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7 ans et puis s'en va


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Parce que pour moi, l'amour, ça ne s'éteint pas comme on éteint ou comme on baisse l'éclairage, en agissant sur un interrupteur ou un variateur.

 

On pourrait en débattre pendant des heures sans trouver de réponses, vu qu'on parle de notions forcément subjectives. Pour moi, le variateur qui atténue lentement l'amour, c'est le temps.

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Bonsoir Yakh,


Je comprends parfaitement ce que tu ressens. Relation de 10 ans, mon premier et unique amour, qui s'en va pour je le cite " se débrouiller seul, ne pas m'avoir constamment derrière lui et des tites disputes du quotidien qui s'accumulent, mais je suis l'amour de sa vie"...Se barre du jour au lendemain, me laissant dans notre appartement avec nos deux chats, sans voiture et sans travail...le rêve. Et tout ce que tu racontes je le ressens également. Un peu tjs dans le déni après 1 mois...me disant qu'il va réaliser tout cela...mais je me bat chaque jour en me disant que je ne dois pas arrêter de vivre et l'attendre car ca ne sert à rien.J'essaye de garder la foi et de me dire que l'amour est encore possible avec une autre personne qui saura me respecter. Mais comme tu dis, le temps à toute son importance, mais ce sentiment de vide est immense...sortir et faire des choses aident bcp...mais les journées ont 24h donc bon...les souvenirs arrivent malgré eux. Mais je ne pense pas que l'autre personne puisse nous oublier...c'est une légère consolation. Tous dans le même bateau! courage!!

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Pour moi, le variateur qui atténue lentement l'amour, c'est le temps.
Mes grands-parents ont vécu la guerre, ils ont perdu un enfant (qui aurait donc du être mon oncle) à l'âge de 4 ans, et ont donc du traverser des épreuves que d'autres couples n'auraient pas supporté. Pourtant, je les ai vu s'embrasser et se tenir la main jusqu'au décès de ma grand-mère, soit soixante ans après leur mariage. Mon ex s'en émerveillait d'ailleurs elle-même lorsque nous nous sommes connus, en me disant qu'elle rêvait de la même chose pour nous. Je suis donc persuadé que le temps n'a rien à voir là-dedans.

Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme.

Les femmes veulent toujours être le dernier amour d'un homme.

Voilà pourquoi JRME existe

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Mes grands-parents ont vécu la guerre, ils ont perdu un enfant (qui aurait donc du être mon oncle) à l'âge de 4 ans, et ont donc du traverser des épreuves que d'autres couples n'auraient pas supporté. Pourtant, je les ai vu s'embrasser et se tenir la main jusqu'au décès de ma grand-mère, soit soixante ans après leur mariage. Mon ex s'en émerveillait d'ailleurs elle-même lorsque nous nous sommes connus, en me disant qu'elle rêvait de la même chose pour nous. Je suis donc persuadé que le temps n'a rien à voir là-dedans.

 

L'époque et la pression sociale vis-à-vis du couple n'étaient pas les mêmes. Pour un couple réellement attaché par l'affection, le temps et les épreuves, on en comptait 10 où :

- le ménage était dans le meilleur des cas à trois voire à quatre (certaines personnes - mâles ou femelles - ayant un don prodigieux pour alourdir les chaines du mariage ou n'étant pas assez forts pour les supporter dès le début...) ;

- l'un des deux s'écrasait sous la personnalité de l'autre, la pression financière et/ou les conventions sociales, familiales, etc.


