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Était-ce un pas vers moi ? Quelle attitude adopter ?


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Je ne sais pas s'il a conscience de ce qu'il perd, mais il va le regretter.


Tu es la seule à pouvoir juger de la véritable situation. Si vous deux, c'est encore possible.

Mais a priori, tu es toujours folle amoureuse. Tu as raison d'écouter ton cœur, mais prends à cœur d'écouter ta raison.

Tu es une personne intelligente, réfléchie, ... surement anxieuse. Tu dois beaucoup cogiter, et te perdre... C'est le premier problème à régler, car il t'empêche de faire quoi que ce soit. Je parie que tu n'arrives même plus à rester concentrée sur un film ? En fait, je ne sais pas si tu en es encore à ce stade, à quel point tu as avancé, mais c'est le pire moment d'une rupture, pire que la période des pleurs qui eux, au moins, soulagent. On vit sans passion, on ne sait plus quoi faire pour avancer, et on en vient finalement à écouter son cœur, persuadés que c'est la bonne solution. Malheureusement, il ne prends pas toujours les bonnes décisions... Encore moins dans l'état où il l'est.

Je te conseille vivement de lire et relire les articles de ce site ou d'ailleurs, qui, même s'ils ne sont pas toujours pertinents, peuvent contenir une idée intéressante et adaptée, qui peut confirmer un ressenti, ou t'aider à faire la synthèse de ce capharnaüm qui encombre ton cerveau. Parle, et écoute les gens, leurs expériences, leurs conseils : tu sauras faire le tri, et espérer LA phrase qui entrainera le déclic. Il peut venir de toi, mais ce sera long et fatiguant, c'est le moment où tu as besoin des autres pour accélérer les choses.


Régler le problème ? Non. Penser à autre chose, c'est ça le but.

Reconquête, abdication, ensemble, célibataire, amoureuse?, et lui?... On s'en fout ! Toi, ton travail, toi, ta famille, toi, tes amis ! Bosse, sors (en semaine aussi bien sûr!) et profite des tiens. De ceux qui sont toujours là, et qui peuvent aussi compter sur toi, les piliers de ta vie, sans condition (l'amour n'entre pas dans cette catégorie).

Seule ce soir ? Fatiguée, y a personne... Enferme-toi dans ta passion. Hé mais t'adorai faire ça, avant, pourquoi tu t'y remettrai pas ? Fume un joint s'il est habituellement euphorisant, mais pas s'il a tendance à te faire bloquer. Ça, ça dépends des gens. Squatte internet, les chaines youtube à la con, regarde des conneries à la télé, joue aux jeux video, fait des trucs débiles et débilisants qui te reposeront le cerveau. Même si tu n'échapperas pas au phénomène "retour à la réalité", ça te fera un bien fou.

Force-toi, fait tout ce que tu peux pour ne plus penser à lui, interdit-le toi. Autorise-toi plutôt à faire des rencontres, et te faire draguer, à faire des folies.


Envie de lui écrire ? Tu en as besoin ? Je comprends.

Mais n'as-tu pas besoin d'écrire, tout simplement, et pas forcément lui envoyer ?

Pourquoi ? Tu pourras te convaincre que tu as bien fait, et c'est peut-être le cas, sauf que ça entretient les espoirs que tu penses peut-être ne plus avoir. Ça te fait penser à lui. Il te donnera toujours de nouveaux éléments pour cogiter.

Garder une proche amitié avec lui ?

Tant que tu n'en seras pas détachée, tu en souffriras. Sans parler du jour où il en pincera pour une autre.

Ce n'est pas à l'ordre du jour ? Demain en est un autre.


Je te souhaite bon courage, et tu as mon soutien si tu en as besoin. N'hésites pas.

J'ai été touché par ton histoire et ta façon de raconter, alors j'avais envie de partager ces quelques conseils : fais le tri ! ;)

On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. - Confucius
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J'ai tellement mal, je le vis vraiment comme une deuxième rupture. Et le lâcher prise est d'autant plus dur que j'ai maintenant une quasi-certitude sur ses sentiments, que nous avons parfaitement cerné la nature du problème, qu'on est parfaitement d'accord sur ce sujet, et même que nous faisons ce qui doit être fait... alors "pourquoi ?"... ce qui bloque encore me paraît tellement n'avoir pas lieu d'être...

