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Rendre le célibat plus supportable


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Par contre mon sujet est destiné à vivre mieux en étant seul et en n'étant pas sollicité...

 

Et dans ta vie, avant les femmes (ou après d'ailleurs, mais en dehors de cette sphère), rien ne t'a jamais intéressé ? Rien dont tu te sois dit "j'aimerais bien essayer" et qui t'occuperait le corps et l'esprit ?

 

pour attirer les filles il faut montrer qu'on va bien et qu'on est épanoui!!

 

Montrer, montrer... Le hic, c'est que quand on va bien, on n'éprouve pas le besoin de le prouver ou de le montrer... Enfin sauf si on a une nature très extravertie. Et simuler peut être usant à la longue (et surtout ça ne règle pas les problèmes de fond).

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pour attirer les filles il faut montrer qu'on va bien et qu'on est épanoui!!

 

Attention à ce propos à ce que j'appelle le problème de "la plume dans le cul".


Je le pose ainsi : "jusqu'où êtes-vous capable de prostituer votre personnalité pour être attirant ?".

Si s'inscrire à un site PAYANT s'appelant "adopte un mec" était efficace faudrait-il le faire ? Si aller dans une grande pièce avec de la musique pourrie abimant vos oreilles de manière irréversible , des boissons dégueulasses vendues très chères, et des toilettes qui puent la merde était efficace, faudrait-il le faire? Si se promener tout nu à 4 pattes avec une plume dans le cul était efficace, faudrait-il le faire? Je crois que c'est à chacun de trouver ses réponses, et je ne porte aucun jugement, mais je veux juste mettre en avant le rapport entre coût et gain potentiel.

 

Alors la seule chose que j'aimerais c'est pouvoir garder la foi de vivre sans attendre d'attention, d'amour, de tendresse.

Alors, il y a un truc qui s'appelle la religion, qui me semble tout à fait répondre à ta demande.

 

Je ne vois pas ça de cette manière, de mon point de vue ta théorie de la plume est un peu exagérée : montrer que l'on va bien ne signifie pas se travestir en quelqu'un d'autre. Ça signifie simplement sourire, être heureux, rire.

Ce qui est peut-être une évidence pour toi ou pour d'autres, ne l'est pas pour tout le monde.

Personne ne nous oblige à fréquenter le dancefloor ou à changer d'apparence. Montrer qu'on va bien est beaucoup plus simple et demande simplement un peu de bonne volonté et d'optimisme. L'églantine en est un bon exemple !


Pour ce qui est de garder la foi en la vie, je ne suis pas assez crédule ou manipulable pour me convertir et m'investir dans une foi religieuse.

Il me faut une foi en la vie, un optimisme à toute épreuve, mais cette flamme — j'ai failli écrire "flemme", c'est mauvais signe...— doit venir et jaillir de moi-même. J'aimerais trouver le moyen de la révéler, de la faire brûler en toute circonstance et qu'elle devienne mon état d'esprit le plus courant.


Et pour Palimpseste : il y a du vrai, si ce n'est que de la simulation, ça sera usant,... Mais si c'est s'auto-convaincre et s'y tenir, trouver toutes les raisons rationnelles en soi qui font que l'on peut être heureux et sourire malgré tout, là je trouve qu'au contraire, cette démarche de vouloir se stimuler et se rendre plus heureux ne sera que bénéfique.

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Je ne vois pas ça de cette manière, de mon point de vue ta théorie de la plume est un peu exagérée : montrer que l'on va bien ne signifie pas se travestir en quelqu'un d'autre. Ça signifie simplement sourire, être heureux, rire.

Dans le cul. C'est la plume dans le cul. Et c'est un problème, pas une théorie, c'est dénué d'explications.

Mais oui, nous les crétins de manipulés religieux, on a cette fâcheuse habitude de lire un petit peu au delà des mots. Surtout quand c'est une femme qui écrit (oui, nous sommes un peu plus misogynes que la moyenne). Par rapport à ce qu'il faut faire pour être attirant, tu conviendras que le sourire n'est pas suffisant, et qu'il faudra aller plus loin. Et en plus des fois, nous les croyants, on se permet de parler autrement qu'au premier degré, d'exagérer volontairement, comme ça, pour déconner. Et en plus, je suis musulman, tu as vu à la télévision toutes les saloperies qu'on fait ! Vas-y, dis-moi que je suis méchant, s'il te plait ! J'en tiens un "perdu de recherche", on va lancer le débat !

 

Ce qui est peut-être une évidence pour toi ou pour d'autres, ne l'est pas pour tout le monde.

Et vice et versa ...


 

Personne ne nous oblige à fréquenter le dancefloor ou à changer d'apparence.

Mais c'est bien le sens de mon commentaire, je parle de choisir justement. Cela semble être une évidence pour moi, ça le sera peut-être pour d'autres mais pas pour tout le monde.

 

Pour ce qui est de garder la foi en la vie, je ne suis pas assez crédule ou manipulable pour me convertir et m'investir dans une foi religieuse.

Je trouve que globalement les gens qui se vantent d'être "libérés de la religion", et qui ont un discours méprisant sur les croyants, sont bien plus crédules et manipulables que ces derniers en Occident. On est dans une société qui pousse à la dépression et au repli, tu me sembles être tombé bien dedans. Par exemple, quand tu écris que tu hais tes parents pour être trop pauvres et que tu les traites "d'assistés", tu reprends sans le savoir un vocabulaire qui a été poussé dans le champ politique par les libéraux. Alors le croyant qui respecte tant que possible le commandement "honore ton père et ta mère" est peut-être un couillon, mais il sait à quoi il adhère.

 

Il me faut une foi en la vie, un optimisme à toute épreuve, mais cette flamme — j'ai failli écrire "flemme", c'est mauvais signe...— doit venir et jaillir de moi-même.

Ah, ah, en effet, j'ai presque envie de finir "et jaillir de moi-même sans aucun effort".

Mais d'accord, si tu le vois comme ça. A ta place, je me dirais que les questions que tu te poses, d'autres les ont déjà posées avant moi, et qu'ils pourraient, pour certains, être une source d'inspiration.

Sinon le seul conseil que je peux te donner finalement si tu choisis une voie purement individuelle, c'est de ne pas demander d'aide dans la section "santé, beauté et bien être" de JRME.

