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#1279723
Bonjour à tous,

Ce matin, je me suis réveillée mal, comme tous les matins depuis plusieurs mois.
Mais ce matin je me suis réveillée avec la bonne résolution de tout mettre en œuvre pour aller mieux, et je me suis dit que j’irai voir un psychologue.
Néanmoins j’aimerais votre avis sur une question existentielle.
Je pense être une personne assez stable normalement et même forte, et je me suis complètement laissée détruire par un homme qui m’aimait puis qui est tombé en dépression et n’a plus pris soin de moi pendant cette période, puis qui m’a largué quand il allait mieux, alors que pour ma part je l’avais soutenu pendant sa dépression.
Je n’ai aucun soucis à aller voir un psychologue pour aller mieux, mais ce qui m’embête c’est de me dire : pourquoi est-ce au largué d’aller voir un psychologue, alors que dans bien des cas c’est le largueur qui a un problème ?
Je conviens bien que la rupture fait partie de la vie, des expériences, et que les largueurs ne sont pas tous forcément mauvais. Mais j’ai l’impression à lire les histoires, que même si les coupables sont les largueurs qui ont mal agit, on accuse de maux les largués : dépendance affective, sentiments d’abandon, ego surdimensionné etc. etc.
Bref, qu’en pensez-vous ? Pourquoi est-ce au largué de se faire soigner ?
Des fois j’entends des largués (qui ne sont surement pas sur ce forum) et qui après une rupture se disent juste « oh il sait pas ce qu’il loupe, s’il ne m’aime pas c’est qu’il a un problème, j’ai trop d’égo pour avoir envie de me remettre avec lui ». Et je me dis « mais quelle force ». Est-ce qu’on devrait tous réagir comme ça après une rupture, et est-ce que c’est parce que nous ne réagissons pas comme ça que nous devons nous faire soigner ?

Merci pour vos retours sur ce sujet, et ravie par avance d’échanger avec vous !!


S.
#1358331

Salut samy38!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1279724
Bonjour Samy,

La réponse à ta question est dans ton message:
samy38 a écrit : et je me suis complètement laissée détruire par un homme qui m’aimait
une personne totalement à l'aise dans ses baskets ne se serait jamais laissée détruire, particulièrement par quelqu'un qui était censé l'"aimer"...

On ne parle pas forcément de dépendance affective ou autre, juste que ton référentiel n'est certainement pas le bon.

Si ton ex est réellement en dépression, oui il doit se faire suivre. Mais ça ne te regarde pas/plus. C'est à lui de se prendre en charge s'il estime d'ailleurs que c'est nécessaire.

De ton côté, tu as bien raison d'aller consulter si tu en ressens le besoin. Pas parce que tu es dépressive ou "dépendante affective", juste parce que cette histoire t'a marquée au point de te "détruire", et c'est sur ça qu'il faut axer ton travail psy, pour ne pas retomber dans les mêmes travers une autre fois.

samy38 a écrit :« oh il sait pas ce qu’il loupe, s’il ne m’aime pas c’est qu’il a un problème, j’ai trop d’égo pour avoir envie de me remettre avec lui ». Et je me dis « mais quelle force ». Est-ce qu’on devrait tous réagir comme ça après une rupture, et est-ce que c’est parce que nous ne réagissons pas comme ça que nous devons nous faire soigner ?
Ni l'un ni l'autre, chacun réagit selon son vécu, ce qu'il est.

Mais oui il est normal de partir en courant quand quelqu'un nous "détruit" plutôt que de s'y accrocher et tenter de comprendre pourquoi il se fait pas soigner, lui.

(pour info, j'ai moi-même était suivie il y a des années par un psychiatre au moment où ma relation avec mon ex se délitait. Je n'étais ni folle, ni dépendante, ni dépressive. Au plus, un peu déprimée :) ... Mon "problème" réel n'avait en fait rien à voir avec mon ex, il a juste permis de mettre en exergue des problèmes sous-jacents que j'avais mis sous le tapis depuis très longtemps...)
Modifié en dernier par Carrie007 le 30 mars 2018, 11:43, modifié 1 fois.
#1279726
Merci beaucoup Carrie
En effet, quand je regarde avec le recul je me suis dit que j'ai été bête d'attendre et d'avoir souffert, et de m'être laissée détruire. Il faisait une dépression, et je me suis toujours dit qu'après sa dépression, il irait mieux et que les choses reviendraient comme avant. J'en étais à me dire "2 ou 3 mois de souffrance en plus ou en moins, je peux les subir si quand il démissionne, tout rentre dans l'ordre".
En fait, d'un côté je me dis que j'ai souffert par espoir que les choses reprennent et par amour. N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
#1279727
bonjour

bon mon message s'est perdu dans les méandres du net donc je résume ce que j'avais développé:
samy38 a écrit : 30 mars 2018, 11:23 En fait, d'un côté je me dis que j'ai souffert par espoir que les choses reprennent et par amour. N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
"Beau" n'est vraiment pas le terme que j'aurai employé...
D'un parce que la vie n'est pas un film Hollywoodien (il n'y a que là que l'on peut trouver ce genre de morale^^)
de deux, parce que je ne vois pas la "beauté" de faire quelque chose de "normal" lorsqu'on voit que notre compagne/compagnon de route commence à perdre pied.
On est là pour le soutenir, certes, mais il ne faut jamais s'oublier là dedans (ce que bien des gens font pourtant) car le problème majeur, ce n'est pas nous qui pouvons le régler mais bien eux-mêmes.