Je sais bien, je sais bien, que je ne peux pas forcer la disparition de ses angoisses ni les raisonner...


J'ai tellement de mal qu'il m'ait asséné un "non, jamais" alors que dans le reste de son discours tout me semble possible avec un peu de temps.

Même juste avant de livrer cette réponse aux sonorités irrévocables, il me disait qu'il était content que je l'aie appelé et lui ai exposé mon ressenti car "il nous faut vraiment améliorer notre communication"... juste avant de me dire que nous ne pourrons jamais être ni amis ni ensemble, "pourquoi ?" ...


Il m'a déjà dit "non jamais" il y a 3 mois, et pourtant, il me dit en larmes, et je le crois, qu'il n'y a pas si longtemps il se visualisait réellement en train de retenter quelque chose avec moi... j'ai l'impression qu'il a péché par excès de spontanéité, qu'il n'avait pas réalisé qu'il était trop tôt et que certaines émotions n'étaient pas retombées, et la confrontation en live l'a fait complètement paniquer à nouveau.


Suite à sa réaction favorable et convaincue par mon long message, j'ai d'abord été tentée d'y voir une porte entrouverte et de lui envoyer une autre réponse, plus courte...


J'avais envie de lui dire que cette façon de penser les choses dont il dit qu'il n'aurait pas été capable, c'est pourtant de lui que je l'ai apprise.

Je me souviens, lorsque c'était le chaos dans ma vie à moi, et lui qui était en attente d'une résolution de mon côté, il m'avait tout simplement livré sa confiance, tenant ce même discours "au moins les choses bougent, je sais qu'elles se dirigent vers le mieux, tout ira bien quoiqu'il arrive". À l'époque je le pensais trop immature (voyez, je suis pas aveugle non plus) pour qu'une relation entre nous ait des chances d'être sérieuse, c'était moi qui lui disais "laisse tomber, ça n'arrivera jamais entre nous" , mais ce discours profond et confiant qu'il m'a tenu, je me souviens, est ce qui avait fait basculer mon opinion de lui... (et me grouiller de régler ma vie pour pouvoir être avec lui !)


Je vous dis tout ça ici pour décharger mon cœur, car je me retiens encore de lui envoyer cette réponse...

Même s'il a étonnamment bien accepté mon premier message, je crains que cette fois si je lui dis cela, il ne sente plus clairement que je cherche à le convaincre qu'il est en fait plus prêt, plus mature, plus fort qu'il ne se croit, plus prêt à "nous" qu'il ne veut bien l'admettre. Qu'il ressente mes attentes, ma tentative, et me rejette à nouveau cette fois. Autant rester sur cette note pour le moment...


Une amie m'a conseillée un peu hier, et m'a fait réfléchir... vraisemblablement si l'on considère ce retour et ce rejet successifs comme un genre de seconde rupture, alors ce que j'ai écrit en début de semaine s'apparente à un genre de lettre d'acceptation qui semble promettre la compréhension et donc le respect de sa décision ("malgré que" je tenais vraiment à ce qu'il sache que j'ai changé, que tout a changé, que tout promet tant, et que tout peut être bien plus simple et stable qu'il ne le craint encore aujourd'hui)...


Et je me souviens du conseil que je répétais vigoureusement à da16: "maintenant fais ce que tu as dit dans ta lettre" au risque sinon de perdre toute crédibilité, il me faut comprendre et accepter comme je l'ai promis... donc entrer en SR autant que possible (en travaillant ensemble et avec lui qui engage la conversation au passage assez souvent...) et tâcher maintenant d'aller mieux et de contrôler ce sentiment atroce... de manque, oui.