MlleBulle, je t'aime.
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Et en plus, je suis musulman, tu as vu à la télévision toutes les saloperies qu'on fait !
Gné ? La dernière fois que je suis tombé sur une vidéo qui parlait de musulmans, on les voyait égorger un américain. Depuis quand c'est une saloperie ?

باقية وتتمدد

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


-------


BRAYAN FAN #1

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Dans le cul. C'est la plume dans le cul. Et c'est un problème, pas une théorie, c'est dénué d'explications.

Mais oui, nous les crétins de manipulés religieux, on a cette fâcheuse habitude de lire un petit peu au delà des mots. Surtout quand c'est une femme qui écrit (oui, nous sommes un peu plus misogynes que la moyenne). Par rapport à ce qu'il faut faire pour être attirant, tu conviendras que le sourire n'est pas suffisant, et qu'il faudra aller plus loin. Et en plus des fois, nous les croyants, on se permet de parler autrement qu'au premier degré, d'exagérer volontairement, comme ça, pour déconner. Et en plus, je suis musulman, tu as vu à la télévision toutes les saloperies qu'on fait ! Vas-y, dis-moi que je suis méchant, s'il te plait ! J'en tiens un "perdu de recherche", on va lancer le débat !

 

J'ai saisi l'ironie mais ça rimait à quoi? Dans quel but rendre le tout plus absurde encore?

Certaines personnes agissent de la façon que tu as caricaturée.

Ici même, et ailleurs. Ils changent de vie radicalement, pensant qu'un changement de moeurs radical implique des résultats radicalement opposés à ceux qu'ils connaissent habituellement... Et généralement ils se plantent.

J'ai prononcé une banalité, j'ai pas trouvé ta prose très drôle, j'ai un poil manqué d'humour, et puis?

Bah tiens par contre, indirectement grâce à toi, je me rends au moins compte que je manque toujours autant de second degré, c'est déjà ça.


Quid de la religion? Je pars du principe que postuler une réponse céleste à la clef de notre bonheur c'est se gourrer de chemin.

Répondre à des questions dont on sait peu de choses — tant les données inconnues sont nombreuses, par quelque chose dont on sait encore moins, est absurde pour moi. C'est tout, c'est ma vision. Et quand je vois la gestuelle qui accompagne les cérémonies, je ne m'y retrouve pas, j'ai l'impression d'un retour au Moyen-Âge.

Le concept même d'une divinité implique que ces voies du seigneur sont forcément impénétrables, inexpugnables, inviolables, l'importance d'une divinité est telle que prendre sa défense peut parfois signifier prendre les armes. "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens", ce genre de choses.

À la limite la théologie et la philo m'intéressent vaguement, ça s'arrête là.

Je ne sais pas s'il existe quelque grand barbu, mais si c'est le cas ô grand gourou, dans ta grande mansuétude, puisses-tu m'accorder l'absolution d'avoir évoqué ton existence sur JRME.

Non sans rire, je respecte vraiment l'entité qui est au dessus de nos tête, si tant est qu'elle "existe". Je refuse par contre d'y placer mon destin et suis convaincu qu'y placer ses espoirs c'est s'accorder d'être manipulé par un et un seul son de cloche. Bah oui parce que j'ai pas le temps d'éplucher les évangiles + le coran + la thorah + le Laveyisme + la bible chamanique + que sais-je encore...





 

Ce qui est peut-être une évidence pour toi ou pour d'autres, ne l'est pas pour tout le monde.

Et vice et versa ...



Bien bien bien,... j'ai le don des lapalissades mais quand même :mrgreen:

Cette chanson m'a toujours beaucoup fait rire

 

Mais c'est bien le sens de mon commentaire, je parle de choisir justement. Cela semble être une évidence pour moi, ça le sera peut-être pour d'autres mais pas pour tout le monde.

On est d'accord.

 

Je trouve que globalement les gens qui se vantent d'être "libérés de la religion", et qui ont un discours méprisant sur les croyants, sont bien plus crédules et manipulables que ces derniers en Occident. On est dans une société qui pousse à la dépression et au repli, tu me sembles être tombé bien dedans. Par exemple, quand tu écris que tu hais tes parents pour être trop pauvres et que tu les traites "d'assistés", tu reprends sans le savoir un vocabulaire qui a été poussé dans le champ politique par les libéraux. Alors le croyant qui respecte tant que possible le commandement "honore ton père et ta mère" est peut-être un couillon, mais il sait à quoi il adhère.

Et alors? Que ce soit l'UMP, le MR, le PC, le NSDAP, Casimir ou Boromir qui aient employé ce terme, qu'est-ce que ça change?

Si le premier quidam venu, dangereux ou pas, me lâche que le soleil brille, je devrais nier et ne pas reprendre ses termes?

Simplement pour ne pas lui accorder le crédit qu'il ne mérite pas? C'est absurde. Je persiste et signe : mes parents sont des assistés. ils se sont complaints dans la morosité et l'assistanat, c'est comme ça.

De toute ma vie, je n'ai jamais vu ma mère travailler. Je ne peux pas honorer quelqu'un pour qui je n'ai pas de respect, et je conchie la bien-pensance qui veut que je lui voue un amour sans limite. Je suis là pour elle quand il faut, par devoir, comme une assistante sociale le ferait, et parce que je sais que tout n'est pas de sa faute, loin s'en faut, mais je ne peux pas l'aimer, et ça, je le tiens de moi, l'étiquette importe peu, le contenu doit prévaloir...

 

Ah, ah, en effet, j'ai presque envie de finir "et jaillir de moi-même sans aucun effort".

Mais d'accord, si tu le vois comme ça. A ta place, je me dirais que les questions que tu te poses, d'autres les ont déjà posées avant moi, et qu'ils pourraient, pour certains, être une source d'inspiration.

 


Je n'ai jamais dit que ça ne demanderait pas d'effort, et je sais par exemple que quand je réalise un projet qui me tient à cœur, comme je l'ai fait récemment, j'en tire satifaction et mords une tranche de bonheur : c'est constructif, c'est discount et ça marche. Et quand j'échoue dans le résultat final qui ne répond pas à mes attentes, mon moral est dans les tranchées. Donc je ne peux pas faire que ça, tout le temps, je dois aussi pouvoir vivre et croire en la vie sans devoir perpétuellement me rassurer ou être rassuré.

Je suis ouvert aux suggestions. J'ai lu "le remède à l'amour" d'Ovide, et j'ai également lu "l'amour dure trois ans" du très hype Beigbeder. Sur le coup ça m'a aidé, soulagé, les deux à leur manière, c'était apaisant, mais ce n'est que temporaire et être heureux ne dépend pas que du fait de faire le deuil de la relation avec mon ex.

