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Larguée comme une m... mais vivante!!


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Oui, je vaincrai car je suis la prunelle de l'Eternel. Sur le plan administratif, les choses se dénouent. Et il y'a deux jours de cela, un cabinet plus prestigieux m'a contacté pour me dire que ma candidature avait été retenue. Je vais donc annuler l'ancienne proposition au profit de la dernière car, la dernière est 100 fois plus enrichissante et deux fois plus rémunérée.


Entre temps, je suis donc dans cette ville. Arrivée mardi soir, ce fut dur. Mercredi, je n'ai pas pu mettre le nez dehors. Trop apeurée de le croiser. Aujourd'hui, je me suis faite belle pour aller faire les démarches administratives. Et, je marchais la tête haute dans les rues. Je fais ce que j'ai à faire et je m'en vais écrire uns nouvelle page de mon histoire, de ma vie sur terre. Chaque endroit de cette ville me rappelle sa personne. Mais je sais que ce sont les derniers souffrances que je suis en train de vivre. Celles qui me font réaliser que c'est fini, que je suis en train de passer à autre chose. Je vole vers ma destinée. En sept mois, j'ai appris l'humilité. Je savais déjà ce que c'était mais cette fois, je l'ai touché du doigt. Ce qui importe aujourd'hui est que je fasse la paix avec moi même. Que la paix qui surpasse toute intelligence m'habite. Que je sois sereine.


Paolo Coelho a écrit dans le manuel du guerrier de la lumière :

Il existe des résidus émotionnels, produits dans les usines de la pensée. Ce sont des douleurs passées, qui maintenant n’ont plus d’utilité ; ce sont les précautions qui ont eu de l’importance autrefois, mais ne servent à rien à présent.

Le guerrier a lui aussi des souvenirs, mais il parvient à faire le tri de ceux qui lui sont utiles. Et il se débarrasse des résidus émotionnels.

Un compagnon dit : « Mais cela fait partie de mon histoire. Pourquoi dois-je abandonner des sentiments qui ont marqué mon existence? »

Le guerrier sourit. Il ne cherche pas à éprouver des émotions qu’il ne ressent plus. Il change, et il veut que ses sentiments l’accompagnent.


Voila, ce sont des résidus émotionnels dont je suis en train de me débarrasser. Je fais le tri de ce qui est bien. Je change car je choisis les émotions et les sentiments qui m'accompagneront pour la suite de ma vie.

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Et toi ça va venir petit a petit féline, le plus est passe mais on obtient pas la joie le bonheur et !a sérénité en quelques jours, ça demande le temps d être construit.


Qu il soit heureux c est une chose mais cela ne doit pas t empêcher de l être également, ne prends pas de ses nouvelles car ça ne sert a rien, cela te fais du mal comme tu t en rends compte.


Allez oublie le et oublie que l on t a parle de ça et ça ira beaucoup mieux.

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Décidée de rester seule lorsqu'on est dépendant affectif est une sacrée épreuve. Quand on est habitué à la présence de quelqu'un durant 3 ans, il est pénible de se retrouver seule. Ceci dit, j'ai choisi d'affronter cette solitude et ce célibat comme une vraie guerrière. Je refuse de me laisser guider par la peur de la solitude sentimentale car elle n'a jamais été bonne conseillère.

Il m'arrive de temps en temps de faire le bilan de mon évolution. J'ai beaucoup de mal à être objective même si je me pose encore la question de savoir comment n'ai-je pas pu voir que ça n'allait pas dans notre couple, surtout de son côté ? Je me pose de nombreuse question sur ma façon de voir le monde et d'appréhender les relations humaines. J'ai tendance à me focaliser essentiellement sur les qualités essentielles de la personne et à ne pas m'arrêter sur ces défauts. Peu importe le type de relation, même avec mes proches et ami(e)s. Je pars du postulat que je ne suis pas parfaite, et que je n'ai pas à demander aux gens de changer pour correspondre à mes attentes. La liberté au sein d'une relation quelle qu'elle soit, c'est de permettre à l'autre d'être ce qu'il est. L'amour, je ne parle pas essentiellement de celui qui va s'exprimer au sein d'une relation de couple, c'est d'aimer l'autre avec ses défauts et ses qualités. Grosso modo de le prendre tel quel. Ce qui fait que je ne focalise jamais sur les détails qui ont pu me chiffonner tant qu'ils ne vont pas à l'encontre des principes pour lesquels je ne transigerai jamais. Me concernant, la violence physique pour moi est impardonnable, le manque de respect des valeurs familiales. Je ne tolérerai jamais que l'on me porte main ou alors qu'un individu manque de respect aux miens. Alors, je me pose la question de savoir si finalement cette vision du monde et des relations est adaptée à la société dans laquelle je vis . On pourrait écrire tout un livre dessus et je pense que tous les avis se vaudraient. Finalement, la vraie question est de savoir si je dois changer moi pour correspondre au monde actuel ou alors si je dois rester moi même, fidèle à mes principes en prenant le risque de tomber à chaque fois de haut. Non, je dois rester fidèle à moi même et ne plus rien attendre de personne. Poser des actes en étant fidèle à moi même, sans espérer une quelconque reconnaissance venant de la part d'autrui.

