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Était-ce un pas vers moi ? Quelle attitude adopter ?


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Bon, aujourd'hui je suis un peu plus calme.

Je suis sortie jouer aux bowling avec des copains, j'ai discuté avec une amie, j'ai choppé un rhume, ça m'a calmée lol


Et sinon, lui hé bien il est toujours malade, c'est son frère qui le remplace au travail.

Je l'ai eu brièvement au téléphone ce midi, il tentait de joindre son frère justement, mais il m'a quand même demandé un peu comment j'allais avant. J'ai dit que j'allais bien, que j'avais la crève mais que ça pouvait pas être pire que lui.


Son frère m'a dit qu'il aurait choppé une cochonnerie exotique dans un aéroport, on sait pas trop, en tout cas j'ai bien fait de pas aller la chopper. Avant de raccrocher, mon ex lui aurait aussi demandé de me souhaiter un gute Besserung (bon rétablissement) de sa part.


C'est bien urbain de sa part...


Aujourd'hui je me dis que ce que je veux c'est du temps. Je me sens bien seule, pour le moment.

Je suis plus calme, la crève me ralentit et me rend toute placide. Je bois du thé et je m'engonce dans mon gros pull (ouais, fini la petite tenue mignonne, le petit pull moulant, il fait -25° et je suis malade, merde !).

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sms de lui à l'instant :

J'espère que tu n'es pas trop malade

[prénom], écoute, je voulais te parler à propos de pensées que j'ai écrites sur notre précédente relation, je pense que le mieux c'est que je te laisse décider quand nous aurons cette conversation


Et d'après son frère, aux dernières nouvelles, il va essayer de venir au travail demain, malgré qu'il est encore un peu mal.


Pff, qu'est-ce que je fais, quand c'est annoncé comme ça... tout pour rendre le truc flippant, quoi.

Modifié par ichdichauch
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Mon ex-Femme aussi a eu des antecedents familiaux ... histoire compliquer.... avec toujours la mere qui a un peu pete les plombs et maintenant dependante finacierement et affectivement (elle vi chez la soeur aux US)

Mon exF vient des US on a vecu 10 ans en Angleterre et maintenant en Allemagne.


Dis-moi, ton allemand ca vient d'ou ?


Cela fait combien de temps que vous etiez ensemble ?

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Première journée de boulot. Calme et tendue à la fois. Entre deux eaux.


On travaille dos à dos, il me demande régulièrement de l'aide et des avis, comme il vient d'arriver sur le projet qu'on a déjà commencé depuis lundi, je réagis normalement, professionnelle sans être froide. J'ai juste du mal à le regarder dans les yeux mais je fais l'effort justement pour que ça ne foute pas la gêne.


Hors de la salle où on bosse, c'est étrange, on s'est à peine croisés de la journée, je n'ai pas intentionnellement calculé mon coup mais de fait j'appréhendais et c'est sans doute un acte manqué, nos pauses se sont à peine chevauchées, on ne faisait que se croiser (et là par contre il y avait une petite gêne, plus perceptible que dans nos échanges "pro").


Finalement à la fin de la journée, on est sortis au même moment, et cette fois il n'y avait que nous, dans le local à casiers, dans le couloir, petits échanges gênés... "ah, j'ai oublié un truc", je cours jusqu'au bureau, je reviens, il m'a attendue.


Alors il a bien fallu commencer à parler, j'ai commencé, je me suis enquise de sa guérison. Il m'a dit qu'il allait mieux, et qu'au Mexique il a appris que rien n'arrivait par hasard, et d'après lui son mal de ventre a été causé par l'appréhension d'aller au boulot... avec une cheville endolorie par une foulure qu'il s'est faite là-bas (car l'an dernier il a déjà aggravé une autre foulure en persistant à marcher et à aller travailler alors qu'elle n'était pas guérie, et c'est un casse-cou qui ne tient pas en place, il vit très mal ces blessures qui le limitent), et il dit que c'était probablement ça qui lui causait de l'anxiété sinon il ne voyait "pas d'autre raison".


Puis il m'a demandé comment avait été mon séjour en France, j'en ai parlé un peu, puis il a parlé un peu de son séjour au Mexique. Des banalités vraiment, la météo, les beaux endroits, la bonne bouffe... et puis il est descendu à son arrêt, alors "à demain", sourire, voilà.