Bien sûr, tu faisais sans doute référence à des ouvrages plus métaphysiques et moins "vulgaires", alors je t'écoute!


 

Sinon le seul conseil que je peux te donner finalement si tu choisis une voie purement individuelle, c'est de ne pas demander d'aide dans la section "santé, beauté et bien être" de JRME.

Si je résume bien ta pensée : J'ai le choix entre mettre mes espoirs dans des écrits métaphysiques ou l'ontogonie la plus stricte? C'est limité et tu me déçois sur le coup...

Non j'ai sans doute besoin de lire des conneries du genre "fais des loisirs, fais ceci fais cela" et j'ai la naïveté d'espérer un jour lire quelque chose qui m'inspirera une activité à laquelle je n'avais pas songé.

Dans ma vie j'ai toujours besoin d'une impulsion, d'un coup de feu qui donne le départ. C'est un constat, ce n'est pas une fatalité et ce n'est pas immuable j'espère, mais je fonctionne comme ça. Alors JRME peut peut-être jouer ce rôle parfois...

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Si je résume bien ta pensée : J'ai le choix entre mettre mes espoirs dans des écrits métaphysiques ou l'ontogonie la plus stricte?
Evite les mots (bidons, au demeurant, dans le cas d'ontogonie) dont tu ne maîtrises pas le sens. Si tu veux dire "le matérialisme", ne le remplace par "ontogonie" pour faire bien. Ce mot se rapporte à une approche descriptive et globale, incompatible avec la notion de choix individuel. On ne "choisit pas l'ontogonie pour soi", on "étudie l'ontogonie de tous ou d'un ensemble, d'un système".


Pour rentrer dans le vif du sujet, et bien que m'exprimant ici sous son contrôle, je ne pense pas que Tenbu t'incitait à mettre tous tes espoirs dans des "écrits métaphysiques". D'abord parce qu'il existe peu d'écrits aussi peu métaphysiques que le Coran, auquel il faisait référence. Lequel est oeuvre de poésie, d'une grande beauté et d'un vif intérêt, mais qui de par sa vocation annoncée ne saurait être trop métaphysique : toute métaphysique est élitiste, exigeante, fragile, ambiguë, et pousse à la contestation et à l'initiative personnelle. C'est-à-dire le contraire d'un Coran (ou d'un Nouveau Testament), qui se veut accessible à tous, solide, fédérateur, et civilisationnel. Ensuite parce que lire Tenbu me suffit pour savoir qu'il ne perçoit pas la métaphysique comme un domaine retiré, imperméable au monde matériel, abstrait, mais comme la source d'un mode de vie. C'est d'ailleurs son devoir même de musulman, puisque c'est précisément ce qui caractérise les religions chrétienne et musulmane dans l'ensemble des "gens du livre" : l'introduction d'un Nouveau Testament ou d'un corpus coranique ont pour unique objet d'opérer la jonction de la métaphysique biblique préexistante et un nouveau projet politique, culturel, civilisationnel. Les 1700 ans d'Histoire chrétienne européenne et les 1350 d'Histoire du monde musulman (avec leur croisades, leurs autodafes, leurs textes de loi régulière et séculière, leurs hégémonies territoriales, leurs littératures, leurs monuments éternels, leurs taxes, leurs millions de morts et leurs hymnes) sont précisément là pour t'indiquer que ces religions n'ont jamais eu la moindre intention de se cantonner à la métaphysique, bien au contraire. Quant à la religion institutionnelle de France qui s'appelle "laïcité", tu ferais erreur en te figurant que ses ambitions soient plus modestes ...

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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Evite les mots (bidons, au demeurant, dans le cas d'ontogonie) dont tu ne maîtrises pas le sens. Si tu veux dire "le matérialisme", ne le remplace par "ontogonie" pour faire bien. Ce mot se rapporte à une approche descriptive et globale, incompatible avec la notion de choix individuel. On ne "choisit pas l'ontogonie pour soi", on "étudie l'ontogonie de tous ou d'un ensemble, d'un système".

 

L'ontogonie suppose l'être en tant qu'être, et de manière plutôt globale oui, c'est d'une part pour opposer l'étude de l'être en tant qu'être à l''étude du divin, et d'autre part parce qu'une étude de soi passe d'abord par l'étude d'un environnement global duquel on devient.


Metaphysique signifiant simplement "en dehors de la physique", il ne prend pas le sens que tu lui prêtes. Il est beaucoup plus large et plus global que tu n'essaies de le faire entendre. Il ne se rapporte pas qu'à la philosophie mais traite de tout ce qui est au delà de la physique, trois idées forment d'ailleurs celle-ci :

l'explications des principaux attributs de Dieu, l'immortalité de l'âme et le fait que des notions claires et distinctes sont en nous. Trois éléments qui sont développés dans la plupart des religions dites "modernes", mais qui sont par contre, je suis d'accord, beaucoup plus présentes dans la philosophie.


Et puis tu oublies que c'était aussi pour rajouter une bonne couche d'ironie dans votre onanisme de l'esprit, ce verbiage pédant et hautain qui semble être la norme pour vous. :roll:

 

C'est-à-dire le contraire d'un Coran (ou d'un Nouveau Testament), qui se veut accessible à tous, solide, fédérateur, [...] et qui pousse à la contestation et à l'initiative personnelle. C'est-à-dire le contraire d'un Coran (ou d'un Nouveau Testament), qui se veut accessible à tous, solide, fédérateur, et civilisationnel.

 

Oui et non.

C'est moins individualiste qu'une philosophie, mais ça n'en est pas moins contestataire.

Avant Constantin, il y en a eu des chrétiens massacrés... Toute religion naissante est toujours subversive à l'ordre établi. Ce bon Constantin ne s'est d'ailleurs pas gêné pour détruire les cultes païens et pour trahir Licinius. Un bon chrétien s'il en est...

 

Ensuite parce que lire Tenbu me suffit pour savoir qu'il ne perçoit pas la métaphysique comme un domaine retiré, imperméable au monde matériel, abstrait, mais comme la source d'un mode de vie.

C'est pourtant le propre d'une philosophie, bien plus encore que celui d'une religion.

Il suffit de prendre bêtement et simplement l'étymologie des deux termes pour s'en apercevoir :


Cicéron appelait religio le fait de rendre une culte à une entité de nature divine.