Côté confiance en soi et estime de soi, c'est égal à zéro. Je n'ai toujours pas repris le poids perdu mais on dit que j'ai l'air beaucoup plus apaisée et sereine. On m'a dit que j'avais bonne mine. C'est sur que comparativement à mes débuts lors de la rupture, il y'a eu une évolution notable. Je me maquille un peu plus, disons que je prends un peu plus soin de moi. Mais je sais que je porte encore au fond moi la supplice la larguée. J'aurai beau camoufler cela derrière des tonnes de maquillage et des vêtements élégants, il n'empêche que la souffrance du vide émotionnel causé par la rupture est bien là.

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je te souhaite du courage féline.. J'ai lu un peu ton histoire et tu reviens de loin..c fou ce que tu as avancé depuis les débuts de ta séparation! Je pense que tu dois rester toi même, fidèle à tes principes, surtout!! Car le risque que tu encoure sinon , c'est de te laisser définir par les autres et te perdre à essayer de leur plaire.. et oui l'idéal c de ne plus rien attendre de personne et de te faire plaisir..
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je te souhaite du courage féline.. J'ai lu un peu ton histoire et tu reviens de loin..c fou ce que tu as avancé depuis les débuts de ta séparation! Je pense que tu dois rester toi même, fidèle à tes principes, surtout!! Car le risque que tu encoure sinon , c'est de te laisser définir par les autres et te perdre à essayer de leur plaire.. et oui l'idéal c de ne plus rien attendre de personne et de te faire plaisir..

 

Oui Lenalou, je pense que tu as raison sur ce point. Il vaut mieux rester fidèle soi même et à ces principes. Le 12 décembre, cela fera 8 mois et sera également sa date d'anniversaire. Il va de soi que je ne lui enverrai pas de message. Non seulement il n'en attendra pas, mais je pense qu'il sera suffisamment bien entourée pour que mon texto ne vienne assombrir son tableau de réjouissance.

J'espère qu'à ce moment, je serai avec mes amis d'enfance et qu'elles me changeront les idées pour m'empêcher de m'effondrer. Et puis, même si je souffre encore, j'ai l'intime conviction que ça va passer.

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Féline, je suis admirative face à ta force, à ta volonté, à ta lucidité. Tu es courageuse, intelligente et tu peux être fière d'être toi-même, et de respecter tes valeurs. Rien n'est plus précieux que notre intégrité, parce que nous vivons avant tout avec nous-même, nous sommes quelque part la "seule" personne sur laquelle nous pourrons toujours compter, quoiqu'il arrive. Étant également dépendante affective, depuis ma rupture, chaque jour est une épreuve pour avancer et prendre soin de moi, ou faire des choses très simples seule (comme aller aux courses). J'étais aussi habituée à la présence de mon ex durant deux ans. Mais ce sont toutes ces petites victoires qui montrent qu'on est capable d'être indépendantes, autonomes, et de mener à bien des objectifs que l'on se fixe, et donc qu'on a besoin de personne pour exister et s'épanouir. Courage !
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Féline, je suis admirative face à ta force, à ta volonté, à ta lucidité. Tu es courageuse, intelligente et tu peux être fière d'être toi-même, et de respecter tes valeurs. Rien n'est plus précieux que notre intégrité, parce que nous vivons avant tout avec nous-même, nous sommes quelque part la "seule" personne sur laquelle nous pourrons toujours compter, quoiqu'il arrive. Étant également dépendante affective, depuis ma rupture, chaque jour est une épreuve pour avancer et prendre soin de moi, ou faire des choses très simples seule (comme aller aux courses). J'étais aussi habituée à la présence de mon ex durant deux ans. Mais ce sont toutes ces petites victoires qui montrent qu'on est capable d'être indépendantes, autonomes, et de mener à bien des objectifs que l'on se fixe, et donc qu'on a besoin de personne pour exister et s'épanouir. Courage !

 

Merci Pamplemousse.

J'ai hâte de passer à autre chose, vraiment!

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Aujourd'hui, coup de fil de mon ex ce matin. J'ai affiché sur mon twitter la foto d'un de mes neveux qui vient de naître. Il paraîtrait qu'il y'a une ambiguïté qui laisse penser que j'en suis la mère biologique. Il a cru que c'était le sien et m'a contacté aussitôt pour en avoir le coeur net. Au départ, je n'ai pas voulu décrocher lorsque j'ai vu ces messages insistant. Puis, finalement j'ai pris du recul. Réussissant à dompter une rancoeur qui m'animait, j'ai décroché et nous avons discuté, lui expliquant que ce n'était ni le sien, ni le mien.

