Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1216789
Non, mais c'est tellement évident quand je te lis. J'me sens bête après.

Tu l'as glissé, c'est-à-dire ? Restreint ? Supprimé ?

Si c'est le cas, pour moi, je n'ai pas envie de le faire. Puis, j'aurais toujours ses actualités par ses musicos et les gens qui vont le voir en concert, il faudrait que je vire nos 272 amis communs o_O Y'a juste la question des photos où on est tous les deux, où on voit qu'on est en couple... Il veut les garder qu'il m'a dit et je vais voir pratiquement tous les jours s'il a pas retiré ses identifications. Si je les vire, j'ai peur qu'il le prenne mal et si lui les enlève, ça risque de m'arracher le coeur un peu plus.

Puis, s'il se trouve une next, je me doute bien que je vais passer un sale quart d'heure et peu importe qu'il opte pour une bombasse de l'enfer ou une grenouille de bénitier, j'aurais de toute façon envie de l'étriper avec mes dents.
#1216795
Si je les vire, j'ai peur qu'il le prenne mal
Et... concrètement ? Il t'a quitté, et ça faisait longtemps que tu n'étais pas sa priorité. Ca ne t'intéresse pas de reprendre un peu de ta fierté et de relever un peu la tête ? plutôt que de n'exister que par le biais de notifications et d'identification facebook ? Tu parles beaucoup de facebook, etc, mais dans la vraie vie, celle qui compte, lui t'a quitté.
#1216798
Endlessly a écrit :Tu l'as glissé, c'est-à-dire ? Restreint ? Supprimé ?
Non, ce qu'elle voulait dire c'est qu'elle t'as glissé l'idée qu'une next sera là un jour ou l'autre pour que tu prennes conscience de certaines choses...
Que ce n'est que du vent FB déjà... que l'on y montre ce qu'on veut avec qui on veut...il suffit qu'il veuille pour une raison X ou Y te faire chier et il poste une photo avec la bombasse du coin (à qui il a filé 5 euros pour la photo) à moitié à pwal (la moitié haute ou basse comme tu veux).... et là, bang dans les dents.

OU, plus probablement, lorsqu'il aura une nouvelle relation et qu'il changera le fameux "statut" de "célibataire" à "en couple" voire "just married with child" .... bref tu vois le topo?
Endlessly a écrit :Si c'est le cas, pour moi, je n'ai pas envie de le faire.
Rien ne t'y obliges, on mets juste le doigt sur le fait que FB ce n'est PAS la vraie vie, même si tu as un boulot exclusif sur un ordi et que tu y passes la majeure partie du temps... je crois que c'est sur ça que tu devrais te "réveiller"....
Endlessly a écrit : Puis, j'aurais toujours ses actualités par ses musicos et les gens qui vont le voir en concert, il faudrait que je vire nos 272 amis communs o_O
Ah merci pour la barre de rire... (mais promis je ne me moque pas)
Tu as donc au moins 272 AMIS.... bravo, respect, force et honneur ....
"connaissances" ou "encoreplusvague" ne seraient-ils pas plus judicieux comme dénomination ?
Parce que perso si je parle à 272 amis, j'y passe un an rien que pour souhaitre la bonne année et les annivs....
Endlessly a écrit : Y'a juste la question des photos où on est tous les deux, où on voit qu'on est en couple... Il veut les garder qu'il m'a dit et je vais voir pratiquement tous les jours s'il a pas retiré ses identifications. Si je les vire, j'ai peur qu'il le prenne mal et si lui les enlève, ça risque de m'arracher le coeur un peu plus.
Tu sais, moi je garde pas à la vue les emballages de Mc do ... chacun son truc...
Endlessly a écrit :Puis, s'il se trouve une next, je me doute bien que je vais passer un sale quart d'heure et peu importe qu'il opte pour une bombasse de l'enfer ou une grenouille de bénitier, j'aurais de toute façon envie de l'étriper avec mes dents.
M'est avis que ce n'est pas en 1/4 d'heure que ça se conmptera.... malheureusement pour toi et je suis sincère...
Mais il serait temps pour toi de voir au delà d'un certain rideau d'amertume... et puis surtout dans le milieu de la musique, il est rare de passer pour un ermite .... (sauf passé un certain âge :) )
#1216810
Oui, merci à KKH d'avoir éclairé mes dires!

Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord, Endlissy, avec le fait que FB c'est de le daube!! et franchement, une relation ce n'est pas "je t'ai ajouté sur FB Je t'aimmmmmmmmmme" ou "je t'ai supprimé de FB je t'aimmmmmmmmmmmme plus"

si le fait de le supprimer t'est trop dur, tu peux tout simplement laisser tomber ton compte...quitte à t'en rouvrir un autre si tu en as besoin pour le boulot... parce que pour la "vraie" vie, nul besoin de FB hein....j'ai un compte pour mon chien (ouais c'est pas une blague unique moyen de contacter l'éleveur.) totalement inactif et pas à mon nom bien sûr

et je n'ai pas snap ou autre, et pourtant j'ai un amoureux et des amis...

une rupture c'est déjà assez triste et dur comme ça, sans se rajouter des doubles/triples/quadruples peines...
#1216819
Paige a écrit :si le fait de le supprimer t'est trop dur.....
Sinon, je connais des gens....moyennant finances... ah non, tu parlais du compte FB ? ahhhhh

Paige a écrit :tu peux tout simplement laisser tomber ton compte.
Tu sais, je ne pense pas qu'elle le fera un jour, c'est trop ancré dans les mentalités maintenant... et pourtant....
Paige a écrit : et pourtant j'ai un amoureux et des amis......
C'est la "vraie" vie des anciens... les nouveaux ont 2,000 amis sur les réseaux sociaux ;)
*Précise que c'est une plaisanterie!!*

Ceci dit, on en revient toujours à la zone de confort... c'est tellement plus facile comme ça...
#1216852
Carrie007 a écrit : Oh mince, je radote :lol: !

Va falloir que j'aille consulter moi :-Old !

Tu as l'air d'aller bien, Janysse, mieux en tout cas, ça fait plaisir!
Haha mais non c'est parfait, ça veut dire que c'est la bonne recette ;)
Ca dépend un peu des fois, mais globalement oui je vais bien :)

Je suis très d'accord avec Kakahuet et Paige, c'est une plaie ces réseaux sociaux. Mais pour des générations comme les nôtres, quasi digital natives c'est vraiment galère de débrancher. Surtout quand on a tendance à être angoissé, à se sentir seul etc, on quand on traverse une période difficile. Checker FB, stalker, ça permet de remplir le vide, même si en fait on ne fait que brasser de l'air. C'est super pratique et fun, mais ça a vraiment des effets pervers. Et crois-moi Endlessly, tu vas te détruire à petits feux à continuer ta surveillance comme ça... (j'étais si heureuse que mon ex n'ait pas fb quand il m'a quittée il y a presque 2 ans haha).

La solution de Paige était pas mal, t'accorder des plages horaires de surveillance, ou te forcer à débrancher. Perso ce truc de passer ma vie sur fb et compagnie ça a commencé à miner mes études/mon efficacité à l'université, et ça a commencé à me faire vraiment flipper parce que j'y perdais un temps monstrueux. Alors j'ai commencé à faire le maximum de choses hors ordinateur, sur papier. Mes profs nous refilent les bouquins et articles à lire en pdf pour les cours, mais j'essaie de toujours imprimer les articles (pas écolo je sais...) ou trouver les livres à la bibli, prendre des notes papier ou aller dans un endroit où je n'ai pas de connexion etc. C'est vraiment une discipline, il faut te forcer à réduire ta consommation de fb notamment. Du coup, ton idée de reprendre tes articles papier à l'ancienne, c'est une piste à suivre...

Concernant tes amies, Paige a tout dit. C'est dans ces moments-là que tu comprends qui sont les gens sur qui tu peux compter. Quand je me suis fait larguer, j'ai écrit à mon meilleur ami depuis 10 ans. Il m'a tellement déçue que j'ai coupé les ponts, et avec le recul c'était la meilleure chose à faire.

Courage, tu finiras par y voir plus clair !
#1216890
Eh bien. Aussi risible que ça a l'air de l'être, c'est pourtant ça ma vie depuis plus d'un an. Et j'ai effectivement dû y laisser une ou deux cases. Mais non, je ne supprimerai pas mon fameux compte FB, aussi con que cela puisse encore une fois paraître, y'a des années de travail là-dessus et un carnet d'adresses conséquent. J'me suis mal exprimée, j'ai pas des milliers d'amis, ce sont bien des "contacts".

Il y a tellement de choses que je dois changer pour que ma vie soit moins vide, moins virtuelle. Tout m'est tombé dessus au même moment et je commence seulement à "travailler" sur moi, sans vraiment encore savoir comment m'y prendre. Quand tu fonctionnes pendant x temps de la même façon, c'est pas forcément évident de tout modifier du jour au lendemain.
#1216895
Quand tu fonctionnes pendant x temps de la même façon, c'est pas forcément évident de tout modifier du jour au lendemain.
ça, c'est tout à fait vrai! mais si on ne fait rien, ça ne se modifiera jamais ;-)

peut-être travailler petit à petit à modifier ;-) et je ne vois pas en quoi le supprimer, lui, de ton compte FB va remettre en question tout ton mode de fonctionnement ;-) ça pourrait être un bon début du changement ;-)

PS: Bises Janysse! :bisou:
#1216897
Bonjour,

Je me permet d'intervenir sur ce point réseaux social.

Il faut dabord penser a toi avant de penser a autre chose.

Personnellement, je me coupe de tout contact avec la personne que je veux fuir. La moindre nouvelle, photo me feraient plus de mal que de bien.

Alors je l'ai prevenu que je la sortais de facebook et instagram.

J'ai supprimé toute photo, messages et autre elements qui pourraient me rapprocher a elle.

Je suis du genre lorsque j'ai un moment de moins bien a aller voir mes photo, relire les messages ou pire encore aller voir un de ses reseaux social.

Alors autant tout virer pour eviter de s'auto poignarder.

Bon courage
#1216913
Endlessly a écrit :Eh bien. Aussi risible que ça a l'air de l'être, c'est pourtant ça ma vie depuis plus d'un an. Et j'ai effectivement dû y laisser une ou deux cases. Mais non, je ne supprimerai pas mon fameux compte FB, aussi con que cela puisse encore une fois paraître, y'a des années de travail là-dessus et un carnet d'adresses conséquent. J'me suis mal exprimée, j'ai pas des milliers d'amis, ce sont bien des "contacts".

Il y a tellement de choses que je dois changer pour que ma vie soit moins vide, moins virtuelle. Tout m'est tombé dessus au même moment et je commence seulement à "travailler" sur moi, sans vraiment encore savoir comment m'y prendre. Quand tu fonctionnes pendant x temps de la même façon, c'est pas forcément évident de tout modifier du jour au lendemain.
Ce n'est aucunement risible, c'est juste dommageable pour toi...
Il n'est pas vraiment question de supprimer ton compte non plus, juste de le virer à lui... tu sais, tu ne le supprimes pas en vrai hein ... c'est du virtuel :)

Par contre, j'avoue que je ne saisi pas le fait qu'il y ait "des années de travail" dessus...
Je ne sais pas dans quel domaine tu évolues, mais si FB est la base de ton travail, je suis dubitatif,vraiment ...

Les carnets d'adresse, ça se copie et il existe bien d'autres plateformes plus orientées "boulot" quand même (enfin c'est ce que j'utilise et je me trompe peut être, pour moi FB n'est juste qu'une vitrine à verre déformant de la réalité et un simple outil pour échanger des infos de manière très rapide).

Il est aussi normal que tu ais du mal à modifier ta façon de faire... Rome ne s''est pas faite en un jour, il faut y aller progressivement, en réfléchissant sur les angles d'approche que tu peux te permettre, c'est aussi un bon exercice pour faire une sorte de cahier des charges de ce qui pourra devenir ta nouvelle vraie vie si tu le souhaites.
#1218642
Hello ici,

J'espère que vous avez passé un bon Noël et que le réveillon du nouvel an se profile bien également :)

Pour répondre rapidement à Kakahuet, je chipote dans le domaine de la musique depuis un moment maintenant et c'est moi qui ai pris le pli de me servir quasi exclusivement de FB pour communiquer dans ce domaine. J'y gère plusieurs pages et j'y "expose" des photos depuis des lustres.

Néanmoins, vos réactions par rapport à mon quotidien m'ont un peu fait l'effet d'une claque en pleine figure. Malgré que ma vie ait l'air bien remplie, en réalité, elle est très vide... Et finalement c'est p'têt pas si étonnant que je me sente aussi seule. Du coup, j'ai un peu essayé la vraie vie ces jours-ci et ai assez bien réduit le temps devant l'écran. Bilan mitigé jusqu'à présent, vu que je me sens coupable de moins bosser sur certains trucs pour lesquels j'ai besoin de l'ordinateur. Mais du coup, j'ai vachement freiné sur la surveillance. Je checke plus son profil... Mais je jette toujours bien un oeil sur la colonne de Messenger quand je glandouille sur la page d'accueil =/

Cette année, Noël a été une fameuse épreuve pour moi, pas le moral parce que premier Noël sans lui, évidemment, pas de message de sa part (je m'y étais préparée), mais aussi parce que ma grand mère s'est montrée très agressive envers moi. Mais c'est lié à une histoire familiale, donc rien à voir avec ma vie sentimentale, pour le coup. Mais bon, quand t'es déjà pas super en forme et qu'on te pique à chaque fois que t'ouvres la bouche, c'est pénible.

Par contre, j'ai de nouveau craqué sur mes horaires de sommeil. Je recommence à ruminer au moment de dormir, je pense à lui, je rêve de lui et ça me saoule. SR de 10 jours... Record. Et je ne sais pas comment je fais pour ne pas craquer. En fait, j'en peux plus et c'est sans doute pour ça que je viens une fois de plus vider mon sac ici. Y'a quelques jours, j'en voulais encore au monde entier, pas moyen de fermer l'oeil et j'étais enragée contre lui et son indifférence en repensant à son discours de "t'es ma meilleure amie blablabla", grosse crise de larmes... Du coup, pour essayer de faire passer ça, je lui ai tapé une lettre (que je ne lui enverrai jamais évidemment) pour déballer tout ce que j'avais sur le coeur et lui secouer les puces comme je ne l'avais jamais fait, comme si toute la patience dont j'avais fait preuve pendant toutes ces années s'était volatilisée le temps de taper cette fausse lettre. Jamais de la vie je ne pourrai lui dire tout ça et de cette façon, qui pue la tristesse et la frustration... Bref, comme dirait Bénabar : "ça change rien, mais ça soulage". J'en ai marre d'être triste.
#1218685
Courage Endlessly, essaie aussi parfois d'être un peu contente de toi ;-) tu as réussi à réduire ta consommation virtuelle, à moins l'espionner, c'est BIEN! tu as de quoi là, être un peu contente de toi quand même! oh je sais bien que ça ne te rendra pas moins triste, mais ça fait un peu du bien à ton égo qui en a besoin..

je ne me rappelle plus si tu vois un professionnel. N'hésite pas à le faire si ce n'est pas le cas, ça pourra t'aider...

être triste après une rupture est "normal", et c'est long...tu es encore dans les clous pour que ce soit malheureusement tout à fait normal...

tu sais, 4 ans après la mort de ma tante, j'en rêve encore au moins une fois par semaine...le deuil conscient est déjà long, mais l'inconscient encore plus...il faut l'accepter, les rêves ne sont pas une mauvaise nouvelle au contraire, c'est le signe que ton inconscient travaille à "ranger" les choses dans les cases, à les digérer...

Courage à toi
#1218884
Coucou Paige,

Merci pour tes mots :)

Aïe, ça remonte à loin la dernière fois où j'ai été contente de moi o_O Y'a plus grand-chose qui me satisfasse à l'heure d'aujourd'hui et du temps où j'étais encore en couple. Du coup, j'arrive pas à me dire que c'est bien de ne "juste" quasi plus le surveiller. Mais si tu le dis, je te crois :)

Oui, je vais voir une psychologue depuis que c'est fini, donc un mois et demi, à raison d'une fois par semaine. J'aurai dû le faire depuis longtemps pour ce qui commençait à me ronger déjà à l'époque (rien à voir avec lui, pour le coup) et la rupture ça a été le coup de grâce, le moment où je me suis dit que je ne pouvais plus en supporter davantage. J'aime y aller, car c'est la seule occasion que j'ai pour réellement extérioriser... Mais pour l'instant ça part vraiment dans tous les sens à chaque séance, j'ai beaucoup d'ordre à remettre dans ma tête.

Je suis sincèrement désolée pour ta perte :(

J'ai du mal avec les rêves, parce qu'il est toujours avec moi dedans, me dit de belles choses, m'empêche de voir des gars, me prend dans ses bras. J'ai même fait des rêves un peu "olé olé" si je peux le dire comme ça, alors que ça m'était jamais arrivé pendant qu'on était ensemble. Et généralement quand ça se produit, ma journée commence péniblement.

Enfin voilà, je serre les dents pour maintenir ce maudit SR et continue de prendre sur moi pour continuer ma vie normalement en espérant qu'un jour je puisse à nouveau le faire avec plaisir. Ce qui est très drôle, par ailleurs...
C'est qu'en fait ma vie n'est pas très différente d'avant, c'est juste que maintenant je n'ai plus de partenaire de papote nocturne, ni mon moment d'évasion privilégié hebdomadaire... Quelque part, c'est "peu" dans tout l'ensemble,...

