Aller au contenu

Larguée comme une m... mais vivante!!


Messages recommandés

Je te réponds rapidement juste avant d'aller réveillonner :


J'ai uniquement lu ton premier message et avant d'arriver à la fin, je me suis dit :


- Ils sont en plein projet mariage et bébé (Pas sûr de lui, de ses sentiments ou phobique de l'engagement, c'est la dernière chance pour le gars de s'enfuir lâchement avant qu'il ne soit trop tard).


- A-t-il profité d'une dispute en réalité quelconque pour provoquer la rupture et se donner bonne conscience parce qu'il cache une truc plus honteux ?


- Il sort et revient avec une décision claire et nette...Il a téléphoné à sa maitresse entre temps ou quoi ? "T'inquiètes pas, c'est bon, je lui dis direct, je brise le pacs et on s'installe ensemble juste après".


- "Je te hais, tu m'as détruit". Je ne connaît pas l'histoire de votre relation mais à moins que tu étais extrêmement invivable, ça ressemble plus à des excuses pour se pardonner son infidélité...


-"N'essaie pas de me joindre, on se contactera par personnes interposées", c'est mieux de comprendre : "Je suis avec quelqu'un d'autre donc on garde la distance parce que je ne veux pas que tu détruise ma nouvelle relation". Pire, sa nouvelle conquête n'est peut-être même pas au courant de ton existence...


A la fin, je lis ton texte en gras...c'était bien l'histoire du gars qui quitte sa copine pour une autre.


Je lirai la suite et tenterai de te conseiller plus en détail plus tard. Bonne soirée et bonne fêtes !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 271
  • Créé
  • Dernière réponse

Meilleurs contributeurs dans ce sujet

J'espere que vous vez tous passer un bon reveillon.

Pour ma part, je n'ai trouver de mieux a faire que de ressortir les bijoux qu'il m'a offert l'année passé et de les porter... j'ai esperé qu'il me souhaite un merry chrismas, mais cela n'est jamais arrivé...

Je crois que le pire dans une rupture, c'est d'y croire encore...


Bref, gardons la tete haute...


Feline, fais la fete pour le 31, eclate toi, cela ne te fera pas de mal.

Dommage que tu ne soit pas a paris, on aurait passé une bonne soirée :-)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'espere que vous vez tous passer un bon reveillon.

Pour ma part, je n'ai trouver de mieux a faire que de ressortir les bijoux qu'il m'a offert l'année passé et de les porter... j'ai esperé qu'il me souhaite un merry chrismas, mais cela n'est jamais arrivé...

Je crois que le pire dans une rupture, c'est d'y croire encore...


Bref, gardons la tete haute...


Feline, fais la fete pour le 31, eclate toi, cela ne te fera pas de mal.

Dommage que tu ne soit pas a paris, on aurait passé une bonne soirée :-)

 

Merci Angeloucious.

Moi je n'ai rien espéré du tout, car j'ai compris dorénavant que c'est mort de chez mort, et ce depuis bien longtemps.

Pour le 31 en effet, on aurait passé une bonne soirée.

J'ose espérer que tu as quand même fait l'effort de passer bonnes fêtes.

Sinon, on pourrait se voir à une autre date vu que je m'installe à paris à après le 1er janvier.

 

Je crois que le pire dans une rupture, c'est d'y croire encore...

La baffe... :|

Bonne fêtes à vous quand même ! :)

 

Merci confluence.

Bien des choses à toi aussi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

2014 s'en va, 2015 s'en vient!

Une année qui a été très difficile pour moi. Cette rupture aura été l’événement le plus marquant de cette dernière. Quoiqu'il en soit, j'ai encore énormément de question en tête, même si j'ai conscience que je n'aurai jamais de réponse. J'aurai appris que l'on ne connait jamais assez les gens. Ils nous surprendront toujours tout au long de nos vies, et , j'ai dû moi-même surprendre des gens agréablement ou désagréablement.

Je reste néanmoins avec un goût d'inachevé car je suis persuadée qu'avec beaucoup de recul, notre histoire était sauvable. Pour cela, il faut en plus de l'amour, énormément de volonté, d'altérité, d'empathie et de patience. Il semblerait que j'ai été la seule à avoir cette vision de la relation de couple. Car, j'ai compris très tôt qu'il est important de différencier l'euphorie du début de la relation d'avec la réalité de la construction de la relation. Une réalité qui nous confronte à l'autre, avec ses qualités, mais aussi surtout ses défauts.