Une question m'a taraudé l'esprit: donc il me flique sur twitter alors ? :o mais dans quel intérêt ? sans doute pour s'assurer que je suis toujours au fond du trou ? Pour s'assurer que je ne me relève pas :twisted: . Ben donc, il sera grandement surpris parce qu'il est très difficile pour moi d'abandonner.


Lui : tu sais que si c'est le mien, je m'en occuperai et que je ne te laisserai pas dans la merde. Sinon, comment vas-tu ?

Moi: ça va, le pire est passé, j'ai la santé et c'est le principal.

Lui: tu sais que si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me demander.

Moi: non, ça va aller, mais merci pour ton aide.

Lui: Je te sais tellement fière et digne que je me doute que tu ne me solliciteras jamais en cas de besoin. Je compte les mois et cela va faire huit mois de rupture. Je te sais tellement fière que je suis persuadée que tu ne me diras rien si c'est le mien :shock:


Il a voulu savoir dans quelle ville je vivais, si j'avais trouvé mon stage et tout le tralala. Je suis restée très évasive et j'ai abrégé la conversation. On sentait un malaise de son côté. Du mien, j'étais en paix avec moi même. J'ai décroché dans l'optique de faire front et face à cette histoire. ça ne m'a pas laissé indifférente, mais finalement je pense que je commence à tourner la page. Je n'ai pas souhaité abordé la question de notre rupture, encore moins lui dire à quel point il avait été salaud. Je le laisse avec sa conscience si tant est il qu'il en est. Que chacun gère ses démons, moi je gère les miens.


J'ai finalement compris que ça n'aurait servi à rien de lui faire des reproches. Je souhaitais faire la paix avec ce pan de ma vie, et pour ce faire, je dois me défaire du sentiment de haine. Je pense que c'est fait car je tends peu à peu vers un apaisement ayant pour but de me conduire à une indifférence le concernant. Il est véritablement tombé du piédestal sur lequel je l'avis hissé jusque là. Il me semblait si minable et pathétique au son de sa voix. Il est tout ce que je ne veux plus, c'est à dire qu'il vit au gré de ses émotions, incapable de se maitriser. Je suis une femme de conviction, j'ai envie d'être avec quelqu'un de stable émotionnellement. Pas d'une girouette qui agit au gré du vent, non, ma vie, mon histoire et mon parcours ne me permettent pas de telles attitudes. Peut-être lui dirai-je merci un jour de m'avoir quitté. Je n'en sais encore trop rien.


C'était vraiment l'occasion rêver pour moi de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur le concernant. De lui rappeler la façon dont il m'a quitté, me laissant là dans la détresse et le désespoir le plus total. Lui rendre la monnaie de sa pièce, lui renvoyer tout le venin qu'il m'a injecté en m'insultant et en me traitant de tous les noms. Lui demander comment peut-il avoir le culot, l'outrecuidance et la phénoménale indélicatesse de me contacter après m'avoir de traitée limite de crève-merde ? :evil: J'aurai pu le laisser s'interroger à en devenir fou comme ça été le cas lorsque je n'en dormais pas de la nuit à me demander ce qu'il devenait. Lui renvoyer sa misérabilité au visage, sa petitesse et son étroitesse d'esprit.

Mais je ne l'ai pas fait. Quelle aurait été la différence entre lui et moi si je me mettais à son niveau ? Aucune.

De surcroît, il osé me proposer son aide matériel. Mais il n'a vraiment pas compris comment je fonctionne en fait. Son fric, il peut se le garder. Lorsque je l'ai rencontrée, il n'avait pas un seul sou en poche. Ce qui m'a intéressé, c'était lui, ses qualités, son projet de vie, ses ambitions, sa volonté de bâtir une histoire. Il me propose son argent, m'enfin, qu'est ce que je vais faire avec aujourd'hui ? Je survis très bien sans ça.


Au final, j'étais devenue dépendante de lui à tous les niveaux, je croyais ne plus pouvoir vivre sans lui, le croyant essentiel à mon existence. Il a sans doute cru au fond de lui que le confort matériel qu'il m'a offert à un certain moment me rendrait folle, vue la façon dont il m'a éjecté de sa vie et m'a jetée dans une précarité extrême. Il dit qu'il est impressionné par ma fierté et ma dignité. Que souhaitait-il ? que je fasse la manche et le supplie :o


Enfin, voilà où nous en sommes rendus. Maintenant, j'ai décidé de regarder le verre à moitié plein. Je vais commencer mon stage dans une super structure et je pourrai ainsi appréhender le métier d'avocate d'affaire international auquel je me prédestine.


J'ai discuté avec une amie. Elle m'a encore confirmé que j'avais cette fibre en matière de plaidoirie. Elle m'a dit que lorsque nous avons des exercices à la barre, lorsque je parlais j'étais environnée d'une sorte de grâce. Il ne fallait pas que je l'oublie car j'avais beaucoup de talent ;) , compliment qui m'a fait un grand bien.

Modifié par feline13
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