Ca y est, je chante à nouveau sous la douche le matin car ... j'ai enfin récupéré mon ex !
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Bonjour, je vous remercie d'avance pour votre lecture.

Je n'ai jamais écrit sur un forum de ma vie. J'espère trouver une solution à mon problème car je ne peux plus parler de cette histoire à mes amis, ils m'ont trop soutenue, trop de fois, quand ça n'allait plus et que mon ex m'avait quitté la première fois, puis la deuxième fois, puis...

Avant mon ex je n'avais pas réellement connu de relation sérieuse et exclusive, j'avais l'impression que l'amour c'était pas pour moi. Je regardais les couples et dans ma solitude, je me demandais ce que ça faisait de vraiment aimer et d'être aimée. Je mettais le paquet sur mes études, mon physique, sport et bonne alimentation, je voulais être parfaite partout. Et surtout me convaincre que je n'avais pas besoin d'hommes dans ma vie.

Même si affectivement je me sentais seule, j'avais ce pouvoir de penser que les choses de l'amour sont superficielles, que les hommes trompent (après tout, quand je voyais un couple, main dans la main, l'homme portait toujours un regard sur moi, alors je me disais, si même en présence de leur copine les hommes font ça, peu pour moi), que la fidélité n'existe pas, et je me moquais doucement de ces femmes qui pleuraient pour un homme, je trouvais ça stupide, superficiel, inutile. (karma).

J'ai rencontré pour la première fois mon ex quand j'étais jeune, j'avais 12 ans. Son père et le mien étaient amis dans leur jeunesse. Je me souviens que mon ex qui avait 14-15 ans était venu diner chez mes parents avec les siens, et quand il est parti, je l'ai regardé en me disant "Je sens que ce garçon est différent, particulier". Je suis intuitive, et j'ai ressenti quelque chose de bizarre ce jour là, comme si je l'avais reconnu...

9 ans plus tard, je le rencontre de nouveau, avec mes parents. Ses parents nous avaient prêté leur appartement pour la nuit à Paris, le temps de notre voyage pour l'angleterre. Il me fait de nouveau une sensation particulière, mais cette fois, il me parle de sa réussite scolaire je lui parle de la mienne, un petit esprit de concurrence scolaire et litteraire s'instaure, et puis il s'en va, et au moment ou je ferme la porte derrière lui, on se regarde en souriant. Je ne le trouvais pas beau ni brillant, il me faisait juste une sensation étrange.

5 ans après, il habite en Angleterre, je l'avais oublié. Je décide de faire une pause dans mes études pour faire des stages en angleterre, et mon père me dit "tu sais, B est en Angleterre il pourra t'aider à trouver un stage ou même te donner des conseils". Le destin est scellé.

Ma famille a toujours été proche de la sienne, comme des membres de la famille, mais je n'avais jamais eu l'occasion de le rencontrer à part ces 3 fois. Ce que je sais c'est qu'il avait la réputation d'avoir très bien réussi, d'être intelligent, d'être irréprochable avec sa famille, d'être quelqu'un de bien. J'avais une petite admiration pour l'aura qu'il avait dans la famille, il était celui qui avait cassé la baraque, et ma tante, mon propre sang, me disait qu'il était bien plus fort, qu'il n'aimait que les "françaises", (je suis maghrebine), qu'il avait bien mieux réussi. Elle avait créé en moi le défi...

Alors je le rencontre à Chelsea pour la première fois, pour parler de mon stage. Pour la première fois,on échange des mots, il reste cordial,il me raccompagne à la station de métro et me demande si je viendrai au diner de ma tante, je lui réponds "oui". A ce moment là je n'avais pas réalisé qu'il était réellement tombé sous mon charme.

Il me propose de venir chez lui le lendemain soir pour parler et aller prendre un verre. Il ne pouvait plus détacher son regard de moi, il buvait mes paroles. J'ai appris ce soir là qu'il avait une copine. Pour moi c'était tout simplement mort, je n'avais déjà pas du tout l'idée de me mettre en couple avec lui, et le fait qu'il ait une copine m'a encore plus conforté dans l'idée, qu'il allait juste être un ami pendant mon passage en Angleterre.

Mais la sensation qu'il me laissait était étrange, comme si je l'avais toujours connu, je le répète, il me fait cette sensation depuis que j'ai 12 ans, une sensation qui fait un peu peur, cette chose ou on se dit "mais qui est-il" . Je ne sais pas si vous avez déjà eu l'occasion de rencontrer une âme soeur, je ne sais pas comment vous expliquer, on le voit, on le sait, on le sent. Pourtant je ne croyais pas à ces choses là...

Le lendemain matin, il m'a dit "Reste s'il te plait", je n'ai pas voulu, j'ai pris mes clics et mes clacs et je me suis barrée. Il avait une copine, quelle était cette situation ? Je n'ai jamais pu supporter les trahisons des hommes dans les histoires des autres, et au fond, il me mettait en colère de vouloir trahir sa copine. Je sentais qu'elle ne comptait plus dès qu'il m'a rencontrée. Mais je ne voulais pas être la cause de quoique ce soit, cette pauvre fille ne m'avait rien fait, elle avait l'air gentille d'après ce qu'il me disait.

Il m'a appelé plusieurs fois, pour me convaincre de revenir. Il m'a assuré que même si il avait une copine, ils étaient entrain de se séparer qu'il l'avait décidé avant même de me rencontrer. Je n'ai pas voulu l'écouter. Il m'a supplié de le croire. Il l'a donc quitté en quelques jours alors que c'était une relation de 3 ans. Je lui en ai fait bavé par la suite, je me suis vengée pour cette fille. Je lui ai dit "regarde je t'en fais baver, et tu as quitté cette fille pour moi, tu as vraiment fait une connerie". Malheureusement on ne peut pas arrêter un homme et même si je n'avais pas voulu le revoir, c'était trop tard, il m'avait vue, il aurait rompu , et m'aurait rapelé quelques mois plus tard. Les hommes sont execrables, capables du pire par égoisme, mais s'il était mon âme soeur alors peut etre qu'il fallait l'accepter.

Pendant les quelques jours, où je refusais de le voir, j'étais chez ma famille, et quelques chose en moi était chamboulé, comme si je ne pouvais pas me séparer physiquement de lui depuis la rencontre. En quelques jours à peine, après avoir eu l'assurance que moi ou pas, ça se passait déjà très mal avec sa copine, il ne l'aimait plus depuis des mois, et n'arrivait même plus à la désirer, on a emménagé ensemble. Depuis se jour on ne s'est plus quittés.

Mais la relation a pris une tournure bizarre, je n'avais pas l'habitude d'être en couple, et j'ai pris peur, peur de souffrir, alors au début j'essayais de me convaincre que j'étais encore célibataire, devant lui je dansais avec d'autres garçons, un jour il a même vomi en voyant ça et ma engueulé pour rentrer à la maison. Peu à peu, j'ai fini par lui faire confiance, il s'est mis à tout me donner absolument tout. Son temps son amour, même son argent.

Les filles qui vont lire mon texte, vous vous souvenez le prince charmant des contes de fées ? C'était lui. J'étais sa reine, quand je me sentais mal il me forçait à prendre sa CB pour faire du shopping presqu'en m'engueulant, mais je preferais lui acheter des cadeaux avec (ça fait matérialiste mais je vous assure qu'aujourd'hui les hommes ne font plus ça). Je commençais, doucement mais surement à tomber raide dingue de lui. Un homme qui fait tout pour vous faire vous sentir bien 24h/24h croyez-moi c'est impossible de ne rien ressentir. Pourtant au départ il était juste le garçon que tout le monde admirait dans la famille, je trouvais même qu'un de ses profils était disgracieux, parfois je le trouvais laid. Mais plus je l'ai connu et plus je l'ai trouvé beau.

Une gentillesse, une générosité, un esprit de sacrifice pour aider les autres...Il était intérieurement magnifique. Mais la tournure bizarre est devenue encore plus bizarre, quand j'ai commencé à refuser d'être heureuse. C'était trop beau, trop parfait. Je le quittais tous les 4 jours, et il en souffrait, il se mettait à genoux à chaque fois pour me supplier de ne pas partir. Quand il se mettait à genoux, mon coeur tombait par terrre et j'avais qu'une envie c'est de le prendre dans mes bras et de le rassurer.

Mais un jour tout a basculé : Je l'ai quitté, et il m'a dit "ok". Ce jour, là j'ai compris que je pouvais le perdre, que s'il avait accepté c'est qu'au fond il en avait marre. On était tellement heureux et ça me faisait tellement peur, que j'étais devenue insupportable. Je faisais des crises tout le temps. Pendant 3 semaines il ne m'a plus donné de nouvelles, je croyais mourir, je ne mangeais plus. J'étais retournée en France car mes stages étaient finis, il était resté en Angleterre. Ca lui a facilité la tache pour ne plus me revoir.

Je ne voulais pas le perdre alors je lui ai dit que j'allais revenir en angleterre juste pour y habiter et y vivre un peu. Je lui ai demandé si je pouvais passer une nuit chez lui avant de prendre un appartement à Londres. Il a accepté. On s'est revus, il me disait que j'étais belle. J'avais compris qu'il était encore amoureux et que j'avais en partie gagné. On dort ensemble, tout se passe bien, et le lendemain matin, au moment de prendre ma valise, j'ai saisi le poignet de la porte d'entrée pour m'en aller et à ce moment là il me tire par le bras et me dit "Ne pars pas s'il te plait, promets moi que si on se remet ensemble tu ne me quittera plus pour tout et rien, j'ai pleuré tous les jours pendant 3 semaines, je quittais mon travail à la pause déjeuner juste pour aller pleurer, car tu me manquais". Je le lui ai promis et j'ai tenu ma promesse. A ce moment là ça faisait presque un an qu'on était ensemble. Et jusqu'à la 3ème année, après ce jour là on a juste été heureux dans une relation un peu plus équilibrée, mais il s'occupait toujours de moi, un vrai prince. Toujours des petites attentions, il ne me laissait jamais porter quoi que ce soit. Qu'est ce que je l'aimais, je pouvais mourir pour lui.

Avant moi il n'avait jamais été comme ça avec une fille, jamais. Il se voyait vieillir avec moi. Mesdames, même si la suite est moins heureuse, j'aurai eu au moins dans ma vie la satisfaciton d'avoir vécu avec un prince charmant. Moi qui méprisais les hommes, je m'étais retrouvée avec l'homme qui avait toutes les qualités rêvées. Jusqu'à aujourd'hui je reste absolument choquée d'avoir connu une telle perfection dans les qualités d'un homme. Nous étions collés 24h/24H pendant 3 années, quand on n'était pas ensemble, on s'écrivait toute la journée, on a pas laissé une seule minute de silence nous séparer. Imaginez vous emménager avec une personne en quelques jours et entrer dans un bonheur fusionnel et parfait pendant 3 ans.

Mais l'etre humain change, évolue, et ce que j'ai connu à Londres s'est peu à peu transformé.

Le problème c'est que le rapport de force avait changé. Je ne voulais plus qu'on se quitte, et il le savait. Dans notre fusion, je me suis perdue et lui aussi. On avait coupé contact avec la majorité de nos amis, on ne voulait passer notre temps qu'ensemble. On en parlait plus beaucoup à nos familles. Pendant 3 ans, c'est comme si je vivais à l'intérieur de lui et lui en moi, croyez-moi c'est très étrange comme sensation. Moi qui pensait que les histoires d'âme soeur étaient des histoires pour petites filles, j'ai tout simplement rencontré la mienne.

On a commencé peu à peu à nous sentir étouffés. En fait, je l'avais encouragé à travailler dans le domaine de la finance (un monde de requins ou les horaires de travail sont insupportables). Je l'ai aidé à bosser ses entretiens, on se tirait mutuellement vers le haut.

Un jour il a eu le poste, on a fait la fête. On était tout simplement tombé dans le bonheur depuis notre premiere rencontre. Vraiment je pensais être plutôt heureuse avant, mais là j'ai connu le vrai bonheur avec cet homme. Je n'avais jamais vu ça, je ne peux même pas vous le décrire avec des mots. Pendant 3 ans on dormait en se tenant la main, on mangeait dans les même assiettes on riait des même choses. On était deux enfants, et on s'amusait dans un monde d'adulte. On avait des fous rires à répétition tout le temps. Je me sentais si belle, tellement belle, tellement forte, prête à croquer la vie à pleine dents et à avoir encore plus d'ambition qu'avant. On reussissait tout ce qu'on faisait.

Mais je regrette aujourd'hui de l'avoir encouragé à faire de la finance. C'est la que la descente aux enfers à commencé, et autant je ne pouvais pas vous décrire le bonheur que j'ai vécu avec lui, alors imaginez la souffrance...je ne peux même pas vous la décrire tellement elle a été profonde, absolument indescriptible.

Il a commencé à être de plus en plus pris par son travail, la tête ailleurs de moins en moins là. J'avais l'habitude de recevoir des je t'aime tout le temps, une présence continue, mais je sentais qu'il était ailleurs. A cet époque je n'avais pas encore compris qu'il commençait à faire une dépression, un burn out à cause de son travail, à force de ne jamais dormir plus de 5h par nuit et de se faire engueuler par son boss... Je suis donc devenue de plus en plus jalouse. Moi qui n'avais jamais connu ce sentiment dans ma vie, moi qui pensait toujours que je savais ce que je valais, que personne n'est mieux ou moins bien mais juste différent.
J'étais devenu l'archétype de la femme jalouse et plus j'étais jalouse et moins il me parlait. Je surveillais son téléphone, je ne supportais pas que d'autres filles marchent devant lui dans la rue, j'étais devenue absolument parano, je pensais qu'il avait des histoires avec chaque personne de son entourage.

Je devenais de plus en plus insupportable, et lui de plus en plus retiré. Un jour, il m'a moins écrit, et là je lui ai dit "tu veux faire une pause" et il m'a répondu "OUI". J'étais choqué, je lui ai dit "Non mais une pause où on va voir d'autres personnes et ou on est plus du tout en couple" et il m'a répondu "Oui c'est mieux comme ça". J'ai toujours pensé que c'était impossible qu'il me quitte... mais je le prenais pour acquis, et mes crises et mes jalousies se sont multipliées.

