équilibre dans ce ouin-ouin interminable que je vous ponds depuis 4 ans haha !

ManuKanti, merci beaucoup pour tes jolis mots, d'avoir pris ce temps pour m'écrire. Ce que tu dis de la joie est très juste, c'est effectivement un malgré tout. Merci pour la formule, elle a beaucoup de sens et de douceur. Ce que tu écris me parle beaucoup, merci pour ces pistes. Tu as raison également de parler au passé ; figure-toi que c'est ce que ma psy m'oblige à faire. "Vous ETIEZ dépendante" "Vous ETIEZ une petite fille perdue", etc etc.. L'amour est effectivement un coup de Photoshop. Et c'est foncièrement problématique, car nos vies devraient être déjà colorées et belles à nos yeux, sans avoir besoin d'un coup de retouche derrière (la métaphore est super bien trouvée !).

Merci mille fois pour tes précieux conseils. La Gestalt Theorie, un des nombreux trucs que je suis censée connaître mais non haha. Mais cette histoire de monde informe met des mots sur des sensations et des sentiments que je trouvais difficiles à formuler. J'irai jeter un oeil par chez eux.

Courage il y aura !
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Bonsoir tout le monde,

Un petit message pour donner quelques nouvelles.

Eh bien... ça va. Pour de vrai. Depuis mes derniers messages, je me suis sérieusement sécoué le coco, je me suis bougée et ça porte ses fruits. J'ai enfin remis de l'ordre dans ma vie. MA vie. Toute ma vie était organisée en fonction des moments où je voyais mon ex, j'essayais de composer entre mes obligations, mes marathons bibli-cours-bibli-psy-métro quotidiens, et toutes les petites merdes qui nous tombent dessus dans la vie. Puis j'ai essayé, en panique de combler le vide, en courant après les gens, bref de m'organiser au prisme de l'injonction à avoir une vie sociale débordante et passionnante. J'ai arrêté ces conneries, et me suis donné une discipline qui ME convient. On est vendredi soir, ma soupe est sur le feu, soirée télé en perspective, et j'en suis hyper contente. Je fais toujours mes marathons bibli-métro-etc, mais tout ça je le fais pour MOI. Je ne pensais pas y arriver il y a quelques semaines.

Je suis fière de moi. Sincèrement.

Ma thérapie m'aide beaucoup, ma psy m'accompagne vraiment, me donne plein d'outils pour sortir du verre d'eau dans lequel je me noie encore très souvent. Mais les choses ont commencé à changer. Et j'apprécie, sincèrement, le processus.

Mon corps va mieux. Je m'endors le soir en faisant des séances d'hypnose, c'est un outil vraiment puissant. Je me force à cuisiner le plus souvent possible, pour des raisons financières d'une part (donc je me fais du bien en gardant mes sous pour des trucs plus fun que des sandwichs à 5 balles) et parce que c'est mieux en fait, plus sain, plus agréable, plus gratifiant (donc je me fais du bien en me faisant à manger).

Je prends les choses tout petit à petit. Et sur les conseils de Daenyan, que je remercie infiniment pour ça, je me remercie et me félicite TOUS LES JOURS pour ce que j'ai accompli de minuscule et d'immense à la fois. J'écris, tous les jours, les petites choses que j'ai faites : me cuisiner un truc, être allée chez le kiné, avoir donné mes cours, etc etc. C'est une discipline quotidienne, mais je le fais et ça change tout.

Et puis, je pense toujours à mon ex. Beaucoup et c'est normal. Mais je pense être entrée dans la phase de colère. Toutes les petites choses qui m'ont fait du mal reviennent. Elles apparaissent jusque dans mes carnets de notes (les données de mes recherches), où j'ai parfois écrit qu'il me faisait du mal, que je n'en pouvais plus de sa noirceur, de son ton désagréable, etc etc. Ne pas apparaître dans les remerciements de son mémoire (j'étais là tout du long à le soutenir bon sang !) m'a horriblement blessée sur le coup mais j'ai mis vite ça sous le tapis. Ca remonte aujourd'hui, et je suis en colère pour ça aussi. Pour les baisers refusés. Pour les regards qui se dérobent. Pour les mains qui se dérobent au cinéma parce que "je veux être dans mon truc". Et tout un tas d'autres choses aussi, qui me mettent les larmes aux yeux de colère triste.

