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. Le "message à caractère informatif" que je souhaitais passer, c'est qu'il faut adapter ses attentes à ses moyens,

Tiens, c'est la phrase la plus pessimiste que j'ai pu lire venant de toi.

Finalement ça encourage ceux qui disent "je ne trouverai jamais mieux que mon ex". Bien sûr , il n'y a rien de plus frustrant que de ne pas avoir les moyens de ses ambitions, il faut pouvoir s'adapter et se raviser un peu parfois, mais quand même, c'est foutrement pessimiste. Comme si on avait eu un coup d'bol de tomber sur notre ex, qu'elle ne se rendait pas compte de sa propre valeur — et parfois c'est le cas malheureusement.

 

et profiter des périodes de vide affectif pour se redécouvrir comme individu sans guetter "le prochain" à tout prix.

 

Bien d'accord.

"Getting lost will help you to find yourself", ça vient d'un truc bien guimauve que je relis de temps en temps.

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Finalement ça encourage ceux qui disent "je ne trouverai jamais mieux que mon ex".
Bien sûr que non. Ca encourage ceux qui se disent "Celle dont je faisais dépendre artificiellement mon bonheur, mon sentiment d'accomplissement s'est barrée. Il importe donc, plutôt que de refaire la même erreur avec une autre, de modifier mes attentes, de telle sorte que ce qui dépend de moi (mes moyens) suffise à ce que je veux (mes attentes)". Ca encourage ceux qui se disent qu'ils peuvent trouver mieux que leur ex s'ils sont prêts à se trouver eux-mêmes. Aucune fille, aucune mère même ne pourra vous donner ce que vous pourriez obtenir tout seuls en vous y mettant sérieusement 2 minutes. Toute dépendance est donc un mauvais calcul. Ca dépend pas de la personne, ça dépend pas du moment, ça dépend pas de l'état de la relation, ça dépend pas des projets en commun, ça dépend pas du régime de mariage, ça dépend pas du nombre d'enfants, ça ne dépend pas des garanties de stabilités ni des promesses : toujours, tout le temps, pour tout le monde, de toute manière ... on se démerde mieux seul quand il s'agit des besoins essentiels.


Après, tu peux juger cette idée (que la fusion n'est jamais la solution optimale à un problème individuel) pessimiste ou optimiste. Mais je ne dis jamais autre chose sur le forum, et cette phrase n'est donc pas plus pessimiste que toutes les autres que je peux écrire.

 

Bien sûr , il n'y a rien de plus frustrant que de ne pas avoir les moyens de ses ambitions
C'est même pas vraiment une question de frustration, en fait. J'y vois surtout une faillite morale et philosophique. Refuser de voir ce qu'on peut faire et préférer vivre dans un monde ectoplasmique gouverné par le fantasme et l'impulsion, la haine de soi, et la foi absolue en autre chose que "ici et maintenant", en n'importe qui plutôt que soi-même, il me semble que c'est un vice plus qu'une faute technique. Et plus encore que de la pitié, ça m'inspire du dégoût et de la crainte.

 

il faut pouvoir s'adapter et se raviser un peu parfois, mais quand même, c'est foutrement pessimiste.
En aucune façon. Apprivoiser la mort, c'est se redonner les moyens de vivre. En finir avec l'hybris et la mégalomanie, c'est s'offrir l'occasion d'être fier. Et rationaliser ses attentes, c'est miser sur la chance de les voir satisfaites. Moi, c'est plutôt le postulat de départ de beaucoup (à savoir que mon salut et le sens que je peux trouver à ma propre existence passent forcément par le désir d'un être hors de moi) que je trouve pessimiste et flippant. Je refuse de voir l'amour, le couple, l'amitié, l'approbation de mes supérieurs, la confiance de mes enfants, le respect de mes parents comme l'aboutissement de mon passage dans le cosmos. Alors on peut me trouver froid, antisocial, méchant, inadapté, casse-couille ou narcissique, mais je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de pessimiste là-dedans ...

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


-------


BRAYAN FAN #1

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Toute dépendance est donc un mauvais calcul (...) on se démerde mieux seul quand il s'agit des besoins essentiels.
Je vais essayer de résumer ta pensée sur ce point, Perdu'. Dis-moi si je me trompe.