Mon travail de reconstruction sera long, je le sens chaque jour. Ce dernier passe dans un premier temps par le refus quotidien de souiller mon coeur du sentiment de haine, de vengeance et de rancoeur. Mais comment ? Comment ne pas devenir amère et aigrie lorsqu'on a été autant flouée, manipulée et méprisée ? Comment rester optimiste lorsqu'on est souvent laissé sur le bord de la route ? Comment pourrai-je ne pas être effrayée par la gente masculine, lorsque je vois les profils que j'attire bien souvent ?


J'ai néanmoins compris in fine que j'étais en déséquilibre affectif, c'est déjà un point, un début. Je prendrai le temps qu'il faut pour me rééquilibrer afin de choisir le bon partenaire. Mais je dois intégrer que je suis la première personne avec laquelle je finirai mes jours. L'autre ne sera qu'un bonus, un plus, et non un besoin vital.


A lui, je lui dis merci de m'avoir appris sur moi-même, mais également sur lui-même et sur l'espèce humaine. Je l'ai aimé avec mes tripes, ma tête et mon coeur, plus que de raison. Ai-je eu tord ? Je n'en sais rien. Je l'ai aussi blessé, avec mes maladresses et mes incompréhensions. Une chose est sure, c'est que j'ai été moi, sincère et entière et qu'à aucun moment je n'ai joué ni manipulé.

Je m'en vais donc écrire une nouvelle page de ma vie, une page vierge, abimée, meurtrie, mais vivante. Déconstruite, perdue mais vivante.


Bonnes fêtes à toutes et à tous et pour clore 2014, je partage avec vous ces liens, qu'il vous fasse autant réfléchir tel qu'il l'ont fait avec moi.


http://www.aufeminin.com/news-societe/un-pere-revele-a-son-fils-l-unique-bonne-raison-de-se-marier-et-ca-n-est-pas-du-tout-celle-que-l-on-pense-s348971.html


Mais surtout, cette chanson de Patrick Fiori, certes les paroles sont écrites par un homme, il les adresse à une femme; sans doute celle qu'il aime.




Lorsque je l'écoute, je transpose, je me les approprie.


je suis toutes mes failles mes blessures et mes fautes

je suis ce que tu vois (...)

Je suis de mon histoire de mon passé de mes passions

et je veux des enfants Toujours fiers d'être fiers

je suis ce que je dois



Lorsque je transpose au passé encore, juste envie de dire :

je n'ai été que moi,

je n'ai été que ce que tu as vu


F.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens de lire une partie de ton histoire, Feline13, et il est vrai qu'on se ressemble beaucoup. Je suis tombé des nues en apprenant qu'un homme pouvait faire autant de mal. Je suis reconforté de ne pas être seul dans cette situation, et j'espère pouvoir en sortir comme toi. Ta plume, par ailleurs, est magnifique. C'est un bonheur de te lire.

Courage, et bonne année !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cher tous,

je viens donner quelques nouvelles de mon évolution. Non seulement parce que cela me fait un bien fou d'extérioriser, mais aussi parce que dans un processus pareil, il n'est pas évident d'avoir de l'objectivité sur sa situation. Je suis traversée par diverses émotions. Les fameuses montagnes russes, celles qui nous font osciller entre paix et anxiété, calme intérieur et désordre intérieur, peur et espoir, crainte et désespoir. Cela me fait penser à une mer sur laquelle je vogue "la mer des émotions". Je suis sur un radeau de fortune, mais qui me semble bien solide jusque là! Un radeau fait de mon histoire, mon parcours, de ma foi. Et même si pleure parfois et encore cet homme que j'ai aimé en dépit de tout, pour lequel je me suis dévouée corps et âme, je pleure de désillusion, de rêves volés et brisés.


Je suis donc à Paris, où j'ai commencé mon stage dans un cabinet d'affaires international. Cela me fait tout drôle d'avoir un bureau, une secrétaire et de faire des réunions avec les associés et avocats dont je suis sous la responsabilité. Les horaires sont denses! je fais du 09h30-19h30 avec une heure de pause déjeuner. Mais en même temps, je m'abrutis de travail, le fait me focaliser sur autre chose me fait moins ruminer et ressasser, même si j'ai encore des moments de passage à vide.


Je comprends Tahar Ben Jelloul lorsqu'il a écrit ceci :

"Le silence de l'Aimée

Est un meurtre tranquille

Il blesse sans tuer

Il inquiète et fait monter la fièvre

C'est un mur froid qui avance

Broie ce qu'il rencontre

Le tout sans faire de bruit."


