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Un long travail commence


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Pour Blanche,


En fait ce qui m'a fait sombrer c'est ma culpabilité. Je n'ai pas réussi à la gérer. Je me suis senti trop mal, j'ai perdu 8 kilos depuis septembre (je suis à 64kg pour 1m80 maintenant...). D'ailleurs j'ai toujours du mal à la gérer. Je fais ce que je peux, mais je pense encore très souvent que c'est à cause de moi que tout a merdé, à cause de mon infidélité. Je passe mon temps à me dire que mon couple pouvait être sauvé avant ça, mais j'étais perdu. Si j'avais eu le courage de communiquer fermement on en serait pas là, car encore une fois, avant de devenir ce qu'elle est aujourd'hui cette fille était géniale et je n'ai pas fait ce qu'il fallait pour sauver notre histoire...


Là, j'allais commencer à t'expliquer ce qui fait que je la considère comme une fille géniale, mais en commençant à énumérer ses qualités, j'ai chialé comme une merde... Putain, c'est dur. J'essaie de me convaincre que ça n'aurait pas pu fonctionner et je trouve rien à part le fait qu'on ne pouvait plus communiquer sur le sexe, il aurait fallu qu'elle vienne juste 2-3 fois avec moi chez un thérapeute pour couples. J'ai une impression de gâchis énorme

Modifié par Clement_88
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Clément,


Ça me fait réellement mal au cœur de voir la réalité des choses mais c'est mon point de vu. Ta psy a raison : ton ex, au début était dépendante de toi, le milieu de la relation c'est quant ton corps s'est réveillé et que tu as eu une relation avec une autre femme qu'elle. Et la fin se résume par une rupture.


Une rupture te casse le moral, te détruit de l'intérieur. Mais Clément, si la vie était un long fleuve tranquille, personne ne serait sur ce forum. Tu peux aussi pleurer. Tu peux crier, mais tu dois avancer avec ce poids sur les épaules. Tu dois faire le deuil de cette séparation, même si ça te fait mal, faut que tu réussisses à avancer. Avancer pour toi, et uniquement pour toi. Le temps sera ton ami, il pansera tes blessures, et même plus.


Je pense que lorsque tu as eu une liaison, ton corps t'a livré un message subliminal, mais ton cœur n'était pas prêt à l'accepter. Le jour où tu auras fait la paix avec ton corps, sera le jour ou tu auras tourner la page. Donne toi du temps. Reconstruis toi. Avance.


B.

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Merci pour tes encouragements. Je veux croire que je peux m'en sortir. Depuis la rupture j'ai des jours sans et des jours avec. Aujourd'hui est un jour sans.


Ce que j'ai du mal à comprendre c'est son je t'aime trois jours avant de partir. En 5 mois elle me dit une fois je t'aime, et c'est trois jours avant de foutre le camp. Quand je l'ai revu pour prendre mes affaires, je lui ai demandé ce que ça voulait dire, et elle m'a dit encore je t'aime mais je ne suis plus attiré par toi. Pour moi, ça sonne comme, le toutou dépressif que tu es devenu n'est pas attirant sexuellement, mais je t'aime. Alors je me dis qu'une fois sorti de ma déprime, ça pourrait marcher.


Mais encore une fois, je ne base pas toute ma vie la dessus. J'ai pris acte de la rupture. Je vais me reconstruire, rencontrer d'autres femmes, essayer d'en séduire quelques unes, et pourquoi pas mon ex. Mais pour l'instant c'est très dur...

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Bonjour Clement,


Avant tout, il faut que tu arrêtes de dire que tout est de ta faute...parce que ce n'est pas le cas. Vu de l'extérieur, il semble plus ou moins évident que ton ex a "rejoué" quelque chose dans votre relation et qu'en effet, tu as incarné une image qu'elle devait rechercher. En fait, elle ne recherchait pas un amant ou un compagnon. Ce qui est aussi assez étonnant, c'est qu'on a l'impression que tu t'es adapté à l'image qu'elle t'a collé et que tu t'es finalement "accommodé" de la situation pendant plus d'un an (en effet, un couple sans relation sexuel, Est-ce encore un couple?).


Moi, (même si je suis une femme ;)), je comprends parfaitement que tu sois allé voir ailleurs. Plutôt que de te fustiger, assume-le. C'est comme ça, ça s'est passé comme ça. En revanche, ce qui me questionne davantage, c'est que tu lui en aies parlé. Si ce n'était que le coup d'un soir, il fallait que tu le gardes pour toi.... Tu l'as chargé d'un poids dont elle n'avais pas besoin! Mais là encore, c'est arrivé, c'est comme ça. Peut-être d'ailleurs que tu imaginais que cela allait faire changer les choses et ça a été le cas: cela lui a peut-être permis de te voir comme un homme bel et bien sexué...