J'y ai vraiment cru, les amis, je sais que j'ai dit vouloir y aller "la tête vide", mais honnêtement, qui donc revient vers son ex 2 mois et demi plus tard en annonçant avoir "compris beaucoup de choses" et en sollicitant une discussion au plus tôt juste pour déclarer une nouvelle fois qu'il n'est pas prêt ? S'il n'a pas eu initialement, dans sa tête, l'intention d'amener une nouvelle qui change la donne ? Oui, je m'attendais quand même à quelque chose d'autre, oui, j'en ai quand même rêvé...


Oui, à un moment aussi je m'étais détachée et il ne me manquait plus trop, et même dans ce moment là, je pense que mes sentiments, le souvenir de l'équilibre et du bonheur qui a été le nôtre pendant la majorité du temps, avant qu'on ne rentre brusquement dans le schéma malsain qui a sonné la fin de notre relation, le souvenir de ce qui marchait, de ce qu'il m'apportait, de ce qu'on avait de spécial et de différent de toutes mes autres relations, valait vraiment la peine qu'on y donne une chance et que je l'écoute s'il revenait vers moi.


Je pense qu'il n'y a pas que de l'attachement dans mes sentiments. Même si c'est effectivement cet attachement qui me fait souffrir à l'heure actuelle et dont il faut que je parvienne de nouveau à me défaire.

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Euh est ce que j'aurais un double féminin et ma copine un double masculin du côté de Montréal ?!

Je me retrouve tellement dans ce que tu décris de ta situation et de ce que tu peux ressentir ...

Je me sens tellement mal et effectivement on ne peut pas forcer la disparition de leurs angoisses de les raisonner... on se sent tellement impuissant et désemparé.... on a beau avoir compris ....tout compris de comment et du pourquoi on en est arrivé la .... avoir tous les tenants et aboutissants on ne peut rien de plus qu'attendre .... et cette attente me ronge de l'intérieur inexorablement ...

Mais je me suis juré de l'attendre ...pour ne pas enterrer l'espoir parce que je crois en elle ...même si elle est entrain( c'est l'impression que j'ai ) de se reconstruire une carapace....pour se protéger...

Notre histoire ne peut pas se finir comme çà dans l’indifférence et l'oubli ...alors oui comme je l'ai dis je vais essayer de me tenir à un strict SR ( 5 semaines ont passé depuis son annonce de vouloir mettre notre relation entre parenthèse ) parce que je vois bien que mes tentatives (irraisonnées) dès que je la croisais au boulot de communiquer sont restées lettre morte ...

Me tenir à ce que je lui ai dis dans ma lettre et lui faire confiance ..... la laisser ...et comme tu le dis si bien essayer non pas d'aller mieux mais d'aller moins mal parce que ce sentiment atroce de manque d'elle de vide ne se comblera pas ...tout juste est il et sera t il éclipsé de temps en temps au gré des occupations ....mais il revient et reste et restera toujours ancré au fond de mon cœur ...

Non ichdichauch il n'y a pas que de l'attachement dans tes sentiments et c'est bien parce que tu l'aimes que tu souffres ...qu'on souffre ....et c'est bien çà qui me fait peur c'est que je ne pourrais pas me défaire de ce sentiment parce qu'il est gravé dans mon cœur...mon pseudo aurait du être ( on se l’écrivait et on se le disait tellement ) "so do i" ou " milliards puissance infinie au carré"...ou "jusqu'à la lune aller retour" .... c'est si dur ....

Courage ...

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Tu sais da16, j'oscille.


Toi tu as résolu d'attendre et de ne pas lâcher l'affaire, moi je sens que j'en souffrirais trop, plus que je ne peux physiquement l'endurer (vous rigoliez de mes boutons de fièvre, mais je somatise plus sérieusement à d'autres niveaux, ma santé pâtit directement de cette anxiété), je ne veux pas être détruite. Même dans l'optique de le récupérer, ça n'aurait rien de séduisant de toute manière.


