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Le coup de massue après une année idyllique


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J ai tout lu l histoire. Et je me dis : Putain de merde!!! Les gars ils veulent en vivre combien de phase d adolescence? Ils sont des ensemanceurs de mes deux! Y'a ben plus de fille ici qui se font laissé par un gars qui voulait aller voir ailleurs. Qui ont cru les belles paroles et qui se sont faites avoir. Le prochain va vraiment falloir qu'il travaille fort pour me convaincre, putain de merde!


(Tu vois que je suis dans phase colère!)

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Le mien en tout ne m'a pas forcément quitté pour aller voir ailleurs, enfin pour l'instant puisqu'après les copains, les soirées, on veut aussi se taper tout ce qui bouge. On fait la crise d'adolescence jusqu'au bout... Mais je crois que ça va un peu mieux. Je me rends compte de l'effet bénéfique du SR c'est impressionnant, je pense que je n'aurai pas réussi à tenir si il avait continuer à m'écrire, je le remercie au final de ne pas tenter de reprendre contact. Je me pose moins de questions : Est-ce qu'il m'aime encore? Est-ce qu'il pense à moi? Est-ce qu'il est triste? Au final, ça ne m'intéresse plus et j'ai l'impression de ne plus subir la rupture mais aujourd'hui de choisir mon statut de célibataire qui au final ne me rend pas si triste que ça.

J'ai sacrifié beaucoup d'aspects de ma personnalité pour vivre pleinement cette relation, pour fusionner totalement avec lui. De base, je suis quelqu'un de très dépendant et surtout de très ambitieuse : pour moi, l'amour c'était pour les faibles et une femme accomplie était une femme qui mettait sa vie professionnelle ou dans mon cas les études pour réussir dans la vie. Pour moi, mon accomplissement en tant femme se ferait dans ma vie professionnelle et non à travers un mari, des enfants... Cette fille pendant un an, qui ne vivait que pour une seule personne, qui n'existait qu'à travers lui, ce n'était pas moi.

Je reprends goût aux études, à la lecture, aux soirées entre copines, à revoir certains garçons aussi... J'ai couché avec un garçon pour la première fois depuis ma rupture il y a plus de deux mois. J'ai un peu pleuré, mais ça ne m'a pas rendu si triste que ça.

Je me retrouve et surtout, les sentiments s'en vont, petit à petit pour laisser place à une certaine nostalgie qui laisse un goût un peu amer. Bien sur, je vais encore sur son profil Facebook pour voir les filles récemment ajouté, les soirées auxquels il va... Mais ça ne me fait rien, je crois que c'est juste de la curiosité, pas de l'obsession amoureuse.


C'est dingue, moi qui pensait que je ressentirais cette douleur toute mon existence, comme une blessure ouverte qui ne cicatriserait jamais, aujourd'hui elle cicatrice, et même très bien! Je trouve des raisons de me lever le matin, je prends moins de médicaments contre l'angoisse, je souris avec sincérité et j'ai pleins de projets en tête. Je vais peut-être finir par le remercier, qui sait!


Merci de m'écouter, de me conseiller, de me comprendre... C'est des moments très difficiles et je suis sure qu'il y en aura d'autres, quand il m'écrira, le jour de mon anniversaire, le début d'année... Mais on ne peut pas dénier que les sentiments ne sont pas éternels, qu'on s'est un peu leurré et que non, on ne peut pas aimer quelqu'un qui nous a abandonné toute sa vie. Il continue sa vie? Faites de même... Je commence à ne plus l'aimer, à ne plus l'idéaliser et à idéaliser notre relation, et si vous en êtes au même stade que moi, j'imagine que nous sommes sur la bonne voie! :D

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De mon côté tout baigne, rupture digérée, petit copain génial, projets de voyages avec lui, on délire sur la maison et jardin et gamins, boulot impec', frigo rempli, tout est ok :) m'aura fallut 5 mois pour que tout se tasse, très optimiste maintenant, en espérant que ça fonctionne bien avec mon nouvel homme (et même sans lui, maintenant je sais que une rupture c'est pas la fin du monde mais le début d'un renouveau).
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Mon ex aussi a fait sciences Po. J'ai l'impression que dans ce genre d'écoles on leur monte tellement la tête, genre "vous etes l'élite de la nation", que ça leur monte à la tête et il ne se sentent plus. Ils se sentent au dessus du commun des mortels.