Un dernier point: tu dis beaucoup que tu l'as emmené voir un psy, des médecins, des sexologues etc...... Elle, elle n'était pas volontaire pour se faire soigner...et dans ce cas, c'était donc voué à l'échec. J'espère qu'avec ta psy, tu travailleras sur le rôle de sauveur que tu as voulu te donner...


Je pense que là, tu dois en effet te concentrer sur toi. Et je pense qu'elle a aussi sacrément besoin de se concentrer sur elle. Si elle ne se fait pas prendre en charge pour sa dépression, il n'y a aucune raison pour qu'elle disparaisse....


Bon courage

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Mais pour l'instant c'est très dur...

 

On n'a jamais dit que ce serait facile. Tu sais, ce n'est pas comme si tu commandais un repas au restaurant hein !

"Bon alors, je veux le "tourner la page en deux façon avec son supplément de bonne humeur" :roll:


C'est peut-être dur pour toi, ça l'a été pour tous un jour et tu es loin d'être seul puisqu'on est là. C'est peut-être pas la période où tu as la "chepê" mais tu dois garder cet infime espoir en toi !


Vivre dans le passé ce n'est jamais bon (non, pas de jambon à 10h' du mat') mais le futur, je ne le connais pas, tout s'écrit maintenant, à partir du présent.


Sinon, je vais te parler d'un truc assez bête : moi, j'ai toujours adoré aider les autres. Même quand j'étais avec mon ex, j'étais bénévole dans une association qui lutte activement contre le sida. Tout ça pour te dire que, un peu à cause de lui, beaucoup grâce à moi : pendant quelques temps j'ai effectué du volontariat international, et en plus de ça, j'ai trouvé ma vocation : aider les autres. Depuis maintenant 1 an et des brouettes je travaille à plein temps dans une association.

Voilà le côté positif de ma rupture. Un nouveau départ. Je te souhaite la même chose, et surtout des bonnes choses.


J'espère que dans quelques mois/semaines, ça ira mieux.


B.

PS : Fais le avant tout, POUR TOI et UNIQUEMENT POUR TOI !!!!

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La personne qui a parlé de "coup de pied au derrière" avec sa métaphore du sport / entraineur, je suis d'accord....sauf qu'un sportif est volontaire pour se faire bouger. L'ex ne me paraissait pas, selon tes dires Clément, très volontaire pour se faire aider : tu lui as demandé d'aller voir un pro, elle a refusé....

La prochaine fois, si tu veux une solution à ce genre de problèmes, deux solutions : propose un "break" (mais ça tu pouvais pas, t'étais camé d'elle) ou tu lui fous ce coup de pied aux fesses salvateur (tu pouvais pas faire ça non plus, tu avais fini par croire que c'était une princesse toute fragile et précieuse...)


Moralité ? Regrette rien, tu ne pouvais rien faire pour elle. Cette rupture, avec ta psychologie du moment, était fatale.

Donc, comme dit Blanche, t'auras beau pleurer, crier, courir partout....tant que tu n'acceptes pas l'idée que les choses ne pouvaient que se dérouler ainsi, tu resteras bloquer.

Ca va te demander de l'humilité..... mais si tu ne fais pas ce pas psychologique de te dire "je ne pouvais pas faire mieux dans l'état dans lequel j'étais", tu seras dans la merde, la déprime et la culpabilité.


Tu dis aussi "j'ai fais telle ou telle erreur car je l'aimais"....non, aimer c'est pas ça, tu te plantes.

Je te conseillerais d'aller lire "les 5 langages de l'amour" de Gary Chapman, et tu auras une ébauche de ce que peux être aimer quelqu'un.

Mais je le répète, elle non plus ne savait pas t'aimer, pas de regrets. Tu l'as dis que tu avais senti assez rapidement un état de dépendance.


Et dans toutes relations, quand tu te retrouves dans un rôle de : Sauveur, Victime ou Persécuteur, tu es dans une situation de manipulation mentale. AU départ, tu étais le Sauveur. Relation désiquilibrée. Tu te retrouves aujourd'hui être Victime (devant les autres) ou Persécuteur (selon ton ex) donc tu es piégé actuellement, quoi que tu fasses.

Tant que tu te sortiras pas d'un de ses rôles là, tu seras dans la merde. Tu devrais lire des trucs à ce propos.

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D'ailleurs le break peut être ce coup de pied aux fesses.


Oui la dépression c'est une saloperie. Moi-même j'ai été aidé par beaucoup de gens, qui n'ont jamais réussi à créer le déclic dont j'avais besoin. Ce déclic est assez difficile à définir, il est fait de plusieurs éléments: la confrontation avec la mort et à partir de là, la révélation d'un désir profond de survivre (je ne le savais pas avant d'y être confronté), et l'occasion que j'ai eue d'affronter certaines peurs, dont celle de communiquer avec mon père, et le soutien fort que j'ai eu à partir de là. Ça c'est mon expérience, peut-être que d'autres s'en sortent différemment, peut-être même que parfois ce sont les circonstances, même les amis qui permettent de s'en sortir.