J'ai pas voulu parler de "la conversation" qu'il veut qu'on aie, j'avais déjà mal au ventre toute la journée de le savoir assis juste derrière moi, et de penser à ces révélations qu'il veut me faire. Ce message qu'il m'a envoyé hier, c'est un peu l'équivalent de demander à quelqu'un de s'asseoir avant de lui dire quelque chose, ça fait tellement monter la tension par anticipation, quelle que soit la nouvelle...


J'ai pas voulu mettre ça sur le tapis donc, je ne me sentais déjà pas sereine de le revoir à la base, même pour rien de spécial... je voudrais que les choses soient plus simples, moi j'ai peur de cette "conversation" façon "faut qu'on parle". Je pensais que tout était dit... et puis je décortique peut-être trop mais "précédente relation" il a dit ?


Je me demande quand je me sentirai capable de l'affronter, car d'un autre côté, je voudrais savoir une fois pour toutes.

Une fois que ce sera fait... je serai peut-être encore agitée pour d'autres raisons, mais ça aura bougé.

Mais bon, je voudrais juste être sûre d'être en état de gérer mes réactions émotionnelles, quelle que soit la teneur de ce qu'il a à me dire... j'ai déjà du mal à le regarder dans les yeux pour parler de nos vacances...


J'ai envie de savoir, mais je peux pas y aller dans cet état de tension-là...

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Finalement, aujourd'hui, après le travail, nous nous sommes assis dans un café pour discuter.


Je lui ai demandé si c'était vraiment important, ce qu'il avait déjà insisté 3 fois pour me dire, et semblait s'annoncer si solennel, parce que de mon côté je pensais innocemment que tout avait été dit, que cette conversation me faisait un peu flipper et que je me demandais ce qu'il pouvait dire qui changerait la donne.


Il a commencé à se raviser, à dire qu'il n'aurait pas dû annoncer ça comme ça, effectivement, et puis que ce n'était peut-être pas la peine finalement, qu'en me voyant et en me parlant aujourd'hui, il se disait que j'avais surpassé ça, et lui aussi, que c'était peut-être pas la peine de revenir là-dessus, et qu'on devrait s'en tenir à là où on avait laissé les choses...


Oui mais bon, maintenant il en avait trop dit ou pas assez, moi je commençais à me sentir à peu près bien jusqu'à ce qu'il commence à annoncer ces révélations, alors ça allait me turlupiner s'il n'allait pas au bout de sa pensée. Une fois rendus là, il fallait qu'il me dise.


Il a commencé par me demander si je me sentais blessée par ce qu'il a dit et fait... euh... silence incrédule de plus de 10 secondes... bien évidemment que j'ai été blessée, je ne vois pas qui ne l'aurait pas été. Et il m'a alors dit que vraiment il regrettait tout ce qu'il m'a dit, toutes ses méchancetés, le salaud qu'il a été, de m'avoir délaissée et mal traitée dans les derniers temps de la relation alors que je me démenais pour bien faire et pour tout arranger... qu'il avait fait n'importe quoi, qu'il avait menti, qu'il avait eu tort dans tout ce qu'il avait dit de moi, tort sur tout...


Il a dit qu'il ressentait la nécessité de rompre mais qu'il ne savait pas comment le faire, ni comment l'expliquer.

Qu'aujourd'hui encore, il ne sait pas vraiment pourquoi il m'a quittée.


(À ce moment là, on dirait que tout est encore possible... "mais")


Il sait juste qu'il ressent ce besoin d'être seul, et de remettre de l'ordre dans sa vie sans moi.

Car d'ailleurs il m'avait fait porter ses problèmes familiaux alors que ça n'aurait jamais dû être mon rôle.


Alors ce que j'ai répondu, ça avait un petit côté "lettre d'acceptation", j'ai dit que cette rupture était certainement ce qui devait arriver, que c'était ce qu'il fallait faire car on était partis sur une relation qui ne pouvait pas fonctionner comme ça. Que s'il se souvenait bien, initialement c'est même moi qui menaçais de partir, car je n'en pouvais plus de son attitude et je ressentais déjà le dysfonctionnement... Mais que par la suite il m'a juste été difficile quand même d'admettre qu'on ne pouvait pas l'éviter, qu'il n'y avait rien à tenter pour surmonter le problème, que ça échappait à mon pouvoir.