J'accepte ce processus. Je crois que c'est bon signe. Je commence à comprendre que j'ai accepté des choses qui n'étaient pas bonnes pour moi.

Bref les choses changent tout doucement. L'écriture de mon mémoire avance même, c'est pour vous dire !! (J'ai 10 pages de n'importe quoi, mais c'est 10 pages de plus que la semaine dernière ^^)

Et puis je crois qu'on me drague. Non, je rectifie (#ConfianceEnSoi) : on me drague. Il y a ce type dans ma promo, qui me lance des regards appuyés qui me donnent chaud. C'est plaisant. Je ne veux rien de plus, je ne suis pas solide, je ne sais pas encore qui je suis. Mais c'est agréable, ça veut dire que je suis vivante, que je peux encore kiffer des mecs et ne pas rester noyée dans le souvenir de mon ex.

Mon ex dont j'ai demandé des nouvelles à mon amie, avant de me raviser (j'étais en larmes à la bibli ce jour-là). Je ne veux pas savoir.

Et puis, je commence à vivre un peu plus l'instant présent. Quand je sens que je pars dans l'anticipation négative ou dans le passé douloureux, je me recentre sur le moment présent. Dans le moment présent, tout va bien.

Je vous remercie encore mille fois pour votre soutien, malgré mes élucubrations nombrilistes, malgré mon refus de comprendre parfois. Merci vraiment.

Une belle soirée à toutes et tous <3
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Merci les ami.e.s !!

Aujourd'hui, journée up, malgré une insomnie hier soir (super relou pour attaquer la semaine), et des choses qui m'ont perturbée.

D'une part, confirmation, mon crush m'aime bien, moi aussi. (HELP)

D'autre part, j'ai écrit à mon ex pour régler cette histoire d'affaires, en lui demandait si ça lui convenait qu'on passe par mon amie pour l'échange. Il m'a répondu que non, pas vraiment, que ça n'était pas à elle d'avoir ce rôle (peut-être, certes, mais moi je suis dans mes derniers retranchements là). Que si je tenais vraiment à ne pas le croiser (Oui voilà, bravo tu as compris) il préférait encore venir les déposer chez moi quand je suis absente (Victoire !). Qu'il espère que je vais aussi bien que possible et que mes projets portent leur fruit. (Ce qui m'inspire la réflexion suivante : c'est fou les tournures nulles qu'on emploie quand on écrit à nos exs, moi la première, je parlerais jamais à qui que ce soit d'autre de cette façon... :lol: )

Ca m'a un peu gonflée, j'ai rien répondu, j'ai essayé de continuer à bosser, mais mes pensées alternaient entre nouveau crush/ex/nouveau crush/ex. Colère/excitation/nostalgie/tristesse/confusion. Parfait pour rédiger son mémoire.

Mon ex a fini par me renvoyer un message disant "Après si tu le souhaites vraiment, on fera comme ça". Comprendre par là : en fait j'ai réfléchi et j'ai la flemme de me taper tout le chemin jusqu'à chez toi du coup en vrai c'est pas mal ta proposition, mais je tourne ça en mode grand prince, si tu y tiens vraiment, je peux être magnanime.

Il m'énerve. Plein de trucs me manquent, notre intimité, notre complicité, nos blagues etc ("être en couple" quoi :/ ). Et ça m'énerve aussi. Grrrrr.

Et je viens vous demander de l'aide, parce que les réponses que vous m'aviez conseillées lors de la rupture par sms (je digère toujours pas) m'ont aidée à sentir que j'avais gardé la tête haute, et mon ego intact. :) :)

Bref, j'hésite entre lui répondre un truc du genre "Bah moi je proposais pour t'éviter le trajet, mais bon. Fais comme ça t'arrange tant que j'ai mes affaires". (en mode Screugneugneu) Ou quelque chose d'hyper lisse comme les messages précédents, qui ne prend même pas acte de ses délibérations internes, juste "Ok ! Je te laisse préparer les affaires pour Machine, je la vois tel jour. Merci !"

Et c'est tout. Je penche pour la 2 ?
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Selma tu es adorable !