Donc cette volonté dont parle Paul63, soit on la trouve, seul(e), après un tâtonnement très chaotique et difficile, un combat existentiel (un peu comme après la rupture...), soit elle s'éveille, et pour certains ne s'éveillent pas et c'est fini.


J'ai commandé le livre dont tu parles Paul63, mais une chose me laisse déjà dubitative: n'y a-t-il pas dans toute relation une part de ces trois rôles ? A petite ou à grande échelle...

Prenons le cas des amis: quand ils ont des soucis, ils les partagent, en tant que victimes, et nous les écoutons et parlons en tant que sauveurs, nous soulageons au moins en partie leur peine.

Raisonnons à partir du cas extrême: la relation d'une prestation de service: le médecin par exemple, mais ça marche aussi avec un cordonnier, un maçon, un avocat, un caissier: on a besoin d'un service que l'on ne peut pas forcément se procurer par soi-même. Bien que beaucoup de gens fassent le maximum pour être indépendants, on a toujours BESOIN des autres). Il arrive toujours un moment où l'on est bénéficiaire d'une aide ou donataire.

Il faudrait que chacun soit parfaitement autonome (nourriture, son propre médecin, son propre chirurgien, etc...) pour que des relations saines existent ?

Je n'y crois pas. Je crois au partage, qu'on a tous des problèmes, et que plus on partage, plus on se donne les moyens de s'élever. J'ai aidé mon ex dans un moment difficile pour elle et on l'a franchi ce cap. Etais-je un manipulateur ? Peut-être, temporairement.


Mais là encore, je suis dubitatif: la manipulation mentale... qu'est-ce que c'est exactement ?

On a toujours une influence. Quand je donne un conseil pratique dans mon domaine, je l'argumente, et plus j'ai confiance en ce que je conseille, plus je me montre insistant et cherche à convaincre, au moins à forcer mon interlocuteur à envisager mon idée, à la creuser, par lui-même. Au bout d'un moment, si je vois qu'il ne veut pas prendre ce que je lui donne, alors je me dis qu'il va falloir qu'il fasse son chemin lui-même, qu'il se trompera, et qu'un jour il comprendra.

J'ai l'impression de ne pas être très clair avec cet exemple. Là où commencerai la manipulation selon moi, c'est d'obliger l'autre à être dépendant de moi uniquement, et encore, je suis persuadé qu'il y a une analogie "contre-exemple". (Regardez comme je manipule mon chat: je le nourris, je le caresse, je l'empêche de sortir, je le gronde...)


Je pense que tu as fait ce que tu as pu, et qu'effectivement ce qui est arrivé est arrivé, et il ne pouvait en être autrement à l'instant où c'est arrivé. Il faut peut-être accepter que tu n'as pas la solution pour elle. Accepter de lui laisser faire son chemin, et rester là, pas loin, en cas de besoin.


La culpabilité peut être utile. Reste à l'établir objectivement. On ne peut pas vraiment le faire tout seul. Et à partir du constat, faire ce qu'il faut pour ne pas reproduire les erreurs. La fin de cette relation n'est pas la fin de tout. Peut-être est-elle le passage obligé pour une relation encore plus forte à l'avenir, ou pour autre chose, pour grandir, chacun de votre côté, et persévérer dans ce qu'on a de meilleur.

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Salut Spino, j'ai trouvé ton intervention hyper intéressante, je vais te répondre point par point car la qualité de ton texte le mérite.

 

J'ai commandé le livre dont tu parles Paul63, mais une chose me laisse déjà dubitative: n'y a-t-il pas dans toute relation une part de ces trois rôles ? A petite ou à grande échelle...

Prenons le cas des amis: quand ils ont des soucis, ils les partagent, en tant que victimes, et nous les écoutons et parlons en tant que sauveurs, nous soulageons au moins en partie leur peine.

 

Bien sur qu'ils est important d'aider les victimes, de tout abus possible. Le souci, c'est que cette assistance peut devenir l'essence même, parfois, d'une relation humaine, et là est le vrai danger.


Je suis persuadé que tu as pu aidé ta chérie et traverser ça pour plusieurs raisons, que ne possédait sans doute pas Clément : parce que, par exemple, sans doute, tout en étant sauveur, tu continuais à la considérer non pas comme une "malade" mais comme ta chérie, en perpétuant ton rôle d'amant, d'amoureux, d'ami. Le mauvais aidant n'a qu'un seul rôle et s'y complait, puis s'y enfonce.


C'est quand ces 3 rôles sont durables dans le temps que l'on peut obtenir de l'autre ce que l'on désire (ou presque), ces 3 rôles entrainent chez les victimes de la peur, de la culpabilité et flingue l'estime de soi.

