- 17 juin 2018, 19:24
#1284783
Bonjour à tous,
C’est la toute première fois - de ma vie - que je poste sur un forum. C’est dire mon desarroi !
Allez, je me lance en essayant d’etre aussi précise que concise...
L’été dernier, je me suis laissée tenter par une histoire avec l’un de mes collègues. Récemment séparé - malgré lui - après une relation de 10 ans dans laquelle il était très investi, avec deux enfants dont il est très fusionnel. Je suis tombée sous le charme. Un homme charmant, très réservé et gentil, doux, impliqué dans sa famille et professionnellement. Pendant quelques mois : la passion. Puis petit à petit, alors que je m’accrochais, il a pris ses distances. Pas méchamment, il faisait du mieux qu’il pouvait mais je sentais qu’il doutait, s’impliquait moins. Il était assez honnête sur le fait qu’il doutait de ses sentiments mais qu’il ne savait pas dans quelle mesure cela était du à son état qui se dégradait (dépression, pas le moral) ou ses sentiments. Le sentant partir, j’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire en lui mettant plus de pression jusqu’a ce que l’elastique claque. Il m’a dit qu’il n’arrivait pas à faire mieux et que dans la mesure où cela me faisait souffrir, alors il était préférable de faire un break.
Je parle de son état dans le sens où il vit très mal la séparation avec ses enfants, l’arrivée d’un nouveau beau père. Son ex l’a trompée maintes fois, il doute qu’elle l’ait aimé un jour et il se sent nul. Il regrette et a beaucoup de colère. Il ne dort pas beaucoup et son médecin généraliste lui a conseillé de prendre rdv avec un psychiatre. Je pense qu’il n'a pas fait le deuil de sa famille et de sa relation. D’ailleurs il dit qu’il a raté sa vie (48 ans) et que rirn de positif ne lui arrivera plus. C’est dire... Moi j’essayais de l’inciter à profiter du moment présent, d’activités positives pour aller mieux. Ensemble.
Bref j’en reviens au break. Au début j’ai bien réagit : distance, recul. Mais au bout d’une semaine il m’a fait ses petits yeux, je l’ai senti dans le fond du gouffre et on est allé boire un verre qui a dégénéré. J’ai essayé de l’embrasser pensant qu’il regrettait, il a refusé pour rester cohérent avec sa décision et finalement j’ai fini chez lui car j’ai insisté. Ensuite je pensais qu’on se rapprochait mais non. C’etait dans ma tête. Je suis partie en vacances mais je n’ai pas cessé de penser à lui. Je lui ai envoyé 2-3 messages l’air de rien légèrement. Il a répondu légèrement mais sans plus. On s’est vu à mon retour : j’étais pimpante. Il a commencé à se rapprocher.
Et la - c’était il y a un mois - la dégringolade. Une discussion qui dégénère à parler de nous alors que j'évitais le sujet depuis mon retour, je finis par craquer car je pensais qu’on était en break donc j’avais pleins d’espoirs mais je me rend finalement compte que sa décision est plus avancée et que potentiellement j'étais juste en train d’entrer en friend zone. Ensuite j’ai multiplié les interdits : des pavés de messages pour dire que je comprends, que je lui laisse sa liberté car il traverse une période difficile mais que je l’aime. Il pleure, je suis exceptionnelle. Puis je change de registre : je ne suis pas bien, j’ai envie qu’on passe du temps ensemble, je le comprends mais j’ai quand même besoin de lui. Oui mais moi aussi je ne suis pas bien donc je ne peux rien te donner. Oui mais finalement tu dis que tu veux m’aider car tu m’aimes beaucoup mais au final tu n’es jamais dispo le week-end et c’est toujours moi qui te sollicite... Blablabla... Je dis blanc et ensuite j’agis noir. Et comme il est gentil et qu’il culpabilsie, il ne m’envoie jamais chier.
Bref, je commençais à capituler mais il a fallu qu’il m’envoie un banal « ça va? » que je n’attendais plus, que je sois si contente d’avoir un peu d’intérêt, pour que ça dégénère. Comme d’hab... J’avais tenu 4J sans communication mais je me suis bien rattrapée lol.
Aujourd’hui j’ai finalement pris le parti de m’excuser pour mon comportement, que le chagrin m’avait rendu instable et excessive et que j’etais allée un peu loin. Il m’a dit que je n’avais à m’excuser de rien. J’ai proposé qu’on regarde le match de foot ensemble histoire de changer de sujet mais il ne pouvait pas car il récupère ses enfants. Donc je me suis à nouveau excusée pour la 200eme fois d’avoir été intrusive. Alors qu’il m’a proposé de se voir une heure aujourd’hui au golf après que je lui ait reproché d’être indifférent mais je n’y suis pas allée... Je change d’avis toutes les deux secondes !
En fait je passe mon temps à m’excuser de mon comportement pour essayer de garder ma dignité puis je m’enfince à nouveau. Pathétique... il répond toujours à tous mes messages et se préoccupe de mon moral mais plus par culpabilité que par sentiments.
