- 20 sept. 2019, 20:26
#1305774
Bonjour a tous, voilà notre histoire:
J'ai rencontré ma femme il y a 10ans, coup de foudre réciproque. On s'installe rapidement ensemble dans une maison que je viens d'acheter. A mon nom donc... pas de soucis , on rénove ensemble, on voyage on profite, notre premier fils arrive. Quelque tension vite dissipé le temps qu'on prenne notre rythme. La vie continue, ma femme reprend le travail mais elle galère, veux changer, aimerait qu'on ait une maison à nous. No problèmo.
Jai une opportunité de poste à la réunion...
Gros changement! On revend, on s'installe. Je gagne bien, ma femme touche une indemnité de suivi de conjoint mais n'a pas besoin de travailler.
Tant mieux car je bouge pas mal et faut gérer la maison, le fiston...
Et la ça commence à se gâter, son papa choppe un cancer, on est a 10000km! Les billets coûtent une blinde, elle se sent bloquer. La fin de vie est un déchirement pour tous, j'essaye de soutenir au mieux, maladroitement à priori.
Ca se tasse, on continu, tout se passe bien, le 2ème fiston arrive. Madame a vite envi de reprendre le travail, mère au foyer c'est vite oppressant pour elle. Ok, on fait garder, mais malheureusement, son salaire ne couvre pas les dépenses de garde, plus d'aides, je galère à la moindre grève, maladie, cyclone... elle choisi d'arrêter. Et la c'est la descente. Mon taf me saoule, ma famille me manque, j'ai envi de repartir, elle pas trop. Je trouve rien, Je deviens irrascible, stresser, je me sens bloquer à mon tour, comme elle est à la maison, je fais pas grand-chose pour le foyer, pas beaucoup de temps libre donc je m'évade des que possible... elle, elle s'ennuie. Doit gérer tous le temps les enfants.
Et finalement on met le grand à faire du karaté, ma femme s'y met aussi, elle accroche bien! Mais est toujours un peu en burn out maternelle.
Et vous voyez le scénario de série B? Je suis toujours dans mon mal-être moi aussi, la tête dans le guidon, pas attentif, attentionné , je la délaisse... je suis obnubilé par le confort matériel, qu'on manque de rien, on voyage régulièrement aux alentours. On a la maison avec piscine, elle fait de la plongee aussi... tout parfait... mais elle s'ennuie quand même. Au final, elle se rapproche de son prof de karaté, rien de méchant jusque-là.
Mais en août ça déborde, elle est complètement en stresser, irascible , mauvaise humeur. Je temporise, la rentrée scolaire approche,elle aura du temps pour elle, puis cherchera du travail
Mais non, après la rentrée ça continu. Je la laisse tranquille, je me dis que ça va passer
Erreur. Le 2 septembre elle demande le divorce. En fait elle cogitait depuis des semaines, voir des mois. Son mal-être, c'était ma faute, jai pas que communiquer correctement, elle n'a pas réussi non plus à me faire passer les bon messages bien sur.
Depuis on fait chambre a part. Quelque jours après le clash, les larmes, les déclarations, je pars en déplacement. Je profite pour faire le silence radio pendant la semaine... sauf pour les enfants bien sur. Je me reprend, fait le point sur mon attitude de ces derniers mois...pas glorieux en effet.
J'en profite aussi pour faire une lettre manuscrite que je lui remet à mon retour.
Elle me remercie, mais son attitude n'évolue pas, elle me trouve étrangement zen malgré les circonstances, je crois maintenant quelle a pris ça pour du désintérêt complet. Je rame, j'essaie de retrouver un peu de complicité. Rien n'y fait. Et puis je vrille. Jarrive a regarder les messages de son portable, jai honte. :oops:
Elle s'est rapproché un peu trop prêt du prof de karaté, la loose! La femme au foyer qui s'ennuit, étouffe à la maison et se tape le prof :roll:
J'ai vraiment pas assuré c'est vrai, mais maintenant j'arrête toute tentative. J'ai pris les rendez-vous notaire, avocat pour régler tout ça a l'amiable. Elle, elle est dans son monde, ne se renseigne sur rien. Pas de revenu, ne peut pas partir. Y'a aussi les enfants, dure période en perspective.
Je souffre, j'ai pleuré... et je ne veux pas que ça recommence. Ce soir, je ne souhaite plus la récupérer , j'aurais plus jamais confiance.
Fin de notre histoire.
On va faire les choses proprement pour les enfants, j'espère pouvoir garder la tête froide, mais ce soir j'ai essayé de lui faire dire ce que je sais... elle nie en bloc. Ça me déçoit encore plus. Bref, il faut que ça s'arrête.