Je me mentirai à moi même si je disais que je ne l'aime plus. Et même lorsque je me remémore toutes les horreurs et toutes les crasses qu'il m'a faites, je suis incapable de le haïr. Chacune des ses phrases assassines, de ses comportements humiliants et destructeurs raisonnent en moi comme lorsque l'on tape sur un tambour vide. Ai-je seulement envie de le haïr ? Non, je veux juste être indifférente, juste ça! Juste ça, rien de plus.


On m'encourage à trouver des relations pansements pour oublier, pour passer à autre chose. Je suis sans cesse obligée d'expliquer que je n'en ai pas la force, encore moins l'envie. C'est comme si on demandait à quelqu'un qui a une jambe fracassée de se mettre à courir pour la guérir. Mais aussi, je ne veux pas faire à quelqu'un ce que je n'aimerai pas que l'on me fasse. Certains le comprennent, d'autres pas du tout.


Hier, j'ai reçu un coup de fil de l'ex à propos d'un document d'une importance extrême qu'il aurait dû me faire parvenir depuis des lustres. Je lui ai dit que j'étais en réunion, et que je le rappellerai plus tard. Je pense que cela l'a intrigué car lorsqu'il m'a quitté j'étais au plus mal, tout en bas et si paumée que cela ne semblait pas évident que je poursuive. Le fait d'entendre "réunion", alors que je suis censée être à la rue et dans une merde intégrale a alimenté sa curiosité, que j'ai décidé de nourrir.


Enfin, bref! Je l'ai donc rappelé pour lui demander ce qu'il voulait. Je dois avouer que cela me permait aussi de voir mon travail de détachement qui semble bien long. Il m'avait l'air à la fois très content de m'avoir et surpris. On a échangé quelques mots à propos de ce document qu'il m'a fait suivre, plutôt cordiaux, sans importance.

<< lui :Alors ? m'a-t-il demandé, tu as trouvé ton stage final ?

- moi : Oui, ai-je répondu.

- lui : Et où ?

- moi : Paris, dans un cabinet d'affaires international;

- lui: waouw, ça doit être une autre expérience :o . Franchement félicitations, je ne doute pas de ta réussite, c'est obligé, tu y arriveras.

- moi :Réussite, je sais pas trop ai-je rajouté. Ce n'est que le début, et je n'ai pas encore fini. Nous parlerons de réussite après.

- lui : Oui mais j'imagine que tu as du ramer :? . En tout cas bravo;

- moi : Merci, ai-je répondu. Tous mes vœux de bonheur pour cette nouvelle année. Je te laisse.

- lui : Je t'embrasse.


J'ai raccroché aussitôt. Il fallait que je me remette au taf. Sentiment assez mitigé, je ne suis plus en attente de quoique ce soit.

Mais je constate que les rares fois où nous nous sommes eu au téléphone. Il revient sans cesse sur le fait de savoir comment je me porte, si je vais bien. :-x 9 mois plus tard, ça t'intéresse ? Ben dis donc !. Que veux-tu savoir au fond ? Que veux-tu entendre ? Que je souffre comme jamais au point de pleurer encore certains soirs ? que je suis dans une galère terrible ? Que tu me manques cruellement ? Que je trouve la vie injuste en ce que toi tu es heureux et moi malheureuse ? Que je t'insulte et traite de tous les noms d'oiseaux ? Que je te réclame cette fameuse aumône que tu me proposes? Que je vais mal, et que j'envie que tu souffres autant que moi ? Que je pourrai te hair mais que je n'y arrive pas

[/b]


Bien sur que je suis en colère parce que je me sens flouée, trahie ect. Bien sur que j'aimerai te le crier haut et fort, que je souhaite que tu morfles au centuple près. Mais je ne le ferai pas. Je garderai mes émotions pour moi. Je ne veux pas me battre, je ne m'en sens pas la force. Je recherche la paix intérieure. Tout le reste n'est que vanité des vanités.


Voila donc où j'en suis en ce début d'année au cours de laquelle je nous souhaite d'abdiquer! Oui, parce qu'abdiquer est le début de la reconquête, mais de soi. On ne nous le dira jamais assez, mais je pense qu'on finit par le comprendre lorsqu'on se détache peu à peu de son ex. Dans une relation, on finit par se perdre et par perdre de vue qui on est. Je me rends compte que je ne vivais plus que par lui et pour lui. Il était devenu mon moteur, j'avais fait de lui mon essentiel. Erreur fondamentale commise par la plupart d'entre nous. J'avais remis mon bonheur entre ses mains, mais en fait, je m'aperçois que je réussis à vivre sans lui, et à l'heure où j'écris j'ai l'intime conviction qu'un jour j'aimerai à nouveau, et forte de cette expérience, cette relation n'en sera que plus belle et plus épanouie. Là ça me vient du fond du cœur, et après bientôt neuf mois, c'est la première fois que je ressens cela de façon aussi intense :shock: .


