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Après un an, il n'est "plus amoureux"


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Bon ça ne veut pas dire qu’il va te quitter hein « on en parlera lundi »…

Mais si tu es constamment en panique, à porter la relation à bout de bras peut être que c’est juste pas la bonne personne/la bonne relation.

J’entends les gardes alternées, la crève, tout ça, mais je garde aussi en tête un truc précieux que j’ai appris bien trop tard: quand on veut faire de la place/trouver le temps pour l’autre, on le fait.

Et là ton gars il ne transpire pas vraiment la motivation…

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Apprends à t'aimer, pour de vrai.

 

Mais IVV ça fait 10 ans que je suis sur le chemin, que je travaille là-dessus, je ne vois pas ce que je peux faire de plus.

 

J’entends les gardes alternées, la crève, tout ça, mais je garde aussi en tête un truc précieux que j’ai appris bien trop tard: quand on veut faire de la place/trouver le temps pour l’autre, on le fait.

Et là ton gars il ne transpire pas vraiment la motivation…

 

Oui je sais bien, ça a déraillé il y a un mois et c'est ça qui me fait flipper.

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Bon ça ne veut pas dire qu’il va te quitter hein « on en parlera lundi »…

Mais si tu es constamment en panique, à porter la relation à bout de bras peut être que c’est juste pas la bonne personne/la bonne relation.

J’entends les gardes alternées, la crève, tout ça, mais je garde aussi en tête un truc précieux que j’ai appris bien trop tard: quand on veut faire de la place/trouver le temps pour l’autre, on le fait.

Et là ton gars il ne transpire pas vraiment la motivation…

 

Je suis tellement d'accord avec ça. Je sais que je la ramène toujours avec mon gars nia nia, mais la première nuit qu'il a passée chez moi j'avais le COVID ( gestes barrières bonjour), j'ai ensuite eu ma fille pendant 4 semaines complètes dont une semaine avec covid et une à l'autre bout du monde et un pic d'engueulade ++ avec mon ex avec grosse remise question de la garde alternée, tous les we ou vacances qu'on a prévus ensuite ont été entachés d'une incertitude sur la fiabilité de mon ex , ensuite j'ai eu un cataclysme de taf et un concours à préparer, bah on s'est toujours vus très souvent malgré ça, même si que pour un dej, un running du dimanche etc...Parce qu'il'y avait de la volonté et de la motivation forte de part et d'autre . Sans angoisse mais avec une certitude tranquille.

Comme le dit Elieza quand on veut on peut je crois.


Et là tu te mets la rate au court bouillon, tu te juges en permanence ( je suis trop ci, je ne suis pas assez ça, vraiment les mots ont un sens , et ceux que tu emploies à ton sujet ne te font pas de bien )


Bisous Janysse :bisou:

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Coucou Selma!

Alors en plus moi je la ramène mais j'ai pas d'enfant et la seule relation que j'ai eu avec un type qui en avait (bon il en avait 3 hein, de 3, 9 et 12 ans de deux mères différentes), ben j'ai craqué vite fait, mais ca c'est moi.

Et pour le coup je trouvais pas le temps parce que je ne voulais pas...


Mais Janysse, finalement tout ce qu'on te dit il ne faut pas que ca te fasse paniquer plus non plus hein, juste prendre conscience que tu t'épuises là, dans cette relation, dans ton taf, et que tu DOIS, tu TE DOIS de mettre les choses au clair.

Que ca aille dans le sens que tu veux ou pas.

Une rupture (et attention je dis pas que c'est ce qui arrive lundi, pas du tout), ben c'est des fois plus "soulageant" qu'une relation "unilatérale" (et ce n'est pas le bon mot, je le sais, mais j'écris un peu dans l'urgence depuis mon train bloqué depuis 30mn sur les rails en pleine campagne a cause du givre, et je dois garder de la batterie car mon billet est sur mon gsm); je repasse plus tard si j'arrive a rentrer ;)

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vraiment les mots ont un sens , et ceux que tu emploies à ton sujet ne te font pas de bien

C'est ça que j'essaie de dire avec mes phrases à la con.

 

En fait je suis d'accord avec vous 3 , Sand, Elieza ( dont j'espère qu'elle ne sort pas d'une longue nuit de marche dans la campagne gelée) et toi .