le syndrome de l'infirmière/psy est suranné désormais et sans jouer les égoïstes, il faut savoir se recentrer sur ce que l'on maitrise, c'est à dire nous... et c'est aussi pour cette raison que le "largué" se décide à consulter un professionnel qui pourra l'aider à avancer .

Edit: j'avoue que les psychologues ne m'ont jamais apporté d'aide intéressante mais c'est chacun selon sa sensibilité.
#1279731
samy38 a écrit : 30 mars 2018, 11:23 N'est-ce pas aussi quelque chose de beau de pouvoir endurer de la souffrance par amour et par volonté que les choses reprennent ?
Je vais compléter la réponse très sensée de KKH.

Est-ce quelque chose de beau que de se sacrifier par amour? Cela revient à demander si c'est une preuve d'amour que de sauter du 5ème étage sans filet parce que l'autre le demande.

Après, je dis souvent qu'il y a de la jouissance dans la souffrance. A toi de chercher, et de trouver, ce que cette souffrance t'apporte car elle t'apporte nécessairement un bénéfice secondaire (peur de vivre ta vie?)

L'abnégation a ses limites.
Si mon compagnon va mal, s'il vit quelque chose de douloureux, s'il a un deuil à faire, bien entendu que je serai là pour l'épauler. Et lui sera là pour moi à l'inverse. Mais je ne me laisserais pas couler avec lui, et pareil de son côté.
#1279743
Merci à vous deux pour vos réponses,
Ha, si seulement j'étais venue ici avant de passer des mois à déprimer, à perdre du poids et à me lamenter !
Oui j'ai tenté de le soutenir, et ma tentative s'est transformé en un : je ne parle pas de ce qui ne va pas, et je fais semblant que tout va bien, et je ne te mets la pression sur aucun de nos projets, quant à moi je n'avance pas, j'attends que toi tu sois prêt. Si ça avait résulté à un retour de sa part après la dépression, en effet, peut-être me dirais-je maintenant que ça en aurait valu le coup. Mais avec le recul oui, j'ai perdu plusieurs mois de ma vie.
Pour la souffrance, oui peut être que tu as raison j'en trouve un bénéfice secondaire. Je ne sais pas lequel, je n'ai pas peur de vivre ma vie car j'ai en général des milliers de projets et d'occupations en tête, sauf évidemment en période de rupture où je m'effondre et peux passer des mois dans mon lit.
Alors oui le psy peut être utile pour savoir comment moins me laisser affecter lorsqu'on rompt avec moi, et comment moins être attiré par ceux qui ne veulent pas de moi !
Il faut également trouver un bon psy, celui qui apporte des réponses j'imagine. Car parler pour parler, sans aucun retour ne m'aide pas trop ...
#1279746
samy38 a écrit : Il faut également trouver un bon psy, celui qui apporte des réponses j'imagine. Car parler pour parler, sans aucun retour ne m'aide pas trop ...
Alors oui et non ;) (oui, je sais ça ne t'aide pas trop)

En fait, toutes les réponses, tu les connais, elles sont en toi, c'est à toi de les trouver.

Je me rappelle avoir dit à mon psy, lors d'une de nos premières séances: "je sais que j'ai toutes les clefs en moi, c'est juste que c'est tout emmêlé et que je ne sais pas/plus quelle clef ouvre quel cadenas" et il m'avait répondu "et bien on va aller chercher les bonnes clefs pour faire sauter les bons verrous".

Ton psy est là pour t'aider à te trouver sur ton chemin, il ne peut pas t'apporter de réponses toutes faites simplement parce qu'il n'y en a pas.

Par contre, je crois qu'il te faut en effet quelqu'un qui interagisse avec toi, pas quelqu'un qui te dise simplement "oui", "d'accord", "je vois", il te faut quelqu'un qui parle.
#1279811
Merci pour vos réponses !
Du coup je suis allée voir un psychiatre qui m'a prescrit 2 ans d'anti depresseurs ! 2 ans... !
Moi qui pensais qu'elle allait juste me dire "c'est juste une petite rupture allez donc voir un psychologue ".
En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire. Qu'il avait été prouvé que plusieurs dépression avaient plus d'effets nefastes sur le cerveau que de prendre des AD, qui eux soignaient...
Qu'en pensez vous ? Avez vous l'expérience des AD ?
Son raisonnement me semble tenir la route, bien que je pensais pouvoir m'en sortir seule avec le temps...
#1279940
Bonjour Samy,

Dis donc, tu as eu rendez-vous très rapidement auprès 'un psychiatre... Je sais qu'à l'époque où j'avais décidé de consulter le mien j'avais eu un rendez-vous 15 jours après et je trouvais ça déjà rapide...