T'inquiète, il va surement redescendre sur Terre un jour, se retrouver seul comme un con et revenir vers toi. Fais ta vie en attendant. Ne l'attend pas. Il t'a deja imposé assez de choses contraignantes pour toi alors garde cette colère saine pour aller de l'avant et vivre sans lui.

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Je suis super contente pour toi, tu as l'air d'être une fille géniale et tu mérites tout ce qui t'arrive! Je suis sûre que ça va marcher avec ton nouvel homme, je crois qu'à partir du moment où tu gardes ton indépendance, rien ne peut t'atteindre, même si ça se termine un jour, c'est triste mais pas tragique! Dépendre de quelqu'un, c'est signer son arrêt de mort. Et en plus, je ne pense pas qu'amour rime avec dépendance, au contraire. Le vrai amour doit se trouver entre ces deux chemins!

Hematome, je suis complètement d'accord avec toi. Je lui ai même dit d'ailleurs "on te répète toute la journée que tu es l'élite, alors tu commences à le croire" C'est difficile pour moi aussi parce que j'ai échoué à cet examen. La fac, ça se passe pas très bien puisque pendant deux mois, je me suis complètement laissé dépérir, je me donne à mille pourcents pour rattraper mon retard mais c'est pas facile... J'ai l'impression que j'ai beaucoup de choses à prouver parce que je n'ai pas eu ce concours. Tu sais, j'ai eu l'impression de voir dans ces yeux dès qu'il est rentré à Sciences Po que je n'étais plus assez bien pour lui... J'ai honte de vous le dire parce que c'est méchant, mais j'espère qu'il n'aura pas son année... Il a la chance d'être dans une école géniale (parce que malgré tout, Sciences Po est une école de malade, diversifié, qui t'ouvre énormément l'esprit) mais il ne va même pas en cours et ne pense qu'à faire la fête. Il ne m'a jamais parlé de ses profs, de ce qu'il étudiait... C'est triste et l'échec c'est tout ce qu'il mérite!

De toute façon, si il pense vraiment que je ne suis pas assez bien pour lui parce que je n'ai pas eu Sciences Po, c'est que c'était vraiment un pauvre type, de même pour les filles de ma prépa qui lorsqu'elles ont appris que je partais à la fac se sont foutue de ma gueule, genre "haaaan la fac quoi c'est nul" Moi j'aime beaucoup l'université dans laquelle j'étudie, et je suis sûre que je vais aller loin! Ils vont voir de quel bois je me chauffe!!!!!!!!!

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Ba tu sais, je te comprends trés bien car moi j'ai échoué au concours de médecine . Autant te dire que je me suis sentie comme une merde, surtout quand tu vois tes potes de fac réussir et entre nous on se foutait de ceux qui allaient à la fac, genre "la fac de bio, c'est un peu la poubelle de médecine, ça débouche sur du chomage."

On méprisait ça. On etait jeunes et cons et moi je l'ai mal vécu. Je suis allée un peu en fac de bio. J'avais une équivalence mais je l'ai mal vécu et je suis partie.

Aujourd'hui, 15 ans aprés, je regrette car avec la fac de bio, j'aurai pu faire qqc qui m'interesse: un doctorat, de la recherche, n'importe quoi mais un truc qui me plait dans la bio. Aprés, c'est vrai que les places sont rares, mais bon... J'avais la passion, la motivation, l'intérêt.J'aurai trouvé qqc.

Là, j'ai fait pharma. C'est encore assez prestigieux mais je fais un boulot de merde qui ne me plait pas dans une officine et je reve que d'une chose, reprendre mes études, faire un doctorat et travailler dans la recherche (même si c'est un boulot d'executante).

Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas cracher dans la soupe.

Mon ex a réussi Sciences Po. Il a fait la fierté de ses parents. Il a bossé 2 ans chez IBM. C'etait un petit con arrogant (et il l'est toujours un peu mais il est devenu plus humble avec le temps). et puis il a réalisé que ça ne l'interessait pas et il s'est lancé dans le chant. Il est chanteur actuellement. Alors comme quoi Science Po, c'est pas une fin en soi!

