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#1268867
Bonjour à tous et meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Je suis nouvelle sur ce forum et ne suispas tout à fait sûre d'être au bon endroit, je verrai bien ce que vous en direz en fonction de mon histoire...
Je me présente j'ai 29 ans et ai vécu 7 ans 1/2 avec un homme de 10 ans de plus que moi, il a été mon premier amour et le père de mon fils de 3 ans qui est une merveille!
Il y a 4 ans 1/2 nous avons déménagé pour des raisons professionnelles et à partir de ce moment là nous avons commencé à nous éloigner, et ça ne s'est pas arrangé avec la naissance de notre fils. De mon côté je n'ai pas réussi a identifier tout de suite qu'il s'agissait pour moi d'une baisse des sentiments envers lui, et je sais que pour lui j'étais la femme de sa vie. Et il y a maintenant 2 ans, un de mes collègues de travail avecqui je m'entendais très bien (étrangement bien), me fait une déclaration d'amour. Ça a été pour moi un déclic, une révélation, j'ai réalisé alors que je n'avais plus de sentiments depuis un bon moment, et en 10 jours ma décision était prise, j'ai quitté mon conjoint (sans qu'il se soit encore rien passé avec mon collègue, et sans être sure de quoi que cesoit car lui-même était déjà en couple depuis 11 ans).
Je vous raconte cela pour donner également un point de vue de celui qui quitte : mon ex est tombé des nues au moment où je l'ai quitté, ce que je comprends (nous avions un enfant de 15 mois et acheté un appartement 1 an 1/2 plus tôt), et moi même aujourd'hui ce que je regrette c'est de l'avoir quitté bien trop rapidement, et la violence que je lui ai infligée. Mais je me demande aussi : comment aurais je pu faire autrement ? A ce moment-là, en quelques jours, j'ai pu identifier clairement un mal être dans lequel j'étais en réalité depuis plusieurs mois, voire années.
Cela dit pour ceux qui se posent la question: pourquoi est il/elle parti(e) du jour au lendemain ? Il ne peut pas me dire un jour qu'il m'aime et me quitter quelques jours après... Il/elle a forcément toujours des sentiments... Je répondrais (c'est ce que j'ai ressenti et ressens encore): on peut quitter en ayant toujours des sentiments (de l'affection): il est et restera mon premier amour, il est le père de mon fils. On peut partir du jour au lendemain sans avoir (ou au moins sans avoir eu l'impression d'avoir) menti (jusqu'à la dernière fois où je lui ai dit que je l'aimais je le pensais, et c'était 3 jours avant notre rupture. On peut aussi avoir une prise de conscience en très peu de temps et sans jamais regretter (jamais je n'ai pensé retourner avec lui, même quand j'étais sûre qu'avec mon actuel ça n'allait pas marcher). Et si j'avais du y retourner, ça aurait été, plus que par peur (je n'ai pas peur de vivre seule, j'ai toujours été tres indépendante), par culpabilité. Ce sentiment est une plaie, encore aujourd'hui, alors que mes rapports sont cordiaux avec mon ex, la culpabilité me bouffe...
Ce n'est que le début de mon histoire, à suivre celle avec mon actuel, mais ma question aujourd'hui est, pour ceux qui l'ont vécu, comment avez vous réussi a gérer ce sentiment de culpabilité, comment avez vous réussi a faire partir cette image de celui qui vous a aimé(e) pendant des années, les larmes aux yeux, vous suppliant de l'aimer encore?
Merci d'avance de vos réponses,
#1358222

Salut Rnl!

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#1269222
Bonjour et merci pour tes voeux,

Merci pour ton point de vue, pierrot a dit les choses avec sa delicatesse habituelle,

Pour répondre à ta question
[« mais ma question aujourd'hui est, pour ceux qui l'ont vécu, comment avez vous réussi a gérer ce sentiment de culpabilité, comment avez vous réussi a faire partir cette image de celui qui vous a aimé(e) pendant des années, les larmes aux yeux, vous suppliant de l'aimer encore? »]

Je te dirais qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs...
Tu l'as quitté, il en a souffert, c'est ainsi...
Si tu penses que tu as fait des erreurs, comme le dit pierrot... tu ne les reproduiras pas la prochaine fois, et si vraiment tu penses avoir vraiment fait du mal à cet homme tu peux toujours lui présenter tes excuses, mais ces excuses il n'est pas obligé de les accepter.

Après tout pourquoi as tu de la culpabilité? Tu ne l'aimais plus tu l'as quitté! Oui il t'a supplié de rester et oui tu regrettes le mal que tu lui as fait... mais tu n'as pas eu envie de revenir, jamais, alors tu as joué ta partie, lui la sienne...
Tu l'as quitté sans regret, si tu en as un peu de culpabilité travaille sur la raison pour laquelle tu en as une.

Bonne suite
#1273110
Bonsoir à toutes les deux et merci de vos réponses (que je viens de voir bien qu’elles datent...).

Tout ce que vous me dites, lorsque j’y pense rationnellement, en essayant d’adopter un point de vue extérieur, c’est comme ça que je le vois: les sentiments s’étiolent, et il vaut mieux se séparer plutôt que de rester dans une relation qui ne nous convient plus. Mais par moments (ça n’est pas tout le temps), je ne peux m’empêcher de ressentir une grande tristesse, et je crois que ce qui est le plus dur c’est le regard qu’il a sur moi. J’étais la femme de sa vie, et aujourd’hui il me déteste (même si nous réussissons à avoir une entente cordiale, et même par moments à nous entendre plutôt bien). La réponse vous me l’avez donnée, ça me renvoie l’image que je suis une mauvaise personne. Je lui ai présenté mes excuses, oui, et l’ai remercié de sa réaction au moment de notre séparation (il aurait pu être bien plus dur), mais il ne les a pas acceptées pour le moment. J’imagine que du temps doit passer pour que les choses s’apaisent réellement.

Et puis pour continuer mon histoire, lorsque j’ai quitté mon ex, j’ai commencé une autre relation avec celui qui partage encore ma vie aujourd’hui. Il était lui aussi en couple au moment où nous avons commencé notre relation, mais a eu beaucoup plus de mal à quitter sa compagne. Je vous épargnerai les détails mais il y a eu plusieurs mois d’allers retours. Période où je me détestais d’accepter cette situation. Il est aussi retourné avec elle alors qu’il était avec moi. C’est finalement depuis qu’elle s’est trouvé quelqu’un d’autre que les choses se passent bien entre lui et moi. Mais encore aujourd’hui je n’arrive pas à oublier ni à pardonner. Je crois que c’est pour plusieurs raisons, parce qu’il n’a jamais coupé les ponts avec elle d’abord. Parce qu’il n’a pas su (ou pas voulu) me défendre lorsque certains membres de son entourage m’ont fait porter la culpabilité de sa rupture, et m’ont dit que c’etait bien mérité s’il m’avait trompée avec son ex. Et parce que je n’ai jamais eu de véritables excuses, ni de pourquoi il a fait tout ça.