A partir de là l'enfer sur terre a commencé. J'étais persuadé qu'il m'avait trompée, qu'il était avec une autre. Il ne dormait plus à la maison, mais à chaque fois qu'il venait chercher ses affaires, il pleurait en me voyant, je voyais qu'il souffrait aussi. Il m'en voulait, d'avoir gâché la relation avec ma jalousie, il m'en voulait de l'avoir fait souffrir à cause de ça. Pendant 6 mois il trouvait des excuses pour m'écrire un sms, et moi secrètement j'attendais d'en recevoir. Il allait quitter son travail, et j'ai eu l'impression qu'il quittait le couple en même temps. Je lui disais "tu verras tu jettes tout en même temps c'est pas normal, réfléchis, je ne connais personne qui quitte son travail et sa relation en même temps sans se tormper sur l'un des deux.."

Je savais que c'était en grande partie ma faute, j'aurais du l'encourager pendant ses problèmes au travail, mais je ne savais pas qu'il était si mal, j'ai tout de suite pensé à la tromperie... Un jour, à force de se voir pendant la rupture, on est entré dans un schéma toxique. On arrivait pas à ne plus se parler mais il ne voulait plus reessayer avec moi, ou alors il doutait. Un jour j'étais devenue si etouffante qu'il m'a insultée, il m'a dit "je veux que tu disparaisses de ma vie" par téléphone pour que j'arrête de lui écrire. Ca le faisait souffrir car il n'arrivait pas à s'empecher de m'écrire mais moi je saisissais les occasion pour obtenir plus de lui. Même si (imaginons) je l'avais poussé dans les bras d'une autre avec mes jalousies, malheureusement, il m'en voulait que notre couple en arrive là.

On ne s'est plus parlé pendant 5 mois. Après son insulte, je m'étais promise de ne plus jamais, jamais lui parler, ni lui répondre. Je me recontruisais. Sport alimentation, parfois la nuit avant de dormir, je pensais à lui et j'espérais juste qu'il était heureux. Je lui envoyais de l'amour par la pensée, mais petit à petit, j'avais réussi à l'oublier, je savais ce que je valais, je savais qu'un jour ou l'autre, il me regretterait. On ne passe pas si facilement à autre chose après avoir vécu une telle relation.

Un soir je rêve de lui et le lendemain, à mon réveil, (5 mois plus tard), il m'écrit un email, disant qu'il est désolé, qu'il espère que je vais bien, et que si j'ai besoin de quoique ce soit je peux faire appel à lui. Il voulait me parler au téléphone pour avoir de mes nouvelles. Choquée, je ne voulais pas répondre, mais après une semaine, je lui ai répondu. On a tout de suite pris rdv pour se parler au telephone, et bizarrement, j'ai senti dans sa voix qu'il n'était pas là pour revenir avec moi et reconstruire quelque chose. Il s'excusait mais rien de plus. Il a même décidé du moment où on devait raccrocher, alors que moi, je ne m'étais pas rendue compte à quel point il m'avait manqué, je voulais lui parler encore et encore.

On se revoit dans un bar, on rit, il pleure, on parle, mais je sens encore de la retenue. Je le connais par coeur et je suis intuitive. Je sens quelque chose, il me dit qu'il veut essayer avec moi mais je ressens quelque chose d'étrange comme si il n'etait pas totalement sur de lui. Les semaines passent, il m'invite souvent dans sa colocation, on fait des sorties pour courir, mais il ne me présente plus à ses amis. Il est de plus en plus rancunier, je voulais tout faire pour que ça se passe bien, alors dès qu'il s'enervait j'essayais de le calmer, je faisais tout ce qu'il disait, je voulais être parfaite, mais au fond je souffrais. Il ne me disait plus je t'aime, il se mettait en colère trop facilement et trop vite, il me faisait des reproches à longueur de temps. J'ai compris qu'il était encore plein de rancoeur par rapport à ma jalousie d'avant. Il ne me croyait pas quand je lui disais que ce n'était plus ce que j'étais. Un jour à bout de souffle, je décide de le quitter pour de bon, je n'y arrive plus je l'aime de tout mon coeur mais je souffre de sa rancune, de son indifférence.

Au moment de le quitter, il pleure et il accepte que je le quitte et me dit "Je suis dsl de te faire souffrir, tu es mon sang, tu es ma chair, mon organe, je t'aime". Tout ce que j'aurais voulu entendre pendant la relaition il me le dit au moment de la rupture. Mais après ça, on a toujours eu un pretexte pour s'écrire, toujours un moyen de garder contact. Comme d'habitude, je fais tout pour qu'il me rende service, pretextes après pretextes, un sms de lui et je lui réponds puis je lui demande de faire quelque chose pour moi ainsi de suite, jusqu'à que ça devienne etouffant, jusqu'à ce qu'il se retrouve à faire un devoir à ma place, faire un courrier à ma place ou faire quelque chose. Pour se libérer de ça, il m'insulte de nouveau par téléphone, c'est le seul moyen pour me donner la force de partir et il le sait.

On ne se parle plus pendant 6 mois, cette fois je décide d'aller vraiment mieux, je me mets même à rencontrer d'autres personnes, et à avoir des relations. J'ai rencontré un homme T, absolument magnifique, avec qui j'avais une bonne entente, mais avec qui je ne me voyais pas sur le long terme. Je ressentais des choses pour lui, comme j'ai ressenti des choses pour chaque petite histoire de que j''ai eu après mon ex.

Un jour, pour la première fois, CH m'invite chez lui, alors je me fais toute belle, je vais même dans un spa pour me détendre, j'étais de nouveau épanouie dans ma vie. Devinez quoi : Je sors du spa, je m'apprête à rejoindre la gare pour aller chez T et qui je croise dans la rue ? MON EX !!!

Je me suis dit comment la vie peut me faire recroiser mon ex au moment ou pour la première fois, je découvre l'appartement d'un nouvel homme. Toujours fidèle à lui même, mon ex pleure, il me supplie de prendre juste un café avec lui. Il me demande si je suis en couple et je lui réponds que oui, même si c'était faux. Je ne voulais pas qu'il tente quoi que ce soit. Je le trouvais laid, je ne l'aimais plus.

Une fois chez T, je reçois un email de mon ex qui s'excuse, qui aimerait que je sache a quel point il est plein d'amertume. Un mail très beau.

Je ne réponds pas je profite de ma soirée, mais le lendemain j'y repense. Je lui écris que je suis en couple et heureuse et que je suis passée à autre chose. Erreur de ma part... il se met à me dire, qu'il va tout faire pour me récupérer.
Biensûr je n'étais pas en couple avec T, en fait je ne voulais plus être en couple avec personne, même si j'avais des sentiments pour T et que T en avait, c'était une petite amourette, je voulais juste être seule.
Alors pour mettre mon ex face à ses paroles, je lui ai dit "j'ai quitté T, on peut se mettre ensemble si tu veux". Je voulais le tester, et je sentais, qu'au fond, malgré ses paroles, il n'en avait pas envie. Après tout, on s'est rencontrés par hasard et il m'a fait une déclaration, si il avait vraiment voulu se mettre avec moi, il n'aurait pas attendu de me rencontrer par hasard pour le faire. DOnc je n'y avais pas cru, et j'avais raison. Il a fini par me dire "Non ne le quitte pas tu vas me le reprocher, je ne veux pas que tu brises ton couple pour moi" le connard.... SI j'avais reellement été en couple et épanouie, jamais je n'aurais quitté un homme pour mon ex aussi facilement. Ce qui m'avait étonné, c'est que mon ex pensait avoir assez de pouvoir pour me faire quitter une relation avec un homme de qui jétais sois disant amoureuse et avec qui j'étais en couple depuis des mois (c'est un mensonge, je lui avais fait croire ça au début pour voir ce qu'il aurait été capable de faire si j'avais réellement été en couple). Malheureusement T me faisait passer du bon temps je l'appréciais, il y avait même des petits sentiments mais rien qui me donnait envie de plus...

On vit donc une nouvelle relation de 4/5 mois avec mon ex, je lui dis que je ne lui ferai pas de reproches pour ma rupture avec T (fausse rupture ducoup vu que je n'étais pas en couple avec T, je ne romps pas les relations sur un coup de tête en général, je ne fais pas souffrir les autres, je me mets en couple que si je sais que je vas passer ma vie avec la personne, et je fais souvent confiance à mon intuition). Cette relation ne se passe pas très bien, il est toujours dans la retenue, encore rancunier, ne me dit tjrs pas je t'aime, il n'est toujours pas doux avec moi. Là le même schéma recommence, il est de plus en plus retiré, et moi j'en attends toujours plus, je souffre. Je veux le quitter, il pleure encore, il reconnait qu'il a de la rancune qu'il pensait ne plus en avoir mais que c'est revenu, il reconnait qu'il n'est pas prêt...

Là je lui dis que je ne l'attendrai pas, je veux juste être heureuse et il me réponds que je suis comme une drogue et à chaque fois on fait une overdose. Quand je ne suis pas dans sa vie, il finit par repenser à moi même avec d'autres femmes, il n'arrive jamais à passer à autre chose, mais dès qu'il revient on se retrouve coincé dans le même schéma. On souffre tous les deux.

On a continué à se parler, mais un jour il m'a dit quelque chose d'assez blessant, je me suis dit que je ne méritais pas, d'être détestée par l'homme que j'aimais. J'ai toujours eu l'impression qu'il ne m'avait jamais pardonnée, qu'au fond il me détestait. J'ai rompu avec lui, cette fois c'était une coupure nette. Il ne voulait pas que je coupe le contact mais je l'ai fait, là c'était juste trop.
Le coronavirus arrive, je suis malade et je lui demande par sms si tout va bien et il prend de mes nouvelles. Mais depuis cette prise de contact, il s'inquiète pour moi. Il est présent tout au long de ma guérison par téléphone. Il en profite pour me dire qu'il veut reconstruire quelque chose avec moi, et qu'il s'est rendu compte quand je suis tombée malade qu'il m'aimait plus que tout. Je lui réponds que je n'en ai plus rien à faire de notre couple, mais il insiste, cette fois, je le crois. Il y a des mots des phrases, des comportements qui parlent d'eux même. J'ai senti qu'il était prêt cette fois, qu'il m'avait pardonné.

Le problème c'est que j'ai tellement eu peur que tout se reproduise que j'ai commencé par messages à lui faire des reproches "si tu etais si sincère tu me dirais que tu m'aimes", etc... et il me réponds à chaque fois "comment te dire que je t'aime si on doit d'abord reconstruire la relation et se mettre à l'aise à deux". Il avait raison, mais j'ai connu le prince charmant, comment pouvais-je de nouveau faire comme si c'était un inconnu qui apprenait à m'aimer, alors que cette homme m'a eu dans sa peau.

Je suis constamment sur la défensive, j'interprète chaque silence, chaque comportement de sa part comme une nouvelle trahison. il s'est fermé à cause de mes requêtes, mais dans son comportement il est toujours toujours prêt à m'aider en cas de besoin. J'ai cette impression qu'il est plus adulte, plus indépendant, qu'il a muri, il a une approche plus rationnel des choses.

Le problème, c'est qu' Il est beaucoup plus sur de lui, dans sa façon de se comporter, il m'écrit un peu moins, je sens que quelque chose ne va pas mais en même temps j'ai la sensation qu'il veut réellement construire quelque chose. Pour tout vous dire, cette relation m'a tellement tellement faite souffrir, que cette fois je guette le tout petit signe pour tout arrêter. Je n'ai jamais été sur mes gardes comme je le suis en ce moment. Si je le quitte, il n'y aura plus de retour en arrière.

Ma limite pour ne plus jamais jamais me remettre avec lui, c'était s'il me quitte pour une autre. Avec du recul, je me dis que notre couple bats de l'aile, qu'il renoue avec une nouvelle fille qu'il apprécie vraiment, c'est tout nouveau tout beau, il va forcément vouloir vivre quelque chose avec elle, au lieu de se battre pour notre couple. Après tout, il ne m'a jamais vraiment perdue, à chaque fois qu'il est revenu j'étais là.

Le grand problème c'est qu'au bout de 5-6 ans de relation avec lui, on se désire toujours comme au premier jour, on rit toujours comme des enfants, notre lien ne s'est jamais estompé. Mais les difficultés de notre couple nous ont lassés. Il n'a jamais vriament connu d'histoire très sérieuse après moi, je me dis qu'il faut que ça lui arrive pour de nouveau valoriser mes qualités. Qu'il est rare de vivre sous le même toit pendant tant d'annees et toujours rire et jouer comme des gamins. Il y a quelque chose chez cet homme qui ne laisse pas mon âme en paix. Pourtant j'en ai connu, pourtant j'ai vu, j'ai vécu, mais je n'arrive pas, à enlever cette sensation qu'il est mon âme soeur, je n'y arrive pas, et il ressent la même chose. Il ressent à distance quand je me sens mal et moi pareil. Il y a ce lien étrange, qui nous lie. Mais la vie, les déceptions la rancune a sali notre amour, ça nous a fatigué.

Lui et moi on vient du même monde, j'ai essayé d'avoir des histoires avec d'autres, je suis même tombée amoureuse, mais à un moment, je finis par penser à lui même après des mois, parce qu'il n'y a qu'avec lui que je me sentais être vraiment moi-même.

Je ne vais pas le quitter cette fois, je vais attendre de voir comment ça évolue. S'il me quitte pour une nouvelle relation, au moins ce sera le point définitif. Pour l'instant on a passé un merveilleux week end à rire, à s'amuser. S'il me quitte pour une autre, je me sentirais soulagée, je passerai enfin à autre chose et il me laissera tranquille, il sait que c'est la seule chose que je ne pardonne pas. Mais il me regrettera aussi, car une relation comme la notre ça ne se retrouve pas comme ça, une âme soeur ça ne se retrouve pas comme ça. Il fallait sauver notre couple, il en valait la peine, et l'herbe n'est jamais plus verte ailleurs. Il a passé son temps à me fuir, et à souffir de me fuir.