Bref, meilleurs voeux pour 2017, Paige (et les autres âmes bienveillantes qui me lisent et me remettent les yeux en face des trous) :)
#1218981
c'est un véritable travail d'arriver à être (un peu) contente de soi... car tout condamner est aussi une façon (inconsciente bien sûr) de se réfugier dans notre chagrin, c'est un peu le "toutes façons, je suis nulle personne ne m'aime" de l'adolescent...qui attend juste des gros câlins pour être rassuré et pas vraiment des questions ni réponses sur lui et ce qu'il pourrait être

donc il faut savoir se remettre en question quand il faut ET le pendant de ça, c'est savoir se féliciter quand on fait des pas de fourmis, qui pour nous, sont des pas de géant :-)

Je comprends pour les rêves, mais quand j'en avais parlé à mon psy, il m'avait répondu ce que je t'ai répété ;-) que rêver n'est pas une "mauvaise" nouvelle, ni le signe (ce qu'on croit pourtant souvent) qu'on "radote", c'est au contraire le signe que notre inconscient travaille et qu'il travaille à digérer..

ensuite il parait que dans un monde parfait, on ne devrait pas se souvenir de ses rêves (mon amoureux ne s'en rappelle jamais par exemple, mais il est à la névrose ce que l'antarctique est à la chaleur^^) et donc ça ne plomberait pas notre journée. Il "parait" que le bizarre est ça, qu'on s'en rappelle, mais pas qu'on en rêve. Je te répète ce qu'il m'a dit, je n'en sais pas plus ;-)

Meilleurs voeux à toi jeune fille, et je te répéterai le dicton de ma maman: même le chagrin se fatigue...

Courage
#1219246
Hello à vous,

J'espère que le cap de 2016 s'est bien passé pour vous :)

Bilan correct pour moi. Finalement, j'ai pris sur moi et j'ai opté pour une soirée avec un ami et des gens que je ne connaissais pas. Honnêtement, c'était très sympa. Bien mangé, bien bu... Minuit est arrivé, reçu une poignée de voeux par sms et Messenger. Et oui, j'ai (encore) osé espérer qu'il ait une pensée pour moi hier, mais non. Après, évidemment, ç'aurait été mal venu de sa part de me souhaiter le meilleur pour 2017 et pour ma part, même si je lui souhaite pas de mal, j'ai pas envie de lui dire.

Soit, je m'égare. Contre toute attente, c'est sa soeur qui m'a envoyé un sms où elle me souhaitait une bonne année, ainsi qu'à ma famille. Mais m'a aussi demandé si j'allais bien et a terminé son message avec plein de coeurs. Ca m'a fait drôle... J'me suis demandée pendant une heure ce que j'allais lui répondre, mais j'ai opté pour la simplicité et l'honnêteté : merci beaucoup pour ton message, meilleurs voeux à toi aussi. En ce moment c'est pas terrible, mais j'espère que 2017 sera mieux, bisous. Elle m'a répondu : j'espère pour toi, tu mérites d'être heureuse.

Mééééééééééééééééééééééééééééééééééé :'( Voilà, c'était mon moment bad de la soirée.

Lui, je l'ai surveillé une seule fois, promis, et j'ai constaté qu'il passait le nouvel an chez lui (pas de smartphone, donc s'il est en ligne, c'est qu'il est sur son ordi, mais oui, je sais, plus mes oignons même si j'ai pas pu m'empêcher de spéculer).

Pour la suite de la soirée, le champagne et le Jagermeister ont fait leur taff, on a bien rigolé et j'ai bien dormi.

Et le SR continuuueee !
#1219291
Coucou ma belle,

une belle année 2017 à toi:)

Je suis très contente de lire ce dernier message de toi, je pense que, même si tu ne réalises pas encore, pas vraiment, tu es en train de remonter la pente:)
C'est super que tu aies passé un soirée sympa pour le Nouvel an, plutôt que de rester chez toi à ruminer;)

Continue ton SR, ça te fait du bien. Si j'ai bien compris, tu aimes écrire, alors écris ! Avec la musique, c'est pour moi la meilleure thérapie. Cette lettre que tu lui as écrite sans jamais lui envoyer, c'est une très bonne chose. Garde la, tu la reliras dans quelques temps pour faire le point. Garder tes écrits c'est garder une trace de ce que tu as été à un moment de ta vie, et ça permet vraiment de prendre du recul et avancer.

Courage, le meilleur est à venir.

Paige : des bisous !! :)
#1219354
Bonjour bonjour!

Je suis tout à fait d'accord avec Janysse, ton message est vraiment sur la bonne voie ! oh bien sûr tu auras encore des coups de "bad" mais globalement tu vas vers le mieux!

Une très bonne année à toi Janysse et de gros bisous aussi :-)
#1219927
Hello les filles,

C'est gentil de penser que j'avance. Ce n'est pas tellement que je ne le pense pas moi-même, mais les conclusions que je tire me brisent d'autant plus le coeur. J'ai fait beaucoup de sacrifices pour lui, accepté énormément de choses et je ne voyais pas ça d'un mauvais oeil, pensant que ça faisait de moi une meilleure personne : plus calme, plus patiente, plus bienveillante, plus compréhensive, moins superficielle,... Mais aujourd'hui, je me demande si finalement il n'avait pas une autre personne face à lui que la "véritable moi". Une fille gentille, certes, mais qui a quand même un brin de caractère, qui ne laisse pas forcément "couler" quand quelque chose l'agace ou la contrarie et qui ne prend pas sur elle à longueur de temps...

Bref, j'ai listé tous les efforts que j'ai fait pour que ça roule... Puis, les siens... Aïe. J'ai l'impression que le seul qu'il ait jamais fait, au fond, c'est simplement celui de m'accepter dans sa vie. Enfin, je pense toujours qu'il était un "bon" petit ami, si je peux le dire comme ça, et que sa présence me faisait du bien. Et que si que si je devais à nouveau ouvrir mon coeur à quelqu'un (même si c'est clairement pas un but de 2017), ce serait extrêmement compliqué "à cause" de cette relation.

Et ces nouvelles conclusions, additionnées à celles que j'ai pu faire auparavant, m'amènent à tristement réaliser de plus en plus qu'on ne peut plus être ensemble et c'est terriblement douloureux.

Niveau SR, je n'ai toujours pas envie de lui parler et j'imagine que lui non plus... Mais je pense beaucoup à lui et me demande comment il va malgré tout... Le lâcher prise, c'est apparemment pas pour tout de suite... Et j'imagine que je vais finir par craquer, même si je mets réellement beaucoup d'énergie à ne pas le faire.

Je commence 2017 le coeur lourd et je peine à être créative. Car oui, j'adore écrire, mais le fait d'être triste me bloque. Ici, je suis en train de terminer l'édition de mon magazine et je fais ça à la limite comme un automate. Dès qu'il sera fini, je remanierai une fois pour toute ma manière de travailler selon mes envies et mes réelles priorités (trouver un job fixe, notamment et terminer ce que j'ai laissé en plan pour aider les autres). J'ai aussi racheté du matériel créatif pour créer autre chose que du contenu via écran et pour pouvoir passer du temps loin de tout ce monde virtuel.

Janysse, concernant la musique, c'est "drôle", parce que j'ai toujours considéré ça comme une thérapie également. Idéal pour s'évader, se défouler. Mais actuellement, j'ai pris mes distances avec ça parce que la musique, en général, est associée à lui. J'écoute le dernier album d'Evergrey quasi en boucle quand j'ai envie de musique ("The Storm Within", je l'avais laissé dans le sujet playlist), parce que l'ensemble parle de la rupture avec énormément de justesse (selon moi). Autrement, j'écoute que des trucs tristes qui me font penser à tout ça, j'ai du mal à mettre quelque chose d’entraînant qui ne correspond pas à mon état d'esprit. J'ai aussi fait une grosse pause de concerts (le dernier remontant au jour de la rupture) et j'appréhende très fort le prochain, dans 13 jours (celui où il devait venir, mais que finalement je sais pas, blablabla).
#1219973
Tu sais, Endlessly , le deuil commence par sortir du déni, çàd à voir que oui, c'est fini, bel et bien fini. Que ce n'est pas une sorte de gros malentendu qui va se régler, comme ça, mais que c'est le résultat d'une réflexion, d'une volonté.

donc oui c'est dur, très dur, mais sans ce passage là, l'acceptation de ce deuil, ne peut être fait. C'est en ce sens là qu'on te dit que tu "progresses", j'entends que pour le moment tu ne te sens pas "mieux", donc que ça te fait une belle jambe qu'on te dise que tu progresses ;-)

mais ce qu'on veut dire, c'est que le chemin que tu empruntes, là, t'amènera vers le "mieux être", même si c'est pas pour demain et même si ça ne va pas être un chemin tranquille, droit et heureux.

Courage à toi!
#1220501
Bonjour ici,

Merci une fois de plus pour tes mots sages, Paige.

Bon, bizarrement, j'suis de bonne humeur aujourd'hui. J'étais même venue poster une petite musique de la joie :)

Il vient juste de se passer un truc bizarre. Je préviens tout de suite, promis, je ne me fais pas de films là-dessus mais ça m'interpelle. Pour ceux qui ont suivi mes élucubrations, mon ex joue dans plusieurs groupes et j'en ai principalement évoqué un, le plus actif. Et là j'ai reçu un message d'une personne proche d'un de ses autres groupes me souhaitant la bonne année, tout ça et me demandant comment je vais, parce qu' << ON >> lui a dit que j'étais séparée. Elle ajoute qu'elle espère que ce n'est pas vrai, parce que l'intéressé qu'elle voit chaque semaine ne lui a encore rien dit et quand elle demande de mes nouvelles, il dit que je vais bien, en gros...

Euh ? Non, vraiment, ça m'interpelle... Qu'il ne le dise pas, ok, il a sans doute des raisons, il ne veut pas en parler blablabla... Qu'il dise que je vais bien, ça se discute. Mais je me demande quand même qui est ce << ON >> qui se charge de répandre la bonne nouvelle à notre place =/
#1220715
Et moi je me demande toujours quels sont ces "amis" qui nous plombent un peu tous les jours! ce n'est pas une "amie" c'est une commère!!

une amie te téléphone SANS te dire ce que "on" lui a dit, et te demande de tes nouvelles et là tu lui aurais dit que vous êtiez séparés et elle aurait pu t'écouter et être là pour toi, c'est ça une amie

pas qqu'un qui te dit "on m'a dit que tu étais bien dans la merde, mais j'espère que c'est pas vrai hein, vous êtiez si bien ensemble!!" ça c'est pas une amie, c'est au mieux une abrutie, au pire une sale garce.

Mon coup de gueule du jour (enfin, le 1er, je garantis pas que ce soit le dernier :mrgreen: )

tu sais ce qu'on dit : " "on" est un con"

on s'en fout de qui est "on", des rumeurs, du FB (oui encore lui) , quant à lui qui dit que tu vas bien, de un c'est ce que cette "amie" si fiable, te dit, de deux, tu comprends bien que s'il ne veut pas parler de vous (pour les raisons qui le regardent, la volonté de pas avoir à se justifier étant à mon avis la 1ère), ben il va pas dire que tu vas pas bien hein

elle le prend pour une truffe ou quoi ta copine?

il doit la voir venir à des kms, et il dit "oui oui tout va bien" pour s'en débarrasser point barre. Peut-être que lui a bien conscience que c'est juste une "fouille caca" voilà pourquoi il ne veut rien lui dire et tu serais bien avisée à mon avis de lui en dire aussi le moins possible, car tu peux être tranquille qu'elle est du genre à tout déformé, amplifié, rapporté

Pour moi, elle ne te demande pas réellement comment tu vas, elle va juste à la chasse aux infos :(
#1220821
Je suis d'accord avec Paige, ton ex refuse de lui répondre, alors elle va elle-même chercher les infos directement auprès de toi.
Mon conseil : réponds lui si tu veux, confirme lui si tu veux que vous n'êtes plus ensemble mais ne va pas t'épandre ou raconter des choses dans le détail, cette personne n'a pas l'air fiable.

Quant à "on", ça peut être n'importe qui, un ami d'ami d'ami qui évoque la rupture. Tu sais ce qu'on dit, les nouvelles vont vite.

Je suis contente que tu sois de bonne humeur, profite de ce moment, et garde en tête que même si tu replonges demain, tu peux de nouveau être joyeuse et que ça reviendra :)

Pour rebondir sur ce que tu disais sur la musique, oui c'est normal, écouter de la musique triste quand on est triste rend paradoxalement "heureux", du moins apaise l'âme, car on se sent compris :)

Des bisous
#1221361
Hello,

Encore une fois, à vous lire, c'est tellement évident ! Parce que oui, cette personne est réellement une commère :(
Et du coup, c'est assez sensé qu'il ne lui ai pas dit pour les raisons que vous citez. Je m'énerve moi-même à manquer cruellement de lucidité.

Cela dit, il m'est arrivé quelque chose d'assez dingue vendredi soir. A part jeudi où bizarrement j'étais relativement en forme, j'étais assez démontée les jours précédents (émotions incontrôlables, journées en pyjama à traîner). Et vendredi c'était assez neutre, j'avais ma séance de psy et après mon collègue venait bosser avec moi. La veille, sa femme avait proposé que j'aille boire un verre chez eux après qu'on ait bossé, pour décompresser de la semaine. Evidemment, j'étais pas très motivée et chez moi, mon collègue insistait assez fort pour que je vienne, ma mère qui passait par là s'en est mêlée aussi. Bref, j'ai fini par déclarer forfait et je suis repartie avec lui. Et quand je suis arrivée, il y avait plein de gens chez eux... Qui étaient venus pour moi, pour me remonter le moral... Je ne vous explique même pas comment j'ai fait demi tour pour aller m'effondrer dans un coin. Il m'a fallu un quart d'heure pour m'en remettre.

Je n'ai pas arrêté de dire ici que je me sentais seule et abandonnée, que personne m'écoutait... J'me suis encore pris une grosse claque. Surtout que ma meilleure amie qui m'avait fort déçue était là également. Et en fait, les autres personnes présentes, ce sont des gens que j'apprécie, mais jamais je n'aurais imaginé qu'ils puissent être là pour moi en cette période difficile.

Bref, quand j'ai eu fini de pleurer, ça a été une fameuse soirée ! Et l'alcool aidant, j'ai parlé à mon amie du fait que j'avais l'impression qu'elle s'en fichait et elle m'a simplement dit qu'elle était désolée et qu'elle ne savait pas comment m'aider avec des mots. Que d'ordinaire c'est moi qui tenais ce rôle auprès d'elle et que du coup, c'était compliqué. Evidemment, je me suis sentie très bête d'avoir eu ces pensées négatives et je me suis excusée.

Sinon j'ai eu le fin mot de l'histoire avec "on m'a dit que..." parce que mon amie était là quand ça s'est passé et en a été très gênée. Et ça confirme aussi ce que vous disiez parce que la "commère" était déjà allée demander à mon amie si c'était vrai >_< En gros, on c'est pas un con, mais DEUX. En fait, à un concert, mon ex l'a dit à un pote commun qui lui l'a répété à une très bonne amie à lui (qui a été mon amie il y a encore quelques mois, mais c'est vraiment une très longue histoire). Et cette dernière a lancé lors d'un concert au milieu de sa bande (où se trouvait "commère") : "Vous savez pas quoi ? A. et Truc, c'est fini !" Apparemment, c'est un événement super excitant pour certains. C'est génial. Et ça me conforte dans l'idée qu'on me verra plus aux concerts locaux avant un moment.

Autrement, la soirée de vendredi m'a pas mal reboostée et aujourd'hui, malgré la gueule de bois, je suis allée faire du shopping avec ma soeur. Donc le bilan du w-e est assez positif :) J'espère qu'il en va de même pour vous :)
#1221368
Wouaah !

Hyper heureuse de lire ça ! C'est une très belle surprise et je vois que ça t'a fait du bien, c'est formidable !
Il est vrai que parfois les gens ne savent pas comment réagir et les mots peuvent rester impuissants. Tes proches ont eu la bonne intuition de FAIRE quelque chose pour toi, de t'organiser une petite soirée.
Cela doit te rassurer sur le fait que tu n'es pas abandonnée (je ne sais pas si c'est ton cas, mais pour des gens comme moi qui ont tout le temps peur d'être abandonnés, ce genre d'acte est réellement salutaire !).

Maintenant, c'est ce sentiment de solitude au quotidien qu'il va falloir réussir à surmonter et accepter et tu fais de grands efforts dans ce sens. Ne les relâche pas, le chemin sera encore long mais tu y arriveras !

Laisse tomber les concerts pour le moment. Certains, par fierté, s'y pointeraient à tout prix pour ne pas qu'on les soupçonne de ne pas aller bien (cette phrase a-t-elle du sens??). Mais dans ces moments, la pure fierté, l'égo, n'ont pas leur place. Seuls l'attention que tu te portes, et le soin que tu mets à aller mieux comptent. Coupe toi donc de ces endroits et de ces moments qui te blessent s'il le faut, tu y reviendras plus tard, plus forte, plus sûre. Pour l'instant, prends soin de toi, et ça passe par laisser tomber ces endroits qui ne te font pas du bien.

Weekend positif pour moi aussi, je te remercie :) J'ai passé la journée avec des amis qui vivent très loin (à l'étranger), je suis tombée sur mon "crush" par hasard en ville, ce qui m'a donné une énergie folle, et mon ex m'a invitée à boire un verre (revanche). ;)

Des bisous !
#1221418
Ah ben c'est super ça Endlessly !!! le bon qui est pris n'est plus à prendre, régale toi de ça! demain est un autre jour!
je suis contente que tu ais pu t'expliquer avec ton amie, arriver à dire "oui je sais j'ai déconné mais je t'aime et je suis là pour toi" est une grande preuve d'amitié et de loyauté!

Bisous à vous deux!
#1221570
Hello,

Et oui, ce week-end était vraiment positif, ça fait du bien de se sentir mieux et capable de faire des choses.
Du coup, j'ai bien occupé mon dimanche également. Et j'espère franchement garder le cap, vu la semaine remplie qui m'attend.