Quant aux AD, personnellement je n'en ai jamais pris et mon psychiatre n'a jamais jugé utile de m'en prescrire (ce qu'il aurait fait si besoin). Sincèrement, te prescrire des AD pour 2 ans me semble totalement disproportionné et étrange même :? ... Je ne suis pas médecin et je sais qu'il ne faut pas arrêter les AD du jour au lendemain mais 2 ans... Même les gens qui ont une pathologie permanente vont voir leur médecin plusieurs fois par an pour faire un bilan et réajuster le traitement si nécessaire. Je t'avoue que je suis un peu sceptique.

samy38 a écrit : En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire.
Pour le coup, elle n'a pas peut-être pas tort
SPOILERSPOILER_SHOW
Tord, thor, private joke :mrgreen:
car contrairement aux idées reçues et à l'adage populaire "tout ce qui ne tue pas rend plus fort", il est également prouvé que les épreuves abîment la confiance en soi. Et en effet être "en dépression" après une rupture amoureuse n'est pas à prendre à la légère. Qu'on soit triste, un peu déprimée, au fond du trou quelques temps (jours, semaines), oui, mais en dépression, non.

Les AD pourront peut-être t'aider, je ne remets pas en cause son jugement là-dessus, mais je crois aussi que tu as besoin d'évacuer à côté et comprendre pourquoi tu te mets dans cet état. Et ça, il n'y a que la parole, l'échange qui pourront t'aider.

Que t'a-t-elle proposé de ce côté-là?
#1279965
Merci Carrie,

Pour le rendez-vous je l'ai eu rapidement sur Doctolib ... ça change la vie ce site, surement un rdv de dernière minute qui s'est annulé !

Oui moi, deux ans j'ai trouvé ça trop, mais elle a dit que c'était le nécessaire après 2 dépressions en 2 ans, pour éviter la rechute.
Je vais voir comment je les tolère, mais en effet je ne suis pas fan au niveau de la durée, j'ai peur de devenir dépendante.

Pour la psychothérapie, elle m'a dit que je n'avais pas les idées au clair actuellement pour en parler et qu'il valait mieux attendre de sortir de la dépression pour en parler. Je trouve cela tout de même étrange, car j'ai l'impression (mes amis ont confirmé) que je parle bien de la rupture, et justement je pense que c'est maintenant que je suis le plus à même d'en parler car j'y pense sans cesse, et mûrit la réflexion dans ma tête.

"Qu'on soit triste, un peu déprimée, au fond du trou quelques temps (jours, semaines), oui, mais en dépression, non." (=> je ne sais pas comment on fait les citations !!)

Oui j'ai du mal moi même à admettre que je vais aussi mal à cause d'une "simple rupture". Je me demande où est la limite entre la déprime et la dépression mais comme c'est déjà la troisième médecin qui me confirme la chose, il va peut être falloir que je me fasse à l'avis médical... C'est dur ! Et après analyse de sang j'ai un taux de vitamine D extrêmement bas, ce qui apparemment favorise la dépression ...
#1279966
Bonjour,

Allez, avoue que c'est un (mauvais) poisson d'avril hein !

Ce n'est pas en 1 journée que tu peux arriver à dégoter un rdv avec un spécialiste comme ça.... et si c'est le cas, va jouer DE SUITE au LOTO !!!

Quant à prescrire 2 ans de médocs, c'est tout simplement impossible :), surotut des AD (bon des doliprane à la limite ... ?)


samy38 a écrit : 01 avr. 2018, 10:31 En fait c'est la deuxième dépression amoureuse que je fais en 2 ans et elle m'a dit que contrairement a ce que je pensais je n'allais pas devenir plus forte mentalement avec ces différents épisodes de la vie mais au contraire que les depressions allaient attaquer mon cerveau et ma mémoire.
Perso, mon psy me dit ce genre de chose, je lui mets un pain dans la gueule et en avant Guingamp, j'en choisi un autre :)
T'es sure que tu n'es pas tombé sur une patiente plutôt? ^^
samy38 a écrit : 01 avr. 2018, 10:31Qu'il avait été prouvé que plusieurs dépression avaient plus d'effets nefastes sur le cerveau que de prendre des AD, qui eux soignaient...
faux et faux.. mais comme c'est une joke, ton truc, je vais pas développer (pour rien ^^)

Bon courage à toi, quand même ... et j'espère que tu arriveras à avancer de manière plus sereine.

Edit : pour la carence en Vitamine D; il existe moultes solutions entre autre voyager au soleil ce qui pourrait te faire bien plus de bien que consommer des AD sans savoir si cela est adapté à ton cas...
#1279968
Haha Kakahuet, je te jure que vivant à Paris, et avec Doctolib, tu trouves n'importe quel médecin disponible en moins de 24H !

