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J'ai récupéré mon ex, mais...


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  • 2 ans après...
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Bonjour,



Voici une mise à jour de notre relation, 2 ans et demi plus tard...



Suite à cet épisode, elle est restée très perturbée et encore affectée par notre précédente relation et cela a été très difficile car elle regardait le présent d’alors avec les lunettes du passé, cela m’a inquiété encore plus et j'ai vécu dans la crainte permanente qu’elle me quitte de nouveau. Pour compliquer les choses, à cette période (fin 2014), elle a subi des attouchements de la part de son beau-père, sa figure paternelle ressource…


Cela a été terrible pour elle…



La relation est devenu très difficile, devant les fantômes du passé et ceux provoqués par son beau-père, notre intimité a été malmenée, elle ne se laissait plus ou peu toucher, elle était réactive à tous mes faux pas et je suis resté en période probatoire très longtemps. Cela m’a angoissé énormément. ​De plus, je n'ai jamais pu me départir du sentiment d'être un second choix... (​Il est son âme sœur, si doux, si tendre, si intelligent, si fluide, comme elle l’aime. ) Pour moi, notre relation d’alors n'a recommencé, que parce que concrètement, il a dit non merci…



Lorsque je lui ai avoué avoir fouillé dans son portable cela a été un traumatisme pour elle. De plus, la première fois, au lieu de lui dire que j’ai fouillé ses messages, je lui dis que je l’ai fait suivre par un détective privé (comme ma femme l’avait fait pour nous…).



Elle était sous le choc mais nous sommes parvenus à nous rabibocher, mais la relation allait toujours mal, sa libido n'est jamais revenue comme avant, elle est restée toujours à vif à chacun de mes faux pas. Je me disais sans cesse que notre relation ne tenait qu’a un fil. En permanence.



Mais nous sommes allés plus loin dans l’engagement, elle m'a donné les clés de chez elle et nous avons commencé à parler d’habiter ensemble. A même moment, elle a commencé à me critiquer, de plus en plus, je ne suis pas assez comme ça, trop comme ci, cela ne va pas. Parfois elle était proche et puis tout d'un coup elle devenait froide et distante...



Pour tenter de calmer mon angoisse, j'ai commencé à venir chez elle pendant qu’elle était au travail et j'ai fouillé ses affaires, ses carnets intimes, ses mails sur son ordinateur. Je cherché cette fois aussi loin dans le temps que possible… J’avais cette irrépressible pulsion de savoir qui elle est, comment elle fonctionne. Et là cela a été encore pire, j’ai eu le détail de ses pensées pendant la période juillet/Aout 2014, ce qu’elle disait de moi, du jeune. Début septembre 2014, elle regrettait plus le jeune que moi, alors qu’on commençait notre relation…



Irrépressiblement, j'ai fouillé plus loin et c’était de pire en pire, j'interprète forcément mais j’en ai dégagé un mode opératoire qu’elle reproduit quasiment à l’identique avec ses relations importantes. J'ai lu les détails de comment elle a déjà trompé, été avec un homme marié, elle couche facilement, pour le plaisir. Elle sait dire mon beau et compliments chaleureux alors qu’elle est en train de quitter. Elle commence à tisser ses relations avec ses futurs amants alors qu’elle est encore liée avec ses futurs-ex… Elle critique beaucoup, a des conflits, mais s’engage, emménage et critique très durement, veut changer ses partenaires et a très peur qu’ils ne changent pas et finalement les quitte. Elle aime aussi l’argent et les belles choses et souhaite que son homme ait beaucoup d’argent pour combler ses besoins. Elle regarde les gros salaires de certains de ses mecs avec envie, se demandant ce qu’elle a raté pour ne pas avoir le même…



Et c’est là que je me suis complètement perdu car notre relation m'a semblé ressembler quasiment en tout point à celles que je lis dans son passé… De plus, je me méprise de l'avoir espionné et trahie...

Nous vivions exactement la même chose que dans ses journaux intimes, mon insécurité était maximale. Pendant tout ce temps, elle continue de me critiquer, m’engueuler, veut que je change. Mais c’est vrai qu’elle s’engage, déménage et vient vivre avec moi.



