- 28 janv. 2017, 15:03
#1226117
Hello ici,
Merci Paige d'avoir partagé ton expérience. C'est exactement ça, je ne sais pas "pour quoi" je vis. Je cherche et je cherche toujours une "utilité" à ce qui m'arrive plutôt que d'en profiter. Et je pense souvent à la mort également. Pas dans le sens "j'ai envie de mourir", mais "quand je vais mourir", "comment". J'avais eu l'occasion d'en parler avec ma psy qui m'a posé la question suite au test de Rorschach qu'elle m'a fait passer. Enfin, grâce à toi, je suis un peu rassurée
Ce qui me permet d'embrayer sur les encouragements de Lyam, merci pour ça. Visiblement, c'est toujours une question de temps, pour tout. Je le comprends, mais ça me semble terriblement long. Des objets qui me font penser à lui, j'en ai des tas. Et ça me semble impossible de m'en séparer. Tout comme je suis incapable d'encore écouter sa musique. Pour l'heure, j'ai juste enlevé les photos. J'espère qu'un jour je serai capable comme toi d'y repenser avec plaisir, sans souffrance.
Pour ce qui est de sortir et s'amuser... Hmhm. Je vous écris aujourd'hui avec une gueule de bois carabinée. Petite soirée improvisée hier soir avec quelques potes, ça m'a fait du bien, j'ai rigolé. Mais j'ai abusé du houblon... Enfin, même si j'suis rentrée complètement déphasée, j'ai une fois de plus résisté d'envoyer un message désespéré à mon ex.
Autrement, pour en revenir au psy, la séance d'hier a été très intéressante, j'ai pu parler de ce que j'ai évoqué dans mon dernier post. Pour l'instant, elle analyse ma personnalité, suite au Rorschach que j'ai passé y'a quelques semaines. Ca m'aide beaucoup à me comprendre.
Mais en début de séance, j'ai parlé de ma tristesse et de ma colère et elle m'a fait part d'une constatation qu'elle a depuis le début que je la vois. C'est qu'en apparence (hormis la première fois où j'ai passé la séance à pleurer), je n'ai pas l'air d'être mal et quand je m'exprime, il n'y a aucune émotion dans ma voix, je n'hausse jamais le ton, j'explique toujours les choses de façon détachée, neutre. Elle en conclut que je contiens tout mon malaise. Tout se passe à l'intérieur et ce n'est apparemment pas bon. J'extériorise par l'écrit, mais jamais par la voix ou les actes. Elle me dit que je devrais de temps en temps claquer un truc par terre ou déchirer des papiers et surtout parler.
Sinon, niveau personnalité, je fais partie des gens qui n'ont aucune confiance en soi et qui ont besoin d'un pilier pour se rassurer. Je vous laisse deviner qui était ce pilier et qui explique pourquoi je suis dans un état pareil aujourd'hui. Cela va un peu mieux aujourd'hui, parce que je ne passe plus par lui (ni personne d'autre) pour avoir un avis extérieur. Et au niveau relationnel/sentimental, je me comporte comme une "dominée" en faisant passer l'autre avant moi, en aimant plus l'autre que moi-même... Et je considère la rupture comme une blessure physique profonde.
Je trouve ça vraiment intéressant, mais il va falloir beaucoup de temps et de travail pour mettre de l'ordre dans tout ça. Et pour l'instant c'est toujours un peu flou pour mettre des choses en place. Mon moment de détresse émotionnel est passé, j'espère être tranquille un moment. Comme dit Paige, "j'y penserai demain".
Enfin, merci pour le soutien que je trouve ici, passez un bon week-end
Merci Paige d'avoir partagé ton expérience. C'est exactement ça, je ne sais pas "pour quoi" je vis. Je cherche et je cherche toujours une "utilité" à ce qui m'arrive plutôt que d'en profiter. Et je pense souvent à la mort également. Pas dans le sens "j'ai envie de mourir", mais "quand je vais mourir", "comment". J'avais eu l'occasion d'en parler avec ma psy qui m'a posé la question suite au test de Rorschach qu'elle m'a fait passer. Enfin, grâce à toi, je suis un peu rassurée
Ce qui me permet d'embrayer sur les encouragements de Lyam, merci pour ça. Visiblement, c'est toujours une question de temps, pour tout. Je le comprends, mais ça me semble terriblement long. Des objets qui me font penser à lui, j'en ai des tas. Et ça me semble impossible de m'en séparer. Tout comme je suis incapable d'encore écouter sa musique. Pour l'heure, j'ai juste enlevé les photos. J'espère qu'un jour je serai capable comme toi d'y repenser avec plaisir, sans souffrance.
Pour ce qui est de sortir et s'amuser... Hmhm. Je vous écris aujourd'hui avec une gueule de bois carabinée. Petite soirée improvisée hier soir avec quelques potes, ça m'a fait du bien, j'ai rigolé. Mais j'ai abusé du houblon... Enfin, même si j'suis rentrée complètement déphasée, j'ai une fois de plus résisté d'envoyer un message désespéré à mon ex.
Autrement, pour en revenir au psy, la séance d'hier a été très intéressante, j'ai pu parler de ce que j'ai évoqué dans mon dernier post. Pour l'instant, elle analyse ma personnalité, suite au Rorschach que j'ai passé y'a quelques semaines. Ca m'aide beaucoup à me comprendre.
Mais en début de séance, j'ai parlé de ma tristesse et de ma colère et elle m'a fait part d'une constatation qu'elle a depuis le début que je la vois. C'est qu'en apparence (hormis la première fois où j'ai passé la séance à pleurer), je n'ai pas l'air d'être mal et quand je m'exprime, il n'y a aucune émotion dans ma voix, je n'hausse jamais le ton, j'explique toujours les choses de façon détachée, neutre. Elle en conclut que je contiens tout mon malaise. Tout se passe à l'intérieur et ce n'est apparemment pas bon. J'extériorise par l'écrit, mais jamais par la voix ou les actes. Elle me dit que je devrais de temps en temps claquer un truc par terre ou déchirer des papiers et surtout parler.
Sinon, niveau personnalité, je fais partie des gens qui n'ont aucune confiance en soi et qui ont besoin d'un pilier pour se rassurer. Je vous laisse deviner qui était ce pilier et qui explique pourquoi je suis dans un état pareil aujourd'hui. Cela va un peu mieux aujourd'hui, parce que je ne passe plus par lui (ni personne d'autre) pour avoir un avis extérieur. Et au niveau relationnel/sentimental, je me comporte comme une "dominée" en faisant passer l'autre avant moi, en aimant plus l'autre que moi-même... Et je considère la rupture comme une blessure physique profonde.
Je trouve ça vraiment intéressant, mais il va falloir beaucoup de temps et de travail pour mettre de l'ordre dans tout ça. Et pour l'instant c'est toujours un peu flou pour mettre des choses en place. Mon moment de détresse émotionnel est passé, j'espère être tranquille un moment. Comme dit Paige, "j'y penserai demain".
Enfin, merci pour le soutien que je trouve ici, passez un bon week-end