Ce qu'on constate tous les 4 il me semble , c'est que cette relation ne te rend pas sereine :bisou:

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Coucou


Je sais que vous avez raison et je VAIS mettre les choses au clair lundi prochain. Je ne peux pas vivre comme ça.


Je suis très pessimiste ce matin, je me dis que toute cette angoisse ne vient pas que de moi, il y a réellement quelque chose qui pue dans cette histoire.

C'est encore pire qu'en mai-juin j'ai l'impression, et ça ne n'est pas possible. J'ai assez souffert, je mérite plus que ça.


J'ai besoin qu'il me dise qu'il est désolé, qu'il tient à moi, qu'on va essayer de faire mieux à la rentrée, qu'on va passer plus de temps ensemble. J'ai besoin qu'il me rassure et j'ai besoin que ça change.


S'il ne me propose que des miettes je serai obligée de partir.

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Coucou tou.te.s, non ils ont envoyé des bus :roll: donc j'ai fini par arriver à bon port avec "seulement" 2h de retard :bisou:


Et Janysse, ne parle pas uniquement de vous voir plus...aborde aussi le question de "chez lui", enfin tout ce qui doit être abordé, sinon c'est l'histoire sans fin.


Bisous!!!

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Je suis désolée Elieza, je suis tellement éparpillée et angoissée que je n'ai même pas relevé que tu étais coincée dans un train ! Je suis contente de lire que ça s'est résolu même avec 2h de retard ! :/


Oui là je vais parler c'est sûr parce que je passe de nouveau une journée horrible, et il faut que moi j'agisse clairement.

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Même ici il a fait -3, autant te dire que les sudistes n'étaient pas prêt·e·s non plus !!


Tu penses que je devrais l'appeler ? Lui dire que ça m'angoisse cette histoire de "on va parler", et que je veux être sûre que tout va bien ?


J'ai écrit un SOS à ma psychiatre aujourd'hui, normalement je l'ai demain au téléphone, ça me soulage un peu...

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Je lui ai écrit un petit message pour lui dire que j'espérais que sa réunion (importante) s'était bien passée, que tout ce bazar avançait dans le bon sens blabla bisous bonne nuit. Il m'a répondu comme à l'accoutumée.


Je l'appellerai demain soir. Demain matin j'ai mon tout dernier cours de l'année, j'ai déjà dû assurer 3 ou 4 cours en ayant soit pas dormi soit en étant malade, je vais m'épargner cette soirée si jamais ça se passe mal. Entre-temps j'aurai parlé à ma psychiatre.


Mais oui vous avez raison (le cheminement est long dans mon esprit...), je ne peux pas rester comme ça, je ne peux pas ME faire ça, pas après tout ce que j'ai appris ces derniers mois.

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Purée je suis désolée c’est complètent hors sujet mais je viens d’apprendre le suicide d’une ancienne collègue, elle s’est jetée du toit de notre école, et j’avais eu (je n’étais pas seule malheureusement) tellement de problèmes avec la direction a l’époque que je suis à la fois choquée et à me demander si je ne devrais pas parler ( a l’époque la médecine du travail ET les prud’hommes avaient été impliqués, honte à moi j’ai pris mon chèque et je me suis barrée).

Je me sens super mal là.

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Elieza, je suis vraiment désolée, c'est toujours très choquant d'apprendre ce genre de nouvelles. Tu es en train de dire que dans le cadre de ce travail il y avait des problèmes de harcèlement moral ?

Si c'est le cas et que tu penses que cette collègue en a été victime, et que ta parole pourrait contribuer à comprendre ce qui s'est passé et éventuellement éviter un nouveau drame, peut-être qu'il faut en parler... Est-ce que cela pose un risque pour ta position ?

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Elieza, je suis vraiment désolée, c'est toujours très choquant d'apprendre ce genre de nouvelles. Tu es en train de dire que dans le cadre de ce travail il y avait des problèmes de harcèlement moral ?

Si c'est le cas et que tu penses que cette collègue en a été victime, et que ta parole pourrait contribuer à comprendre ce qui s'est passé et éventuellement éviter un nouveau drame, peut-être qu'il faut en parler... Est-ce que cela pose un risque pour ta position ?

