BY Nico4578 - 25 janv. 2019, 13:09
- 25 janv. 2019, 13:09
#1297464
Bonjour
Cela risque d'être un peu long, je vais donc essayé d'être le plus concis et agréable à lire possible.
En espérant trouver des réponses auprès de vous. Si ce n'est pas le cas tant pis, écrire mon mal être ne pourra pas me faire d'avantage de mal…
Je m'appelle Nico, j'ai 40 ans. Nous sommes en Janvier 2018. Il y a 1 an donc.
En couple depuis 20 ans, papa d'une petite fille de 9 ans, propriétaire d'une maison...La vie rêvée…
Sauf que ma compagne (nommons là A.) a beau être quelqu'un de fantastique, droite, loyale, honnête, mère et compagne dévouée...Mes sentiments amoureux s'évaporent petit à petit, et ce depuis plusieurs années…
La crise de la quarantaine n'est pas un légende. Envies d'ailleurs, de vivre autrement, expérimenter d'autres choses...Céder aux tentations…
Plutôt que de faire comme bon nombre d'hommes et mener une double vie, je préfère être honnête et droit avec elle. Elle le mérite.
Un soir de janvier, je prends mon courage à 2 mains et avoue à A. que je veux partir. Elle ne s'y attend pas. Elle est détruite. Et moi détruit qu'elle soit détruite. Début de la culpabilité.
On se dit qu'on va continuer à vivre sous le même toit pour la petite, le temps de faire les travaux nécessaire pour mettre en vente la maison, et que je trouve un appartement.
Et que pendant ce temps, je vais vivre ma vie…
Début février, je rejoins un ami en ville à l'anniversaire d'une de ses amie. Appelons la J. Nous sympathisons assez rapidement, sans que cela ne paraisse. On s'ajoute sur les réseaux sociaux, nous commençons à parler...Je découvre quelqu'un de fascinant, une artiste bléssée par les hommes, qui a eu une vie douloureuse malgré son relatif jeune âge (29 ans).
J. et moi nous rapprochons de plus en plus. Commençons à nous voir, à échanger quotidiennement, à longueur de journée. Je lui parle de ma situation. Elle m'aide. Nous devenons dépendants l'un de l'autre. Mais dans le plus grand secret. Car nos amis communs connaissant aussi A., et ma rupture n'étant ni officielle ni annoncée ni digérée, le secret et la discrétion s'imposent, pour des raisons évidentes. C'est important de le préciser car tout ça aura de l'importance plus tard.
Nous convenons que ni elle ni moi ne sommes prêt pour une relation en l'état. Oui mais voilà...Un soir, je raccompagne J., elle m'invite à monter chez elle...Et s'en suit des rapports physiques indescriptibles...Nous fusionnons littéralement. Une inexplicable alchimie…Nous sommes fin février.
S'en suit 2 mois féeriques. Ou nous nous voyons en secret (petite excitation), ou l'on s'écrit et s'appelle à longueur de journée. Des mots forts sont lâchés. Vite. "âmes sœurs"..."avenir"...Et bien sur "je t'aime"...
Mais plusieurs bémols commencent à apparaitre…
Primo, je vis toujours à la maison. Et je dois mentir sur mes allées et venues, une relation si forte et si rapide apres 20 ans de relation étant difficile à assumer.
Secondo, J. passe ses concours en mars. Des concours très élitistes. Dont des résultats dépendent sont avenir professionnel. Et notre relation est un obstacle à ses révisions. Elle essaye bien de me repousser pour pouvoir réviser, mais la dépendance étant devenue forte et mes angoisses d'abandon (problème pathologique chez moi remontant à l'enfance suite à un traumatisme) ont finalement eu raison de l'éloignement…
Nous sommes fin mars. Elle passe ses concours. Elle est pessimiste mais soulagée. Et pour fêter ça, elle me propose un weekend à la mer. L'idée me rend heureux. Ne pas se cacher, n'être que nous 2 loin de tout, vivre au grand jour…
Mais comment justifier à la maison mon absence ? Je ne peux toujours décemment pas annoncer ma relation. Car même si la rupture commence à s'acter de plus en plus, je suis toujours présent. Et A. et ma fille en seraient détruites. Et je ne veux pas.
