- 11 sept. 2017, 22:01
#1255001
Bonsoir,
Désolée je ne vous réponds que maintenant, j'ai beaucoup beaucoup réfléchi à cette histoire de médicaments, alors j'ai essayé de m'observer ces 10 derniers jours, et j'en suis arrivée à la conclusion, encore plus en vous relisant, qu'un suivi médicamenteux léger serait tout sauf nuisible.
Je suis fatiguée en permanence, j'ai froid tout le temps (c'est horrible cette sensation de froid, ça m'épuise encore plus), je fais de moins en moins bien mon travail (pas du tout moi ça) et je n'ai plus de motivation pour tous les projets que j'avais lancés avant les vacances. Je ne rêve toute la journée que d'une chose, rentrer chez moi me mettre sous ma couette et regarder une série. Etre comme ça m'angoisse. Voir des gens, planifier des choses m'angoisse. La moindre décision à prendre m'angoisse, et me prend la tête (est-ce que je cuisine des oeufs ce soir ou bien est-ce que je passe au chinois ? Je peux rester là-dessus pendant une demi-heure). J'ai peur tout le temps et la moindre émotion, négative ou positive me dévaste. Ce weekend j'ai acheté un meuble d'occasion, ç'a été toute une histoire pour aller le chercher (location de matériel etc), et planifier ce truc (chiant en soi mais parfaitement surmontable) a été une torture et j'ai paniqué comme jamais pendant deux jours. Je ne pleure même plus en fait. Je subis juste mes journées, dans l'attente de rentrer chez moi.
Je déteste être comme ça. Ce n'est pas moi. Là je me suis dit ok, on va faire quelque chose. J'attends d'avoir fini mon job étudiant et je vais passer quelques jours chez mes parents (oui je suis folle j'y retourne), j'irai voir mon médecin traitant et lui parler de ce que vous suggérez. Ce n'est pas que je me sens incapable de me sentir mieux ou de m'en sortir toute seule, c'est que maintenant je n'en ai plus envie. Je m'en fous un peu. Et me voir penser ça, ça me terrifie. J'ai tenté l'approche du "ça va aller mieux petit à petit" mais force est de constater que ça va de pire en pire chaque jour, rien ne s'améliore bien au contraire, et je n'arrive pas à trouver la force d'arranger les choses. Je me laisse doucement mais sûrement couler.
Je vous remercie du fond du coeur d'avoir partagé vos expériences avec les médicaments, je vais aller voir mon médecin traitant et mes parents, je crois que ma rentrée universitaire attendra un peu, je ne peux raisonnablement pas reprendre les cours et mes recherches si toute motivation m'a quittée en fait (ce serait même totalement absurde).
Je vous embrasse
Désolée je ne vous réponds que maintenant, j'ai beaucoup beaucoup réfléchi à cette histoire de médicaments, alors j'ai essayé de m'observer ces 10 derniers jours, et j'en suis arrivée à la conclusion, encore plus en vous relisant, qu'un suivi médicamenteux léger serait tout sauf nuisible.
Je suis fatiguée en permanence, j'ai froid tout le temps (c'est horrible cette sensation de froid, ça m'épuise encore plus), je fais de moins en moins bien mon travail (pas du tout moi ça) et je n'ai plus de motivation pour tous les projets que j'avais lancés avant les vacances. Je ne rêve toute la journée que d'une chose, rentrer chez moi me mettre sous ma couette et regarder une série. Etre comme ça m'angoisse. Voir des gens, planifier des choses m'angoisse. La moindre décision à prendre m'angoisse, et me prend la tête (est-ce que je cuisine des oeufs ce soir ou bien est-ce que je passe au chinois ? Je peux rester là-dessus pendant une demi-heure). J'ai peur tout le temps et la moindre émotion, négative ou positive me dévaste. Ce weekend j'ai acheté un meuble d'occasion, ç'a été toute une histoire pour aller le chercher (location de matériel etc), et planifier ce truc (chiant en soi mais parfaitement surmontable) a été une torture et j'ai paniqué comme jamais pendant deux jours. Je ne pleure même plus en fait. Je subis juste mes journées, dans l'attente de rentrer chez moi.
Je déteste être comme ça. Ce n'est pas moi. Là je me suis dit ok, on va faire quelque chose. J'attends d'avoir fini mon job étudiant et je vais passer quelques jours chez mes parents (oui je suis folle j'y retourne), j'irai voir mon médecin traitant et lui parler de ce que vous suggérez. Ce n'est pas que je me sens incapable de me sentir mieux ou de m'en sortir toute seule, c'est que maintenant je n'en ai plus envie. Je m'en fous un peu. Et me voir penser ça, ça me terrifie. J'ai tenté l'approche du "ça va aller mieux petit à petit" mais force est de constater que ça va de pire en pire chaque jour, rien ne s'améliore bien au contraire, et je n'arrive pas à trouver la force d'arranger les choses. Je me laisse doucement mais sûrement couler.
Je vous remercie du fond du coeur d'avoir partagé vos expériences avec les médicaments, je vais aller voir mon médecin traitant et mes parents, je crois que ma rentrée universitaire attendra un peu, je ne peux raisonnablement pas reprendre les cours et mes recherches si toute motivation m'a quittée en fait (ce serait même totalement absurde).
Je vous embrasse