Je suis dans une telle situation d'urgence émotionnelle, je ne peux pas me maintenir indéfiniment à coup d'anxios et d'alcool. L'urgence c'est de me sauver... Et je ne vois qu'une chose, il faut que je lâche l'affaire. Que je me désensibilise de lui et que je me recentre, que j'apprenne (ou continue d'apprendre puisque j'y étais à peu près) à vivre seule et à aimer ma vie telle qu'elle est. Il faut que je trouve d'autres choses plus immédiatement gratifiantes en lesquelles croire que l'amour.


Il faut que j'abandonne pour le moment, je m'use à y croire. Un ami à qui j'ai fait lire ma lettre m'a dit "moi, après ça, je tue ma mère et je pars avec toi en Amérique du Sud". Mon ex, lui, a dit qu'il n'avait pas vu les choses ainsi et qu'il était "d'accord"... d'accord avec quoi ? De quoi l'ai-je convaincu au juste ? En tout cas pas de me revenir pour l'instant. Et cette lettre c'était tout ce que je pouvais faire, mon dernier joker, j'ai mis mes dernières forces, les dernières onces de confiance et de positivisme que je pouvais encore condenser dans cet ultime soubresaut. Je n'ai plus rien à donner, et il n'y a d'ailleurs rien que je puisse faire de plus de toute façon.


J'ai lancé ma graine, je l'ai arrosée de ce qui me restait de sueur et de sang, il faut que je l'oublie là, car elle pourrait aussi bien y mourir sans que tout ça n'ait rien pu y changer, elle pourrait aussi bien mettre plus de temps à songer à s'ouvrir que je ne saurai conserver ma santé mentale si je reste là à la scruter. Si elle veut bien germer, elle le fera dans mon dos, et me surprendra peut-être quand elle aura assez grandi pour que je la voie de loin. Encore faudra-t-il que mon cœur ait la force et le désir de risquer la blessure à nouveau. Là je me sens vidée, plus capable.


Je ne veux pas me détruire...




da16, tu sais, apprends de ma mésaventure, sois prudent si jamais ton ex fait mine de vouloir reparler de vous, fais très attention au faux retour. Très attention. Alors que moi j'étais en mode "mouais, on va bien voir" et qu'il a réussi à me ré-harponner, toi qui es dans une optique ouvertement plus accro déjà à la base... Ne laisse pas ton cœur s'extasier, ne te précipite pas de cueillir le fruit à peine mûr, l'intérieur est peut-être encore vert.

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Bonjour,

 

moi je sens que j'en souffrirais trop, ...je ne veux pas être détruite. L'urgence c'est de me sauver....

C'est EXACTEMENT la bonne vision des choses... dit toi que peu de personnes en arrivent réellement à cette pensée qui fait que l'on se rend compte que l'on est à un point tel qu'il faut réellement "appuyer sur le bouton rouge"...

Je ne peux que t'encourager à continuer sur cette voie, même si c'est la plus difficile...


 

Et je ne vois qu'une chose, il faut que je lâche l'affaire. ... que j'apprenne à vivre seule et à aimer ma vie telle qu'elle est. Il faut que je trouve d'autres choses plus immédiatement gratifiantes en lesquelles croire que l'amour.....

Tout à fait d'accord et ta "rédemption" (^^) ne peut QUE passer par là ...

L'amour n'est qu'une conséquence logique de l'apprentissage d'une vie dans laquelle on se sent à l'aise... tant que ce n'est pas le cas, les relations sont souvent vouées à l'échec...(à plus ou moins long terme)


 

Je n'ai plus rien à donner, et il n'y a d'ailleurs rien que je puisse faire de plus de toute façon......

Là encore tu touches du doigt quelque chose de primordial... En essayant vainement de "récupérer" (mouhahahaa) "l'autre" on s'épuise et on néglige de vivre...Or c'est unn cercle vicieux... plus on essaye de se raccrocher aux branches, plus les branches ploient sous le poids de notre souffrance et en fin de compte, la loi de la gravité fait qu'elles cassent... toujours....