 

Oui il y avait clairement du harcèlement (j'ai perdu 12 kg en un an, je ne pesais plus que 42 kg et la directrice me disait entre autre "ah on attend de voir quand vous allez vous effondrer"), mais moi je suis partie il y a 10 ans, donc je n'ai aucun problème a parler de ça, j'ai pris un chèque suite a un arrangement (je partais et je fermais ma gueule en gros)

Juste je suis super choquée, j'ai bossé 5 ans avec cette personne et je pensais que les choses s'étaient "arrangées".

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Bon alors déjà il n'y a pas de "honte à moi" qui soit, tu as sauvé ta peau comme tu as pu à l'époque. Ensuite, ce n'est pas à moi de te dire ce que tu dois faire dans cette situation ; seulement, on vit à une époque où la parole se libère et où les multiples mondes dans lesquels nous vivons s'effondrent les uns après les autres (chez nous c'est la fin de la solidarité comme guide pour l'action publique, chez d'autres c'est la famine due aux changements climatiques, la montée des eaux, l'arrivée au pouvoir d'une puissance fasciste/fascisante, etc etc) et je crois qu'il est primordial de résister et de se tenir droit pour défendre ce qui est juste, même s'il faut le faire au bord du monde.


Tout ça pour dire que si tu ne risques rien personnellement et que ces atrocités ont encore cours, il y a une certaine responsabilité à agir.


Ça me fait penser, même si c'est un peu différent, au cas #metoo dans mon labo. C'est un chercheur qui aurait des comportements relevant clairement du harcèlement sexuel et peut-être moral envers ses étudiantes. Ça fait des années que ça se sait, et le truc est complètement étouffé par les instances dirigeantes. Le problème c'est que tout le monde sait sans savoir. J'ai hésité à un moment à lancer un media d'investigation sur l'affaire en faisant un témoignage anonyme mais en fait je ne sais rien du tout de concret. Entre temps une amie m'a confirmé que quelqu'un était déjà sur le coup (j'attends depuis anxieusement que ça sorte enfin), mais tu vois j'ai flippé pour ma position de doctorante sans poste et j'ai préféré fermer ma gueule...

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Désolée Elieza, c'est vraiment horrible .

Face à une telle nouvelle on se demande toujours si on aurait dû faire quelque chose de plus , il y a toujours une pointe de culpabilité dans l'entourage plus ou moins proche de ceux qui se suicident .

Mais toi tu as fait ce que tu pouvais pour sauver ta peau ( ou plutôt ce qui te restait de peau sur les os à ce que je lis) et il n'y a aucune honte à ça.

Essaie de digérer cette nouvelle et si tu peux témoigner, fais le oui :)


Je suis toujours effarée et horrifiée de voir à quel point les ambiances de travail peuvent en arriver à cet enfer , c'est peut être bisounours mais ce serait tellement mieux pour tout le monde de ne pas en arriver à ces rapports de pouvoir pourris complètement contre productifs , en plus .


Bref

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Face à une telle nouvelle on se demande toujours si on aurait dû faire quelque chose de plus , il y a toujours une pointe de culpabilité dans l'entourage plus ou moins proche de ceux qui se suicident .

C'est tout à fait ça, j'ai un jeune collégue de 21 ans qui s'est pendu le soir de la fin du premier confinement, il m'avait proposé de me ramener en voiture le midi quand je rentrais du supermarché mais j'ai préféré marcher. Je me demande encore aujourd'hui si ça aurait changé quelque chose de lui dire deux ou trois trucs pendant ce trajet.

Il avait une peine de coeur....

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Oui, elle a sauté depuis la terrasse de l'école.

C'est effarant, c'est une école privée, on est (était) censés avoir des étudiants motivés (7000e l'année, payée par les parents en général ca joue) et du coup une ambiance générale plutot chouette.

Mais j'ai pensé sur le coup, a cause de ma fragilité aussi, que c'était bien de me barrer comme ça et de ne pas trop chercher.

Je suis en contact avec la famille de cette collègue, je vus tiendrais au courant.

Parfois on ne se rend pas compte de la violence des attaques et de la douleur provoquées par ce genre de choses.

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Coucou Elieza !


Oui, ça va. J'ai appelé ma meilleure amie mercredi soir qui m'a un peu engueulée en me disant que je me montais la tête pour rien, ça m'a calmée, et il m'a écrit le soir même comme d'habitude, ça m'a rassurée. Sa fille a la gastro, histoire d'en rajouter une couche (littéralement) ! Hier j'ai passé une bonne journée, mon dernier cours était chouette et je suis enfin retournée au sport ça m'a fait un bien fou !