J'annonce donc que je pars seul. Pour réfléchir. Loin. Un weekend. OK
Nous partons avec J. et...Le weekend ne se passe pas comme prévu. En parti à cause de ma culpabilité. Je réalise ce que je fais à A. Je me met à sa place. Elle ne mérite pas ça.
J. non plus mais je ne fais pas beaucoup d'efforts pendant ces 3 jours. Et malgré quelques moments magiques et fusionnels, nous rentrons. Elle frustrée. Et moi coupable.
Ironie du sort, karma...Appelez ça comme vous voulez...De retour à la maison, un ticket de restaurant tombe de ma poche. 2 couverts. A. tombe dessus. Me demande si je suis bien parti seul le weekend dernier...Obligé de tout avouer. Destruction. Et culpabilité démultipliée.
A partir de ce moment là, ma culpabilité était à un point tel que j'ai commencé à me poser des questions. L'attitude de A. face à toute cette situation, à son image, pleine de résilience, de sagesse, de compréhension malgré sa colère et sa tristesse, contrastait tellement avec la mienne, penaude, désolée etc...Je me suis demandé si je faisais le bon choix…
Avec A., nous nous connaissions par cœur. Tout était facile. Simple. Avec J., nous avions 10 ans d'écart, pas la même vie, pas forcément les mêmes centres d'intérêt...Faisais-je une erreur en partant ?
Quoi qu'il en soit, pour atténuer la peine, je dis à A. que J.et moi ne nous voyions plus. Mensonge
Nous sommes en Mai 2018. Je garde J. prêt de moi, car je l'aime. Profondément. Mais inconsciemment je deviens distant. Et je freine. Car elle veut +. Elle se rend compte que ma rupture avec A. traine. Et que je n'ai toujours pas d'appartement. Mon attitude et son passé font remonter ses angoisses profondes (celle de ne pas avoir la place qu'elle estime mériter), et déclenchent chez elle son mécanisme de défense, qui est la fermeture totale. Pas de news, blocage des réseaux sociaux etc...Ce qui déclenchent par la même MES angoisses à moi par rapport à l'abandon...Cercle extrêmement vicieux…
Nos échanges s'alourdissent...Deviennent conflictuels...Et je ressens des choses déroutantes et paradoxales...Dès que je suis avec elle, que je sens que tout va bien et qu'elle est là, je pense à A. Et je culpabilise. Dès qu'elle me bloque et me tourne le dos, je deviens fou de chagrin et de détresse. Je suis dans une impasse.
Juin 2018. J'ai enfin trouver un appartement ! Mais les choses ne s'arrangent pas pour autant avec J. Elle ne me pardonne pas le fait d'avoir été diner un soir avec A. (pour parler de la vente de la maison et de la garde de notre fille) la veille d'un rdv médical assez lourd pour elle. Je m'en veut. Je culpabilise encore.
Mon état d'esprit du paragraphe précédent perdure. Et se développe même. L'impression d'être prisonnier entre 2 femmes que j'aime et de ne pas être capable de choisir ni d'assumer. Je passe du temps avec A. et notre fille, on discute beaucoup, mais nous savons que la rupture est inévitable. Nous voulons que ça reste sain. Mais ça l'est presque trop. Je dors encore souvent à la maison. Sur le canapé certes, mais...
J. vit évidemment mal la situation. J'ai beau lui dire que je l'aime comme un fou, que j'avance, que c'est bon pour nous 2...Elle s'impatiente. Me veut entièrement. Exclusivement. Oubli ma situation et pense à elle. Et me tourne le dos encore.