Les vrais aidants sont les personnes qui donnent des lumières à l'aidé et qui ont conscience que ce n'est pas le retour à l'autonomie qui est primordial pour l'aidé, mais plutôt de lui permettre de retrouver gout et sens à sa vie, de lui faire retrouver sa capacité à aimer et à être aimer. Et que ce rôle d'aidant à une fin.

 

Raisonnons à partir du cas extrême: la relation d'une prestation de service: le médecin par exemple, mais ça marche aussi avec un cordonnier, un maçon, un avocat, un caissier: on a besoin d'un service que l'on ne peut pas forcément se procurer par soi-même. Bien que beaucoup de gens fassent le maximum pour être indépendants, on a toujours BESOIN des autres). Il arrive toujours un moment où l'on est bénéficiaire d'une aide ou donataire.

Il faudrait que chacun soit parfaitement autonome (nourriture, son propre médecin, son propre chirurgien, etc...) pour que des relations saines existent ?

 

Tu me parles de professionnels dont le métier est d'aider. Ils aident. Je suis d'accord avec toi.

Sauf que....

Quand on est un ami et non professionnel, il n'y a pas de cadres offert par le métier et le professionnalisme de la personne. Surtout, entre amis ou amants, il y a un très fort enjeu affectif, qui peut être emprisonner par le chantage affectif par exemple (merveilleux pour manipuler l'autre le chantage affectif...!)


On ne peut pas comparer l'aide offerte par un menuisier et l'aide affective d'un petit ami envers sa petite amie, les échanges, les enjeux des intervenants sont radicalement différents. Donc, le prend pas mal, mais c'est un peu hors sujet ton truc.... :)

 

Je crois au partage, qu'on a tous des problèmes, et que plus on partage, plus on se donne les moyens de s'élever. J'ai aidé mon ex dans un moment difficile pour elle et on l'a franchi ce cap. Etais-je un manipulateur ? Peut-être, temporairement.

 

Le vrai amour consiste à laisser faire à l'autre ses propres erreurs, même si on est en désaccord avec les choix fait par l'autre.

Tu n'as pas été manipulateur, je ne crois pas.

Si ta chérie t'a demandé de l'aide, et si elle, de son côté, faisait aussi sa part du boulot pour s'en sortir (ce qui n'est pas du tout le cas de l'ex de Clément, c'est pour ça que je parle de manipulation) alors tu as eu tout bon.

Et tu as su, apparemment, t'arrêter et te sortir de ce rôle de sauveur. Donc non, tu ne l'as pas manipulé car la situation n'était pas pérenne.

 

Mais là encore, je suis dubitatif: la manipulation mentale... qu'est-ce que c'est exactement ?

On a toujours une influence. Quand je donne un conseil pratique dans mon domaine, je l'argumente, et plus j'ai confiance en ce que je conseille, plus je me montre insistant et cherche à convaincre, au moins à forcer mon interlocuteur à envisager mon idée, à la creuser, par lui-même. Au bout d'un moment, si je vois qu'il ne veut pas prendre ce que je lui donne, alors je me dis qu'il va falloir qu'il fasse son chemin lui-même, qu'il se trompera, et qu'un jour il comprendra.

 

La manipulation a lieu quand une relation, devenue système, dure dans le temps, et qui tend sans dire son nom vers des culpabilités, des peurs et des estimes de soi réduites en bouilli.

Et tu décris bien par ta 2ème phrase, ce qu'est la vraie aide donc tu as tout bon de ce côté là je crois :)

 

J'ai l'impression de ne pas être très clair avec cet exemple. Là où commencerai la manipulation selon moi, c'est d'obliger l'autre à être dépendant de moi uniquement, et encore, je suis persuadé qu'il y a une analogie "contre-exemple". (Regardez comme je manipule mon chat: je le nourris, je le caresse, je l'empêche de sortir, je le gronde...)

 

Tu as été très clair ^^ !

Ton chat ? Hors sujet lol :D

 

Je pense que tu as fait ce que tu as pu, et qu'effectivement ce qui est arrivé est arrivé, et il ne pouvait en être autrement à l'instant où c'est arrivé. Il faut peut-être accepter que tu n'as pas la solution pour elle. Accepter de lui laisser faire son chemin, et rester là, pas loin, en cas de besoin.

 

Oui Clément, on te l'a dit mais on te le répète, tu as fais tout ce que tu pouvais pour cette nana.

Vouloir sauver ton ex de sa merde, limite, contre son gré, être ce beau chevalier aimant, c'était une bonne idée mais qui s'est avéré de la nitroglycérine pour toi, ça t'a pété à la figure. C'est ainsi.

Si ça peut te consoler un peu, je pense que beaucoup d'autres auraient échouer à ta place, moi le 1er.

 

La culpabilité peut être utile. Reste à l'établir objectivement. On ne peut pas vraiment le faire tout seul. Et à partir du constat, faire ce qu'il faut pour ne pas reproduire les erreurs. La fin de cette relation n'est pas la fin de tout. Peut-être est-elle le passage obligé pour une relation encore plus forte à l'avenir, ou pour autre chose, pour grandir, chacun de votre côté, et persévérer dans ce qu'on a de meilleur.