De plus, dans cette "partie", on n'est pas seuls à avoir les cartes en main... alors si "l'autre" ne veut pas/plus, comment le forcer à revenir ? (oui il y a les potions magiques, un coup sec derrière la nuque ou d'autres méthodes plus radicales mais peu de gens s'appellent Dolores Clairbone, hein)




 

da16, tu sais, apprends de ma mésaventure, sois prudent si jamais ton ex fait mine de vouloir reparler de vous, fais très attention au faux retour. Très attention. Alors que moi j'étais en mode "mouais, on va bien voir" et qu'il a réussi à me ré-harponner, toi qui es dans une optique ouvertement plus accro déjà à la base... Ne laisse pas ton cœur s'extasier, ne te précipite pas de cueillir le fruit à peine mûr, l'intérieur est peut-être encore vert.

Je ne peux que plussoyer ton conseil ... même si je suis certain que la personne concernée ne le suivra pas ...

Les "faux retours" sont légions... et s'il y a eu quelque chose de cassé dans la relation, il est très difficile de le réparer...

De plus, c'est d'un confort pour "l'autre" là encore puisqu'il /elle sait qu'on est ç leur pieds et que dès qu'ils claqueront des doigts on va accourir... jusqu'à ce qu'il se lassent encore et qu'ils partent en se disant "bah non finalement je préfère autre chose"....


Une relation peut se constuire lorsque les deux parties la font vivre et grandir, tout seul ce n'est pas possible...


je finirai juste en disant que tu es très lucide par rapport à cette relation, et on sent que tu as encore du mal à te dégager des sentiments primaires... fait attention à toi et de ne pas retomber dans une spirale négative, ça serait dommage de perdre tout l'acquis que tu as maintenant...

Et je te promets que ça te servira pour tes prochaines relations... c'est mathématique ! :)


bonne journée !

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Merci Kahuète...


En tant qu'hypersensible, j'ai développé un regard analytique sur mes propres émotions, pour ne pas devenir complètement folle, mais comme tu dis, ça m'empêche pas d'être très prise dedans.

C'est comme être bourré, même en supposant que tu sois conscient de l'être, t'en es pas moins bourré (en revanche il n'est rien de pire que de l'être et de se croire lucide).


Je suis quelqu'un qui donne beaucoup, et qui ne sait pas quoi faire d'autre pour être aimée.

Je ne sais que tendre l'autre joue.


Un ami m'a envoyé cet article, je m'interroge sur mon aptitude réelle au bonheur...


http://www.huffingtonpost.fr/emma-seppala-phd/secret-longevite-couples_b_4345189.html


En tout cas "tes prochaines relations" c'est pas quelque chose que je veux entendre en ce moment.

Comme je l'ai dit, encore faudra-t-il que mon cœur ait la force et le désir de risquer la blessure à nouveau. J'ai plus envie de souffrir.


Je songe à me chercher un psy, parce que je crois que j'ai des trucs qui remontent et des trucs à régler... mais bon, un psy ça coûte des sous que je n'ai pas.

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Bon, ça fait quand même du bien de renoncer, lâcher prise, je vais quand même nettement mieux depuis mon petit burn-out de dimanche. Plus d'anxiolytique pour la journée, plus de verre de vin pour dormir, juste ma tisane apaisante fétiche.


Après, je vous avoue aussi qu'il y a encore des petites vagues de "aïe aïe aïe" auxquelles je dois dire "stop".

J'ai encore pensé à lui écrire une lettre alacon hier, dans mon bus du soir, mais je me suis rappelée à l'ordre et au bon sens, j'ai tenu bon.


Lui, il est gentil avec moi, il me déleste spontanément d'un peu de boulot, il me raconte sa life inopinément, il essaye de me faire rire sur le chat de l'entreprise (je réponds pas, alors il dit "bon, c'était pas si drôle que ça je suppose...", dans le vent, na.) ou pendant les parties de babyfoot.


J'essaye de marquer une certaine distance, je tiens bon.

Je tâche de me concentrer sur d'autres choses, d'autres idées, d'autre projets, d'autres satisfactions.

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Je sais pas pourquoi j'ai eu un goût prononcé pour écrire des lettres alacon tout au long de cette année..

Ca prend un temps fou que j'aurais employé à faire des choses bien plus efficaces..