Dans un couple, on remarque très vite ce qui dérape ou pas, finalement. Sauf qu'à un certain moment, l'un des deux se dit "Je prends sur moi pour que ça dure"... Entérinant par là, un mode de fonctionnement qui va lui revenir dans la tête comme un boomerang : soit parce que celui ou celle qui prend sur lui pète un câble, soit parce que le "défaillant" met en place sa stratégie pour fatiguer l'autre (consciemment ou pas d'ailleurs) en vivant à ses dépends. Cette prise en charge peut aussi finir par ressembler à une cage dorée, étouffante au possible, amenée à être brisée à un moment ou un autre... Notons que la relation à base de "Regarde ce que je fais pour toi, espèce d'incapable" s'appuie sur une dynamique bien incertaine et explosive à moyen et long terme, parce qu'au début on le fait "par amour" et ensuite, l'amour ingrat ça rend grinçant... Culpabiliser l'autre, en faisant miroiter son costume de superman/wonderwoman n'est pas une stratégie payante, on le constate tous les jours sur le forum.


En "couple boiteux", on peut aussi se jeter de la poudre aux yeux pour temporiser (une maison, un vague projet à deux, etc.) : ça peut-être un projet sincère, mais souvent ça sert à masquer le déni, sur un certain laps de temps. Sachant que l'être humain se lasse vite, très vite de ses privilèges pour les assimiler à un dû, la satisfaction sera de courte durée.


Tout ça pour dire qu'un couple, ce n'est pas remplacer l'autre dans toutes ses carences, pour mener en solo aveuglément, égoïstement un projet qui nous tient à coeur. C'est savoir discuter, revoir ses priorités en fonction de l'évolution de chacun et aussi savoir dire non, quand c'est hors limite. Dans un couple, on ne brade pas des valeurs morales profondes, au profit de bêtises superficielles, comme "la séduction"... Quand on s'ennuie à deux, c'est parce qu'on s'ennuie tout seul. Et ça, on s'en aperçoit lorsque l'autre n'est plus là, qu'on ne peut plus lui faire endosser nos propres carences (les largueurs dépressifs en savent quelque-chose).


Et puis au bout d'un moment, il faut avoir le courage de regarder son couple en face : savoir si on est encore un couple hormonal (les fameux trois ans), un GIEA (un groupement d'intérêts économiques et affectifs), un couple avec béquille (maîtresse ou amant, voire les deux)... Bref, pour garder un cap, il faut recenser régulièrement les ressources dont on dispose, afin d'avancer d'une manière rationnelle. Enfin là, on n'est plus dans l'histoire "gnangnan" des débuts... On est aussi dans une relation qui va au-delà des petits intérêts personnels. C'est plus ambitieux, parce que c'est avant tout ne pas se mentir à soi-même.

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L'époque et la pression sociale vis-à-vis du couple n'étaient pas les mêmes.
Je NE vous parle PAS d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

Mon grand-père est décédé l'an dernier, ma grand-mère quelques années auparavant. Donc ça existe encore au XXIème siècle.

Et puis au bout d'un moment, il faut avoir le courage de regarder son couple en face : savoir si on est encore un couple hormonal (les fameux trois ans), un GIEA (un groupement d'intérêts économiques et affectifs), un couple avec béquille (maîtresse ou amant, voire les deux)... Bref, pour garder un cap, il faut recenser régulièrement les ressources dont on dispose, afin d'avancer d'une manière rationnelle. Enfin là, on n'est plus dans l'histoire "gnangnan" des débuts... On est aussi dans une relation qui va au-delà des petits intérêts personnels. C'est plus ambitieux, parce que c'est avant tout ne pas se mentir à soi-même.
T'as pas l'impression de confondre vie de couple, et management d'entreprise ? L'amour n'a jamais rien eu, et n'aura jamais rien de rationnel. Si on commence à se poser la question des bénéfices vs déficits lorsqu'on s'engage dans une relation amoureuse, autant ne pas le faire, et se contenter d'aller aux putes.

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Mon grand-père est décédé l'an dernier, ma grand-mère quelques années auparavant. Donc ça existe encore au XXIème siècle.

 

Cela fait d'eux des personnes nées en quelle année ? Après tout, le droit de vote pour les femmes n'a que 70 ans... Et jusque dans les années 70, les enfants de divorcés constituaient un exotisme dans les cours d'école... Donc quelle éducation, quel poids de la société ont-il reçu par rapport à cela ? (Je n'attends pas les réponses hein, c'est juste pour re-situer le contexte)

 

T'as pas l'impression de confondre vie de couple, et management d'entreprise ?