Bon à coté de ça, j'ai un ami trés intelligent qui a foiré Sciences Po et lui ne s'en est jamais remis. Il végète depuis... :/

Pour revenir à ton histoire, s'il t'a quitté pour ça, c'est vraiment un con. Je pense qu'il a simplement envie de s'amuser, vivre mais il va en revenir de ça! il va se lasser au bout d'un moment. De ton coté, ne te laisse pas influencer par tes copines qui te disent que c'est de la merde la fac. On peut faire plein de trucs interessants. ça depend des opportunités de la vie, des stages, de tes centres d'interets. Surtout accroche toi dans le études car ça c'est pour la vie! pas comme un mec...

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Je suis complètement d'accord avec toi, moi aussi je faisais partie de ses filles arrogantes qui méprisaient les facultés qui soit disant ne débouchaient sur "rien" J'ai toujours été une élève excellente, toujours première de ma classe, tous mes professeurs me voyaient déjà diplômée de Sciences Po et c'est même mon prof d'histoire qui m'a offert mon premier dictionnaire de Sciences Politiques. J'ai travaillé d'arrache-pied pour obtenir ma place en prépa, j'avais même été reçu à Fermat, LA prépa la plus prestigieuse de Toulouse. Je méprisais les filles qui délaissaient leurs études pour leurs mecs, pour moi c'était ridicule : les études, c'est ton avenir, t'as tout le temps de te préoccuper des mecs après ton diplôme!

Mais voilà, je suis tombée amoureuse, éperdument amoureuse. C'était la première fois qu'un garçon me regardait avec autant d'admiration. Mais mon ex était homme qui manquait beaucoup d'ambition, de persévérance, qui se laissait porter, qui se reposait sur ses acquis... J'ai inconsciemment pris les mêmes mécanismes : me reposer sur mes acquis, ne plus viser l'excellence puisque de toute façon, je m'en sortais quand même en prépa. Puis, on se tirait vers le bas : on était tellement fous d'amour l'un de l'autre qu'on a commencé à sécher les cours, et au deuxième semestre à ne plus y aller du tout... On se disait c'est pas grave, on est ensembles, on a trouvé l'âme sœur, on se fiche de savoir où on sera l'année prochaine : si c'est la fac, si c'est sciences po du moment qu'on était ensemble et que ça nous plaisait. On l'avait ensemble, ou on l'avait pas. Mais on partait pas sur le même pied d'égalité : il était américain, j'étais nulle en anglais... Il s'est mis à bosser deux/trois semaines avant le concours pour ses parents sans doute qui lui mettait un peu la pression. J'ai essayé, mais je partais avec beaucoup plus de retard que lui par rapport aux langues... J'ai été dévasté en découvrant tout d'abord mes notes : je n'avais jamais été aussi médiocre de toute ma vie et ça ne m'était jamais arrivé. Puis, le double choc : lui reçu sur liste d'attente, accepté quelques semaines plus tard. Ca

Ca a été une très grosse crise dans notre couple : il a sûrement accepté des choses qu'aucun homme aurait accepté. Je lui ai dis des horreurs, qu'il avait juste eu de la chance, qu'il avait pas le niveau pour y rentrer, qu'il avait bossé en cachette et qu'il m'avait menti durant un an, que j'étais persuadée qu'il se vantait d'avoir rien fichu et d'avoir quand même eu le concours... J'ai laissé la jalousie me bouffer, il se fichait éperdument de ce concours alors que c'était tout ce dont je rêvais. Je m'en veux beaucoup aujourd'hui d'avoir réagi comme ça je me suis beaucoup excusée... Je sais qu'au fond il ne m'en veut pas, il sait que c'était surtout mon propre échec que j'essayais d'encaisser et qu'au fond, j'avais un peu raison : pas sur ses capacités, mais sur le fait qu'il a eu de la chance. Je lui avais dis "maintenant, tu te reposes plus sur tes acquis, tu vas te donner à fond, on va se donner à fond, toi à Sciences Po, moi en droit, on va tout déchirer, mention à chaque semestre, on va viser l'excellence tous les deux"