Je suis désolée d’avoir été un peu longue, j’espère ne pas vous avoir trop ennuyées...
#1273127
Bonjour pierrot lunaire et merci de ta réponse,

Effectivement peu d’estime de moi par moments, et à d’autres je me dis que je n’ai rien à me reprocher... avec mon ex nous sommes dans l’obligation de nous voir tous les jours, mais nous avons appris à gérer ça: parfois on peut discuter, et les moments où on sent que ça va chauffer on coupe court. Du chemin a été fait déjà depuis 2 ans, et comme tu dis aujourd’hui c’est à moi de me pardonner.

Quant à mon compagnon il y a eu une période où nous parlions beaucoup de nous, mais j’ai tendance à associer ces longues discussions à la période où ça n’allait pas entre nous. Aujourd’hui j’arrive encore à lui parler lorsque quelque chose ne va pas sur le moment, mais pas de ce problème de fond. Je travaille avec ma psy sur cette question de manque de confiance. Car oui je l’aime beaucoup et j’ai envie que ça marche avec lui. Je n’ai pas non plus envie de commettre les mêmes erreurs qu’avec mon ex (manque de communication et départ brutal).

Merci encore de tes conseils et bonne journée.
#1273137
Bonjour Rnl,
Rnl a écrit : 07 janv. 2018, 20:14Ce n'est que le début de mon histoire, à suivre celle avec mon actuel
J'ai un pressentiment concernant ton problème, mais afin d'être certain de ne pas me tromper, j'aimerais que tu nous parle de ton histoire actuelle. Sans entrer dans les détails, je voudrais juste savoir ce que tu ressens exactement (de ton point de vue) pour ce nouveau compagnon.
Et, question subsidiaire, ta psy t'a t-elle préconisé un quelconque traitement ?
#1273157
Pour ce qui est de ta relation actuelle
J'ai plusieurs questions...
Pourquoi as tu accepté d'être le second choix de cet homme car oui tu es son second choix... il a lâché son ex quand elle l'a quitté pour un autre. Et pas pour toi.
Pourquoi refuses tu de lui dire que ce choix te blesses.


Pourquoi as tu besoin de justifier ton choix et que ton ex te pardonne?

Pourquoi ne t aimes tu pas et espères tu te réparer dans le regard de l'autre et non te réparer toi même?

Ce sont de vraies questions je précises.
#1273228
Bonsoir à tous et merci de vos réponses, je vais tenter de vous répondre un par un...

A pierrot lunaire. Je suis bien consciente qu’il faut que je réussisse à lui en parler mais en ce moment je fais comme un blocage, parfois j’ai envie que ça sorte, et franchement je ne saurais pas expliquer ce bloquage, si ce n’est que la tromperie et les mensonges datent maintenant, et je me dis que si je veux aller de l’avant ça n’est peut être pas en « remuant la merde » (pardon du terme) que ça nous permettra d’avancer. Il faut que j’y arrive cependant, et que je trouve le moment propice pour lui en parler.

A figasec, avec mon copain nous nous sommes connus car nous sommes collègues (oui je sais, danger, NZIJ, mais je n’ai pas vraiment contrôlé mes sentiments). 2 ans 1/2 de collègues, puis amis, nous passions beaucoup de temps ensemble, au travail, parfois en dehors. Puis je demande une mutation (que finalement je n’ai pas obtenue), lorsqu’il l’apprend, il me déclare ses sentiments. Nous étions tous les deux en couple depuis longtemps, notre premier amour pour tous les deux. Pour moi ça a été un déclencheur, je n’étais plus bien dans mon couple, et j’avais besoin d’un soutien pour arriver à franchir le pas. J’ai quitté mon ex et ne suis jamais revenue en arrière. Je crois qu’a ce moment là peu m’importait si ça fonctionnait ou pas avec mon collègue.

Puis lui a mis plusieurs mois à quitter sa compagne. Il n’arrivait pas (ce qu’il me disait) à partir. Par peur, par culpabilité, par regrets, par confort aussi probablement. Peut-être que tout simplement il ne voulait pas. Puis il est parti de chez lui, s’est éloigné aussi de moi (pas suffisamment longtemps je pense), et est venu chez moi... pour repartir quelques jours plus tard, en me disant que sa maison lui manquait, que sa femme lui manquait, qu’il allait essayer de reconstruire avec elle. J’étais très triste mais j’ai accepté. J’ai coupé le contact (nous étions en vacances). Deux semaines plus tard il m’envoie un message me disant qu’il m’aime et qu’il a fait une erreur, il me rejoint en vacances, je lui présente mes amis, ma famille... il est aimant et attentionné. Nous revenons au travail et il est de nouveau distant. Il me demande que nous prenions de la distance, et la cassure, pour moi, elle est là. J’ai appris plusieurs mois plus tôt qu’a ce moment là il a couché avec elle, et est resté en contact très rapproché avec elle (en ayant toutefois quitté leur domicile). Pendant deux mois je me suis détestée de ne pas réussir à couper le contact avec lui (il revenait régulièrement à la charge, puis me disait de nouveau vouloir prendre de la distance). Puis un moment, après une énième déception, j’ai réussi à faire un vrai SR. Il a essayé de me contacter plusieurs fois, s’est même présenté à ma porte. Je lui ai simplement dit que je ne pouvais plus, pas comme ça. Et que s’il revenait c’était avec un véritable changement.

Ce qui s’est passé un mois plus tard. Nous avons recommencé à parler, et avons beaucoup discuté de ce qui s’était passé, je lui ai redit ce qui m’a fait mal, il m’a présenté ses excuses. Nous avons recommencé notre relation petit à petit. Mais ce moment correspondait également à celui où son ex a trouvé quelqu’un d’autre, et lui a été libéré de sa culpabilité (au moins en partie). Elle a alors cessé de le harceler (car oui elle le harcelait, sans jugement aucun, il m’est arrivé de le faire aussi...). La concordance de ces moments ne peut m’empêcher de penser que les choses vont mieux entre nous parce qu’elle l’a « libéré ».

Albane peut être t’ai je aussi répondu en partie dans ce long message, je continuerai ce soir de retour chez moi
#1273266
Et pour compléter, je ne suis pas sure de pouvoir répondre à toutes tes questions Albane... je lui ai toujours dit que je prenais mal le fait d’etre son second choix, il m’a toujours affirmé que ce n’etait pas le cas, mais par moments il me disait qu’il n’arrivait pas à abandonner ce qu’il a connu avec son ex. Il avait peur de tout, et par peur il a fait n’importe quoi. Par peur de passer pour le pire des salauds (car pour ce qui est de dépendre du regard des autres il est pire que moi), par peur de blesser ou de contrarier, il a finalement agi comme le pire des salauds...

A ta question « pourquoi je me déteste autant », franchement pour le moment je ne saurais pas y répondre.