Philos Sophia signifie "aimer la sagesse".

Á ton avis :

lequel est le plus proche d'un chemin de vie?

Et lequel est plus enclin à mener un troupeau?

Si tu prends bêtement le protestantisme, l'une des croyances religieuses les moins absurde : "Scriptura Sola".

Tu as ton guide. Faut-il rappeler l'impact qu'a eu la distribution d'un "guide" de conceptions et de principes dans les années 30 ?


Remplacer une réflexion par un dogme est le meilleur moyen de manipuler. Un dogme suppose des faits irréfutables et pour lesquels un combat peut être mené. Une philosophie est personnelle et est en perpétuel changement, elle suppose une réflexion et ne pose comme postulat que ce qui est sensiblement et scientifiquement établi.

Donc on se rejoint quand tu dis qu'une religion a pour but d'opérer un changement sociétal, et moi j'appelle ça diriger, mener, carotter l'âne, manipuler à des fins, et je trouve ça triste, du moins arrivé à notre époque.

À une certaine époque, ça a aidé à poser quelques solidarités. Après les guerre de 30ans, de 100ans, la défenestration de Prague ( :lol: ), l'Inquisition, la Reconquista et bien d'autres joyeusetés.


Je ne sais pas ce qu'il en est de la laïcité en France, je vis en Belgique et subis la "neutralité". Et très franchement, je trouve ce système beaucoup trop laxiste et serais prêt à y instaurer cette laïcité. Voir un parti religieux, issus d'ailleurs à la base d'une minorité grandissante, prendre de l'ampleur et se retrouver sur des listes électorales, n'est pas normal à mon sens.

M'est avis qu'aucune institution fédérale n'est de toute façon d'ambition modeste...

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L'ontogonie suppose l'être en tant qu'être, et de manière plutôt globale oui, c'est d'une part pour opposer l'étude de l'être en tant qu'être à l''étude du divin
A ceci près, encore une fois, que la religion n'est pas l'étude du divin. Surtout pas le Coran ou le Nouveau Testament. Chez les gens du livre, l'étude du divin, de la métaphysique, c'est l'Ancien Testament. C'est là que tu trouves les attributs de Dieu, la cosmogonie, les mythes fondateurs, etc. Le Coran et le Nouveau Testament est là pour régir le réel, le physique, le social.


Par quelques bout que tu essaies de sauver le truc, ton radeau prend l'eau. La métaphysique du Livre, c'est le Pentateuque. Dans le monde musulman, ça peut être les soufis. Ce n'est pas le Coran. Quant au matérialisme, qui ne s'oppose pas à la religion (puisque cette dernière parle plus des conventions en matière d'horaires dans la Cité que du fait divin), ce n'est toujours pas une ontogonie.

 

et d'autre part parce qu'une étude de soi passe d'abord par l'étude d'un environnement global duquel on devient.

1°) Tout est dans tout. Ce qui ne permet pas de confondre le générateur et l'engendré, la cause et la conséquence, au titre fumeux de ce que l'un viendrait de l'autre.

2°) Je me refuse à t'accabler en te faisant l'injure de souligner que, comme tu l'as très justement souligné toi-même, une "ONTO-gonie" qui "suppose l'être en tant qu'être" ne passe évidemment pas par l'étude de l'environnement dont il vient. Ce qui est une autre ligne de fracture avec le matérialisme.

 

Metaphysique signifiant simplement "en dehors de la physique", il ne prend pas le sens que tu lui prêtes.
C'est bien le sens que je lui donne. Mais la religion n'est pas particulièrement métaphysique. Le Coran prend beaucoup plus de temps à t'expliquer comment tu dois te laver au cours de la journée, comment baiser, ce que tu dois faire et à quelle heure pendant ta pause-déj qu'à te parler de la vie après la mort, ou des règles cosmiques. Ce n'est pas un "écrit métaphysique". Il te suffit de le lire pour t'en convaincre.

 

Et puis tu oublies que c'était aussi pour rajouter une bonne couche d'ironie dans votre onanisme de l'esprit, ce verbiage pédant et hautain qui semble être la norme pour vous. :roll:
Je ne vois pas vraiment ce que je peux avoir de pédant. Mais mon avis est sans grande importance, et je laisse chacun juge. Par contre, si tu veux te moquer de nos "normes", tu devrais sans doute commencer par les maîtriser. C'est un bon prélude à l'ironie. En faisant du Coran un "écrit métaphysique", et en l'opposant dans un dualisme niais à "l'ontogonie la plus stricte", tu commets une double faute évidente :

1°) L'ontogonie ne se borne pas au matérialisme

2°) Le Coran a des ambitions beaucoup plus concrètes que la métaphysique


Le Coran est aussi une ontogonie, comme le Nouveau Testament, et comme toute grande religion institutionnelle. Le reste est (mauvaise) littérature de ta part, et je te souhaite de t'en rendre compte : le joyeux royaume de la nuance est interdit aux daltoniens.


Voilà pour le fond. Le reste de ton message est une succession d'incompréhensions volontaires et d'amalgames. Je me tiens prêt à y répondre dans le détail, si tu tombais dans l'erreur de croire qu'il en vaut la peine. Mais pour l'heure, je dois filer.


Bonne journée quand même.

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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J'ai saisi l'ironie mais ça rimait à quoi? Dans quel but rendre le tout plus absurde encore?

Certaines personnes agissent de la façon que tu as caricaturée.

Ici même, et ailleurs. Ils changent de vie radicalement, pensant qu'un changement de moeurs radical implique des résultats radicalement opposés à ceux qu'ils connaissent habituellement... Et généralement ils se plantent.

Peu le font, beaucoup se plantent, d'autres réussissent. Mais ce n'est pas ce que je t'engage à faire.

 

J'ai prononcé une banalité, j'ai pas trouvé ta prose très drôle, j'ai un poil manqué d'humour, et puis?

Bah tiens par contre, indirectement grâce à toi, je me rends au moins compte que je manque toujours autant de second degré, c'est déjà ça.

Oh bah là c'était même du troisième degré. Je comprends bien que ce n'est pas la fête du slip pour toi en ce moment.

Je ne peux que t'engager à te mettre dans un état d'esprit qui te poussera à voir le côté drôle des choses, éventuellement avec des gens plus drôles que moi. Personnellement, je préfère les Imams qui placent quelques vannes par ci par là plutôt que ceux qui se prennent trop au sérieux, j'y vois une preuve de leur Foi.

