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Journal d'une reconstruction


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jour 6 !


Soyons bref aujourd'hui. Ma journée se passe bien. Que dire de plus sinon qu'il me manque toujours une "madame". Mais cela ne m'empêche pas de vivre.


Cependant, je repensais à mon ex. Car oui, j'y repense. Et quand j'y repense, je me demande si c'est mal d'y penser. Je pense que je suis humain. Qu'il est normal de se demander ce qu'elle devient. Après tout, je n'en sais rien et je préfère ne pas trop me renseigner car je sais que ça pourrait me faire du mal. Encore une fois, tout ça me semble très humain. Je l'ai aimée, je pense que je l'aime encore quelque part. Comme j'aime encore toutes mes exs quelque part. On a vécu des choses, ça ne s'efface pas, ça fait partie de ma vie.


Mais avec la dernière ex en particulier, il y a quelque chose que je trouve dingue. Pour (re re re) résumer (brièvement), elle m'a dit un soir "c'est fini" et le lendemain, je suis parti. Elle a vu ma souffrance, mes pleurs, mon désespoir car, non, je ne m'y attendais pas. On s'est revu une fois pour s'échanger les dernières affaires et puis elle m'a proposé de ne plus se contacter pour que je puisse me reconstruire au mieux. Sur ce point, c'est évidement que ça aide. D'un point de vue physique, je me suis remis sur pied assez rapidement. D'un point de vue sentimental, je suis toujours seul après plus de 6 mois et je n'ai pas le courage de reconstruire même si l'amour d'une femme me manque et que j'ai toujours besoin de donner de l'amour.


Tout ça pour dire que je me demandais si elle pensait encore à moi de temps en temps. Ai-je compté pour elle ? Tout ça s'est tellement arrêté vite (d'une seule traite) que j'ai des fois l'impression de n'avoir rien représenté. Quand je vois (sur le forum) tous ces couples qui sont incapables de définitivement se séparer (ils se jouent à la roue de secours - suis-moi je te fuis, fuis-moi, je suis te suis -> et je ne critique pas, j'ai vécu cela aussi précédemment), cela prouve quand même que les séparations sont difficiles. Les liens crées, même s'ils sont usés jusqu'à la corde, sont difficile à rompre définitivement. Mes liens avec elles ont été rompus d'un coup. Pas de SR (sauf un SR définitif que je vis actuellement) car son message a été très clair "c’est fini". S'est-elle inquiète juste une seule fois pour moi ? Je n'en sais rien. Quelle drôle d'impression. Alors qu'elle existe encore des les terroirs de mes souvenirs, des fois, j'ai l'impression que dans ses tiroirs à elle, il ne reste plus grand chose de moi.


A demain.

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Totalement en accord avec Kakahuet sur ce point.

1) Oui, recevoir de la reconnaissance d'autrui est important et valorisant. Mais ça ne peut pas être le moteur. Le moteur, c'est soi. Ce qu'on prouve à nous même sans l'aval des autres ! Kakahuet, tu remarqueras que je suis conscient du problème quand même. Et que je bosse dessus même si c'est compliqué. Je pense que c'est un des gros points à dénouer chez moi. J'accepte que ça peut prendre du temps.

2) Mon expérience personnelle et tout ce que j'ai pu lire sur le couple confirme que des personnes opposées, l'une dans le besoin constant de réconfort et l'autre aucunement dans ce besoin, vont droit dans le mur. Tout cela rejoint le point 1. Il faut s'accomplir sauf pour apporter de l'énergie et la moitié et non plus "boufer" son énergie. Bref, c'est rapidement résumé mais ceux qui savent me comprendront.


Finau, pense-y. Réfléchis à tes précédentes relations, essaye de faire le point. On est ici pour s'entre aide.

 

J'ai eu le temps de lire également ces bouquins parlant de desperados et de trou noir affectif, de ces personnes "névrosées" ce complétant.

Je n'ai jamais eu de probleme d'enfance, ma vie à toujours été "facile", mais j'ai toujours eu besoin d'avoir quelqu'un, ce "binome". Que ce soit un pote de la maternelle au lycée, puis ensuite une petite amie qui prend le relais, car post bac tous les potes prennent une route différente.

