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Je me reconnais dans cette ex "cruelle" décrite par MC3.

Pour autant, je n'ai dû agir ainsi que poussée par son ambiguïté, son indécision chronique. Il y a eu un moment où j'ai dû penser à moi, après avoir pris sur moi pendant plus d'un an. Pour ménager ses émotions violentes, sa transition de vie. Je ne sais pas si j'ai profité de lui ou pas, je ne pense pas. Peut-être l'avait-il ressenti ainsi à cette époque, peut-être l'a-t-il pensé pour se donner une raison de me détester. Bref, ce silence que j'ai dû instaurer, c'était juste pour casser une dynamique de relation malsaine, où on était toujours à contre-temps l'un envers l'autre. Cela m'a fait mal, je savais que ça le blessait et pour autant, aucun dialogue n'était possible.

Alors un jour, le silence devient un aveu d'impuissance. Et tu fais en sorte d'aller mieux sur ta route à toi.
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[quote="MC3"] Je ne te connais pas ton histoire mais je te rassure, je ne pense pas que tu sois la personne en question ![/quote] "Me reconnaître" n'était pas à prendre au sens littéral. Mon histoire s'est soldée par des retrouvailles, donc non, ça ne peut pas être moi. :mrgreen:

C'est simplement que lui aurait pu me décrire de la même manière que toi, lorsque tu parles de "l'autre".

Il n'avait jamais été quitté, il se sentait "victime" de mon attitude, il était conscient de m'avoir fait du mal, mais pensais que je n'étais pas consciente de lui avoir rendu la pareille (ben si tiens, j'ai fait la docile pendant un an et demi et c'est vrai qu'en 6 mois j'ai renvoyé tous les obus puissance 10 :mrgreen: )

Donc voilà, mon propos c'était de dire (toujours par rapport à cette rancune) que le silence n'est pas forcément de l'indifférence. Pour faire quelques rimes, le silence, ça peut être de la déférence (une manière de préserver le passé, de ne pas le détériorer davantage) ou de l'impuissance (savoir que c'est sans solution et... se réfugier dans l'absence).
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Parce que tu prends l'habitude d'une communauté, parce que tu suis les histoires de certains et certaines et que tu veux savoir comment elles évoluent, parce que les gens arrivent à t'émouvoir, parce que tu continues de découvrir les arcanes des sentiments au travers du regard des autres, parce que tu te projettes dans certains vécus et que ton expérience te donne une autre vision. Par flemme intellectuelle sûrement. Pour certains intervenants parfois caustiques, mais si passionnants à lire (pensée émue à SdM).

A la limite, je me suis éloignée du forum quand j'étais dans une forme de détresse par rapport à mon histoire, parce que ça entretenait la souffrance et une histoire qui n'arrivait pas à exister. Il faudrait demander à d'autres personnes dont le résultat des courses a été le même leurs raisons.

Peut-être aussi parce que la vie a deux qu'il m'a proposée me fout une trouille monumentale et que ça m'aide à ne pas y penser. Je crois que j'ai tout déclaré là.
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