Je confirme, l'écriture, le fait de tenir ce profil a une fonction carthatique pour moi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aime beaucoup ce que tu as écris. Tu t'es mise à nue si je puis dire, d'une manière très épurée et percutante. Je te trouve forte. Vaillante.


Continue ainsi. Prouve toi à toi-même ce que tu vaux, ce que tu es, reconquière-toi. Approprie-toi ta vie. Tu es la seule maître à bord. Les amoureux ne sont que des invités dans nos vies, et comme quand on va chez quelqu'un, on se tient bien si on veut continuer à y être invité. C'est pas à toi de supplier pour que quelqu'un vienne te rendre visite dans ta vie. Il suffit de savoir ouvrir sa porte à la bonne personne.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les jours se ressemblent et ne se suivent pas. Je traverse une multitude d'émotions, toutes aussi diverses les unes que les autres.

Je me surprends à sombrer tout doucement dans une aigreur intenable et supportable. Rassurez-moi, est-ce normal pour moi de ne pas supporter d'apprendre ou d'entendre qu'une femme vient de donner la vie, surtout lorsqu'elle m'est proche :? Ou alors de voir des alliances sertir des annulaires ? Pourquoi donc ai-je ce sentiment, cette impression que les autres se réalisent autour de moi et que moi je régresse ? que je recule ? Enfin, tout n'est que question de ressenti me direz vous mais bon, je le sens comme telle.

Demain, j'entrerai dans le 9ieme mois. Mon Dieu, bientôt presqu'une année à me battre avec ces émotions. A lutter!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Feline13,

Je comprends tout à fait tes émotions … je vois tous les jours des couples, des amis, des proches qui se réalisent, et j'ai l'impression de reculer aussi. Mais non, il ne faut pas se dire ça. Il faut aller de l'avant. On peut mentir aux autres, faire comme si tout allait bien, mais on ne peut pas se mentir à soi même. Alors, fonce !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je te comprends il faut une grande force mentale pour ne pas se comparer aux autres et pour continuer à se réjouir de leurs bonheurs. Question d'humeur, parfois j'y arrive et parfois je me sens envieuse et caliméro et j'aime pas être ainsi car j'aime profondément mes amis. Mais c'est humain. Courage il me semble que tu es bien loin de régresser!
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y'aura un mot qui me sera revenu sans cesse tout au long de cette période post-rupture : dignité. J'ai lu cette phrase quelque part : un chagrin d'amour est comme un diamant, on devrait le porter avec dignité.

Un mot tellement galvaudé, que l'on peut très facilement assimiler à fierté. Fierté de soi? Amour de soi ? Quoiqu'il en soit, j'assimile ma période post-rupture à ce chemin de la dignité, que j'ai emprunté au moment où j'ai décidé d'abdiquer pour de bon, en commençant par un SR.

Il s'agit ici pour moi de me retrouver car en effet, je constate que je m'étais perdue tout au long de cette relation. Je m'étais complètement plongée dans ex, il m'est apparu comme celui qui allait me sauver de ma misère affective, de mes problèmes que je transportais avec moi. Je me suis focalisée sur lui, j'ai fait tout mon possible pour que la relation marche, par peur d'abandon et du rejet. J'étais prête à consentir beaucoup de chose, allant à l'encontre de mes principes pour avoir l'assurance de le garder. Mais quelle folie!!!Quelle ineptie! Quelle absurdité! Etais-je donc si mal en point que ça pour me plonger à pieds joints dans une relation aussi déséquilibrée ?

Aujourd'hui, je dois tirer des leçons de cette expérience afin de plus ne reproduire les mêmes. Je veux être heureuse en amour, et j'ai bien assimilé qu'avant toute chose, je dois m'atteler à l'être avec moi-même pour pouvoir le partager avec celui qui sera mon compagnon de vie, mais aussi avec les autres. Je suis sure que je peux y arriver, avec beaucoup de patience envers moi-même, de travail et de volonté. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais je sais que la clé de la réussite en toute chose, est la persévérance et non l'acharnement.

Même si il me manque toujours et que je souffre de ce manque, je n'en ferai rien. Je vais accepter cette situation car je sais qu'elle ne durera pas toujours. Un jour, le soleil brillera à nouveau dans mon cœur, mais en attendant, je m'attèle à me reconquérir moi, avant d'aller à la rencontre de quelqu'un d'autre.