Faut dire que la relation n’a duré que 9 mois mais a eu beaucoup de conséquences sur ma vie (j’ai quitté mon mari notamment...). Et vu qu’on travaille ensemble, je comprends qu’il essaye de faire au mieux car il culpabilise. Et je l’ai beaucoup aidé aussi. Je penses que je compte pour lui, sincèrement, mais il dit qu’il n’a pas la moindre envie de s’impliquer dans une relation amoureuse et qu’il ne veut pas me faire perdre mon temps. Amis oui, mais pas de physique. Sauf que j’ai peur d’etre son amie et dans les fais, il n’est que rarement dispo et comme je suis frustrée alors je le lui reproche.
Que dois je faire pour essayer d’avoir un peu de chance de faire renaître ses sentiments ? Je crois que ce n’est pas impossible mais qu’il a besoin de guérir, de faire son deuil... Ça me paraît interminable et entre temps, je n’ai pas envie de rester son amie. Après, il ne sort jamais donc à part moi et ses enfants...
J’aimerais me tenir à un SR pour déjà aller mieux moi et voir si ca le fait réagir mais la difficulté c’est qu’on se voit au travail et dès qu’il voit que je suis seule dans mon bureau il fait mine d’aller boire de l’eau pour parler et savoir comment je vais. Donc pour lui manquer c’est raté... Et il m’envoie des sms de temps à autre juste pour savoir comment je vais. Je me sens mal de ne pas répondre dans la mesure où il fait toujours l’effort de répondre.
Je me sens un peu bloquée ! Difficile de faire un SR strict car je dois le voir au travail et si je ne reponds pas il va penser que je fais la tête et venir dans mon bureau pour s’enquerir de mes nouvelles et se rassurer. Ou pire, si il a réalisé que je ne réponds pas pour aller mieux, alors il ne fera rien par RESPECT !
Ce n’est pas un manipulateur. Il a toujours été honnête avec moi, ses sentiments, sa situation etc. Il n’a jamais cherche à me voir pour passer le temps ou une nuit ensemble. C’est plutôt un grand sensible qui culpabilise de me faire souffrir car je le lui ai bien rabâché (que je souffrais). Finalement quand on se voit hors boulot c’est soit pour un tennis ou un golf, soit parce que je propose mais ça ne vient jamais de lui. Il dit qu’il n’a pas envie, qu’il n’a envie de rien et qu’il broie du noir. Mais si j’insiste, il le fait pour moi mais après je me sens nulle et égoïste.
Merci pour vos conseils !
C’est la toute première fois - de ma vie - que je poste sur un forum. C’est dire mon desarroi !
Allez, je me lance en essayant d’etre aussi précise que concise...
L’été dernier, je me suis laissée tenter par une histoire avec l’un de mes collègues. Récemment séparé - malgré lui - après une relation de 10 ans dans laquelle il était très investi, avec deux enfants dont il est très fusionnel. Je suis tombée sous le charme. Un homme charmant, très réservé et gentil, doux, impliqué dans sa famille et professionnellement. Pendant quelques mois : la passion. Puis petit à petit, alors que je m’accrochais, il a pris ses distances. Pas méchamment, il faisait du mieux qu’il pouvait mais je sentais qu’il doutait, s’impliquait moins. Il était assez honnête sur le fait qu’il doutait de ses sentiments mais qu’il ne savait pas dans quelle mesure cela était du à son état qui se dégradait (dépression, pas le moral) ou ses sentiments. Le sentant partir, j’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire en lui mettant plus de pression jusqu’a ce que l’elastique claque. Il m’a dit qu’il n’arrivait pas à faire mieux et que dans la mesure où cela me faisait souffrir, alors il était préférable de faire un break.
Je parle de son état dans le sens où il vit très mal la séparation avec ses enfants, l’arrivée d’un nouveau beau père. Son ex l’a trompée maintes fois, il doute qu’elle l’ait aimé un jour et il se sent nul. Il regrette et a beaucoup de colère. Il ne dort pas beaucoup et son médecin généraliste lui a conseillé de prendre rdv avec un psychiatre. Je pense qu’il n'a pas fait le deuil de sa famille et de sa relation. D’ailleurs il dit qu’il a raté sa vie (48 ans) et que rirn de positif ne lui arrivera plus. C’est dire... Moi j’essayais de l’inciter à profiter du moment présent, d’activités positives pour aller mieux. Ensemble.
Bref j’en reviens au break. Au début j’ai bien réagit : distance, recul. Mais au bout d’une semaine il m’a fait ses petits yeux, je l’ai senti dans le fond du gouffre et on est allé boire un verre qui a dégénéré. J’ai essayé de l’embrasser pensant qu’il regrettait, il a refusé pour rester cohérent avec sa décision et finalement j’ai fini chez lui car j’ai insisté. Ensuite je pensais qu’on se rapprochait mais non. C’etait dans ma tête. Je suis partie en vacances mais je n’ai pas cessé de penser à lui. Je lui ai envoyé 2-3 messages l’air de rien légèrement. Il a répondu légèrement mais sans plus. On s’est vu à mon retour : j’étais pimpante. Il a commencé à se rapprocher.
