Smartiz Posté(e) le 3 février 2015 Partager Posté(e) le 3 février 2015 Hello Nevermore, Je comprends ce que tu ressens dans la mesure où moi aussi j'ai l'impression qu'il est difficile de trouver quelqu'un qui nous intéresse vraiment. Tout comme toi du coup j'ai beaucoup de mal à zapper la dernière, parce que je ne me jette pas sur la 1ère fille qui m'attire juste physiquement, ce qui entretiens la dépendance, puisqu"on ne va pas "voir ailleurs." Mais du coup tu rejoins perdu de recherche quand il te dis que tu n'a pas fait totalement le deuil de ton ex. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perdu de Recherche Posté(e) le 3 février 2015 Partager Posté(e) le 3 février 2015 C'est vrai qu'aller voir un film hommage à Edgar Allan Poe juste après une rupture c'était pas forcément l'idée la plus brillante.La vie est cet alchimiste discret qui passe son temps à transmuter le rire en larmes et les larmes en rire. -C'est le cas aussi en amitié (à moindre degré). Peu de personnes me plaisent, au delà d'un certain temps, je m'ennuie avec la plupart des gens.Alors c'est que tu n'as pas encore trouvé ton filtre. Avec le mauvais tamis, trouver de l'or peut être long. - C'était déjà le cas avant mon ex. Donc étais-je en deuil de mon ex avant de le rencontrer ?Quiconque a aimé authentiquement et profondément une nuit comprend qu'il portait et portera de toute éternité le deuil de l'amour vrai, avant de la connaître aussi sûrement qu'après l'avoir connu. Cette dernière évidence transcende la chronologie habituellement retenue pour discuter des phénomènes. Celle que tu appelles "je" n'est pas "toi à l'instant t". C'est une créature autrement plus complexe, qui inclut un potentiel. Un potentiel d'amour aussi. C'est ce qui nous permet de regretter ce qui n'est pas encore advenu, de pressentir que certaines choses sont faites pour nous épanouir et d'autres pour nous briser, avant même qu'on les expérimente. A tout cas pour l'instant et depuis ma naissance je n'ai croisé que 2 garçons qui me plaisaient assez pour que je ressente l'envie de m'engager dans un couple avec eux.C'est un critère dont je n'ai jamais bien compris l'intérêt, à vrai dire. Mais je ne suis pas une femme, et ne sais même pas bien ce qu'est un couple, en français moderne. -les mois ont passé. Je n'ai jamais eu autant de succès avec les hommes, j'ai eu des aventures, mais le constat est le même : je n'envisage rien de réellement sérieux avec aucun, ils ne me plaisent pas assez pour cela.Du coup, de quel "succès avec les hommes" parles-tu donc ? Si c'est la capacité à attirer des viandards sans intérêt, n'importe quelle pute de trottoir qui décide de faire une opération soldée a "du succès avec les hommes" ... Je ne pourrais me regarder dans une glace si je restais avec un garçon juste par besoin de compagnie en attendant que l'attirance superficielle qui nous lie s'éteigne.Comme je te le disais plus haut, je crois qu'il manque un certain nombre de cases dans ton schéma, entre la passion et l'ennui. Mais chacun pilote bien sa vie comme il peut. Il ne s'agit pas d'aimer pour des raisons passionnelles aveugles, ou même un attachement lié à l'habitude. Il s'agit d'apprécier quelqu'un pour ce qu'il est sans l'aveuglement de la passion.Quelle horreur ... Je ne suis pas sûr que tu croies réellement en ce que tu racontes, mais ça me semble particulièrement répugnant. Je me demande même, concrètement à quoi ça peut ressembler ... Rien qu'une baise (je ne parle même pas d'une vie à deux), une baise en couple "sans l'aveuglement de la passion", "parce qu'on s'apprécie pour ce que l'on est vraiment", ce doit être d'un ennui ! Je sais même pas comment ça pourrait te faire mouiller. L'idée que je m'en fais est celle d'un jeu de poker où l'on n'aurait pas le droit de bluffer. Pour moi si. Je soupçonne par exemple beaucoup de filles de s'attacher à leur copain plus par amour du couple qu'ils forment que par réel amour pour la personne.Mais c'est aussi une forme de raison. C'est, en grande partie, cette "arnaque", ce petit tour de passe-passe, qui permet d'endurer les contraintes d'une vie à deux puis d'une vie de famille.Les autres femmes ne le font pas parce qu'elles sont stupides, elles le font parce qu'elles s'astreignent, raisonnablement, à cette discipline pour créer un quotidien vivable. La "rencontre sur le plan philosophique" dont tu parles (l'interaction libre d'une conscience qui en reconnaît une autre pour ce qu'elle est), ça existe et ça importe. Et c'est un excellent prélude au couple. Mais ça ne fait pas un foyer. D'abord parce qu'elle est réversible à tout moment et sans justification, faute de quoi elle ne serait ni libre ni raisonnable. Sauf que quand on vient d'accoucher du petit deuxième et qu'on a 7 ans de crédit sur la baraque, le côté "réversible à tout moment" est insupportable. C'est pour ça qu'on transforme cet attachement philosophique, avec un peu de triche et d'effort, en un lien plus pratique pour gérer le quotidien : de l'attachement, de la passion, de la nostalgie, du fantasme, etc. Je n'ai jamais prétendu être parfaite.Non, mais tu as prétendu être lucide et raisonnable. Alors autant en profiter un peu ... Bien sûr, je ne suis pas entrain d'idéaliser mon ex et j'espère que si un jour on se recroise j'aurais la force nécessaire pour lui faire face et même le faire courir. Si je pouvais trouver quelqu'un d'autre qui me convienne et même mieux j'en serais plus qu'heureuse. Mais voilà pour l'instant ce n'est pas le cas. J'ai vraiment tout fait pour ne pas me laisser abattre, j'ai réussi sur tous les plans : boulots, projets, voyages, amitié, aventures etc... mais rien qui pourrait l'éclipser.Quand je songe à quel point j'ai eu du mal à tomber sur quelqu'un comme mon ex, si je mets autant d'années pour retrouver quelqu'un qui me plaise je suis vraiment mal barrée...sans compter que cela continue de faire perdurer la dépendance.Tout cela s'exprime en termes inconnus de moi. Je ne sais pas ce que c'est "réussir sur tous les plans", je ne sais pas ce que c'est "la dépendance", concrètement. J'ai toujours admis que ma liberté et mon insatisfaction étaient des corollaires de ma nature humaine. Je ne saurais pas vivre en étant dépendant ou en ayant tout réussi, et ne suis même pas sûr intellectuellement que la vie soit possible dans ce genre d'univers. Citer "La perversion de la cité commence par la fraude des mots."-------BRAYAN FAN #1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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