Mais effectivement, le lot de solitude au quotidien, c'est pas évident. Je déteste ne pas être en couple tout en étant consciente que c'est pas demain la veille que je remettrai le pied à l'étrier.

Et bon, pas de miracle à ce niveau-là : je l'aime toujours et il me manque. Mon côté maso arrive même à s'inquiéter pour lui. Et je peux pas m'empêcher de m'interroger sur le fait qu'il finisse par me recontacter ou non... Mais je vous le promets, je tiens bon ! Même en état d'ébriété avancé, j'ai réussi à ne pas le contacter, donc je pense que la détermination y est.

Oui, Janysse, j'ai compris ta phrase :) Je sens bien que ce ne sont plus des endroits pour moi pour le moment. Surtout parce que c'est un milieu qui me lasse un peu et parce que ce n'est pas tellement épanouissant "professionnellement". Je préfère me concentrer sur des concerts d'un niveau supérieur où je peux vraiment évoluer en tant que photographe et plus en faire 10 par mois, être complètement crevée et dépassée par mes photos en retard. Bref, en 2017 : je m'écoute et je me fais plaisir pour que mes activités bénévoles deviennent épanouissantes.

Ohoh, un crush ? :)
Et ton ex, tu l'as envoyé paître ou... ?

Passez un bon début de semaine en tout cas et j'espère ne pas avoir à revenir pleurer ici dans les jours qui viennent !
#1221578
Haha, c'est une très chouette résolution !

Mais bien sûr que tu l'aimes encore !! Moi je ne crois pas aux grands miracles, seulement aux petits pas du quotidien, à la beauté des choses insignifiantes. Tu vas passer encore par de nombreuses étapes de "je suis guérie/bouh il me manque/je me déteste/la vie est belle" etc etc. Tout ce qui compte c'est de savoir que c'est normal et qu'on s'en remet.

Tu as raison, concentre toi sur toi, y compris professionnellement. Fais-toi du bien (dans plein de sens du terme) en choisissant des concerts de plus haut niveau, tu le fais pour toi, pas pour lui ou pour fuir ces gens indélicats dont tu parlais plus haut. Il n'est plus dans ta vie et il ne le sera peut-être plus jamais, c'est toi et toi seule maintenant. Et ça n'est pas négatif du tout, quelque part, tout cet espace qui lui était dévolu (dans ta tête, ton coeur, ta vie, ton espace vital, ton temps, ton emploi du temps, tout ça), est vide maintenant. Alors ça pique et ça fait mal et ça fait peur, mais c'est aussi une chance formidable, tu as maintenant tout cet espace rien que pour toi, à remplir de choses que tu aimes, de choses que tu veux, de choses à toi. Ca n'est pas devenir égoïste pour autant.

C'est ce que j'ai fait quand mon ex est parti. Tout ce vide était horrible horrible horrible (j'ai un problème avec "le vide"), alors j'ai rempli rempli rempli, de mille autres choses que lui, des choses nouvelles, inattendues, intéressantes. J'ai eu 3 mois de désespoir et puis petit à petit la vie est redevenue belle, et je l'ai tout à fait oublié. Avant ça je l'ai détesté, je lui en ai voulu, à mort, de m'avoir fait un mal réparable, et puis j'ai pardonné et ça me paraît irréaliste qu'on ait été ensemble. Du coup j'ai dit oui, parce qu'on ne s'est pas vu depuis 1 an et demi, ça me fera plaisir. Mais en vrai j'ai déjà des trucs de prévus donc peut-être au final je ne pourrai pas y aller. On verra hein tant pis.
Et oui crush, longue histoire, un peu triste, c'est aussi un musicien ;)

Une belle semaine à toi, reviens quand tu veux pleurer, on est là pour ça.

Bisous !
#1221683
Oh je m'en doute, je ne sais jamais de quoi demain sera fait, si je vais me lever en forme ou en miettes, c'est encore inconfortable pour le moment. Mais comme tu le dis, "pas à pas".

Et en ce qui concerne le vide, c'est très bête, parce qu'en terme de temps, même si on discutait tous les jours, on se voyait qu'un seul jour par semaine... Voire toutes les deux semaines les derniers moments. Donc sur une semaine, ça fait vraiment pas beaucoup. Donc c'est dans ma tête que tout doit se passer. Mais j'me méfie du remplissage, j'ai mal géré ça l'an dernier, donc maintenant je réfléchis à deux fois avant d'me lancer dans quelque chose.

Je t'avoue que je lui en veux aussi en ce moment, parce que moi je souffre énormément, mais je bouge, je me force à avancer. Et lui, bah, je n'ai aucune idée de son état d'esprit général, mais en tout cas sachant comment il fonctionnait avant, comment il avait l'habitude d'occuper ses journées en comparaison avec les résolutions dont il m'a parlé quand on s'est séparés... Je vois bien qu'il ne les tient pas et qu'il en fait encore moins qu'avant. Mais si Paige voit ça, elle va me capslocker les fesses en me rappelant qu'effectivement, c'est plus mes affaires :)

J'ai eu ça avec mon ex précédent avec lequel j'étais restée deux ans, j'ai fini par me dire, mais misèèère qu'est-ce que j'ai foutu avec lui tout ce temps ??? Mais dans le cas présent, j'ai tellement idéalisé notre relation... C'était clairement l'homme de mes rêves. Je ne sais pas si j'arriverais à me le dire un jour.

J'espère que si tu finis par revoir ton ex cette semaine, ça se passera bien, en tout cas :) Mais tu as l'air d'être dans un super état d'esprit, c'est admirable. Moi, si j'arrive à l'éviter, s'il ne vient pas au concert du 17 et qu'il ne me recontacte pas, on sera obligés de se croiser en avril. Et même si je fais en sorte de rater son concert (histoire de pas commencer le fest en chialant), je pourrai pas l'éviter toute la soirée. Enfin bon, stop les prospections, un jour à la fois.

Un crush musicien ??? Mais quelle mauvaise idée !!! Enfin, ils sont pas tous handicapés des sentiments...

Allez, j'arrête de blablater... Enfin, j'essaie.
Belle semaine, bisous :)
#1221746
Oui quand je parle de vide, je ne parle pas du fait que vous vous voyiez ou pas. Le vide c'est plus que ça, c'est ce moment où il t'arrive quelque chose de drôle ou d'agaçant ou de pas cool, mais pas des choses incroyables non plus, des petites choses insignifiantes du quotidien qui font la substance de la vie, et que tu as envie de le raconter à quelqu'un, et que tu réalises que tu n'as pas, ou que tu n'as plus ce quelqu'un. C'est ça que j'appelle le vide, cette douleur terrible de la solitude.

Je prends les devants pour Paige : oui, laisse tomber ce genre de pensées. Ca n'est plus tes affaires, et souvent, il se trouve que l'ex ne réagit pas du tout de la façon dont on espère qu'il réagira. Si ça se trouve ton ex est au taquet et a carrément pris sa vie en main. Tu n'en sais rien, moi non plus et de toute façon ça n'avancera personne de le savoir. Tout ce qui compte c'est toi, pas lui. Et stop la prospection de "ok à telle date telle heure on est OBLIGE de se recroiser."
On s'en fout. Tu t'en fous. Fais ta vie. Tu aviseras quand l'occasion se présentera.

Je veux bien te croire oui, que c'était l'homme de tes rêves. C'ETAIT. Au passé. Et de tes rêves, à un certain moment de ta vie. On m'a dit une fois une chose qui m'a marquée à vie. Je racontais à cette personne que j'avais l'impression d'avoir perdu l'homme de ma vie (il s'agissait alors de mon tout premier amour, celui qui m'a fait débarquer sur ce forum à 17 ans). Sur ce elle m'a répondu "moi je pense qu'il y a LES hommes de ta vie. Et qu'on a plusieurs vies". Cette petite phrase a tout changé. Toutes ces personnes que j'ai aimées ont été les hommes ou la femme de ma vie. Mais, comme tout le monde, j'ai eu plusieurs vies. Donc cet homme n'était pas l'homme de ta vie, ou l'homme de tes rêves, mais l'homme de cette vie-là, et de ces rêves-là. Et ta nouvelle vie viendra avec de nouveaux rêves, et un nouvel homme de ta vie. Evidemment là tout de suite c'est encore dur à avaler, mais j'y crois dur comme fer, et tu y passeras aussi.

Mon ex : oh bah oui, ça fait deux ans qu'on est plus ensemble haha ! On va s'updater sur nos vies et ça sera chouette et puis point barre ^^ Comme un pote normal en fait !

Mon crush musicien haha bon.. Oui c'est une très mauvaise idée. Mais je suis moi-même musicienne. Et en fait on est dans le même groupe. Donc niveau très mauvaise idée on peut dire qu'on atteint des sommets haha. DONC VOILA. ^^
#1221757
Oui, je vois ce que tu veux dire. Je visualise bien le vide, je le sens bien aussi.
Et je trouve ça trop par rapport au temps qu'on passait réellement ensemble.

Ta phrase sur les vies multiples me fait réfléchir... Dans cette dernière vie, j'en suis arrivée à ne plus avoir de rêves. Et c'était sans doute le signe que je devais y mettre fin et en commencer une autre. Je te laisse deviner à quoi je m'accrochais...

Oups, je ne voulais pas être désobligeante par rapport aux musiciens en général, je ne savais pas que tu l'étais toi-même :( J'espère que je ne t'ai pas blessée et si c'était le cas je m'en excuse. C'est juste que, personnellement, quitte à devoir envisager un autre homme dans ma vie, je pense que j'éviterai le musicien. Être fan de Rock / Metal sera une condition non négociable, mais même si j'adore les rockstars dans l'âme, je pense avoir assez donné.
#1221771
Endlessly a écrit :Oui, je vois ce que tu veux dire. Je visualise bien le vide, je le sens bien aussi.
Et je trouve ça trop par rapport au temps qu'on passait réellement ensemble.
Ah, ben ça c'est peut-être quelque chose sur lequel il faut réfléchir justement...
Perso, quand mon ex m'a quittée, j'ai cruellement senti ce vide immense qui fait problème dans ma vie, et que j'avais rempli de "lui", dans le sens où le "vide de ma vie" (du moins ce que j'interprétais comme vide) je l'avais rempli de ses sms, ses mails, sa pensée, de mes fantasmes.. tout ça occupait mes journées jusqu'à ce qu'on se retrouve (deux villes différentes, on se voyait une fois toutes les deux ou trois semaines). En tout cas dans la deuxième partie de notre relation, quand j'ai commencé à me sentir très seule justement, que je pensais et faisais tout en fonction de lui, que j'avais adapté, re-façonné mes rêves à l'image d'un nous futur sur lequel je fantasmais H24, quand je n'avais plus grand-chose à me raccrocher d'autre que lui et.. Oh mais attends, c'est ce que tu as écrit plus haut non ? ;)

C'est peut-être bien dans cette direction qu'il te faut aller pour comprendre...

Haha ne t'inquiète pas, ça n'est jamais bien de faire des généralisations (vilaine), mais dans ce cas précis le cliché est vérifié, mon musicien est du genre artiste inaccessible et pas très expressif (je ne sais pas s'il est handicapé des sentiments, faut voir). Je ne le prends pas pour moi ;) Des quatre membres de notre groupe, lui seul est du genre sombre comme ça. Aussi, je pense que ce que tu regroupes sous la catégorie "musiciens" (parce que ça colle au cliché), c'est plus largement un type d'homme indépendant, pas spontanément enclin à la fusion, qui fait passer sa passion (que ce soit la musique, ses études ou un sport par exemple) avant tout le reste. C'est comme ça, tu ne peux pas en vouloir à ces personnes d'être comme ça. Et pendant un temps ça a marché, maintenant toi tu as besoin d'autre chose, de peut-être quelqu'un de plus rassurant, de plus proche de toi (dans le sens qui ne fait pas passer sa passion avant toi)... Je ne sais pas, je ne veux pas parler sans savoir. Ce que j'essaie de dire en fait, c'est qu'au-delà du "musicien", ce que tu es en train d'apprendre c'est ce dont tu ne veux pas/plus dans une relation. Et c'est une chose très très importante. Apprendre à accepter ses besoins, et les faire passer avant ses fantasmes... (c'est facile à dire, j'en conviens !)
#1221818
03:18 déjà... Je bosse encore parce que j'ai envie d'être débarrassée de ce magazine et pouvoir me déconnecter à nouveau et faire la grosse moule égoïste.

Entre les pages, je suis en train de lire ton histoire, Janysse.
En écoutant cette fois le dernier album de Sonic Syndicate, une chanson sur deux parle d'amour.
Encore un gars qui pleure après une fille...

J'ai eu un gros coup de pompe tout à l'heure et la baisse de moral qui va avec. Mon instinct primitif voulait se jeter sur notre boîte de conversation, vu qu'il est toujours à portée de clic, et dire "Reviens, j'en peux plus, ça a assez duré, je te veux maintenant". J'ai chialé un bon coup et suis retournée à mes occupations.

Effectivement, j'veux plus d'un gars qui, s'il a une passion, se planque derrière en permanence pour ne pas affronter la réalité et grandir. Ca ne concerne pas que notre relation, il fait ça avec tout. Il ne travaille pas, par choix délibéré, pour disposer de tout son temps pour la musique. D'accord, c'est son choix. Mais si au moins il le faisait vraiment. Il a beau être extrêmement talentueux et créatif, si ses groupes avancent, ce n'est malheureusement pas grâce à lui. Il n'aime pas répondre aux interviews, il a la flemme d'envoyer des CD's aux labels et aux webzines. Il ne sait pas comment s'y prendre pour contacter les organisateurs de concerts, ça le broute de chercher des contacts. Il ne gère pas les pages / sites des groupes. Du coup, ce sont les autres membres (qui ont des vies normales, boulot, maison, femme et parfois même enfants) qui le font après leurs heures. Tout comme ils vont répéter après leurs heures et jouer tous les week-ends. C'est la femme frustrée qui parle, mais ça me révolte. J'en viens à me dire qu'il m'a jarreté de sa vie parce qu'au final c'est plus facile que d'essayer de recoller les morceaux, il peut encore plus faire ce qu'il veut (enfin, comme si je l'avais un jour empêché), c'est-à-dire RIEN et se conforter dans ses illusions. Après, je reconnais que j'ai énormément de torts dans l'histoire et il n'aurait peut-être pas pris la décision de tout arrêter si je n'avais pas été si névrosée et par conséquent casse-cou*lles.

Et zut, j'avais pas prévu de taper un laïus aussi haineux tout à coup, alors qu'il y a une heure j'aurais vendu un rein pour un câlin. Ce que je voulais dire à la base, c'est que si je finis par retrouver toute ma tête un jour, je peux gérer le fait de passer après une passion, je veux juste pas que ça devienne un prétexte à tout et n'importe quoi.

Je m'en vais continuer ma lecture...
#1222021
Merci Paige ! J'avais zappé que c'était ma mauvaise semaine (ah bah oui, plus de vie "cul-turelle", donc on n'y pense plus), du coup j'ai les hormones qui me mènent et vont me mener la vie dure jusqu'à lundi prochain. Ca va être (et c'est déjà) un vrai bonheur. Bref, j'en ai marre :)
#1222824
Hello ici,

J'espère que votre semaine s'est bien passée. Je vous fais ma "petite" update de la semaine où, basiquement, il ne s'est pas passé grand-chose, hormis dans ma cervelle d'oiseau. Le seul truc bien, c'est que j'ai réussi à finalement boucler mon mag. Ca m'a coûté deux nuits, mais c'est fait. Libérée, délivréééeee !

Côté rupture, c'est tellement le bordel dans ma tête ! Je suis triste et en colère. En colère contre lui, de m'avoir finalement complètement abandonnée (champion du SR, rien à dire), je sais que vous m'avez déjà dit ici que c'était normal... Mais j'ai l'impression d'être une espèce de monstre, en fait. Et qu'il se dit que non, il va pas aller parler à son boudin d'ex, qu'elle comprenne bien que c'est fini de chez fini. Je suis toujours autant frustrée de ne pas avoir la moindre idée de ce qu'il peut penser.

J'en profite pour remettre cette histoire de concert sur la table, on est à J-5 et il est même pas foutu de prévenir qu'il ne viendra pas. Je ne sais pas si c'est normal ou non et si par conséquent je fais un énième fromage pour pas grand-chose. Enfin, je suis au taquet pour ça, quoiqu'il arrive, j'ai trop hâte de voir le groupe, même si je risque encore de chialer s'ils jouent certains morceaux. Soit.

Retour sur le SR, d'un côté j'ai l'impression que je vais finir par craquer de frustration et lui balancer des horreurs... Et d'un autre côté, je suis tétanisée à l'idée de devoir, moi-même, reprendre contact avec lui un jour... Encore une fois, j'ai l'impression d'être en plein cauchemar, c'est tellement irréel ce qui se passe.

Je suis aussi très en colère contre moi-même, d'errer dans cet état de tristesse constante, alors que j'étais +/- bien dimanche dernier. Je suis soulagée et contente, quelque part, d'avoir fait ce que j'avais à faire, mais au fond, je l'attends. C'est en moi pour l'instant, c'est comme ça. Et je ne sais pas comment je vais finir par passer outre.

Enfin, tout à l'heure je vois ma psy, je vais encore lui rebattre les oreilles avec tout ça et elle me posera encore une question qui me fera l'effet d'une claque.

Malgré tout ça, je vous souhaite un bon vendredi et d'ores et déjà un bon week-end :)
#1222834
Bonjour End :-)
Je suis toujours autant frustrée de ne pas avoir la moindre idée de ce qu'il peut penser.
je ne sais pas si ça va vraiment te consoler :( mais je pense qu'il ne pense surtout...rien ou ce qui est le plus proche du rien, possible.

