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La lutte ou le bouddhisme ?


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Ah... Jeanne-lové. Je n'y comprends rien à la vie, après tout ce que j'ai pu écrire. Je suis peut-être plus faible et fragile que je ne pensais.

Ce qui nous arrive à tous sur ce forum est un difficile combat, dont l'issue n'est pas garantie. Faut-il nous concentrer sur les chances que nous avons ? Sur les possibilités que nous donne la vie ? Faut-il juste patienter et vivre en attendant, et ne se fermer à rien, s'ouvrir à la vie, aux échanges, aux petits instants de soulagement du quotidien ? Faut-il se jeter dans le feu, éprouver notre force, éprouver notre amour de la vie, et se battre avec fureur ?
Se laisser aller, c'est perdre tout espoir, c'est fermer la porte à tout ce qui nous a réjoui auparavant, à tout ce qui nous a animé, à tout ce qui nous a fait entrevoir un avenir d'abondance...

On ne peut pas se laisser aller. C'est la seule chose à fuir. Fuir l'abandon. Fuir la fuite.
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Je crois qu'au fond tu as envie que les choses soient plus simples pour pouvoir tout gérer (tout le monde d'ailleurs aimerait que la vie soit moins compliquée) mais il faut accepter de ne pas pouvoir tout contrôler et que la vie n'est pas toujours aussi rose. Ton envie de tout bien faire comme il faut et finalement d'y arriver, d'avoir tout ce dont tu avais envie, bizarrement ça peut être effrayant, comme si on avait atteint le bonheur parfait et d'un coup surgit la peur soudaine que cela ne dure pas, d'être comme dans un rêve.
Concentre toi sur ce que tu veux réellement. Besoin de souffler un peu ? Cela ne signifie pas que tu ne l'aimes plus, ni que tu baisses les bras, ni que tu te fermes à l'autre. Cela te permettra de rester attentif à tes besoins, d'être en accord avec toi même, pour être ensuite plus réceptif à l'extérieur. Je trouve qu'il vaut mieux avancer doucement et sûrement que se précipiter.
Continue de lui faire part de ton ressenti en restant honnête et fidèle à toi même. Sans pour autant perdre ton objectif. Si elle est revenue et que les sentiments sont là, elle saura patienter un peu, accepter que tu ais besoin de temps. Ce n'est pas fuir mais se poser pour tenter d'y voir plus clair. Il faut accepter que dans un couple on ne soit pas toujours en demande en même temps, et qu'on ne peut pas toujours donner de l'amour à l'autre à tout moment.
Je tenais à te dire tout ça même si je pense que Jeanne-lové saura mieux te conseiller que moi.
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Merci Melimelon. Sage conseil.
Là je me sens presque aussi mal que lors de la rupture. J'ai des moments où j'imagine que c'est possible que ça peut se faire, que pour tous les moments qu'on a eus et qu'on pourrait donc avoir de nouveau, il ne faut pas se laisser intimider. Et des moments où j'ai l'impression que je vais tout perdre.

PS: j'ai écrit un mail de réponse avant de publier ce message, et ça m'a à nouveau soulagé. j'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur. Et j'ai dit que soit j'avais besoin de temps, de recul, soit j'avais besoin qu'on y aille vraiment doucement parce que comme elle le dit, il faut aussi se laisser vivre sans se mettre de pression, et parfois ça roule tout seul. Et donc qu'on se voit de temps en temps pour des cinés des expos tout ça. To be continued...
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Bonsoir spino,

Jusqu a présent, nous parlions seulement de rupture et de reconquête. Mais il y a aussi les retrouvailles!

Quand l heure arrive et pour toi c est le cas (quelle belle avancée!!), cela n est pas pour autant signe que le combat est terminé!
Loin de là! Il y a un nouveau cap à franchir, celui de la réconciliation!

Pas simple à gérer, car j imagine que tes blessures ne sont pas guéries, et que la présence de ton amie doit te ramener à ta souffrance de ces deniers mois.
Et tous les cheminements par lesquels on est obligé de passer dans ces moments la..
Apprendre à se détacher, à desaimer, à envisager la vie sans.

Je comprends ce que tu traverses, et tes doutes sont pour moi sains et naturels.
Et certaiment dans l ordre des choses.

Quelques questions se posent:
Suis je à la hauteur de ses attentes?
Suis je encore capable de l aimer avec la même intensité?
Vais je réussir à m investir?
A lui pardonner?
A évoluer?

Ce travail, fait parti du combat nécessaire pour reconstruire une relation sincère, égale, et sans frustration.
Alors prends le temps qu il te faut pour te réconcilier avec tes doutes.
Mais n oublie pas que ces retrouvailles tu les a attendues...

Lui parler de tout cela, serait à mon avis bénéfique pour vous deux.
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Encore des conseils en or ! Je suis bien aidé...

Les questions sont légitimes, mais elles me paraissent biaisées par la confusion dans laquelle je suis. Je ne comprends pas comment je suis passé de l'amour total samedi et dimanche derniers à cette angoisse soudaine. Et j'ai l'impression que ça se joue dans l'inconscient, comme si le processus était trop brutal pour que mon cerveau s'adapte sans choc.
C'est pour ça que tu as raison, qu'il ne faut pas que j'oublie que je les ai attendues ces retrouvailles, qu'avoir de ses nouvelles m'a sorti de la torpeur. Que quand je l'ai revue, je me sentais comme à mon premier rendez-vous.
Je ne veux pas que notre couple soit victime des circonstances de nos retrouvailles, ou d'un processus trop rapide qui me ferait flipper.
Surtout que maintenant nous avons tout mis sur la table, nous nous connaissons encore mieux. Je ne peux pas gâcher ça, je ne le retrouverai peut-être jamais et le regretterai toujours...

Je ne sais pas ce qu'il y a dans cette angoisse. Il m'a semblé qu'il y avait la peur de sa dépendance vis à vis de moi, et la peur de mon engagement, et d'autres choses que je ne discerne pas. Peut-être une nouveauté perturbante par rapport à ma routine au cours de la rupture, peut-être aussi un traumatisme lié à celle-ci. Ca ne peut pas être ça qui doit ruiner cette chance. Je pense que je me construis des peurs et que je surenchéris dans la peur, parce que c'est l'impression que ça fait aux gens à qui j'en parle.

Mon père m'avait offert un livre sur la peur de jouir de la vie après mes problèmes avec l'alcool et mon meilleur ami m'avait dit que j'avais peur d'être heureux. Elle-même me l'a dit dans un de ses derniers mails, et elle-même a connu cette construction envahissante de la peur. Trois personnes différentes qui me connaissent bien voient la même chose. Est-ce un hasard ?
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Merci ! Ce fut un week-end vraiment très difficile, j'étais très mal. Mais c'est auprès d'elle seulement que j'ai trouvé de l'espoir. Elle m'a soutenu, elle a traversé ça avec courage. Lundi je me suis un peu calmé, mardi aussi et je vois quelqu'un d'autre pour parler de mes angoisses et ça m'a beaucoup aidé hier. Aujourd'hui j'ai vu ma chérie, et j'étais bien. Et ce soir ça va. Je sens encore au fond un peu d'angoisses, mais je commence aussi à reprendre goût aux choses, et à composer avec cette anxiété.
Voilà, comme pendant la rupture, je sais que le cerveau nous joue des tours, alors je ne m'estime pas tiré d'affaire, mais je profite de ce moment de répit.
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