Je l'ai appelé hier soir mais je suis rentrée du sport tard, et il dormait déjà, il m'a répondu ce matin. Donc bon je prends mon mal en patience jusqu'à lundi mais je suis résolue à évoquer tous les sujets importants (ma psychiatre m'a fortement invitée à le faire). J'ai plein de choses prévues ce soir et demain, dimanche gros ménage, boulot et courses de Noël lundi, et on va vite arriver au soir où, j'espère, on prendra le temps d'aller boire un verre tous les deux et de discuter tranquillement.


Voilà à ce stade je garde le cap sur ce que j'ai à faire et je décide de lui faire confiance.


Toi comment ça va ?

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Ça y est c'est la catastrophe.


J'ai voulu l'appeler hier soir pour papoter comme d'habitude, je l'ai appelé assez tôt, à peu près à l'heure où il couche sa fille histoire de me signaler et de dire "rappelle-moi". Comme je le pensais il n'a pas répondu sur le moment mais en fait il ne m'a jamais rappelée après :shock: . Alors même qu'il était connecté sur Messenger. Même pas un message pour dire "Désolé ce soir je suis claqué je t'appelle demain". Ça n'est jamais, JAMAIS arrivé qu'il m'ignore comme ça, ne me rappelle pas ou ne me laisse pas un petit message. Là j'ai complètement vrillé/basculé. Je ne comprends pas ce qui se passe, tout en sachant très bien ce qui se passe.


Ma meilleure amie m'a dit, écoute, il a peut-être une super excuse, attends demain midi (aujourd'hui donc), et si après ça tu n'as pas de nouvelles, tu peux commencer à paniquer. Sauf que ça fait une semaine que je panique, et je ne peux même pas mettre fin à ce calvaire puisqu'il ne répond PAS au téléphone, peut-être pour éviter de parler de tout ça précisément... Dans tous les cas moi là c'est trop, je suis malheureuse, je suis une serpillère, je ne me reconnais plus. Je l'aime, j'adore être avec lui, le perdre me déchire l'âme, mais là c'est stop. Je ne peux pas rester comme ça, je me sens complètement négligée et maltraitée. Ça me fait plus de mal qu'autre chose et j'en ai marre. J'ai l'impression d'être angoissée et triste depuis le mois de mai et j'arrive au bout de ce que je peux encaisser.


Je vais lui dire qu'il ne peut pas me laisser sans réponse comme ça, m'ignorer, que ça m'inquiète, que ça n'est pas cool du tout, que je ne veux pas lui courir après. Et si, comme je le soupçonne, il me quitte lundi, je lui dirai d'aller bien se faire foutre.

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J'ai rappelé en mode "Rappelle moi je m'inquiète".


Et puis il a fini par m'écrire un pavé sur Messenger pour me dire qu'il fallait qu'on arrête là, qu'il était pas capable d'être à la hauteur, qu'il me fait souffrir, qu'il est devenu distant parce qu'il essaie de m'appeler pour me le dire depuis deux jours, etc etc.

Bref je balance tout dans le désordre mais voilà, c'est fini, je suis à la fois sous le choc et soulagée, je réalise pas encore tout à fait. J'ai juste perdu 3 mois de ma vie et je m'en veux d'avoir craqué et d'avoir accepté qu'il revienne, et je lui en veux à mort d'être revenu dans ma vie pour me faire du mal comme ça.


Je me sens brisée de tous ces mois d'angoisse et de tristesse

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Et ben c'est pas le courage et la dignité qui l'étouffent lui hein...

Je sais que là tu ne peux pas entendre ca, mais c'est presque une aubaine. Tu mérites bien mieux qu'un gars qui te ghoste puis revient comme une merde pour te quitter par Messenger...sérieusement?

Il me fout les boules ca gars là...

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Justement si Elieza, je sais que c'est une aubaine. Je me sens soulagée comme tu le prédisais, même si j'ai encore des jours et des jours de tristesse devant moi, là je suis très en colère, je le trouve minable et absolument indigne de tout l'amour, toute la tendresse et surtout la putain de confiance que je lui ai donnés. Je ne peux qu'être forcée à être lucide maintenant et contempler le fait qu'il ne m'aurait plus jamais rendue heureuse.