Et enfin pour répondre aussi à figasec, ma vision de ma relation avec lui, c’est ce gros point noir (manque de confiance, et de communication), mais c’est aussi et surtout quelqu’un avec qui je discute beaucoup, de nos passions, de nos expériences, nous nous rappelons souvent ce que nous aimons l’un chez l’autre, du rire, une intimité qui se passe extrêmement bien (et ça n’est pas négligeable dans un couple...), une vie de famille (qui, je le sais, est une réelle preuve d’amour de sa part car il n’a pas d’enfants et n’en veut pas), des sorties ensemble, et j’en oublie. Et une chose dont finalement je n’ai jamais douté, c’est qu’il m’aime... le problème c’est juste que chez lui il y a certains sentiments qui sont bien plus forts que l’amour: la culpabilité, la peur.

Merci de m’avoir lu, et de vos conseils...
#1273311
Bien. Enfin, façon de parler...
Pour commencer, Rnl, sache que je ne ressens aucune empathie pour toi. Celle-ci est entièrement dirigée envers ton ex. Auquel de nombreux membres, s'il s'était inscrit ici, auraient certainement dit que tu ne le vaux pas.
D'ailleurs, je dirais même que tu ne vaux pas grand chose, parce que tu es totalement incapable de sentiments envers les autres. C'est ce qui m'avait interpellé dans ton premier post, et c'est ce dont je voulais être certain en te demandant de t'exprimer sur ton nouveau compagnon.
Je m'explique.
Pour commencer, tu as un enfant en bas âge, mais ça ne t'empêche aucunement de briser ta famille pour aller t'amuser avec un autre homme, pour lequel tu n'avais même pas le moindre sentiment. D'ailleurs, tu n'avais pas non plus de sentiments pour ton ex (excuse-moi, mais je ne crois pas une seconde qu'on puisse aimer quelqu'un en le quittant trois jours plus tard: l'amour ne s'éteint pas en trois jours).
Ensuite, tu nous demande comment éteindre ce sentiment de culpabilité qui TE ronge. Tu ne demande pas comment faire en sorte que ton ex aille mieux, tu ne demande pas comment réparer, tu ne pourrais de toute manière pas, mais ça ne t'effleure même pas l'esprit. Non, ce qui t'importe, c'est ce que tu ressens pour toi-même.
Quand à ton nouveau compagnon, dont tu nous assure qu'il t'aime, ce dont je ne doute pas, toi, de ton côté, tu "l'aimes beaucoup". Tu saisis la nuance ? Moi aussi, j'aime beaucoup mes animaux de compagnie...
Et là, encore une fois, ce qui te pose problème, ce n'est pas la façon dont toi tu l'aimes, mais la façon dont lui il t'aime.
Pour résumer, je ne voudrais pas jouer les psys de comptoir, mais j'ai la vague impression de détecter chez toi une certaine tendance sociopathe. Raison pour laquelle j'avais posé la question subsidiaire de l'éventuel traitement que ta psy t'aurait prescrit, pour m'assurer de ne pas faire fausse route.

Maintenant, je te rassure, je n'ai rien contre toi, et ce n'est pas parce que j'ai vécu la même chose que ton ex que je t'en veux. D'ailleurs, je vais même de ce pas essayer de te libérer de cette culpabilité qui te ronge de l'avoir fait souffrir: ne t'inquiète pas, cesse de culpabiliser, car de toute manière, sauf malchance, il ne peut que trouver quelqu'un de mieux que toi, et il ne peut qu'avoir une plus belle vie sans toi.
#1273316
Bon tu lui as donc dit, le blabla dont il l'assortit ne change rien il est venu vers toi seulement quand son ex a lâché l'affaire et au final tu ne le digères pas.


Mais tu ne pourras pas faire que ce soit différent. Ou tu peux vivre avec ou tu ne peux pas...et tu en tires les csq.

Contrairement à figasec, je ne crois pas que tu sois sociopathe... je pense que le fond du pb vient du fait que tu ne t'aimes pas et que de facto, tu aimes mal les autres... tu prends pour te réparer et donnes peu car tu ne sais pas faire.

La question fondamentale est pourquoi? J'ai bien compris que tu ne sais pas mais tu devrais creuser... et surtout l'image que vous vous renvoyez.

Et sinon comment se passe ton rapport à ton enfant? Arrives tu as l'aimer sans te regarder l'aimer?
Je t'assure que ce sont de vraies questions
Modifié en dernier par Albane06 le 07 févr. 2018, 16:21, modifié 1 fois.
#1273328
Coucou ,

Je suis ton post avec intérêt car il y a quelques points qui sont similaires à mon cas .

Je pense comme Albane ! Il est évident que le fait de ne pas t’aimer , de ne pas te considérer de manière positive joue un rôle prépondérant dans ta façon d’aimer !

Je te comprend parfaitement , j’ai depuis toujours un pb d’amour propre.
j’ai énormément connu les humiliations et les dénigrements lors de mon enfance et mon adolescence : aujourd’hui je cherche l’humiliation de mes conjointes comme moyen de punition pour tout et n’importe quoi et j’use du dénigrement lorsqu’elles me blessaient pour me défendre !

Ce n’est certes pas glorieux mais au delà de ça j’en ne suis pas un psychopathe ! Je reste un mec romantique , impliqué, à l’écoute , attentionné etc ...

Juste pour dire que rien ne vient de rien . Cela fait Maintenant un an que je travail avec des professionnels pour COMPRENDRE et ACCEPTER certaines choses pour pouvoir TRAVAILLER dessus . Ces hommes t’ont aimer au point de revenir : c’est qu’il y a en toi des choses à aimer.
Tu dois , pour toi et tes relations amoureuses , comprendre tes problèmes d’amour propre pour pouvoir travailler sur ta façon de te regarder . Personne ne pourra le faire pour toi .

Ce travail sera important aussi pour ton enfant . Pour l’image que tu lui transmettra avec le temps.
Après je rejoins figasec sur un point : un enfant c’est une vie ... même petit et pour toujours cela l’impactera . briser une famille n’est pas une chose à prendre à là légère ...
loin de moi l’idée de te juger , je n’en ai pas le droit et suis loin d’être exemplaire , mais c’est ce que je pense.
Je suis tout de même de tout cœur avec toi pour le futur !
Porte toi bien !
#1273332
Bonjour,

Oui, enfin, on peut ne pas avoir d'empathie pour quelqu'un mais un minimum de sympathie... Ou alors on ne répond pas. Sans parler des jugements à l'emporte-pièce...

Quoiqu'il en soit, Rnl, mon avis se rapproche beaucoup de celui d'Albane.

Je crois qu'il y a beaucoup de choses que tu n'as pas encore digérées (mais bon, au vu du message de Figasec, tu n'es semble-t-il pas la seule à ne pas avoir digéré certaines choses :) ), que ce soit dans ton ancien couple et dans ton actuel.

Ta culpabilité? C'est la tienne. Tu as présenté tes excuses, il a refusé de les prendre. Tu ne peux rien faire d'autre excepté une communication apaisante pour votre enfant. Il te pardonnera ou pas un jour, c'est son chemin à lui. Essaie de ne pas lui faire porter ce fardeau (la culpabilité) qui est le tien.

Les A/R de ton actuel? Oui, c'est à creuser. Je pense aussi que tu peux lui dire que tu as des difficultés à accepter qu'il ne t'ait choisie au final que parce que sa nana s'est barrée avec un autre.