 

Ton avocat en dit quoi, au vu de ce que tu traverses ? Ton compte en banque en dit quoi aujourd'hui ?

 

L'amour n'a jamais rien eu, et n'aura jamais rien de rationnel. Si on commence à se poser la question des bénéfices vs déficits lorsqu'on s'engage dans une relation amoureuse, autant ne pas le faire, et se contenter d'aller aux putes.

 

Pendant les premières années, il n'y rien de rationnel, je te l'accorde. Dès qu'on commence à parler mariage, achat, constitution de patrimoine, on entre un peu plus dans le rationnel, à plus forte raison si des enfants sont issus de l'union.


Si tu résumes le terme "bénéfices", à la sphère financière du couple, je suis d'accord avec toi. Mais il y a aussi le bénéfice moral, intellectuel, social, émotionnel, affectif... Qu'à aucun moment, je n'ai exclu et qui n'a rien à voir avec le bouillon hormonal du début.

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Waaaw bah dit donc yakh notre histoire ou plutôt notre rupture et en tout point similaire a 100% autant pour les motif, que pour ton comportement jusqu'a la durée de la relation et au étape parcouru du genre le lacher prise de ton ex en fin de relation..

La seul différence et que moi j'ai 22 ans et elle 20 et qu'on c'est rencontrer tres jeune

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Je n'attends pas les réponses hein, c'est juste pour re-situer le contexte
Je vais tout de même en avancer une: ce n'est pas le poids de la société qui les a poussé à se promener main dans la main et à s'embrasser jusqu'à la fin de leur vie.

T'as pas l'impression de confondre vie de couple, et management d'entreprise ?

Ton avocat en dit quoi, au vu de ce que tu traverses ? Ton compte en banque en dit quoi aujourd'hui ?

Pas faux de ce point de vue-là, mais ce qui risque de me coûter le plus cher dans le divorce, c'est justement l'avocat, pas le reste.

il y a aussi le bénéfice moral, intellectuel, social, émotionnel, affectif... qui n'a rien à voir avec le bouillon hormonal du début.
"Bouillon hormonal"... amis de la poésie, bonjour ! Franchement, tu as du être bien esquinté par ton expérience, pour en arriver à ce niveau de déni. Je te plains réellement. De mon côté, j'ai aussi réellement souffert (et je souffre encore), mais ça ne m'empêche pas de croire encore que tout n'est pas chimique. Et surtout qu'il peut y avoir des feux d'artifice qui ne s'éteignent pas aussi vite que des pétards lorsqu'une averse de pluie arrive.

Et enfin, si l'amour n'a rien à voir avec le bénéfice moral, intellectuel, social et émotionnel, avec quoi cela a-t'il à voir ?

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Je vais tout de même en avancer une: ce n'est pas le poids de la société qui les a poussé à se promener main dans la main et à s'embrasser jusqu'à la fin de leur vie.

 

Peut-être pas, mais sont-ils représentatifs de toute leur génération ? Ou sont-ils une exception qui confirme la règle ?

 

"Bouillon hormonal"... amis de la poésie, bonjour ! Franchement, tu as du être bien esquinté par ton expérience, pour en arriver à ce niveau de déni. Je te plains réellement.

 

Si ça t'aide à croire que ta situation est meilleure que la mienne, ne te gêne pas. Le déni, c'est de mettre l'autre sur un piédestal, alors qu'il n'a rien fait pour cela.

 

De mon côté, j'ai aussi réellement souffert (et je souffre encore), mais ça ne m'empêche pas de croire encore que tout n'est pas chimique. Et surtout qu'il peut y avoir des feux d'artifice qui ne s'éteignent pas aussi vite que des pétards lorsqu'une averse de pluie arrive.

 

Mais je crois aussi que tout est possible... Dès qu'on dépasse le stade initial du "bouillon hormonal".