Pour ce que tu dis, tu sembles être en contradiction avec Carrie qui confirme également que les épreuves abîment la confiance en soi ...

Comme je l'ai dis, je ne suis vraiment pas fan des AD, mais cette rupture a été tellement brutale que oui, de 1, j'aimerais vraiment que ça s'arrête au plus tôt (ça fait plusieurs mois, j'ai perdu énormément de kilos, impossible de me concentrer au travail, bref, I need help) et ... si je dois affronter encore une rupture un jour j'espère que ça m'aidera à ne pas sombrer davantage.
#1280006
Personnellement, les AD je ne suis ni pour ni contre. Je pense en effet que certaines personnes en ont besoin pour aller mieux et il n'y a aucune honte à prendre des AD. Comme le dirait quelqu'un du forum que j'aime beaucoup, si tu attrapes une angine demain, personne ne trouvera à redire que tu prennes des antibiotiques pour te soigner. Et bien là c'est pareil.

Par contre, plusieurs choses me font tiquer:

- le fait qu'elle te les prescrive pour deux ans, j'avoue que je ne comprends pas et me demande même si c'est déontologiquement acceptable (voir avec une médecin du fofo si elle passe par là);

- le fait qu'elle ne te propose pas de thérapie de "parole" à côté. Par le plus grand des hasards une de mes collègues et moi-même allions voir le même psychiatre. Comme je le disais, il ne m'a jamais prescrit d'AD mais je sais qu'il en prescrivait à ma collègue qui, quand elle est allée le voir, était à deux doigts de se foutre par la fenêtre. Et il a aussi bien entendu entamé une thérapie avec elle, basée sur la parole. Jamais il ne lui aurait dit "bon ben vous penez bien vos petites pilules roses puis quand vous serez stabilisée, dans plusieurs mois, on se revoit, hein!";

- le fait qu'elle te juge en dépression en une seule consultation; c'est comme si on diagnostiquait quelqu'un de bipolaire ou de schizophrène en deux heures!

Sincèrement, à ta place, je pense que j'irais consulter un autre psychiatre, il y a peut-être une raison si tu as réussi à la voir si rapidement...
#1280007
Carrie007 a écrit : 04 avr. 2018, 14:54 Personnellement, les AD je ne suis ni pour ni contre. Je pense en effet que certaines personnes en ont besoin pour aller mieux et il n'y a aucune honte à prendre des AD. Comme le dirait quelqu'un du forum que j'aime beaucoup, si tu attrapes une angine demain, personne ne trouvera à redire que tu prennes des antibiotiques pour te soigner. Et bien là c'est pareil.

Par contre, plusieurs choses me font tiquer:

- le fait qu'elle te les prescrive pour deux ans, j'avoue que je ne comprends pas et me demande même si c'est déontologiquement acceptable (voir avec une médecin du fofo si elle passe par là);

- le fait qu'elle ne te propose pas de thérapie de "parole" à côté. Par le plus grand des hasards une de mes collègues et moi-même allions voir le même psychiatre. Comme je le disais, il ne m'a jamais prescrit d'AD mais je sais qu'il en prescrivait à ma collègue qui, quand elle est allée le voir, était à deux doigts de se foutre par la fenêtre. Et il a aussi bien entendu entamé une thérapie avec elle, basée sur la parole. Jamais il ne lui aurait dit "bon ben vous penez bien vos petites pilules roses puis quand vous serez stabilisée, dans plusieurs mois, on se revoit, hein!";

- le fait qu'elle te juge en dépression en une seule consultation; c'est comme si on diagnostiquait quelqu'un de bipolaire ou de schizophrène en deux heures!

Sincèrement, à ta place, je pense que j'irais consulter un autre psychiatre, il y a peut-être une raison si tu as réussi à la voir si rapidement...
Tout à fait d'accord avec toi Carrie.

Un psychiatre digne de ce nom ne se contentera JAMAIS de prescrive des AD sans thérapie associée. Comme le dit mon psy, les médicaments c'est une béquille, amis si tu ne soignes pas la jambe cassée tu ne remarches jamais.
Pour la prescription de 2 ans, je doute aussi, normalement c'est 3 mois max, bilan, et re-prescription éventuellement.

Bref, pour conclure: change de psy. Demande à ton médecin traitant de t'en recommander un, et prend ton mal en patience. Surtout que si tu expliques au praticien que tu choisiras que tu es en grande souffrance, il y a fort a parier qu'il te "calera" rapidement dans son agenda ne serait que pour faire un 1er état des lieux.
#1280008
samy38 a écrit : 03 avr. 2018, 18:39 je te jure que vivant à Paris, et avec Doctolib, tu trouves n'importe quel médecin disponible en moins de 24H !