Pour l'anecdote, une amie a été dans ta situation. Sauf qu'elle était célibataire de son côté et qu'elle a entretenu une liaison avec un homme en couple. Lui aussi faisait des A/R entre son ex et elle (entre temps il avait quand même fait un deuxième gosse à sa légitime). Quand elle me l'a raconté, je lui ai conseillé d'arrêter les frais et de se chercher un mec libre... Puis, la nana de son mec s'est barrée ... avec un autre. Là, il est revenu entièrement vers elle. Sincèrement, j'étais ultra méfiante et je ne donnais pas cher de leur couple. Pour autant, leur relation a duré environ sept ans, un enfant est né de leur union, et, à ma connaissance, ne se sont pas trompés ni cherchés ailleurs le temps que ça a duré. Leur séparation, c'est une autre histoire (c'est elle qui est partie pour ... personne)!

Tu vois une psy, profites-en pour creuser ces pistes (et d'autres éventuellement). Mais à un moment tu ne pourras pas faire l'économie d'en parler sérieusement avec ton mec.
#1273336
Figasec a écrit : 07 févr. 2018, 09:12 Bien. Enfin, façon de parler...
Pour commencer, Rnl, sache que je ne ressens aucune empathie pour toi. Celle-ci est entièrement dirigée envers ton ex. Auquel de nombreux membres, s'il s'était inscrit ici, auraient certainement dit que tu ne le vaux pas.
D'ailleurs, je dirais même que tu ne vaux pas grand chose, parce que tu es totalement incapable de sentiments envers les autres.

(...)

Pour résumer, je ne voudrais pas jouer les psys de comptoir, mais j'ai la vague impression de détecter chez toi une certaine tendance sociopathe. Raison pour laquelle j'avais posé la question subsidiaire de l'éventuel traitement que ta psy t'aurait prescrit, pour m'assurer de ne pas faire fausse route.

Maintenant, je te rassure, je n'ai rien contre toi, et ce n'est pas parce que j'ai vécu la même chose que ton ex que je t'en veux. D'ailleurs, je vais même de ce pas essayer de te libérer de cette culpabilité qui te ronge de l'avoir fait souffrir: ne t'inquiète pas, cesse de culpabiliser, car de toute manière, sauf malchance, il ne peut que trouver quelqu'un de mieux que toi, et il ne peut qu'avoir une plus belle vie sans toi.
Il y a des limites a ne pas dépasser.

Ouvrir des pistes de réflexion sur un "problème" qui nous semble présent, pourquoi pas.
Ce genre de remarques, en revanche, non.

Que toi, Figasec, tu sois frustré et aigri parce que ton ex t'as fait du mal, c'est une chose, inutile de reporter ta frustration et ton agressivité ici.
Si Rnl te dérange en tant que personne, tu peux passer ton chemin et ne pas intervenir sur son post.

A bon entendeur.

Edit: grillée par KKHT. J'espère que le message est passé.
#1273420
Carrie007 a écrit : 07 févr. 2018, 15:16 Oui, enfin, on peut ne pas avoir d'empathie pour quelqu'un mais un minimum de sympathie...
Et donc, si l'ex de Rnl vient s’épancher ici, tu lui exprimera toute la sympathie que tu ressens pour Rnl. Ça va l'aider, je pense.
Ou alors on ne répond pas.
Désolé, l'hypocrisie n'est pas ma tasse de thé.
Sans parler des jugements à l'emporte-pièce...
Rien n'est exprimé à l'emporte pièce. Ma réponse découle de l'analyse des paroles de nl. Je lui ai même demandé des précisions avant.
Kakahuet a écrit :Les messages à la limite du raisonnable ne me semblent pas indispensables sur ce topic,Donc, pour ma part, c'est ma seule intervention sur le sujet avant sanction
Peux-tu définir "à la limite du raisonnable", s'il-te-plait ?
Elieza78 a écrit :Que toi, Figasec, tu sois frustré et aigri parce que ton ex t'as fait du mal, c'est une chose, inutile de reporter ta frustration et ton agressivité ici.
La seule chose qui me frustre, c'est l'interdiction faite par la charte de répondre publiquement aux accusations et menaces publiques de la modération. D'autre part, je ne vois pas en quoi j'ai été agressif. Je n'ai même pas été impoli.
#1273423
Figasec a écrit : 08 févr. 2018, 15:59
Kakahuet a écrit :Les messages à la limite du raisonnable ne me semblent pas indispensables sur ce topic,Donc, pour ma part, c'est ma seule intervention sur le sujet avant sanction
Peux-tu définir "à la limite du raisonnable", s'il-te-plait ?
Elieza78 a écrit :Que toi, Figasec, tu sois frustré et aigri parce que ton ex t'as fait du mal, c'est une chose, inutile de reporter ta frustration et ton agressivité ici.
La seule chose qui me frustre, c'est l'interdiction faite par la charte de répondre publiquement aux accusations et menaces publiques de la modération. D'autre part, je ne vois pas en quoi j'ai été agressif. Je n'ai même pas été impoli.
Le raisonnable c'est ne dire a quelqu'un qu'il ne vaut rien, par exemple.
Mais c'est surtout qu'on te "connait" et que tu fais soigneusement en sorte de rester à la "limite" pour ne pas te faire sanctionner par la modération par exemple, et faire la victime par après.

Perso, je ne vois ni menaces ni accusations, par ailleurs, si la façon dont ce forum est modéré ne te plaît pas, la porte est grande ouverte.
#1273424
Figasec a écrit : 08 févr. 2018, 15:59 Et donc, si l'ex de Rnl vient s’épancher ici, tu lui exprimera toute la sympathie que tu ressens pour Rnl. Ça va l'aider, je pense.
Je pourrais tout aussi bien exprimé toute la sympathie, voire l'empathie, que je ressens pour lui. L'un (avoir de la sympathie pour Rnl) n'excluant pas l'autre (avoir de l'empathie pour son ex).

Je n'ai pas une vision aussi binaire des relations.

Figasec a écrit : 08 févr. 2018, 15:59 Désolé, l'hypocrisie n'est pas ma tasse de thé.
Rien à voir avec le sujet
Figasec a écrit : 08 févr. 2018, 15:59 Rien n'est exprimé à l'emporte pièce. Ma réponse découle de l'analyse des paroles de nl. Je lui ai même demandé des précisions avant.
:lol:

Merci pour cette barre de rire

Non, dire qu'elle est sociopathe sur la base de quelques messages ce n'est pas un jugement à l'emporte-pièce (sans parler du reste).

Mais bon, comme on dit vulgairement par chez moi, on ne parle pas avec une brouette, on la pousse.
#1273438
Juste pour clore , parce que je sais qu'il passera par là et que j'aime bien les choses nettes :)
Figasec a écrit : 08 févr. 2018, 15:59 Peux-tu définir "à la limite du raisonnable", s'il-te-plait ?
Il me plaît, certes!
"je dirais même que tu ne vaux pas grand chose"
" j'ai la vague impression de détecter chez toi une certaine tendance sociopathe."