Je suis conscient qu'il ne faut pas "totalement" exister à travers l'autre, mais heureusement/malheureusement je ne me sens jamais aussi vivant qu'en la présence de la personne que j'aime et qui m'aime. Ce qui me rend le plus heureux du monde est de faire plaisir à la personne que j'aime. J'aime également que cette personne me fasse plaisir, est des petites attentions. Mais ce n'est pas la même chose.

Je suis néanmoins un très bon sportif, mes résultats, mon classement national me satisfait, mais c'est incomparable avec ce qu'a pu m'apporter mon ex, et avec ce que m'apportera la next ;P!

Je suis néanmoins ouvert à vos avis et point de vue! En effet nous sommes là pour nous entraider!

Voici mon histoire après 2 mois dont 1 mois de SR! N'hésitez pas à la lire:

http://www.jerecuperemonex.com/forum/rupture-malgre-l-amour-un-mal-constant-t43663.html

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jour 6 !

Tout ça pour dire que je me demandais si elle pensait encore à moi de temps en temps. Ai-je compté pour elle ? Tout ça s'est tellement arrêté vite (d'une seule traite) que j'ai des fois l'impression de n'avoir rien représenté. Quand je vois (sur le forum) tous ces couples qui sont incapables de définitivement se séparer (ils se jouent à la roue de secours - suis-moi je te fuis, fuis-moi, je suis te suis -> et je ne critique pas, j'ai vécu cela aussi précédemment), cela prouve quand même que les séparations sont difficiles. Les liens crées, même s'ils sont usés jusqu'à la corde, sont difficile à rompre définitivement. Mes liens avec elles ont été rompus d'un coup. Pas de SR (sauf un SR définitif que je vis actuellement) car son message a été très clair "c’est fini". S'est-elle inquiète juste une seule fois pour moi ? Je n'en sais rien. Quelle drôle d'impression. Alors qu'elle existe encore des les terroirs de mes souvenirs, des fois, j'ai l'impression que dans ses tiroirs à elle, il ne reste plus grand chose de moi..

 

Tu ne vas pas forcément aimer ma réponse mais c'est: Ne te pose même pas la question. C'est naturel de pensé à elle, mais cette question, elle, ne serre a rien. Personne ne peut te répondre à part elle. Alors peut être que certain vont te dire: "Telle nombres de mois/années ce n'est pas rien, elle pense forcement un peu à toi. mais qu'en savent-ils?"

Ne te pose simplement pas la question, imagine.. Tu sais qu'elle pense à toi, tu vas te dire "C'est con, pourquoi ne sommes nous pas ensemble" et dans le cas contraire tu serais abattue de te dire que tu as compté si peu a ses yeux...


PS: Pour ce qui est des gens qui joues à fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, c'est bien pire.

Maintenant dire qu'après 6 mois tu n'arrive pas faire confiance en l'amour ou tout autres formulation, ca ca n'appartient qu'à toi. Si tu te met un coup de pied au cul, que tu te force un peu, t'en fais pas que ca va revenir...

Imagine l'étendue de possibilitées qui s'offre a toi, et savour. Vois chaque femme qui te plais comme un défi, et fais de ta vie un jeu!

Voici mon histoire après 2 mois dont 1 mois de SR! N'hésitez pas à la lire:

http://www.jerecuperemonex.com/forum/rupture-malgre-l-amour-un-mal-constant-t43663.html

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Salut Finau,


Pour résumer les deux posts.


1) Oui évidement, un partenaire c'est important. Mais ça ne peut et ne doit pas être l'unique ressource. Ne vivre que dans les yeux de sa moitié est suicidaire. ;-) L'enjeu est d'arriver à se sentir vivant aussi seul et pas uniquement avec la moitié. Pour reprendre ton exemple de "sportif", ne serait-il pas mieux d'être autant heureux quand tu fais ton sport que quand tu fais quelque chose avec ta moitié. Que t'apportera de plus ta next ?