 

Quid de la religion? Je pars du principe que postuler une réponse céleste à la clef de notre bonheur c'est se gourrer de chemin.

Il y a des islamologues qui ont étudié le Coran et qui n'y voient rien de céleste. Les mathématiciens musulmans, et les grecs avant eux, voyaient leur science comme une réponse céleste, une illustration de la volonté divine. En fait, quand on parle d'un "théorème", "théo" à la base, c'est Dieu alors que justement le "principe", qui vient du Prince, est donc conventionnel. Beaucoup aujourd'hui étudient les mathématiques dans un état d'esprit complètement différent. Je ne dirais pas qu'on postule une réponse céleste, je dirais qu'on la voit ou qu'on ne la voit pas.

 

Répondre à des questions dont on sait peu de choses — tant les données inconnues sont nombreuses, par quelque chose dont on sait encore moins, est absurde pour moi. C'est tout, c'est ma vision.

Tout les médecins font dans l'absurde alors, hélas, en fait on est tous plus ou moins condamnés à ça.

Ce n'est pas tant la réponse aux questions qui fait l'intérêt de la religion mais l'effet bénéfique qu'elle aurait pu avoir sur ton moral, sur ton énergie, etc. Cela dit, je respecte ta vision.

 

Et quand je vois la gestuelle qui accompagne les cérémonies, je ne m'y retrouve pas, j'ai l'impression d'un retour au Moyen-Âge.

Honnêtement, je ne m'y retrouve pas non plus.

Mais pour les cérémonies avec une gestuelle, il faut remonter plus loin qu'au Moyen-âge, c'était déjà le cas dans l'Antiquité. En fait, cela a toujours été le cas dans toutes les civilisations. Aujourd'hui, on a beaucoup de francs-maçons au pouvoir, ils ont leurs cérémonies qu'ils font en secret. Au moins les catholiques ne se cachent pas.

 

Le concept même d'une divinité implique que ces voies du seigneur sont forcément impénétrables, inexpugnables, inviolables, l'importance d'une divinité est telle que prendre sa défense peut parfois signifier prendre les armes. "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens", ce genre de choses.

Ce sont un peu toujours les mêmes idées qui viennent pour critiquer la religion, "moyen-âge", "guerres".

J'ai entendu tout ça au lycée moi aussi, mais j'ai décidé de prendre un petit peu de recul par rapport à ces morceaux choisis que le pouvoir souhaite mettre en avant. Sur le fait que les religions n'empêchent pas les guerres, c'est très vrai et c'est important de le signaler. Sur le fait qu'on aurait pu éviter des guerres sans la religion, j'ai des doutes. Je crois que c'est consubstantiel à l'humanité. Et puis, mécaniquement, je dois avoir plus de recul par rapport à ça. J'encourage les gens à visiter des maisons de retraite pour voir comment ça finit de toutes façons.


 

Non sans rire, je respecte vraiment l'entité qui est au dessus de nos tête, si tant est qu'elle "existe".

Je ne suis pas certain que les concepts d'existence et de non-existence puissent s'appliquer à Dieu. Oui, c'est un gros mindfuck, mais je le pense.

 

Je refuse par contre d'y placer mon destin et suis convaincu qu'y placer ses espoirs c'est s'accorder d'être manipulé par un et un seul son de cloche.

Si tu acceptes Dieu tel que défini dans les religions monothéistes, la question d'y placer ou pas ton destin ne se pose pas, si tu ne l'acceptes pas, la question ne se pose pas non plus.


 

Et alors? Que ce soit l'UMP, le MR, le PC, le NSDAP, Casimir ou Boromir qui aient employé ce terme, qu'est-ce que ça change?

Si le premier quidam venu, dangereux ou pas, me lâche que le soleil brille, je devrais nier et ne pas reprendre ses termes?

Sauf que là tu as des visions alternatives. Que tu choisisses de penser que tes parents sont des assistés, c'est une chose que tu penses qu'ils ne peuvent être vus autrement me laisse penser que tu es enfermé dans un paradigme.

 

Simplement pour ne pas lui accorder le crédit qu'il ne mérite pas? C'est absurde. Je persiste et signe : mes parents sont des assistés. ils se sont complaints dans la morosité et l'assistanat, c'est comme ça.

Et tu n'es pas capable de faire le lien entre ta manière de penser et la détresse dans laquelle tu te trouves, alors qu'il me pète à la gueule.

 

De toute ma vie, je n'ai jamais vu ma mère travailler.

Ce n'était pas bien l'époque où le salaire du papa suffisait à nourrir la famille ?

Ce n'est pas bien pour un système basé sur l'usure où il faut toujours plus de croissance pour rembourser la dette.

Il faut que papa et maman travaillent plus pour dépenser plus, il faut des gens névrosés parce que les angoissés consomment plus que les gens sereins.

 

Je ne peux pas honorer quelqu'un pour qui je n'ai pas de respect, et je conchie la bien-pensance qui veut que je lui voue un amour sans limite.

Mais non, maintenant, être rebelle, c'est taguer, "vive la fidélité et l'amour" sur une affiche de pub pour un site de rencontre extra-conjugale "pensé par les femmes".

Dire "j'aime ma maman", c'est aller à contre-courant de la logique actuelle.

La bien-pensance nous dit qu'il faut plus de croissance, quitte à créer de nouvelles drogues et à nous rendre accros pour nous pousser à les acheter (exagération de croyant).

La bien-pensance nous dit qu'un emploi à 9H par jour, 5 jours sur 7, payé 1300 euros, à vendre de force des encyclopédies à des retraités un peu fragiles, c'est bien.

 

Bien sûr, tu faisais sans doute référence à des ouvrages plus métaphysiques et moins "vulgaires", alors je t'écoute!

Pour illustrer un peu ce que j'ai écrit plus haut, il y a "le capitalisme de la séduction" de Clouscard, mais franchement il est très peu abordable. Je te le conseille parce que je pense que tu peux l'avaler. Sinon, il y a Michéa, "l'empire du moindre mal". Par rapport à la question que tu te poses, il y a aussi le bouddhisme que tu pourrais étudier.

 

Si je résume bien ta pensée : J'ai le choix entre mettre mes espoirs dans des écrits métaphysiques ou l'ontogonie la plus stricte? C'est limité et tu me déçois sur le coup...