Je rajoute le sens général de ton message, qui sous couvert d'un faux vernis couleur bois exotique se révèle, au final pusillanime...
Que tu t'identifies à son ex, tel est ton choix, mais il y a des manières de dire et on est habitué à tes sorties peu calibrées...
Voili voualou .. :)

Sur ce, je débauche, moi !
#1273587
Je remets juste un bout du message, beaucoup de travail cette semaine, et une nouvelle organisation due aux intempéries qui ont fait que je n’ai pas eu le temps de répondre (mais j’ai pris le temps de lire avec attention, plusieurs fois, vos remarques et questions, que j’ai trouvé, pour la plupart, très constructives). Je me donnerai la permission de ne pas répondre à figasec (certains se sont déjà chargés de répondre et ça traduit grosso modo le fond de ma pensée, merci la médiation), mis à part par une remarque d’ordre linguistique (désolée, déformation professionnelle). Moi même je suis de celles qui préfèrent privilégier la qualité à la quantité. Cela dit, j’aime beaucoup mon fils, mon homme, mes parents, mes sœurs, mes amis. Et il me semble (mais ça n’est que mon point de vue) qu’un adverbe quantitatif n’annule pas pour autant la qualité du sentiment exprimé par le verbe qu’il accompagne. Ça sera ma seule remarque pour te répondre, figasec. Bonne continuation.
Pour les autres, j’essaie de répondre très vite à vos questions, qui m’ont beaucoup fait réfléchir, et je vous en remercie.
#1273590
J’avais également pensé à une analyse linguistique du verbe « valoir », mais je ne ferai finalement pas pour deux raisons : la première, pour vous épargner une analyse linguistique (pas super passionnant, bien que j’en aie fait une partie de mon métier), la deuxième, car la négation absolue de toute valeur (et ce, dans tous les sens du terme) chez moi, de plus de la part de quelqu’un qui me « connaît » à travers 3 messages, m’a profondément blessée.
#1273607
Par rapport à mon fils, Albane je ne suis pas sure de comprendre « me regarder l’aimer », je vais donc te dire comment je l’aime et l’éduque, en espérant te répondre au mieux.

J’ai vite laissé tomber l’idée de faire « ce qu’il faut », j’essaie juste de faire selon mon instinct et au mieux pour lui. Trois choses très importantes pour moi dans son éducation et accompagnement: l’aider à développer son autonomie (ce qui va de la participation à la maison (du haut de ses 3 ans) à savoir exprimer ce qu’il aime ou n’aime pas, en passant par la confiance en lui et envers les autres (je ne sais pas si je le fais bien au vu de mon propre manque de confiance, mais lui me semble avenant et affectueux avec toutes les personnes de mon entourage)), lui enseigner la politesse et la reconnaissance, et lui apprendre à partager (chose qu’il fait, encore une fois, assez naturellement, sauf pour la bouffe 😂)

Je suis extrêmement fière de lui et adore passer des moments avec lui, mais j’apprécie également les moments où il n’est pas là et où je sais qu’il passe des moments sans moi. De mon côté, ces moments sont consacrés à mes histoires d’adulte. Je ne sais pas trop comment l’exprimer, c’est mon petit garçon chéri, mais je ne pense pas non plus chercher à être fusionnelle avec lui.

J’ai aussi énormément culpabilisé par rapport à lui lorsque j’ai quitté son papa, d’abord parce que pendant les deux mois où nous avons cohabité en étant séparés, j’essayais d’être le moins possible à la maison, car la situation était tendue, et j’ai peu vu mon fils à ce moment-là, qui en plus ne comprenait pas ce qui se passait. Et pour avoir « brisé » une famille (même si ça n’est pas que celui qui part qui est responsable de la rupture...). J’ai compris par la suite que finalement, l’amour qu’il reçoit de ses parents est peut être meilleur que ce qu’il avait auparavant, et il s’entend très bien avec mon copain. Avec son père nous essayons de ne jamais lui faire sentir lorsqu’il y a de l’animosité entre nous.
#1273608
As tu lu (et si non, je me permets de te le conseiller) "femmes qui courent avec les loups" de Clara Pinkola Estes?

Tu n'as pas a te justifier, à mon sens, de l'éducation que tu donnes à ton fils. Il a aussi un père, et a partir du moment où tu as fait les choses "correctement", je ne vois pas (c'est mon point de vue) pourquoi tu devrais être la seule à l'assumer.
Il y a, pour moi, un fossé entre vivre sa vie de femme et abandonner son enfant, surtout si l'autre parent n'est pas défaillant. On voit souvent d'ailleurs des mères célibataires qui "galèrent" a vivre une nouvelle histoire "a cause des enfants", alors que le père, tranquillou, refait sa vie.

A très vite, j'espère.
#1273611
Quant à vos remarques concernant la culpabilité et le manque de confiance, ça fait un moment que j’en ai pris conscience, sans vraiment savoir comment y remédier. Pour te répondre, cellen, ma cousine m’a dit une fois (lorsque mon copain était en pleine période de doute entre son ex et moi) que je me maintenais dans cette relation destructrice pour me punir d’avoir quitté mon ex, que je ne me sentais pas le droit d’être heureuse parce que je l’avais rendu malheureux, qu’en penses tu?

Pour répondre à Albane, j’ai sincèrement aimé mon ex, peut être pas de la bonne manière mais c’était sincère, et j’ai encore beaucoup d’affection pour lui. Je me sens coupable, oui, de l’avoir rendu malheureux, mais je sens aussi une immense peine de le savoir malheureux. J’essaie de l’aider et de le soutenir, d’être présente pour lui quand les choses ne vont pas bien pour lui (sauf quand c’est lié à notre histoire, car à mon avis on ne peut pas être à la fois « bourreau » et soutien). Je l’ai soutenu (moralement et financièrement) quand il a perdu son travail, je l’ai accompagné lorsqu’il est passé en audience au tribunal, mais pas dans le but qu’il me pardonne, juste parce qu’il est le premier homme que j’ai aimé et que je n’envisageais pas de le laisser seul dans ces moments là. Aujourd’hui il a retrouvé un boulot où il se plaît, et je suis contente de le savoir bien.

Quant à mon copain, je l’aime en étant à l’écoute, en lui donnant des conseils, en essayant de l’aider à dissiper ses doutes (il doute de beaucoup de choses), en m’intéressant à ce qu’il aime. Des le premier jour où il m’a déclaré sa flamme je l’ai aimé (avant même probablement), mais si je ne voulais pas trop m’engager c’était par peur de me faire mal, et parce que je n’ai pas quitté mon ex pour lui, mais parce que ça n’allait plus entre nous. Je l’ai aimé en l’écoutant me parler de ses doutes à quitter son ex, en acceptant qu’il reparte, qu’il revienne... tout ce qui comptait pour moi à ce moment-là (et encore maintenant) c’était qu’il soit heureux, et le voir sourire suffit à me rendre heureuse. C’est comme ça que je l’aime (et que j’aime en général) par la tendresse, l’écoute, le matériel (j’aime faire des cadeaux mais suis gênée que l’on m’en fasse). Il y a deux choses que je n’arrive pas à donner: la confiance et la communication.