Là, rapidement, je la vois dépérir, la relation avec mes filles ne prends pas (je les vois une semaine sur 2) et s’envenime, elle me critique de plus en plus. Je ne parviens pas à cesser de l'espionner et ses journaux intimes sont clairs, elle n’en peut plus et commence à me mépriser, mais pourtant veut qu’on achète une maison (et me demande d’en avoir 50% pour se sentir chez elle et à l’abri du besoin, ce que nous n'avons pas fait...), veut un enfant avec moi et tombe enceinte été 2016… Une partie de moi le voulait aussi, mais devant tant d’insécurité et d’angoisse, il est impossible pour moi de trouver une bonne nouvelle en cela. Impossible de la quitter, impossible de lui dire que je sais tout, impossible de lui faire totalement confiance. Et pourtant, je l’aime et j’aimerais vieillir avec elle, avoir un enfant avec elle…

Ma situation est intenable, je l’aime, j’ai peur d’être quitté, je souffre de ses critiques et de ce que ce que je lis sur moi et je suis incapable de m’engager pleinement…



Mais mon angoisse la plus forte, c’est qu’elle me quitte et se donne à un autre homme, elle a déjà donné son admiration à petit jeune, je ne supporterais pas qu’elle partage son intimité, avec plaisir, à un autre après moi… C’est tout ce qu’il me reste… ce statut de meilleur amant… qui est mis à mal car sa libido et son plaisir ne sont jamais revenus comme avant, comme la première année.

Au fil du temps, la gestion de la relation est devenu ma priorité, empiétant sur ma relation avec mes filles et sur ma motivation professionnelle, cela m’a obsédé, je me suis servi de ses notes pour lui donner suffisamment pour la garder, changer ce qu’il fallait mais sans pouvoir m’abandonner complètement à elle, mais surtout je l'ai fait pour la garder et non pas par plaisir et elle m'a reproché de ne pas être enthousiaste, de ne pas la nourrir. J'agissais par angoisse et non en me connectant à ma source de vie…



Et puis en septembre 2016, après l’avortement et un mois d’août calamiteux avec mes filles, elle décide de me quitter, sans me le dire mais ses correspondances avec sa sœur et un de ses ex sont clairs. Elle ne me dit rien officiellement. Elle me dit juste qu’elle veut partir, prendre du recul, qu’elle ne veut plus vivre avec mes filles mais que l’on reste ensemble. Et quand je l’annonce à mes filles, elle est vexée, alors que c’est ce qu’elle voulait. Même sa sœur s’en étonne, elle semble perdue…

En Octobre 2016, un soir elle écrit un mail plein d’admiration et de mots doux au petit jeune, (elle l’efface de ses éléments envoyés) le soir même, alors qu’elle me boudait depuis plusieurs semaines, elle me fait l’amour passionnément en me demandant de me taire… dans le noir…



Comme à mon habitude lorsque j’ai une information dont je ne peux parler ouvertement, j’essaie de la cuisiner et elle me dit qu’elle n’a pas pris contact avec lui (alors qu’elle lui a envoyé un mail pour lui dire son admiration devant les changements opérés dans sa vie ​(il est devenu coach entretemps...) et envoyé des liens à sa sœur en lui demandant ce qu’elle en pensait. Malheureusement pour elle, il n'a répondu que 3 mois plus tard et elle s'est donc dit, j'imagine, qu'il n'était pas intéressé...). Je la confronte, fais une crise et la traite de pute et je lui demande de partir. Et c’est là que nous commençons une thérapie de couple. Mais je ne peux pas dire tout ce que je sais, 20 ans de journaux intimes, 10 ans de mails… sans risquer de la perdre, cela me fait trop peur…



Et oui, j'ai eu une enfance de merde (abusé sexuellement, désinvesti par mes parents et ma famille) qui m'a donné une tendance à la jalousie maladive mais ce que je sais et que je ne peux pas dire me crée une tempête émotionnelle, je ne peux pas la quitter et je ne peux pas être complètement avec elle. Pourtant je l’aime… Et là, notre thérapeute nous conseille un livre et je découvre la théorie de l’imago et l’un comme l’autre nous sommes un perfect match !!! Polarisés à souhait…

Et on décide de poursuivre la thérapie (c'était pas gagné, surtout pour elle…), mais les crises arrivent car nous sommes à vifs, en sursis et que je suis trop inquiet pour gérer mes émotions lors des pics provoqués par certains propos, écrits ou gestes...