2) Concernant mon "jour6 ", évidement que je sais qu'il est préférable de ne pas regarder en arrière. Mais je fais part de mon côté humain. Je ne suis pas une machine, j'ai eu des sentiments, j'ai des souvenirs. Vouloir tout effacer me semble malsain aussi. Concernant mon célibat, sans doute que pour le moment je ne suis pas si mal que ça dedans. Je fais ce que je veux quand je veux. Je n'ai pas de compte en rendre. Les avantages, les inconvénients. Tout ça tout ça. ;)

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Salut confluence,


1) Tu as totalement raison sur ce point. Malheureusement, la joie éprouvé avec ma (ex) moitié n'a été égalé par rien. Rien n'y personne ne peut changer ca :(! Même le sport n'y fait rien. Je m'investie a fond dans tous ce que j'entreprend, et bien que j'en tire de la fierté, je n'en tire pas la joie et l'apaisement ressenti avec une personne qu'on aime.. Je n'ai donc pas trouvé d'avantages a vivre seul, vraiment aucuns. Peut être mon ex était elle idéale.. (I'm joking, of course)


2) Je te décrivais la ligne "idéale" a suivre, evidemment comme tu l'as si bien souligné: Nous ne sommes pas des machines.

Courage!


PS: Ton journal est il déjà fermé? ;)

Voici mon histoire après 2 mois dont 1 mois de SR! N'hésitez pas à la lire:

http://www.jerecuperemonex.com/forum/rupture-malgre-l-amour-un-mal-constant-t43663.html

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Jour 9


Tout va bien. J'ai mes période ou je suis productif et j'adore ces moments où j'avance, je suis efficace. Bref, je suis fier de moi. Et puis il y a ces autres moments où je ne fais rien. Je sais qu'on ne peut pas être toujours dans l'action mais quand je suis comme ça, je me sens vraiment mal après. Du coup, je culpabilise de ne pas avoir utiliser "ce temps" pour construire, réaliser quelque chose. Le lâcher prise...


Ces derniers jours je fais beaucoup de sport. Ça me fatigue mais bon dieu que ça me fait du bien. Ce que je remarque, c'est que lorsque je fais du sport, j'ai des envies, des projets, j'ai envie de faire plus de choses folles, d'oser ces grandes aventures que j'ai dans la tête depuis des années. Je m'en sens capable. Et puis, quand le sport est fini, cette peur revient. Qu'on se comprenne, je sors de ma zone de confort mais pas assez loin (mais ce ne sera jamais assez puisque j'ai ce côté éternel insatisfait). Mais le sujet de ce paragraphe, c'est plutôt que le sport, en effet, est positif car mes idées négatives sont juste inexistantes quand j'en pratique. Je me sens fort et je crois en moi. Dommage que ça ne dure pas après l'exercice... ;-)

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  • 3 semaines après...

Jour 30 si je compte bien. :D


Bon allez, petit récap sur ce premier mois d'une reconstruction volontaire, assumée et partagée. Marre de se plaindre (même si j'adore ça), on se bouge et on avance ! Ça c'est l'idée de mon journal. :lol:


Soyons honnête, je' n'ai pas l'impression d'avoir fait des super pas en avant. :lol: :lol:


En fait, ces dernières semaines, j'étais en blocus car malgré mon "grand age" j'ai eu cette folie de reprendre des études.

Dans le sens où ce n'est pas complètement commun, je peux dire que c'est beau car ce n'est pas facile tous les jours. Dans un autre sens, ça empêche d'avancer ailleurs. Mais bon, je ne suis jamais satisfait et content de moi et ça m'énerve. Je sais que j'ai pleins de bonne choses en moi. Je le remarque. Mais bon, cette capacité à ne pas s'aimer alors que je sais que je suis blindé de qualités, il y a de quoi devenir dingue. Ce que je suis sans doute. Vive mes contradictions.


J'ai encore deux semaines d'examens qui arrivent mais j'aime venir ici et tenter d'encourager deux trois personnes. C'est plus facile d'encourager les autres que soi-même. Pas vrai ?