Oui alors ca c'est surement très pratique pour un ophtalmo ou un généraliste, mais franchement j'irais pas voir un psy qui ne me serait pas recommandé par mon médecin traitant. quelqu'un que je connais.
#1280020
Mais alors très honnêtement, je ne sais pas ce que j'inspire aux gens, mais l'infirmière du travail m'a dit "allez voir un médecin, il faut vous mettre sous AD" ; le médecin m'a fait un vieux "test de la dépression" (j'avais l'impression que c'était un truc trouvé dans Grazia) et m'a prescrit des AD et d'aller voir un psychiatre. Ce dernier a donc confirmé la prescription des AD, et m'a demandé de faire une prise de sang. Et mon frère qui est médecin m'a aussi dit que c'était bien de prendre des AD vu mon état (mais pas 2 ans quoi ...)
Bref je pensais pas donner l'impression d'aller si mal, mais si toute la communauté médicale veut me mettre sous AD c'est que je dois vraiment avoir l'air désespérée :cry: :cry:
#1280022
samy38 a écrit : 04 avr. 2018, 19:39 Mais alors très honnêtement, je ne sais pas ce que j'inspire aux gens, mais l'infirmière du travail m'a dit "allez voir un médecin, il faut vous mettre sous AD" ; le médecin m'a fait un vieux "test de la dépression" (j'avais l'impression que c'était un truc trouvé dans Grazia) et m'a prescrit des AD et d'aller voir un psychiatre. Ce dernier a donc confirmé la prescription des AD, et m'a demandé de faire une prise de sang. Et mon frère qui est médecin m'a aussi dit que c'était bien de prendre des AD vu mon état (mais pas 2 ans quoi ...)
Bref je pensais pas donner l'impression d'aller si mal, mais si toute la communauté médicale veut me mettre sous AD c'est que je dois vraiment avoir l'air désespérée :cry: :cry:
Oui enfin c'est surtout que c'est plus facile de refiler des médocs que de s'occuper vraiment du problème...
#1280028
Salut

Je me permets d'intervenir car je suis moi même sous anti depresseur et anxiolytiques .

C'est de la merde !!!

Je suis shooté tous les jours , dans un état second , l'impression de ne plus être moi même et cela ne resouds les problèmes de fond .

Tu peux éventuellement prendre sur une courte période et avec l'avis de ton médecin ( maxi 6 semaines car après le sevrage est très difficile ) des anxiolytiques , histoire de t'aider à passer le cap , mais si tu peux trouver une ou des alternatives non médicamenteuses je te le conseille vivement .

Je suis devenu dépendant aux anxyolitiques , si je n'ai pas ma dose je fais des grosses crises d'angoisse ou de panique , plus d'autres effets indésirables plus ou moins pas très sympathique .

Juste un conseil " d'ami " , si tu te sens apte à te guérir différemment , ne commence surtout pas , c'est une drogue qui te ramollit le cerveau et à lire tes messages je n'ai pas l'impression que tu en ais réellement besoin ....

Après je ne suis pas toubib et je ne suis pas là pour faire un diagnostic que je serais incapable de faire .

Mais avec le recul , si j'avais su je m'en serais bien passé .

Courage ;)
#1280034
Hello Wilson,
Merci beaucoup pour ton message,
Juste une question, car je ne suis pas experte, quelle différence fais-tu entre AD et anxiolitiques ? Moi je n'ai que des AD et à très faible dose.
Pour l'instant j'en suis à ma première semaine. L'AD qu'elle m'a prescrit, elle m'a dit que ça n'a rendait pas dépendant. Je pensais que les anxiolitiques non plus ne rendaient pas dépendants non ?

Merci !

S.
#1280037
Bonjour,

Je ne suis pas une spécialiste non plus mais grosse modo l’anxiolytique sert à diminuer l'angoisse et l'anxiété pour des troubles psychiques provisoires (lors de troubles du sommeil non permanents ou lors d'un choc émotionnel lié à un deuil par exemple). L'anxiolytique ne sert pas à aider pour traiter l'anxiété chronique.

Les AD comme leur nom l'indique sont là pour aider à surmonter une dépression. Et je suis assez surprise que ça ne génère pas de dépendance... Mais n'étant pas médecin, encore moins psy, je ne me permettrai pas d'aller au-delà.

Ce que je trouve vraiment gênant, Samy, est que ta psy, que tu n'as vue qu'une fois, te diagnostique dépressive après, quoi, une heure à tout casser de consultation et te prescrive direct des AD... Tu en penses quoi de nos suggestions d'aller voir quelqu'un d'autre?

Et je suis d'accord avec Elieza, consulte quelqu'un qu'on t'a conseillé, notamment par ton médecin-traitant. Tu n'es pas à quelques jours/semaines près.

Wilson63 a écrit : Je me permets d'intervenir car je suis moi même sous anti depresseur et anxiolytiques .

C'est de la merde !!!
Je comprends tout à fait ton point de vue même si je le modérerai un peu car je pense que certaines personnes ont vraiment besoin de cette béquille médicamenteuse au risque de se foutre en l'air sans. Mais je pense aussi que certains praticiens en prescrivent (trop) facilement, les français sont devenus les consommateurs n01 d'anxiolytiques et d'AD :( ...
#1280038
Carrie007 a écrit : 05 avr. 2018, 12:12
Ce que je trouve vraiment gênant, Samy, est que ta psy, que tu n'as vue qu'une fois, te diagnostique dépressive après, quoi, une heure à tout casser de consultation et te prescrive direct des AD... Tu en penses quoi de nos suggestions d'aller voir quelqu'un d'autre?