D’après ma psy, le manque de confiance fait partie de mes schémas mentaux, et ce qui s’est passé avec mon copain lui a donné une raison d’ Nous sommes en train de voir d’où ça peut venir, mais je pense avoir des pistes. Manque de confiance en moi, éducation (nous sommes trois filles et on nous a toujours appris à être libres et indépendantes, à ne compter que sur nous mêmes), obsession du contrôle : j’ai toujours voulu que dans ma vie tout se passe comme je l’avais prévu et ces dernières années ça ne s’est pas trop passé comme ça...

Voilà j’espère avoir répondu à vos questions et remarques, en tous cas je vous ai fait part de la réflexion qui en découle
#1273612
Non je n’ai pas lu les livres que vous m’avez conseillés, mais je regarderai si je peux les trouver.

En tous cas je n’avais jamais envisagé auparavant ni de consulter une psy, ni de participer à un forum sur les relations, mais je me rends compte à quel point il est intéressant de faire l’analyse de ses propres comportements et schémas de pensée pour pouvoir les parfaire ou les corriger.
#1273613
Ma question ne portait pas du tout sur ta manière d'éduquer ton fils, je ne me permettrais pas de porter un avis, ce que je voulais dire c'est ton rapport à lui....
Je ne doute pas de ton amour pour lui, ce que je pointais c'était ton rapport à lui.

Et quand je te demandais si tu ne te regardais pas l'aimer c'était une question portant sur ton rapport à ton objet d'attachement.

Quand on ne s'aime pas, c'est souvent que notre rapport à nos premiers objets d'attachement (parents) a été problématique. Trop ...pas assez... mal... pas du tout... denigrement, exigences trop importante etc....rayez les mentions inutiles...
A toi de voir!

Avec un enfant on se positionne par rapport à ce qu'on a connu... on fait pareil ou on s'oppose en gros.... et si le rapport était problématique ... on a des chances surtout quand on ne s'aime pas à se regarder aimer dans le regard des autres... si les autres me disent que je suis une bonne mère j'en suis une...mais ce n'est pas mon ressenti, mais mon ressenti au travers du regard d'autrui... tu vois ce que je veux dire?

Voilà le fond de ma question porte sur toi ton rapport à ton fils et aux autres.... pas sur son éducation tu comprends?
#1273619
Albane06 a écrit : 09 févr. 2018, 22:07
Quand on ne s'aime pas, c'est souvent que notre rapport à nos premiers objets d'attachement (parents) a été problématique. Trop ...pas assez... mal... pas du tout... denigrement, exigences trop importante etc....rayez les mentions inutiles...
A toi de voir!

Trop, c'est bien de le souligner. On a tendance a s'attarder sur les gens qui n'auraient pas été assez aimés, (ou maltraités, ou...) mais être trop (mal) aimé, ça laisse aussi de sales séquelles.
#1273626
Ok je pense avoir compris (dis moi si je suis encore à côté de la plaque, c’est nouveau pour moi ces analyses et introspections 😉).

Enfance très heureuse, je dirais même enfance dorée... des parents qui s’aiment et des parents aimants, trois sœurs, nous nous sommes toujours très bien entendues et sommes rapprochées en âge. Nous avons grandi dans les îles et j’ai peut être idéalisé cette période mais c’était mes plus belles années. Mes années de lycéenne ont été super aussi, malgré quelques conflits avec ma mère, du au fait que j’étais la seule à être encore à la maison et elle m’étouffait.

Quand mon fils est né j’ai voulu partir dans les îles (j’en avais d’ailleurs parlé avec mon ex), pour reproduire le schéma familial j’imagine, et parce que moi même j’ai adoré y vivre étant enfant.

Le rapport problématique avec ma mère (qui est sous jacent depuis mon adolescence) est arrivé depuis ma séparation. Elle a un amour débordant pour mon fils (trop!). Au début ça nous avait rapprochées, mais depuis la séparation elle s’immisce trop (ou en tous cas c’est plus gênant maintenant que nous sommes séparés) dans l’éducation de mon fils, ce qui met parfois de l’huile sur le feu avec mon ex... j’ai sans arrêt l’impression d’être jugée sur ma façon de l’éduquer (tu vas quand même pas le gronder pour ça, tu sais si il vomit c’est parce que tu lui donnes trop de bonbons, et il faudrait peut être que tu dises à son père qu’il ne lui fasse pas de friture, et j’en passe), et lorsqu’elle vient nous voir, ça n’est que pour mon fils, sinon elle ne vient pas ou fait la gueule (si il est avec son père un week-end où elle est là par exemple). Avec mon copain on prend ça en rigolant (on dit qu’il est son « petit fix » ) mais moi ça me fatigue aussi quand même...

Pour les vacances de Pâques on part en voyage tous les 3 (avec mon copain et mon fils) pour la première fois, et j’avais peur de l’annoncer à ma mère, parce que ça sous entendait qu’elle ne le verrait pas. Et en effet quand je le lui ai dit j’ai cru que son monde s’écroulait...

Bon finalement tu m’as posé la question sur mon rapport avec mon fils et je t’ai encore répondu à côté en te parlant de ma mère, mais c’est ce qui est sorti...

Dernière petite chose, je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière d’éduquer mon fils, mais finalement, d’avoir répondu à côté m’a permis de vraiment mettre des mots sur les valeurs que je souhaiterais lui transmettre...
#1273632
Rnl a écrit : 09 févr. 2018, 23:50 Ok je pense avoir compris (dis moi si je suis encore à côté de la plaque, c’est nouveau pour moi ces analyses et introspections 😉).

Enfance très heureuse, je dirais même enfance dorée... des parents qui s’aiment et des parents aimants, trois sœurs, nous nous sommes toujours très bien entendues et sommes rapprochées en âge. Nous avons grandi dans les îles et j’ai peut être idéalisé cette période mais c’était mes plus belles années. Mes années de lycéenne ont été super aussi, malgré quelques conflits avec ma mère, du au fait que j’étais la seule à être encore à la maison et elle m’étouffait.

Quand mon fils est né j’ai voulu partir dans les îles (j’en avais d’ailleurs parlé avec mon ex), pour reproduire le schéma familial j’imagine, et parce que moi même j’ai adoré y vivre étant enfant.

Le rapport problématique avec ma mère (qui est sous jacent depuis mon adolescence) est arrivé depuis ma séparation. Elle a un amour débordant pour mon fils (trop!). Au début ça nous avait rapprochées, mais depuis la séparation elle s’immisce trop (ou en tous cas c’est plus gênant maintenant que nous sommes séparés) dans l’éducation de mon fils, ce qui met parfois de l’huile sur le feu avec mon ex... j’ai sans arrêt l’impression d’être jugée sur ma façon de l’éduquer (tu vas quand même pas le gronder pour ça, tu sais si il vomit c’est parce que tu lui donnes trop de bonbons, et il faudrait peut être que tu dises à son père qu’il ne lui fasse pas de friture, et j’en passe), et lorsqu’elle vient nous voir, ça n’est que pour mon fils, sinon elle ne vient pas ou fait la gueule (si il est avec son père un week-end où elle est là par exemple). Avec mon copain on prend ça en rigolant (on dit qu’il est son « petit fix » ) mais moi ça me fatigue aussi quand même...