Malheureusement, on change pas les bonnes vielles habitudes et il continue à se reposer sur ses acquis. Ce n'est plus mon problème bien sûr, et on sait tous qu'on ne peut pas réussir dans sa scolarité que de cette façon. Mais j'ai vraiment très mal vécu de le voir réussir là où j'ai échoué, ce qui a sûrement dû accentuer la douleur atroce que j'ai ressenti quand il m'a quitté à cause de cette école. Si il avait été à la fac, comme moi, je ne serais pas sur ce forum j'en suis sûre, on serait dans notre appartement heureux. Mais avec les "si" on referait le monde c'est bien connu.


Malgré le fait que je suis très bien en droit, je me sens toujours aussi nulle d'avoir échoué. Et je ressens toujours cette injustice d'avoir perdu mon ambition, mes rêves pour lui alors qu'au fond malgré notre histoire, lui a réussi à avoir cette école et n'en profite même pas à sa juste-valeur...

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C'est marrant ton ex on dirait le mien. Le genre de mec qui ne se prend pas la tête, profite de la vie, pas spécialement ambitieux, pas spécialement bosseur mais qui réussi. Je me demande encore comment il a réussi Sciences Po, mais il avait (il a toujours un de ces bagou!) et comme ton ex, il est d'origine étrangère et trés doué pour les langues, presque parfait bilingue en anglais.

Je me suis reconnue aussi quand tu racontes la baffe que tu t'es prise en n'ayant pas le concours. J'etais comme toi: toujours été une élève brillante (mais torturée, je ne rentre pas dans les détails). Je meprisais ceux qui faisaient la fac ou des trucs médiocres... J'ai été classée en médecine, puis déclassée. J'ai fait une dépression.

J'ai rencontré l'amour le vrai 1 an et demi plus tard. ça m'a sauvé car je ne me remettais pas de cet echec.

Je me disais "au moins j'ai ça dans ma vie".

J'ai fait comme toi en pharma: cartonné en première année, major de promo, deuxième année j'ai levé le pied mais + de 15/20 de moyenne avec mention. Je suis tombée amoureuse en debut de 2ème année d'un mec qui etait fainéant et ne pensait qu'à profiter de la vie, s'amuser. Résultat au second semestre mes notes ont chutées à 9/10. Je suis passée de justesse car j'avais de belles notes au premier semestre mais aprés ça a été la déchéance: notes catastrophiques. On s'est séparé au printemps de la 3ème année, et j'ai réussi à sauver les meubles au 2ème semestre, mais bon... faut essayer de ne pas trop se faire influencer par les gens qui disent ne rien faire/ne font rien/nous encouragent à ne pas bosser.

Peut etre que ton ex avait des facilités. Pour certaines personnes il faut fournir plus de travail pour arriver à un résultat équivalent.

Mais bref, pour en revenir à ta situation, tu peux faire plein de trucs bien avec la fac. Essaie de voir le verre à moitié plein, plutot qu'à moitié vide. D'ailleurs j'ai une copine qui a raté médecine, qui a fait du droit. Maintenant, c'est une brillante avocate, mariée, heureuse en amour, avec enfants.

Comme le disait je ne sais plus qui sur le forum, c'est parcequ'on le prend comme un échec que ça nous fait mal et que c'est insupportableà vivre, si on le voit comme une étape vers quelquechose d'autre qui sera meilleur pour nous, alors on vit les choses autrement.

Peut etre que t'aurait galéré à sciences po et que tu vas t'éclater à la fac, vivre et finalement avoir un boulot qui te plait davantage. va savoir! Une bataille n'est pas la guerre.

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Moi je crois au destin, et si je n'étais pas été prise c'est parce que ce n'était pas fait pour moi, c'est tout!

Et la fac, j'ai bien changé d'avis là-dessus, il y a des personnes excellentes à la fac, et pleins de débouchés possibles qui t'ouvrent des portes beaucoup plus prestigieuses que Sciences Po Toulouse d'ailleurs, et je vais m'accrocher aujourd'hui que j'ai tout le temps de me concentrer sur mes études :) En tout cas félicitations pour tes études de pharmacie, être major de promo c'est un grand honneur, j'espère viser aussi haut que toi dans mes études! Tu as l'air d'être une fille forte et ambitieuse!