Il évoque le fait que "deux dépressifs ensemble c'est pas bon" mais MDR moi je me soigne depuis des années, je suis stable, et le retour de la déprime ces dernières semaines c'est clairement lui le responsable. Et lui ne se fait pas soigner.


Bref je sais même pas quoi écrire de plus à part que je suis sur le cul, soulagée, en colère, triste, j'ai envie d'être dans ses bras et de lui servir une bière à l'arsenic en même temps.


Je ne sais même pas quoi lui répondre


Putain je pensais que ma dernière rupture, celle de 2018 était bien crade et que ça n'arriverait plus jamais mais force est de constater que là c'est pas beaucoup mieux

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Bref je balance tout dans le désordre mais voilà, c'est fini, je suis à la fois sous le choc et soulagée, je réalise pas encore tout à fait. J'ai juste perdu 3 mois de ma vie et je m'en veux d'avoir craqué et d'avoir accepté qu'il revienne, et je lui en veux à mort d'être revenu dans ma vie pour me faire du mal comme ça.

 

tu crois qu'il a cherché à te blesser délibéremment?

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En fait je suis en colère contre moi parce que j'en ai tellement lues des histoires ici d'ex qui reviennent pour mieux repartir, et je suis quand même tombée dans le panneau...!!

 

Pourquoi te blâmer pour le comportement d'autrui?

 

Parce que j'avais des réticences et des peurs dès le début mais que la joie de le retrouver l'a emporté, et qu'on m'avait prévenue qu'il y avait masse de red flags... Je le verrai sûrement différemment d'ici quelques semaines, parce que c'est lui qui a merdé et qui n'a pas été correct mais pour le moment j'ai l'impression d'avoir perdu 3 mois de ma vie et d'être retournée à la case départ. J'aurais pu m'épargner ça.

 


Bref je balance tout dans le désordre mais voilà, c'est fini, je suis à la fois sous le choc et soulagée, je réalise pas encore tout à fait. J'ai juste perdu 3 mois de ma vie et je m'en veux d'avoir craqué et d'avoir accepté qu'il revienne, et je lui en veux à mort d'être revenu dans ma vie pour me faire du mal comme ça.

 

tu crois qu'il a cherché à te blesser délibéremment?

 

Non, mais je crois qu'il savait très bien qu'il n'était pas capable de m'apporter ce dont j'ai besoin, qu'il allait peut-être de nouveau me faire du mal, qu'il n'était pas au clair avec lui-même, et il a insisté quand même.

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Coucou Janysse,


Je sais que pour le moment et pour quelques temps tu ne vas pas vraiment voir l'aubaine ( et Dieu sait que je détestais qu'on tente de me faire percevoir le verre à moitié plein quand j'étais en pleine rupture ) mais:

- tu n'as pas perdu trois mois de ta vie, je crois profondément que même ce qu'on pense être des erreurs nous construit ;

- ne t'en veux pas . Déjà tu n'es pas seule dans cette histoire , il a joué son rôle. Et tu as voulu donner sa chance à cette histoire , ce que ça dit de toi , de ta faculté à pardonner , est une bonne chose ;

- ton intuition était la bonne , il y avait bien des signaux pas très rassurants , ce n'est donc ton angoisse qui te faisait tout déformer ( en revanche il n'aurait pas été bon pour toi de continuer avec l'angoisse que cette histoire générait chez toi )


Tu es aimable et tu seras heureuse il n'y a aucune raison que tu vives des situations comme ça " pendant 30 ans " d'ailleurs avec la fin de cette histoire là, tu as montré ta capacité à ne pas rester dans une situation comme ça justement :bisou:

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Coucou ma Selma,


Merci pour ton gentil message :)


Je me sens pas trop mal ce matin, j'ai réussi à dormir, je suis juste lasse et vidée, et soulagée. Je vais sûrement me prendre la tristesse et la colère dans la gueule encore un moment, mais je me sens presque libérée de cette angoisse que je ressentais en permanence dans chaque fibre de mon corps depuis 1 mois et encore plus depuis une semaine. Je ne réalise pas encore qu'on ne se verra plus jamais, que je ne serai plus jamais dans ses bras mais pour le moment je me concentre sur ce que j'ai à faire, sur le concert à donner, sur les 6h de route jusqu'à chez mes parents où je pourrai tranquillement m'écrouler avant de repartir à la rentrée sur toutes les choses excitantes que j'ai prévues. Je pense que je vais aller à l'escalade 2 ou 3 fois par semaine désormais. Je vais reprendre la méditation, le yoga. Je vais aller chez le coiffeur, je vais avoir de nouvelles lunettes. J'ai plein d'ami·e·s ici et ailleurs à visiter. Ma vie est riche et passionnante et pour une fois tout ne s'écroule pas car tout ne tournait pas autour de lui.