'Il ne faut pas venir se plaindre qu'une femme nous a fait un gosse dans le dos, à partir du moment où on a choisi de coucher avec, alors qu'on aurait pu atteindre le même résultat en se pignolant".

C'est bien l'idée centrale de ton discours ?

Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme.

Les femmes veulent toujours être le dernier amour d'un homme.

Voilà pourquoi JRME existe

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Toute dépendance est donc un mauvais calcul (...) on se démerde mieux seul quand il s'agit des besoins essentiels.
Je vais essayer de résumer ta pensée sur ce point, Perdu'. Dis-moi si je me trompe.

'Il ne faut pas venir se plaindre qu'une femme nous a fait un gosse dans le dos, à partir du moment où on a choisi de coucher avec, alors qu'on aurait pu atteindre le même résultat en se pignolant".

C'est bien l'idée centrale de ton discours ?

Non. Les idées centrales de mon discours sont les suivantes :

1°) Tu peux passer ta vie à te plaindre de ta femme qui t'a fait un gosse dans le dos, sans que ça règle jamais ton problème.

2°) Si t'avais pas gobé les conneries qu'on te matraque en permanence sur l'amour, mètre-étalon de la vie saine et seule chance de rédemption, tu serais peut-être un célibataire heureux plutôt qu'un toutou à sa mémère, père malgré lui.

3°) Si t'as choisi de faire confiance à ta gonze plutôt que de t'assurer que la possibilité d'un gosse restait dans ta sphère de contrôle (durex, merci), tu es partiellement responsable de ce que ta femme t'entube.

4°) Si tu te laisses faire, ne te démerdes pas pour la faire avorter, et ne la largues même pas immédiatement en refusant de reconnaître le gosse, ta responsabilité n'est plus partielle mais totale.


Je ne suis d'ailleurs pas sûr de voir le rapport avec la choucroute, ni ce que tu essaies de me faire dire en me prêtant l'idée que la baise et la pignole sont identiques et interchangeables. Mais si tu tenais absolument à appliquer mon discours à cet exemple un peu idiot, ça donnerait plutôt quelque chose comme ça. Vous laissez pas faire, soyez complets avec ou sans gonzesse, n'abdiquez jamais le privilège et le devoir sacrés de piloter votre vie librement, ne vous sentez jamais obligés de faire les choses "comme il faut", choisissez toujours la clandestinité plutôt que la simplicité, ne croyez jamais au gratuit, et méfiez-vous de celles ou ceux qui veulent vous faire marcher dans les clous ou vous expliquer ce dont vous avez besoin. Par défaut et en toute circonstance. Sur les 10 qui vous disent quoi faire pour vivre mieux avec vous-même, y'a toujours 9 crétins et une raclure. Cette dernière statistique est pour ainsi dire une constante universelle, à enregistrer avec le nombre d'Avogadro, le coefficient de gravité G et les 8.314 de la loi de Kepler.

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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Je n'essaie pas de te faire dire quoi que ce soit, j'essaie juste d'assimiler ce que tu expliques. Parce que tu as peut-être raison. Mon avis était jusque-là différent du tien (d'ailleurs, je n'avais même pas d'avis, je m'étais contenté de me lancer les yeux fermés dans cette relation), et on voit où ça m'a mené. Maintenant, ce n'est pas parce que je suis allé droit dans le mur, que je vais changer de marque de voiture parce que quelqu'un me dit que c'est la solution. Donc j'essaie de juste de comprendre.


En ce qui concerne le rapport avec la choucroute, il me semble que la baise est tout de même un des points essentiels des relations et donc des ruptures, auxquelles ce forum est consacré. Quand à la pignole, et bien c'est tout simplement ce qui, à priori, nous reste donc avant ou après la relation. A moins d'aller aux putes, mais je n'envisage pas de payer pour donner: c'est ce que j'ai fait pendant 20 ans, alors maintenant, j'évite d'investir dans les emprunts toxiques.


Pour revenir à tes idées, d'après toi, donc, on a toujours le choix de faire confiance ou pas à son partenaire, ce qui induit que si on choisit de faire confiance, on est (au-moins en partie) responsable des éventuelles conséquences.

J'ai bon cette fois ?