En parallèle, je suis une thérapie perso et ma thérapeute me conseille à demi-mots de mettre fin à cette relation, trop douloureuse et qui, selon elle, n’est en rien de l’amour. Elle me dit aussi qu’il faut me préparer car je ne suis pas encore prêt pour cela… Elle me fait travailler en EMDR sur mon angoisse de la perdre et surtout de l’imaginer jouir de tout son être sous les assauts de son futur amant, jusqu’à ce que cette idée ne me fasse quasiment plus rien… (ça fait quand même une boule au ventre mais rien à voir avec la crise d’angoisse et la douleur super vive d’avant).

Je me sens plus serein vis-à-vis d’une rupture et de ses conséquences concrètes... et donc je suis devenu plus relâché, je n’ai plus de crise compulsive d’espionnage. Mais surtout cela a modifié l’équilibre de mon système intérieur. J’ai de moins en moins peur de la perdre véritablement et définitivement.



Et puis, au fil du temps, nous commençons à vivre des moments vraiment merveilleux de partage, magiques, ensemble, sa libido revient… Et puis un mardi soir de mars 2017, quand je rentre dans sa chambre elle cache un carnet. Je n’arrive pas à m’empêcher de regarder dedans le lendemain. Et je découvre : Peur de partir : Peur de quoi ? Peur d’être pauvre, de manquer... Vivre une situation merdique maintenant ou vivre une situation merdique plus tard, à la retraite, dans le besoin… peur de ne pas avoir d’enfant… peur d’être vue comme nulle par mes amis, empêtrée dans une situation difficile et ayant trop de problèmes perso pour m’en sortir…



Je suis d’accord que cela peut être sujet à interprétation mais dans mon monde, qu’elle écrive cela alors que nous vivons les meilleurs moments ensemble depuis le début de notre relation, c’est trop dur pour moi… je prends mes distances et alors que nous allions commencer à appliquer la partie du livre ou nous allions recréer l’amour romantique et nous donner ce que nous aimons pour nous aimer et enrichir notre complicité la conversation dérape sur un des points de l’exercice. Nous rentrons à la maison et je la confronte, je lui parle de ce que j’ai lu et de ma façon de l’interpréter…



Depuis que nous avons commencé la thérapie, elle met tout sur le compte de ma folie, de ma jalousie maladive. Elle me dit que j’interprète tout ce que je lis de travers et nous repartons dans des jours noirs, chacun dans sa chambre. Jusqu'au mardi soir suivant… Ou je ne vois plus comment me rapprocher d’elle et je lui dis tout, tout ce que je sais, tous ses carnets intimes, tous ses mails, ses infidélités passées, sa facilité d’accès au sexe plaisir, ses trahisons, son mode opératoire : attachement dithyrambique, critique, contact du suivant et rupture, sa recherche d’un homme pour la mettre à l’abri du besoin…



Et je lui dit qu’elle est bien comme ma mère, que c’est bien pour cela que je l’aime et la déteste autant, qu’elle n’est pas digne de confiance, qu’elle n’est pas aimable.

Et en disant tout cela, je me rends bien compte de l’aspect irréversible de ce que je viens de dire et cela me brule, je suis en train de tout détruire et je le sais.

Là encore elle prend sa nouvelle ligne de défense préférée, je suis en plein délire, elle n’a rien à se reprocher et cela me fait encore plus souffrir mais je reste calme, froid et au paroxysme de ma douleur, je lui assène un : « j’ai accès que tu le veuilles ou non à tes mails, je sais tout de ton passé et je vais te pourrir ton avenir, ton prochain mec je lui dirais qui tu es, tu verras s’il te fera confiance après cela. »



Quel désastre…



Moi, je ne vois pas quoi faire pour continuer cette relation, elle est sous le choc, les menaces, le viol total de son intimité depuis si longtemps et puis ces 3 ans qui viennent de passer avec ses promesses d'un enfant avec moi...