Ca ne veut pas dire du tout qu'il t'a oubliée! ça non! il ne t'oubliera jamais!! mais je pense que tu ne fais pas partie du quotidien de ses pensées, le largueur a toujours fait le deuil bien avant le largué, et c'est cette avancée dans le deuil qui lui permet de passer à la rupture concrète. Donc je pense qu'une fois fait, bien sûr la culpabilité les tenaille un peu, la nostalgie aussi sûrement, mais "globalement", ils ne pensent pas aux largués...je le crois sincèrement...

il t'a aimée, il le sait, il s'en rappelle, mais c'est du passé

comme tu pourrais ressentir sur ta meilleure amie de primaire, ou les super tours de manège quand tu faisais enfant...c'est du passé...

Je persiste à trouver que tu passes par les étapes "normales" du deuil...courage à toi!
#1222848
Et voilà la fameuse rechute haha !

Bon, plus sérieusement comme le dit Paige c'est normal. Le deuil, la période post-rupture, aller mieux, ça n'est pas quelque chose de linéaire, où tu ne fais qu'aller de mieux en mieux. La vie en soi n'est pas comme ça, tu ne nais pas malheureuse comme les pierres pour être de plus en plus heureuse au fur et à mesure que tu vieillis. Là c'est pareil. Il y a des hauts et des bas, beaucoup plus de bas que de hauts pour le moment, soit. Mais la bonne nouvelle c'est qu'à chaque fois que tu retombes (alors que tu allais bien dimanche dernier, comme tu le dis toi-même), il te sera plus facile de te relever !

Quant à ton ex, bien sûr qu'il pense à toi. Mais il ne pense pas à toi de la même façon que toi tu penses à lui, de façon centrale et tournée vers l'espoir d'un avenir commun. Il pense à toi comme quelqu'un qui appartient au passé. Quand il y pense.
C'est pas facile à entendre et à lire c'est sûr, mais si ça peut t'aider à prendre conscience que c'est fini...

Ne sois pas trop dure avec toi-même non plus, une relation de SIX ans ça ne s'oublie pas comme ça hein ! Ca fait quoi, 2 mois là ? C'est très court deux mois, c'est normal que tu sois encore triste et malheureuse, l'important étant de ne pas se complaire dans cet état (c'est un combat de tous les jours, et une leçon pour la vie).

Garde ton SR, ne te torture pas l'esprit pour ce concert, fais toi du bien le plus possible ! Courage :) :)
#1223059
Les filles, je vous cache pas que vos mots m'ont fait mal au coeur. Mais c'est évident en même temps...
Il suffit que je pense à sa façon de fonctionner pour comprendre que les chances qu'il puisse penser à moi sont quasi inexistantes. C'est son comportement en ligne qui me perturbe réellement... Me tapez pas :( Je le surveille plus comme une psychopathe, mais je tette toujours bien un oeil à ma barre latérale le soir... Ouais, y'a encore du travail pour occuper mes soirées autrement...

En fait, s'il fallait tenter quelque chose, ce serait maintenant ou jamais. Parce que dans deux semaines les concerts reprennent pour lui et là d'office, il sera de nouveau sur une autre planète et là c'est sur et certain qu'il pensera plus à moi... Donc, en gros, ce sera jamais.

J'suis en mille morceaux, j'ai pas envie de dire que j'y arriverais jamais à surmonter ça, mais en ce moment je le pense.
#1223152
En fait, s'il fallait tenter quelque chose, ce serait maintenant ou jamais. Parce que dans deux semaines les concerts reprennent pour lui et là d'office, il sera de nouveau sur une autre planète et là c'est sur et certain qu'il pensera plus à moi... Donc, en gros, ce sera jamais.
Si je puis me permettre, tu ne raisonnes pas "correctement", ton ex n'est pas une sardine en boîte, à qui tu dois "rappeler" ton existence pour qu'il se dise "ah mais oui que je suis bête, elle existe, elle, c'est vrai!!!"

il sait très bien que tu existes et Janysse l'a dit bien mieux que moi bien sûr qu'il pense à toi, s'il ne revient pas vers toi ce n'est pas par "oubli" ou qu'il a "mieux à faire" (concert ou autre), c'est parce qu'il ne le souhaite pas

donc non, ce n'est pas maintenant ou jamais. C'est juste, pas maintenant, ça, c'est sûr, toi es encore bien trop ébranlée et la rupture bcp trop récente. Laisse le partir faire ses concerts précisément, ça lui permettra AUSSI de faire le point avec lui-même (le temps) , essaie de moins l'espionner et moins interpréter, et le temps le temps fera son ouvrage. Il ne va pas se volatiliser ni toi non plus, et une nouvelle histoire peut être dans 1 an, 2 ans ou 5 ans ou jamais (bien sûr)

donc ce n'est pas "maintenant", c'est sûr, pour le reste, personne ne sait. On sait juste que tu dois penser à toi et te concentrer sur toi

Courage
#1223188
Tu as raison Paige. J'aimerais vraiment pouvoir raisonner aussi sagement.
Je n'arrive pas à contrôler mes mauvaises pensées.
Au contraire, dès que mon cerveau ouvre une brèche, je me jette dedans.

Et oui, le temps... Je voudrais soit faire un saut dans le passé, soit dans un futur lointain.
Mais plus être ici et maintenant. C'est long...

Samedi, j'ai dormi pratiquement toute la journée. On devait aller au resto en famille le soir, donc j'ai pris deux heures pour me préparer à fond, parce que j'avais envie d'être un peu jolie. J'ai constaté que j'avais perdu 7kg. Quelle ironie. Enfin bref, après un ravalement de façade, j'ai voulu m'immortaliser. Un vrai désastre... J'ai les yeux qui tombent et je suis cernée jusqu'au milieu du visage. C'est moche, la tristesse.

Passez un bon dimanche.
#1223207
Au contraire, dès que mon cerveau ouvre une brèche, je me jette dedans.
Ceci t'appartient malheureusement...au début, c'est comme une plaie "physique", on ne peut pas s'empêcher de vérifier si ça fait toujours mal en appuyant dessus: je n'ai jamais compris pourquoi mais on fait tous ça (moi la 1ère)

mais un jour tu dois te décider à ne plus le faire, tu dois te dire AVANT de te jeter dans la brèche: n'y va pas, tu sais que ça va être pire après, et là, la 1ère fois du moins, faire un effort MONSTRUEUX pour dériver ta pensée

je ne sais pas si je te l'ai déjà dit et j'ai la flemme de relire le fil, mais le coup des "horaires" aide beaucoup pour ça: te donner des moments où tu as le droit de te VAUTRER avec délice dans la brèche, et les tenir. Avoir des moments "autorisés" t'aidera énormément à résister le reste du temps...

Courage
#1223274
Coucou

Oui c'est long, c'est chiant, c'est interminable... et c'est comme ça. Au bout d'un moment j'ai décidé de le voir d'une autre façon (enfin, pour être tout à fait honnête, MlleBulle m'a aidée à voir ce moment d'une autre façon - je t'encourage à lire mon fil juste pour ses conseils!!). Quitte à être mal et triste et pas bien de façon incontrôlable, autant en tirer le maximum. C'est à dire, tant que je me suis vue comme "sortant d'une rupture", "malheureuse", "le coeur brisé" etc, je me suis fait ultra plaisir. Je me suis offert de jolies choses, j'ai regardé plein de séries, je suis sortie, je me suis force à organiser plein de nouvelles choses, à revoir des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps etc. J'ai essayé de me chouchouter, de prendre du temps pour moi. Pourtant c'était pas facile, j'avais des cours à donner, des cours à suivre, des exams, pas d'argent (je vis à paris, je suis pauvre snif)... Et régulièrement c'était l'effondrement, mais tant que je me suis vue comme une fille "en rupture", j'ai essayé de m'occuper de moi, même par des choses minuscules. Et un jour je me suis réveillée et je me suis vue différemment (pas d'un coup, disons que j'ai réalisé d'un coup mais le travail était sur le long-terme), j'ai arrêté de me penser comme "la fille qui vient de se faire larguer". Mais dieu sait que les 3 mois qui ont précédé ont été longs et douloureux.

Se chouchouter ça peut commencer par le physique. C'EST LES SOLDES GOGOGO. Va chez le coiffeur. Change de fond de teint. Achète toi une jolie robe. Ou une paire de chaussures. Ou un jeu vidéo cool. Ou un carnet de dessin. Ou n'importe quoi. Va au resto. Rappelle des connaissances que tu aimes bien mais à qui tu n'as jamais le temps d'écrire. Regarde des films que tu aimes. Regarde le Seigneur des anneaux, meilleure thérapie de la terre. Fais-toi des petits plats. Prends du temps pour le faire, mais fais-le, et savoure le résultat de ce travail. Fais ce que tu veux, du moment que ça t'apporte du plaisir, même des micro-plaisirs. Aussi, instaure une routine, un rituel du soir. C'est relou à lire mais c'est vraiment important. Garde toi des petits moments rien qu'à toi, avec une tasse de thé un peu fancy, dans des draps propres, des bougies sur ta table de chevet et prends le temps de savourer le bonheur d'être au chaud, vivante et le ventre plein. Ce ne sont que des suggestions, et ça paraît minuscule, mais je suis absolument convaincue que toutes ces choses minuscules font le tissu de la vie, et qu'il ne sert à rien de courir après la grandeur, ou d'attendre que le bonheur revienne de lui-même.

Tout ça pour dire, profite de ce moment où c'est totalement socialement et psychologiquement acceptable de ne penser qu'à sa gueule. Fais-toi plaisir à toi. Ca ne veut pas dire devenir odieuse et égoïste évidemment, ça veut juste dire vivre absolument à la première personne.

Bref, je suis un peu en gueule de bois du coup je suis pas très cohérente haha... Je t'embrasse fort, toi aussi Paige !! :)
#1223499
Hello les filles,

Effectivement, Paige, tu parles de "plaie physique", c'est exactement ce que je ressens, j'ai mal.
Nulle part, mais j'ai mal, constamment. J'ai eu l'occasion d'en parler avec ma psy vendredi, d'ailleurs.

Je suis ton conseil des horaires, du moins pour la "surveillance". Et pour les mauvaises pensées, ça se fait un peu tout seul. Le soir, la nuit. Quand il n'y a plus personne et que le silence se fait. Je suis enfin seule avec moi-même et je me lâche. Et le pire du pire, c'est quand je dois aller au lit. Mon lit... Mais aussi le nôtre. Quand on s'est mis ensemble, j'avais encore un lit d'une place et quand j'ai commencé à me dire qu'on allait vers une relation sérieuse, j'ai acheté mon grand lit, pour qu'on soit bien quand il venait à la maison. Et chaque nuit où je vais me coucher sans être suffisamment épuisée pour m'endormir directement, c'est sûr et certain que je vais m'endormir en pleurant. J'ai fait l'effort surhumain de virer les photos de nous qui étaient exposées dans ma chambre pour éviter d'y penser. Mais ça ne change pas grand-chose. Enfin tout ça pour dire qu'il y a effectivement une tranche horaire privilégiée pour que mes pensées me torturent.

La journée, je résiste, mais parfois des trucs insignifiants de la vie de tous les jours me font penser à lui et je serre les dents.

Je suis terrifiée. Ne plus m'aimer, c'est déjà une chose suffisamment pénible. Mais après, il va m'oublier (ne plus penser à moi comme sa copine). Puis, il va me remplacer (peut-être que ce sera pas longtemps, peut-être que ce sera pas aussi bien, peut-être qu'elle en aura plus vite marre... Ou peut-être pas). Et si actuellement il est bien sans moi, pourquoi à un moment donné il reviendrait vers moi ? C'est foutu, c'est tout. Et ça me tue. Si j'avais su... (pas le fait de péter une crise du jour au lendemain pcq j'en avais marre de passer en dessous du minimum syndical alors que j'étais déjà au 36e dessous, mais si je m'étais prise en mains quand c'est parti en live dans ma tête et pas après que ça parte en vrille entre nous... je suis persuadée que les choses n'auraient pas pris cette tournure... Oui, je sais, stop les "si')

Le SR n'est pas brisé, je tiens le coup tant bien que mal, mais j'ai eu un signe de vie dimanche soir. La page de son groupe a ENFIN relayé l'interview que j'ai publiée fin décembre. Il l'a relayée sur sa page perso aussi, en citant la page du blog, donc pas moi directement. J'ai pas réagi, mais ça m'a fait plaisir. J'avais l'impression d'être volontairement snobée à cause de ce qui s'est passé entre nous. Ou qu'il jugeait (lui ou les mecs de son groupe) que ce n'était pas assez prestigieux pour être relayé. Et que par conséquent j'y avais passé du temps pour rien. Mon blog, c'est un sujet super sensible et il le sait. Il a dû essuyer mes larmes à bien des reprises parce que je n'arrivais pas à en faire ce que je voulais.

Ah Janysse ! Je t'assure que je me fais plaisir. J'ai renouvelé mon stock de matériel créatif pour faire de nouveaux bijoux. Les nouvelles chaussures : check. J'ai acheté deux robes... Et j'en porte beaucoup plus d'ailleurs, parce que j'adore. Et bizarrement, depuis que c'est fini, même si je vais très mal moralement, je reprends à nouveau soin de moi. Avant, ça m'arrivait de moisir jusqu'à trois jours dans le même pyjama la semaine et sur les six derniers mois, quand on se voyait, forcément, j'me lavais, mais une fois propre, j'me tapais un jeans/baskets/sweat moche, pas de make up. Il disait s'en "foutre" de mon apparence, donc forcément, j'me suis laissée aller. Alors qu'au fond, c'est pas vraiment moi. J'aime être lookée, me maquiller, me lisser les cheveux... Donc, je le fais beaucoup plus souvent. Et j'ose "salir" des vêtements quand je reste à la maison pour travailler, même des robes. Enfin bref, le w-e prochain j'irai dévaliser Primark avec ma soeur si tout se passe bien :) Et comme je l'avais écrit à un moment donné (et ça me sidère toujours autant quand j'y pense), j'ai beaucoup badé sur le fait d'être "pauvre" et maintenant que je suis un peu plus à l'aise, j'me rends compte que ça ne me rend pas plus heureuse... On dirait que la vie me met une tarte en pleine figure pour me rappeler que l'argent ne fait vraiment pas le bonheur.

Enfin, je voulais juste réagir à vos messages et je me retrouve à écrire pendant une heure sur tout ce qui me passe par la tête. Je sais, je tourne beaucoup en boucle, mais je voulais quand même vous dire que vos conseils ne sont pas dits en vain et me sont précieux. Je pense beaucoup à tout ce que vous m'écrivez et comme après une séance de psy, j'en tire des leçons et ça m'aide. Et j'essaie plus que tout de trouver du bonheur dans des petites choses, chose que je ne faisais plus, puisque j'étais arrivée au point où le bonheur c'était juste les moments avec lui). Merci beaucoup à vous de me "suivre" et de me soutenir dans ce qui est sans doute la plus grosse épreuve de ma courte vie jusqu'à présent. Je croyais aux contes de fées, je croyais qu'on pouvait s'aimer toute une vie et j'avais l'impression que j'étais prête. Raté.

J'espère que ta gueule de bois s'est arrangée, Janysse et que ça a été le résultat d'une sacrée bonne soirée :)
(au fait, as-tu revu ton ex finalement ?!)

Dans tous les cas, je vous souhaite à toutes les deux un bon début de semaine.
Des bisous... Promis, sans morve :)
#1223507
Avec des "si", on peut refaire toutes les histoires de ce forum...

Tu ne peux rien prédire de ton avenir, mais tu peux te prendre en charge et agir sur certaines choses. Avec mon ex ex, nous nous sommes retrouvés suite à une première rupture, 3 ans plus tard (et d'autres relations pour chacun) ! Et nous avons eu une 2nde relation magique qui a duré plusieurs années. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas lui qui est dans mon coeur. Tu verras qu'un jour tu ne le verras plus comme l'homme de ta vie, mais en attendant, je vais pas te mentir, tu as un long chemin à parcourir (perso, ça m'a bien pris 2 ans - 2 ans et demi après la deuxième histoire avec ex ex...) Mais, cela se fait progressivement et par étapes, et en lisant ton fil, on sent que tu avances petit à petit. Sois patiente et clémente avec toi-même.

Essaye de te préparer et de sortir au moins une fois chaque jour. Prendre un peu l'air, ne serait-ce que 30 mn. C'est mieux pour ton moral et ton sommeil. Débranche tout à une certaine heure et lis ou fais autre chose pour chercher le sommeil sans pollution numérique.

Courage !
#1223594
Et pour les mauvaises pensées, ça se fait un peu tout seul. Le soir, la nuit. Quand il n'y a plus personne et que le silence se fait. Je suis enfin seule avec moi-même et je me lâche. Et le pire du pire, c'est quand je dois aller au lit.
Non non ce n'est pas du tout ça le principe :shock: se fixer des horaires est précisément POUR que ça ne se fasse pas "tout seul", c'est un moyen pour toi de reprendre le contrôle de tes émotions. Donc tu peux, si tu veux, CHOISIR comme horaire "21h/22h" mais ça veut dire qu'avant 21h c'est niet, et qu'après 22h c'est niet aussi

au début si c'est trop dur, tu peux mettre PLEIN de plages horaires pour penser à lui, et petit à petit, tu les diminueras
Si j'avais su... (pas le fait de péter une crise du jour au lendemain pcq j'en avais marre de passer en dessous du minimum syndical alors que j'étais déjà au 36e dessous, mais si je m'étais prise en mains quand c'est parti en live dans ma tête et pas après que ça parte en vrille entre nous... je suis persuadée que les choses n'auraient pas pris cette tournure..
et bien moi je te propose pendant une de tes plages horaires d'aller au BOUT de cette pensée, de ce "et si"...de ne pas faire comme quand on regarde Dirty Dancing, à savoir éteindre sur le générique quand Johnny étreint Bébé fou de bonheur, mais imaginer leur avenir: Bébé en train de faire bouillir la marmite parce que c'est pas avec sa danse qu'il va nourrir le foyer, le Johnny, Bébé, cocue en train de regarder son Johnny draguer (car on ne se refait pas), Bébé avec 3 gamins en bas âge et le Johnny épuisé par les pleurs, sombrer dans l'alcool, etc...

donc toi tu aurais pu faire n'importe quoi, le fait est que tu aurais toujours été la 5ème roue du carrosse et que cette situation te rendait malheureuse. Alors j'entends que maintenant, tu trouves la situation encore "pire", mais quand tu auras repris le dessus, quand toi aussi tu auras avancé , tu pourras connaître un homme dont tu feras partie des priorités, un homme présent, stable, fiable avec qui tu auras une vraie place.