Oui mon ex est parti sur une autre planète là... Je lui souhaite de trouver la paix :/

Bon mon crush, en gros, est un type de ma promo, que j'avais vaguement remarqué l'an dernier en me contentant de noter avec détachement que c'était un beau garçon dans le paysage, on a dû discuter de temps en temps mais je ne me souviens pas bien. J'étais folle amoureuse de mon ex et tout se passait bien. Et puis, à mon retour de mission, je l'ai recroisé en cours. Là, ça allait beaucoup, beaucoup moins bien avec mon ex (j'avais même recommencé à écrire ici). Une nuit, après une longue discussion avec ce garçon en sortant d'une conférence, j'ai rêvé de lui, j'étais toujours avec mon ex, alors je l'ai évité comme la peste. Il y a quelques semaines tout a changé, avec le sms de rupture. Et on s'est retrouvé assis à côté plusieurs fois, et enfin à se lorgner d'un bout à l'autre de la salle de classe. Hier je l'ai recroisé par hasard dans un bâtiment, il est venu faire un brin de causette (oui je dis "un brin de causette") : comment ça se passe, le mémoire ah oui le mémoire, et piapiapia... et tu vas à quels cours au prochain semestre ? Je lui dis que je vais à tel truc, c'est plutôt chouette, c'est tel jour, tiens regarde je te montre et sa réponse a été "Ok je passerai ça a l'air bien. Et puis ça fera une occasion de se voir." Sur ce mon directeur m'a appelée et à la prochaine. Raconté comme ça, ç'a l'air de rien mais si.

Et pourquoi "help" ? Ca me terrorise. Quand j'y pense je suis toute excitée et triste à la fois, je repense à mon ex, tout se mélange. Ca ne me plaît pas du tout. Je n'essaie pas de démêler le pourquoi du comment, je me dis que le temps aidera, que je récupère mes affaires bientôt et que je pourrai clôturer cette affaire. Et puis... Je commence tout juste à vivre pour moi, ça n'est vraiment pas une bonne idée ni le bon moment. Je voulais faire comme me l'a conseillé Daenyan (et comme tout le monde le conseille, comme moi-même je le conseille aux autres !), à savoir prendre du temps encore, pour moi, vivre un an au moins sans mec sans embrouille sans rien. Voilà :/

Rien à voir, mais j'ai lu quelque part Selma que ton ex avait rencontré quelqu'un. Je suis vraiment désolée pour ce coup dur, j'espère sincèrement que tu n'en rebondiras que mieux et plus haut <3
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Hello Janysse!

Merci pour ta pensée. Ça a été un coup de massue c'est sûr. Et à la fois, un soulagement, je lui souhaite que cette n ième relation lui apporte toute satisfaction, corresponde à ses projections, et comble tout ce qu'il y a combler chez lui.

Bon , ce crush , alors :mrgreen: un beau garçon dans le paysage , miam miam.
Attendre au moins un an c'est peut être excessif :mrgreen:
En tout cas c'est chouette je pense que ça aide à avancer ..Tu verras bien ce qu'il'advient....
Bisous fabuleux
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Coucou,

Oui ça m'aide à me détacher c'est sûr ! Hier je disais à ma psy en parlant de mon ex, "Je crois que je ne l'aime plus et ça me rend triste". Je ne pourrais pas expliquer, tout est dans cette phrase. Il y a quelque chose que je n'ai pas encore lâché, la colère très certainement - qui n'est pas vraiment contre lui, mais contre moi-même je réalise...

Mais j'ai décidé de ne pas palabrer sur cette situation, ce moment de transition/avancement même si je le ressens parfois comme un truc qui stagne mollement, je n'ai pas envie de me noyer dans un verre d'eau pour ça et je fais exactement comme tu dis, je verrai bien ce qu'il advient, ou pas... :)