Car effectivement, plus j'en faisais pire c'était, et la façon dont j'étais mêlée à ses problèmes familiaux ne pouvait rien donner de bon. Je voulais toujours tout résoudre, tous les problèmes, je m'acharnais, j'en faisais trop. J'intervenais partout, je donnais mes conseils avant même qu'on me les demande (même s'ils étaient bons), je faisais les choses pour lui, à sa place. Et notre relation (qui était censée être quelque chose de positif dans sa vie) était trop étroitement entremêlée avec ses problèmes familiaux (quelque chose de négatif), c'était malsain et ça n'aurait pas pu marcher comme ça. Et puis mon aide omniprésente venait aussi heurter sa fierté, en le plaçant en victime et moi en sauveuse.


J'ai dit que je l'avais compris très rapidement après la rupture, et que j'avais résolu dores-et-déjà que je voulais bien éventuellement être là pour l'écouter en parler si ça lui faisait du bien, le soutenir moralement, mais de ne plus jamais intervenir concrètement, m'investir, m'ingérer, ni faire les choses à sa place.


L'échange était fluide, on en arrivait aux mêmes conclusions, on complétait nos phrases, on se comprenait.


Puis il a conclu que donc finalement, il était content qu'on se soit parlé et compris là dessus.

Il a dit dans le fond, tout ce dont il a besoin, c'est de temps.

Il aimerait que pour maintenant, on continue les choses comme elles sont parties actuellement. Qu'on reste amis proches, garder la porte ouverte, il a bien aimé notre dernière soirée avant son départ, il a envie de m'inviter à venir avec lui à d'autres fêtes, de passer du temps ensemble...

Là je lui ai dit hola, doucement quand même... Même si je me sens mieux, à l'heure actuelle, trop se voir risque encore de me remuer des choses. J'en aurais envie, mais je ne veux pas me faire du mal, je dois aussi faire gaffe à moi, alors je l'ai averti qu'on va peut-être y aller doucement d'abord.


Je sais pas trop... d'un côté c'est ce que je souhaitais, je ne me voyais pas le reprendre dès demain non plus, alors je voulais du temps, moi aussi. Qu'on reparte de zéro, comme des amis un peu proches, et qu'on voie dans le temps les choses se mettre en place d'elles-mêmes...

Mais je ne sais pas si je devrais le voir ainsi, serait-on en mode reconquête progressive, à se ré-apprivoiser lentement, sans se presser, une option peut-être séduisante ? Mais je sens que je risque aussi de me retrouver à nouveau en position d'attente, en "stand-by", et qu'évidemment ce n'est pas bon.


Il parle de grands projets de voyages sur l'année, des trucs de plusieurs mois, et même si je sais qu'il ne les réalisera pas tous (c'est juste matériellement impossible, tout ce qu'il a en tête) et qu'il change d'avis comme de chemise sur ce genre de chose, ça semble annoncer qu'à l'heure actuelle, dans son esprit, le temps dont il dit avoir besoin pourrait bien s'étaler au moins sur l'année.


J’interprète, j'extrapole, mais j'ai juste du mal à évaluer les possibilités, là.


Au moins l'anticipation anxieuse vis à vis des révélations est retombée, j'en avais hyper mal au ventre (j'ai d'ailleurs finalement pris un anxiolytique... pas bien, mais de fait ça m'a beaucoup soulagée), mais je vous avoue être saoulée qu'il ait à ce point fait monter le suspense et la tension dramatique pour finalement en revenir... au même point.

Si on y regarde bien, c'est le même schéma que la discussion que je décris dans le premier message de ce topic : regrets pour sa conduite, problèmes à résoudre seul, pas prêt /besoin de temps. Il a juste développé et explicité chaque point un peu plus, je me suis davantage exprimée moi-même... mais on en est toujours là.


Et je suis surtout très triste, je dois vous avouer. Maintenant que je l'ai revu, regardé dans les yeux, entendu me parler, je crois que je suis encore amoureuse...