Je vous écris ça dans un moment où ça va bien, il y aura encore beaucoup de larmes et de pas bien, mais je sais que ça finira par aller. Je l'écris aujourd'hui pour m'en rappeler dans les moments durs.

 

- ne t'en veux pas . Déjà tu n'es pas seule dans cette histoire , il a joué son rôle. Et tu as voulu donner sa chance à cette histoire , ce que ça dit de toi , de ta faculté à pardonner , est une bonne chose ;

 

C'est ce que m'a dit une amie. Moi je me trouvais faible d'y être retournée, elle au contraire me trouve super forte d'avoir trouvé le courage et la détermination de pardonner pour donner une deuxième vraie chance à cette histoire. Je n'ai absolument rien à me reprocher. Mes demandes et mes besoins n'étaient pas du tout disproportionnés, je n'ai pas été spécialement exigeante, je demandais juste le minimum syndical, qu'il était incapable de me donner.

 

- ton intuition était la bonne , il y avait bien des signaux pas très rassurants , ce n'est donc ton angoisse qui te faisait tout déformer ( en revanche il n'aurait pas été bon pour toi de continuer avec l'angoisse que cette histoire générait chez toi )

 

Et ça c'est exactement ce que je disais à un copain hier soir. J'ai toujours pensé que mes réactions étaient dues à la peur d'être quittée, d'être abandonnée, et mon entourage a souvent confirmé ça, en me disant que c'était mes peurs qui parlaient, que j'étais fragile et donc que j'avais besoin d'être beaucoup rassurée. Mais en fait, même si j'ai besoin d'être rassurée, à chaque fois que j'ai senti que le truc partait en couille c'était bien ça. Donc pour moi, la grande leçon aujourd'hui, c'est que je ne suis pas une folle angoissée qui a peur de tout, mais que j'ai au contraire des instincts très justes qui me font comprendre les choses très tôt, et que je me dois désormais de les écouter.

 

Tu es aimable et tu seras heureuse il n'y a aucune raison que tu vives des situations comme ça " pendant 30 ans " d'ailleurs avec la fin de cette histoire là, tu as montré ta capacité à ne pas rester dans une situation comme ça justement

 

Je l'espère du fond du coeur


Bisous :bisou:

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Non, mais je crois qu'il savait très bien qu'il n'était pas capable de m'apporter ce dont j'ai besoin, qu'il allait peut-être de nouveau me faire du mal, qu'il n'était pas au clair avec lui-même, et il a insisté quand même.

 

comme toi aussi tu pensais qu'il n'était pas capable de t'apporter ce dont tu as besoin, qu'il allait peut être de nouveau merder, qu'il n'était pas au clair avec lui même, et tu as insisté quand même..

ce n'est pas pour lui ôter toute responsabilité. ce commentaire c'est plus pour mettre en exergue le fait que tous les deux vous aviez vos réticences mais vous avez quand même tenté le coup. D'un autre point de vue donc tu as tenté le coup pour ne pas avoir de regret ou de remord , si tu n'avais pas essayé tu te serais probablement posé des questions du type "et si.."... "si j'avais tenté le coup"... "si j'avais accordé une seconde chance"... Tu l'as fait Janysse !!! et c'est une bonne chose je trouve...

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Vous avez raison. Quand il est revenu j'aurais été incapable de dire non et de toute façon ce n'était pas ce que je voulais. Là je ne peux pas regretter quoique ce soit. Ça m'apprend tellement de choses sur moi. En fait je suis peut-être courageuse et forte et bienveillante.


Je me souviens qu'Elieza écrit souvent ici qu'on peut exiger deux choses de son partenaire : qu'il soit fiable et qu'il soit heureux de vivre. Mon ex n'était ni l'un ni l'autre...


Je n'ai toujours pas répondu à son message de la honte. Je ne sais pas si je le ferai, en tout cas pour le moment qu'il marine un peu dans sa merde et comprenne ce que c'est de ne pas avoir de retour/réponse.

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