Ah oui, parce que question rendement, zéro! c'est comme si j'avais semé des graines de plantes rares et bio (ben oui, elles étaient bien écrites mes jolies tites lettres ;) ) sur un parking de mammouth...


Bref, content que tu tiennes Ich'

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La seule chose positive quand on écrit des lettres (parce qu'il y en a) c'est que :


- On écrit avec ses petites mimines et ça devient rare ces temps-ci (enfin en supposant qu'on ne tape pas direct sur l'ordi)

- On fait gaffe à l'orthographe et aux tournures de phrases... on écrit un premier jet, on relit, on corrigge, on améliore et on se sent beaucoup mieux... car ça reflète le fond de notre personnalité (à condition d'être honnête dans ses écrits)..

- Des fois on croit qu'on est un super écrivain ...( ah ben non finalement, raté ! :()

- On n'a que de rares retours sur ce genre de sujets...Et même un retour genre "c'est bôôôô, ça m'a émotionné " sans rien derrière, bah ... same player shoots again ..


Bref, le faire c'est bien parce que ça NOUS fait du bien :)

mais je ne pense pas que ce soit vraiment du temps perdu :)

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Autant je pourrais être d'accord avec Kahuète sur le caractère exutoire (et accessoirement artistique) de certains écrits... autant ce à quoi je pensais l'autre jour, clairement s'orientait plus dans le sens de "qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire qui va lui ouvrir les yeux et lui donner envie de retenter l'expérience entre nous".

J'essayais encore d'analyser son côté du tableau et de voir ce qu'il pouvait y avoir d'irrésolu, là où la confiance pouvait bien manquer, comment lui insuffler... et ça, c'est pas sain ni productif, du tout.


Bon, par contre je pense bien utiliser l'écriture pour certaine introspection dont j'ai besoin.


Comme je lui ai foutu des vents hier, aujourd'hui il me parle moins.

Plus facile à gérer ? En live oui, dans ma tête non :

"Ouin, il me maaanque !", "Ouin, il m'échappe !".

Alors que non, c'est probablement plus sain comme ça (si ce n'est pas tout bêtement temporaire).


Enfin, allez, on rationalise, et puis on se concentre sur mes petites victoires quotidiennes, mes projets, mes oignons, mes distractions...

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Vendredi, une nouvelle journée "soyons gentil".


À sa demande nous faisons ensemble le boulot que je fais normalement en binôme avec une autre collègue, il insiste pour partager avec moi les snacks qu'il a ramené à grignoter.


À midi, il bassine tout le monde à dire qu'il veut pas sortir le soir parce qu'il est fatigué et qu'il a une entorse en rémission, il m'entend dire que moi je vais au bar avec tout le monde et ensuite à la fête tournoi de babyfoot chez un ami commun, et là tout à coup il faut absolument qu'il y aille.


Avant ladite soirée babyfoot, première partie de soirée au bar pour le départ d'une collègue. Beaucoup de monde, je parle à d'autres gens, complètement de l'autre côté de la tablée. Je me lève et mets mon manteau pour accompagner mes interlocuteurs qui vont fumer une clope, hop monsieur accourt "vous partez maintenant pour l'autre fête ? Non, pas encore ? ok, tu me dis hein..." et il retourne s'asseoir... même cirque 3 fois de suite, dès que je me lève de ma chaise il vient me demander, même s'il connaît l'adresse et le mec qui tient la fête, que d'autres groupes sont déjà partis devant et qu'il peut très bien y aller quand il veut de son côté avec ses potes à lui.


Une fois aussi, il vient s'incruster à ladite pause clope, alors que comme moi il ne fume pas, et que contrairement à moi, il n'était pas en pleine conversation avec ces gens-là, il n'avait pas vraiment de raison ni besoin d'aller se cailler les miches pour venir s'immiscer dans une conversation francophone.


Regards croisés un peu toute la soirée (là je l'avoue, c'est souvent moi qui commence, et lui qui très rapidement sent mon regard et le croise, mais il ne l'évite pas. Moi quand je crois sentir le sien je ne tourne pas la tête.).