Mais je partirai avec la satisfaction qu'il regrettera, parce que s'il le fait, c'est juste pour fuir encore une fois de notre couple qui s'est usé à force de déceptions. J'ai toujours eu plus de recul que lui dans ces choses. Il prend des décisions sans vraiment se comprendre. Aujourd'hui s'il s'en va, c'est tout simplement parce que notre couple s'est usé, il pensera qu'il ne m'aime plus, que l'herbe est plus verte ailleurs, mais une fois que ça s'essouflera avec une autre, il suffira d'un regard, il suffira qu'après avoir construit ma carrière et être devenue de nouveau totalement détachée et indépendante, nos regards se croisent... J'ai la sensation profonde qu'un jour, nos regards se croiseront, et je ne donne pas cher de sa peau à ce moment là. Je serai cette fille qui venait en Angleterre pour mon stage et il sera l'homme que j'ai connu.


Mais pour l'instant, même si je vois que por la première fos depuis très longtemps, il fait de réels efforts our reconstruire le couple, il m'a fatiguée, sa rancune m'a fatiguée, et après sa rancune, c'est mon manque de confiance en l'avenir de notre couple qui le fatigue. Je ne crois plus en ce couple, tout en croyant qu'il est mon âme soeur. Je ne sais pas quoi faire, quoi penser. Si on est faits pour être ensemble, on se retrouvera, et la vie nous mettra dans la même phase. Je crois qu'aujourd'hui nous ne sommes juste plus en phase. Je suis accrochée au passé, il veut construire quelque chose de différent. En même temps je dois me concentrer sur ma carrière. Il ne voit plus mes qualités, et je lui fais des reproches constants. Je pense qu'il faut que j'aille vivre quelque chose pendant un bon moment, il faut que mes priorités changent, que je me concentre sur ma carrière.

J'aimerais me dire que je m'accroche à un passé glorieux. Mais malheureusement ce n'est pas ça. J'aime la solitude, j'ai aussi été en couple plusieurs fois après lui, et je sais être épanouie seule, mais quand on sait, on sait, et je sais que cet homme est tout bonnement mon âme soeur. J'aimerais arrêter de le croire, j'ai même par moment refusé de l'admettre, mais c'est le cas, et lui et moi, ne sommes plus en phase. Même lui, il passe son temps à lister mes défauts, à me faire des reproches, à minimiser toutes mes qualités, il a l'air de m'avoir pardonné mais me pensera toujours jalouse, et il n'arrive pas à couper le contact, je sais qu'il m'aime au fond de lui. Quoique l'on fasse on est toujours attirés l'un par l'autre comme des aimants. On s'est aimés, on s'est détestés, on s'est pardonnés, on s'est fatigués, mais je ne peux pas décrire ce lien qui nous unit. Ce qui est étrange c'est que depuis qu'on habite plus ensemble, toute nos tentatives de couples ont échoué. Les seules fois où ça marchait c'est pendant notre vie ensemble. Et depuis la premiere rupture on a plus habité ensemble. Comme s'il fallait qu'on soit proche tous les jours l'un de l'autre pour que ça marche.

J'attends de voir ces prochains jours, comment il agit, mais ce qui est sûr c'est qu'après cette rupture, il me faudra énormement énormément de temps pour digérer. Parce que je crois qu'en fait je n'avais jamais fait le deuil de notre relation, je suis prête aujourd'hui à tirer un trait définitif et à vraiment me concentrer sur ma carrière.

Merci pour votre lecture, qu'en pensez vous ? Je dois continuer à y croire, et à vraiment construire quelque chose, ou je dois tout arrêter ? Comme je vous, l'ai dit, cette fois je le sens sincère, mais il y a des choses autour, comme cette fille ou comme le fait que notre relation est fatiguante et qu'il pourrait par facilité tout abandonner. Si seulement il n'y avait pas eu tous ces problèmes, on serait heureux aujourd'hui.

Merci beaucoup pour vos avis et votre temps.
Modifié en dernier par lola15146 le 17 juin 2020, 10:59, modifié 1 fois.
#1317451
Lola,

Je vais être honnête je n’ai pas lu ton post en entier dans le détail, je me suis contentée de le parcourir en diagonale. Il est beaucoup trop long, trop répétitifs, trop lourd, trop indigeste. Il est à l’image de ton histoire.

Ton histoire, cet amour toxique que tu fantasmes, que tu enjolives, que tu enrobes dans de beaux mots, des envolées romantiques et des expressions de grandeur comme « Ame sœur ».
Ton histoire, cette histoire que tu nous racontes, vu de l’extérieur, n’a rien de tout cela.
Ce que tu raconte, la réalité des faits que tu exposes, est pleine de rancœur, de petitesse, de mesquineries, de laideur. Je n'y vois pas d'autre amour que celui que tu entretien dans l'illusion, que celui dont tu tente de te persuader.

Mais voilà, telle une alcoolique qui refuse de se sevrer, tu refuses de voir la réalité. Tu rends les bars ouverts responsables, tu continue d’acheter des bouteilles alors que ton budget explose, et tu bois, jusqu'à vomir sur toi, jusqu’à t’évanouir, jusqu'à oublier qui tu es. Mais tu continue, tu continue à prétendre que tu n’as pas de problème, que tu aime juste boire parce que l’alcool c’est bon.
Tu n’es pas amoureuse, tu es dépendante.
Et comme l’alcoolique tu te cherche des excuses pour avoir ta dose. La seule finalement que tu te trouves est qu’il serait "ton âme sœur ".
Imparable ! Un concept spirituel basé sur la foi. Qui oserait te dire sans passer pour un méchant, que ce concept n’est pas une réalité, que tout ça ce n’est que dans ta tête, et surtout que c’est bien commode.
C’est commode pour continuer à te détruire en te donnant bonne conscience.
C’est pratique pour excuser ton comportement que tu sait parfaitement irrationnel au regard des faits (qui montre l’inverse de ce que tu aimerais croire).
C'est confortable, ça te déresponsabilise, ça te place en victime du destin « Mais heu ! C’est pas moi qui le veut, c’est les dieux et l'univers qui ont décidés, qu’on était fait pour être ensembles ».

Ce que tu aimes au fond, ce n’est ni lui, ni votre histoire. Ce que tu aimes c’est l’idée qu’un jour il devienne ce conjoint parfait que tu as toujours idéalisé dans ta tête. Ce que tu aime c’est l’idée qu’un jour tu vivras un conte de fée avec cet homme. Et ce concept d’âme sœur te permet de te justifier à toi-même cette attente, de justifier ta frustration, de justifier ta colère, de justifier que tu continue encore et encore, à dépenser ton énergie dans une relation vouée à l’échec, car elle ne t’apportera jamais les résultats désirés, puisque tout cela ne se passe que dans ta tête.

Si cet homme était ton âme sœur (si tant est que ça existe), il ne serait pas source de tristesse, de dévalorisation, d'attente sans fin et sans résultat. Cette histoire ne serait pas faite d’humiliation, de souffrance et de rupture.
Ce n’est pas parce que tu roule de la merde dans du cacao que ça en devient une truffe.

Et si l’on prends ton histoire, d'un point de vu plus scientifique et psychologique, au lieu de la prendre avec ce concept d’âme sœur, cette attirance qui te dépasse, qui prend le dessus sur ta raison est plus proche de la pathologique, que du grand amour. D'ailleurs quelle que soit ta décision finale, ce serait une très bonne chose pour toi d'aller consulter un psy.

Alors que te dire à part que tant que tu n’aura pas décidé que sa suffit, ça recommencera. Tant que tu te complaira à souffrir, à te cacher derrière cette histoire d’âme sœur, ça recommencera. Tant que tu n’accepteras pas d’avancer, tu stagneras. Et personne ici, ne peut parcourir ce chemin à ta place, ni te forcer à aller dans la bonne direction.

Alors est-ce que tu dois arrêter pour enfin évoluer et ne plus perdre ton temps dans une histoire sans issue ? Évidemment
Est-ce que tu veux arrêter et cesser d’entretenir l’illusion que vous êtes fait l’un pour l’autre? Toi seule à la réponse
#1317455
Bonjour

Même si je comprends parfaitement le besoin de s'épancher (cela ne peut faire que du bien)
Est ce que tu pourrais résumer ton histoire ?
Parce que perso, je me suis perdu dans le fil et j'ai trouvé quelques incohérences dues sûrement à ma mauvaise interprétation de tes écrits.
Ceci dit, le peu que j'ai pu retenir (mais je peux me tromper) est cette (fausse) sensation d'avoir trouvé l'âme soeur , mais bon si c'était le cas, il n'y aurait pas autant de problèmes dans vos vies...
Comme tu le conclus su justement :
"Si seulement il n'y avait pas eu tous ces problèmes, on serait heureux aujourd'hui."
Ben vi forcément , Mr de la Palisse n'aurait pas dit mieux.
Les problèmes sont peut-être apparus parce qu'au final vous n’étiez pas si compatibles que ça sur bien des points ?
#1317477
Hello
Pour tout vous dire, cette relation m'a tellement tellement faite souffrir, que cette fois je guette le tout petit signe pour tout arrêter. Je n'ai jamais été sur mes gardes comme je le suis en ce moment. Si je le quitte, il n'y aura plus de retour en arrière.
Pour moi tout est là. Tu écris cette phrase après nous avoir conté une dizaine d'aller retours, une dizaine de fois où justement tu as dû te dire cette phrase mais tu es revenue à chaque fois, et même là, si j'ai bien compris, vous êtes toujours "de mèche".

Je voudrais juste souligner qu'une histoire comportant autant de rebondissements, autant de souffrance, donne forcément aux retrouvailles un goût de magie, d'intense. Vos grandes déclarations sont à l'égale de vos insultes. Donc forcément, qu'il y a une attirance, forcément que "vous vous désirez comme au premier jour", car tous les 4 matins est un nouveau premier jour. Ca ne fait pas 6 ans que vous êtes en couple non stop, avec la petite routine (normale) qu'un couple longue durée implique . Et 6 ans ce n'est pas 3.

Donc, même si les collègue ci dessus ont peut être été abrupts (ce qui explique, j'imagine, que tu as ouvert un autre post copié collé...) ; ils n'ont pas tort. Ils ont même raison.

Tu dois avoir dans les 30 ans j'imagine, et tu nous demandes notre avis alors le voici :
Tu as la preuve, avec votre passif, que chaque fois l'histoire se répète. Si vous voulez revivre une histoire, il faut pardonner, pour de vrai, ne pas être dans l'attente, ne pas être sur la défensive, ne pas tout ressortir à la moindre occasion.

Tu es adulte, nous ne sommes personne pour te donner des ordres. Donc c'est à toi de décider, soit tu (re)(re)(re)(re)redonne une chance à votre couple mais en te comportant en adulte c'est à dire en appliquant ce que j'ai dit ci dessus, soit cette dynamique souffrance/extase te convient et c'est tout autant ton droit.

Je terminerai sur une de mes citations préférées :
« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » A.Einstein


Courage à toi
#1317478
Allys, merci pour ce long message que tu as pris la peine d'écrire. C'est une claque, ce que tu me dis là.

Je n'ai jamais eu de personnalité dépendante, mais j'ai vécu avec lui 3 ans de pur bonheur. Les difficultés ont commencé à arriver quand il a fait un brun out au travail que je suis devenue jalouse parce que je ne recevais plus la même attention. Je l'ai tellement poussé à bout que ça l'a traumatisé...il se forçait a baisser la tête à l'extérieur pour ne pas avoir de problème avec moi...

Il m'a quitté mais à chaque fois qu'il est revenu quand je devenais de nouveau étouffante, il avait peur de retomber dans ma jalousie, et moi j'avais peur qu'il me quitte de nouveau.

Je pense que nous sommes compatibles, mais nous manquons de confiance l'un envers l'autre. Dans quelle illusion je me berce quand pendant 3 ans un homme vit pour me rendre heureuse, s'oubliant lui même...? Il m'a reproché de s'être oublié, il est devenu différent, plus équilibré, et j'associe ça au manque d'amour. Oui je suis devenue dépendante, mais quand on a gouté au paradis on veut forcément y retourner. J'ai eu tellement d'histoires apres lui, mais je n'ai jamais été dépendante avec les autres.

Kakauhete, pour Mr de la Palisse, c'est très juste, merci aussi pour ton commentaire. En gros j'ai vécu une histoire d'amour absolument hors du commun, je parle de mon ressenti, d'un homme qui m'a aimé plus que sa propre vie, mais alors qu'on filait le parfait amour, il a fait un burn out en banques d'affaires (monde de requins avec des horaires de folie) et moi je l'ai poussé à bout avec ma jalousie, il n'avait plus d'intimité il se sentait étouffé. Depuis il fait des vas et viens et à chaque fois on répète les même erreurs, moi je deviens dépendante et dans l'insécurité, et lui il fuit ce que j'ai été pendant son burn out. Pourtant on s'aime on veut que ça marche, il veut reconstruire, mais j'ai envie de le quitter de peur que ça recommence.
#1317479
PS : non, je ne voulais pas te traiter de folle en utilisant cette citation.
La folie est un vaste sujet, et en écrivant ceci je voulais mettre en lumière à quel point l'amour/la dépendance peuvent nous faire faire des choses insensées. Ce n'est pas toi qui est folle, ce sont tes actions et c'est très différent.
#1317480
Agatheyzac, ta citation est celle que je répète souvent aux autres... tu as raison. Merci pour ta réponse.

J'ai fait un copier coller car sur le forum AUféminin personne ne répond vraiment, si ce n'est des réponses lacunaires pour dire que j'ai beaucoup écrit. Mais pour moi c'est aussi une manière de "vider", et c'est la première fois que je rends mon histoire "publique".