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Je n'essaie pas de te faire dire quoi que ce soit, j'essaie juste d'assimiler ce que tu expliques. Parce que tu as peut-être raison. Mon avis était jusque-là différent du tien (d'ailleurs, je n'avais même pas d'avis, je m'étais contenté de me lancer les yeux fermés dans cette relation), et on voit où ça m'a mené. Maintenant, ce n'est pas parce que je suis allé droit dans le mur, que je vais changer de marque de voiture parce que quelqu'un me dit que c'est la solution. Donc j'essaie de juste de comprendre.
D'acc d'acc.

 

En ce qui concerne le rapport avec la choucroute, il me semble que la baise est tout de même un des points essentiels des relations et donc des ruptures, auxquelles ce forum est consacré.
Certainement. Ce que je déplore et juge symptomatique. J'ai l'impression que cette vision du monde (la mécanique du désir) a phagocyté peu à peu l'ensemble de nos vies. Que la famille s'est réduite au mariage, le mariage au couple, le couple au cul, le cul à l'acte d'achat, et ainsi de suite.


Un peu comme si nous vivions tous dans un casino géant dont on ne verrait jamais les proprios, cachés derrière une vitre fumée, et où tantôt victimes ou croupiers pour le compte de cette maison qui ne te laisse aucune chance de t'en sortir, nous étions condamnés à nous truander les uns les autres sans jamais le moindre espoir de finir la soirée sur un bilan positif. Les banques se comportent en casinos, les femmes, les boutiques de gadgets complémentaires pour téléphones portables, les constructeurs automobiles, les avocats ... tous vivent (et meurent, eux aussi) du fait que le système fait perdre beaucoup à tout le monde tout le temps en ne laissant chacun gagner que très peu et provisoirement. The house has the edge, et dans cette maison abstraite, il n'y a plus rien d'humain. Tu vois des marketeux qui se croient retors se faire baiser par leur ex-femme pendant leur instance de divorce, laquelle se fera baiser par des dealers d'options binaires à rendement fixe sur internet pour faire fructifier son argent, dont le fondateur misera incorrectement sur la hausse des actions facebook. Et au fur et à mesure que les gains se font plus virtuels et plus abstraits, la frustration devient notre seul lien à la réalité du monde. Faisant du masochisme et de la névrose les seules preuves tangibles de bonne santé.


Je ne crois plus au destin collectif et ne vois de porte d'issue que dans la recalibration individuelle des désirs et des moyens. Ce qui ne se conçoit de mon point de vue que comme un choix philosophique. Et le premier problème à traiter dans ce fatras, c'est la baise, qui n'est qu'une longue suite de frustrations pour la plupart des gens. Je ne prône donc pas l'ascèse mais la confrontation violente et systématique de son fantasme à la réalité. Trompez vos femmes, allez aux putes, enculez des mômes de 13 ans à Phuket, mettez vous des cagoules en latex et faîtes-vous chier dessus par des grosses gouines autrichiennes si c'est votre délire, mais renoncez à l'idée que le cul est le ciment du couple heureux. Quand on cimente avec du foutre, faut pas s'étonner quand le toit vous tombe sur la gueule.


Ne faîtes plus de l'extase le moteur de votre libido. Vous aimez le porno ? Payez vous une actrice pour votre anniversaire (on en trouve beaucoup pour moins de 1500 balles la nuit) et démaquillez-la. Regardez-la telle qu'elle est, mais en entier. Les vrais yeux sans le mascara, ces seins striés qui pendent comme des sacs de café en jute quand on les prend à 4 pattes, le trou de balle distendu comme un amortisseur en bout de course, etc. Je crois qu'il n'existe aucun moyen de vivre une vie sexuelle à peu près satisfaisante tant qu'on ne fait pas l'effort d'arrêter de se raconter des craques 2 minutes, et de nettoyer ses désirs au kärcher du principe de réalité.

 

Quand à la pignole, et bien c'est tout simplement ce qui, à priori, nous reste donc avant ou après la relation.
Mais non. Ce qui reste avant, pendant ou après le couple, c'est ces centaines et ces milliers de femmes imparfaites, réelles, frustrées elles aussi, qui sont moitié moins vénales que ce qu'on croit et qui donneraient un rein pour faire plaisir à un homme, pour se sentir appréciées 10 minutes. Pour se sentir bandantes et espérées. Même si t'as pas une queue de 40 centimètres, même si tu te loupes et lâches la purée au bout de 5 minutes parce que ça fait 2 semaines, même si tu les as pas faites jouir, même si t'as un peu de bide et que tes temps grisonnent, même si ton foutre a goût de fer et de sang.