J'ai rencontré ma femme il y a 10ans, coup de foudre réciproque. On s'installe rapidement ensemble dans une maison que je viens d'acheter. A mon nom donc... pas de soucis , on rénove ensemble, on voyage on profite, notre premier fils arrive. Quelque tension vite dissipé le temps qu'on prenne notre rythme. La vie continue, ma femme reprend le travail mais elle galère, veux changer, aimerait qu'on ait une maison à nous. No problèmo.
Jai une opportunité de poste à la réunion...
Gros changement! On revend, on s'installe. Je gagne bien, ma femme touche une indemnité de suivi de conjoint mais n'a pas besoin de travailler.
Tant mieux car je bouge pas mal et faut gérer la maison, le fiston...
Et la ça commence à se gâter, son papa choppe un cancer, on est a 10000km! Les billets coûtent une blinde, elle se sent bloquer. La fin de vie est un déchirement pour tous, j'essaye de soutenir au mieux, maladroitement à priori.
Ca se tasse, on continu, tout se passe bien, le 2ème fiston arrive. Madame a vite envi de reprendre le travail, mère au foyer c'est vite oppressant pour elle. Ok, on fait garder, mais malheureusement, son salaire ne couvre pas les dépenses de garde, plus d'aides, je galère à la moindre grève, maladie, cyclone... elle choisi d'arrêter. Et la c'est la descente. Mon taf me saoule, ma famille me manque, j'ai envi de repartir, elle pas trop. Je trouve rien, Je deviens irrascible, stresser, je me sens bloquer à mon tour, comme elle est à la maison, je fais pas grand-chose pour le foyer, pas beaucoup de temps libre donc je m'évade des que possible... elle, elle s'ennuie. Doit gérer tous le temps les enfants.
Et finalement on met le grand à faire du karaté, ma femme s'y met aussi, elle accroche bien! Mais est toujours un peu en burn out maternelle.
Et vous voyez le scénario de série B? Je suis toujours dans mon mal-être moi aussi, la tête dans le guidon, pas attentif, attentionné , je la délaisse... je suis obnubilé par le confort matériel, qu'on manque de rien, on voyage régulièrement aux alentours. On a la maison avec piscine, elle fait de la plongee aussi... tout parfait... mais elle s'ennuie quand même. Au final, elle se rapproche de son prof de karaté, rien de méchant jusque-là.
Mais en août ça déborde, elle est complètement en stresser, irascible , mauvaise humeur. Je temporise, la rentrée scolaire approche,elle aura du temps pour elle, puis cherchera du travail
Mais non, après la rentrée ça continu. Je la laisse tranquille, je me dis que ça va passer
Erreur. Le 2 septembre elle demande le divorce. En fait elle cogitait depuis des semaines, voir des mois. Son mal-être, c'était ma faute, jai pas que communiquer correctement, elle n'a pas réussi non plus à me faire passer les bon messages bien sur.
Depuis on fait chambre a part. Quelque jours après le clash, les larmes, les déclarations, je pars en déplacement. Je profite pour faire le silence radio pendant la semaine... sauf pour les enfants bien sur. Je me reprend, fait le point sur mon attitude de ces derniers mois...pas glorieux en effet.
J'en profite aussi pour faire une lettre manuscrite que je lui remet à mon retour.
Elle me remercie, mais son attitude n'évolue pas, elle me trouve étrangement zen malgré les circonstances, je crois maintenant quelle a pris ça pour du désintérêt complet. Je rame, j'essaie de retrouver un peu de complicité. Rien n'y fait. Et puis je vrille. Jarrive a regarder les messages de son portable, jai honte. :oops:
Elle s'est rapproché un peu trop prêt du prof de karaté, la loose! La femme au foyer qui s'ennuit, étouffe à la maison et se tape le prof :roll:
J'ai vraiment pas assuré c'est vrai, mais maintenant j'arrête toute tentative. J'ai pris les rendez-vous notaire, avocat pour régler tout ça a l'amiable. Elle, elle est dans son monde, ne se renseigne sur rien. Pas de revenu, ne peut pas partir. Y'a aussi les enfants, dure période en perspective.
Je souffre, j'ai pleuré... et je ne veux pas que ça recommence. Ce soir, je ne souhaite plus la récupérer , j'aurais plus jamais confiance.
Fin de notre histoire.
On va faire les choses proprement pour les enfants, j'espère pouvoir garder la tête froide, mais ce soir j'ai essayé de lui faire dire ce que je sais... elle nie en bloc. Ça me déçoit encore plus. Bref, il faut que ça s'arrête.