J'ai 27 ans, bac+6/7 j'entame une carrière dans un domaine "élitiste" et ma vie privée est un fiasco. Lire des commentaires sur un forum me donne la sensation de neutralité et réalité, ce n'est pas dur de vous lire, vous êtes simplement neutre. Je suis victime de mon physique, je ne représente pas ce que je suis réellement donc je tombe sur des hommes superficiels qui aiment les jolies femmes. Avec mon ex, il y avait de la profondeur, de l'entraide, quelque chose que je ne retrouve pas ailleurs malgré mes tentatives, il a toujours été là pour moi.
#1317481
Agatheyzac a écrit : 15 juin 2020, 13:12 PS : non, je ne voulais pas te traiter de folle en utilisant cette citation.
La folie est un vaste sujet, et en écrivant ceci je voulais mettre en lumière à quel point l'amour/la dépendance peuvent nous faire faire des choses insensées. Ce n'est pas toi qui est folle, ce sont tes actions et c'est très différent.
Haha ne t'inquiète pas j'ai compris ce que tu as voulu dire, je connais cette citation par coeur. L'amour c'est le domaine de l'émotion, pas la raison, comment expliquer rationnellement une émotion ? C'est antinomique, alors le coeur a ses raisons que la raison ignore...
#1317483
lola15146 a écrit : 15 juin 2020, 13:10 En gros j'ai vécu une histoire d'amour absolument hors du commun, je parle de mon ressenti, d'un homme qui m'a aimé plus que sa propre vie, mais alors qu'on filait le parfait amour, il a fait un burn out en banques d'affaires (monde de requins avec des horaires de folie) et moi je l'ai poussé à bout avec ma jalousie, il n'avait plus d'intimité il se sentait étouffé. Depuis il fait des vas et viens et à chaque fois on répète les même erreurs, moi je deviens dépendante et dans l'insécurité, et lui il fuit ce que j'ai été pendant son burn out. Pourtant on s'aime on veut que ça marche, il veut reconstruire, mais j'ai envie de le quitter de peur que ça recommence.
Perso, mon petit doigt me dit que ce n'est pas nécessairement à 100% le burn out qui est la cause de tout ça... bien trop facile comme explication...
Et puis tu sais, il n'y a nul besoin d'être en "banque d'affaire" pour faire un burn out tu sais :)
Ce que je retiens mieux est ta jalousie et le fait qu'il se sente étouffé...
Donc à creuser ... votre "histoire sensationnelle " de ton point de vue, ne l'était peut être pas autant du sien ? qui sait? (tu sais, je ne vois pas totalement en quoi votre histoire était "hors du commun" vraiment ??)
Votre communication n'avait pas l'air très en place non plus ... vous avez l'air.... décalés ?..
Et je ne crois pas que l'harmonisation soit au rendez vous tant que cela perdurera...
Tu résumes tout ici "on veut que ça marche,.... mais j'ai envie de le quitter " c'est assez lourd de sens...
#1317484
Bonjour

en te lisant j'ai l'impression (et tu le dis d'ailleurs) que tu es quelqu'un qui n'a pas confiance aux hommes. D'où ça vient? tu dis avoir observé les hommes en compagnie de leur conjointe te regarder et cela est censé être la preuve que cette croyance que tu as es 'vraie'.
ça en dit long sur ta façon de voir un conjoint potentiel, sur la dynamique de couple, sur ta vision toxique de l'amour
à méditer

ps: non parce qu'un homme regarde une autre femme en fait ça veut pas dire grande chose, il peut regarder, trouver jolie, c'est humain, mais pour autant il ne va pas devenir infidèle ni quitter sa compagne.
#1317485
ps: non parce qu'un homme regarde une autre femme en fait ça veut pas dire grande chose, il peut regarder, trouver jolie, c'est humain, mais pour autant il ne va pas devenir infidèle ni quitter sa compagne.
Comme dit le proverbe:

C'est pas parce qu'on est à la diète qu'on n'a pas le droit de regarder l'menu

:ugeek: :ugeek: :ugeek:
#1317486
Kakahuet a écrit : 15 juin 2020, 13:41
lola15146 a écrit : 15 juin 2020, 13:10 En gros j'ai vécu une histoire d'amour absolument hors du commun, je parle de mon ressenti, d'un homme qui m'a aimé plus que sa propre vie, mais alors qu'on filait le parfait amour, il a fait un burn out en banques d'affaires (monde de requins avec des horaires de folie) et moi je l'ai poussé à bout avec ma jalousie, il n'avait plus d'intimité il se sentait étouffé. Depuis il fait des vas et viens et à chaque fois on répète les même erreurs, moi je deviens dépendante et dans l'insécurité, et lui il fuit ce que j'ai été pendant son burn out. Pourtant on s'aime on veut que ça marche, il veut reconstruire, mais j'ai envie de le quitter de peur que ça recommence.
Perso, mon petit doigt me dit que ce n'est pas nécessairement à 100% le burn out qui est la cause de tout ça... bien trop facile comme explication...
Et puis tu sais, il n'y a nul besoin d'être en "banque d'affaire" pour faire un burn out tu sais :)
Ce que je retiens mieux est ta jalousie et le fait qu'il se sente étouffé...
Donc à creuser ... votre "histoire sensationnelle " de ton point de vue, ne l'était peut être pas autant du sien ? qui sait? (tu sais, je ne vois pas totalement en quoi votre histoire était "hors du commun" vraiment ??)
Votre communication n'avait pas l'air très en place non plus ... vous avez l'air.... décalés ?..
Et je ne crois pas que l'harmonisation soit au rendez vous tant que cela perdurera...
Tu résumes tout ici "on veut que ça marche,.... mais j'ai envie de le quitter " c'est assez lourd de sens...
Kakahuet, voilà pourquoi j'ai écrit un paragraphe aussi détaillé, pour éviter les mésinterprétations, mais je comprends que je n'ai finalement décrit que mon ressenti. Au début je n'étais pas amoureuse de lui je n'avais confiance en personne, et je ne le trouvais ps attirant, mais il est tombé absolument raide dingue de moi, il n'a vécu qu'à travers moi pendant 3 ans, il n'avait jamais vécu ça, quand je voulais le quitter je me souviens à l'époque (et j'ai un peu honte d elle dire) qu'il se mettait à genoux en pleurant de tout son être pour pas que je m'en aille, nous étions comme les deux doigts de la main. Lui même me disait "on vieillira ensemble, on mourra ensemble, tu es moi en garçon, tu es mon âme soeur", au départ j'avais si peur d'être autant sur la meme longueur d'onde que je lui ai fait vivre un calvaire, mais il a patienté et ensuite, la relation a muri, et on a pas réussi à passer le cap de l'après fusion. On était trop fusionnel. Imaginez simplement pendant 3 ans, votre bras est avec vous, et bien nous étions le bras l'un de l'autre.

Je suis devenue une parano, jalouse et littéralement hystérique pendant qu'il se faisait humilier tous les jours à son boulot et qu'il ne dormait presque pas le soir. N'importe qui aurait pété un câble.
#1317487
sandstorm a écrit : 15 juin 2020, 14:12 Bonjour

en te lisant j'ai l'impression (et tu le dis d'ailleurs) que tu es quelqu'un qui n'a pas confiance aux hommes. D'où ça vient? tu dis avoir observé les hommes en compagnie de leur conjointe te regarder et cela est censé être la preuve que cette croyance que tu as es 'vraie'.
ça en dit long sur ta façon de voir un conjoint potentiel, sur la dynamique de couple, sur ta vision toxique de l'amour
à méditer

ps: non parce qu'un homme regarde une autre femme en fait ça veut pas dire grande chose, il peut regarder, trouver jolie, c'est humain, mais pour autant il ne va pas devenir infidèle ni quitter sa compagne.
Je ne sais pas d'ou sa vient... mon père est toujours avec ma mère, toujours près d'elle, il ne regarde jamais les autres femmes, il est très spirituel. Mais mon père ne m'a accordé de réelle attention qu'à partir de mes 24 ans... peut être que je ne recherche que l'attention de l'homme avec qui je suis et que s'il ne me donne pas tout, c'est qu'il ne m'aime pas... Je pense que c'est ça. Après mon pere et ma mere ne sont pas tactiles, ni affectueux l'un envers l'autre. Je suis un peu froide avec les hommes en général, mais des qu'on arrive à me saisir, je deviens tout ce que mes parents ne m'ont pas donné, et tout ce qu'ils ne sont pas.

Pour le reste, mes copines pleuraient tout le temps pour les hommes et j'avais un mépris pour les histoires de coeur les histoires roses, les âme soeurs. En lisant certains d'entre vous j'ai l'impression d'être la petite fille qui rêve au conte de fée depuis petite en cherchant son prince charmant. Je n'y ai jamais, cru et quand j'ai rencontré cet homme il en a bavé pour me faire comprendre qu'on avait quelque chose de spécial, j'ai fini par le voir et on était les plus heureux.

J'ai vécu d'autres histoires, mais par exemple Kakahuet, n'est ce pas sensationnel, un homme qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets. La seule différence c'est que j'adore le chocolat et qu'il n'aime pas ça...Je ne peux pas décrire le ressenti de ma relation, ça ne s'explique pas le féérique, ça se vit c'est tout.
#1317488
etpourtant a écrit : 15 juin 2020, 14:49
ps: non parce qu'un homme regarde une autre femme en fait ça veut pas dire grande chose, il peut regarder, trouver jolie, c'est humain, mais pour autant il ne va pas devenir infidèle ni quitter sa compagne.
Comme dit le proverbe:

C'est pas parce qu'on est à la diète qu'on n'a pas le droit de regarder l'menu

:ugeek: :ugeek: :ugeek:
Qui n'a jamais craqué pendant sa diète ? Certains même finissent boulimiques...si être en couple est une diète alors peu pour moi.
#1317489
J'aimerais simplement avoir une réponse, sur ce que je dois réellement faire.

J'ai déjà parcouru ce forum il y a quelques années, et je me souviens de certains noms qui avaient des remarques toujours pertinentes pour les autres histoires, Kakahuet par exemple et les autres aussi, vous avez l'expérience d'avoir lu et suivi les histoires des autres, en général, comment mon histoire peut se finir ou commencer ? Il y a tjrs des histoires qui se ressemblent et des schémas humains qui se reproduisent.

Dois-je murir et laisser les choses se faire ? Il m'a aimé comme un fou mais je l'ai fait énormément souffrir, il a fini par me détester mais il revient à chaque fois car il n'arrive pas à m'oublier. Cette fois ci il veut que ça marche, il est prêt à s'investir mais au moindre signe de jalousie ou de possessivité, de colère il me fait des reproches, et moi au moindre signe d'éloignement je prends peur et je veux tout arrêter. En ce moment il est en contact avec cette fille qu'il a connu pendant l'adolescence, il avait eu une histoire d'un jour mais elle ne l'attirait pas sexuellement, c'est une simple amie, il trouve qu'elle a un joli visage, mais elle lui rode autour. Ne va t-il pas quitter le bateau pour aller vers elle si ça ne marche pas avec moi ? S'il m'aime vraiment au fond de lui finira t-il par rester à mes côtés ?

Si j'ai rendu mon histoire publique alors que je suis une personne qui fait tout pour garder ma vie privée hors de la vue des autres, c'est que cette fois je veux en finir et prendre une décision définitive une fois pour toutes que ce soit de rester avec lui ou de partir. Je vais bientôt rentrer dans un domaine élitiste niveau carrière, je ne pourrai plus me permettre d'impacter mon travail avec ces histoires.
#1317490
lola15146 a écrit : 15 juin 2020, 15:04 n'est ce pas sensationnel, un homme qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets
Pardon, mais ça c'est la normalité de la majorité des couples, c'est la normalité de mon couple, et de tas d'autres, c'était aussi la normalité de mon premier amour, la normalité avec mon mari et aussi celle avec le gars qui m'a amenée ici (je dois avoir des tas d’âmes sœur dis donc, j'ai beaucoup de chance).

Donc un couple qui s'aime et qui va bien c'est un couple qui ne passe pas son temps à s'insulter, a se faire des reproches, à se quitter, même si par ailleurs ils sont sur la même longueur d'onde, bref qui sont réellement compatible et en mesure de construire au lieu de se détruire.

Le reste, les contes de fée, et les âmes sœur c'est bullshit! Mais comme je te l'ai déjà dit c'est confortable pour toi de te vautrer la dedans ça te donne des excuse pour tout ce qui ne va pas dans le sens de ce conte de fée que tu t'es inventé.

Tu veux une réponse, quitte le, et choisi de vivre dans la réalité plutôt que dans l'illusion de cette histoire.
#1317491
Bon j'avais écrit un beau laïus sur le fait que non, ce genre d'histoire n'a rien de sensationnel, on l'a tous vécu au moins une fois dans notre vie (et bien plus la plupart du temps).

Mais je vais répondre à ton dernier post plutôt


Tu demandes que faire... comme tu le dis, les schémas ont tendance à se répéter à l'envie...
Tu souhaites privilégier ton avenir pro ? ben basta ! dégages toutes les mauvaises ondes qui te polluent sinon ce sera un frein à ton ascension professionnelle.

Tu veux lâcher du lest côté pro et avancer côté coeur? ben mets les choses à plat, communique sur tes craintes, entend les siennes et prenez une décision conjointe sur le fait de reprendre ou non, sachant qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise solution...
#1317492
Bonjour,

Ce qui me frappe personnellement, c'est que tu parles en long en large et en travers de SON amour pour toi, de ses "déclarations", de ses "actes d'amour fou" (de ma fenêtre c'est plutôt le signe d'aimer mal, mais soit), et au final, on a un peu (enfin j'ai) l'impression que ce que tu amles dans cette relation, ce n'est pas lui, c'est son amour "fou", le drama, les envolées lyriques et "l'amour impossible". Comme si tu avais besoin de tout ça pour te persuader de ta propre valeur au travers de son "amour".
Mais l'amour, le vrai, celui qui dure et t'élèves, ce n'est pas ça.
C'est simple, doux, et évident.
Ce n'est pas une bataille d'égo où il y a jalousie, "maltraitance", drames, aller-retours, et j'en passe.