Et je suis d'accord avec Elieza, consulte quelqu'un qu'on t'a conseillé, notamment par ton médecin-traitant. Tu n'es pas à quelques jours/semaines près.

Mais je pense aussi que certains praticiens en prescrivent (trop) facilement, les français sont devenus les consommateurs n01 d'anxiolytiques et d'AD :( ...
Voilà, tout est dit.
#1280040
+1 pour les filles

Il est "tellement" facile de prescrire des médocs (grand cru, à la limite, passe encore) en pensant que cela va tout résoudre....mais si on n'est pas dans la bonne disposition d'esprit pour cela, ça ne fonctionne pas comme il se doit.

Par contre je suis tout à fait d'accord que, des fois, il est nécessaire d'en prendre pour apaiser pendant un court laps de temps des émotions que l'on ne saurait gérer autrement.
Les crises d'angoisse en sont le parfait exemple puisque sans certaines substances chimiques, il est très difficile de s'en abstraire.
Perso, quand il m'arrive d'en avoir, je prends un comprimé et hop ! c'est plié en 1/2h ...et la plupart du temps, rien que le fait de savoir que j'en ai dans la poche me sert de placebo ...

Et je suis également d'accord sur le fait que prescrire des médocs sans te connaître vraiment (mon psy a mis 2 ans avant de me proposer quoique ce soit) n'augure en rien quelque chose de bon.
Ton médecin traitant est le mieux placé pour connaître tes besoins en la matière.
#1280064
Bonjour

Si je puis me permettre samy, ce qui est "choquant" ce n'est pas que tu prennes des AD, anxio, somnifères et plus si affinités, c'est la façon dont ils t'ont été prescrits (d'après ce que tu nous racontes bien sûr)

les traitements psy, tout comme les traitements physiques sont parfois nécessaires, et oui, ce sont des saloperies, comme une chimiothérapie est une saloperie et néanmoins, parfois, cette saloperie te sauve la vie. Mais il ne viendrait à l'idée d'aucun médecin en t'ayant vu une fois, de te prescrire une chimio de 2 ans, te remettre dans la nature avec un beau "on refait le point dans 2 ans hein!"

J'ai le même étonnement avec Wilson, qui, si je ne me trompe pas, n'est pas suivi par des psys qui ont tous trouvé inutiles a-t-il dit, qu'il fasse une psychothérapie et qui dit cependant consommer ou avoir consommé AD, anxio, à "gogo". Comment peut-on prendre des AD, anxio, etc....SANS suivi régulier psy, derrière??

Il me semble qu'il est là le pbme et pas l'utilité ou pas de ces médicaments, puisque personne ici n'est médecin et ceux qui le sont, ne te connaissent pas :/

Attention aussi au choix des mots: dépendance et accoutumance par exemple, sont deux choses différentes. Les AD présentent en effet moins d'effet de dépendance que les anxiolytiques , mais en présentent quand même, l'accoutumance c'est lorsqu'on doit augmenter la dose afin de conserver la même efficacité de "soulagement". En cela les AD ne présentent pas d'effet d'accoutumance: une fois le "bon" dosage trouvé, le corps n'en demande pas toujours davantage, à la différence des anxiolytiques ou somnifères par exemple

Après j'ai eu des périodes de ma vie où j'ai du prendre toutes ces saloperies, mais bien encadrée par un bon psy, je n'ai eu AUCUNE difficulté à les arrêter. Aucune. Mais là aussi on n'est pas tous à égalité, certains d'entre nous ont des profils "addictifs" (boisson, cigarettes, ....) et seront plus "sensibles" à la dépendance d'un médicament (y compris à la codéine par exemple), c'est pour ça que ce sont des médicaments qui doivent être prescrits par quelqu'un dont c'est le métier d'une part, qui te connaisse parfaitement d'autre part, et qui te suit de très près.

Et BIEN SUR, sans psychothérapie, pour poursuivre ma comparaison maladroite, c'est comme faire une chimio sans avoir enlevé la tumeur malade :/ ça peut soulager momentanément, mais ne guérira pas :/
#1280070
Alors pour ma part je suis sous anxyolitiques depuis que je me suis retrouvé aux urgences suite à des crises de panique ( les symptômes sont similaires à un infarctus ) .

Suite au décès de mon père l'année dernière , j'ai commencé à déprimé , le médecin souhaité me mettre sous AD mais j'ai refusé pensant être capable de sortir de ma déprime tout seul et puis j'ai un antécédent familial puisque ma mère est dépressive depuis 25 ans et je l'ai vu se bouffer des tonnes de cachetons sans résultat probant avec bien sur plusieurs psy consultés . Pour elle ça va mieux à présent ils ont apparemment trouvé la bonne molecule , pourvu que ça dure ....