En tout cas je m'en veux d'avoir perdu tout ce temps précieux en début d'année à me lamenter, à pleurer, à penser que ma vie était fichue si il n'était pas là... C'est tellement tombée brutalement, j'ai mis du temps à me relever. Encore hier soir, au lieu de bosser mes supers cours d'Histoire du Droit (partiels demain) j'étais un peu tracassée par notre histoire, à savoir " mais bordel de merde ***** pourquoi il ne m'écrit pas" ça m'arrive encore d'avoir quelques rechutes et d'en être tracasser au point d'avoir aucun autre choix que d'aller me coucher pour que ça s'arrête...

Mais je désespère pas et aujourd'hui: A FOND HISTOIRE DU DROIT! :p

Ca me fait beaucoup du bien de venir ici sur ce forum, je reprends tellement de force quand ça va pas!

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Je relis mes messages écrits il y a un mois déjà. Je me rends compte à quel point les évolutions peuvent être immenses dans ces situations.

Les sentiments restent intacts, mais les perspectives sont différentes. J'aime ma vie. Je suis contente qu'il est pris cette décision. J'ai appris beaucoup sur celle que je suis et celle que j'ai envie de devenir. Il m'a appris à être femme, à prendre confiance en moi, à me sentir digne d'être aimée : cette épreuve m'a fait comprendre la femme que j'avais envie d'être : et cette femme-là, croyez-moi, elle ne veut pas d'une vie rangée! Elle ne veut pas de cette sécurité, de cet amour à la fois carcan et exutoire, qui t'encre dans la facilité, qui ne te pousse jamais à te dépasser... Ma relation n'était pas compatible avec mes rêves, mes ambitions, celle que j'étais, que je suis et celle que j'ai envie de rester : une femme INDEPENDANTE, AMBITIEUSE ET DETERMINEE. Je l'ai juste oublié quelques instants.


Je lui ai écris une lettre hier, et oui je lui ai envoyé rompant donc un mois et une semaine de SR. Parce que j'ai compris, après avoir discuté avec beaucoup d'entre vous qu'on ne peut pas en vouloir à l'homme que l'on aime de nous quitter, de vivre sa vie. J'avais besoin de m'excuser pour toutes les horreurs que je lui avais dites, les bassesses et qu'aujourd'hui : je respectais sa décision, que j'étais heureuse et que c'était peut-être la meilleure décision qu'il aurait pu prendre pour moi. Je lui ai pardonné et je suis en paix aujourd'hui avec cette rupture, avec moi-même et avec lui.

La réponse que j'en n'ai eu en ferrait surement rêvé plus d'une ici.


-Il regrette, il souffre et je suis partout. J'avais raison : l'effervescence est retombée et aujourd'hui il en chie. La raison? J'ai embrassé un homme il y a trois semaines et un ami à lui nous a vu. Ca lui a fait l'effet d'une bombe.

-Il est heureux pour moi, il sait que j'irai loin parce que je suis une femme, une vraie. Et qu'il espère avoir des nouvelles de temps en temps car "on n'oublie pas une histoire comme celle-là au point de ne plus rien savoir sur la femme qui était censé être la femme de sa vie"

-Il n'a pas autant évolué que moi, n'a pas son deuil et ça n'arrivera pas de sitôt (je le cite)

-Un jour il m'a dit "ne pleure pas parce que c'est fini, mais souris parce que c'est arrivé" Je lui ai dis qu'aujourd'hui j'adhérais complètement à cela. Lui pas du tout. Mais il est heureux que je vois les choses ainsi.

-Il me souhaite d'être heureuse, de ne pas l'oublier mais de ne pas me laisser perturber pas ses propres états d''âmes.