Nous somme fin aout. La situation stagne. Et lors d'un énième break avec J....Je fais une grosse bêtise. Un soir, à la sortie d'un bar, je réponds aux avances d'une fille,H., qui me cherchait depuis des mois. l'amie d'un ami. Et une connaissance de J. J. m'obsédait. Je voulais l'oublier. Voir si ce que je ressentais était si profond que ça… Je la ramène à l'appartement. Nous couchons ensemble. 1x. Ego Flatté, mais J'ai tout de suite regretté. Et enfoui ça profondément en espérant que ça ne sorte jamais. Faisant promettre à H. de ne rien dire. Ce qui était dans son intérêt aussi.
Nous sommes fin septembre. La maison est en vente. Enfin. Et la situation avec A. plus claire. Nous nous aimons, nous serons toujours là l'un pour l'autre, mais c'est fini. Chacun sa vie.
Avec J. en revanche, plus rien ne passe. Un soir, elle me dit que "ses sentiments s'effritent"...Mon monde s'écroule. S'en suivent 2 semaines de break ou je ne mange et dors plus. Et ou mes angoisses me font faire n'importe quoi. Je lui envoie des roses. En dépose une dans la cours de chez ses parents (qu'elle ne m'a jamais présentés), pour être sur qu'elle l'ai...Je vous en passe...Je ne suis pas fier mais c'est plus fort que moi. Dès que je me sens abandonné, je deviens fou. Mais tout cela opresse J., qui n'a jamais eu a faire a ce genre de comportements, et qui est une femme qui s'est construite seule…
Nous sommes fin octobre...3 semaines sans nouvelles...Je pense la relation terminée définitivement. Je suis au bout. Quand, un matin, elle réapparait. Un simple sms. Qui me redonne la vie. Je cours la voir. Je comprend clairement qu'elle veut que l'on reparte. Je lui donne des gages d'avancée. Je me dit qu'on sort enfin du tunnel...Je suis heureux...Et ce bonheur a durée...12h...Avant l'apocalypse.
Le soir même, J. sort boire un verre en ville. Tombe sur H. Qui fait une simple allusion à moi. J. devine qu'il s'est passé quelque chose. Me donne rendez vous et me questionne. Je lui avoue avoir "fauté" avec cette fille, qu'elle connait, et qu'elle craignait car elle avait vu que je lui plaisait. J. devient folle et me met dehors. C'est tout ce que je mérite. Je rentre en me disant que tout est terminé. Et qu'il va falloir vivre avec ça…
Sauf que le lendemain, J. Me renvoi 1 sms. Puis 2. D'insultes. Et d'explications. Mais elle me parle. Encore et encore. Je lui réponds, explique, essaye de resituer le contexte...Mais sa colère est immense. Puis, au milieu d'un flot d'insultes, je lis ces 5 lettres : "viens"...
Elle m'expliquera qu'elle ne pouvait en parler à personne sauf à son bourreau…
J'y suis allé...Et petit à petit la colère a laissé place à un dialogue plus calme...Et à ma grande surprise, reouverture totale. Ou elle m'avoue tous ces sentiments. Elle m'aime, elle m'a toujours aimé et elle m'aimera toute sa vie.
Mes sentiments, déjà extrêmement forts, décuplent. : "Si elle me pardonne ça, c'est la femme de ma vie…"
Je suis évidemment aux petits soins. Nous passons des moments magiques, des nuits "collées"...Nous faisons des projets, pour Noel et le réveillon...Pour l'avenir...Sauf que...La blessure est là...Bien présente. Elle réapparait souvent. Et J. se ferme.