 

Et enfin, si l'amour n'a rien à voir avec le bénéfice moral, intellectuel, social et émotionnel, avec quoi cela a-t'il à voir ?

 

Qui a dit qu'il n'avait rien à voir ? Il s'agit là pour moi d'une forme d'amour supérieure... que l'on sacrifie volontiers pour des broutilles... Ce que personnellement je me refuse à appeler "amour" avec un grand A, c'est la période de la rencontre, de l'euphorie... ça, c'est le "bouillon hormonal".


Quant à ton avocat, ce n'est pas lui qui est venu te démarcher dans ta vie, mais ta vie qui t'a amené à faire appel à lui...


J'arrête l'échange ici et je m'excuse auprès de Yakh pour le hors sujet sur son post.

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Qui a dit qu'il n'avait rien à voir ? Il s'agit là pour moi d'une forme d'amour supérieure... que l'on sacrifie volontiers pour des broutilles... Ce que personnellement je me refuse à appeler "amour" avec un grand A, c'est la période de la rencontre, de l'euphorie... ça, c'est le "bouillon hormonal".

 

Archi d'accord avec toi Pal' !

Bouillon hormonal, friction de névroses... C'est ça un début d'histoire... Après, oui, c'est une lente et subtile chorégraphie de sentiments, ou un gros pâté indigeste qui émerge du bouillon...


Pour le reste, vous n'êtes pas loin de vous entendre...

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Oui, un peu de HS en effet... Mais bon, ne nous leurrons pas: personne ici n'a la solution: la preuve, nous sommes TOUS dans la même situation: soit notre moitié nous a quitté, soit nous avons quitté notre moitié, dans les deux cas, c'est un échec, selon moi.


Pour en revenir à mon histoire, je suis rentré chez moi ce soi, suite à un déplacement à l'étranger. Mes proches amis m'ont accueilli à l'aéroport, ce qui m'a fait énormément de bien. Quant à notre appartement, je me suis rendu compte qu'elle avait laissé beaucoup d'affaires... Ainsi que le chat.


Voyons comment cela évolue, mais en deux semaines, je me suis construit une carapace émotionnelle (pour ne pas la contacter). Voyons si cette carapace résiste à notre première rencontre, post-rupture (je pense que je la reverrai, volontairement ou non - elle doit passer récupérer ses affaires sur 1 mois...).

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nous sommes TOUS dans la même situation: soit notre moitié nous a quitté, soit nous avons quitté notre moitié, dans les deux cas, c'est un échec
:-1

je me suis rendu compte qu'elle avait laissé beaucoup d'affaires... Ainsi que le chat.
Aaahhh... La symbolique du chat, chez la femme célibataire...

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Voilà pourquoi JRME existe

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Qui a dit qu'il n'avait rien à voir ? Il s'agit là pour moi d'une forme d'amour supérieure... que l'on sacrifie volontiers pour des broutilles... Ce que personnellement je me refuse à appeler "amour" avec un grand A, c'est la période de la rencontre, de l'euphorie... ça, c'est le "bouillon hormonal".

Archi d'accord avec toi Pal' !

Bouillon hormonal, friction de névroses... C'est ça un début d'histoire... Après, oui, c'est une lente et subtile chorégraphie de sentiments, ou un gros pâté indigeste qui émerge du bouillon...

 

Tout à fait d'accord avec Pal (Secam) et Louma, même si l'appellation est moche, c'est bien de cela dont il est question au début d'une relation et non pas d'amour "vrai".


 

Oui, un peu de HS en effet... Mais bon, ne nous leurrons pas: personne ici n'a la solution: la preuve, nous sommes TOUS dans la même situation: soit notre moitié nous a quitté, soit nous avons quitté notre moitié, dans les deux cas, c'est un échec, selon moi.

 

Nous ne sommes pas TOUS dans la même situation ici :)

Et pour ce qui est de l'échec, soit on peut le voir comme ça....ou autrement :)

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