-Il a fini par "je t'aime toujours"


Non, cette lettre ne m'a pas retournée. Elle ne m'a pas fait changé d'avis. Même si je sais qu'en persévérant un peu, je pourrais le reconquérir. Mais je n'en n'ai pas envie. J'aime ma vie, ma liberté et même si je suis toujours convaincue que c'est l'homme de ma vie, je ne veux pas qu'il fasse parti de ma vie aujourd'hui. Je ne veux abdiquer ma liberté, j'en n'ai beaucoup trop pris goût.

J'ai envie de partir à l'étranger pour ma troisième année, j'ai envie que mes études soient ma seule priorité, j'ai envie d'embrasser un étranger sur la plage complètement saoule, j'ai envie d'aller au cinéma toute seule, j'ai envie de faire mon Master loin d'ici, j'ai envie de me surpasser, de me découvrir encore et encore... Je sais que je n'aurai jamais eu envie de tout ça si j'étais resté avec lui, je n'aurai pas eu envie de le quitter, de partir loin de lui : je voulais être sa femme, avoir ses enfants, porter son nom. C'est tout ce qui m'importait. Je ne veux plus de cette facilité, je veux du grand, du grandiose, de la folie. C'est l'arroseur arrosée finalement. C'est lui qui voulait de la liberté et c'est lui qui se trouve emprisonné par ses propres décisions. J'espère qu'il se sortira de sa prison des souvenirs, qu'il avancera et qu'il s'épanouisse autant que je m'épanouie. Il es et restera mon amour pour toujours et je lui souhaite d'être heureux.


J'ai encore ce petit espoir qu'un jour, on se retrouve, par hasard. Je crois au destin. Si c'est l'homme de ma vie, si notre amour est si fort qu'on le pensait : alors ce sera une évidence. Mais aujourd'hui, cette perspective ne me fait plus pleurer. Parce que même si ça n'arrive pas, je serai pleinement heureuse : je me suffis à moi-même, je n'ai plus besoin de personne pour être combler : il n'y a pas de plus grand amour que celui que l'on se porte à soi. Mais ça, je n'aurai jamais pu le savoir sans lui.


Merci pour tout, j'espère que j'aurai aidé certaines personnes à y voir plus clairs, notamment celle qui ont été quitté pour les mêmes raisons que les miennes : envie de profiter de sa jeunesse, besoin de liberté, d'expérimenter de nouvelles choses... Je crois qu'au bout de quelques temps, on en vient au même conclusion. Au fond, j'ai juste pris la meilleure décision qui s'offrait à moi : je me suis choisis : MOI. Et moi et moi, nous vivons des jours heureux...

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Je dis que tu te fais un scénario dans ta tête.

D'ailleurs, c'est une constante chez toi

 

j’ai vécu une relation comme dans les films.

On s’est aimé au premier regard c’était assez incroyable.

je sentais bien que c’était lui l’homme de ma vie.

 

Qui contraste bien avec

4 jours seulement après vécu ensemble, il décide de me quitter. Les soirées, les gens qu’ils fréquentaient l’ont complètement métamorphosé.

Le paradoxe pour moi, c’est que même si lui s’est totalement enfermé dans mon couple, ça n’a pas été mon cas. J’ai pas du tout perdu mes amis, je sortais en boite…

 

T'es obnubilée par l'image de toi que tu donnes aux autres. Je te dis juste que ton blabla ne me convainc pas. T'as beau dire que t'as passé ce stade de recherche de popularité depuis longtemps, ce n'est pas ce qui transparaît pour moi dans tout ce que tu racontes.

Je pense que t'as aimé ce type de mec crâneur parce que t'as autant besoin que lui de cette approbation de groupe. Tu voulais un mec populaire du début à la fin.


D'ailleurs, t'es jalouse de lui, à tout bout de champ. Tu n'as cessé de vouloir le façonner pour qu'il soit un mec ambitieux et ses petites réussites te restaient constamment en travers de la gorge.

Tu ne pouvais pas te contenter d'un mec un peu casanier qui n'avait pas 3 potes, non non il te fallait THE perfect gars qui te présente des flopées de potes. C'est toi qui l'a incité à sortir et être superficiel comme ça. Bravo car on dirait qu'il ne l'était pas. C'est dur d'aimer son image, non ?

Bordel, je cherche l'amour entre vous deux, mais tout ce que je vois c'est "moi, je".

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