Voilà, je sors un peu de mon cirage après une sale nuit (douleurs malgré les médicaments et la seconde dent dévitalisée...). Donc, je retourne consulter, mais chez le généraliste, en fin de journée (ma dentiste est loin de chez moi, il y a grève de train...).
Très inquiète pour ces deux dents dévitalisées, car c'est irréversible, et paraît-il, pas bon du tout, mais il n'y avait pas le choix.
Bref, je continue à questionner tout que ce qui ne va pas du tout. J'espère être "sur la bonne voie", comme tu le dis Elieza. Vraiment, j'espère.
Je me demande si je ne suis pas "dépressive structurelle", ou alors ma psy en EMDR avait peut-être raison quand même, son hypothèse du "jumeau perdu" ; il paraît que c'est plus fréquent qu'on ne le pense... et ça fait que l'enfant est triste dès la naissance, et ça dure... forcément. Mais je n'aurai jamais la vraie réponse, comme beaucoup...
Et ensuite, il y a le vécu, ce qui "passe mal", et je suis d'accord avec ce que tu dis, Kakahuet, que je devrais m'en foutre complètement des paroles de mon abruti d'ex ! En même temps, je sais très bien que je suis à l'opposé de ce qui est attendu d'une femme... à moins de tomber sur le "vrai amour", à qui ce sera bien égal que je sois décalée, et ce genre de choses...
Mais on a une peur, comme tu l'exprimes bien, Sébastien : on voudrait, mais on se saborde, et ça, c'est la peur à cause des échecs passés.
Et sinon, pour les relations aux autres, au monde en général, je n'avais pas pensé à ce cas de figure que tu as vécu, Sandstorm : c'est vrai qu'on peut aussi ne pas être suffisamment armé quand on a une famille bienveillante !
Bon, la mienne est très toxique, et je pense que j'ai une colère accumulée, pour ne pas dire une rage. Mais vraiment. Même si je sais qu'il y a infiniment pire, et c'est ce qui me "fiche dedans", car je me dis : "mais bon, ils ont fait au mieux, c'était pas si grave objectivement, à part la dépression de mon père, mais ça, c'était même pas dans l'enfance".
Il y a aussi la fratrie... on n'y pense pas toujours, et des fois, c'est là le plus toxique (mon cas). Mais limite, je préfère encore être comme je suis, malgré tout, et je les plains d'être comme ça. Mais quand même, la colère est là, il y a eu des coups très, très bas...
Bon, j'espère sortir de ce fichu marasme, mais deux dents dévitalisées, je le vis mal (+ une du fond cassée mais réparable, et une ôtée, au fond, mais ça, c'est courant). Ce sont les "dents mortes" qui me rendent dingue. Et j'ai peur qu'il y en ait d'autres, il paraît que c'est vraiment mauvais...
Bises à tous
, merci à vous
!
PS : juste ajouter que c'est difficile de ne pas avoir au moins un fond dépressif, vu la condition humaine... c'est dur, quoi
, même dans un pays favorisé, même en ayant un boulot plaisant, etc... des fois, je pense que je n'ai pas le droit d'être aussi mal, car j'ai construit beaucoup de choses positives dans ma vie ; mais bon, le sentiment qu'il manque l'essentiel. Du sens, fondamentalement. Savoir pourquoi on se bat tous les jours... mais pourquoi, au juste
?
Kakahuet : des fois, les psys saturent... même si c'est une vocation. J'ai une copine qui a complètement arrêté car elle n'en pouvait plus, mais elle peut se permettre, ayant à la base une formation double (dans un autre domaine, donc...), et la sécurité d'un mari psychiatre, qui lui, est un "heureux de la vie"
, et ne sature pas du tout ! Je lui ai demandé un jour comment il faisait pour être toujours content, et il m'a répondu qu'il avait fait quelques années de psychanalyse, mais surtout, qu'il est comme ça "de naissance", une bonne nature, quoi !