 

La culpabilité est utile si, là aussi, elle n'est pas durable et devient moteur d' émotions positives(c'est le "faut pas reproduire les erreurs" dont tu parles).

On ne devrait pas parler de "rupture" mais "d'expériences amoureuses". Clément, t'as vécu une expérience, et comme le dit très bien Spino, elle t'aidera à être plus fort, à te permettre de donner ce que tu as de meilleur à l'avenir et de persévérer

dans le bon, le vrai, le juste, le beau.

Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter
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Merci pour ta réponse.

 

Bien sur qu'ils est important d'aider les victimes, de tout abus possible. Le souci, c'est que cette assistance peut devenir l'essence même, parfois, d'une relation humaine, et là est le vrai danger.

D'accord, tout s'explique. Je pensais que ce que tu expliquais, c'était que dans une relation quelle qu'elle soit, il ne fallait jamais occuper ce rôle de sauveur / victime / persécuteur, pour qu'elle soit saine. Or je ne voyais aucune relation (donc j'ai aussi pris le cas extrême de la profession) dont ces rôles étaient exclus.

Mais si je comprends bien, selon toi et selon ce bouquin, cela devient malsain si une des trois situations est durable.

Et je dois dire que ça me semble vrai selon mon expérience. J'ai un ami qui m'a porté pendant cinq ans, et ça a explosé trois fois. Mais aujourd'hui je peux dire que je suis en état d'avoir une relation saine avec lui. Donc pour moi ces étapes ont été utiles aussi.

Est-ce à dire que si j'avais connu ce bouquin plus tôt, j'aurais préservé notre relation ?

Alors il faut donner ça à lire aux gosses...

 

Quand on est un ami et non professionnel, il n'y a pas de cadres offert par le métier et le professionnalisme de la personne. Surtout, entre amis ou amants, il y a un très fort enjeu affectif, qui peut être emprisonner par le chantage affectif par exemple (merveilleux pour manipuler l'autre le chantage affectif...!)

C'est quoi exactement le chantage affectif ? C'est le sauveur ou la victime qui l'applique ?

 

Le vrai amour consiste à laisser faire à l'autre ses propres erreurs, même si on est en désaccord avec les choix fait par l'autre.

Tu n'as pas été manipulateur, je ne crois pas.

Si ta chérie t'a demandé de l'aide, et si elle, de son côté, faisait aussi sa part du boulot pour s'en sortir (ce qui n'est pas du tout le cas de l'ex de Clément, c'est pour ça que je parle de manipulation) alors tu as eu tout bon.

Et tu as su, apparemment, t'arrêter et te sortir de ce rôle de sauveur. Donc non, tu ne l'as pas manipulé car la situation n'était pas pérenne.


La manipulation a lieu quand une relation, devenue système, dure dans le temps, et qui tend sans dire son nom vers des culpabilités, des peurs et des estimes de soi réduites en bouilli.

Et tu décris bien par ta 2ème phrase, ce qu'est la vraie aide donc tu as tout bon de ce côté là je crois :)

Je crois que je commence à saisir. Mais alors, les parents ne sont-ils pas des manipulateurs ? Ils contraignent, culpabilisent, dirigent, et refusent parfois des choix parce que de là où ils regardent, nos choix sont absurdes... Et cependant, n'ont-ils pas raison de recadrer ?

Alors je ne suis pas le père de ma copine, mais si personne ne fait ce que son père devrait faire, peut-on, au nom de principes arbitraires sur le respect de son rôle (père, mère, ami, amant, ceci ou cela), ne rien faire alors qu'on estime avoir une solution ?

Bon, en l'occurrence, je ne suis pas chaud pour être si dirigiste avec mon ex, qui, en plus a un sacré caractère.

Mais voilà... je crois qu'il n'y a pas de règles absolues. Qu'il y a des situations, des circonstances, et que si l'on décide d'agir, il faut réfléchir longuement aux conséquences de ce que l'on fait, et qu'après c'est une question de conscience.


Et parler les 5 langages de l'amour, n'est-ce pas aussi une façon de manipuler ? Même si on pense ce qu'on dit, et qu'on a envie de manifester son amour, le faire de la meilleure façon qui soit en fonction de la personne qu'on a en face de soi, n'est-ce pas aussi d'une certaine façon, obliger la personne à se sentir bien avec nous ? Et donc la manipulation ce serait juste être soi mais conscient qu'on peut faire au mieux pour que l'autre nous donne son amour / amitié / etc... Personne ne dirait que c'est une attitude méprisable, et pourtant on cherche à obtenir quelque chose de l'autre, son amour.

Bon je vagabonde, mais c'est juste pour dire que j'ai l'impression que la manipulation est mal définie.