Jusqu'à la rupture définitive...Nous sommes début décembre. Il y a 1 mois. Un autre rdv médical important que je décline. On parle de "break"...Et pendant ce break, elle a apparemment réalisée. Ce qu'elle avait acceptée par amour. Quelle ne voulait pas faire sa vie avec quelqu'un capable d'aller baiser une inconnue à la moindre secousse. Qu'il fallait qu'elle se concentre sur la seule personne fiable qu'elle connaisse : elle même, pour avoir ses concours, pour lesquels elle se met une pression folle. Qu'elle est dégoutée des hommes. Et surtout...surtout...Qu'il n'y aurait jamais de dernière chance. Que c'est irréversible. Que le passif est trop lourd pour construire quelque chose dessus…
J'ai alors commis des interdits. Appels, messages, sonné chez elle, provoquer des rencontres inopinées...
Ses mots furent violents. "Irréversible", "Irréparable", Plus jamais...
Puis j'ai découvert votre site et les méthodes préconisées. Je suis alors entré dans un silence radio de 3 semaines. Puis l'ai recontacté avec votre fameuse lettre magique dimanche dernier
Pendant le silence radio, je voyait qu'elle allait voir mes profils tous les jours sur les RS, alors qu'elle n'est plus abonnée...Je me suis raccroché à ça ainsi qu'a ses mots d'avant rupture...
La lettre magique a fonctionné. 3 soirs de suite elle m'a écrit. En 1er. J'ai chaque fois répondu avec légereté et humour. Mais elle est vive. Me relance des piques sur le passé. Pour finir par me dire mardi soir "pardon d'être si vive. Je suis toujours très en colère après toi. Le message est passé mais je te deteste toujours et ça ne changera pas ou peu".
Je lui ai dit que je comprenais et acceptais sa colère. Et suis reparti en SR
Que dois-je faire ? Comment dois-je réagir maintenant ? Dois-je croire ses mots? Ai-je encore une chance ?
Merci de votre aide
A noté que j'ai mis beaucoup de chose en place. Psychothérapie, Hypnothérapie...Je suis sur le chemin du changement. Et lui ai montré. J'ai également mon appartement depuis JUIN, la maison est en vente et la rupture avec A est actée
Hate de lire vos avis. Merci
Cela risque d'être un peu long, je vais donc essayé d'être le plus concis et agréable à lire possible.
En espérant trouver des réponses auprès de vous. Si ce n'est pas le cas tant pis, écrire mon mal être ne pourra pas me faire d'avantage de mal…
Je m'appelle Nico, j'ai 40 ans. Nous sommes en Janvier 2018. Il y a 1 an donc.
En couple depuis 20 ans, papa d'une petite fille de 9 ans, propriétaire d'une maison...La vie rêvée…
Sauf que ma compagne (nommons là A.) a beau être quelqu'un de fantastique, droite, loyale, honnête, mère et compagne dévouée...Mes sentiments amoureux s'évaporent petit à petit, et ce depuis plusieurs années…
La crise de la quarantaine n'est pas un légende. Envies d'ailleurs, de vivre autrement, expérimenter d'autres choses...Céder aux tentations…
Plutôt que de faire comme bon nombre d'hommes et mener une double vie, je préfère être honnête et droit avec elle. Elle le mérite.
Un soir de janvier, je prends mon courage à 2 mains et avoue à A. que je veux partir. Elle ne s'y attend pas. Elle est détruite. Et moi détruit qu'elle soit détruite. Début de la culpabilité.
On se dit qu'on va continuer à vivre sous le même toit pour la petite, le temps de faire les travaux nécessaire pour mettre en vente la maison, et que je trouve un appartement.
Et que pendant ce temps, je vais vivre ma vie…
Début février, je rejoins un ami en ville à l'anniversaire d'une de ses amie. Appelons la J. Nous sympathisons assez rapidement, sans que cela ne paraisse. On s'ajoute sur les réseaux sociaux, nous commençons à parler...Je découvre quelqu'un de fascinant, une artiste bléssée par les hommes, qui a eu une vie douloureuse malgré son relatif jeune âge (29 ans).