Pour le moment, je pense que tout se passe bien. Donc cool quoi. Par contre, je ne vous cache pas que le soir, avant un examens surtout, seul dans ma appart, c'est le cafard. J'aurais bien besoin d'une chaleur humaine. Alors j'ai pas envie de potes car ce n'est pas cette chaleur là dont j'ai besoin en ces jours particuliers. J'ai envie de chaleur paisible, calme, intime. Si c'est pour me bourrer la gueuler avec un examen, bof quoi. L'envie de pouvoir se poser avec "elle", discuter calmement autour d'un petit plat, se détendre (sexe, pas sexe, ce n'est pas la question) et m'apaiser avant d'aller dormir pour affronter le lendemain. Voilà ce qu'il me manque là, maintenant ! Et cette attention, un pote ne peut pas me la fournir.


Donc en vrai, je passe mes veilles d'examens, seul, dans mon salon, à panique comme un con sur mon avenir et mes examens. Dans mes réflexions, de mes angoisses. C'est juste l'éclate. :lol:


Sinon bah je vis, je sors, j'étudie, je travaille, je suis actif et je suis DANS la vie !!!

Love !

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  • 3 semaines après...

Bordel ! Mais comment est-ce possible de se détester autant. Je n'ai pas un gramme, un pourcent, un goute d'estime pour ma petite personne. Comment-est-ce possible ? Je fais un maximum de chose pour essayer de m'estimer, me prouver que je suis quelqu'un et rien. Rien ne change. Que dois-je faire !!!!!!!!!!!!!!!

Personne ne peut aimer une personne qui ne s'aime pas. Je le sais mais je ne peux pas me changer. Je suis ce que je suis !


Je me sens MONSTRUEUSEMENT inutile !

Je me sens incapable et nul.

Je me sens transparent, insignifiant.


Je ne sais vivre que dans le regard de l'autre. Je suis simplement incapable de faire les choses pour moi. Mon action doit être orientée vers mon "prochain". Faire les choses pour moi, je n'y vois pas (et je pense que je n'y verrai jamais) l'intérêt. Faut-il se rendre à l'évidence ?


Toute les personnes qui m'entourent peuvent me dire tout ce qu'elles veulent. Que je suis plein de qualités, ça rentre pas dans ma tête. Faut-il que je fasse 4 fois l'allez-retour vers Mars pour que je deviennes fier de moi. Ne puis-je pas être fier de ce que je suis là, maintenant, à l'instant. Pourquoi ne suis-je jamais satisfait de rien. JAMAIS !

J'ai une modestie affolante et un Ego (malsain) de merde !


Dois-je postuler à une émission de merde de télé-réalité pour avoir le sentiment d'exister ? Ce n'est tellement pas moi et pourtant j'ai tellement le sentiment d'être cette victime du culte de l'apparence. Besoin d'être connu, reconnu. Mais de quoi ??? Et je refuse d'être victime. Et pourtant je mets les choses en place. ce n'est pas comme ça je restais chez moi à pleurer. Je sature !


J'en ai marre, marre, MAAAAARRRRRREEEEEEE !!!!!!!

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Et ben alors confluence?

Quoi qu'on en dise, on vit tous a travers les autres/ pour les autres (-l'autre). Nous sommes des animaux sociaux.

Tu n'es pas obligé de tout faire uniquement pour toi, je pense qu'il faut arriver a trouver un juste équilibre.


Si tu as envie d'en discuter de visu, fais signe.

Et essaie de garder le moral.

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J'ai juste l'impression que tout mon monde est superficiel.

Tout ça m'angoisse. J'ai l'impression qu'il n'y a rien de concret dans ma vie.

Et quand bien même je trouverais une nouvelle copine, je sais que "j'aime trop, j'aime mal" (Brel).

Je suis pas bien seul, je ne serai pas mieux en couple.

Seul, je suis seul, en couple, j'étouffe...

Où est ma place ?

Bref...

Modifié par confluence
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Oui, dès demain, je me remets au sport. Seule chose qui me fait encore un peu de bien.
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