Pour terminer, je dis souvent qu'il faut écouter sa petite voix. Celle de la "mauvaise intuition".
Si tu ressens ça, c'est qu'effectivement, il y a un problème.
Et vu votre passif, je ne suis pas du tout certaine que les choses puissent être réparées.
#1317493
Bonjour Lola,

Elieza a complètement traduit ce que je pensais de ton post. Et encore elle a été plus délicate que j’aurais pu l’être.

Ce qui m’a empêché de lire ton post jusqu’au bout moi, ce n’est pas la longueur de ton post mais là palanquée de détails destinés à bien faire comprendre à quel point tu es exceptionnelle.

Alors tu l’es sûrement mais nul n’est besoin de nous convaincre nous hein.
On pourrait avoir tendance à croire que tu as une énorme confiance en toi vu toutes ces précisions mais Je crois bien que quand on est sûrs de nous, on a pas besoin de crier à la terre entière à quel point les hommes ne peuvent s’empêcher de nous regarder, que notre homme est transi d’amour et ne peut pas nous oublier j’en passe et des meilleures.

Pour ma part je n’ai jamais considéré que la « fusion » était un critère d’amour véritable.
Bien au contraire.
J’estime pour ma part que lorsque on est aimé c’est pour notre « Individualité »
C’est pour notre individualité qu’on est aimé de l’autre et c’est pour son individualité que l’on aime l’autre.
Quand il y a fusion on fini par perdre de vue cela.
A mon sens.

Pour le reste je ne sais pas ce que tu attends vraiment de nous pour être honnête.
Tu songes déjà à le quitter qu’attends-tu comme conseils?
#1317494
MyZ a écrit : 15 juin 2020, 16:12 Pour ma part je n’ai jamais considéré que la « fusion » était un critère d’amour véritable.
Bien au contraire.
J'applause des mains (et des pieds aussi)
La fusion (ou ce que l'on se représente comme tel) n'est ni plus ni moins qu'une zone de confort que l'on se créé pour pallier, le plus souvent à des problèmes que l'on ne veut pas résoudre car c'est plutôt facile de se laisser entraîner là dedans mais attention à la chute (il y a pléthore d'histoires ici pour confirmer cela)...
Mais ce n'est pas vraiment de l'amour, le vrai, celui qui est posé et serein et qui fait que l'on ne se pose même pas de questions existentielle ...
#1317506
Mais mon père ne m'a accordé de réelle attention qu'à partir de mes 24 ans... peut être que je ne recherche que l'attention de l'homme avec qui je suis et que s'il ne me donne pas tout, c'est qu'il ne m'aime pas...
mais il est tombé absolument raide dingue de moi, il n'a vécu qu'à travers moi pendant 3 ans,
donc tu avais toute son attention... ou en tout cas c'est ce que tu as voulu croire...
#1317511
Bonjour à tous, merci pour vos réponses, je vous réponds dans un même message c'est plus simple.

Sandstorm : Tu as très bien fait le parallèle entre ce que j'ai dit de mon ex et de mon père, la seule chose dont je suis certaine c'est que l'attention. qu'il a eu pour moi n'est pas une illusion contrairement à ce que tu dis dans ton message. C'est même la faille dans laquelle il est entré, et c'est pour ça que je l'ai idéalisé, il a fait pour ce que mes propres parents n'auraient pas fait, tout ce qu'aucun homme n'aurait fait. Et moi, c'est cette attention qui m'a fait l'aimer et lui il c'est cette attention qui à la longue l'a rendu épuisé au moment où il ne pouvait plus m'en donner autant, où il a commencé à vouloir sortir de la fusion à vouloir son individualité, et que je suis devenue réellement parano.

Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.

Kakahuet : Oui en effet, je souhaite privilégier le côté pro, mais si nous avions réglé les problèmes de ma peur de souffrir encore et lui de sa peur que je sois encore la même fille "insécure, jalouse, qui fait des drama pour tout etc.."., il aurait pu être une épaule, et un partenaire qui m'aurait accompagné dans mon ascension.

Eliezia : Ton message m'a fait voir mes sentiments pour cet homme différemment. En effet, ce que j'ai aimé en lui c'est tout ce qu'il avait fait pour moi, j'ai commencé à l'aimer quand j'ai vu à quel point il se sacrifiait, lui sa dignité, son travail, son temps, pour moi, ça m'a attendrie, et j'en suis tombée amoureuse. Pendant les 3 ans, c'était comme tu dis, doux, simple évident pour nous deux, pour rien au monde il ne voulait être ailleurs et moi non plus. Mais là où c'est devenu compliqué c'est après la première rupture. Il m'a quitté à cause de ma jalousie excessive, c'était chaque jour crise sur crise, drame sur drame il a tenu 6 mois, à baisser la tête à l'extérieur, à ne plus regarder d'image de femmes, à ne plus me parler de ses potes filles. A un moment j'ai même pensé qu'il avait une relation homosexuelle avec son ami ! A chaque fois qu'il revenait, il voulait réessayer mais ne pensait pas que j'avais changé. Aujourd'hui je me rends compte du ridicule, mais lui me dit aujourd'hui "tu étais folle, tu ne t'en rends pas compte c'était insupportable".

MyZ : Alors là, je ne m'y attendais pas, mais tu as mis le doigt sur quelque chose. D'abord, pour les hommes qui me regardent dans la rue, c'est très très loin d'être une chose dont je me vante. Je pense que les hommes sont des animaux, et je ne me vois pas sous leur regard dans la rue comme une femme exceptionnelle, je me vois dans leur regard comme la femme que l'on veut avoir pour des soirées. Je me sens salie par leur regard et je trouve ça tellement irrespectueux pour leur copine qu'en général je change de trottoir ou je passe mon chemin en baissant la tête.
Mais là où tu as vu juste, et c'est ce que mon ex me répète à longueur de temps c'est mon manque de confiance en moi. J'ai pourtant toujours pensé que j'avais toutes les qualités, mais il est vrai, que je me suis découverte particulièrement complexée lorsque j'ai connu le couple et les relations hommes femmes en général. J'ai beau avoir eu des diplômes dans des domaines sélectifs, entrer dans un domaine d'élite, on a beau me dire que je suis belle, j'ai beau recevoir tout un tas de compliments, je n'arrive pas à croire que je mérite tout ça. Mon ex me le dis aujourd'hui encore "comment veux tu que je te fasse des compliments, tu es un gouffre, tu as besoin de toujours plus, je n'y arrive pas notre histoire d'avant m'a traumatisée alors laisse moi le temps d'être à l'aise et de te faire confiance".

Là ou tu as aussi été pertinente, c'est en ce qui concerne la fusion, c'est vrai que ce n'est pas sain, et même si elle peut durer quelques semaines à la première rencontre elle ne devrait pas durer plus. C'est vrai que c'est 'individualité de l'autre, qui doit être chérie. Et honnêtement, j'ai énormément réfléchi à ton argument. Ce que j'en ai conclu, c'est qu'il est entrain de murir, il a acheté son appart, il voit ses potes, il me réserve le week end, et moi de mon coté, je me dis "il ne m'écrit pas tous les jours, il ne me voit que le week end alors qu'il pourrait me voir chaque jour" et si c'était moi qui était encore bloquée dans le passé, et si lui était devenu l'individu du couple et moi celle qui refuse qu'il en devienne un. Cela m'a tellement fait réfléchir que je commence à comprendre que pour que ça marche, je dois devenir plus adulte, arrêter d'idéaliser notre ancienne relation, accepter qu'elle était belle mais cesser de vouloir la reproduire car ça n'arrivera pas.

Limite je me demande si je ne devrais pas arrêter de le voir, me reconstruire dans mon individualité, et plus tard après avoir eu mes responsabilités professionnelles et une vision différente de la vie et des relations, à ce moment là peut être que lui et moi pourrons nous voir en tant qu'individus et nous aimer de façon plus adulte. Si nous sommes aussi compatibles que je le prétends, cela ne peut que marcher.

Donc je vais faire ce que Kakahuet dit, lui parler et prendre une décision. Il me voit comme "l'enfant" qu'il a connu, aujourd'hui il a mûri, je vois qu'il est différent, il ne veut plus rentrer dans mon jeu et faire ce que je lui demande, il veut un rapport de force égalitaire, et il veut reconstruire quelque chose de stable sur le long terme. Mais c'est comme si j'étais coincée dans l'image qu'il a de moi, j'ai beau faire des efforts, montrer que je change, il me voit toujours à travers la fille qui l'a fait chier, la fille potentiellement jalouse, la fille qui demande trop d'attention. Donc il est là, on passe de bons moments, mais dès que j'agis, où parle, il va saisir à un moment l'occasion de me dire "c'est parce que tu n'as jamais eu confiance en toi", "tu devrais faire ça seule plutôt que de demander de l'aide", "t'as jamais été capable de ne pas être dans l'extrême", "madame drama ressurgit", "pourquoi tu veux m'accompagner pour vérifier que je ne fais rien avec ma pote ?" je ne veux plus être cette femme là, et il ne me donne pas la chance d'évoluer.

J'ai été avec un garçon hier, on a bu rigolé, il était mignon, quand il m'a vue, il ne pouvait détacher son regard, on est resté 5h ensemble il a tenu à me raccompagner chez moi à pieds pour rester avec moi le plus longtemps possible, , on s'entend bien, mais.. je n'ai plus envie d'être en couple.
Je pense au fond de moi que je dois couper quelques années, le contact, me renouveler, être réellement épanouie sans lui. Même si je discute avec lui, je doute que ça effacera des années de certitudes qu'il a à mon égard. Si je le quitte, il sera sans doute en couple avec la pote qu'il a où une autre, mais si on est aussi compatibles l'un que l'autre et si je suis une femme mature et épanouie dans son individualité, quelque chose de nouveau pourrait se passer entre nous. Vous ne pensez pas ?

En tout cas, toutes vos remarques sont absolument pertinentes et intelligentes, je commence à voir mon couple et surtout moi même différemment. Je me dis que s'il essaie encore de retenter malgré sa vison de moi malgré les souffrances, malgré le fait qu'il ait muri, alors qu'il pourrait juste être avec quelqu'un d'autre, quelqu'un de nouveau, c'est qu'il y a encore de l'amour et que ça peut être sauvé, même si je dois disparaitre de sa vie pour un temps.
#1317513
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42 Je pense que les hommes sont des animaux...
Ouch ... ça pique un peu ça, non ? :shock: :shock:
Et les femmes ? sont-ce des animaux too ?

lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42 J'ai pourtant toujours pensé que j'avais toutes les qualités, mais il est vrai, que je me suis découverte particulièrement complexée lorsque j'ai connu le couple et les relations hommes femmes en général. J'ai beau avoir eu des diplômes dans des domaines sélectifs, entrer dans un domaine d'élite, on a beau me dire que je suis belle, j'ai beau recevoir tout un tas de compliments, je n'arrive pas à croire que je mérite tout ça. Mon ex me le dis aujourd'hui encore "comment veux tu que je te fasse des compliments, tu es un gouffre, tu as besoin de toujours plus,
Ben tu vois, c'est ce qui transparaît totalement de tes messages, de mon point de vue....une vision assez biaisée des choses et peu de considération pour les autres... mais ce n'est qu'un ressenti, peut être du au fait que tu insistes sur ton physique et ton esprit "élitiste" ce que je trouves particulièrement bizarre ...

Mais ce qui est important est le fait d'en vouloir "toujours plus".... le tonneau des danaïdes ... ça met certaines choses en perspectives et accroît le manque de confiance que tu peux avoir en toi et par delà, en les autres.
#1317514
Peu de considération pour les autres ? Waw, merde et si c'était vrai ce que tu dis là ? (Pardonne moi la vulgarité). A chaque fois que je lis un message j'ai l'impression d'en apprendre plus sur ce que je suis et étrangement, ça fait écho à quelque chose en moi. Comme quoi, les mots, les paroles sont le reflet la personnalité, ce n'est pas pour rien s'il existe toute une science à ce sujet.

Pour l'élitisme, le physique, je me suis peut être construit une vie professionnelle et une apparence qui peuvent être "acceptables" aux yeux de la société, des autres. J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes. Et j'ai versé tout mon vide dans un homme qui n'a eu de cesse de vouloir remplir ce tonneau des danaïdes comme tu dis si bien. Merde alors...et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ? Je ne veux pas y croire, j'aime ses qualités, mais ça me fait réfléchir, je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement. Waw...
#1317516
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.
.Bonjour lola,

Quitte a construire un argumentaire pour me montrer a quel point je me trompe, essaye au moins, de ne pas tout mélanger et de ne pas déformer mes propos.

Tu as affirmé que cet homme était « sensationnel », et que ta relation était « exceptionnelle » parce que je cite il est un homme « qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets »
Et je t’ai répondu que tout cela n’avais absolument rien de sensationnel ou d’exceptionnel, que c’était le quotidien et la normalité pour la majorité des couples, et ton histoire d’âme sœur c’est donc dans ta tête, et c’est une illusion que tu entretien pour te positionner en victime.

A aucun moment je n’ai évoqué, sa soumission envers toi, ou je n’ai dit que sa soumission était une illusion…

Mais puisque tu mets ça sur le tapis, allons-y… Tu semble confondre soumission aux désirs de l’autre/adulation par l’autre et amour réciproque. Comme si le seul véritable amour était une relation maitresse/chien. C’est une vision très sadomasochiste et toxique de ce que peut être l’amour. Et en tout cas, si on demandait à des couples si une relation, maitre/esclave est un conte de fée, je pense que la réponse serait non. Je maintient donc qu’il n’y a que dans ton imagination, que cette histoire est belle et transcende la métaphysique. Pour le commun des mortel, une relation, telle que la tienne est simplement une relation toxique, inégalitaire et n'a rien à voir avec une histoire d'amour.