Bisous fabuleux aussi :kissing_heart:
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Ce qui est bien, Janysse, c'est que dans quelques années, tu n'auras quasi aucun souvenir de tout ça ! Juste que ce n'était pas une période facile... et encore... c'est en tout cas se que j'ai remarqué de tous mes chagrins, franchement, ça n'a ensuite plus aucune importance... penser à cette persective objective peut, peut être, t'aider :)
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Salut Heloise,
[quote=Heloiseheloise post_id=1297986 time=1549462113 user_id=38886] Ce qui est bien, Janysse, c'est que dans quelques années, tu n'auras quasi aucun souvenir de tout ça ! Juste que ce n'était pas une période facile... et encore... c'est en tout cas se que j'ai remarqué de tous mes chagrins, franchement, ça n'a ensuite plus aucune importance... penser à cette persective objective peut, peut être, t'aider :) [/quote] Eh bien je crois que tu as raison...! Quelque part c'est un petit peu triste, non, de voir que la mémoire s'efface comme ça ? Pour ma part, je me suis rendu compte que les bons souvenirs, ceux qui me faisaient m'accrocher à mes ex après rupture, je ne les avais pas gardés non plus... :(
Mais je commence à me dire qu'en fait, la rupture d'il y a 4 ans m'a littéralement traumatisée, que je ne l'ai jamais entièrement digérée, qu'elle me hante d'une certaine manière. J'ai rêvé de cet ex la nuit où mon dernier m'a quittée/breakée. Des fois les souvenirs se mélangent. Peut-être que c'est seulement la situation qui me ramène à cette rupture-là, comme cette rupture-là m'a ramenée à la précédente. Je ne sais pas trop. Tout est encore un peu brouillon, le temps éclaircira les choses.

Demain je récupère mes affaires. Je suis allée en cours ce matin, et j'espérais y croiser ce beau garçon mais il n'y était pas. J'y ai pensé toute la journée. J'ai envie de le revoir. À ça et à mes affaires. Et à mon ex. Et à mon amie rentrée de l'étranger pour le weekend. Et à tous nos potes qui feront sûrement la fête avec elle, et lui, ce weekend. Moi je n'ai rien de prévu, si ce n'est de travailler (et c'est très bien). Mais je ne peux m'empêcher de ressentir cette petite morsure d'être (et évidemment, comment faire autrement ?) exclue de ce weekend de retrouvailles. Nous allons nous voir bien sûr avec mon amie. Mais merde, j'ai mille deuils à faire, celui de ma relation, mais aussi celui de mon beau-frère, de mes potes, de ma belle-famille... Je sens la colère contre moi grandir. Je suis en colère contre moi-même de m'être laissée marcher dessus comme ça. Pour tant de choses.

Tout est encore très brouillon, le temps éclaircira les choses... (je pense aussi que les hormones foutent sacrément le bordel, et que ça ira mieux dans 2-3 jours :-Blue )

Belle soirée
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Je comprends ta tristesse, Janysse, vis à vis des potes communs. Il y a ceux qui tournent le dos, il y a ceux qui restent aussi.

Et ceux qui restent, je t'assure, ils deviennent tes amis pour une vie :bisou:

Courage, ma jolie.

Le weekend-end s'approche. Tu vas voir ton amie, rigoler avec elle.

Fais - toi belle pour les sorties hein :lol: :bisou: :bisou:

Bonne nuit à toi.

Des très gros bisous fabuleux.
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Coucou les filles,

Oui ce sont ses potes à la base. J'en ai rencontré quelques uns bien avant de le connaître lui, par mon amie qui sort avec l'un d'eux. J'ai rencontré tout le reste quand j'étais avec mon ex. J'aimais beaucoup ce groupe d'amis mais je ne les voyais pas en dehors de ma relation avec mon ex. Je ne suis pas prête pour des soirées en commun, donc pour le moment je fais une croix sur eux. Comme pour le Nouvel an.

Ce qui me fait ch**, et c'est peut-être juste mon ego ou mon côté gnagnagna qui parle, c'est que moi je perds tous ces potes dans cette rupture. Mais mon ex peut continuer à voir mon amie (on se connaît depuis 15 ans), faire la fête avec SES potes ET elle, alors que pour moi c'est toute une logistique pour réussir à la voir, faire une soirée quand ça arrange tout le monde... Je sais pas, y'a un truc fondamentalement injuste. C'est moi qui me tape tous les inconvénients de la disparition du cercle social. Je crois aussi peut-être que j'aurais aimé que mon amie fasse la gueule à mon ex, qu'elle prenne ouvertement parti pour moi, que sa loyauté crève les yeux. Pour lui au final ça ne change rien, c'est comme si je n'avais jamais existé et en prime il a MON amie.

je réagis peut-être en petite fille.
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Si ton ex a ton amie en "Prime", ça veut dire que ton amie l'aime bien aussi pour rester en contact avec lui.