Pourtant, nous avons toujours ce parfait assemblage de nos imagos et nous nous disons nous aimer...


D'ailleurs, après tous ces aveux, bien que très éprouvée, elle s'est rapprochée de moi et espère toujours construire un couple avec moi, même si elle me parle qu'elle pense à prendre un logement et de partir pour se retrouver et faire une pause (c'était avant de savoir que bientôt je serais "libéré" de mes filles, car elles m'ont annoncé récemment que devant l'ambiance chez moi, elles préfèrent un temps plein chez leur mère et de ne me voir que de temps en temps, c'est dur...). Je suis donc, à court terme un homme "libéré" de mes enfants... Moi je lui ai dit qu'un couple, à mes yeux, c'était vivre ensemble, des moments agréables et d'avoir un minimum de sécurité affective et que cela serait terminé entre nous le jour où elle déménagerait.



Là, on continue la thérapie de couple pour savoir si on reste ensemble ou pas...

J'ai cessé tout espionnage et je lui ai demandé de changer tous ses codes. C'est dur pour moi d'être dans le noir comme ça mais en même temps c'est la seule façon d'avoir une vraie vie et une relation normale. Si cette relation ou cette femme m'angoisse trop, c'est a moi de mettre fin à la relation.

En attendant, nous avons rompu notre PACS et je lui ai donné tous les éléments pour qu'elle cherche un logement, bien qu'elle me dise que son souhait est de rester avec moi, mis pas à n'importe quel prix...



Pour finir, une connaissance de longue date, mignonne et plus jeune, vient de quitter son mec et me drague ouvertement depuis qu'elle sait que cela sent la fin dans mon couple... Elle m'a même proposé de partir en week end avec moi...



Voila, j'ai récupéré mon ex, mais...

Modifié par Santi78
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Ca ne nous rajeunit pas tout ça dis-moi..

Je me souviens très bien de ton histoire. Je trouve cette spirale terrifiante, la mise à nu de l'autre, dans une quête désespérée de traquer à la loupe la moindre poussière de sentiment qu'elle pourrait avoir pour un plus jeune, un plus tendre, un plus brillant..

Un grand merci d'avoir rédigé, et avec clarté, ce pan glissant de ta vie. Tu ne demandes pas de conseil, tant mieux je ne saurais trop quoi dire. Si dénouement il y a, il est certainement proche.

Dis nous ce qu'il en est..

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  • 2 semaines après...

Merci Louma,



Le problème aujourd'hui c'est que je n'arrive pas à faire abstraction du passé :



- En 2007 elle sort avec un américain "W" qui a dix ans de moins qu'elle et alors qu'il est encore aux U.S, elle commence une relation avec son futur ex "N" (avec qui elle s'installera), ils couchent ensemble puis elle hésite entre les deux et finalement met fin a sa relation avec l'américain, trop loin...



- Puis en 2009-2010, alors qu'elle vit toujours avec "N" elle commence à fantasmer sérieux sur un de ses collègues marié "O", avec qui elle aura une relation de plusieurs mois plus tard (chaud bouillant ce qu'elle écrit...) et reprend contact avec un de ses ex de quand elle avait 20 ans "I" qui est en couple à ce moment là, ils commencent à se voir et elle manifeste son envie de "I". Elle met fin quelque temps après à sa relation avec "N" et se met à draguer sérieusement "I". Elle lui demande de quitter sa copine et ils couchent ensemble avant qu'il ne quitte sa copine.



- Ils décident de s'installer ensemble et elle demande sa mutation sur Paris, et la elle se rend compte qu'elle ne verra plus "O" et ils couchent ensemble... alors qu'elle est pote avec le couple et qu'elle connaît la femme de "O" qui lui avoue d'ailleurs qu'elle va voir ailleurs...