J. et moi nous rapprochons de plus en plus. Commençons à nous voir, à échanger quotidiennement, à longueur de journée. Je lui parle de ma situation. Elle m'aide. Nous devenons dépendants l'un de l'autre. Mais dans le plus grand secret. Car nos amis communs connaissant aussi A., et ma rupture n'étant ni officielle ni annoncée ni digérée, le secret et la discrétion s'imposent, pour des raisons évidentes. C'est important de le préciser car tout ça aura de l'importance plus tard.
Nous convenons que ni elle ni moi ne sommes prêt pour une relation en l'état. Oui mais voilà...Un soir, je raccompagne J., elle m'invite à monter chez elle...Et s'en suit des rapports physiques indescriptibles...Nous fusionnons littéralement. Une inexplicable alchimie…Nous sommes fin février.
S'en suit 2 mois féeriques. Ou nous nous voyons en secret (petite excitation), ou l'on s'écrit et s'appelle à longueur de journée. Des mots forts sont lâchés. Vite. "âmes sœurs"..."avenir"...Et bien sur "je t'aime"...
Mais plusieurs bémols commencent à apparaitre…
Primo, je vis toujours à la maison. Et je dois mentir sur mes allées et venues, une relation si forte et si rapide apres 20 ans de relation étant difficile à assumer.
Secondo, J. passe ses concours en mars. Des concours très élitistes. Dont des résultats dépendent sont avenir professionnel. Et notre relation est un obstacle à ses révisions. Elle essaye bien de me repousser pour pouvoir réviser, mais la dépendance étant devenue forte et mes angoisses d'abandon (problème pathologique chez moi remontant à l'enfance suite à un traumatisme) ont finalement eu raison de l'éloignement…
Nous sommes fin mars. Elle passe ses concours. Elle est pessimiste mais soulagée. Et pour fêter ça, elle me propose un weekend à la mer. L'idée me rend heureux. Ne pas se cacher, n'être que nous 2 loin de tout, vivre au grand jour…
Mais comment justifier à la maison mon absence ? Je ne peux toujours décemment pas annoncer ma relation. Car même si la rupture commence à s'acter de plus en plus, je suis toujours présent. Et A. et ma fille en seraient détruites. Et je ne veux pas.
J'annonce donc que je pars seul. Pour réfléchir. Loin. Un weekend. OK
Nous partons avec J. et...Le weekend ne se passe pas comme prévu. En parti à cause de ma culpabilité. Je réalise ce que je fais à A. Je me met à sa place. Elle ne mérite pas ça.
J. non plus mais je ne fais pas beaucoup d'efforts pendant ces 3 jours. Et malgré quelques moments magiques et fusionnels, nous rentrons. Elle frustrée. Et moi coupable.
Ironie du sort, karma...Appelez ça comme vous voulez...De retour à la maison, un ticket de restaurant tombe de ma poche. 2 couverts. A. tombe dessus. Me demande si je suis bien parti seul le weekend dernier...Obligé de tout avouer. Destruction. Et culpabilité démultipliée.
A partir de ce moment là, ma culpabilité était à un point tel que j'ai commencé à me poser des questions. L'attitude de A. face à toute cette situation, à son image, pleine de résilience, de sagesse, de compréhension malgré sa colère et sa tristesse, contrastait tellement avec la mienne, penaude, désolée etc...Je me suis demandé si je faisais le bon choix…
Avec A., nous nous connaissions par cœur. Tout était facile. Simple. Avec J., nous avions 10 ans d'écart, pas la même vie, pas forcément les mêmes centres d'intérêt...Faisais-je une erreur en partant ?
