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SR quand on est parents séparés ?


Kafka sur le rivage

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Courage Soleil, oui je pense qu'il cogitera, face à ce vide, que lui a produit. Comme Fauconfert, c'est moi qui suis restée dans notre apparte, ben c'est hard ! j'aurais préféré partir.

Je ne sais pas quoi dire sur votre nuit, je n'ai jamais vécu cela. Tu ne regrettes pas et tu as raison, vous en aviez besoin l'un et l'autre. Mais je ne saurais te donner une interprétation, à part qu'il est un peu facile de sa part de dire qu'il n'est qu'un homme, une façon de réaffirmer son envie de séparation, pour cacher peut-être le vrai attachement qu'il a pour toi.

Ce départ est difficile parce qu'il concrétise la séparation, mais cette distance te fera du bien, et le confrontera à son choix. Oui, dans ce contexte il est obligé de réfléchir, et toi pendant ce temps, prends soin de toi, accroche toi à tes petits.


De mon côté, un petit ras le bol : IL a confié les petits à ses parents pour régler des problèmes au boulot.... j'aurais préféré les garder avec moi. Je suis en colère, je lui en veux. Le boulot, le boulot, le boulot, jusqu'où ira t-il ? .....

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C'est beau de rêver Kafka lol on rêve toutes je pense de homme idéal et inversement.je pensais l'avoir trouver mais je me suis trompé encore une fois.pfff.mon,dieu que je m'en veux.mercredi. 13 c'est l'anniversaire de mon fils,deux ans Pr mon titi,il veut le fêter le soir avec moi mais je,n'ai pas forcément envie,je sais cest égoïste mais je peut pas,je pense que j'ai déposer les enfants le soir et voila.
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Juste une question les filles ? Dans quel état d'esprit vous situez-vous ? C'est vrai que c'est sympa de venir ici se défouler, s'entraider etc .... mais au fond de vous, pensez-vous ou non que votre combat mènera au résultat escompté ou vous voilez-vous la face (inconsciemment ou non) car l'espoir fait vivre ... ?
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Ça fait à peine quelques jours et je trouve déjà le SR difficile. Le plus difficile en fait c'est que je ne suis pas tout à fait convaincu que ce soit la bonne approche. Je sais pas si j'aurais du assumer le rôle d'ami encore quelques semaines et tenter un rapprochement ou si ça aurait continué m'enfoncer dans ce rôle, sans issue concrète. Je suis pris dans ce tourbillon d'incertitude depuis trop longtemps et c'est pour cette raison que j'ai décider de prendre des distances, mais il y a toujours cette petite voix (la sienne) dans ma tête qui me répète qu'il faudra recommencer par être amis si on doit un jour se retrouver. C'est une approche qui trouve des appuis chez certains amis, et quelques personnes ici.

Quoi qu'il en soit, on a jamais eu de vraie coupure (cohabitation pendant 6 mois suivit de contacts quotidiens par rapport aux enfants + quelques activités en famille + 2 soirées chez moi à écouter la télé).


Je continue de me répéter qu'il faut l'essayer pour voir ce que ça donnera, que je ne veux pas être son ami mais son amoureux, qu'elle a encore des problèmes personnels à régler avant qu'on puisse se remettre en couple. Ce dernier élément me pousse aussi à vouloir lui demander comment elle va, offrir mon support, rester disponible pour elle, mais il faut couper le lien. C'est pas évident!


Là elle vient tout juste de me pondre 6 textos disant que ça faisait longtemps qu'elle avait pas passé un si beau week-end avec les enfants. Elle ajoute que sans avoir de peine, notre plus vieux (4 ans) a dit ce matin qu'il avait hâte de me voir.


Mais pourquoi? Qu'est-ce que ça veut dire? Elle cherche quoi en me disant ça? Je n'ai pas répondu. Elle enchaine en demandant si elle peut venir chercher son vélo. J'ai pas envie qu'elle vienne chez moi :/ et je trouve pas de bonne façon de lui dire.