Pour les vacances de Pâques on part en voyage tous les 3 (avec mon copain et mon fils) pour la première fois, et j’avais peur de l’annoncer à ma mère, parce que ça sous entendait qu’elle ne le verrait pas. Et en effet quand je le lui ai dit j’ai cru que son monde s’écroulait...

Bon finalement tu m’as posé la question sur mon rapport avec mon fils et je t’ai encore répondu à côté en te parlant de ma mère, mais c’est ce qui est sorti...

Dernière petite chose, je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière d’éduquer mon fils, mais finalement, d’avoir répondu à côté m’a permis de vraiment mettre des mots sur les valeurs que je souhaiterais lui transmettre...
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Ok en fait quand je relis la fin de ce message je me rends compte que je ne me suis pas du tout exprimée comme je le voulais... rectification : je n’ai pas du tout pensé que tu allais juger ma manière de juger mon fils, ET ÇA N’EST PAS DU TOUT CE QUE J’AI RESSENTI!
Et finalement, de répondre à côté... (pas de lien entre cette phrase et celle qui précède).
#1273967
Coucou !

Tu sais les façons de se culpabiliser sont multiples. Et parfois elles peuvent venir de n’importe où.
A ce que je sais cela vient souvent de L’éducation , qu’elle soit bonne Ou non. Je m’explique : la culpabilité est un sentiments régulièrement usé par les parents ou par un enseignant !
Ce n’est pas bien de voler! Tu as fait quelque chose de mal : l’enfant culpabilise !

C’est d’une certaine manière une façon de poser les limites donc de la bonne culpabilisation. Ors dans certaines éducations elle est particulièrement développée.

Le papa rentre énervé du travail : l’enfant sera vecteur de l’énervement d’une manière ou d’une autre ... le père s’énerve que les devoirs ne sont pas fait ou que l’enfant chahute de trop . La genèse de l’énervement n’est pas l’enfant et ses activités mais le travail. Mais l’enfant est le vecteur. L’enfant inconsciemment culpabilisera. Imagine le phénomène répété à l’année !!

Tu comprends ? Parfois les parents font des choses qui ,pour eux ,sont a priori sans pb mais qui a l’échelle d’un enfant ( même heureu dans sa vie familiale) sont très impactant dans sa façon d’agir ...
#1273968
Elisa a raison aussi en parlant des parents « poules » !
J’ai un ami qui est incroyable dans le monde pro ! Un as ! Il devrait même être promu cette année... mai dès qu’il rentre chez lui il est une perdu !
Sa mère a couver ses enfants au point Que sa conjointe est obligé de lui dire qu’il y a du linge à ranger ou l’aspirateur a passer !! Il est incapable de faire de l’administratif sans être aidé de sa maman ou de sa copine ...

Et le pire ... c’est que belle maman fait culpabiliser sa belle fille quand son fils doit s’occuper de changer d’opérateur telecom ! Et donc la belle fille culpabilise constamment vis à vis de son compagnon ( qui a 28ans ) .
#1273970
avec ton ex tu as fait ce qui te semblais juste . Ce que TOÎ tu avais envie .
Tu culpabilise parce que ton éducation , la société ou tes valeurs t’indiques que ce n’est pas bien . Ors tu as agis pour ton bien ... certes tu n’as pas agis comme tu l’aurais peut être voulu mais tu l’as fait !

Les pros que je consultent te diraient que certains agissements sont des manières inconscientes de se protéger d’une menace !

Que tu as mal agis ( selon toi ) car pour ton esprit il fallait agir ainsi pour te protéger : de ton ex ? De ton couple ? De toi !?
Après c’est à toi de travailler pour comprendre pourquoi tu as agis ainsi : tu avais peur de céder sous ses demandes ? Tu avais peur qu’il ne te laisse pas tranquille ? Tu avais besoin de ça pour l’éloigner le connaissant ?

Ne laisse pas la société te juger car tu es loin d’être monstrueuse ! Je suis sur que si tu cherche bien tu comprendra pourquoi tu as agis de la sorte !

Courage
#1273990
Plaisanterie mise à part, malgré les différents qu’il peut y avoir entre ma mère et moi, je sais que je tiens mon caractère d’elle en bonne partie (culpabilité, manque de confiance en moi et en les autres). Exemple : mon conjoint et moi avons chacun notre appartement, mais vivons chez moi. Pour lui la question se posait entre louer ou vendre son appart. Remarque de ma mère: il vaut mieux qu’il le garde, car on ne sait jamais ce qui peut se passer. Elle m’a également conseillé de ne pas l’impliquer dans mon crédit. Pour elle c’est pour me protéger qu’elle dit ça, car selon elle ses filles doivent être indépendantes. Mais derrière ça ce que j’entends aussi c’est : « n’aie confiance en personne, pas même en celui qui partage ta vie ».

Toujours est il que moi même en tant que mère j’essaie au maximum de ne pas transmettre ce trait de caractère à mon fils, je ne sais pas si je fais bien, mais en tous cas j’essaie. Et c’est une des raisons pour lesquelles je vois une psy, et ça me fait un bien fou!
#1273994
Et pour répondre à ton dernier message, j’ai quitté mon ex brusquement parce que je voulais essayer de lui faire le moins de mal possible. J’étais consciente que dans tous les cas ça lui ferait mal mais je savais que si je maintenais un doute, ça serait encore plus douloureux. Parce que moi je savais que je ne reviendrais pas. Un peu comme le pansement qu’on arrache d’un coup au lieu d’aller trifouiller la blessure et arracher un poil après l’autre.

Après ça n’est pas parce que je l’ai quitté d’un coup que je l’ai laissé au bord de la route. Je l’ai aidé à trouver un appart, financièrement, soutenu quand il a perdu son boulot. Si il a un problème, et s’il le veut bien, je serai là pour lui et il le sait. Parfois il le veut, parfois non.

Je crois avoir fait au mieux, mais comme on dit, il n’y a pas de bonne manière de quitter. Je suis bien consciente que je l’ai fait pour moi et ne le regrette pas, mais tant que je ne le saurai pas complètement heureux, je continuerai de me sentir coupable. Et je cherche aussi à apprendre comment dépasser ça avec ma psy...