Et toutes ces autres femmes, encore meilleures à décevoir qu'à baiser. Celles qu'on chauffe au rouge et qu'on rappelle plus, du jour au lendemain, pour les entendre couiner sur le répondeur. Celles qu'on relance 2 mois plus tard, et qui jouent grossièrement la dignité blessée avec cette grâce fanée des actrices de 5ème division. Les très belles à qui on peut dire, quand elles cèdent enfin, qu'en fait elles nous reviennent pas vraiment et qu'elles font vulgoss, juste pour les flipper un peu.


Sérieusement, qui a besoin que Bobonne se sente "épanouie dans la sphère physique de son couple" ? Fuck it ... Le sexuel est un leurre, parce que quand tout est sexuel rien ne l'est plus. Je peux plus acheter une montre sans qu'on me parle de pouvoir de séduction, on me fout dans la gueule des seins en haute résolution chaque fois qu'il me prend l'idée de manger du chocolat, je passe dans le métro devant des affiches pour gleeden, et dans les allées du monoprix j'ai "pussy drop" en fond sonore. Quand je regarde les infos sur internet, on me parle de l'ombre de la lèvre gauche de Miley CYRUS quand elle bouge un peu son cul sur la wrecking-ball à 2 minutes 23. Et on me propose en bas d'article "10 astuces coquines pour prolonger l'été torride dans mon couple" qui consistent essentiellement à acheter des huiles massantes 20 fois leur prix, ou des jeux de l'oie où toutes les cases forcent à faire des saloperies avec de la bouffe. Moi, je dois être mal câblé : j'aime pas spécialement "le cul", je ne me sens pas spécialement "coquin", je n'ai aucune prétention à "la sensualité", je ne sais pas pourquoi je devrais "raviver la flamme", je suis juste un homme et j'aime baiser. Je sais que ça devient rare, mais ça existe encore. Et ça me laisse beaucoup de place pour trouver des alternatives à la pignole, je t'assure.

 

Pour revenir à tes idées, d'après toi, donc, on a toujours le choix de faire confiance ou pas à son partenaire, ce qui induit que si on choisit de faire confiance, on est (au-moins en partie) responsable des éventuelles conséquences.

J'ai bon cette fois ?

Yup. "Responsable mais pas coupable", comme le veut la formule.

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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Pour revenir à tes idées, d'après toi, donc, on a toujours le choix de faire confiance ou pas à son partenaire, ce qui induit que si on choisit de faire confiance, on est (au-moins en partie) responsable des éventuelles conséquences.

J'ai bon cette fois ?

Yup. "Responsable mais pas coupable", comme le veut la formule.
Bien bien bien... Et en partant du postulat qu'on n'a pas toujours le choix, que devient ta théorie ?

Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme.

Les femmes veulent toujours être le dernier amour d'un homme.

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Et sinon PdR, si tu nous expliquais ce que tu fais sur ce forum ?


A priori tes interventions, on est tous bien trop con pour les comprendre, non ?


En gros tu sers à rien. Va plutôt te dégoter une nouvelle poule de luxe à troncher, ça nous fera des vacances.

"Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à vous aimer. Mais vous pouvez l'enfermer au sous-sol et attendre qu'il développe le syndrome de Stockholm."
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Bien bien bien... Et en partant du postulat qu'on n'a pas toujours le choix, que devient ta théorie ?
C'est le problème de la dichotomie champ local/champ global, ou tactique/stratégique. Quand on n'a plus le choix qu'entre des mauvaises options tactiquement, cela signifie simplement qu'on n'a pas su faire les bons choix stratégiquement. Autrement dit, tu prends le problème à l'envers : ce n'est pas le manque de moyens locaux qui peut excuser la faillite globale, c'est la faillite globale qui prive la faiblesse locale de toute circonstance atténuante.