- Dès l'emménagement avec "I" en région parisienne le torchon brule et le quitte et elle s'installe dans l'appart dans lequel je l'ai connu à St Ouen. Là elle continue d'avoir une relation avec "O" et elle fait tout pour qu'il quitte sa femme, ce qu'il ne fait pas. En parallèle elle rencontre un petit jeune de 21 ans "F" qui habite en bretagne lors d'un de ses séjours en Angleterre (c'est un anim qui a encadré un voyage péda avec sa classe et elle en a 36 à ce moment là) et se dit que si "O" ne veut pas bouger et bien elle, elle va aller avec "F", ce qu'elle fait. Ils sortent ensemble quelques mois et alors qu'elle est encore avec lui elle rencontre un autre mec "B", elle se sent un peut tromper "F" d'être aussi attirée par "B" mais bon elle casse avec "F" peu de temps après et elle sort avec "B" quelques semaines et ils cassent mais ils restent sex friends de temps en temps et parlent même de club échangiste...



- En parallèle de cette période, elle envisage de sortir (c'est elle qui l'a dragué au début), puis de coucher avec "E", son super pote avec qui elle m'a dit qu'elle n'avait jamais rien envisagé (ils dorment dans le même lit et elle est parti une semaine avec lui pendant qu'on était ensemble...). Elle rencontre également "M" un homme marié avec qui elle fait des câlins, ils se tiennent la main et elle le décrit comme doux et tendre... apparemment ils se sont parlé de leur attirance commune mais lui a décidé de ne rien faire et elle de toute façon se sentait moyennement amoureuse. Le problème c'est que là aussi elle m'a dit qu'il n'y avait jamais eu aucune ambiguïté avec "M" et que nous sommes amis de leur couple et que nous dinons régulièrement les uns chez les autres... En parallèle, beaucoup de mecs de l'asso sont intéressés par elle, elle les évalue dans son journal intime et ils ne passent pas ses critères... Et elle pense encore très souvent à "O"...



- Quelques mois avant de se rencontrer, elle drague et puis elle sort avec un autre petit jeune " D" rencontré à l'accueil de l'asso via SMS et s'impatiente qu'il ne soit pas plus direct et ne se rende pas disponible, elle part avec lui en grèce, ils couchent ensemble sans capote et sans pilule le 27 Mai 2012 (c'était très bon selon elle) et le 1er Juin elle le quitte, le jour où elle me rencontre.



- Nous nous revoyons quelques semaines après notre première rencontre et elle commence a beaucoup penser à moi et regrette que je ne sois pas plus demandeur de la revoir...



- A mois de décembre elle rencontre le fameux petit jeune "T" et me dit quelque mois plus tard qu'il ne lui plait pas. Notre relation se détériore mais dès le mois d'avril elle le draguait (2 mois avant que je ne lui dise que j'avais recouché avec ma femme) et au mois de juin elle était déjà en ballotage (et en train de mouiller quand elle parlait avec lui).



Elle me quitte et le lendemain elle dors chez lui, même s'ils sont resté 3 semaines ensemble sans coucher, elle y a pensé, ils se sont touchés mais son corps n'a pas réagi, à son grand étonnement.

Mais le plus dur c'est qu'après m'avoir revu, elle romps avec lui en restant très ambivalente et décide de rompre avec lui et de recoucher avec moi. Ce qu'elle fait, pour voir et elle se rend compte qu'elle a pensé à lui en couchant avec moi et que finalement ce n'est pas moi qu'elle veut, mais lui. Elle se met donc en ordre de bataille pour le reconquérir et me quitte. Elle n'a reculé devant rien pour le draguer mais lui avait perdu confiance en elle et n'a jamais voulu la reprendre. Ce qui m'amène éternellement à ce : lorsque j'ai repris contact avec elle, s'il avait dit oui, ils coucheraient ensemble à ce moment là. Ils ne l'ont pas fait que parce que LUI (pas ELLE !) ne l'a pas voulu. Et pendant de longs mois j'ai eu peur qu'il ne refasse surface en disant, je me suis trompé, je veux bien revenir avec toi...