Dans tes pensées radoteuses essaie de ne pas penser que aux bons moments, pense aussi à tous les mauvais, à tous ceux qui t'ont conduit, comme tu dis, à ce pétage de plomb, tu finiras par comprendre que l'issue était inévitable, peu importe les "rebondissements" du film, la fin prévue était la même :(

Je prends tous tes bisous, même tout plein de morve, t'inquiète, en bonne maman, j'en ai essuyé d'autres^^ seule compte la tendresse!

:bisou: :bisou: les filles!
#1223705
Salut les filles,

Merci pour vos mots :) Aujourd'hui, ça s'est bien passé.
Même si là ce sont les heures les plus difficiles (celles où je devrais dormir).

J'aurais dû prendre le pseudo de "Madame Si" ou "Madame oui mais" -_-

Lys, le retrouver, c'est mon plus grand souhait, mais ce ne serait possible que s'il se rendait compte de certaines choses et qu'il travaillait sur lui-même aussi (et pas qu'en ce qui concerne l'amour). Mais "effort" ne fait pas partie de son vocabulaire. Je pensais y aller un peu fort, mais avec le recul, à chaque fois qu'il y a eu un hic (de la broutille à la catastrophe intersidérale), il était question de ça.

Deux ans... Ca me parait tellement loin, tellement long. Et ça me fait peur. Tout comme le fait de sentir que ça va être long et pénible. Sans doute de moins en moins et avec beaucoup de ces fameux efforts.

Pour ce qui est des sorties, ça dépend des semaines, mais globalement, je sors plus qu'avant :)
J'accompagne ma mère en courses ou pour aller chercher ma soeur à la gare, des choses comme ça... Mais pour la pollution numérique, y'a encore beaucoup de boulot. J'ai du mal à m'en détacher, car pour avancer (travaux / projets en retard), j'ai énormément besoin de mon écran.

Paige, je comprends mieux. Contrôler mon cerveau ? Mes émotions ? Ca me semble une mission impossible ! Parce que j'ai beau m'occuper, avoir caché les traces de nous dans mon environnement, il est toujours là. J'essaie de faire ça, je sais pas encore trop comment, et je te dis comment ça se passe, si j'y parviens.

J'ai jamais vu Dirty Dancing ! Mais je vois ce que tu veux dire, je me suis déjà fait ce genre de petits films, déjà en étant ensemble. Le scénario cool, c'était qu'il devienne un musicien connu qui parcourt le monde avec ses groupes et moi qui le suivrait en tant que photographe ou p'têt même tour manager. Le scénario moins cool, c'était qu'il me largue pour réellement vivre sa vie de musicien, concrètement... Pas comme il la vit maintenant, quoi... Et si je devais refaire le film à partir de hypothèses actuelles... Soit si je m'étais prise en mains à temps, je pense que j'aurais continué à vivre la relation comme avant, me serais pas laissée aller, aurait gardé mon indépendance par rapport à lui... Et peut-être que j'aurais pu le tirer vers le haut et qu'il aille vraiment au bout de ses objectifs. Et il serait peut-être toujours amoureux de moi, délirante, pleine de vie, d'envies, de rêves, de buts à atteindre. Avec le recul, je me dis qu'on était un peu comme deux plantes sur la fin... Et je me dis que c'est peut-être de ma faute s'il n'a pas tellement avancé en six ans. Bref... J'peux continuer encore longtemps comme ça.

Ah, j'aurais tellement voulu qu'il soit cet homme-là...

Justement, dans les mauvais moments, ensemble, il n'y en a pas tellement eu (quelques petites situations ridicules lors de soirées trop arrosées tout de même, qui me semblaient dramatiques sur le moment, mais dont je ris aujourd'hui en y repensant). Les mauvais moments, c'est effectivement quand je me retrouvais seule et que je faisais le point sur ce qui était en train de se passer entre nous, outre mes autres problèmes qui me pesaient (qui me pèsent toujours, mais sur lesquels je travaille à solutionner avec plus de bonne volonté). Et je t'avoue (car je ne pense l'avoir déjà écrit ici) que j'ai pensé à le quitter moi-même parce que je n'en pouvais simplement plus de devoir attendre son bon vouloir pour passer du temps avec lui et que les perspectives d'avenir étaient de toute façon nulles. Tout ça, sans imaginer une seule seconde qu'il ne puisse plus m'aimer... Mais l'idée me paraissait trop horrible, car encore beaucoup trop amoureuse et me disant qu'une fois les concerts intensifs passés, on se retrouverait mieux et j'irai mieux.

Allons bon, bisous pour aujourd'hui. Merci pour vos réponses et à bientôt pour de nouvelles prises de têtes ! (même si on va essayer que non, hein ^^)
#1223759
Contrôler mon cerveau ? Mes émotions ? Ca me semble une mission impossible ! Parce que j'ai beau m'occuper, avoir caché les traces de nous dans mon environnement, il est toujours là. J'essaie de faire ça, je sais pas encore trop comment, et je te dis comment ça se passe, si j'y parviens.
justement, le fait de parvenir à te "diriger" ne serait-ce qu'une demi heure, est très bon pour la confiance en soi, bien sûr qu'il sera toujours là dans un coin, mais le "jeu" est de se retenir de se vautrer dedans ;-) oui tu nous diras :-)
J'ai jamais vu Dirty Dancing !
😱👺Ah non mais alors là non!! je peux être tolérante sur bcp de choses mais pas sur ne pas avoir vu dirty dancing hein :lol: :lol: :lol: :lol:
Soit si je m'étais prise en mains à temps, je pense que j'aurais continué à vivre la relation comme avant, me serais pas laissée aller, aurait gardé mon indépendance par rapport à lui..
Non, si précisément, tu n'es pas restée "comme avant", c'est que la relation en l'état ne te convenait plus (et pour des raisons plus que respectables) donc oui, tu aurais pu te "marcher" dessus encore qques mois mais pour quoi faire? ça ne te convenait plus, la preuve:
j'ai pensé à le quitter moi-même parce que je n'en pouvais simplement plus de devoir attendre son bon vouloir pour passer du temps avec lui et que les perspectives d'avenir étaient de toute façon nulles
Exactement. Ca n'a rien à voir avec ses sentiments à ton égard, moi je pense qu'il t'aime "pareil" qu'avant, mais que ça n'a jamais été "autant" que toi ni de la même façon, il a tjs été convenu que tu passais APRES sa musique, tant dans le temps que dans la pensée et c'est précisément ça qui pour toi, devenait insupportable et franchement, c'est audible comme raison !

ne pas être la priorité de qqu'un est tout à fait possible si le qqu'un en question n'est pas non plus une priorité pour soi, mais moi je crois que là, tu arrivais à un cap où tu avais envie de "construire" un truc solide, voire une "famille" comme on dit, et c'était contradictoire avec ses désirs à lui. l'amour n'a rien à voir là dedans
Et je me dis que c'est peut-être de ma faute s'il n'a pas tellement avancé en six ans
Personne n'a pour vocation de faire "avancer" son compagnon :shock: tu n'es pas son psy, ni sa mère ni lui un enfant, il est un adulte responsable, s'il veut avancer, c'est à lui de le faire. La preuve, quand il a voulu te quitter, il a très bien su le faire, donc tu n'es pas toi, responsable de ses choix de vie à lui. Et la réciproque est vraie. L'amour là aussi n'a rien à voir là-dedans :/

Courage!
#1223927
Hello !!

Je ne sais pas trop quoi rajouter à ce que Paige t'a écrit...

Je pense sincèrement que tu seras très heureuse dans l'avenir, et que ça sera sans lui. Parce que malgré ce que tu as pu écrire un peu plus haut, non, passer après sa musique, passer après une passion, cette modalité-là ça ne te convient pas et ça ne te rend pas heureuse. Pas avec lui, et pas avec un autre non plus.

Comme le dit Paige, il est fort probable qu'il ait toujours des sentiments pour toi, mais certainement pas de nature amoureuse. Sa passion pour la musique est devenue trop grande pour cohabiter avec toi, ou bien elle est devenue le parfait prétexte. Ce qu'il ne faut pas oublier, au-delà des sentiments que chacun peut avoir l'un pour l'autre dans un couple, c'est l'envie.
Pour aimer quelqu'un, il faut en avoir envie. Alors oui ça va à l'encontre du délire coup de foudre, amour qu'on subit, amour pas cherché etc. Oui oui oui. L'attirance peut être totalement aléatoire, mais je suis persuadée qu'aimer quelqu'un ça se décide un peu. Et arrêter de l'aimer aussi un peu.
Oui, je te vois faire de gros yeux ronds, te marrer, être agacée : plus facile à dire qu'à faire hein !!! Oui. Cette phrase est lourde de sens et je ne l'avais jamais formulé comme ça, mais pour arrêter d'aimer quelqu'un il faut en avoir envie (ou ne plus avoir envie de l'aimer, c'est selon). Entendre par là, l'envie de s'engager, de s'investir, de prendre sur soi, de souffrir éventuellement, l'envie de penser à la personne, etc etc.
J'ai déjà évoqué mon crush musicien-là, bon honnêtement j'en suis carrément mordue, et je me dirais bien amoureuse mais l'amour ça se fait à deux or là clairement c'est zéro signe de son côté. Donc c'est plus une sorte d'obsession. Et je suis parfaitement consciente que je pourrais passer à autre chose et arrêter de passer mon temps à penser à lui, regarder quand il est connecté (oui je suis coupable aussi) etc. Mais je ne le fais pas. Pourquoi ? Parce que je n'en ai pas envie. Parce que j'aime ça. Parce que ça remplit mes journées. Parce que ça remplit ma tête et mon coeur, parce que ça me fait passer le temps, parce que je traverse mes semaines parfois difficiles comme ça, parce que ça m'aide à tenir le coup, parce que ça me fait sentir vivante, précisément parce que ça fait mal. Et comment renoncer à être vivante ?
Ce sont des réflexions très personnelles mais peut-être en trouveras-tu une utilité quelconque... Je ne sais pas trop comment l'exprimer autrement.

Viendra un jour où tu n'auras plus envie de tout ça, de scruter ta barre latérale, de checker messenger, de checker ses photos, de te faire mille scénarios, et qu'est ce qu'il fait, et est-ce qu'il est allé à ce concert,et est-ce qu'il avance dans sa vie, et est-ce que etc etc etc. Un jour ton cerveau va dire stop, il va hurler stop, ton corps va crier stop, tu vas saturer, et là tu vas lâcher prise.
Tiens d'ailleurs j'ai lu un article aujourd'hui, il paraît qu'on est plus heureux en déconnectant des réseaux sociaux et notamment Facebook (je veux bien les croire!!!). Et si tu te prenais 2 ou 3 jours de vacances (plus si tu peux) en débranchant totalement ? En ne passant plus du tout de temps sur ton écran ? Juste pour voir, juste pour te faire du bien.

Bisouus
#1223992
Hello les filles !

J'ai passé une heure à vous écrire et au moment d'envoyer, la connexion avait sauté... Ahah :)
Peut-être un signe que je devais écrire moins. Mais premièrement, merci pour vos réponses sensées. Et bien sûr, tout ce que vous écrivez m'est utile d'une façon ou d'une autre :) Par contre, Paige, je suis désolée, mais je ne me sens pas de regarder Dirty Dancing pour le moment.

Hormis ça, je vous avais fait le topo de ma soirée, vu que c'était le jour J pour le fameux concert d'Hammerfall. Finalement, j'y suis allée qu'avec mon collègue et l'aller en voiture s'est super bien passé, on a parlé de plein de trucs, j'étais super enjouée d'aller au concert.

J'me suis sentie un peu bizarre de voir une voiture semblable à celle de mon ex sur le parking, mais j'en connais pas l'immatriculation. Sauf que j'étais pas entrée de trente secondes dans la salle que je l'ai vu... Mon ex. J'ai foncé aux toilettes pour l'éviter, mon collègue a rien compris. J'suis allée déposer mes affaires aux vestiaires et en remontant je voulais acheter mes jetons pour boire. Mais qui était le dernier dans la queue ?! J'ai attendu que des gens s'ajoutent pour me mettre derrière tandis que mon collègue me disait d'au moins lui dire bonjour, "pour voir". Une fois servi, il a fait demi-tour et forcément, il m'a vue...

On s'est fait la bise. Il m'a caressé le bas du dos, comme s'il allait me prendre dans ses bras (vieux réflexe ? maladresse ?), j'ai fait un pas sur le côté. On s'est regardé comme deux andouilles. Ca va ? Ca va et toi ? Ca va. T'es venu avec qui ? Tel et tel pote et toi ? Avec mon collègue, il est juste là. Il est allé lui dire bonjour et je ne l'ai plus revu.

J'ai eu un peu de mal à me concentrer pour prendre des photos, mais il me restait encore un groupe pour m'entraîner avant Hammerfall. J'ai retrouvé une amie dans la salle, que j'avais plus vue depuis des années. Elle avait vu mon ex lors d'un de ses concerts (le fameux concours, tiens) et il lui avait dit qu'on était séparés. Elle m'a dit aussi qu'il avait l'air bizarre et qu'il avait passé cette soirée tout seul dans son coin. Bref, le fait de voir cette amie m'a fait plaisir et j'ai pensé à autre chose. Le concert était absolument génial, j'ai kiffé ma vie. J'ai versé ma petite larme sur "Glory To The Brave" (ça parle d'un défunt mais certaines paroles me rappellent ce que je vis). Mais heureusement, c'était le seul moment triste du concert.

Après, il a fallu partir, je l'ai vu au bar avant de sortir, donc je suis allée lui dire au revoir. Il voulait qu'on aille à sa voiture chercher le CD que je lui avais demandé de me prendre y'a longtemps. J'ai refusé, de peur qu'on se mette à parler et que ça dure, mon collègue ayant des obligations matinales et encore deux heures de route à gérer. Je lui ai dit qu'au pire, il pouvait me l'envoyer par la poste. J'ai proposé de le payer directement, il m'a dit qu'il me le donnait. Je suis partie. J'ai même pas salué ses potes, oups.

Le retour a donc été un peu plus compliqué que l'aller. Les chutes du Niagara, le retour du come back. Mon collègue m'a dit, en gros, que si j'étais encore aussi affectée, c'est que j'allais pas beaucoup mieux qu'il y a deux mois, contrairement à ce que je laissais paraître. Au passage, il m'a aussi dit qu'il avait eu ma mère au téléphone plusieurs fois et qu'elle se faisait un sang d'encre à mon sujet au point de penser que je puisse faire une grosse bêtise... Donc, il faudra que je lui parle pour lui ôter ça de la tête :(

Il a aussi dit que c'était positif qu'on se soit vus et que je pouvais trouver des réponses. Je crois qu'il se rend pas compte qu'on s'est vus deux minutes sur les trois heures où j'y étais et qu'on a rien échangé. Il m'a dit que s'il avait été mal à l'aise, c'est parce que je le laisse toujours pas indifférent. Mais moi je pense que c'est juste normal d'être mal à l'aise dans cette situation. Je lui ai ensuite expliqué tout ce que je vous ai expliqué en long en large et en travers ici depuis des semaines. Il m'a dit : "Tu es sur le quai de la gare et le train a démarré. Soit tu cours et tu le rattrapes. Soit, tu le laisses partir. Mais tu passes à autre chose et tu es heureuse." J'suis repartie dans un monologue ponctué de "si" et "mais oui mais". Il m'a dit : "Tu sais, s'il a l'habitude qu'on le prenne par la main pour faire avancer les choses, il attend que ce soit toi qui fasse le premier pas". Ben non... Il a aussi dit : "Si ça te ronge de savoir ce qu'il pense et où il en est, si j'étais toi, demain je prends mon téléphone et je l'appelle pour lui demander". Non plus...

Or donc, c'est encore et toujours le foin dans ma cervelle d'oiseau.
Je pleure à en avoir les yeux qui brûlent.
SR Jour 0.

Mais les affaires reprennent : vendredi on repart pour voir Fleshgod Apocalypse et je les interviewe en face to face. Et plein d'autres bonnes nouvelles dans le même genre arrivent, donc c'est au moins ça de positif.
#1224003
Coucou !

Ton collègue n'a pas tort, si ça te ronge de savoir ce qu'il pense et où il en est, appelle le et demande lui directement. Mais il faut que tu sois prête à recevoir la réponse, qui ne sera pas la réponse que tu espères (même secrètement, pas de ça ente nous).

Pour le reste je lis que du positif, malgré sa présence tu as aimé ta soirée, c'est le principal !
Et tu pleures pour le moment, mais ça durera moins longtemps que ce que tu penses... Courage ! :)

(PS: mon ex oui oui on s'est revu, c'était un rdv totalement inattendu, je raconterai tout ça sur mon fil quand j'aurai "processed" le truc...)
#1224036
Oh End, pour Dirty Dancing, y'a pas d'urgence, c'est une vraie daube!