 

Ton chat ? Hors sujet lol :D

Bin mon chat, je le séquestre, il n'a rien demandé, je décide à quelle heure il mange, je décide s'il peut sortir ou non. Je contrôle totalement sa vie. Est-il cependant malheureux ? En prison ? Est-ce que je l'empêche de s'épanouir ? Peut-être... c'est une question ouverte.

Et la vie en soi, n'est-ce pas aussi une prison ? On ne peut pas s'épanouir éternellement... Est-ce le but de s'épanouir ? Y a-t-il un but ? Y a-t-il une règle ?

La seule chose dont on soit sûr, c'est qu'on naît, on vit, puis on meurt. Qu'est-ce que je peux faire du temps qui m'est imparti ?


Personnellement, je ne veux pas coacher mon ex, parce que je ne veux pas être dans ce rôle de guide, et parce que notre relation n'était pas comme cela, et je ne crois pas que je m'y sentirai bien. J'essaierai de la booster, de la mettre sur des pistes, de la conseiller, mais je ne veux pas vivre dans une relation qui serait à l'inverse de celle qui m'a tellement apporté. Ça c'est ma décision, à cet instant.

A chacun de définir ce qu'il veut, ce dont il rêve, ce qui peut le motiver chaque matin, le phare qui le guidera à travers la tempête, parce qu'il y en aura. Pour vivre donc.

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Mais si je comprends bien, selon toi et selon ce bouquin, cela devient malsain si une des trois situations est durable.

Et je dois dire que ça me semble vrai selon mon expérience. J'ai un ami qui m'a porté pendant cinq ans, et ça a explosé trois fois. Mais aujourd'hui je peux dire que je suis en état d'avoir une relation saine avec lui. Donc pour moi ces étapes ont été utiles aussi.

 

Tu as donc la preuve par toi même ce que des relations pareilles peuvent données. Elles sont à double tranchant...elles peuvent certes t'apporter des choses positives (comme toute relation) mais elles peuvent aussi être très destructrices (ce que aucune relation ne devrait être)

 

Est-ce à dire que si j'avais connu ce bouquin plus tôt, j'aurais préservé notre relation ?

 

Si ta relation devait être sauvée, elle l'aurait été. Par ton bouquin ou par autre chose. Ca ne s'est pas passé ainsi et c'est comme ça, faut pas chercher plus loin je crois.

 

Alors il faut donner ça à lire aux gosses...

 

Pourquoi pas ? :)

 

C'est quoi exactement le chantage affectif ? C'est le sauveur ou la victime qui l'applique ?

 

C'est quand tu veux obtenir quelque chose de quelqu'un, tu lui dis "mais tu dois faire....me donner....réaliser ça, autrement ça veut dire que tu ne m'aimes pas". Le chantage par l'amour. C'est insupportable et très malsain, parce que l'autre n'a pas d'autre choix que de t'aider, il est piégé. Et hyper culpabilisé.

 

Je crois que je commence à saisir. Mais alors, les parents ne sont-ils pas des manipulateurs ? Ils contraignent, culpabilisent, dirigent, et refusent parfois des choix parce que de là où ils regardent, nos choix sont absurdes... Et cependant, n'ont-ils pas raison de recadrer ?

 

L'abus d'autorité parentale peut emmener des parents à manipuler leurs enfants oui, bien sur. On parle d'éducation quand l'enfant est trop petit pour se débrouiller tout seul...mais on ne peut pas à proprement parler de manipulation, puisque la majorité des parents veulent le bien de leurs enfants.


Mais les bons parents doivent évoluer avec l'âge, pour éviter d'empoisonner leurs enfants dans des schémas psychologiques blessants, jugeant ou culpabilisant l'enfant devenu adulte (genre la maman malade qui culpabilise sa fille quand elle lui dit "ne pars pas tout de suite, j'ai besoin de toi"...)

 

Alors je ne suis pas le père de ma copine, mais si personne ne fait ce que son père devrait faire, peut-on, au nom de principes arbitraires sur le respect de son rôle (père, mère, ami, amant, ceci ou cela), ne rien faire alors qu'on estime avoir une solution ?

 

Ton exemple est valable si ta copine te le demande. Je n'aide jamais les personnes qui ne me le demandent pas.

Après, oui c'est vrai que tu peux suggérer ton aide.

Pour moi, personne n'est parfait et à des failles (des failles venant du papa comme dans ton ex). Soit t'aimes ta copine telle qu'elle est, sans vouloir la changer (même si c'est pour son bien) et tu l'aides quand elle est volontaire.

Soit tu ne l'aimes pas telle qu'elle est, et tu prends des décisions en conséquence.

Je ne sais pas si c'est clair....^^

 

Mais voilà... je crois qu'il n'y a pas de règles absolues. Qu'il y a des situations, des circonstances, et que si l'on décide d'agir, il faut réfléchir longuement aux conséquences de ce que l'on fait, et qu'après c'est une question de conscience.