Comme l'explique "perdu de recherche", je ne fais pas du tout dans le soufisme, ce n'est pas mon truc. L'ésotérisme islamique existe mais est très limité par rapport au judaïsme, par exemple. Je ne suis pas salafiste non plus.

 

Non j'ai sans doute besoin de lire des conneries du genre "fais des loisirs, fais ceci fais cela" et j'ai la naïveté d'espérer un jour lire quelque chose qui m'inspirera une activité à laquelle je n'avais pas songé.

Dans ma vie j'ai toujours besoin d'une impulsion, d'un coup de feu qui donne le départ. C'est un constat, ce n'est pas une fatalité et ce n'est pas immuable j'espère, mais je fonctionne comme ça. Alors JRME peut peut-être jouer ce rôle parfois...

Si tu avais formulé "passer un moment sympa", je ne t'aurais pas parlé de religion, mais "vivre pour soi et ne plus chercher de réconfort", "une force qui fait qu'on sourit en toutes circonstances", cela me paraissait rechercher mieux comme réponse que : "fais du ping pong". Mais essaie le ping pong, on ne sait jamais.

 

Faut-il rappeler l'impact qu'a eu la distribution d'un "guide" de conceptions et de principes dans les années 30 ?

Personnellement, je souhaite la fin des lois qui interdisent de contester l'ensemble des crimes attribués au régime que tu mets en cause ici (le régime national-socialiste allemand). Je souhaite qu'on ouvre le débat. En attendant, je respecte la loi.

MlleBulle, je t'aime.
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  • 2 semaines après...

Je crois pas utile de continuer sur la lancée des débats philosophiques, ma fierté m'y poussait et finalement j'y renonce et prononce ma reddition :mrgreen: , je connais beaucoup trop mal l'Islam que pour en parler et l'ai juste considérée comme une religion monothéiste traditionnelle. Z'allez me quoter et me dire que c'est là que je fais erreur je sais... je vous vois venir, mais c'est pas le sujet.

Juste : peut-être que c'est un bon point aussi, de savoir quand s'arrêter.


En tout cas au départ on s'était mal compris : j'avais pris votre proposition de lire le Coran ou de m'intéresser aux religions comme un trait d'humour, c'est qu'après que j'ai réalisé que vous étiez sérieux et du coup j'ai continué à défendre ma conception des religions. Peu importe au final, chacun la sienne, et on n'aurait de toute façon pas assez d'une vie pour démêler tous le pour et le contre de chacune des doctrines existantes sur Terre.


Le but de ce sujet publié sur ce forum, c'était de comprendre ce qui poussait les gens qui ne sont peut-être pas satisfaits de leur vie, à sourire quand même, à se battre quand même, à continuer de mordre cette tartine de vie chaque matin.

Pourquoi continuer quand tout semble terne et que le meilleur semble derrière soi?

C'est possible aussi de bien vieillir et s'assagir, grandir et apprendre. Un exemple tout con : j'imagine mal Bruce Willis aussi charismatique à vingt ans qu'à la trentaine/quarantaine.

Donc c'est faisable, ça existe. Mais c'est suffisant pour y croire? Des bruce willis il y en a quand même pas des tonnes.


Et comment faire quand on a l'impression d'être invisible pour la gente féminine?

La semaine passée mon ex est venue me parler à un arrêt de bus. On parlait de toutes nos nouveautés etc, et là mon téléphone sonna, j'ai répondu, et ensuite j'ai pris mon bus en étant toujours au téléphone et en faisant signe de la main pour dire aurevoir.

J'ai voulu me protéger et je ne voulais pas la faire passer en priorité.

Cette fille qui flirtait ouvertement avec un gugus il y a un mois dans un festival où elle savait que je serais témoin et ne prenait aucune précaution de discrétion, et là elle vient me causer sans que je sache pourquoi.

Je la recroise quelques jours plus tard alors que j'étais avec une connaissance et elle me salue à peine.

Je dois me protéger, c'est ma priorité, mais mon indifférence la laisse indifférente visiblement.

Et je me refuse de lui courir après, du coup: quoi comment ?

Y'a que le lavage de cerveau pour tous les souvenirs qui la concerne qui oeuvre pour mon salut ? :mrgreen:

C'est dommage, d'autant que j'aurais quelques éléments nouveaux et positifs à faire valoir qu'elle ignore.


J'avais pensé utiliser la méthode Zeigamic, mais si vous savez bien : susciter de l'intérêt en lui disant "il m'est arrivé un truc cool récemment", et lui en parler progressivement, mais j'en ai marre que ce soit à moi de la contacter alors qu'elle se gène pas pour faire sa pupute dés qu'elle peut.

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Je crois pas utile de continuer sur la lancée des débats philosophiques, ma fierté m'y poussait et finalement j'y renonce et prononce ma reddition :mrgreen: , je connais beaucoup trop mal l'Islam que pour en parler et l'ai juste considérée comme une religion monothéiste traditionnelle.
C'est une religion monothéiste traditionnelle. Comme le Christianisme. Mais pas comme le judaïsme, qui n'est pas que ça, en particulier dans son approche talmudique que tu sembles prendre pour modèle et fondement de toute religion révélée.

 

Z'allez me quoter et me dire que c'est là que je fais erreur je sais... je vous vois venir, mais c'est pas le sujet.
C'était notre sujet, celui que tu avais lancé. Mais si tu veux changer de sujet, je m'en réjouis plutôt.

 

Juste : peut-être que c'est un bon point aussi, de savoir quand s'arrêter.
Sans l'ombre d'un doute. C'est même l'une des meilleures choses.

 

En tout cas au départ on s'était mal compris : j'avais pris votre proposition de lire le Coran ou de m'intéresser aux religions comme un trait d'humour, c'est qu'après que j'ai réalisé que vous étiez sérieux et du coup j'ai continué à défendre ma conception des religions.
En ce qui me concerne, j'étais sérieux, et je crois que Tenbu aussi, sans vouloir m'avancer. Mais tant que tu parles "des religions" en bloc, il est impossible de se faire une opinion sérieuse à ce sujet. L'important étant moins d'être religieux que de comprendre l'apport des religions. Parler philosophiquement des "religions" revient à discuter de "bouffe" : ça permet pas de faire la gastronomie.