Pour le reste, je suis d'accord avec Janysse, le pbme du "recontact" c'est quand on en attend un espoir, mais le pbme du SR qu'on n'accepte pas, c'est qu'on ressasse, si tu as besoin d'un nouveau mur pour avancer, pourquoi pas...mais comme dit Janysse il faut le faire dans cet esprit là et pas dans l'esprit de le revoir, et avoir des réponses et il faut surtout le faire, dans l'idée que c'est la dernière.
"Tu es sur le quai de la gare et le train a démarré. Soit tu cours et tu le rattrapes. Soit, tu le laisses partir
En revanche, je ne suis pas du tout d'accord avec ça :shock: le TGV tu peux courir autant que tu veux, tu le rattraperas pas :/ ton collègue semble croire qu'on peut contraindre les gens à être en couple avec nous si on court assez vite :(
Tu sais, s'il a l'habitude qu'on le prenne par la main pour faire avancer les choses, il attend que ce soit toi qui fasse le premier pas"
Pas d'accord avec ça non plus et là pour moi tu aurais pu lui foutre une claque :lol: cette façon qu'ont les gens de CULPABILISER les gens malheureux en leur faisant croire qu'ils ont le pouvoir de changer les choses, au lieu de les consoler et les aider à accepter la réalité des choses, ça me grrrrrrrr

mais il voulait bien faire, c'est sûr ;-)

En tous les cas End, un GRAND bravo pour ta réaction sur place pendant le concert, quel courage!!! je suis très admirative! bravo !
Bisous à vous les filles!
#1224128
Hello les filles,

Merci pour vos réponses.

Nope, je suis pas prête à me reprendre un mur. Et même si je me pose encore trop de questions, je ne suis pas prête à l'entendre (re)dire ce que je sais (et que vous savez) qu'il va me dire. Bien sûr, j'ai toujours de l'espoir, tout en ayant conscience que c'est pas possible. Puis, je ne suis pas encore assez forte pour avoir ce genre de conversation sans me décomposer.

Je préfère continuer à avancer en me disant que peut-être un jour il me sortira de la tête, mais je n'irai plus vers lui. Et si un jour il se rend compte qu'il a éventuellement fait une connerie, il se débrouillera.

Je ne suis pas d'accord avec mon collègue non plus, sur la métaphore du train (qui m'a renvoyé à Mr. Nobody d'ailleurs, mais je vais pas me le refaire de sitôt non plus), ni sur l'autre truc. Mais c'est dans sa personnalité comme ça, c'est quelqu'un de beaucoup plus positif et optimiste que moi (un peu trop, même dans les projets pros, il faut le freiner) et aussi super têtu (du genre à me casser la tête trois jours de suite pour un truc que je ne veux pas faire). Puis, c'est aussi qqun qui n'a connu qu'un seul grand amour. Mais oui, il voulait être gentil :)

Merci de me féliciter d'avoir fait la dure xD
C'était pas évident sur le moment, mais une fois le concert commencé, je ne me suis pas forcée à ne plus penser :)

Des biiises !
#1224137
Endlessly a écrit : 18 janv. 2017, 17:55 je ne suis pas prête à l'entendre (re)dire ce que je sais (et que vous savez) qu'il va me dire. Bien sûr, j'ai toujours de l'espoir, tout en ayant conscience que c'est pas possible.
Tu as là toute la contradiction post-rupture selon moi. Tu sais qu'il ne t'aime plus et que c'est fini, en même temps que tu ne le sais parce que tu espères encore. Quand tu le sauras vraiment tu n'espèreras plus. Et pour ça il faut en avoir envie. Cf. plus haut (je m'auto-cite, parfaitement).

;)
#1225027
Hello les filles,

Je laisse juste une ligne pour signaler que je suis toujours vivante.
Je m'occupe de moi, je m'occupe tout court, en cherchant du vrai boulot, en bossant sur mes projets qui avancent plutôt bien, en lisant, en écrivant sur du papier plutôt que sur mon ordi,... J'avance. Un jour après l'autre. Y'a juste ces idées noires et cette affreuse sensation que quelque chose est mort en moi et que ça ne reviendra pas.

J'espère que vous avez passé un bon week-end.
Des bisous.
#1225861
Hello ici,

J'ai pas grand-chose de nouveau à raconter et pourtant, ça doit sortir. J'ai besoin d'échanger, quitte à me ramasser encore quelques coups de pied au c*l.

Ces derniers jours, j'ai fait une espèce de cure de sommeil : coucher à 22h, debout à 8h. Ca m'a fait du bien. Mais cette nuit, ça ne va pas du tout. J'ai rouvert les vannes et elles ne s'arrêtent pas. J'ai envie de tout casser, je vais exploser. Je n'en peux juste plus.

J'ai pris le temps de lire toute l'histoire de Janysse, je suis d'autant plus bouleversée que je m'y suis souvent retrouvée, toute cette force de caractère en moins.

Ce qui me tue et ça, ça remonte à bien avant la rupture, c'est mon incapacité à me sentir satisfaite. Comme je le disais dans mon dernier post, je fais réellement des efforts pour moi. Je remplis le vide, mais à la différence d'avant, je fais des choses que j'ai envie de faire. Je ne me fie plus aux "je dois", "je devrais", "pour untel". Malgré ça, je déteste toujours autant ma vie. Je ne sais pas ce que je veux, ce qui pourrait faire que je sois pour UNE FOIS, juste UNE FOIS, contente de moi.

Pourtant, grâce à la psy, j'ai compris ce qui clochait, j'ai compris que je me comportais mal et que je m'écoutais pas. Mes comportements changent tout doucement, mais je reste comme éternellement incontentable.

Niveau relationnel général, je me suis un peu coupée du monde virtuel, messagerie et compagnie. Je n'ai pas envie de papoter et je n'ai pas spécialement envie de discuter en vrai, voir des gens, sortir... Quitte à aller m'aérer les cellules, je préfère y aller seule.

Côté rupture, c'est éternellement le bordel dans ma tête aussi. J'ai compris les choses, aussi grâce à ma psy. Mais y'a rien à faire, ma tristesse et ma nostalgie me collent à la peau. J'ai beau faire le point sur ses défauts, ces trucs qui avaient le don de me faire dresser les cheveux sur la tête et me donnaient envie de le secouer comme un prunier, il me manque cet imbécile ! J'ai envie qu'on se parle ! J'en peux plus du silence.

Y'a quelques nuits d'ici, je lui ai encore écrit une lettre que je n'ai pas l'intention de lui envoyer. Juste pour voir comment je faisais le point. En gros, ça fait "alors, il s'est passé ça et ça, j'ai compris ça et ça, maintenant je fais ça et ça parce que ça et ça" pour en arriver à dire "malgré tout ça, je suis en mille morceaux et je veux que tu me consoles". Fantastique.

En ce moment, ce qui me titille le plus, c'est de lui envoyer un mail pour lui demander pourquoi il ne me parle plus. Et quelle est exactement sa vision de notre amitié à laquelle il avait l'air de tenir. Bref, ça équivaudrait à se rouler à ses pieds en lui balançant un reproche en parallèle. Progrès : 0. Il adorerait !

Autrement, j'ai fait un tri de fou dans ma chambre, mes papiers, mes étagères, mes tiroirs... Et j'suis retombée sur un de ses CD's où il avait mis dans les remerciements : "my beloved Endlessly" (ouais enfin mon prénom, quoi). Mais quel gâchis...

Le mois prochain, j'ai une interview en face à face avec Anthrax. Une légende du Thrash qu'il adore. J'ai tellement envie de partager ça avec lui, il ne serait pas envieux et je suis sûre qu'il serait fier de moi. Mais au lieu de ça, je l'ai dit à ma mère, qui m'a dit "Ah, c'est bien". Enfin, même pour ça j'arrive pas à sauter au plafond, comme si toutes mes émotions positives avaient été pulvérisées.

Et j'peux toujours pas m'empêcher d'anticiper. Parce que je déteste être célibataire. Je déteste être privée d'aimer et d'être aimée. Je suis dégoûtée de moi de l'avoir rendu malheureux. J'ai l'impression que je ne peux pas me débrouiller seule. Alors qu'au final, malgré le moral à -8000, je suis bien forcée de constater que j'y arrive. Et cette affreuse impression que j'ai loupé le coche, que je ne construirai plus rien. Je l'aime lui, et j'ai pas envie d'en aimer un autre.

Enfin soit, à force d'écrire, je me dis qu'en fait, je suis juste incapable de lâcher prise, parce que je n'ai aucune idée de comment on fait. J'en ai marre, marre, marre. C'était mon dégueulis de 4 heures du matin. En espérant que vous m'engueuliez pas trop fort et que je pourrai extérioriser ça d'une manière ou d'une autre chez la psy et qu'elle m'indique l'une ou l'autre chose à faire. Je peux plus vivre dans cet état, c'est un cauchemar.

J'espère que ça va bien de votre côté.
#1225872
Coucou ma belle Endlessly

oh non on va pas t'engueuler, tu es si malheureuse, ça serait vraiment sans coeur ET contre productif :( :(

je rebondis sur un truc
ça remonte à bien avant la rupture, c'est mon incapacité à me sentir satisfaite
J'ai mis personnellement pas loin de 40 ans à déjà ....réaliser que tout le monde n'était pas comme ça :shock: :shock:

oui oui je t'assure j'ai toujours été "malheureuse" (alors que j'ai eu mes casseroles comme tout le monde, mais j'ai une vie "objectivement" merveilleuse), et j'ai toujours cru, réellement, qu'on était tous pareils, et en parlant avec mon psy puis avec mes proches, sur le thème "mais toi? tu penses à la mort tous les jours?" regard horrifié de mes proches, j'ai compris alors que non. Alors que moi, si, absolument tous les jours. A la mort de mon enfant aussi, bref, c'est très gai dans ma tête :lol:

et avec mon psy à l'époque on avait eu un exemple "rigolo" que je te livre. Je lui avais dit que moi j'arrivais à rester vivante, à vivre les jours les uns après les autres "grâce" aux qques moments gais que je pouvais glaner et que je m'efforçais d'apprécier comme je pouvais. J'avais dit "grâce à la glace à la framboise" par exemple

et le psy m'avait dit que les gens "normaux", vivaient eux "pour" la glace à la framboise. Et que toute la nuance se situe entre ce "grâce à" où on parle de "survie", de "bouée", et de "pour" où on parle de but, d'avenir, d'ouverture.

Et pour moi ça a été une révélation. Que ce n'était pas "normal" de vivre "grâce" et que les autres, vivaient "pour" et qu'il fallait donc que je tende vers ça aussi

alors je ne te dis pas que j'y arrive à 100% hein non, on ne se refait pas, on ne change pas du tout au tout, mais j'essaie de me réjouir de ce qui m'arrive QUAND ça m'arrive, sans me projeter dans un "grâce à ça, je vais pouvoir faire le pas suivant", non, juste dire "tiens, ça, c'est cool"

j'essaie aussi de ne pas trop anticiper les soucis que je sais , à venir. Je me dis "j'y penserai demain", et comme je me dis ça tous les jours, le jour désagréable prévu arrive et je n'ai pas le temps de cogiter...

bref, tu trouveras tes propres solutions à ça, mais ce que je voulais te livrer ce matin, c'est un message d'espoir. Réellement. Tu es bien plus jeune que ce que j'étais moi, quand j'ai réalisé ça, tu es déjà en train de travailler dessus, tu vas t'en sortir...quand c'est trop dur, ne lutte pas, accorde toi aussi ce moment, de down complet, roulée en boule derrière le canapé...voir que ça ne te "tue" pas non plus, te rassurera ...voir que le chagrin, TANT qu'on a la force de ne pas se jeter par la fenêtre, ne tue pas, est rassurant...

Et si tu es très mal au point de penser à te jeter par la fenêtre, tu n'hésites pas à téléphoner à ta psy, à appeler à l'aide, il n'y a aucune honte à ça, aucune.

Courage la belle, courage
#1225907
Ahhh les montagnes russes... Et tous ces objets qui peuvent nous faire repenser à nos ex.
A une époque moi c'était plutôt les lieux où on avait passé de bons moments !
Finalement avec le temps je repensemble à tout ça avec plaisir.
Tu fais bien de déverser ta tristesse quand tu en as besoin ça soulage pas mal. Plus le temps s'écoulera et plus ta peine diminuera.
Sors, amuse toi. Vis ta vie et sois heureuse. La vie te sourira également !

Courage!!
#1226117
Hello ici,

Merci Paige d'avoir partagé ton expérience. C'est exactement ça, je ne sais pas "pour quoi" je vis. Je cherche et je cherche toujours une "utilité" à ce qui m'arrive plutôt que d'en profiter. Et je pense souvent à la mort également. Pas dans le sens "j'ai envie de mourir", mais "quand je vais mourir", "comment". J'avais eu l'occasion d'en parler avec ma psy qui m'a posé la question suite au test de Rorschach qu'elle m'a fait passer. Enfin, grâce à toi, je suis un peu rassurée :)

Ce qui me permet d'embrayer sur les encouragements de Lyam, merci pour ça. Visiblement, c'est toujours une question de temps, pour tout. Je le comprends, mais ça me semble terriblement long. Des objets qui me font penser à lui, j'en ai des tas. Et ça me semble impossible de m'en séparer. Tout comme je suis incapable d'encore écouter sa musique. Pour l'heure, j'ai juste enlevé les photos. J'espère qu'un jour je serai capable comme toi d'y repenser avec plaisir, sans souffrance.

Pour ce qui est de sortir et s'amuser... Hmhm. Je vous écris aujourd'hui avec une gueule de bois carabinée. Petite soirée improvisée hier soir avec quelques potes, ça m'a fait du bien, j'ai rigolé. Mais j'ai abusé du houblon... Enfin, même si j'suis rentrée complètement déphasée, j'ai une fois de plus résisté d'envoyer un message désespéré à mon ex.

Autrement, pour en revenir au psy, la séance d'hier a été très intéressante, j'ai pu parler de ce que j'ai évoqué dans mon dernier post. Pour l'instant, elle analyse ma personnalité, suite au Rorschach que j'ai passé y'a quelques semaines. Ca m'aide beaucoup à me comprendre.

Mais en début de séance, j'ai parlé de ma tristesse et de ma colère et elle m'a fait part d'une constatation qu'elle a depuis le début que je la vois. C'est qu'en apparence (hormis la première fois où j'ai passé la séance à pleurer), je n'ai pas l'air d'être mal et quand je m'exprime, il n'y a aucune émotion dans ma voix, je n'hausse jamais le ton, j'explique toujours les choses de façon détachée, neutre. Elle en conclut que je contiens tout mon malaise. Tout se passe à l'intérieur et ce n'est apparemment pas bon. J'extériorise par l'écrit, mais jamais par la voix ou les actes. Elle me dit que je devrais de temps en temps claquer un truc par terre ou déchirer des papiers et surtout parler.

Sinon, niveau personnalité, je fais partie des gens qui n'ont aucune confiance en soi et qui ont besoin d'un pilier pour se rassurer. Je vous laisse deviner qui était ce pilier et qui explique pourquoi je suis dans un état pareil aujourd'hui. Cela va un peu mieux aujourd'hui, parce que je ne passe plus par lui (ni personne d'autre) pour avoir un avis extérieur. Et au niveau relationnel/sentimental, je me comporte comme une "dominée" en faisant passer l'autre avant moi, en aimant plus l'autre que moi-même... Et je considère la rupture comme une blessure physique profonde.

Je trouve ça vraiment intéressant, mais il va falloir beaucoup de temps et de travail pour mettre de l'ordre dans tout ça. Et pour l'instant c'est toujours un peu flou pour mettre des choses en place. Mon moment de détresse émotionnel est passé, j'espère être tranquille un moment. Comme dit Paige, "j'y penserai demain".