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j'ai fait les 5 ans de mon fils (mars) et les 2 ans de ma fille (juin) sans le papa, j'ai trouvé ça d'un glauque (merci qui, merci le xanax), du coup, les prochains, je préférerais qu'IL soit là pour le coup. Fais comme tu le sens, mais il ne faut pas que tu te fasses violence, si c'est dur pour toi de ne pas avoir ton p'tit bout le jour de ses 2 ans, et bien sois présente. C'est lui qui part, c'est toi qui donnes tes conditions, il me semble.
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Juste une question les filles ? Dans quel état d'esprit vous situez-vous ? C'est vrai que c'est sympa de venir ici se défouler, s'entraider etc .... mais au fond de vous, pensez-vous ou non que votre combat mènera au résultat escompté ou vous voilez-vous la face (inconsciemment ou non) car l'espoir fait vivre ... ?

 

JP : je crois que je lâche prise, il me déçoit trop, à ce stade, je ne devrais plus être amoureuse d'un mec qui jette femme et enfants pour ses ambitions pro, c'est minable, je crois pouvoir dire que je suis mieux sans lui, que je ne veux plus de lui, que je l'aime moins, que je ne l'attends plus, parce que je mérite mieux. Tant pis si je suis seule 1 an, 2 ans, je me construis, je suis pas trop mal ( :mrgreen: ), je rencontrerai quelqu'un de bien, et lui je le laisse. Voilà.

Modifié par Kafka sur le rivage
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Aux anniversaires de nos minis (qui sont à deux semaines d'intervalle) Elle ma fait toute une scène. Elle a balancé par la fenêtre ce qu'elle avait dit plus tôt, qu'elle n'éprouvait aucun sentiment négatif a mon égard. "T'as besoin de regagner ma confiance!" me criait-elle par la tête. J'en ai pleuré 30 minutes dehors...


Faut le faire. Elle m'a quitté le 25 décembre et elle me poignarde à l'anniversaire de nos enfants. Alors là, ouais j'aurais franchement préféré les fêter sans elle.


On est à peine au débit août et j'appréhende déjà Noël avec beaucoup d'angoisse. Je sais pas comment je vais faire :(

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Je continue de me répéter qu'il faut l'essayer pour voir ce que ça donnera, que je ne veux pas être son ami mais son amoureux, qu'elle a encore des problèmes personnels à régler avant qu'on puisse se remettre en couple. Ce dernier élément me pousse aussi à vouloir lui demander comment elle va, offrir mon support, rester disponible pour elle, mais il faut couper le lien. C'est pas évident!

 

Fauconvert, Grand Sage venu du froid :

De mon point de vue de femme, j'ai l'impression qu'elle ne veut pas te "laisser". J'agirais de la même façon si j'avais fait ce choix de partir, en doutais, et avais peur de vraiment te perdre. Voilà, mais après je ne veux pas te donner de faux espoirs, mais pourtant, tout cela ne me semble pas anodin. Je me dis que là, l'argument de la relation amicale est une excuse. Toi, essaie de tenir une certaine distance, pour créer du manque, de la frustration, sois souriant, agréable, mais essaie de ne pas parler de toi.

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Perso si il existait une pilule magique pour cesser d'aimer, je l'aurais prise.


Malgré ce qu'elle a pu faire, malgré son terrible timing, l'abandon, le manque d'engagement et sa petite crise de trentaine à la con, bah je l'aime profondément.


J'ai choisi de garder espoir. Ma psy n'aime pas ça du tout mais je lui ai répondu que c'est tout de même le chemin que prenne des milliards d'êtres humains. L'espoir nous tient debout, fait pomper le sang dans nos veines et nous aide à affronter positivement cet inconnu devant nous.


Enfin. Je commence à en douter. Est-ce que l'espoir nous aide ou nous aveugle? Est-ce simplement un mécanisme de défense contre l'angoisse? Euf. Trop de questions pour aujourd'hui! Je me plonge dans le travail.

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A-ha merci Kafka, je suis touché par le rôle que tu m'attribue :) mais je ne suis qu'un simple mec prisonnier d'un amour profond et véritable.


Tu as raison. Enfin c'est bien ce que je veux croire - qu'elle ne veuille pas vraiment me quitter. D'ici à ce que je sente que je puisse l'approcher, discuter avec elle des vraies choses (sa crise de trentaine, sa désillusion, sa gestion de la fausse couche et son désir d'un autre enfant puis finalement, nous) et bien vaut mieux que j'en dise le moins possible et que je garde le cap sur ma propre vie.


Merci encore à vous tous, si vous saviez à quel point j'apprécie vous avoir trouvé ici! À bientôt.

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