 

Peu importe au final, chacun la sienne, et on n'aurait de toute façon pas assez d'une vie pour démêler tous le pour et le contre de chacune des doctrines existantes sur Terre.
Je n'étais pas dans cette dichotomie et voulais juste te sensibiliser, en un moment de besoin et de reconstruction, à ce que peuvent offrir fondamentalement la religion et la spiritualité, indépendamment de l'anticléricalisme primitif sur lequel se construit notre identité citoyenne et républicaine de nos jours.

 

Le but de ce sujet publié sur ce forum, c'était de comprendre ce qui poussait les gens qui ne sont peut-être pas satisfaits de leur vie, à sourire quand même, à se battre quand même, à continuer de mordre cette tartine de vie chaque matin.

Pourquoi continuer quand tout semble terne et que le meilleur semble derrière soi?

C'est possible aussi de bien vieillir et s'assagir, grandir et apprendre. Un exemple tout con : j'imagine mal Bruce Willis aussi charismatique à vingt ans qu'à la trentaine/quarantaine.

Donc c'est faisable, ça existe. Mais c'est suffisant pour y croire? Des bruce willis il y en a quand même pas des tonnes.

Je ne suis pas sûr de voir les qualités exemplaires que tu prêtes à Bruce WILLIS, mais la vraie question n'est ni celle du nombre absolu, ni celle de la proportion. Ceux qui veulent peuvent toujours se reprendre en main.

 

Et comment faire quand on a l'impression d'être invisible pour la gente féminine?
On se donne les moyens de sa politique en intégrant l'idée que la "gente féminine", en particulier dans le domaine de la séduction, pense, ressent et agit moins qu'elle ne réagit.

 

La semaine passée mon ex est venue me parler à un arrêt de bus. On parlait de toutes nos nouveautés etc, et là mon téléphone sonna, j'ai répondu, et ensuite j'ai pris mon bus en étant toujours au téléphone et en faisant signe de la main pour dire aurevoir.

J'ai voulu me protéger et je ne voulais pas la faire passer en priorité.

Cette fille qui flirtait ouvertement avec un gugus il y a un mois dans un festival où elle savait que je serais témoin et ne prenait aucune précaution de discrétion, et là elle vient me causer sans que je sache pourquoi.

Je la recroise quelques jours plus tard alors que j'étais avec une connaissance et elle me salue à peine.

Je dois me protéger, c'est ma priorité

Tu crois ?

 

mais mon indifférence la laisse indifférente visiblement.
Ca ou elle se dit que sa priorité est de se protéger et que son indifférence te laisse indifférent. Auquel cas vous n'êtes pas dans la merde. Mais mettons de côté le fait que ce soit ton ex, et prenons l'exemple d'un ami avec lequel tu aurais une engueulade et qui te témoignerait de l'attention en venant te parler à l'abribus. Tu le mets sur la touche en répondant à ton coup de fil sans prendre vraiment congé et te barres sur un vague signe de la main. T'attendrais-tu vraiment à ce que le coup d'après il déborde d'affection pour toi et prenne la peine de te saluer correctement ? Le problème des mesures préventives, c'est qu'elles inversent la causalité.

 

Et je me refuse de lui courir après, du coup: quoi comment ?

Y'a que le lavage de cerveau pour tous les souvenirs qui la concerne qui oeuvre pour mon salut ? :mrgreen:

C'est dommage, d'autant que j'aurais quelques éléments nouveaux et positifs à faire valoir qu'elle ignore.

Et bien je suis sûr que la prochaine fois qu'elle te parle pendant que tu attends ton bus, si tu passes ton téléphone en mode silencieux quand il se met à sonner, lui souris, et te mets à lui raconter les éléments nouveaux et positifs au lieu de l'envoyer chier comme une malpropre, elle a de bonnes chances de te sembler beaucoup moins indifférente lors de vos rencontres ultérieures.

 

J'avais pensé utiliser la méthode Zeigamic, mais si vous savez bien : susciter de l'intérêt en lui disant "il m'est arrivé un truc cool récemment", et lui en parler progressivement, mais j'en ai marre que ce soit à moi de la contacter alors qu'elle se gène pas pour faire sa pupute dés qu'elle peut.
Je ne suis pas là pour juger ce genre de trucs et ne sais que ce que tu veux bien m'en dire. Mais il faut avouer que d'après ce que tu me racontes, je te trouve beaucoup plus pupute avec elle que l'inverse. Pupute, pupute ... on a trop down Onyxia à la grande époque ?

"La perversion de la cité commence par la fraude des mots."


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BRAYAN FAN #1

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Peu importe au final, chacun la sienne, et on n'aurait de toute façon pas assez d'une vie pour démêler tous le pour et le contre de chacune des doctrines existantes sur Terre.
Je n'étais pas dans cette dichotomie et voulais juste te sensibiliser, en un moment de besoin et de reconstruction, à ce que peuvent offrir fondamentalement la religion et la spiritualité, indépendamment de l'anticléricalisme primitif sur lequel se construit notre identité citoyenne et républicaine de nos jours.

 

Oui c'est bien ce que j'ai compris par la suite. Je retiens l'idée générale de m'intéresser à des ouvrages qui proposent de nouveaux points de vue et horizons, mais je ne me sens pas d'attaque pour quelque chose d'étiqueté religieusement pour l'instant.

 

Je ne suis pas sûr de voir les qualités exemplaires que tu prêtes à Bruce WILLIS, mais la vraie question n'est ni celle du nombre absolu, ni celle de la proportion. Ceux qui veulent peuvent toujours se reprendre en main.

C'est pour détendre l'atmosphère et parce qu'il a gagné en charisme au fil de sa vie en vieillissant.

C'était un exemple ludique pour m'autoconvaincre que vieillir ne signifie pas seulement dépérir. :mrgreen:

 

On se donne les moyens de sa politique en intégrant l'idée que la "gente féminine", en particulier dans le domaine de la séduction, pense, ressent et agit moins qu'elle ne réagit.

 

Oui. C'est quelque chose qui m'a toujours un peu échappé je crois, j'ai identifié certains de mes mécanismes de pensée et en effet : j'ai cette mauvaise tendance à espérer un comportement ou une réaction des autres alors qu'il faut juste lancer son hameçon, voir comment ça réagit, et aviser.

Il y en a quand même pour qui tout est plus simple et qui sont sollicités sans rien demander, mais ce n'est pas la majorité.