Et la - c’était il y a un mois - la dégringolade. Une discussion qui dégénère à parler de nous alors que j'évitais le sujet depuis mon retour, je finis par craquer car je pensais qu’on était en break donc j’avais pleins d’espoirs mais je me rend finalement compte que sa décision est plus avancée et que potentiellement j'étais juste en train d’entrer en friend zone. Ensuite j’ai multiplié les interdits : des pavés de messages pour dire que je comprends, que je lui laisse sa liberté car il traverse une période difficile mais que je l’aime. Il pleure, je suis exceptionnelle. Puis je change de registre : je ne suis pas bien, j’ai envie qu’on passe du temps ensemble, je le comprends mais j’ai quand même besoin de lui. Oui mais moi aussi je ne suis pas bien donc je ne peux rien te donner. Oui mais finalement tu dis que tu veux m’aider car tu m’aimes beaucoup mais au final tu n’es jamais dispo le week-end et c’est toujours moi qui te sollicite... Blablabla... Je dis blanc et ensuite j’agis noir. Et comme il est gentil et qu’il culpabilsie, il ne m’envoie jamais chier.
Bref, je commençais à capituler mais il a fallu qu’il m’envoie un banal « ça va? » que je n’attendais plus, que je sois si contente d’avoir un peu d’intérêt, pour que ça dégénère. Comme d’hab... J’avais tenu 4J sans communication mais je me suis bien rattrapée lol.
Aujourd’hui j’ai finalement pris le parti de m’excuser pour mon comportement, que le chagrin m’avait rendu instable et excessive et que j’etais allée un peu loin. Il m’a dit que je n’avais à m’excuser de rien. J’ai proposé qu’on regarde le match de foot ensemble histoire de changer de sujet mais il ne pouvait pas car il récupère ses enfants. Donc je me suis à nouveau excusée pour la 200eme fois d’avoir été intrusive. Alors qu’il m’a proposé de se voir une heure aujourd’hui au golf après que je lui ait reproché d’être indifférent mais je n’y suis pas allée... Je change d’avis toutes les deux secondes !
En fait je passe mon temps à m’excuser de mon comportement pour essayer de garder ma dignité puis je m’enfince à nouveau. Pathétique... il répond toujours à tous mes messages et se préoccupe de mon moral mais plus par culpabilité que par sentiments.
Faut dire que la relation n’a duré que 9 mois mais a eu beaucoup de conséquences sur ma vie (j’ai quitté mon mari notamment...). Et vu qu’on travaille ensemble, je comprends qu’il essaye de faire au mieux car il culpabilise. Et je l’ai beaucoup aidé aussi. Je penses que je compte pour lui, sincèrement, mais il dit qu’il n’a pas la moindre envie de s’impliquer dans une relation amoureuse et qu’il ne veut pas me faire perdre mon temps. Amis oui, mais pas de physique. Sauf que j’ai peur d’etre son amie et dans les fais, il n’est que rarement dispo et comme je suis frustrée alors je le lui reproche.
Que dois je faire pour essayer d’avoir un peu de chance de faire renaître ses sentiments ? Je crois que ce n’est pas impossible mais qu’il a besoin de guérir, de faire son deuil... Ça me paraît interminable et entre temps, je n’ai pas envie de rester son amie. Après, il ne sort jamais donc à part moi et ses enfants...
J’aimerais me tenir à un SR pour déjà aller mieux moi et voir si ca le fait réagir mais la difficulté c’est qu’on se voit au travail et dès qu’il voit que je suis seule dans mon bureau il fait mine d’aller boire de l’eau pour parler et savoir comment je vais. Donc pour lui manquer c’est raté... Et il m’envoie des sms de temps à autre juste pour savoir comment je vais. Je me sens mal de ne pas répondre dans la mesure où il fait toujours l’effort de répondre.
Je me sens un peu bloquée ! Difficile de faire un SR strict car je dois le voir au travail et si je ne reponds pas il va penser que je fais la tête et venir dans mon bureau pour s’enquerir de mes nouvelles et se rassurer. Ou pire, si il a réalisé que je ne réponds pas pour aller mieux, alors il ne fera rien par RESPECT !
Ce n’est pas un manipulateur. Il a toujours été honnête avec moi, ses sentiments, sa situation etc. Il n’a jamais cherche à me voir pour passer le temps ou une nuit ensemble. C’est plutôt un grand sensible qui culpabilise de me faire souffrir car je le lui ai bien rabâché (que je souffrais). Finalement quand on se voit hors boulot c’est soit pour un tennis ou un golf, soit parce que je propose mais ça ne vient jamais de lui. Il dit qu’il n’a pas envie, qu’il n’a envie de rien et qu’il broie du noir. Mais si j’insiste, il le fait pour moi mais après je me sens nulle et égoïste.
Merci pour vos conseils !