Et là, à l'heure où j'écris, je ressens une paix profonde, au niveau de mon plexus. Je suis habitée par un sentiment de plénitude, pourtant les circonstances extérieures devraient m'emmener à déprimer.

Mais j'ai la foi, et je ressens comme une profonde gratitude, une reconnaissance parce que je sens que je suis en train de renaitre intérieurement. Début de la guérison intérieure ? :roll:


Je saurai qui je suis!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...

Voilà, je viens de lui envoyer un mail suite à une conversation téléphonique express que nous avons eu entre midi et deux. Nécessité de récupérer un document.

Cette éternelle question revient sans cesse : comment tu vas ?


cette fois, je ne me suis pas sentie la force dire ça va. J'ai vidé mon sac, plutôt par mail car après réflexion, une fois notre conversation achevée, je me suis dite que ça serait peut être salutaire pour moi de me vider un peu les tripes. J'ai écrit à chaud, résumé l'essentiel de tous mes posts sur jrme en un mail. Je vous joins la substance de ce mail :


J'ai longuement hésité avant de t'envoyer ce mail, longuement réfléchi à cette démarche que j'entreprends. Surtout, ce mail n'attend pas de réponse, juste un besoin pour moi de tourner une page en cette nouvelle année qui débute. Une volonté de parachever mon processus de deuil douloureux. De me débarrasser de ces chaines qui me retiennent captive d'un passé lourd, trop lourd.


Les rares fois où je t'ai eu au téléphone, tu m'as souvent demandé comment j'allais. Je n'ai jamais osé être franche dans mes réponses ; sans doute le poids d’une éducation traditionnelle et judeo-chrétienne au cours de laquelle on t’apprend à être pudique dans la souffrance et dans la douleur. Une éducation où on t’enseigne que la souffrance est une véritable ascèse et une épreuve d’autodiscipline, qu’elle soit matérielle, psychologique ou morale. On se doit de l’endurer parce qu’elle fait partie de la vie.


Quoiqu'il en soit, j'ai encore énormément de question en tête, même si j'ai conscience que je n'aurai jamais de réponse. J'aurai appris que l'on ne connait jamais assez les gens. Ils nous surprendront toujours tout au long de nos vies, et, j'ai dû moi-même surprendre.


Je me me mentirai à moi même si je disais que je ne t'aime plus. Et même lorsque je me remémore toute la souffrance que cette séparation a occasionné. Ai-je seulement envie de te haïr ? Non, je veux juste tourner la page, et ce mail en est le symbole, la signification. Raison pour laquelle il n’attend pas de réponse.


Je te mentirai également si je te disais que je n’ai pas nourri de colère ni de haine face à ton comportement post rupture. On a le droit de ne plus aimer ; c’est même un devoir que de rendre sa liberté à l’autre lorsque l’on a pris conscience qu’il faut se séparer. Ceci dit, on peut rester respectueux de ses sentiments, de celui qu’on projette dans les affres du rejet. Même si j’ai bien entendu conscience que celui qui part souffre également. Mais sa souffrance ne sera jamais comparable à celle de celui qui reste là, et qui n’a pas vu le coup venir.


Je te dis merci de m'avoir appris sur moi-même, mais également sur toi et encore plus sur l'espèce humaine. Je t’ai aimé avec mes tripes, ma tête et mon coeur, plus que de raison. Ai-je eu tord ? Je n'en sais rien. Je t’ai aussi blessé, avec mes maladresses et mes incompréhensions.


Une chose est sure, c'est que j'ai été moi, sincère et entière et qu'à aucun moment je n'ai joué ni manipulé. Je m'en vais donc écrire une nouvelle page de ma vie, une page vierge, abimée, meurtrie, mais vivante. Déconstruite, perdue mais vivante.


Je conclurai juste en disant que :

Je n’ai été ce que tu as vu

Toutes ces failles, ces blessures et ces fautes,

mon histoire, mon passé et mes passions,

Je n’ai pas été l’héroïne de tes fables,

Ni cette belle princesse dont tu rêvais

Je n’ai été que moi


Je me sens un peu plus légère, le mal de ventre que je traine depuis la rupture semble avoir disparu :shock:

Donc on tourne la page! même si le cœur ne veut pas, ben on le soumettra pour qu'il comprenne qu'il faut qu'il lâche prise.


J'espère juste qu'il ne répondra pas, ça va m'énerver. Mais comme je le sais désormais lâche et doté d'une couardise qui ne dit pas son nom, j'espère qu'il ne me répondra pas. De toutes les façons, il n'y a rien à répondre là dessus. Mais alors là rien!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...