Et puis quand elle décide de me quitter en septembre 2016 mais que parce que c'est la rentrée scolaire et que c'est pas le bon moment, elle me dit le contraire pour manœuvrer tranquille et qu'elle veut juste prendre un appart car elle ne supporte plus mes filles (elle a dit cela à sa sœur et à "O") et qu'elle reprend contact avec "T" en Octobre avec un mail dithyrambique... auquel il n'a répondu que 3 mois plus tard... Entre temps, je pense qu'elle s'est dit qu'il n'était toujours pas intéressé et s'est remis dans la relation avec moi... comme je faisais beaucoup d'efforts pour changer... Mais que se serait-il passé s'il avait répondu au taquet en Octobre???



Après, elle continue toujours d'avoir des relations amicales ou des échanges avec "D", "M", "O", "E" et j'ai du lui faire une scène de jalousie car elle voulait même revoir "T" après sa réponse de janvier...


En vrai je suis perdu, je suis certes quelqu'un de jaloux et qui ne fait pas confiance mais elle, son histoire me met tous les clignotants au rouge fluo !!!


Et elle qui ne veux que je ne vois aucune nana ! tu m'étonnes car elle imagine que je suis comme elle, un putain de papillon qui tombe amoureux en une rencontre et qui drague dans la foulée et quitte dès que je suis sûr d'avoir une remplaçante... (ce qu'elle a fait quasi systématiquement depuis qu'elle est sur Paris, dont avec moi...).


Et moi son attachement rapide, je l'avais vu comme le signe que je suis génial, unique que l'attirance était tellement forte qu'elle n'a pas pu résister... Quelle déception de me rendre compte que beaucoup de ses ex ont été traité à la même enseigne...

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Cependant je ne suis pas comme cela, plus jeune, j'ai toujours refusé de sortir avec les filles qui me draguaient alors qu'elles étaient avec un mec, je m'interdisais même de leur donner tout espoir. Je déteste ces femmes qui tiennent une branche tant qu'elle ne sont pas sure d'avoir l'autre bien en main...

J'ai eu plusieurs opportunités lorsque j'étais marié avec la mère des mes enfants et je n'ai cédé à aucune. J'ai été chez une cliente (très belle et désirable) qui m'a proposé de prendre un café et qui m'a fait des avances et je suis parti. EN 2007 je suis tombé amoureux d'une collègue et alors que j'étais frustré et malheureux je n'ai rien fait et j'en ai parlé à ma femme pour tenter de sauver notre couple, comme un électrochoc. En 2012, une petite jeune qui me faisais complètement craquer, que j'avais rencontré au sport, m'a fait un soir une avance très claire pour que je monte chez elle un soir ou je la raccompagnais, je n'ai rien fait. La femme avec qui je suis aujourd'hui a été et restera l'exception et il n'y a aucun risque avec la petite jeune qui me drague aujourd'hui ou qui que ce soit. Si je tombe amoureux, j'en parle avec ma compagne pour essayer de sauver les choses, je ne fais pas comme la miss, moi !!!! Il n'y a donc aucun risque, je ne la quitterais pas pour aller coucher chez l'autre le soir même, je ne suis pas cette raclure là ! Après cette jeune femme me rappelle juste que je peux plaire (je la connais depuis des années, elle me connaît bien, c'est pas une nana rencontrée récemment dans une sortie ou a un accueil...) et que les relations peuvent être faciles et légères, ce que je ne connais plus depuis longtemps...


Cela ne m'étonne pas qu'elle soit complètement angoissée à l'idée que je sorte pour faires des activités avec l'asso (elle a rencontré beaucoup de ses ex comme ça !) où que je vois mes anciennes amies du collège (elle aussi fait cela, elle reprend contact et est ressorti avec des ex) ou que je vois une fille qui est attirée par moi (elle joue a cela tout le temps, quasiment tous ses amis la draguent encore par texto... enfin avant qu'elles ne les efface de peur que je les vois et fasse une crise, maintenant je ne regarde plus et c'est vrai qu'elle ne voit plus personne, mais elle en crève !).


Qui est cette femme avec qui je vis, vraiment, au delà des apparences ???

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J'sais pas, de ce que je lis ma réponse à ta dernière question serait simple : une femme à fuir?


Tu l'as récupéré elle (pour combien de temps) mais tu te perds toi dans l'affaire.