C'est pour cela que j'ai toujours été réticent à tous ces médocs .

J'ai finalement accepté de passer sous AD lors de la première rupture , j'étais tellement pas bien que le dosage à été doublé , ainsi que celui des anxiolytiques .

Pour l'instant je n'ai été voir que des psychologues qui n'ont pas été d'une grande utilité pour moi , j'envisage d'essayer un psychiatre prochainement .

Par contre pour moi le toubib m'a annoncé 1 an pour les AD , 2 ans ça me parait beaucoup également en une seule sceance.

Par contre ce qui m'inquiète , c'est le sevrage des anxiolytiques ....et avec le dosage que je prends je ne suis pas prêt d'arrêter . Mon objectif serait d'arrivé à la même situation que KaKaHuet , c'est à dire en prendre un au besoin.

J'ai essayé plusieurs fois de réduire mais les effets indésirables se font ressentir tout de suite . Ces effets sont en fait l'équivalent des symptômes pour lesquels je prends ces fameux anxiolytiques . Le serpent qui se mords la queue quoi .

En fait , ça m'emmerde vraiment d'être devenu dépendant de ces substances . J'aime avoir le contrôle de la situation .

Je verrai avec le psychiatre sa vision des choses . Ça va faire presque deux ans que je suis sans anxiolytiques , j'espère m'en sortir un jour . Les dosages n'ont fait qu'augmenter ....si à l'époque je prenais la dose actuelle j'aurais incapable de faire quoi que ce soit . ( pour info je suis à 1,5 mg par jour reparti en 3 fois 0,50 pour ceux à qui ça parle).

Enfin bon je me suis fait une raison . Je fais certainement partie de ces gens qui en avaient besoin ...l'avenir le dira .

Si je me suis permis d'intervenir , c'est que l'on a tendance très facilement en France à prescrire ce genre de médication . Alors oui cela peut aider certaines personnes ( moi y compris car j'ai eu des idées très noires et je suis tombé assez bas ) , mais si on devait prescrire des AD à chaque moment difficile de notre vie , la population française serait entièrement sous AD .

J'ai vécu moi même d'autres moments difficiles et m'en suis toujours sorti sans ces artifices ....bon maintenant c'est peut être le trop plein qui fasse qu'actuellement j'ai besoin d'être traité .

Alors je dis oui ok pour la béquille provisoire mais attention sur le long terme ....cela est comparable au mec qui à commencé de fumer il y a 6 mois et un autre il y a 40 ans , devinez lequel va arrêter le plus facilement .
#1280073
Et tu as bien fait d'intervenir Wilson, tu fais preuve d'un témoignage authentique.

Et nous sommes plusieurs à insister sur le fait que la prise d'AD ou d'anxiolytiques doit se faire OBLIGATOIREMENT sous contrôle médical régulier par un spécialiste qui connaît le patient. Et ne pas se contenter de donner des petites pilules... Va voir un psychiatre, Wilson, vraiment. Et change de psy, Samy.
#1280075
Re,

Les AD faisant "effet" au bout de quelques mois, une prescription de 3-6 mois me parait "normale", au delà et sans suivi psy, ça ne rime a rien (a part plomber le moral de la personne déja mal).
Pour les anxiolytiques, j'en ai consommé pas mal a une époque (attaques de panique et crises d'angoisse), et pour ma part, ca s'est révélé atroce: dès que je me sentais mal, hop je gobais mon cacheton, si je n'en avais pas/plus, je paniquais sans raison. Ca m'a pris un an pour arriver a faire sans et gérer mes crises sans (avec le yoga notamment), et aussi grâce a mon généraliste qui m'a expliqué en détails le processus physique de la crise d'angoisse (hyperventilation, etc), ce qui m'a aidé a temporiser et a les gérer sans médicaments.
#1280078
Alors pour les update, je suis allée voir une psychologue ce matin. Qui m'a été recommandée. Et elle était géniale. J'ai vraiment adoré, et j'ai hâte de la revoir. Je pense que ça va me faire beaucoup de bien de suivre une psychothérapie, malgré le fait que comme je bouge tout le temps à cause du travail, je ne sais pas si je pourrais la voir plus de deux mois.
(pour information c'est aussi pour ça que je n'ai pas pu voir mon médecin traitant, car je change de ville assez fréquemment et ça fait des années que je n'arrive pas à garder le même médecin plus de deux ans de suite).

Figurez-vous que, comme le médecin, comme le psychiatre et comme mon frère, elle m'a aussi dit que les AD avaient bien faits de m'être prescrits. C'est fou, je commence vraiment à me dire que je dois avoir une tête de dépressive pour qu'on me dise aussi facilement "OUIII PRENDS DES AD VRAIMENT TU EN AS BESOIN!". C'est peut-être pour ça que j'ai fait fuir mon ex d'ailleurs je me dis ... arf

Bref, en tout cas, je réalise avec les différents médecins / psy que j'ai vu qu'il est nécessaire que j'aille mieux et que le combo AD à faible dose / psychothérapie ne pourra que m'aider. Qu'il faut vraiment que je me récupère et que j'aurais du commencer ceci bien avant. La dernière fois que j'ai vu mon ex, ça ne s'est pas très bien passé, il était très distant, et du coup je me rejette un peu la faute sur moi même en me disant "c'est parce que je dégage de la tristesse peut-être", et que j'aurais dû penser à essayer d'aller mieux avant d'essayer de le reconquérir à tout prix.