On bouge finalement vers la fête au babyfoot, rires, blagues, je suis bourrée, je bois le shooter qu'il vient de se servir pendant qu'il rebouche la bouteille (-_-')...


Tout le monde rentre chez-soi, moi dors sur place, mal, ventre serré. Le matin le pote qui tenait la fête joue les psys.

Faut avant tout que je me protège et que je fasse ce qui me préserve moi, que je laisse passer un peu de temps aussi. Mais vraisemblablement, chez lui la tête dit non, le cœur dit oui, il faut donc se débarrasser de sa tête (au fond d'un caniveau, oui !), miser sur l'ivresse et sur l'absence de confrontation directe, et titiller le cœur, l'alternance chaud/froid que je fais plus ou moins involontairement jusqu'ici semble avoir du bon, vu ses réactions. La jalousie a aussi des chances de donner des résultats, le soucis c'est juste que je ne suis pas une malhonnête, j'irai jamais jusqu'au bout du concept.


Hier, pour penser à autre chose et m'égayer un peu, virée à Québec-city pour le carnaval avec mes amis (sans lui), beaucoup de froid et de fun, j'y pense plus pour la journée. Ah, si, tous les morceaux de musique interprétés dans le concert en plein air parlent de nous (nan mais je veux dire, au point qu'une de mes amies m'a fait part de sa sollicitude parce que même elle se rend compte que la playlist a presque l'air de me viser). Mais bon, ça va, on rigole, on danse, on rentre...


Je me réveille d'une courte nuit, ventre serré encore. Dans mes actualités facebook, il parle du voyage d'1 ou 2 mois qu'il veut faire cet été. Un bout de moi se dit que vu son attitude, tout est possible entre nous il s'agit juste du temps qu'il baisse sa garde. Un autre bout se dit "ta gueule, tu vas encore te faire mal, et il va partir loin de toi.".


Bon, salut lucidité, c'était sympa de te connaître. Je suis toute perdue. En début de semaine je vais remettre un petit coup de distance.


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Depuis lundi il travaille dans une autre salle, et quand nous nous croisons, nous nous ignorons (ou alors ça s'arrête à "salut"). Il ne me porte plus d'attention particulière. Je suis soulagée de ne plus avoir à affronter ces échanges ambigus, et irrationnellement je suis aussi un peu inquiète de ce recul...


Mais bon, il faut que j'arrête de voir tout ce qui arrive comme si je n'avais pas de cartes en mains, le fait est que la semaine dernière il avait encore cette attitude ambiguë, à la limite du toutou, qui avait de quoi me faire sentir que je reprenais un peu le pouvoir. C'est pas comme si les sentiments qui l'animaient à ce moment-là pouvaient s'être mis sur "off" en si peu de temps, je pense même que cette indifférence est peut-être même une indifférence affectée parce que justement il a dû se rendre compte qu'il se trahissait un peu trop.


Enfin, en attendant, un os à ronger : d'après son frère les problèmes financiers de leur mère qui la rendaient potentiellement tributaire matériellement de ses fils à tout instant vient de trouver résolution, et ça c'était a priori le dernier grand sujet d'anxiété et de déséquilibre familial auquel remédier. Maintenant tout est "en place". Reste à ce que ça dure et que sa tête suive (ou que je m'en débarrasse au fond d'un ruisseau, c'est toujours une option), car j'ai bien conscience que la fin des problèmes eux-mêmes ne signifie pas la fin de la rémission de leurs séquelles. Et seulement une fois rendu là, il faudra encore se reconquérir, et bref j'ai encore bien le temps de voir venir.

Mais d'après son frère, mon ex devrait quand même vivre cette nouvelle comme un grand soulagement et une grande libération, ça reste quand même un point très important.


Bon, de mon côté, hé bien je tâche de garder la pêche et le sourire, je me fais des couettes enfantines avec lesquelles je me trouve une petite bouille marrante, je souris et je ris un max, je laisse filtrer au bureau l'information (avérée) que je suis très demandée parmi mes amis célibataires (ouais, au moins 4 soupirants à mon actif, ça fait du bien à l'égo hihihi), j'affiche les photos banane aux lèvres de mon super week-end Carnaval sur facebook...