Modifié par ichdichauch
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Les gens, s'il vous plaît, j'ai besoins d'avis, je me sens très mal.


Je ne sais pas quoi penser de cette amitié qu'il me propose, des espoirs, existants ou inexistants, alors qu'il ramène sur le tapis ce sur quoi j'étais en passe de réussir à tourner la page, alors qu'on se comprend enfin sur ce qui ne pouvait pas fonctionner, que nous le changeons chacun de notre côté, que ces choses pourraient se résoudre, et qu'il ne parle désormais plus que d'un besoin de temps et de solitude... tout en demandant décidément encore et toujours ma proximité dans son champ de vision.


De mon côté, si nous devons nous remettre ensemble, je pense que je voudrais que ça se fasse dans le temps, également, je ne le sens pas de se précipiter pour se remettre ensemble directement, j'aurais besoin moi aussi de temps, un temps à se ré-apprivoiser, à se voir en toute simplicité, à retisser quelque chose de nouveau progressivement.


Mais je ne sais pas si c'est bien cela qu'il entend et qu'il propose, j'ai peur d'une situation déséquilibrée où je serais en fait bien sagement en stand-by, où il me garderait commodément dans les parages comme une option qui peut attendre. Et moi je ne veux assurément pas en être encore là dans un an.


Je songe à lui parler, ou lui écrire une lettre, lui exposant ce que j'envisage et propose pour nous (prendre notre temps pour se ré-apprivoiser comme je disais plus haut) mais lui disant que s'il ne croit pas qu'il y ait quelque chose à réparer et à laisser se faire entre nous de cette façon dans le temps, ou qu'il n'en est pas sûr, je ne veux pas souffrir une amitié où je ne saurais pas sur quel pied on danse (ni une où je saurais tout espoir vain).


J'écris cette lettre pour moi-même, pour l'instant, pour au moins faire la clarté dans ma propre tête, mais ayant du mal à interpréter son discours et son attitude, je ne sais pas encore si je lui dirai/donnerai... peut-être que je devrais considérer ce qu'il m'a dit comme assez encourageant et ouvert à la reconquête, que ce serait lui foutre la pression de lui demander d'être plus tranché, peut-être que je devrais simplement le laisser venir... ou du moins attendre un peu de voir s'il en a l'air ou pas avant de lui balancer mon ultimatum...

mais je sens que je redeviens accrochée à lui, que j'ai de nouveau des espoirs et des attentes pour "nous", et si ça n'est pas tout à fait ça, j'ai très peur de me faire beaucoup de mal.

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Hé bien trop tard, j'ai agi.


J'ai passé tout le week-end à souffrir et écrire en pleurant ce long texte pour mettre les choses à plat et lui soumettre mes conditions.

Je lui ai téléphoné, et le lui ai lu à peu près.


En gros il y avait 2 options. Soit il croit qu’il y a quelque chose à arranger et à laisser se faire entre nous dans le temps, et à ce moment, oui on peut être amis et reprendre tout depuis le début, en prenant notre temps, en ne précipitant pas les choses... Soit il en est moins sûr (ou sûr du contraire) et à ce moment je ne veux pas entretenir une relation amicale ambiguë ou stérile qui ne ferait qu'alimenter des doutes et de la souffrance pour moi...


De cette façon, je serais fixée :

Oui = Oui

Non = Non

Je ne sais pas = Non


J'ai tout balancé, tous mes sentiments, le choix à faire.

Sa réponse... au début, très sûr de lui : c'est fini, la page est tournée sur notre relation pour lui, il n'y a plus rien à espérer.


Alors je tentais de conclure en une phrase résumé "très bien, c'est donc ta réponse, tu n'as plus de sentiments, il n'y a rien qui puisse ressortir d'une amitié maintenue, donc je considère que c'est mort et je passe à autre chose."


Et là il ne m'a pas rendu les choses faciles, car il a continué de parler... et c'était un vrai chantier.