Euh sinon cette asso où y'a trop moyen de pécho on dirait, c'est quoi? 😄😄😄

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Moi ce qui me tue dans cette histoire, c'est qu'elle arrive à ne jamais dupliquer les initiales de ses mecs !!! Je ne tombe presque que sur des A, des C, des M et des L...


Désolé xD


Pour l'histoire de l'attachement rapide, je te comprends. J'avais eu de la part de mon ex des déclarations enflammées pour me faire comprendre que j'étais uniiiiiiiiiiiiiiiiique ("Je dis jamais je t'aime avant 1 an...", bim, quelques semaines après elle me déclare sa flamme sans que j'ai rien demandé).

Finalement, le remplaçant, c'est du "mon amour" sur les réseaux sociaux au bout de 2 mois... même délire. Aucune unicité. Il paraît que les hommes s'attachent plus profondément, et que les femmes zappent plus vite...

Même constat sur le branche à branche... je pense que se retrouver seul de temps en temps invite à la remise en question, et ce comportement empêche cette remise en question.


Limite tu devrais lui dire de faire un pause pour réfléchir, et que si elle est pas capable de se retrouver elle même tu sauras que tu ne peux pas envisager sereinement l'avenir avec une fille comme ça.


Je suis presque content de ne pas avoir récupéré la mienne en te lisant 😆

Bon courage !

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  • 9 mois après...

Une dernière mise à jour…


Suite aux révélations de mars, les choses se sont envenimées pendant quelques semaines. Nous continuions la thérapie et cela allait mieux, un peu mieux, petit à petit.

Depuis, elle a changé ses codes, activé la double sécurité sur son adresse mail et elle cachait tout, n’écrivait plus rien, se refermait totalement sur l’extérieur.

Elle était très blessée que j’ai eu accès à sa part d’ombre et que je lui ai mise sous le nez en me permettant de la juger.



Elle a essayé de redorer son image en « re-racontant » son histoire car je lui ai mis un coup à son estime d’elle lorsque j’ai mis en pleine lumière ce qu’elle cachait et que je lui ai dit ce que j’en pensais et ce que cela faisait d’elle… Mais à chaque fois, il me venait un détail ou une incohérence sur les dates qui empirait la situation. En fait, elle reconnaissait ce qu’elle avait fait, dit, mais ne pouvais pas l’assumer face à moi. Elle me l’a avoué sur la fin car cela entérinait que c’était possiblement une « salope vénale ne pensant qu’a sa gueule et à son plaisir avec peu de loyauté à part pour elle et ce qu’il l’arrange ». Dur…



Mais on est resté ensemble, même si elle cherchait un appart pour se rapprocher de paris.

J’ai commencé une médiation familiale avec mes filles et elles m’ont annoncé qu’elles ne voulaient plus vivre avec moi. Elles m’en veulent énormément d’avoir été dur avec elles depuis que je suis avec F. Elles pensent que je l’ai fait passer avant elles… Je ne les vois quasiment plus depuis Aout... j'ai mal et je ne peux m'en prendre qu'a moi même.



F. a lancé des démarches via un organisme HLM pour fonctionnaires depuis Avril 2017, mais c’est une bourse donc cela a été long… Comme mes filles me quittaient, cela a changé la donne et elle voulait que je vienne vivre avec elle dans son studio ou F2. Pour qu'elle se rapproche de paris, et puisse de nouveau sortir et faire des activités et des rencontre... Et que plu heureuses nous puissions améliorer notre vie à deux... (et augmenter mon inquiétude...) Et comment je vois mes filles ? Je loue un hôtel ou un Air BnB ? Nous sommes resté sur un statu quo, je ne savais pas…



Cet été a même été pas mal, nous sommes partis faire de la randonnée, loué une maison avec piscine, vu ma famille et cela nous a rapproché. Nous avons recommencé à « baiser », ce n’était pas génial mais quand même…



A la rentrée nous avons vu la Psy qui m’a demandé de me positionner : aller avec elle ou la quitter…

Je lui ai répondu que je voulais arrêter la thérapie, qu’il n’y avait pas de progrès significatifs, que je perdais mon temps et mon argent et que surtout que je ne voulais pas aller vivre dans un F2 sous la contrainte.