Je te comprends tout à fait, Janysse, car j'ai été comme toi, côtoyé énormément les amis de mon ex et j'ai bcp apprécié, aimé ce cercle social.

Mais tout comme toi, malheureusement je n'ai pas réussi à les avoir comme mes propres, mes "vrais amis". J'ai cru, je croyais qu'ils m'ont pris pour leur amie, pas pour "la copine de leur ami". Mais j'ai eu tort.

Actuellement, quelques amis communs qui me parlent encore, qui me soutiennent bcp et qui parlent encore aussi avec mon ex.

Ce n'est pas qu'ils n'apprécient pas la façon que mon ex m'a quittée, pour que ces amis cessent d'être son ami. Je sais que ces amis m'aiment beaucoup mais leur amitié avec mon ex est solide aussi. Même mes amis à moi, qui parlent encore avec mon ex, lui souhaitent son anniversaire.

Juste pour te dire que la séparation entre les deux personnes et les relations sociales sont deux choses différentes.

L'avantage appartient aux gens qui sont plus sociables et ouverts et sincères aussi :lol:

Je n'ai été pas suffisamment sociable et ouverte pour que la plupart des amis de mon ex deviennent mes propres amis.

J'en retire des leçons de ça. Et je voudrais te dire, ma jolie Janysse, que tu t'en fous des amis qui te tournent le dos. Une fois que t'es sincère, ouverte, tu trouveras les bons, bonnes amies ^=^ Peut-être tu en tires aussi de belles leçons concernant l'amitié et la façon de comporter en amitié? ;- )

Bisous fabuleux ma belle :bisou: Bonne journée :bisou: :bisou: :bisou:
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Janysse,

Ton amie le bat peut-être froid, tu n'en sais rien en fait. Mais elle ne va pas non plus faire la gueule lors des soirées, surtout, si j'ai bien compris, qu'elle sort avec un ami de ton ex.

Si à la base il s'agissait des amis de ton ex, je comprends qu'ils se tournent davantage vers lui que vers toi. C'est bien beau le "quoiqu'il arrive entre vous, on restera proche de toi", ça fait bien joli, mais dans la réalité, il est extrêmement rare de rester "ami" avec les deux ex. Cela n'empêche pas que les amis de ton ex t'appréciaient/t'apprécient beaucoup mais leur ami c'est lui.

Moi-même je m'entends plutôt bien avec les amis de mon chéri d'amour, on s'envoie même des messages régulièrement avec l'une de ses meilleures amies. Pourtant, si on venait à rompre, je suis sûre qu'ils prendraient fait et cause pour lui, ça me ferait de la peine de ne plus les voir mais je trouverais ça normal aussi.

Ton amie restera ton amie. Comprends aussi que vu la situation elle ne doit pas non plus être très à l'aise vis à vis de toi, elle ne peut pas se montrer tout à fait naturelle car il y a, disons, certains sujets à éviter :roll: ...

N'as-tu pas un cercle d'amis qui t'est proche, rien qu'à toi?
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Bonjour,

Ben en fait c'est ton amie mais aussi l'amie de ce groupe donc sa réaction me paraît relativement logique en soit...
Que tu te sentes blessée me semble normal mais elle a le droit de mener sa barque comme elle l'entend et de ne pas prendre partie.

Et il me semble également normal que tu ais la réaction de râler sur le fait de perdre tout le lot ... (bien que tu ne l'ais pas perdu, c'est juste une façon d'exprimer les choses).

D'où l'intérêt (souvent abordé dans le forum) d'être "bien avec soi", donc de construire quelque chose pour nous et de créer un cercle d'amis propre avant de penser à avoir une relation avec quelqu'un.
Ce n'est pas anodin, à la base on a toujours des amis avant d'avoir des amours...

Après, il est vrai que l'on fait aussi la part des choses lorsqu'on est en couple, certains amis n'étant simplement pas/plus compatibles avec le cercle proche, mais on trouve toujours moyen de garder un contact avec eux.