OK, je suis une fois de plus en mode "ma vie est super", évidemment que j'ai des downs régulièrement tous les jours, mais bon, j'arrive à pas tirer une tronche d'enterrement, à voir malgré tout les aspects positifs et même chanceux de ma vie, et puis à donner une image, si ce n'est rayonnante, en tout cas positive autour de moi. Comme on idt "fake it till you make it", et puis si j'arrive à trouver un peu de bien dans le mal à chaque fois, ça ira.


Humeur du jour :

http://www.youtube.com/watch?v=GUcXI2BIUOQ

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Toujours la trêve, avec un petit moment bizarre chaque jour.


Hier, pause café, un instant il vient marcher à ma hauteur et me demande "alors... comment tu vas, [prénom] ?". Justement ce jour là, je pétais la forme, j'ai pu répondre avec jovialité, demander la réciproque, et il a juste eu le temps de répondre très furtivement avant d'être happé par un pote qui l'interpelait. (j'insiste aussi sur le fait qu'il m'a appelée par mon prénom dans sa question, ça a l'air de rien mais c'était un peu bizarrement appuyé et inhabituel)


Aujourd'hui, pause déjeuner, il arrive dans la salle et vient s'asseoir justement en face de moi (il restait 2 places à choisir à notre table, il fallait qu'il prenne celle-ci)... quelques instants plus tard, un groupe de ses amis arrivent et s'asseyent à une autre table, il se lève alors pour les rejoindre.


Ça sent vraiment encore fort l'embarras et l'indécision tout ça, on prend des airs de ne pas y toucher, et les copains sont bien commodes pour se retirer des situations où il met le pied en essayant d'avoir l'air de rien. Hé bien c'est lui qui est indécis. Moi mon objectif est de me sentir bien avec moi-même et par moi-même, pas de le suivre dans sa danse des 1 pas en avant, 1 pas en arrière.


J'affiche de la décontraction, de la jovialité, de l'indifférence. D'ailleurs je me sens plutôt bien en ce moment, et même mes amis remarquent qu'on me voit sourire et rire de bon cœur plus souvent, je suis contente de mes progrès et que ça se ressente. C'est probablement ce qui me vaut tout ce succès dernièrement, "it's raining men" comme dirait l'autre. Après je sais que mon moral est un équilibre fragile, que je vis avec des "ups" et des "downs" assez brutaux, que la page n'est pas vraiment complètement tournée (sinon je ne serais pas à vous parler de tout ça), et qu'il n'a pas fallu grand chose pour me réexpédier au fond du gouffre la dernière fois. Mais je m'encourage et je me sens pas si mal en ce moment.


Demain, jour un peu spécial n'est-ce pas, on verra, mais pour le moment je pense que je devrais pouvoir le gérer en l'envisageant simplement comme un jour ordinaire...

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Bon, à nouveau le coup du "alors... comment tu vas [prénom] ?" ce matin, un peu plus approfondi cette fois, quelques petites nouvelles sympa, et puis il a commencé à m'encourager à postuler pour une promotion qu'il va lui aussi demander, ayant tous les deux la même ancienneté (moi un peu plus même), avec moult compliments et encouragements concernant mon travail et ma place cruciale dans les projets en cours. On va donc bosser dur tous les deux et comme ça on devrait avoir notre promotion au même moment dit-il.

V'là autre chose tiens.


Tiens pour l'anecdote, pendant ma pause midi, des Ferrero Rochers sont apparus sur mon bureau, je les ai découverts à mon retour... par contre, mon ex était avec moi (ou du moins dans mon champ de vision) pratiquement tout le temps, il n'a pas pu les déposer furtivement, je pense donc que c'est un de mes autres soupirants qui a mis ça là. Bon bah j'ai mangé mes Ferrero ostensiblement devant mon ex en commentant nonchalamment avec une copine le mystère qui entoure mon prétendant secret, histoire de piquer sa jalousie, machiavélique que je suis.

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