Enfin, merci pour le soutien que je trouve ici, passez un bon week-end :)
#1226138
C'est qu'en apparence (hormis la première fois où j'ai passé la séance à pleurer), je n'ai pas l'air d'être mal et quand je m'exprime, il n'y a aucune émotion dans ma voix, je n'hausse jamais le ton, j'explique toujours les choses de façon détachée, neutre.
;) encore un point commun, je suis qqu'un de nature dépressive, et bien mes élèves chaque année dans leur petit cadeau m'offrent une jolie carte où immanquablement ils soulignent "ma joie de vivre" :lol: :lol: :lol:

exactement comme ici, on souligne souvent ma "patience" alors que je n'en ai...aucune ! :lol:

Doit-on pour autant en "conclure" qu'on contient tout son malaise? je ne sais pas on a chacun notre façon d'évacuer notre malaise, et perso, moi ça peut tout à fait passer par le cynisme, et je peux tout à fait dire à mes élèves (encore hier ^^) "vous ferez ça pour vendredi prochain, bon, sauf si je meurs jeudi soir, renseignez vous avant, ça serait dommage de faire du boulot pour rien ah ah ah ah" tout le monde rigole, tout le monde pense que je rigole, mais moi en fait je rigole pas tant que ça ;-)
Sinon, niveau personnalité, je fais partie des gens qui n'ont aucune confiance en soi et qui ont besoin d'un pilier pour se rassurer.
Là aussi je mettrais un petit bémol. Ca revient à l'eternelle question du "qui sommes-nous?"

es-tu celle que tu ressens être à l'intérieur de toi ?(pas de confiance, apeurée, triste triste)
es-tu celle que les autres perçoivent? (calme, posée, éventuellement rigolote)
es-tu celle qui correspond à ta vie? (tu travailles, tu es indépendante, de fait tu t'assumes, seule, tu vis, seule, de fait tu réussis des choses seule, donc tu as confiance en toi sur des tas de trucs)

je crois qu'on est un peu tout ça, et qu'il n'est pas bon de se "résumer" à un de ces aspects, car cela nous "enferme", tu es tout ça à la fois: tu es une fille capable d'être très forte (de mener d'une main de maître des interviews avec des stars, ce n'est pas qqu'un qui manque de confiance en soi!!) tout en pensant à la mort en mangeant son nugget, tout en pleurant roulée en boule derrière le canapé parce que tu n'as plus de gruyère à la maison et que ça, c'est juste insupportable

tu es ce tout là et c'est pour ce tout là que les gens qui t'aiment, t'aiment :-)
mais il va falloir beaucoup de temps et de travail pour mettre de l'ordre dans tout ça. Et pour l'instant c'est toujours un peu flou pour mettre des choses en place.
Je pense qu'il faut voir clair, mais qu'un des travaux à faire pour des filles comme "nous", c'est précisément apprendre, comprendre et accepter que tout n'a pas une place "choses en place" ;-) non des trucs n'ont pas de place précise, c'est comme ça, c'est pas grave, on peut être hyper heureux et fondre en larme (quand on est ému par exemple) est-on triste? est-on gai? est-ce si important de le savoir? est-ce si important de mettre cette émotion "en place"?

je crois qu'il est important de se connaitre, de connaitre nos limites, nos peurs, nos désirs, et d'apprendre à affronter le tout, seule, que tu ais "développé" un attachement toxique à ce garçon me parait évident, mais pour autant, tu ne te résumes pas à cet attachement et ça ne veut pas du tout dire que tous tes attachements seront ainsi. Il faut (ce que tu fais parfaitement!!) comprendre pourquoi et comment cela a pu se produire pour ne pas le reproduire à l'avenir, sans pour autant (à mon avis) te "classer" toi-même dans une case trop rapidement ;-)

tout évolue, y compris nos états d'âme, y compris nos perceptions. Et pour reparler de moi, je pense toujours autant à la mort (de la même façon que toi) mais le fait même que j'ai pris conscience que ce n'était pas la "norme" a changé ma vie. Je l'accepte je vis avec, et je n'essaie plus de lutter contre, c'est un bout de moi, comme ma bonne humeur en classe et ma patience ici, ni plus ni moins :-)

Bisous!
#1226813
Bonsoir,

Je profite d'un moment de calme pour écrire quelques lignes ici.

Paige, ils ont l'air chou tes élèves :) Mais je crois comprendre ce que tu dois ressentir quand tu reçois les cartes, genre "AH-AH". Quant à la patience, ne faut-il pas en avoir tout de même un peu quand on est prof ? :P On dit aussi de moi que je suis patiente. Dans le sens où je ne vais jamais exploser au nez de quelqu'un qui le mériterait. J'explique les choses, je remballe pas les gens, je reste calme.

Mais quand il s'agit d'attendre quelque chose, je ne suis absolument pas patiente. D'ailleurs, en ce moment, rapport à la rupture, ses conséquences, le mal que ça me fait, je ne suis pas patiente du tout. Dans un autre registre, j'attends un colis et il tarde, j'en peux plus !

Malheureusement, je pense que ma psy a raison sur le fait que je n'extériorise pas vraiment. Hormis en pleurant pendant des heures derrière mon canapé toute seule le soir (d'ailleurs tu dois être un peu devin aussi, parce que mon ordi est situé derrière mon canapé).

Tu parles d'ironie, moi je fais des vannes pourries à longueur de journée... Mais du coup, ça persuade ma mère que je vais mieux. Alors, j'ose plus lui dire qu'en fait ça ne va pas si bien que ça.

Puis, pour ce qui concerne les idées "morbides", ton message m'a rappelé quelque chose que j'ai fait il y a quelques temps et à laquelle je ne pensais plus, bizarrement. Mais j'ai planqué une sorte de "testament" au cas où il m'arrivait quelque chose. Il n'y a que mon ex qui sache où ça se trouve. Pourtant, à cette époque, autant que je me souvienne, je n'allais pas spécialement mal. Je trouvais juste ça "normal", parce que "on ne sait jamais".

Autrement, en te lisant, je pense avoir un peu trop résumé les propos de ma psy. Mais disons que le problème de la confiance en soi ressort plus qu'un autre et m'a causé quelques dysfonctionnements, surtout dans mes relations sociales. J'arrive à faire beaucoup de choses qui demandent de l'assurance, mais ça représente un gros travail sur moi-même. Le cas des interviews, j'adore les faire, mais c'est aussi une grosse source de stress. Et je pense que si je n'avais pas été "obligée" de faire la première, je n'aurais jamais sauté le pas.

Quant à la question du "qui nous sommes" ? Ce doit être la question la plus compliquée du monde et effectivement, je pense être plein de choses à la fois, sans vraiment de certitudes et apprendre à me connaître réellement est devenu nécessaire.

Je ne pensais pas écrire autant, encore une fois :( Mais je voulais donner quelques "nouvelles". Parce que ce n'est toujours pas la joie. Aujourd'hui, j'ai dû faire face à une déception professionnelle supplémentaire. En gros, un employeur commence à me devoir beaucoup de sous, il utilise mon travail (donc je traduis que celui-ci est satisfaisant) et maintenant qu'il est question de me payer, il fait le mort. Du coup, je vais devoir refaire des démarches administratives pour tenter de remédier à ça. J'ai l'impression de passer ma vie à me faire entuber... Comme si, même si je change de comportement, les gens ne changent pas le leur pour autant.

Côté ex, SR. On se like juste des posts FB mutuellement (j'ai diminué ma conso, mais y'a encore et toujours du boulot là-dessus), j'interprète pas. Mais je fais pas genre non plus, j'aime bien avoir une petite attention de sa part de temps en temps, même si ce n'est que virtuel. Il a repris les concerts, il y a des photos... Ça me fait terriblement mal au ventre (pas au sens figuré). D'ailleurs mon corps pète un plomb, j'sais pas si ça peut avoir un quelconque rapport. Bref, c'est toujours un peu la même chose, hein.

Y'a quelques jours, un de ses potes est venu me parler pour un renseignement (ahah) et on en est venus à discuter d'autres trucs... Il a mentionné mon ex quatre fois dans la conversation (genre il a fait ceci, il m'a dit cela, on s'est vus aujourd'hui pour faire ceci et il pense que ceci), ça n'avait aucun rapport avec moi et à aucun moment je n'ai sauté sur l'occasion pour en parler. Néanmoins, lui en parlait comme s'il n'était pas au courant qu'on est séparés. Gênant.

Voilà, c'est à peu près tout ce qui se passe pour moi ces derniers jours, je bosse beaucoup, j'écris beaucoup et je dors beaucoup aussi (par conséquent, je rêve, ça m'ennuie toujours, mais qu'est-ce que j'y peux, finalement ?). A partir de demain, retour du Rock'n'Roll et du boulot "sur le terrain", en espérant que ça me retape le moral pour quelques jours.

J'espère que pour vous qui lisez ce fil, ça ne va pas mal pour vous.
Belle fin de semaine et des bises.
#1226842
Coucou toi,

Je suis désolée je ne t'ai pas écrit depuis mille ans, je n'en ai pas trouvé le temps, entre la montagne de boulot dans laquelle je me suis plongée (j'adore mes études, ceci n'est pas de l'ironie) et la vie qui m'est tombée dessus malgré tout..

Mais sache que je continue de te lire et penser à toi et I second tout ce qu'a dit Paige et je te soutiens évidemment !

Pour le sommeil et le corps qui pète un plomb, plusieurs pistes :
- l'EFT (cherche sur Internet, sinon je développerai dans une autre réponse)
- l'auto-hypnose, ce qui t'apprend à lâcher prise au passage, tu trouves des vidéos très bien sur youtube
- le yoga, qui a littéralement sauvé mon dos, je n'ai pas eu mal à un seul moment des deux ans où j'ai pratiqué alors qu'avant j'étais le genre de meuf qui enchaîne les tendinites et les lumbagos (oui oui j'ai la vingtaine tout va bien), ET, qui fait du bien à l'âme aussi. C'est une très belle activité, et les bons profs te répèteront que tu es là juste pour toi, penser à toi, te faire du bien à toi, te chouchouter. C'est purement égoïste, mais le but final est d'aller bien pour pouvoir prendre soin des autres (bon moi ça me parle, peut-être pas tout le monde). Tu peux aussi apprendre la méditation et la relaxation profonde. Ca ne va rien changer à ta vie psychique dans les 3 semaines, mais au bout de quelques semaines ton corps sera plus fort, et le mental suivra sur plusieurs mois (c'est un travail de longue haleine).

Bon moi aussi je me suis emballée et je suis en retard en cours haha. Mais dès qu'on me lance sur le yoga... ^^

Mille bisous, encore une fois je suis silencieuse mais je ne suis pas loin promis !! Bientôt j'aurai de quoi te répondre un peu mieux :)
#1226859
Bonjour tout le monde!

End, pardonne-moi, je me suis mal exprimée (et en effet, en me relisant, je confirme: je me suis mal exprimée) je ne voulais pas DU TOUT remettre en question ce que te disait ta psy

d'abord parce que je n'ai aucune "autorité" pour le faire!! je ne suis pas psy du tout!!
et ensuite, parce que je vois bien qu'elle te fait du bien, et tu peux me croire, même si pour te faire du bien elle te disait que la lune est une crêpe, je ne m'autoriserais pas à la contredire :lol: parce que le but est que tu ailles mieux !! donc peu importe la voie choisie, du moment que ça marche ;-)

Non je rebondissais juste en amenant (enfin, en essayant d'amener) d'autres pistes, ou une "suite" à ce qu'elle t'a dit, en me servant de ma propre expérience sur moi (et je ne suis donc pas toi)

rien de plus :-) Pardonne moi pour cette confusion :-)
Comme si, même si je change de comportement, les gens ne changent pas le leur pour autant.
Ah ça malheureusement, c'est certain :/ disons que, à force de te positionner, toi, les autres devront bien faire avec. Par exemple (je n'y connais rien hein, donc je parle "en l'air") celui qui ne veut pas te payer, vu que tu ne te laisses pas faire, il va peut-être être obligé de te payer, et la prochaine fois (si prochaine fois il y a ) il te paiera tout de suite vu que toi, tu t'es positionnée avant dans le "je ne me laisse pas faire"

mais bien sûr il y a des limites à ça :/
D'ailleurs mon corps pète un plomb, j'sais pas si ça peut avoir un quelconque rapport
En fait, je ne vois pas comment cela ne pourrait PAS avoir de rapport :cry: je pense que Janysse a pu te donner de très bons conseils à ce propos :-)
Néanmoins, lui en parlait comme s'il n'était pas au courant qu'on est séparés. Gênant.
N'hésite pas à lui couper la parole pour le lui dire. Il n'a rien de mal à dire "euh pardon je te coupe, mais truc et moi sommes séparés, donc je ne tiens pas trop à entendre parler de lui pour le moment si tu veux bien. Je t'offre un petit café?"

Courage, et merci à Janysse pour ces bons conseils, je me dis que je devrais m'y mettre aussi !

Bises à vous!
#1227005
Hey,

Merci pour vos réponses, les filles. Heureusement que vous êtes là 💋
Là, tout de suite, je rentre de soirée et j'suis un peu... A côté de la plaque ? Ouais, sans doute... Donc, je vous répondrai réellement quand j'aurai à nouveau les yeux en face des trous. Mais déjà merci pour vos conseils. Y'a juste que ce soir, il s'est passé un truc avec un gars "comme j'aime bien", encore un maudit musicien. Rien de sulfureux. On s'est observés pendant la soirée, on a fini par se parler et avant de se séparer, il m'a prise dans ses bras. C'est con, mais j'ai vu des étoiles. Mes potes ont vu ça de loin et ont trouvé ça formidable. Moi, je me sens stupide et j'ai mal. Je ne reverrai probablement jamais ce gars et maintenant que je suis à nouveau face à moi-même, c'est mon ex que j'ai dans la tête. Mon esprit divague, il est sens-dessus-dessous :(
#1227007
Salut Endlessly,

C'est normal, apres ce que tu as vécu tes émotions sont exacerbées, ton ressentie ultra performant, surement trop et le moindre contact "sentimental"... exagéré. Tout cela pour te dire que c'est bon signe, oui tu gardes ton ex dans un coin de ta tete, mais tu as aussi pris conscience qu'il n'y a pas que lui...c'est un tres bon début :)

Edit/PS : est ce que je suis ban/restricted? ou bien mes messages n'apparaissent nuls part dans le sommaire/sujets récents? Vrai question, vu que je suis au courant des problèmes "techniques" du forum :)
#1227014
Coucou End,
C'est normal tout ça, et Si tu as pu profiter du bon moment au moment où il a eu lieu, et bien c'est toujours un bon moment de pris, tu vois ce que je veux dire?

Il faut le prendre au moment où il se présente, c'est très important de prendre aussi les bons moments qd ils se présentent vu qu'on ne rate rien des mauvais

Florent, il y a un bug pour tous, quand tu postes un message, parfois, il met du temps à s'afficher comme étant "publié" mais il est bien là, et je t'assure qu'on le voit tous. Et souvent, fermer et rouvrir ton navigateur règle le pbme d'affichage

EDIT pour Florent le 03/02: De rien, je t'en prie ;-)
#1227026
Tout va bien, tout est normal.
Et c'est vraiment beau (et dans mon esprit de chercheuse, intéressant à observer haha) de voir cette résilience de l'esprit humain. Malgré la douleur, malgré le deuil, malgré le chagrin, c'est la vie qui reprend ses droits.

Courage, le chemin est long mais tu es sur le bon !
#1228326
Bonjour ici,


J’espère que vous allez bien :)


C’est une Endlessly en demi-teinte qui vous écrit aujourd’hui. Et j’ai l’impression que ça va être long. Je vais néanmoins tenter de résumer mes idées au maximum. J’ai gardé le silence ces derniers jours parce qu’il s’est passé beaucoup de choses, surtout dans ma tête… Pour pas changer :)

Ça a commencé par une conversation très désagréable avec mon collègue, sur le fait qu’il est temps que je passe à autre chose et que je dois arrêter de me plaindre parce que beaucoup de gens rêveraient d’être à ma place. J’ai explosé. Effectivement, j’ai de la chance de pouvoir interviewer et photographier mes idoles, parfois même les rencontrer et faire des concerts et des festivals de fous. Mais tout ça, ça a demandé et demande constamment un travail énorme. Et tout ce travail ne me permet pas de construire ma vie à moi. Et derrière les paillettes, il y a cette femme de 27 ans qui vit chez ses parents, qui galère à trouver un vrai job, qui compte ses pièces et qui maintenant se retrouve célibataire. C’est tellement enviable… J’ai vraiment l’impression que personne ne comprend ce que je vis, en fait, et à quel point c’est frustrant et pénible. Mais à présent, j’ai compris que mes « problèmes » cassaient les pieds à tout le monde, y compris ceux qui voulaient être là pour moi. Donc, maintenant, quand on me demandera si ça va, je dirai que ça va et pour le reste, ça se passera entre ma psy et moi (et vous peut-être, si vous me supportez encore).

En parlant de psy, j’ai été déçue de ma dernière séance. Je ne sais pas si c’était à cause du sermon de mon collègue ou autre, mais j’étais vraiment à fleur de peau et pour le coup, contrairement aux séances précédentes où j’expliquais mes tracas comme une conférencière, mes émotions sont sorties, de la colère, de la tristesse et des larmes. J’ai raconté les choses de manière incohérente, il y a eu plein de silences… Elle a trouvé ça positif, mais moi, j’en suis ressortie assez secouée.

Autrement, au niveau de mon corps qui se rebelle, c’est très « interne », je ne suis pas sûre que le sport puisse m’aider à ce niveau-là. Néanmoins, ça reste vraiment quelque chose qui manque à mon emploi du temps et que je peine à mettre en place.

Dans un autre registre, j’ai commencé un traitement aux huiles essentielles sur les conseils d’un ami. J’étais pas super convaincue par ces trucs-là au prime abord, mais j’ai tenté le coup. Et je ne sais pas par quel miracle le poids perpétuel que j’avais dans la poitrine a pratiquement disparu. Je me surprends aussi à avoir des moments dans la journée où je ne pense à rien d’autre que ce que je suis en train de faire. C’est absolument dingue !

Sinon, je ne peux m’empêcher de revenir sur ma rencontre inattendue de la semaine dernière, parce que ça m’a court-circuité le cerveau. J’ai l’impression que le destin m’a mis une tarte en pleine face. Il est donc encore possible de ressentir un « truc » pour quelqu’un d’autre ?

Après, j’avais dit que laisserai ce gars où il est et que je ne le reverrai jamais. Mais Endlessly a fait son Endlessly… Et en toute bonne psychopathe des réseaux sociaux que je suis, j’ai fait une enquête presque digne du FBI. Il a beau venir du fin fond d’un autre pays, il a réussi à tourner avec des potes à moi. Le monde est trop p’tit ! Et nos routes se recroiseront dans l'année. Cela dit, c’est vraiment pas le moment que je me mette à délirer, pour moi ça équivaut à déplacer le problème, voire à le remplacer par un autre. Enfin, pendant que je rêvasse gentiment en écoutant sa musique, je pense pas à mon ex.