Quand on me parle d'un dealer qui s'enfuit, un flic au cul, et va s'enfermer dans une armoire électrique où il crève stupidement, et qu'on me demande "Qu'est-ce-que t'aurais fait à sa place ? Faut le comprendre ...", je réponds que je n'étais pas à sa place. Parce que je me suis appliqué à faire de meilleurs choix que lui en amont. Le problème n'est pas de devoir saisir l'option moins merdique quand on n'a plus de choix réel, le problème c'est l'ensemble des options merdiques qu'on a faites en amont et qui nous ont amené à cette absence de choix réel. C'est pourquoi le culte de la liberté, de l'indépendance, doivent rester à la base de toute considération éthique globale. Il n'y a pas "d'éthique locale", de "morale circonstancielle", ou de "liberté relative". Quand on en arrive là, c'est qu'on est déjà mort sur le plan éthique. Sans la rage de liberté, tout tend vers un vice entropique. Le principe devient une realpolitik, la valeur se fait opinion, et la vision du monde une coquetterie. Quand on se demande pourquoi on a mal aux pieds, tordu dans une mauvaise paire de sandales, il faut avoir le courage de s'avouer qu'on n'a pas été assez droit dans ses bottes. Et savoir repartir pieds nus, coûte que coûte, provisoirement peut-être.


Ce point n'est pas seulement la clef de voûte de toute réflexion éthique sérieuse, il s'étend méthodologiquement et analogiquement à tout dualisme local/global, avant/après, amont/aval, cause/conséquence. C'est vrai dans la guerre, vrai aux échecs, vrai quand on est paumé dans un labyrinthe, vrai en théologie, vrai partout : quand on excuse la fragilité locale par une faillite globale, on a déjà perdu. Car le global est par définition la somme des locaux. Et toute réalité locale alternative amènerait à la même conclusion pour peu que l'univers considéré donne assez de temps à l'entraînement inéluctable des causes et des effets. Pour répondre à ta question, je te dirai donc que "quand on n'a pas le choix", il ne faut pas se mentir : on joue un "sursis", jamais une victoire. La victoire, c'est d'abord et surtout d'être en position d'avoir le choix. Toujours. C'est le premier enjeu, parce que tous les autres en dépendent.


Dans le contexte de notre discussion, si tu ne te sens pas le choix de ne pas faire confiance à ton/ta partenaire, c'est que tu n'a pas trouvé un partenaire mais un maître. Le premier objectif devrait donc être de s'en défaire, à tout prix et par tous les moyens.

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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Et sinon PdR, si tu nous expliquais ce que tu fais sur ce forum ?
La même chose que SDM, qui a souvent répondu à ta question. Plus souvent que tu ne le méritais.

 

A priori tes interventions, on est tous bien trop con pour les comprendre, non ?
C'est que, trop optimiste ou trop magnanime, je me refuse encore à faire de ton cas une généralité. Tu passes. Et moi, j'espère.


Le reste de ton message ne mérite pas véritablement de réponse. Et je rends humblement ta vulgarité au silence, linceul dont il est dit qu'il enveloppera ta médiocrité sur le forum comme dans ton existence incarnée.

Bonne chance, ami(e).

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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A priori tes interventions, on est tous bien trop con pour les comprendre, non ?
A priori, non.

]En gros tu sers à rien.
Lorsqu'un étudiant ne fait pas l'effort d'essayer de comprendre un enseignant, ce n'est pas l'enseignant qui est à blâmer. Lorsqu'un étudiant fait l'effort de comprendre un enseignant, mais qu'il n'y arrive pas, l'enseignant ne sera pas non plus inutile, parce qu'il aura au-moins permis à l'étudiant d'apprendre à faire l'effort de comprendre. Si on vous montre la lune, contrairement à l'adage, si vous ne la voyez pas, vous ne serez pas si imbécile que ça en regardant le doigt.

 

Pour répondre à ta question, je te dirai donc que "quand on n'a pas le choix", il ne faut pas se mentir : on joue un "sursis", jamais une victoire. La victoire, c'est d'abord et surtout d'être en position d'avoir le choix. Toujours. C'est le premier enjeu, parce que tous les autres en dépendent.
Une victoire sous-entend un affrontement entre deux adversaires. Si l'on considère un couple comme une seule et même équipe, il n'y a plus d'affrontement, donc plus de victoire à jouer. On se condamne donc à jouer un sursis, d'accord. Reste à connaitre la durée du sursis. Cela, personne ne peut le savoir à l'avance. Le fait de ne pas avoir le choix n'influence pas cette durée. Je ne crois donc pas que c'est le fait de faire confiance à son partenaire, ou plutôt de ne pas être capable de ne pas faire le choix, rende systématiquement responsable.