 

Complètement d'accord, même si on ne peut pas tout prévoir (c'est ce qu'on appelle "le paramètre humain"....l'incertitude ;) ).

La conscience est une bonne alerte.

 

Et parler les 5 langages de l'amour, n'est-ce pas aussi une façon de manipuler ? Même si on pense ce qu'on dit, et qu'on a envie de manifester son amour, le faire de la meilleure façon qui soit en fonction de la personne qu'on a en face de soi, n'est-ce pas aussi d'une certaine façon, obliger la personne à se sentir bien avec nous ?

 

Les 5 langages de l'amour servent à mieux communiquer et à mieux comprendre l'autre pour le bien du couple.


Manipuler = faire du mal à quelqu'un sans qu'elle s'en rende compte (manipulation pour le mal) ou utiliser des techniques pour aider quelqu'un sans qu'elle s'en rende compte (manipulation pour le bien). Si tu utilises ton bouquin pour mieux aimer ta copine, et ce sans lui parler du bouquin, on peut parler de manipulation pour le bien.

Et tu cesserais ta manipulation si...tu agis selon ton bouquin et en parlant du dit bouquin à ta copine (=clarté et honnêteté) et si elle est d'accord avec les principes du bouquin.

Tu comprends la différence ?


Quand tu aides quelqu'un, tu ne lui fais pas de mal. Mais tu prends le risque de lui en faire si elle ne t'a pas demandé clairement ton aide et que tu l'aides quand même.


La manipulation est contraire à l'honnêteté et la clarté, deux qualités qu'on recherche, généralement, dans une relation amoureuse. Il existe d'autres moyens que la manipulation pour aimer quelqu'un. Donc même manipuler quelqu'un pour mieux l'aimer, c'est pas l'idéal.

 

Et donc la manipulation ce serait juste être soi mais conscient qu'on peut faire au mieux pour que l'autre nous donne son amour / amitié / etc... Personne ne dirait que c'est une attitude méprisable, et pourtant on cherche à obtenir quelque chose de l'autre, son amour.

Bon je vagabonde, mais c'est juste pour dire que j'ai l'impression que la manipulation est mal définie.

 

Je t'ai répondu ^^

 

Bin mon chat, je le séquestre, il n'a rien demandé, je décide à quelle heure il mange, je décide s'il peut sortir ou non. Je contrôle totalement sa vie. Est-il cependant malheureux ? En prison ? Est-ce que je l'empêche de s'épanouir ? Peut-être... c'est une question ouverte.

 

On parle d'êtres humains. Divaguation ^^

 

Et la vie en soi, n'est-ce pas aussi une prison ? On ne peut pas s'épanouir éternellement... Est-ce le but de s'épanouir ? Y a-t-il un but ? Y a-t-il une règle ?

La seule chose dont on soit sûr, c'est qu'on naît, on vit, puis on meurt. Qu'est-ce que je peux faire du temps qui m'est imparti ?

 

Il faut une vie pour répondre à ce genre de questions (et encore, parfois, ça suffit pas). Perso j'ai trouvé certaines réponses dans la spiritualité.

 

Personnellement, je ne veux pas coacher mon ex, parce que je ne veux pas être dans ce rôle de guide, et parce que notre relation n'était pas comme cela, et je ne crois pas que je m'y sentirai bien. J'essaierai de la booster, de la mettre sur des pistes, de la conseiller, mais je ne veux pas vivre dans une relation qui serait à l'inverse de celle qui m'a tellement apporté. Ça c'est ma décision, à cet instant.

A chacun de définir ce qu'il veut, ce dont il rêve, ce qui peut le motiver chaque matin, le phare qui le guidera à travers la tempête, parce qu'il y en aura. Pour vivre donc.



SI tu es clair, si tu sais communiquer avec ta copine, dans le but de vous faire du bien à tous les deux, ou juste à elle, tu peux faire absolument tout ce que tu voudras ; ça deviendra "ce que vous voudrez" du coup.

Pour bien faire cela avec une ex, c'est très très compliqué. C'est pour ça en partie que ce site existe je pense... ^^

Nous acceptons l'amour que nous pensons mériter
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Il s'en est passé des choses sur le sujet!


Je vais prendre le temps de répondre à chacun. Tout d'abord à Miss Brookner. Pas mal de gens m'ont dit qu'il fallait que je me calme avec la culpabilité comme toi. Je fais de mon mieux :). C'est vrai je n'aurais pas dû lui dire mon infidélité, sur le moment je n'ai pas réfléchi. Je me suis dit qu'il fallait que je sois honnête et que notre couple tiendrait le coup s'il était assez solide... Maintenant je regrette amèrement de l'avoir fait, surtout que j'ai pas vraiment réfléchi, je l'ai fait tout de suite en me disant que c'était la meilleure chose à faire... Apparemment aussi, j'ai pas été assez clair peut être. Je ne l'ai pas emmené chez un psy, je l'ai poussé à consulter pour elle il y a longtemps, bien avant nos pbs de sexe. Après elle a toujours refusé d'y retourner pour nos problèmes. Pour sa dépression elle s'en était sortie, elle avait repris sa vie en main, mais restait fragile quand même.

