Bonjour le forum.
Ça y est, elle est partie définitivement.
J’ai fait ce qu’il faut pour qu’elle puisse avoir un logement. J’ai amené les dernières affaires aujourd’hui. Oui, j’ai encore pris sur moi et avancer concrètement pour que la situation bouge.
J’ai vécu l’enfer ces derniers jours, je suis épuisé physiquement, mentalement, nerveusement.
Mais j’ai pas craqué avec elle. Je suis resté factuel. Plus envie de partager mes émotions. On m’a dit : « pourquoi tu pètes pas un plomb ? Pourquoi tu te retiens d’aller sur son terrain de l’émotionnel ? »
J’en suis plus capable en fait, je veux juste me protéger. J’ai la gorge nouée, les mots ne sortent pas, et je sais que de toute façon ça ne sert plus à rien.
Ça a complètement vrillé en quelques semaines. On est passé de, « essayons quelques choses de différent pour préserver notre relation » à « je me tape un mec, je découche et je fais ce que je veux » en 24h.
J’ai mis le doigt sur plein de trucs et finalement plein de choses sont ressortis qui jette un voile de doute et de suspicion sur toute ces années passées.
Maintenant je veux juste oublier et digérer tout ça.
On a aucune raisons concrètes d’avoir des contacts. Le courrier pour rupture de pacs est prêt, il faut aussi que je me retire de son bail, quelques délais à respecter pour pas que ça foute trop le bazar pour elle et moi.
Pour les gamins c’est ok, j’ai pris le temps d’expliquer les choses, ils acceptent et comprennent la situation. J’ai de la chance là-dessus.
…et à moi il reste la douleur, le sentiment d’échec, d’inutilité, la peur de ce grand vide, de cette solitude. Je sais qu’on était dans une impasse et qu’on a essayé quand même.
Pourtant elle me manque. Pas seulement physiquement mais cette connexion qu’on avait, les discussions sans fin. Même si bien sûr c’était plus le cas depuis quelque temps, je me suis beaucoup accroché à ces souvenirs. Une erreur évidement.
Et aujourd’hui, je suis tout seul, mes enfants sont partis chez leur mère. Elle est dans son appart. La maison raisonne de vide. Les fêtes approchent, il faut que j’assure le coup pour mes mômes, en Janvier je vais voir mes parents. J’en ai besoin, eux aussi. Ça me donne des jalons.
Ces dernières semaines m’ont tellement mis down que ça se voit au boulot, je suis pas concentré, pas efficace, j’arrive à rien. J’ai tenu à en parler à mon chef, p’tain je me suis mis à chialer comme un gosse. Il a été bienveillant et m’a même pris dans ses bras ! ça a été encore plus dur.
Je sais ce qu’il faut faire, ce qui m’attend mais je sens que je vais avoir du mal à me relever cette fois-ci. Lors de la séparation avec la mère de mes enfants, je suis rentré dans un mode « vénèr », envi de prouver au monde et à moi-même que je pouvais gérer seul, vivre seul. J’ai même pas de colère, cette fois je suis juste vider et abattu.