F. a compris qu’elle me perdait et elle a mis de l’eau dans son vin mais est restée très sur la défensive et ne quittait plus son téléphone d’une seconde.



Au mois de septembre nous étions en train de faire l’amour et elle a instinctivement eu un mouvement de défense et de repli quand j’ai voulu lui toucher le sein. Cela a été de déclencheur pour moi. Je lui ai dit que cela devait s’arrêter ou s’améliorer, que j’avais atteint mes limites. Je n’étais pas heureux, elle non plus et elle ne faisait l’amour avec moi que dans le contrôle et sur la défensive…



Nous avons continué quelques mois a se parler toutes les semaines pour essayer de faire sortir ce qui nous empêchait de nous faire confiance et de s’abandonner l’un à l’autre. Sans succès.



Puis un jour j’ai compris qu’elle ne travaillait pas sur ce qui l’empêchait de pouvoir de nouveau s’ouvrir à moi dans son intimité et je lui ai dit stop, qu’il fallait qu’elle parte, que je n’acceptais plus de vivre comme cela, avec l’impression d’être un agresseur sexuel à chaque fois que je la touche.



Deux jours après elle recevait une réponse positive pour un logement, lorsqu’elle me l’a annoncé un gros poids est parti de mon dos et un sourire m’a involontairement illuminé le visage. Cela lui a fait mal. En même temps j’étais triste mais surtout soulagé. Je n’en peux plus de ses 4 ans de tensions, d’angoisses et de frustrations…



Je lui ai dit qu’une partie de moi l’aimait encore mais que je ne voulais pas la revoir et qu’au fond je la méprisais, pour ce qu’elle était, ce qu’elle avait dit et avait fait. Et que je doutais qu’elle ne m’ait jamais vraiment aimé pour moi. Qu’elle souffrait sans doute aujourd’hui plus de son constat d’échec sur sa vie que de me perdre. Qu’elle avait tout ce qu’il fallait pour se retrouver un mec très facilement. Qu’elle était très douée pour séduire, même si cela la fait passer pour une femme facile.



Je pense qu’elle est restée avec moi tout ce temps et a remis le couvert après l’avortement car elle s’est dit que c’était sa dernière chance de faire un môme. Elle m’a dit très amère avant que je parte au Mexique, avoir tout perdu, elle a maintenant 41 ans, n’aura pas de môme alors qu’elle en voulait un et elle vit dans un couloir. Elle voulait que je sois doux et que je la prenne dans mes bras, pour que peut être dans quelques mois, on se remette ensemble mais cela me semble impossible d’être heureux tous les deux. Elle me disait aussi peut être une relation amicale, sauf s’il y en a qu’un sur les 2 qui est en couple. Cela serait dommage de se perdre. Je ne crois pas… Et puis dans quelque temps, elle va repartir en chasse et elle m’oubliera.



Mon année professionnelle a été dure mais j’ai fini par décrocher un gros contrat qui m’a permis de faire 200% de mon objectif et mon patron m’a invité au Mexique pour 5 jours tous frais payé. Pendant que j’étais là-bas, elle a déménagé. Voilà cela fait une semaine…


Je me sens très soulagé, je me sens libre avec un énorme poids en moins... Et en même temps, je suis triste car des petits gestes ou des détails me manquent. L'idée qu'elle couche avec un autre prochainement ne me gène pas trop. De toute façon, je perds quoi ? vraiment ?


Je suis surtout en colère contre elle, car j'aurais aimé qu'elle reconnaisse ce qu'elle avait fait, reconnaisse ma souffrance des dernières années et me demande sincèrement pardon...


J'aurais aussi aimé qu'elle reconnaisse ce qu'il y a d'inquiétant dans son passé et dans sa relation avec les hommes et qu'elle décide de se prendre en charge et de changer, comme moi j'ai changé pour mieux l'aimer...


Peut être que ces 2 éléments combinés aurait pu faire en sorte que je puisse de nouveau être bien et tendre avec elle et que j'arrête de lui en vouloir autant.


Cela n'arrivera pas et c'est encore là dans mon ventre quand j'y pense.


Je suis en miettes et je ne sais pas si je pourrais encore faire confiance à une femme ni la croire quand elle me dira je t'aime...

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