Quoi qu'il en soit, pour atténuer la peine, je dis à A. que J.et moi ne nous voyions plus. Mensonge
Nous sommes en Mai 2018. Je garde J. prêt de moi, car je l'aime. Profondément. Mais inconsciemment je deviens distant. Et je freine. Car elle veut +. Elle se rend compte que ma rupture avec A. traine. Et que je n'ai toujours pas d'appartement. Mon attitude et son passé font remonter ses angoisses profondes (celle de ne pas avoir la place qu'elle estime mériter), et déclenchent chez elle son mécanisme de défense, qui est la fermeture totale. Pas de news, blocage des réseaux sociaux etc...Ce qui déclenchent par la même MES angoisses à moi par rapport à l'abandon...Cercle extrêmement vicieux…
Nos échanges s'alourdissent...Deviennent conflictuels...Et je ressens des choses déroutantes et paradoxales...Dès que je suis avec elle, que je sens que tout va bien et qu'elle est là, je pense à A. Et je culpabilise. Dès qu'elle me bloque et me tourne le dos, je deviens fou de chagrin et de détresse. Je suis dans une impasse.
Juin 2018. J'ai enfin trouver un appartement ! Mais les choses ne s'arrangent pas pour autant avec J. Elle ne me pardonne pas le fait d'avoir été diner un soir avec A. (pour parler de la vente de la maison et de la garde de notre fille) la veille d'un rdv médical assez lourd pour elle. Je m'en veut. Je culpabilise encore.
Mon état d'esprit du paragraphe précédent perdure. Et se développe même. L'impression d'être prisonnier entre 2 femmes que j'aime et de ne pas être capable de choisir ni d'assumer. Je passe du temps avec A. et notre fille, on discute beaucoup, mais nous savons que la rupture est inévitable. Nous voulons que ça reste sain. Mais ça l'est presque trop. Je dors encore souvent à la maison. Sur le canapé certes, mais...
J. vit évidemment mal la situation. J'ai beau lui dire que je l'aime comme un fou, que j'avance, que c'est bon pour nous 2...Elle s'impatiente. Me veut entièrement. Exclusivement. Oubli ma situation et pense à elle. Et me tourne le dos encore.
Nous somme fin aout. La situation stagne. Et lors d'un énième break avec J....Je fais une grosse bêtise. Un soir, à la sortie d'un bar, je réponds aux avances d'une fille,H., qui me cherchait depuis des mois. l'amie d'un ami. Et une connaissance de J. J. m'obsédait. Je voulais l'oublier. Voir si ce que je ressentais était si profond que ça… Je la ramène à l'appartement. Nous couchons ensemble. 1x. Ego Flatté, mais J'ai tout de suite regretté. Et enfoui ça profondément en espérant que ça ne sorte jamais. Faisant promettre à H. de ne rien dire. Ce qui était dans son intérêt aussi.
Nous sommes fin septembre. La maison est en vente. Enfin. Et la situation avec A. plus claire. Nous nous aimons, nous serons toujours là l'un pour l'autre, mais c'est fini. Chacun sa vie.
Avec J. en revanche, plus rien ne passe. Un soir, elle me dit que "ses sentiments s'effritent"...Mon monde s'écroule. S'en suivent 2 semaines de break ou je ne mange et dors plus. Et ou mes angoisses me font faire n'importe quoi. Je lui envoie des roses. En dépose une dans la cours de chez ses parents (qu'elle ne m'a jamais présentés), pour être sur qu'elle l'ai...Je vous en passe...Je ne suis pas fier mais c'est plus fort que moi. Dès que je me sens abandonné, je deviens fou. Mais tout cela opresse J., qui n'a jamais eu a faire a ce genre de comportements, et qui est une femme qui s'est construite seule…
Nous sommes fin octobre...3 semaines sans nouvelles...Je pense la relation terminée définitivement. Je suis au bout. Quand, un matin, elle réapparait. Un simple sms. Qui me redonne la vie. Je cours la voir. Je comprend clairement qu'elle veut que l'on reparte. Je lui donne des gages d'avancée. Je me dit qu'on sort enfin du tunnel...Je suis heureux...Et ce bonheur a durée...12h...Avant l'apocalypse.