En revanche je ne nie pas, que la compatibilité existe. Elle se place exactement à l’endroit ou sa névrose masochiste rencontre ta névrose sadique…
Après tu peux appeler cela comme tu veux, amour, fusion, âme sœur, idéaliser cette compatibilité, et te bercer d’illusions métaphysique sur l’éternité de votre relation, moi je n’y vois qu’une pathologie, qui mériterait d’ailleurs une consultation chez le psy.

Sur ce je vais cesser d’intervenir sur ton post. Ne le prends pas mal, mais ce coté spirituel des âmes sœur auquel tu t’accroches sans aucune rationalité, a tendance a me faciliter le transit et a me fatiguer. Si tu ne peux remettre en cause ce présupposé sur lequel repose ton illusion qui t’empêche d’avancer, je ne peux pas faire grand-chose pour t’aider.

Edit:
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ?(…) je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement.
C’est ce que je pense, oui, que tu ne l'a jamais aimé, et que donc cette histoire d’âme sœur c'est bullshit.
#1317517
De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
#1317518
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes.
Tu sais, je ne suis pas un expert (ami ami) mais mon expérience m'a prouvé à maintes reprises
que tout "plus" engendre un "moins" quelque part...
par exemple, plus de sport ou tout autre activité dépassant la moyenne en terme de temps passé), moins de relationnel autre
plus de "bonne" alimentation (après tout dépend de ce que l'on entend par "bonne" ^^) moins de relâchement sur des soirées u peu borderline qui sont nécessaires aussi
plus de tenues, moins de chance de toruver son style personnel
plus de miroir, moi d'ouverture sur les autres, juste un focs sur soi
plus de diplômes, moins d'ouverture ( là encore) à autre chose que l'élitisme alors que tant de personnes peuvent être enrichissantes sans être au sommet de l'échelle (d'ailleurs c'est 90% du temps le cas)...
Moi si j'étais plus jeune, je ferai de l'humanitaire, du vrai, pas du pseudo machin truc qui fait qu'on se retrouve à la tv à chaque crise sanitaire...les vraies valeurs sont là pour moi , bien entendu. Chacun a son propre curseur selon son expérience.

Ceci pour dire que vouloir toujours plus c'est symptomatique d'une peur irraisonnée de regarder la vie telle qu'elle est... c'est toujours vouloir être en mouvement de peur que si l'on stoppe, on ne puisse jamais repartir ...mais repartir pour aller où? c'est bien la question de fond..
Mais bon ça, c'est mon avis :)
#1317519
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ? Je ne veux pas y croire,
c'est bien ce qui transparait dans tes écrits... tu aimes être au centre de l'attention de l'autre, aimer être aimer ce n'est pas de l'amour.

et alors que tous les intervenants te disent que non ce n'est pas de l'amour, au mieux c'est un amour toxique tu persistes à ne pas vouloir y croire. La bonne question à te poser c'est justement pourquoi? te poser la question du pourquoi est une piste intéressante à explorer: en effet quand on persistes à vouloir croire à quelque chose malgré l'évidence c'est que ça gratte quelque chose en nous.
#1317520
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
il y a aussi un autre aspect qui moi m'a fait rebondir. Lola a incité son ex à aller dans la filière bancaire d'affaires alors même qu'il avait l'air ne pas vouloir le faire (c'était pas adapté à lui) elle l'a aidé à bosser ses entretiens, et ensuite le monsieur a pété un plomb (chose qui finalement vu que le milieu n'était pas pour lui, était prévisible). Donc il n'y a pas que la jalousie là dedans.
#1317521
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 11:55
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.
il y a aussi un autre aspect qui moi m'a fait rebondir. Lola a incité son ex à aller dans la filière bancaire d'affaires alors même qu'il avait l'air ne pas vouloir le faire (c'était pas adapté à lui) elle l'a aidé à bosser ses entretiens, et ensuite le monsieur a pété un plomb (chose qui finalement vu que le milieu n'était pas pour lui, était prévisible). Donc il n'y a pas que la jalousie là dedans.
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
#1317522
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
#1317523
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 12:20
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
Je ne peux que plussoyer même si au départ je n'avais pas pousser mon raisonnement jusque là...
#1317526
Allys a écrit : 16 juin 2020, 10:45
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 09:42Allys : C'est réellement une illusion ? Je n'ai donné que quelques faits mais je doute que les autres hommes soient dans une attention telle qu'ils en sont soumis, c'était trop extrême, aujourd'hui, justement mon ex me dit "j'étais trop soumis je ne suis plus cet homme là, je veux une relation égalitaire". Il faisait absolument tout à ma place, il était en admiration constante, tout ça m'a donné confiance et je l'ai aimé. Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui. Je ne peux pas non plus penser de manière plus rationnelle, qu'un couple qui n'a pas réussi à passer le cap de la fusion, et qui s'est coincé à une étape de sa vie puisse être un ramassis d'illusions. Pourquoi ne pas simplement penser qu'il a mûri et que je suis restée dans l'idéalisation d'un couple qui ne pourra jamais se reconstituer dans la même histoire, à moins de créer une histoire nouvelle plus mature, à moins d'accepter que la fusion c'est fini.
.Bonjour lola,

Quitte a construire un argumentaire pour me montrer a quel point je me trompe, essaye au moins, de ne pas tout mélanger et de ne pas déformer mes propos.

Tu as affirmé que cet homme était « sensationnel », et que ta relation était « exceptionnelle » parce que je cite il est un homme « qui finit nos phrases, qui nous appelle quand on pense à lui, qui nous envoie un message quand ça va pas en disant "je sens que tu es triste tout va bien ?", que l'on croise par hasard au moment de passer à autre chose, quelqu'un qui a les même idéologies, les même gouts littéraires philosophiques, la même vision de la vie, la même ambition, les même projets »
Et je t’ai répondu que tout cela n’avais absolument rien de sensationnel ou d’exceptionnel, que c’était le quotidien et la normalité pour la majorité des couples, et ton histoire d’âme sœur c’est donc dans ta tête, et c’est une illusion que tu entretien pour te positionner en victime.

A aucun moment je n’ai évoqué, sa soumission envers toi, ou je n’ai dit que sa soumission était une illusion…

Mais puisque tu mets ça sur le tapis, allons-y… Tu semble confondre soumission aux désirs de l’autre/adulation par l’autre et amour réciproque. Comme si le seul véritable amour était une relation maitresse/chien. C’est une vision très sadomasochiste et toxique de ce que peut être l’amour. Et en tout cas, si on demandait à des couples si une relation, maitre/esclave est un conte de fée, je pense que la réponse serait non. Je maintient donc qu’il n’y a que dans ton imagination, que cette histoire est belle et transcende la métaphysique. Pour le commun des mortel, une relation, telle que la tienne est simplement une relation toxique, inégalitaire et n'a rien à voir avec une histoire d'amour.

En revanche je ne nie pas, que la compatibilité existe. Elle se place exactement à l’endroit ou sa névrose masochiste rencontre ta névrose sadique…
Après tu peux appeler cela comme tu veux, amour, fusion, âme sœur, idéaliser cette compatibilité, et te bercer d’illusions métaphysique sur l’éternité de votre relation, moi je n’y vois qu’une pathologie, qui mériterait d’ailleurs une consultation chez le psy.

Sur ce je vais cesser d’intervenir sur ton post. Ne le prends pas mal, mais ce coté spirituel des âmes sœur auquel tu t’accroches sans aucune rationalité, a tendance a me faciliter le transit et a me fatiguer. Si tu ne peux remettre en cause ce présupposé sur lequel repose ton illusion qui t’empêche d’avancer, je ne peux pas faire grand-chose pour t’aider.

Edit:
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 et si il m'avait réellement aimé, et que je ne l'ai aimé que parce qu'il m'a donné l'attention utlime ? Et si au fond je ne l'avais jamais aimé lui ?(…) je l'ai aimé à travers le miroir qu'il me renvoyait de moi, si ça se trouve je ne l'ai jamais vu tel qu'il était lui ou pas entièrement.
C’est ce que je pense, oui, que tu ne l'a jamais aimé, et que donc cette histoire d’âme sœur c'est bullshit.
Bonjour Allys,

Tu as le droit d'avoir ton opinion, et j'y ai même en partie adhéré, d'ailleurs je me re-cite "Mais là où ton message m'a fait réfléchir c'est quand tu dis qu'une âme soeur ne déchire pas l'autre, ne fait pas souffrir tout en rejetant la théorie métaphysique de l'être semblable. Peut être que tu as raison, mais je ne peux pas remettre en cause ma compatibilité parfaite avec lui."

J'ai dis que tu avais raison que le côté métaphysique de l'être semblable est peut être une illusion, mais que je ne remets pas en question ma compatibilité avec lui à d'autres niveau. On peut avoir une névrose compatible (et tu as vu juste, et cela veut dire que lui aussi n'est pas net d'avoir accepté ça...), mais on peut aussi avoir des intérêts communs dans d'autres domaines, le monde n'est pas blanc ou noir, il y a tout un tas de nuances.

Il y a des gens névrosés des tas que j'ai rencontré, des névroses toutes aussi compatibles, mais il n'y avait pas le reste, le même sens de l'humour, la même vision de la vie, les mêmes intérêts.

Je ne reste pas accroché à l'illusion, si tu me lis tu vois bien que je suis moins certaine, et depuis hier je suis entrain de réfléchir, un cheminement a commencé. Je comprends si tu ne veux plus débattre mais je pense que le curseur à placer n'est pas sur la croyance métaphysique, je me doute bien que tu ne dois pas être très portée religion et que cela t'agace, mais cela te regarde je ne souhaite pas non plus débattre sur le religieux, la métaphysique et les théories de l'âme soeur.

Merci pour le temps que tu as passé à me fournir des conseils, tous les messages et les tiens en particulier m'ont un peu chamboulée et c'est vraiment la première fois que je me mets à "nue" face à des inconnus, prête à me remettre en question, mais ça fonctionne par étape, avant d'adhérer à l'idée, on s'étonne, on réfléchit, on refuse, et puis on finit par accepter.
#1317527
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.

Bonjour Elieza,

La relation était douce au moment où j'ai commencé à faire des compromis, au départ j'étais infernale et il faisait tout pour me garder. Il était tellement parfait que je n'y croyais pas. Je n'étais pas jalouse à l'époque, mais je le suis devenue quand il a eu de moins en moins de temps pour moi à cause de son travail qui rassemble en général des gens sadiques et masos à la fois, on n'évolue pas dans la banque d'affaires sans accepter de se faire exploiter, ou de tyranniser les autres... c'est un monde particulier. Je ne m'en rendais pas compte à l'époque, je ne connaissais pas ce monde.

Je lui avais dit "Avec moi tu réaliseras tous tes rêves, de quoi rêves tu" et il m'avait répondu, "j'ai toujours voulu travailler dans la banque d'affaires, mais j'ai peur de pas avoir les épaules, mais si tu m'aides et que tu es là je pourrai y arriver". Je l'ai aidé à accéder à son rêve et aujourd'hui je m'en mords les doigts. Et moi je lui ai dit ce que je voulais être et il m'a dit on y arrivera ensemble. Il est devenu banquier et moi je vais bientôt devenir ce que je m'étais fixée.

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
#1317528
sandstorm a écrit : 16 juin 2020, 12:20
Allys a écrit : 16 juin 2020, 12:05
J' y vois un besoin de contrôle, un besoin de façonner l'autre pour qu'il la mette en valeur. J'y vois ce toujours plus, cette image de perfection qu'il faut contre raison garder. Aux yeux du monde, il est plus valorisant d'avoir à son bras un banquier d'affaire qu'un éboueur, même si la profession que l'on exerce ne présume en rien de nos qualités humaine, tout comme être aimé d'un homme riche ne veux pas dire que l'on est mieux que les autres.
pour être honnête Allys moi je vois un peu plus que ça, si on reprend l'hypothèse de la relation sadomasochiste (qui à mon humble avis mérite d'être creuser) ça peut aller plus lui et rentrer dans le cadre de la destruction (inconsciente) de l'autre pour dominer d'autant plus que cet homme était considérait comme un modèle dans la famille...
Bonjour Sandstorm, ton hypothèse est très intéressante, toutefois je la trouve un peu extrême, je ne pense pas que j'ai voulu le détruire, d'abord parce que je ne savais pas que la banques d'affaires, était un milieu si horrible, il le savait lui pas moi, moi il m'avait simplement dit "on devra se parler le soir à 3h du matin car la journée, je ne pourrai pas à cause du travail, et j'ai complètement décalé mes horaires de sommeils pour être là pour lui dès qu'il avait besoin de m'appeler pour l'encourager. D'autre part, si tu lis le message que j'ai écrit à Elieza tu verras que je voulais juste qu'il réalise son rêve, il a toujours voulu avoir une partenaire, avec qui il pouvait réaliser ses ambitions, et j'étais tout aussi ambitieuse que lui.
#1317529
Kakahuet a écrit : 16 juin 2020, 11:42
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 10:38 J'en veux plus pour toujours prouver que je peux faire plus. Plus de sport, plus de bonne alimentation, plus de belles tenues, plus de miroir, plus de diplômes.
Tu sais, je ne suis pas un expert (ami ami) mais mon expérience m'a prouvé à maintes reprises
que tout "plus" engendre un "moins" quelque part...
par exemple, plus de sport ou tout autre activité dépassant la moyenne en terme de temps passé), moins de relationnel autre
plus de "bonne" alimentation (après tout dépend de ce que l'on entend par "bonne" ^^) moins de relâchement sur des soirées u peu borderline qui sont nécessaires aussi
plus de tenues, moins de chance de toruver son style personnel
plus de miroir, moi d'ouverture sur les autres, juste un focs sur soi
plus de diplômes, moins d'ouverture ( là encore) à autre chose que l'élitisme alors que tant de personnes peuvent être enrichissantes sans être au sommet de l'échelle (d'ailleurs c'est 90% du temps le cas)...
Moi si j'étais plus jeune, je ferai de l'humanitaire, du vrai, pas du pseudo machin truc qui fait qu'on se retrouve à la tv à chaque crise sanitaire...les vraies valeurs sont là pour moi , bien entendu. Chacun a son propre curseur selon son expérience.