Et pour finir sur lui, mon ex, il n’y a pas grand-chose à dire. SR. Je pense toujours à lui avec beaucoup de nostalgie, mais aussi une certaine amertume. En fait, et ça me fend le cœur de l’écrire, j’ai l’impression d’être amoureuse de l’image que j’avais de lui, pas de la personne qu’il est réellement. J’aime l’artiste, le mec qui dégage quand il est sur scène, celui qui me fait rêver, celui qui a de la créativité à revendre, qui a de l’ambition et qui se crève le derrière pour parvenir à ses fins. Pas le gars qui a la flemme à longueur de journée, qui se planque derrière sa passion pour ne rien assumer de la vie réelle, le gars qui veut jamais rien faire, qui ne veut rien construire, qui ne partage presque rien avec moi, qui m’accorde de l’attention quand il y pense et qui finit par m’écarter de son chemin. Et ça m’amène à penser à ce que j’imaginais pour nous quand notre relation est devenue sérieuse. Je rêvais d’aventure, je rêvais qu’il m’embarque en tournée pour être sa photographe et/ou sa merch girl, je rêvais qu’on construise quelque chose à deux… Et lui, il a jamais été foutu en six ans de m’emmener ne fut-ce qu’à la mer ou au zoo…

J’me sens dépitée, j’ai l’impression d’avoir baissé les bras par rapport à lui, par rapport à l’envie de le retrouver… Mais je sais que quand je le reverrai, je risque de ne plus tenir le même discours.
Voilà, en gros, c’est plus si pire, mais c’est toujours pas l’éclate non plus :)

J’espère que de votre côté tout se passe bien.
Des bises.

PS : Désolée pour les paragraphes, ils ont pas l'air d'accord d’apparaître :(
#1228565
Bonjour toi :)

Je suis sincèrement heureuse pour toi, tu commences à voir tous ses défauts, toutes les choses qui te faisaient du mal sans que tu oses regarder les choses en face au nom d'un bonheur à deux dont tu étais dépendante. La colère monte, et si tu ne la laisses pas te bouffer, ça peut être un formidable moteur de guérison. Ton cheminement me fait beaucoup penser au mien (prise de conscience de tes déceptions, prise de conscience par rapport à toi-même) et bonne nouvelle ma vie est bien mieux maintenant qu'il y a deux ou trois ans. Tu trouves que j'ai une force de caractère, c'est peut-être vrai, mais je crois aussi que tu es beaucoup plus solide que tu ne le penses, et que tu as encore des ressources insoupçonnées. Sois indulgente avec toi-même.

Et oui, oui c'est possible de ressentir encore quelque chose pour quelqu'un après. Ca paraît invraisemblable, mais c'est possible. Et ça fait du bien.

Reviens quand tu veux évidemment, nous on te supporte quoiqu'il arrive ;)

Je t'embrasse
#1229159
Hello :)

Oui, c'est ce qui ressort le plus dans ton histoire, ton envie de te battre et de dévorer la vie. On sent cette force quand on te lit. Et c'est admirable :) Ton histoire me rappelle un peu la mienne par moments aussi, où j'ai retrouvé certaines pensées que j'ai pu avoir. Puis, maintenant, y'a cette histoire de musicien, de concours,... Ça m'a fait sourire. Tu as sans doute raison de vouloir essayer d'ailleurs, car rester dans l'incertain n'est pas confortable. Néanmoins, je ne suis pas assez vaillante que pour me permettre de te conseiller. Mais ta positive attitude globale est grandement inspirante, ça fait plaisir !

J'ai souri aussi, parce que je me suis rappelée t'avoir dit à un moment donné, quand tu as évoqué ce musicien, de partir en courant. Ahah. Mais en y réfléchissant pour moi-même, je n'arrive pas à me voir avec quelqu'un d'autre qu'un musicien (et encore difficilement avec quelqu'un d'autre que mon ex pour être honnête). C'est mon monde, c'est ce qui me fait vibrer, peut-être que c'est ça qui me maintient "en vie". J'y vais fort, mais dans certains moments sombres, je me pose réellement la question. D'ailleurs, je pense que dans mon cas, il est plus question d'instinct de survie que de "force". Un truc qui fait que j'me lève quand même le matin, que je procède à mes rituels, que je remplis mes journées au max. Au fond, y'a quand même ce truc en moi qui est mort et qui tend à m'aspirer par le fond si je me laisse aller.

Ces derniers jours, j'ai pas mal rechuté, parce que le souvenir du bel inconnu s'est bien vite étiolé. J'ai pas envie d'me retrouver comme une ado qui fantasme sur son chanteur préféré. D'un autre côté, j'ai peur d'avoir des standards un peu trop élevés par rapport à la réalité. Comme si c'était juste un coup de chance d'avoir pu être avec quelqu'un qui correspondait à mes critères de "beauté". Puis, j'ai vu des photos de mon ex sur scène à nouveau. Ca m'a fait bader, du coup, en bonne maso, j'suis retournée voir nos photos perso et ça me désole tellement de voir son regard rempli d'amour. Et puis, pour m'achever un peu plus j'ai eu la brillante idée de me refaire le film "Rock Star" (je nous identifiais trop au couple formé par Jennifer Aniston et Mark Wahlberg). Et blablabla... Ca s'en va, ça revient, ça m'fatigue.

Je suis en colère, oui. Mais surtout quand j'pense qu'il continue sa vie comme si de rien n'était et que moi je la continue dans la souffrance. Et que c'est partiellement à cause de lui. Je sais qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer, mais j'ai du mal avec ce concept des sentiments qui changent et blablabla. Pour ça, il aurait fallu que je le vive au moins une fois pour comprendre ce que c'est et me faire admettre que ça existe. Enfin, mes sentiments avaient changés aussi, quelque part, mais j'étais prête à me plier en 8 au lieu de 4 pour que ça fonctionne.

Et bref, mon message n'a une fois de plus rien à voir avec mon sujet de départ et j'ai beaucoup radoté -_- Je voulais me plaindre des mecs particulièrement insupportables en cette période de Saint-Valentin (je vois que ça, franchement, pour qu'ils soient tous aussi chiants en même temps). Mais ça ferait encore un long paragraphe chiant à lire.

Je vous laisse pour aujourd'hui en espérant que tout va toujours bien pour vous,

Des biiises !
#1229169
Hahaha Endlessly tu m'as fait rire !
Ce qui est bon signe car l'humour est une arme redoutable et un signe qu'on va mieux ;)

Je suis contente que tu aies lu mon histoire , parce qu'effectivement on se ressemble beaucoup dans certaines réflexions, certaines façons de réagir qu'on a eues. Et tu vois, on s'en sort. Ca prend du temps et de nombreuses rechutes, on va pas se mentir, mais je te promets qu'on s'en sort. Et je suis absolument persuadée que tu reviendras nous écrire un jour dans quelque temps avec l'idée que finalement ç'aura été une très bonne chose dans ta vie, cette rupture.

Ne te laisse pas voiler la face par la nostalgie et le manque : tu étais malheureuse à la fin. Ca ne veut pas dire que tu as été malheureuse tout du long, et c'est normal d'être nostalgique de tous ces beaux moments. Mais sur la fin, ça n'était plus le cas, et tu étais malheureuse. D'ailleurs il faut que je relise tes premiers posts, mais n'est-ce pas toi qui d'une certaine manière a initié la rupture en demandant une conversation ? Il faut que je relise. La bonne nouvelle, c'est que la vie te donne une chance de tout recommencer ! Le fait d'avoir commencé une psychothérapie ne pourra que t'aider dans cette nouvelle aventure, la TIENNE A TOI.

Le bel inconnu, laisse le partir. Et garde juste en tête cette leçon primordiale : oui, on peut craquer pour quelqu'un d'autre. Sur les "standards", deux choses. D'abord, et pardon pour le marronnier, il vaut mieux être seule que mal accompagnée. Comprendre par là qu'il ne sert à rien de se jeter sur le premier venu juste pour répondre à cette injonction sociale pourrie qui est "il faut être en couple pour être épanoui" (on ne demande jamais "ah ça y est tu es célibataire?" mais "quoi, toujours seule?", fuck à la fin), ou pour échapper à la solitude. J'ai été célibataire une très grande partie de ma vie et, même si sur le moment ça n'était pas toujours top, j'en suis très contente, surtout quand je vois mes amies rester avec des types qui ne leur correspondent pas juste pour pas être seules, ou qui tombent sur des mecs qui vont allègrement piétiner leur respect d'elles-mêmes, les manipuler (mec déjà maqué, pseudo mec torturé, etc etc). Personne n'est parfait et ne le sera jamais évidemment, mais ces "standards" ne sont pas une barrière, ils sont la garantie que le prochain, même s'il est dans longtemps, et même si ça n'est pas "le bon" (mythe absolu hein je ne reviens pas là-dessus), il sera BIEN.

Sur la beauté, tu l'as sûrement lu ou entendu déjà mille fois, mais tout est relatif !! J'ai l'impression qu'il s'agit plus d'une aura, d'un charisme, de ce qu'on dégage que de beauté stricte (si on veut être "objectif", honnêtement QUI ressemble à une statue grecque ?). C'est souvent parce qu'on aime quelqu'un qu'il devient très beau pour nous. Exemples (tirés encore de mon expérience, je te prie de me pardonner) : pour moi mon ex était le plus bel homme du monde, et il est vrai que c'est un très très beau garçon. Et ben quand je l'ai revu là le mois dernier, il avait exactement la même tête qu'avant, mais plus rien qui me charmait, tout simplement parce que je ne l'aime plus. De même, la première fois que j'ai rencontré mes musiciens, je me suis dit ah ok, ils sont pas du tout sexy bon. On a passé du temps ensemble, appris à se connaître et aujourd'hui je tiens très fort à eux et je les trouve très beaux - on connaît la suite. Bon je me suis aussi laissée embarquer dans des digressions, mais tout ça pour dire que oui pour les standards, mais que la beauté n'en est pas un.

Une question comme ça qui me vient à l'esprit, sur laquelle je te laisser réfléchir, qui n'appelle pas de réponse. Le jour où il t'a quittée, le moment où tu as compris que c'était fini et qu'il te quittait, quelles ont été tes émotions ? Avant d'être submergée par la souffrance, ne t'es-tu pas sentie soulagée, même un tout petit peu ?

Sur ce je t'embrasse bien fort, reviens nous écrire, moi j'aime bien te lire :)

Bisous
#1229182
Endlessly a écrit : 14 févr. 2017, 04:26 Enfin, mes sentiments avaient changés aussi, quelque part, mais j'étais prête à me plier en 8 au lieu de 4 pour que ça fonctionne.
Et bien c'est peut-être ça le problème, non? :)

Tu as une vision très (trop?) idéalisée de l'amour. Et en même temps qui manque de spontanéité. Quand on te lit, on a l'impression que tu as un cahier des charges devant toi et que tu mets une croix devant chaque critère, genre "ça, c'est fait"!
En agissant ainsi tu ne laisses pas beaucoup la porte ouverte à une rencontre avec un homme qui ne correspond peut-être pas à tes critères mais avec qui tu pourrais découvrir autre chose et, pourquoi pas, devenir amoureuse.
#1229770
Bonjour ici,

Pas de suspens, je suis à nouveau en PLS. Ça me tue d'être bien un jour, deux jours puis à nouveau tout s'écroule. La raison du jour : un entretien d'embauche catastrophique. J'me suis retrouvée comme un alien au milieu de gens hyper expérimentés et le jury m'a fait comprendre que mon background "culturel / événementiel" ne correspondait pas à leurs attentes.

C'est quoi le rapport avec mon ex ? Cet échec supplémentaire me renvoie directement à tout ce qui ne va pas chez moi, dont le fait de ne pas avoir pu garder la personne que j'aime à mes côtés. J'ai bien compris que tout n'était pas de ma faute, mais s'il a arrêté de m'aimer, j'y suis quand même pour quelque chose. S'il ne s'occupe plus de moi, c'est qu'il est passé à autre chose et qu'il est plus heureux sans moi. Ça a fait trois mois hier que c'est fini et un mois de SR en même temps.

Janysse, pour revenir sur ton message, mon sens de l'humour a l'air d'être revenu, ce qui persuade mon entourage que je pète la forme. Malheureusement, c'est un peu plus compliqué que ça. Néanmoins, faire sourire les autres, ça me fait plaisir malgré tout.

Je ne sais pas si cette rupture est une bonne chose, ça me fait tellement mal. Pour l'instant, le positif que j'en tire, c'est que ça m'a permis de réaliser que j'avais besoin d'aide et aujourd'hui, je ne pourrai plus m'en passer.

Effectivement, c'est moi qui ai initié la rupture, parce que je n'en pouvais plus. Je me souviens avoir été en colère la veille où je bossais à un évent (il n'avait pas voulu passer la soirée là-bas avec moi, alors qu'il ne faisait rien et qu'on s'était pas vus depuis à nouveau quasi deux semaines) et j'ai dit à un pote : "Je vais quitter A., j'en ai trop marre qu'il n'en ai rien à foutre de rien, moi y compris". Le lendemain, je lui ai dit : "Il serait temps qu'on ait une conversation sérieuse". Il m'a répondu : "Oui, peut-être". J'lui ai tout déballé, ce qui me posait problème dans ma vie et dans notre relation. Il m'a exposé son point de vue, comme quoi il avait conscience que j'étais malheureuse à cause de lui et que ça lui posait problème pour profiter pleinement du succès de son groupe... Et bon, la suite, vous la connaissez. Même si le "c'est fini" officiel, n'est sorti que ce fameux soir où l'on a fini par se voir.

Mais finalement, ça a été sa décision plus que la mienne. Je voulais réparer. Je le voudrais encore dans ces moments horribles où je me sens démunie et plus capable de me battre. Et s'il y a eu un soulagement par rapport à cette décision, c'est qu'enfin il me disait les choses. Mais c'est là que j'ai vraiment fondu un plomb. J'oublierai jamais ce soir-là et toutes ses conséquences.

En ce qui concerne les standards, ou le "cahier des charges" dont parle Carrie (y'a un peu de vrai quand même). Y'a un certain type de gars qui me plait, je vais pas le cacher, mais après oui, il y a aussi ce côté "aura". Je ne pense pas m'arrêter à un physique. Le futur le dira, si un jour j'me sors de ce merdier... Mais parfois, même si des gens ont les qualités qu'on attendrait d'un partenaire et qu'ils ne sont pas spécialement "moche", mais qu'il n'y a pas d'étincelle, de feeling,... Je ne sais pas, ce truc en plus, ça ne fonctionne pas non plus.

J'peux donner un exemple : vers mes 17/18 ans, j'étais toujours collée à un gars de ma classe, on était tout le temps ensemble en cours, on se voyait en dehors pour bosser ensemble, on s'entendait super bien, on parlait de tout, on rigolait à mort... Bref, tout était fait pour que ça colle entre nous et je le trouvais bien physiquement. Il a fini par me faire une déclaration, je me suis dit "pourquoi pas ?" et on s'est mis ensemble. Cependant, même si j'appréciais ses gestes tendres, câlins, bisous et compagnie et que j'adorais toujours autant passer du temps avec lui, au bout de trois mois, je n'avais toujours pas de désir pour lui, je ne me sentais pas "amoureuse" et étais incapable de passer à une étape supérieure. Au bout de trois mois supplémentaires, idem... J'inventais tout un tas d'histoires pour qu'on ne puisse jamais dormir ensemble quand on se voyait le week-end et finalement, j'ai dû lui avouer. On s'est séparés et après quelques semaines de notre dernière année scolaire commune, on ne s'est plus jamais parlé.

Et en ce moment, je rencontre un cas similaire avec un pote qui s'est mis en tête de me faire la cour. Ce dont je voulais parler ici y'a quelques jours d'ailleurs, rapport aux mecs chiants. Mais le soir-même où j'avais posté mon dernier message, il m'a fait un cirque incroyable. Ça m'a tellement mis dans tous mes états que j'ai fait la grève de l'ordi et des réseaux pendant quasi 48 heures. Objectivement parlant, il n'est pas moche, mais il ne me plait pas. C'est aussi quelqu'un de gentil et qui serait prêt à faire n'importe quoi pour sa dulcinée, mais il ne m'intéresse pas. Bref, je ne sais pas trop pourquoi, il s'est mis du jour au lendemain à me parler tous les jours et moi (je me demande si ce n'est pas une erreur, du coup), comme je n'aime pas être désagréable, je lui réponds. Sauf, que depuis une bonne semaine, il en devient malaisant. Il me fait des allusions, veut absolument m'inviter à sortir avec un couple d'amis, il me donne des surnoms, il m'a aussi fait le coup du "on est pareils toi et moi"... Je vous parle pas non plus des incursions en pleine nuit : "Tu dors pas encore ?!" ou le matin : "Oh t'es déjà debout ?" -_- Comme ça m'enquiquine, je me ferme à la discussion. Mais au lieu de comprendre et de me laisser tranquille, il en rajoute ! Du coup, le soir de la Saint-Valentin, où j'avais vraiment pas envie qu'on m'emmerde, il est revenu à la charge. Je lui ai dit clairement que je n'avais pas envie de parler et là, il a commencé à se comparer à moi, sur le fait que ma situation était pas si grave par rapport à la sienne. J'ai pris la mouche et lui ai envoyé toute une littérature pour revendiquer mon droit d'être triste même si d'autres vivaient des choses bien pires. Et là il s'est permis de juger et d'insulter mon ex. Je me suis d'autant plus énervée et j'ai fini par ne plus lui répondre du tout. Il a fini en disant : "Puisque tu es méchante, je te souhaite une malheureuse Saint-Valentin" accompagné d'une image humoristique complètement déplacée. Je n'ai plus répondu. Le lendemain il s'en est plaint, mais je l'ai laissé dans le vent, du coup il m'a envoyé des excuses en faisant la victime. Pas de réponse. Et aujourd'hui, il a essayé de revenir me parler comme si de rien n'était... Donc là, je ne sais plus quoi faire avec lui, être réellement méchante, le laisser divaguer dans le vent ou le résonner en étant froide... Enfin, dans mon "état", je n'ai vraiment pas besoin de ce genre de prise de tête à deux balles.

Sur ce, j'me suis complètement perdue dans mes récits, mais ça m'a au moins permis de dévier du sujet intarissable qu'est mon ex et finir par arrêter de pleurer, sans vraiment m'en rendre compte.

Je vous souhaite un bon week-end et espère que vous allez bien :)

Des bisous !