"oui, je veux que tu passes à autre chose, et moi c'est clair que je ne suis pas prêt à être dans une relation avec toi, il me faudrait peut-être deux ans, ou trois, mais ce qui est sûr c'est que la personne que je suis aujourd'hui, tu ne pourras jamais être avec, il faut vraiment que je grandisse, maintenant je pense que c'est terminé pour nous, il y a trop de choses qui ne fonctionnent pas dans ma vie, il faut que je me débarrasse des sentiments amoureux que j'ai pour toi, et je suis désolé de t'avoir donné des signes contradictoires, je suis nul en rupture, j'ai jamais fait ça, et puis je ne sais pas ce que je veux c'est vrai, quand j'étais au Mexique je suis passé par plein d'états d'esprit différents, tu sais, je disais à tous mes amis que je voulais vraiment me remettre avec toi et essayer de faire fonctionner les choses à mon retour..."


Oh putain, arrête, tais-toi, tais-toi, tais-toi !...

Que tu ne saches pas ce que tu veux, ou que tu sois sûr que rien n'est possible, ça revient au même, je considère que c'est mort entre nous. Et à tes risques et périls si tu te décides plus tard, prie pour être chanceux parce que moi je ne t'attendrai pas...


Enfin c'est à peu près ce qu'on s'est dit.

Il m'aura rendu les choses difficiles jusqu'au bout, en révélant finalement qu'il avait en fait encore des sentiments confus pour moi, et il m'a fallu trancher dans le vif, encore une fois, à sa place, me quitter moi-même.


Maintenant, nous travaillons ensemble, nous avons des amis et activités communs et c'est compliqué, mais il me faut viser, sinon un SR total, en tout cas une distance et une indifférence marquées, et ce de manière définitive... Le dernier mot a été dit...


J'en chie émotionnellement, je revis une nouvelle rupture, et... je ne me sens pas capable de décrire mes sentiments maintenant, j'ai un mal vraiment, vraiment, vraiment profond, indicible, et une envie de fuir de la réalité...

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:( ma pauvre je te plains vraiment .... c'est horrible ce qui t'arrive .... il n'y a rien de pire que d'aimer toujours quelqu'un et de continuer à devoir le voir régulièrement ... je comprends très bien ce que tu peux ressentir ... pour le vivre actuellement ....courage ..courage ... il me suffit de la croiser de loin au boulot pour avoir l'impression de me faire broyer de l'interieur ....sans savoir ce qu'elle ressent encore vraiment pour moi .... contrirement à toi je n'ai pas encore eu le courage de lui poser toutes ces questions quand à notre avenir .... je laisse passer le temps ...

Je pense fort à toi ...

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Bonjour


Erf, j'avoue que j'étais passé totalement à côté de ton histoire et j'ai quasiment tout lu ...

Moi, je pense (mais ce n'est que mon avis) que tu as bien fait de provoquer les choses... cela prouve quand même une volonté de savoir où tu en étais (sachant la situation de proximité, ça peut éviter les situations malsaines).


Et que dire? que lorsque quelqu'un ne semble pas savoir où il en est, il faut considérer que c'est mort ? ben oui...

Que le dialogue et la comm peut rattrapper le coup ? je ne suis pas convaincu...


En tous cas, je trouve que tu as eu du courage de prendre la décision qui s'impose plutôt que de continuer à espérer quelque chose qui ne viendra peut être jamais... c'est dur, c'est moche, c'est source de souffrance, on a l'impression de se couper le bras, mais au moins tu n'as ta conscience pour toi et ça, ça n'a pas de prix (mais tu ne t'en apercevra que bien plus tard)...

Bon courage à toi ... !

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Si je vous dis que même comme ça c'est difficile de lacher prise ?

Il a encore des sentiments, c'est évident. Il est embourbé dans des peurs et des traumatismes trop forts pour pouvoir y croire, le vouloir, et trop forts d'après lui pour que je puisse agir dessus même dans le temps... Et j'ai du mal à me détourner du puits noir où j'ai vu disparaître celui que j'aimais, parce que j'ai entendu sa voix dans le fond, parce que je crois qu'il m'entend encore quand je l'appelle...

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Je... je ne désespère pas...

Je souffre, je ne dors pas une heure d'affilée, je ne vous fait pas un dessin de tout ce qui me fait mal dans mon corps, de la pointe de fer rouillé que j'ai dans le cœur... et ce soir, soudain, je plane un peu.