M'enfin bref je parle un peu pour ne rien dire :) (ça change pas hein)
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Je sais bien que vous avez raison, et d'un point de vue objectif et rationnel je suis parfaitement d'accord. La situation n'est simple pour personne. Mon amie fait ce qu'elle peut, je ne doute par ailleurs absolument pas de sa loyauté et de son amitié. Ce sont devenus ses amis à elle aussi. Je comprends vraiment.

Miu tu as raison, c'est moi qui ne suis pas devenue leur amie. Enfin dans le sens où, même s'ils m'aiment bien, je ne suis pas une amie, j'étais la copine de machin. Machin qui est leur ami depuis 15 ans.

Je me souviens, quand mon ex a emménagé avec mon amie et son copain, qu'il m'a dit que peut-être à partir de maintenant je pourrais faire attention à ce que je disais à mon amie, vu qu'ils étaient en train de développer une relation d'amitié. Que ce que je pouvais lui raconter de nous, de notre vie intime (c'est-à-dire tous les bavardages de filles qu'on avait), pouvait affecter sa relation avec elle. En gros qu'il fallait que j'arrête de me confier à elle, parce que si je disais des choses négatives cela pouvait rebondir sur leur relation.

Ma réaction n'est peut-être pas légitime, mais j'ai trouvé ça de trop. Hors de propos, indécent. À ce moment-là c'était la seule personne à qui je pouvais me confier, j'ai trouvé ça complètement déplacé qu'il me demande ça. Je ne sais même pas pourquoi je raconte ça, mais ça tourne aussi dans ma tête, autour de ces pensées-ci.

Pour te répondre Carrie, non. Mon cercle proche, du lycée, s'est désagrégé avec la vie. Une copine est à Lyon, une autre dans une autre ville. Une autre encore ailleurs. Mon amie est à l'étranger. Puis à l'université, la même chose s'est passée. J'ai gardé de très solides amitiés, mais disséminées dans le monde. Pareil pour mon école ensuite. Mes amis je les ai gardés, mais ils sont dans d'autres villes encore. Et encore ces deux-trois dernières années. J'ai quelques très fortes amitiés, mais ces personnes ne se connaissent pas, ne sont pas forcément dans ma ville, et donc les rencontres sont sporadiques ou bien du one to one. Je n'ai jamais été invitée à un secret santa. Tous les ans au Nouvel an j'angoisse d'être invitée quelque part, d'avoir quelque chose à faire avec quelqu'un. Je n'ai plus de groupe d'amis avec qui partir en vacances. Fêter des conneries comme la chandeleur, la galette des rois, faire une raclette... Quand j'ai rencontré les amis de mon ex, puis mon ex, d'un seul coup il y avait tout ça. C'étaient en plus des gens qui venaient de ma ville natale, avec qui on se comprenait, avec qui l'intimité s'est tissée très vite en raison de nos origines communes (on a même fait le lycée ensemble pour certains). Je me suis sentie "à la maison". J'avais ce petit cocon de ma ville natale dans la grande capitale. Quelque chose de rassurant.

C'est raconté d'un ton un peu mélo et j'en suis désolée mais voilà, tout ça c'est fini, du moins pour le moment. Moi je n'ai pas envie d'y renoncer pour toujours, j'ai envie d'être leur amie à part entière cette fois. Je sais que mon ex ne serait pas contre. Je crois que ça ne va vraiment pas aujourd'hui et du coup toute la noirceur que j'arrive d'ordinaire à éclairer, patiemment, avec beaucoup de discipline et de conscience, s'abat sur moi.

Je ne reste pas à me morfondre sur ma solitude, je tisse, patiemment, en restant ouverte, généreuse, sympathique, de nouvelles relations à la fac. Je renoue, recouds, d'anciennes amitiés. Mais j'ai parfois l'impression que plus l'"âge" avance (pardon de parler comme ça, je n'ai que 25 ans mais ça n'en est pas moins vrai), et plus les gens que je rencontre ont déjà leur groupe d'amis bien ancré, ne sont pas contre un café ou un déjeuner de temps en temps, mais sans plus.

Bref, aujourd'hui jour sans :(

Edit : MAIS, je vais faire une petite séance d'hypnose, prendre du temps pour moi, prendre du recul (mauvaise période du mois = tout est nul et sombre), et laisser tout ça s'apaiser tranquillement ;)
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