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Pour Blanche, je suis dans une phase sans. Je vois beaucoup de qualités chez mon ex (avant mon infidélité) et ça me fait mal de me dire que j'ai perdu une femme pareil. Encore pire, je ne sais pas ce qu'elle est devenue à la fin, mais ce n'est pas elle.


Je vais commencer quelques nouvelles activités. Avec de la chance, y en aura une qui me remettre d'aplomb. J'ai commencé du théâtre pour l'instant. J'ai aussi repris le sport (mais j'ai une vielle blessure qui m'empêche de me donner à fond pour oublier).

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Pour spino et Paul63


J'ai fait l'erreur d'oublier mon rôle d'amant pour me consacrer à 100% à celui de protecteur. Ceci explique en partie cela. J'aurais dû la forcer à se prendre en main toute seule. Ce qu'elle doit faire maintenant. Comme le dit justement Paul63 ce n'est pas l'aide apportée qui était mauvaise, c'était l'installation d'un système Protecteur/Femme-enfant de façon durable. Sur le moment je ne m'en suis pas rendu compte. Mais maintenant je réalise que c'était mauvais. Sur la plupart des sites écrits par des psys c'est listé comme source d'échec dans des couples.


Je ne pense pas qu'il y a eu manipulation dans mon couple. Nous étions je pense trop immature affectivement et on manquait trop d'expériences en relation longue. Toutefois, on aurait pu apprendre à deux...


C'est là que je ressens le gâchis, toutes ces erreus à la con. On a foiré parce qu'on a pas assez lu de bouquins sur les relations de couples. C'est quand même une raison de merde. J'aurais tellement préféré qu'on soit tout simplement incompatible. Au moins je n'aurais pas cette impression que notre couple n'a pas eu toutes ses chances...

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Pour spino et Paul63

J'ai fait l'erreur d'oublier mon rôle d'amant pour me consacrer à 100% à celui de protecteur. Ceci explique en partie cela. J'aurais dû la forcer à se prendre en main toute seule. Ce qu'elle doit faire maintenant. Comme le dit justement Paul63 ce n'est pas l'aide apportée qui était mauvaise, c'était l'installation d'un système Protecteur/Femme-enfant de façon durable. Sur le moment je ne m'en suis pas rendu compte. Mais maintenant je réalise que c'était mauvais. Sur la plupart des sites écrits par des psys c'est listé comme source d'échec dans des couples.

 

Ton expérience, comme celle de spino, prouve que ce que je dis se vérifie sur le terrain.

J'ai aussi fini dans les abysses su système "victime-persécuteur" avec mon ex il y a quelques années, ça s'est mal terminé.

Avec de l'expérience, on peut arriver à repérer ses systèmes avant qu'il ne soit trop tard.

Le plus compliqué est de faire comprendre à l'autre qu'il est dans un système de pensées destructeur....eh oui, allez dire à celui ou celle que vous aimez qu'il-elle est devenu un manipulateur(ice) à son insu...pas facile...

 

Je ne pense pas qu'il y a eu manipulation dans mon couple. Nous étions je pense trop immature affectivement et on manquait trop d'expériences en relation longue. Toutefois, on aurait pu apprendre à deux...

 

Il est très rare que l'on s'en rende compte soi même quand on est manipulé Clément. C'est souvent les autres qui s'en rendent compte pour toi.


Si elle te diabolise aujourd'hui, c'est qu'elle te manipule, pour trouver une justification à sa rupture, pour te faire porter toute la responsabilité de l'échec de votre couple sur tes épaules, et donc pour te faire du mal.

Et d'après ce que tu nous racontes, elle a parfaitement réussi son coup

 

C'est là que je ressens le gâchis, toutes ces erreus à la con. On a foiré parce qu'on a pas assez lu de bouquins sur les relations de couples. C'est quand même une raison de merde. J'aurais tellement préféré qu'on soit tout simplement incompatible. Au moins je n'aurais pas cette impression que notre couple n'a pas eu toutes ses chances...

 

Quand nos couples se sont brisés, on a tous pensé à un moment que l'on aurait pu mieux faire. Tu verras qu'avec le temps, tu te rendras compte tout seul que tu ne pouvais pas mieux faire que ce que t'as fais. Et tu trouveras même des raisons pour dire "finalement, c'est mieux comme ça...."

 

Au passage, Paul63, tu aurais des référence de bouquins qui parlent des rôles comme protecteur/victime... dans un couple?

 

Mes références sont des recherches Google que tu peux faire toi même à ce sujet. Pas de bouquin en particulier, si ce n'est "les 5 langages de l'amour" de Gary Chapman, qui te donnera des pistes pour mieux aimer ta prochaine chérie.

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