 

Ca ou elle se dit que sa priorité est de se protéger et que son indifférence te laisse indifférent. Auquel cas vous n'êtes pas dans la merde. Mais mettons de côté le fait que ce soit ton ex, et prenons l'exemple d'un ami avec lequel tu aurais une engueulade et qui te témoignerait de l'attention en venant te parler à l'abribus. Tu le mets sur la touche en répondant à ton coup de fil sans prendre vraiment congé et te barres sur un vague signe de la main. T'attendrais-tu vraiment à ce que le coup d'après il déborde d'affection pour toi et prenne la peine de te saluer correctement ? Le problème des mesures préventives, c'est qu'elles inversent la causalité.


Et bien je suis sûr que la prochaine fois qu'elle te parle pendant que tu attends ton bus, si tu passes ton téléphone en mode silencieux quand il se met à sonner, lui souris, et te mets à lui raconter les éléments nouveaux et positifs au lieu de l'envoyer chier comme une malpropre, elle a de bonnes chances de te sembler beaucoup moins indifférente lors de vos rencontres ultérieures.

 

C'est sûr qu'elle aurait plus apprécié :mrgreen: , mais est-ce que c'est une bonne chose de lui montrer qu'elle a priorité sur un coup de fil que je reçois? Et qu'elle a aussi priorité sur un bus que je prends?

Le bus passe toutes les dix minutes, pas toutes les heures... Mais je ne sais pas. Dans mon esprit elle A priorité sur ces deux choses. Mais la placer prioritaire ne m'a pas franchement aidé depuis maintenant 1an que nous avons rompu.


Du coup, sur le moment, j'ai réfléchi quelques secondes avant de répondre, et j'ai finalement décidé de le faire. C'est con mais j'étais fier de moi sur le coup. J'ai eu le blues en m'apercevant qu'elle ne me contactait pas pour autant malgré la barrière que j'avais installée, mais je me suis au moins dit que comme ça, elle ne pouvait pas jouer avec moi. J'ai vraiment cette sale impression qu'elle s'amuse, d'où l'emploi du mot "pupupte", que je développerai après le prochain quote.

En gros : je dis pas que tu as tort, mais je suis tiraillé et ai l'impression que le moindre choix de priorité est décisif.

J'avais vraiment peur qu'elle se dise que j'étais disposé à rater un appel et à rater mon bus pour elle et que ça signifiait qu'elle avait toujours du pouvoir sur moi. J'espérais que montrer du détachement augmenterait ma valeur à ses yeux, comme dit sur le site. Et si pas, ce détachement me permettrait au moins de ne pas trop en baver.

 

Je ne suis pas là pour juger ce genre de trucs et ne sais que ce que tu veux bien m'en dire. Mais il faut avouer que d'après ce que tu me racontes, je te trouve beaucoup plus pupute avec elle que l'inverse.

 

Je joue sur l'ambiguïté oui. C'est peut-être pupute vu comme ça, sans connaître tous les évènemments, du coup je crois qu'un récapitulatif s'impose :


Elle s'est déjà cassée une fois il y a deux ans pour un gars et est revenue deux mois après quand elle a appris que je fréquentais quelqu'un.

Environ 6 mois avant la rupture, on est allés chez un gars et ce gars plaisait visiblement à mon ex, qui s'est pas cachée de me dire. Lors d'une crise elle a pris des numéro de téléphone de gars pendant un festival où j'ai refusé d'aller.

quelques semaines après la rupture, je le vois se diriger vers chez elle. Je les revois ensuite ensemble, donc même pas un mois après. Bien bien...

Elle fréquente mes anciens "amis", que je lui ai présentés et se gène pas pour l'afficher.

En août elle a galoché un mec qu'elle connaît à peine, sans prendre aucune précaution de discrétion. C'était pas dans un petit coin tranquille, assis sur un banc, non, bien debout et en plein milieu de gens.


Bref sur le coup, je me sens comme un enfant de choeur. Je n'ai rien fait de mal vis à vis d'elle, volontairement ou non.

Par contre je sais qu'elle en a bavé pendant notre relation, qu'elle a attendu que des déclics se produisent chez moi et qu'ils ne sont pas arrivés, que je l'ai blessée par des conneries que j'ai faites, mais elle s'est bien chargée de me rendre la pareille pendant la relation, j'étais distant et manquais de joie de vivre, que j'étais trop coincé à certain niveaux.

Bref, parfois on était vraiment en phase, et parfois pas du tout, et je ne faisais pas tout pour la rendre heureuse.

Du coup j'ai tendance à me dire que c'est justifié que j'en bave actuellement, sorte de pénitence :mrgreen: nécessaire au repentir — j'emploi exprès des termes un peu religieux parce que j'y vois un retour de flammes presque religieux ou karmique. Mais la vérité est plus simple : je crois qu'elle se venge.

En fait il y a deux choses qui m'empêchent de faire une croix sur elle : le fait qu'elle ait pleuré quelques temps avant de me quitter, me demandant si je n'avais pas peur de la perdre,et donc soit partie un peu à contre-coeur, et le fait j'ai déconné pendant la relation.

 

Pupute, pupute ... on a trop down Onyxia à la grande époque ?

 

:?: Je ne sais pas de quoi tu parles :mrgreen:

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Avec un peu de recul, les jours aidant... je me rends compte que tu pointes quelque chose d'important PDR, et que mon attitude de me protéger en la laissant sur le carreaux n'est pas la bonne manière de me protéger, et qu'au final si elle a un peu d'instinct, elle aura peut-être justement saisi que je voulais me protéger en la niant, du coup ça perd son impact.


Je ne devrais pas devoir jouer un rôle,je devrais pouvoir lui parler en étant souriant sympa et détaché, mais j'avais peur de passer pour le gars tout content de la voir et donc dépendant d'elle... alors qu'elle se gênait pas pour m'ignorer lors de nos rencontres passées.


J'ai peur qu'elle croit que tout ce que je lui ai dit depuis la rupture, dans ma lettre notamment, soit juste du flan suite au fait que je fais comme si elle n'existait pas... mais, en dehors de l'épisode arrêt de bus, elle ne me contacte jamais, ne me propose jamais rien... je ne peux pas faire le pas pour lui demander comment elle va indéfiniment!

J'ai longtemps couru derrière elle, sans être vu, sans qu'elle le sache, et chaque fois trébuché dés que la réalité reprenait le dessus, c'est dur à encaisser, mais c'est encore plus dur d'imaginer le statu quo de notre rupture comme définitif.

J'aimerais juste qu'on se tourne autour mutuellement, qu'on se contacte un peu à tour de rôle, mais je n'ai pas de pouvoir là dessus.

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