Ceci pour dire que vouloir toujours plus c'est symptomatique d'une peur irraisonnée de regarder la vie telle qu'elle est... c'est toujours vouloir être en mouvement de peur que si l'on stoppe, on ne puisse jamais repartir ...mais repartir pour aller où? c'est bien la question de fond..
Mais bon ça, c'est mon avis :)
Bonjour Kakahuet,

Je ne fais pas de l'humanitaire, mais par le biais de mon domaine d'études, j'aide les gens qui n'ont pas les moyens d'avoir accès à l'administration. Il est vrai que tout "plus" engendre un moins, je suis tout à fait d'accord, je devrais être plus modérée, moins dans le contrôle de ma personne, moins perfectionniste, plus humaine. Je suis la première à croire que l'intellect et l'enrichissement n'est pas octroyé par un diplôme je trouve d'ailleurs énormément de cons, racistes, fermés, limités et inculte dans les milieux les plus aisés. Et je parle de la jeune bourgeoisie, pas l'ancienne, où la culture générale par exemple était un code social.

Le reste, si j'ai autant besoin de réussir professionnellement, c'est pour éviter d'avoir les problèmes que j'ai rencontré plus jeune. Je ne veux pas que l'argent soit un problème, je veux offrir aux êtres chers ce qu'ils n'ont pas réussi à avoir. Notamment mes parents qui après 60 années de dur labeur et de sacrifices se retrouvent encore et encore dans les même problèmes. Alors pour eux, je suis sortie de ce déterminisme social. Si je parle autant d'élitisme, c'est que je viens de tout en bas, je fais partie des rares qui ont réussi à passer entre les mailles du filet. Ça peut rendre matérialiste, carriériste, mais c'est un cheminement comme un autre.
#1317530
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 15:22
Elieza a écrit : 16 juin 2020, 11:18 De ta longue réponse, ceci :"un rapport de force égalitaire" m'a fait bondir.
Un couple ce n'est PAS un rapport de force, et un rapport de force égalitaire ça n'a pas de sens, on est encore dans la bataille d'égo, ce n'est pas de l'amour.
Comme Allys j'ai eu un peu l'impression que tu réponds a coté: si il t'a quittée, même au bout de 3 ans, c'est que la relation n'était pas simple et douce, sinon il ne serait pas parti. Il est parti parce que déja, tu étais jalouse et tu faisais des crises si je comprends bien.

Bonjour Elieza,

La relation était douce au moment où j'ai commencé à faire des compromis, au départ j'étais infernale et il faisait tout pour me garder. Il était tellement parfait que je n'y croyais pas. Je n'étais pas jalouse à l'époque, mais je le suis devenue quand il a eu de moins en moins de temps pour moi à cause de son travail qui rassemble en général des gens sadiques et masos à la fois, on n'évolue pas dans la banque d'affaires sans accepter de se faire exploiter, ou de tyranniser les autres... c'est un monde particulier. Je ne m'en rendais pas compte à l'époque, je ne connaissais pas ce monde.

Je lui avais dit "Avec moi tu réaliseras tous tes rêves, de quoi rêves tu" et il m'avait répondu, "j'ai toujours voulu travailler dans la banque d'affaires, mais j'ai peur de pas avoir les épaules, mais si tu m'aides et que tu es là je pourrai y arriver". Je l'ai aidé à accéder à son rêve et aujourd'hui je m'en mords les doigts. Et moi je lui ai dit ce que je voulais être et il m'a dit on y arrivera ensemble. Il est devenu banquier et moi je vais bientôt devenir ce que je m'étais fixée.

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
Je précise, dans ma relation, il y a eu trop de déséquilibre trop de toxicité. Mais je parlais des relations saine, là ou dans un couple l'un aime forcément plus l'autre et vice versa même si c'est infime et imperceptible. Après peut etre que je me trompe..
#1317531
Je comprends et en même temps (et j'en suis désolé) ça me fait pitié :(

J'ai connu des personnes qui étaient dans ce genre de mouvance (partant de bas et arrivant très haut) et le seul trait commun entre eux est qu'ils ont tous raté leur vie affective, ils/elles n'ont jamais été heureu(ses)x

J'espère que pour toi ce sera différent...
Je pense avoir dit tout ce que j'avais à préciser donc je laisse la parole à mes collègues :)
Je suis tellement différent de cette façon de penser/voir la vie que ça ne sert à rien pour moi de continuer à participer (et pourtant je viens de bas aussi et j'ai trouvé un sacré bon équilibre)
Oui c'est un cheminement comme un autre, mais c'est dommage d'en passer par là ... déjà que la vie n'est pas facile, se rajouter des épreuves me semble assez masochiste :) (j'entends par là qu'il n'y a guère de nécessité d'être tout en haut de l'échelle pour réussir sa vie et l'orienter vers les autres ...d'ailleurs le "tout en haut", c'est là aussi où on a le plus de chances de se casser la gueule et de se faire mal ...donc gaffe à toi côté pro aussi !
Puisses tu trouver ta voie et la sérénité dans ta vie ...
#1317532
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 15:22

Oui ce n'est pas un rapport de force, ce n'est pas une question de pouvoir, mais qui ose dire que dans les couples l'un n'a pas toujours un peu l'ascendant sur l'autre, ne serait-ce qu'un infime petit pouvoir ? S'aimer de la même manière n'existe pas, parfois l'un aime plus parfois l'autre aime plus mais c'est normal, l'est l'être humain.
Re bonjour Lola,
Je ne suis pas d'accord avec toi.
Tout comme il n'y a pas d'échelle de la souffrance, je crois qu'il n'y a pas d'échelle de l'amour.
Chacun aime a sa façon, ca ne veut pas dire qu'on aime plus ou moins. L'amour c'est protéiforme, fluctuant, parfois instable. Et ce n'est pas un rapport de force, sinon c'est une bataille, et ce n'est pas non plus de l'amour.
Le curseur se place plutôt a mon sens dans comment toi, tu accueilles l'amour de l'autre dans la relation.
Quand tu nous expliques que dès qu'il a eu moins de temps à te consacrer tu es devenue jalouse alors même qu'il a tout fait pour te rassurer pendant des années, montre bien selon moi que ce que tu aimes chez lui, ce n'est pas lui mais l'amour qu'il te porte.
Et que dès que tu as la sensation qu'il te "retire" cet amour, et bien tu flippes.
#1317534
Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
#1317536
Bonjour Kylian,

Merci pour ton message.

Nouvelle claque... je ne peux que m'étonner et finalement comprendre, ce que tu dis est tout à fait logique.

Quand tu as cité ce que j'ai écrit, j'ai eu du mal à me lire, comme si je ne voulais pas accepter de le voir en face. Les citations placée à la fin ont corroboré tout ton texte de départ et surtout eu plus de "force" que si elles avaient étaient mêlées dans le texte. Que veux tu que je te dise, si ce n'est que je ne veux plus de ça, dans le fond, je reste en dehors de moi même comme si j'étais un personnage que je me suis crée et qui ne me ressemble pas, je ne me sens pas superficielle, j'aime la nature, j'adore prendre un thé seule dans un café et lire, je n'aime pas les réseaux sociaux, car montrer sa vie aux autres ne m'intéresse pas, je me cultive je trouve les histoires enrichissantes. Je n'aime pas particulièrement les marques tant que ça me va bien, je n'aime pas les sacs à mains, les bijoux, j'aime le minimalisme, l'élégance. Les seuls choses un peu superficielles que j'ai c'est d'aimer les belles maisons et les voitures de sport. C'est tout.

Mais en même temps, j'ai cette tare de penser que mon identité se résume à mon physique et à un statut social, comme si le reste ne valait pas autant, comme si sans ça on ne pouvait pas m'aimer...
#1317537
lola15146 a écrit : 16 juin 2020, 16:10 Elieza,

Tu as réellement saisi la chose, c'est tout à fait ça, et c'est en particulier sur ce point que je médite depuis hier. Je n'ai pas su aimer, je ne sais pas aimer. Comment j'accueille l'amour de l'autre ? Je crois ne pas savoir faire. Des qu'une relation débute, je suis directement dans le rapport de force, comme si l'amour était un jeu de pouvoir, pourtant j'ai l'impression d'aimer, mais je crois que j'aime l'amour que l'autre me porte. Comme disait sandstorm, aimer être aimée n'est pas de l'amour. Je pense que le seul moyen de savoir si je l'aime vraiment, c'est de faire une réelle introspection sur moi, d'apprendre à me connaitre, à m'accepter, à me donner ce regard que mes parents ne m'ont pas donné et que j'ai cherché chez les hommes. Là je saurai si malgré mon "handicap" j'avais au moins quelque chose de réel, enfoui, solide, pour mon ex, ou si ce n'était que des yeux apaisants.
J'ai fonctionné comme toi pendant des années.
Et je me suis absolument bien débrouillée a saboter de jolies histoires.
La confiance en soi participe, je crois, de ce genre de comportements.

La bonne nouvelle c'est que ça se travaille, et que ce n'est pas gravé dans le marbre :)
#1317556
Oui c'est ce que je vais faire. Merci à tous pour vos conseils, qui ont vraiment marqué un tournant dans mon approche sur la vision des relations de couple.

A défaut de pouvoir fermer et supprimer ce post (je ne sais pas comment on fait) je vais éditer mes messages.
#1317558
Bonjour
Je ne pense pas que supprimer ce post soit une bonne chose, car cela rendrait caduque les interventions et le temps passé par les intervenants ainsi que le fait que ton histoire pourrait servir à d'autres personnes.
Donc pour la compréhension des choses, je crois que le mieux est de le laisser tel quel ... (sait-on jamais, tu pourrais revenir nous tenir au courant des tes avancées)

Merci et bonne journée
#1317592
Bonjour,

Sandstorm : Ah, j'espère me sentir mieux très vite parce que j'ai l'impression d'avoir fouillé dans les tréfonds de ce qu'il y a de plus noir...le fait de comprendre pourquoi on a agi d'une manière et surtout de tout à coup comprendre que le schéma que j'ai répété avec mon ex, je l'ai répété avec mes profs, mes potes, les hommes en général. Ca fait mal, on se dit, je vais en faire quoi maintenant de ces informations, ça fait mal d'avoir l'impression d'être complètement désorganisé psychologiquement. Le fait de ne pas se sentir normal.

Elieza : Oui en un jour.. sur Doctolib j'en ai trouvé un qui avait des disponibilités.
#1317594
et finalement le schéma que tu répètes c'est lequel?
c'est pas de l'indiscrétion hein c'est juste que les schémas qu'on répète sont assez "banals" au sens où il y a pleins de gens qui le font , le truc c'est d"avoir la volonté d'avancer et ne pas les répéter...
#1317595
Le schéma que je répète est assez étrange.

J'ai une tendance avec la gente masculine, à les mettre en situation de "sacrifice", par exemple, faire les choses à ma place, s'embêter à ma place. Plus concrètement, mener un prof à faire des corrections à longueur de temps, à être disponible même en dehors des horaires de travail, faire en sorte que mon ex encore aujourd'hui s'occupe de mon déménagement, jusqu'à les épuiser sans même m'en rendre compte. Comme un enfant qui demande sans cesse à papa de tout faire.

J'ai donc remercié mon ex et lui ai dit que je m'occuperais seule du, reste, et j'ai coupé contact avec ce professeur. Le truc, c'est que ces gens là ont aussi quelque chose de pas nets, mais à la rencontre de ma névrose, il s'engouffrent dans ces conneries..
#1317604
D'accord, je vois.

J'ai parlé à mon ex de ces histoires, du fait que j'avais parlé à des personnes inconnues de mon histoire. Et de la claque que je me suis prise, et du psy.

Je lui ai parlé de nos névroses, et il m'a dit qu'il était d'accord et qu'il le savait car il a suivi une thérapie lui aussi, et que ses amis, les livres ses loisirs le font se sentir bien. Il veut quand même reconstruire quelque chose avec moi.

De mon côté je lui laisse une chance, je lui explique que je comprends qu'un couple n'a pas à s'écrire tous les jours pour se rassurer, mais quand même, si je ne lui écrit pas il ne m'écrit pas.

Comme il sait qu'on se voit le week-end, il attend le week-end pour me parler ou me raconter sa semaine, ses lectures etc.. c'est comme si en semaine je n'étais pas en couple.

Je fais ce travail sur moi même, mais le but ce n'est pas d'aller dans les extrêmes et d'accepter une absence totale de sa part à défaut d'une présence totale. Et moi j'aimerais retrouver l'équilibre de la modération, pas passer d'un extrême à l'autre.
#1317606
Bonsoir Lola,

Je me permets de te donner mon avis.

Tu écris des choses qui montrent que tu as pris conscience d'un certain dysfonctionnement chez toi, mais pour autant tu ne sors pas un instant de ton fonctionnement habituel, et il semble que si tu as compris intellectuellement certaines choses sur toi, tu ne les as pas intégrées (ou tu y résistes).

* d'une part en cherchant à te dédouaner (oui mais eux aussi ils ont un dysfonctionnement..). Ce n'est pas faux, mais cette remarque traduit surtout une volonté de te déresponsabiliser, et montre une certaine infantilisation assez complaisante des autres alors que c'est toi qui réagis infantilement par cette remarque avec aussi un certain manque d'empathie.

* Ensuite, tu exprimes, à la fin de ton texte, ce que tu souhaites : je ne veux pas...etc...
Cela montre qu'encore une fois tu prends en compte tes besoins avant ceux de l'autre. Le vocabulaire employé est symptomatique "je lui laisse une chance ".
Il est bien normal de prendre en compte ses propres besoins, mais quand on a un dysfonctionnement qui pour moi tendrait vers le narcissisme ou plutot vers le bordeline où on trouve aussi de l'egocentrisme- et je le dis avec précaution car je ne te connais pas et je ne me base que sur tes mots , donc je peux me tromper - , quand l'autre n'est considéré que comme un miroir , quand on demande à l'autre des preuves de plus en plus importantes de son attachement (le but n'est pas qu'il fasse quelque chose pour toi, mais qu'il ne te fasse jamais défaut), je ne vois pas comment tu pourras évoluer dans ton relationnel.