Je sais pertinemment ce que la raison dicte.

Mais je fais quelque chose de complètement incontrôlé, je fais ce que mon cœur me dit.

Je lui écris.


"Moi aussi j'ai appris.

Des choses que je savais déjà, des choses qui étaient déjà vraies, il y a un an.


J'ai appris à ne pas faire des problèmes d'autrui - de tes problèmes - les miens.

J'ai appris à ne pas te considérer comme un enfant, j'ai appris à me réfréner d'apporter aides ou conseils intrusifs, même lorsque tu en demandais, et à te faire confiance à la place.


Et depuis que je le fais, je te vois faire de grands changements dans ta vie déjà, je te vois faire face à des choses que je t'avais toujours vu fuir, je te vois rechercher les solutions et l'aide appropriées, et je crois que tu apprends énormément.

Je sais que tu affrontes encore pas mal de merdes, d'émotions, probablement de peurs, je sais que tu as encore beaucoup à faire, mais je suis déjà si heureuse pour toi, parce que ta vie prend un tournant, je le vois d'où je me tiens. Tu te sens peut-être perdu, mais au moins les choses bougent, tu fais un pas à la fois, tu te diriges quand même vers quelque part.


C'est aussi comme ça que je veux voir ma propre vie, les leçons que j'apprends, les émotions que je traverse, les changements que je fais de mon côté... nous ne voyons pas encore la lumière, tout comme l'hiver ne semble jamais en finir, mais assurément chaque jour est un pas que nous faisons, vers quoi que ce soit qui nous attend - et je suis confiante que si nous faisons la bonne chose chaque jour, l'issue finale en sera bonne.


J'aimerais peindre sur tous les murs cette phrase de Mandela, "J'ai appris que le courage n'était pas l'absence de peur, mais le fait d'en triompher. L'homme courageux n'est pas celui qui ne ressent pas la peur, mais celui qui vainc celle-ci.".

Ce courage dont il parle, c'est ce que je vois en toi, et ce que tu voyais en moi, lorsque tu me décrivais comme une personne sans peur. Je vise toujours à être cette personne, quoiqu'il arrive.


J'ai appris que, quelles que soient tes peurs, quelles que soient les miennes, et quels que soient nos problèmes respectifs, leur place n'a jamais été en travers entre nous. Nous n'avons jamais vraiment eu besoin de porter les fardeaux l'un de l'autre, ce qui est à toi est à toi, ce qui est à moi est à moi, et entre nous, nos mains qui se tiennent ou rien.


Aujourd'hui, ces peurs et ces problèmes t'écrasent, je comprends que tu as besoin de concentrer ton énergie pour surmonter cette période de ta vie. Et je comprends qu'avoir confiance en une nouvelle relation pour être équilibrée, simple et non énergivore, après tout ce que nous avons traversé, est un pari risqué à ce stade. Tu es sur un rude sentier de changement, et bien que j'aurais aimé être à tes côtés tandis que tu fais ce que tu dois faire, je comprends.


Je me souviendrai toujours des 2 personnes courageuses que nous sommes avant tout."



Ce message a mûri dans mon cœur toute la journée.

Initialement il était complètement différent, je pensais lui parler de ce que nous étions autrefois, de l'homme qu'il était, que j'ai aimé et que vu disparaître sous toutes ces peurs, cette confusion et ces blocages, que je n'arrivais pas à désespérer d'atteindre ou de voir se sortir de là... un truc nostalgique et suppliant, qui saigne et qui larmoie, un beau gros interdit... Et doucement mon regard a tourné du passé vers le futur, du déni à l'acceptation, du négatif au positif... C'est un vœu de bonheur, un encouragement, un message d'affection... j'avais besoin de le faire.


edit: et il le prend bien.

Il dit qu'il trouve mon message poétique, et très profond. Qu'il n'aurait jamais été capable de le formuler ainsi, qu'il n'y avait pas pensé de cette manière, mais qu'il est d'accord.

Puis, au passage, hop, une bonne nouvelle vient de tomber encore concernant la résolution de ses problèmes familiaux, et avec elle "une nouvelle peur de vaincue".

Modifié par ichdichauch
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