Le soir même, J. sort boire un verre en ville. Tombe sur H. Qui fait une simple allusion à moi. J. devine qu'il s'est passé quelque chose. Me donne rendez vous et me questionne. Je lui avoue avoir "fauté" avec cette fille, qu'elle connait, et qu'elle craignait car elle avait vu que je lui plaisait. J. devient folle et me met dehors. C'est tout ce que je mérite. Je rentre en me disant que tout est terminé. Et qu'il va falloir vivre avec ça…
Sauf que le lendemain, J. Me renvoi 1 sms. Puis 2. D'insultes. Et d'explications. Mais elle me parle. Encore et encore. Je lui réponds, explique, essaye de resituer le contexte...Mais sa colère est immense. Puis, au milieu d'un flot d'insultes, je lis ces 5 lettres : "viens"...
Elle m'expliquera qu'elle ne pouvait en parler à personne sauf à son bourreau…
J'y suis allé...Et petit à petit la colère a laissé place à un dialogue plus calme...Et à ma grande surprise, reouverture totale. Ou elle m'avoue tous ces sentiments. Elle m'aime, elle m'a toujours aimé et elle m'aimera toute sa vie.
Mes sentiments, déjà extrêmement forts, décuplent. : "Si elle me pardonne ça, c'est la femme de ma vie…"
Je suis évidemment aux petits soins. Nous passons des moments magiques, des nuits "collées"...Nous faisons des projets, pour Noel et le réveillon...Pour l'avenir...Sauf que...La blessure est là...Bien présente. Elle réapparait souvent. Et J. se ferme.
Jusqu'à la rupture définitive...Nous sommes début décembre. Il y a 1 mois. Un autre rdv médical important que je décline. On parle de "break"...Et pendant ce break, elle a apparemment réalisée. Ce qu'elle avait acceptée par amour. Quelle ne voulait pas faire sa vie avec quelqu'un capable d'aller baiser une inconnue à la moindre secousse. Qu'il fallait qu'elle se concentre sur la seule personne fiable qu'elle connaisse : elle même, pour avoir ses concours, pour lesquels elle se met une pression folle. Qu'elle est dégoutée des hommes. Et surtout...surtout...Qu'il n'y aurait jamais de dernière chance. Que c'est irréversible. Que le passif est trop lourd pour construire quelque chose dessus…
J'ai alors commis des interdits. Appels, messages, sonné chez elle, provoquer des rencontres inopinées...
Ses mots furent violents. "Irréversible", "Irréparable", Plus jamais...
Puis j'ai découvert votre site et les méthodes préconisées. Je suis alors entré dans un silence radio de 3 semaines. Puis l'ai recontacté avec votre fameuse lettre magique dimanche dernier
Pendant le silence radio, je voyait qu'elle allait voir mes profils tous les jours sur les RS, alors qu'elle n'est plus abonnée...Je me suis raccroché à ça ainsi qu'a ses mots d'avant rupture...
La lettre magique a fonctionné. 3 soirs de suite elle m'a écrit. En 1er. J'ai chaque fois répondu avec légereté et humour. Mais elle est vive. Me relance des piques sur le passé. Pour finir par me dire mardi soir "pardon d'être si vive. Je suis toujours très en colère après toi. Le message est passé mais je te deteste toujours et ça ne changera pas ou peu".
Je lui ai dit que je comprenais et acceptais sa colère. Et suis reparti en SR
Que dois-je faire ? Comment dois-je réagir maintenant ? Dois-je croire ses mots? Ai-je encore une chance ?
Merci de votre aide
A noté que j'ai mis beaucoup de chose en place. Psychothérapie, Hypnothérapie...Je suis sur le chemin du changement. Et lui ai montré. J'ai également mon appartement depuis JUIN, la maison est en vente et la rupture avec A est actée
Hate de lire vos avis. Merci