Bref, je pense qu'il est malheureusement trop tard pour le récupérer maintenant, mais j'espère qu'il n'est pas trop tard pour me récupérer moi même ...
#1280079
Elieza78 a écrit : 05 avr. 2018, 18:31 Re,

Les AD faisant "effet" au bout de quelques mois, une prescription de 3-6 mois me parait "normale", au delà et sans suivi psy, ça ne rime a rien (a part plomber le moral de la personne déja mal).
Pour les anxiolytiques, j'en ai consommé pas mal a une époque (attaques de panique et crises d'angoisse), et pour ma part, ca s'est révélé atroce: dès que je me sentais mal, hop je gobais mon cacheton, si je n'en avais pas/plus, je paniquais sans raison. Ca m'a pris un an pour arriver a faire sans et gérer mes crises sans (avec le yoga notamment), et aussi grâce a mon généraliste qui m'a expliqué en détails le processus physique de la crise d'angoisse (hyperventilation, etc), ce qui m'a aidé a temporiser et a les gérer sans médicaments.
Tu en prenais beaucoup des anxiolytiques ?

J'arrive à gérer maintenant en travaillant sur la respiration notamment .

Tu croyais paniqué sans raison , mais il y'a toujours une raison ;) . La première est la plus impressionnante , j'ai passé 6 heures aux urgences , les infirmiers attendant les résultats n'étaient pas très optimiste et j'étais persuadé de ne pas passer la nuit et toute ma famille ( ex y compris ) qui venait me voir un par un pppffff....bonjour l'ambiance !

Quand tu as ce genre de crise le cerveau à tendance à s'emballer et tu penses au pire .
Ma dernière remonte à samedi en voiture , obligé de m'arrêter . Bon j'en connais la raison , à moi de faire en sorte de ne pas reproduire la même erreur .

J'ai mis trois jours pour m'en remettre tellement elle m'a secoué celle là , bon j'avais commencé de l'alcool la veille donc pas bien .....
#1280081
samy38 a écrit : 05 avr. 2018, 19:11 Alors pour les update, je suis allée voir une psychologue ce matin. Qui m'a été recommandée. Et elle était géniale. J'ai vraiment adoré, et j'ai hâte de la revoir. Je pense que ça va me faire beaucoup de bien de suivre une psychothérapie, malgré le fait que comme je bouge tout le temps à cause du travail, je ne sais pas si je pourrais la voir plus de deux mois.
(pour information c'est aussi pour ça que je n'ai pas pu voir mon médecin traitant, car je change de ville assez fréquemment et ça fait des années que je n'arrive pas à garder le même médecin plus de deux ans de suite).

Figurez-vous que, comme le médecin, comme le psychiatre et comme mon frère, elle m'a aussi dit que les AD avaient bien faits de m'être prescrits. C'est fou, je commence vraiment à me dire que je dois avoir une tête de dépressive pour qu'on me dise aussi facilement "OUIII PRENDS DES AD VRAIMENT TU EN AS BESOIN!". C'est peut-être pour ça que j'ai fait fuir mon ex d'ailleurs je me dis ... arf

Bref, en tout cas, je réalise avec les différents médecins / psy que j'ai vu qu'il est nécessaire que j'aille mieux et que le combo AD à faible dose / psychothérapie ne pourra que m'aider. Qu'il faut vraiment que je me récupère et que j'aurais du commencer ceci bien avant. La dernière fois que j'ai vu mon ex, ça ne s'est pas très bien passé, il était très distant, et du coup je me rejette un peu la faute sur moi même en me disant "c'est parce que je dégage de la tristesse peut-être", et que j'aurais dû penser à essayer d'aller mieux avant d'essayer de le reconquérir à tout prix.

Bref, je pense qu'il est malheureusement trop tard pour le récupérer maintenant, mais j'espère qu'il n'est pas trop tard pour me récupérer moi même ...
Tu culpabilise beaucoup et effectivement ce n'est pas le bon moment pour tenter une reconquête .

Je suis comme toi , je suis persuadé que ma dépression à été le coup de grâce pour la rupture . Ce n'en est pas l'unique raison , mais quand tu es dans cet état là , ça devient compliqué de gérer une crise de couple .

La première reconquête que l'on se doit de faire c'est la notre , et ça je ne commence qu'à le comprendre . Donc plus tôt tu commencera plutôt tu gueriras et tes éventuelles chances de retrouver ton ex augmenteront ;)

Quoiqu'il en soit , ce qui est fait est fait , pense à toi et guérit au plus vite , je te souhaite plein de bonnes choses , on se sert les coudes entre dépressif :)