Il faudra, pour évoluer, que tu acceptes de te mettre en insécurité, ici concrêtement que tu acceptes de penser à ses besoins aussi, que tu cesses de le soumettre à tes propres besoins, sinon quitte le car tu ne l'aimes pas et ce sera la meilleure chose pour que la relation ne redevienne pas toxique pur lui.

A mon avis, il y a dans ce que tu décris une problématique d'attachement. Cela te rassurera de rencontrer une limite , tu as probablement cherché à travers tes exigences + + envers ces hommes qu'on te mette une limite - mais la problématique -pour toi, pour ton évolution , pas pour eux - était que si on te l'avait mise, cela aurait été interprété comme un manque d'amour et tu aurais ressenti cela comme une trahison, un abandon etc ....ce n'est pas à lui ni à aucun autre homme de faire ce travail et de sortir de cela, c'est à toi de le faire avec ton psy.
Courage
#1317616
Bonjour blur,

Merci pour ton message. C'est exactement ça, je le ressens comme un abandon, une trahison. Je n'arrive pas à me mettre dans la tête qu'un homme qui veut reconstruire et qui m'aime ne m'écrive presque pas la semaine, et ne me voit que le week-end.

Pour moi, le fait qu'il fasse passer ses besoins avant les miens me font me dire qu' il ne m'aime pas, je suis derrière ses livres, ses amis. Mais ma vision du couple est peut être biaisée aussi, comment sont les autres couples ? Ils s'écrivent quand même ils se disent qu'ils s'aiment, et même s'ils ne se voient que le week-end, il y a une connexion qui ne se perd pas les autres jours. Après nous n'en sommes pas à la période de lune de miel, cela fait 6 ans maintenant.

On dit que pour vaincre ses difficultés il faut les vivres. Le quitter ce serait "j'abandonne tout et je me barre, car il ne m'aime pas", ce serait ne pas affronter... mais je devrais en même temps que le travail chez mon psy tenter de vivre l'inconfort et le malaise que je ressens avec mon ex, je devrais le vivre, le comprendre, l'analyser, puis peut être un jour l'accepter.

En fait c'est bizarre mais je me dis que si je savais que dans sa vie, il faisais juste ses trucs à lui mais qu'il ne me trompait pas, et que je suis dans son coeur comme la femme qu'il aime et la seule avec qui il veut être, ça me conviendrait parfaitement, je serais rassurée, je le verrai que pour le meilleur et on serait épanouis tous les deux, mais c'est cette idée de ne pas savoir ce que cachent les silences, en fait je crois que dans ma problématique avec l'attachement il y a aussi quelque chose avec le contrôle, j'ai la phobie de perdre le contrôle, ne pas savoir, est source d'angoisse, de peur d'abandon.

Il m'a dit avant hier "C'est parce que je me suis enfermée dans une bulle avec toi, que je ne voyais plus mes amis, et c'est parce que je ne voyais plus mes amis, que je me suis engouffré dans une relation malsaine avec toi", donc depuis il considère que ses amis doivent avoir une place, je pense que dans son travail psychologique, il a intégré que pour qu'une relation soi saine, il faut être ouvert aux autres, il m'a dit (chose que je ne savais pas) qu'il parlait de moi de temps en temps à ses amis pour comprendre les difficultés de notre couple et ma façon de me comporter. Et il m'a dit" tu devrais lire, et voir des gens ça te fera prendre du recul, d'ailleurs quand tu débuteras ton stage, tu verras, tu auras moins le temps de penser à notre couple et on se verra pour passer des bons moments, tu te sentiras mieux".
#1317620
Et il a raison de dire ça ...
"Je n'arrive pas à me mettre dans la tête qu'un homme qui veut reconstruire et qui m'aime ne m'écrive presque pas la semaine, et ne me voit que le week-end."
Ben il va falloir que tu l'intègre à un moment ...
" le fait qu'il fasse passer ses besoins avant les miens me font me dire qu' il ne m'aime pas"
Ouch ... dur à lire... mais pourtant le rapport n'est pas là ... c'est ton ressenti qui est faussé (et cette volonté d'être la "princesse" - no offense hein)

"On dit que pour vaincre ses difficultés il faut les vivres. "
Mais si tu as des difficultés, forcément tu les vis (ou tu les subis) nan ?

"mais c'est cette idée de ne pas savoir ce que cachent les silences, en fait je crois que dans ma problématique avec l'attachement il y a aussi quelque chose avec le contrôle, j'ai la phobie de perdre le contrôle, ne pas savoir, est source d'angoisse, de peur d'abandon."
Ouaip, je crois que tu as quelque chose à résoudre avec la notion de contrôle ...
Tu sais, des fois (souvent, même) les silences ne cachent rien du tout ... il ne va pas te contacter à chaque fois qu'il va aux toilettes quand même, si ? :)
"il a intégré que pour qu'une relation soi saine, il faut être ouvert aux autres,"
C'est tout à fait vrai ! être ouvert signifie que l'on est bien dans sa peau et par delà , dans sa relation ...

y'a du taff, mais je pense que tu as pris la bonne direction
#1317622
Merci pour ta réponse,

Mais ne pas écrire à chaque fois qu'il va aux toilettes est une chose, là je dis qu'il ne m'écrit pas du tout. Comme si me voir un jour le week-end lui suffisait. Moi j'ai l'impression qu'on passe d'un extrême à l'autre. Il est tellement content d'avoir trouvé son équilibre, que pour rien au monde il ne veut m'inclure dans sa vie, tout en ayant quand même l'envie d'être "en couple" avec moi.

Il a dû être traumatisé de la relation de couple, donc il ne me laisse que peu de place. Je vais en discuter avec lui, s'il est vraiment sincère dans sa démarche et qu'il n'agit que par protection il comprendra, sinon c'est qu'il est occupé ailleurs...

Oui je commence à comprendre les choses, mais je comprends aussi que même si il a fait un travail sur lui et que je suis entrain de faire un travail sur moi, il faut faire un travail sur notre couple.
#1317625
Tu sais, je ne le connais pas mais perso, les "discussions" par messages, bôf quoi ça me saoule vite (et ça n'a rien à voir avec les sentiments) c'est juste pas mon truc.

Effectivement, ce serait bien d'en discuter avec lui pour mettre les choses à plat ...sans en faire un plat :)

Pour le reste, comme on le répète à l'envie ici, 1+1 = 3
#1317628
Oui ça peut saouler, sauf qu'avant il passait son temps à m'écrire. Mais s'il a changé, qu'il est plus épanoui et que ses sms ne sont plus la manifestation d'une synergie névrotique, mais simplement de qqn qui se sent bien dans ses baskets, je peux concevoir qu'il préfère partager un bon moment avec moi et qu'il me réserve 1 ou 2 jours le week-end, et que le reste du temps il ne m'écrive pas trop (préférant se concentrer sur le professionnel, l'amical, les loisirs).

J'aimerais tellement intégrer cette dynamique plus saine dans ma tête, je vais tout faire pour guérir. 1+1=3 c'est vrai.. merci kakahuet !
#1317914
Bonsoir à tous,

Je viens aux nouvelles. Mes séances de psy me font beaucoup de bien, mon psy est excellent.

Je me suis tellement remise en question que j'ai totalement changé ma vision de voir les choses, à tel point que mon ex qui est officiellement mon copain passe son temps à vouloir me voir à me dire qu'il m'aime. Il m'a avoué que ce qui le bloquait c'était ma suspicion et mes angoisses constantes et que depuis qu'il a vu que j'ai changé il est totalement en confiance.

Aujourd'hui j'ai repris ma vie sociale, amis, sorties etc.. Je me sens beaucoup mieux, mais un problème s'est posé.. Je me suis tellement remise en question que j'ai commencé à remettre mon couple en question. Et si je ne l'aimais plus ?

Quand je n'aime plus je ne trouve pas la personne belle, mon copain je le trouve encore beau, mais niveau intimité je n'ai plus très envie, et mainteant que je sais qu'il m'aime vraiment j'ai l'impression de voir les choses telles quelles sont, je ne sais plus si je l'aime encore et j'aimerais comprendre, je veux tellement l'aimer, on a enfin réussi à trouver un équilibre après tous ces mois de montagnes russes... je ne sais plus où j'en suis ni comment comprendre pourquoi je doute de mon amour pour lui alors que je ne me vois pas partager ma vie avec quelqu'un d'autre.
#1317918
Bonjour

tu sembles confondre "aller mieux" + réflexion/remise en question avec reconstruction. Comme l'a noté Elieza la vraie reconstruction ça prend du temps et demande de la patience.
et mainteant que je sais qu'il m'aime vraiment j'ai l'impression de voir les choses telles quelles sont, je ne sais plus si je l'aime encore
aie! maintenant que tu sais qu'il t'aime tu doutes de ton amour? ce n'est pas de l'amour ça...
#1317926
Bin oui...
Si on peut gâche, les choses c'est mieux, donc tu n'aime que ceux qui te font souffrir et qui ne t'aime pas. Et ceux qui t'aime ne t'interessent pas.
Il y a encore du boulot chez le psy, t'as pas du tout évolué!
#1317961
Bonjour,

Je n'ai absolument pas dit que j'étais guérie. Et oui mettre son histoire à nue, recevoir le jugement de personnes inconnues, puis faire la démarche d'aller voir un psy pour réellement se soigner, j'appelle ça se remettre en question, et dans l'expression "se remettre en question" il y a questionner alors oui je me questionne sur mon comportement passé, sur ma vision de tout au final. Si j'ai aimé mon copain dans ma névrose, était-ce ma névrose qui dirigeait mon amour où est-ce que je l'ai aimé pour ce qu'il était ? Ce genre de questions..

Prendre conscience qu'au final on a été contrôlé par sa propre névrose, c'est la porte ouverte à tous les doutes. Alors non je n'ai pas guéri, non je ne suis pas totalement à l'abris d'angoisses, mais oui j'ai eu un déclic qui m'a fait déjà beaucoup avancer. Ce n'est pas le temps qui importe c'est la prise de conscience et l'effort qu'on est prêt à fournir pour changer.

Bref on a passé le week-end ensemble, et j'ai enfin lâché prise. En fait j'avais tellement peur de recréer la dynamique d'avant avec mon copain que j'ai fait un blocage, j'ai tellement refusé la "moi d'avant" que j'ai refusé l'amour tout court. Ce week-end c'était magique, c'était comme si on se rencontrait de nouveau, comme au début avec un amour plus profond. J'ai juste lâché prise.

Sandstorm, je ne confonds rien. Je pense qu'on peut se reconstruire à travers une reflexion profonde. La reconstruction commence d'abord par la reflexion et au fur et à mesure, on se sent mieux. Oui je vais mieux, parce que j'ai pris conscience que mes angoisses sont dans ma tête et c'est déjà un apaisement de savoir que ce qui est noir c'est pas la réalité. Maintenant il reste à savoir pourquoi, et comment totalement changer dans mes relations en général, dans ma vision de voir autrui et c'est ça qui prend du temps.

Elieza, je comprends que ça peut paraitre étonnant, mais je vais chez le psy 2 fois par semaine et chaque séance dure en moyenne 3h. Le reste du temps je réfléchis beaucoup sur moi, sur ma vie. C'est finalement un travail à temps plein que je fais depuis que je vous en ai parlé. Il y a des gens qui vont chez des psy 10ans et qui ne sentent aucune évolution, une fois sorti de chez le psy ils font leur vie comme si le psy n'était qu'un moment chez le dentiste. Il y a des gens qui y vont avec toute la volonté du monde pour changer et rencontrent un psy juste excellent. Je ne suis pas guérie, ça va être long, mais j'avance assez vite je le reconnais et je trouve ça compréhensible au vu du travail que je fournis et du déclic que j'ai eu.

Allys, oh non, je n'aime pas souffrir, si j'ai souffert avec mon copain c'était pour retrouver l'état amoureux du début. J'ai expliqué que j'ai lâché prise et que j'avais simplement peur de retourner dans la dynamique d'avant avec lui. J'ai vécu dans l'instant présent ce week-end et c'était super.
Quant au "t'as pas du tout évolué", je pense que je suis passée d'une période ou j'avais coupé contact avec tous mes amis, ou je m'enfermais dans ma solitude, et ou j'angoissais pour mon copain, à une nouvelle vie sociale, des rendez-vous à la pelle pour rattraper le temps perdu avec mes amis, une nouvelle passion littéraire, de nouvelles séances de sport qui me font du bien, la conviction que mon copain ne m'appartient pas et donc des moments à deux plus apaisés, plus profonds. Je trouve ta remarque un peu extrême. Bien sûr que oui j'ai évolué, pas forcément changé en totalité, mais au moins évolué, même de quelques pas...

J'aimerais vous dire que la vie est plus complexe que ça, il n'y a pas la garce névrosée qui utilise l'autre pour son égo dénuée de tout altruisme et d'un côté la fille saine, sincère, honnête altruiste et généreuse. La psychologie de chaque être humain est complexe et je trouve la vision de certains un peu trop manichéenne. Il y a des facteurs multiples qui font qu'on peut douter de son amour pour quelqu'un ou encore qui font qu'on peut avancer assez vite même en quelques séances.
#1317962
Je suis assez dubitative sur l efficacité de séances de 3h de psy pour être tout à fait honnête. En 45mn ce qui est déjà long on ressort déjà lessivé.. mais bref, puisque ça te convient...
Attention toutefois au retour de bâton.
#1317965
Je ne suis pas à l'abris d'un retour de bâton en effet... il est même presque certain de faire une rechute dans ce genre de choses.

C'est éreintant 3 heures, mais j'ai la chance d'avoir un psy qui parle aussi. Ainsi je ne parle pas 3h non stop, j'échange surtout et ça m'aide beaucoup.

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