J'irais même plus loin: je pense que c'est le fait d'être, postérieurement à la mise en couple, capable de faire le choix, qui rend responsable.


Clover: c'est bon, vous suivez ?

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Une victoire sous-entend un affrontement entre deux adversaires.
Pas nécessairement, à vrai dire. Mais c'est un point de détail que nous pouvons ignorer dans le contexte.

 

Si l'on considère un couple comme une seule et même équipe, il n'y a plus d'affrontement
Mais si. Il y a simplement affrontement entre quelqu'un qui le comprend et le choisit, et quelqu'un qui a perdu le sens de son individualité au point qu'il ne se rende même plus compte qu'il y a affrontement. Et qui se prépare donc par cette première défaite, à entrer dans le domaine des "compromis avec la puissance occupante". Quand un garçon timoré se laisse brutaliser par un gros con en se racontant que le gros con est son ami et le "taquine" quand il lui met des patates dans la gueule, il n'a pas moins mal à la mâchoire le soir en rentrant. Le refus de constater l'affrontement (par le refus, encore plus grave, de respecter son intégrité individuelle et la conséquence évidente que les intérêts des membres d'un couple peuvent diverger bien souvent) n'annule pas l'affrontement. Il annule simplement les chances de pouvoir se défendre, et transforme la lutte intègre d'avant-garde pour la victoire en une compromission d'arrière-garde pour un sursis. Mais on ne peut jamais refuser un affrontement. Parce qu'il suffit d'une partie parmi toutes pour déclencher une guerre, et qu'il faut l'accord de toutes les parties pour faire la paix.

 

donc plus de victoire à jouer. On se condamne donc à jouer un sursis, d'accord. Reste à connaitre la durée du sursis. Cela, personne ne peut le savoir à l'avance.
En effet.

 

Le fait de ne pas avoir le choix n'influence pas cette durée.
Bien sûr que si. Plus on s'est compromis, et moins on peut forcer l'autre à perdre du temps à négocier les compromissions supplémentaires. Quand on rampe tout de suite (lire : quand on persévère dans l'idée délirante qu'on est plus un individu avec ses propres intérêts, mais une entité hybride, une équipe aux intérêts communs par nature), le sursis est d'autant plus court. Quand on traîne des pieds, qu'on fait de la terre brûlée, on peut acheter un peu de temps.

 

Je ne crois donc pas que c'est le fait de faire confiance à son partenaire, ou plutôt de ne pas être capable de ne pas faire le choix, rende systématiquement responsable.
Il rend en partie responsable parce que c'est un transfert de sa liberté. Quand on renonce à la sauvegarde de ses propres intérêts, on est toujours partiellement responsable de ce que l'autre fera de cette désertion. Il n'y a pas plus d'irresponsabilité en matière relationnelle que de neutralité diplomatique passive dans le domaine de la guerre. Même la neutralité, ça se défend activement. Si tu vires les garde-frontières, tu es évidemment responsable de ce que les autres belligérants feront sur ton territoire. Et ne pas choisir, c'est toujours endosser les choix que les autres feront pour nous.

 

J'irais même plus loin: je pense que c'est le fait d'être, postérieurement à la mise en couple, capable de faire le choix, qui rend responsable.
C'est éventuellement une circonstance aggravante ou atténuante. Mais non décisive. Accepter l'idée du "couple" tel qu'on le définit de nos jours, c'est déjà se plier au fantasme d'une irresponsabilité personnelle qui procède naturellement de la désintégration de l'individu au sens philosophique. Accepter d'être "nous", c'est laisser le terrain libre à tous ceux qui décideront de ce que "je" dois être.

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BRAYAN FAN #1

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Accepter d'être "nous", c'est laisser le terrain libre à tous ceux qui décideront de ce que "je" dois être.

Oui, mais en faisant le choix de garder la possibilité de décider ce que je dois être, on ne peut atteindre la félicité que nous amène le choix d'être "nous". Vaut-il donc mieux choisir de vivre dans un demi-bonheur pour éviter le malheur, ou choisir de vivre un éventuel malheur pour atteindre un réel bonheur ?

Personnellement, si je me projetais dans le futur, à la date de la veille de passer de vie à trépas, je préférerais avoir vécu le grand bonheur de l'amour accompagné du malheur de la séparation, plutôt que d'avoir vécu tout ce temps dans un demi-bonheur.

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