Merci en tous cas pour tes réponses et pistes de réflexion.
#1274040
Rnl a écrit : 13 févr. 2018, 14:57 Plaisanterie mise à part, malgré les différents qu’il peut y avoir entre ma mère et moi, je sais que je tiens mon caractère d’elle en bonne partie (culpabilité, manque de confiance en moi et en les autres). Exemple : mon conjoint et moi avons chacun notre appartement, mais vivons chez moi. Pour lui la question se posait entre louer ou vendre son appart. Remarque de ma mère: il vaut mieux qu’il le garde, car on ne sait jamais ce qui peut se passer. Elle m’a également conseillé de ne pas l’impliquer dans mon crédit. Pour elle c’est pour me protéger qu’elle dit ça, car selon elle ses filles doivent être indépendantes. Mais derrière ça ce que j’entends aussi c’est : « n’aie confiance en personne, pas même en celui qui partage ta vie »
Pour le coup je suis d'accord avec ta mère c'est bien gentil une chaumière et un coeur...mais on en fait quoi de la chaumière quand le coeur se separe en deux?
Après moi je suis partisane du chacun chez soi et on ne se voit que si on en envie donc bien pire que ta mère.
Tu sais je pense qu'il ne faut pas mélanger patrimoine et amour et surtout tu n'as aucune raison de ne pas protéger ton patrimoine pour donner une preuve d'amour.... preuve damour mon cul.... crous en une spécialiste on se trouve toujours bien davoir préservé ses arrières.

Toujours est il que moi même en tant que mère j’essaie au maximum de ne pas transmettre ce trait de caractère à mon fils, je ne sais pas si je fais bien, mais en tous cas j’essaie. Et c’est une des raisons pour lesquelles je vois une psy, et ça me fait un bien fou!
Quel trait de caractère? Cela m'intéresse

Je n'oublie pas que j'ai plein de choses à te dire sur ton rapport à la mère mais là vraiment pas le temps.

Et pour finir contrairement à ce que dit cet imbécile de renard pour convaincre le petit blond de culpabiliser non on est pas responsable ad vitam aeternam de ce qu'on a apprivoisé...
Si ton ex decide de ne jamais être heureux tu vas culpabiliser à vie?
De toute les facons ce n'est que le père de ton fils pour le reste heureux malheureux ça ne te concerne pas... tu sais prendre conscience que non on est pas dieu... et que même sans nous les gens vont faire les choses... meme si c'est moins bien, ou pas efficace et si cela est plus lent... ils n'ont pas besoin de nous.
#1274052
Non c’est moi qui te remercie !

Ce post m’intéresse énormément par l’interactions de différentes réflexions ! J’ai bcp appris en peu de temps et j’essaye juste d’apporter le peu que je connais sur la culpabilité !
Même si c’est à côté de la plaque car je ne suis au fait que du côté extrême de la culpabilité ! ( a tel point que rédemption et châtiments soient tatoués sur mon corps 👍 bon y’a aussi d’autres choses mais bon 😂 ) .

J’ai hâte que Albane nous disserte la relation mère / fille !
Je pense en apprendre bcp encore ( j’ai pardonner il y a longtemps a ma mère mais pas pour autant que nous puissions parler d’amour ) !

Donc tu visu ? C’est moi qui te remercie 👍
#1274284
Albane ce que je ne veux pas faire passer à mon fils c’est justement de se sentir coupable de tout, tout le temps, et ça ça fait vraiment partie de mon caractère, pas que dans mes relations de cœur. Au boulot aussi, y’a plein de fois où je m’en veux pour des trucs alors que si je voyais ça d’un regard extérieur je me dirais que j’ai pas à m’en vouloir. Obsession de contrôle, je vous dis, toujours parfaite et parfaitement... Mais j’y travaille, avec ma psy, et venir ici aussi ça m’aide un peu à lâcher prise. Pour mon ex c’est pareil, je sais très bien que je peux pas le forcer à être heureux, mais parfois j’ai des rechutes, même si j’en ai de moins en moins...

Pour ce qui est de amour et patrimoine, je comprends ton point de vue, bien que je n’aie pas le même, pour moi la propriété fait partie de ce qu’on construit à deux, et peut être un beau projet commun aussi (construire sa maison à son goût). Actuellement, mon copain vit chez moi, et il s’y sent bien parce qu’on y est ensemble, et qu’on y construit notre famille, mais je sais que c’est le genre d’appart qu’il n’aime pas trop, et surtout ça n’est pas chez lui. Il a refait tout son appart, ça lui a demandé du temps, de l’energie, de l’investissement, et c’est pour ça que je l’encourage aussi à le garder, et non pas en vue d’une éventuelle séparation... De mon côté, je me sens pas très bien chez lui parce qu’il y a encore beaucoup d’affaires de son ex...
#1274289
Cellen ce que je trouve super intéressant dans tes interventions ici, c’est que nos parcours familiaux sont hyper différents (je suis allée voir ton fil et apparemment pour toi l’enfance a été hyper chaotique...), et pourtant on se retrouve confrontés aux mêmes problèmes.

En plus tu es toujours bienveillant, comme la plupart des personnes qui sont intervenues ici (et en mp aussi d’ailleurs (si tu me lis, tu te reconnaîtras 😉))

Pour finir Albane, les remarques de ma mère quant à l’engagement, j’ai du mal à les comprendre sachant qu’elle même est mariée depuis 35 ans et a construit un patrimoine avec mon père sur la base de quelque chose qui lui appartenait à elle à la base. Elle trouve aussi légitime une certaine place de grand mère (omniprésente) qu’elle a toujours refusé à mes grand mères...
#1274317
Bon pour en finir sur la question du patrimoine...
Ma vision des choses est forcément impactée par mon quotidien je suis spécialisée dans le droit du patrimoine et je passe mes journées à démerder les gens qui ont cru qu'en oubliant de faire un contrat de mariage, un remploi, ou autre sous le pretexte que quand on aime on partage tout, ils donnaient une preuve d'amour de confiance ou que sais je.... Or je sais, experience à l'appui, que les bons comptes font les bons amis... on peut construire ensemble un patrimoine mais protéger ses biens propres n'empêche pas de construire un patrimoine commun... bref je ne te ferai pas un cours de droit des regimes matrimoniaux ici... mais crois moi anticiper les difficultés est encore le meilleur moyen de les éviter.


Dans ton cas par exemple il y a plusieurs façons d'avoir un chez vous en conservant chacun votre patrimoine. En tout cas se mettre entre les mains de l'autre est une grosse cagade comme on dit par chez moi.


Pour ce qui est de ta mère c'est le syndrome faites ce que je dis pas ce que je fais.
Elle vous donne des conseils qu'elle ne s'est pas appliqué à elle même.
Pour sa place de grand mère c'est pareil... et si tu t'autorisais à lui dire que c'est toi la mère et que son role de grand mère c'est autre chose.

En fait ce que je ressens de ce que tu expliques c'est en gros et quelle que soit la raison pour laquelle ta mère a agi comme ça elle a toujours exigé bcp de vous trois mais toi la petite dernière elle t'a sur investie... tu es restée à la maison alors que les autres étaient parties. Tu as catalysés ses exigences et tu n'as jamais osé lui dire stop... la preuve avec ton fils...
Tu dois etre parfaite sur tout et quand tu ne l'atteins pas tu culpabilises...
En amour, au boulot, tout dois être sous contrôle... c'est le pain béni des manipulateurs harceleurs et autres personnes toxiques!
La fille parfaite, l'étudiante parfaite, la maitresse idéale, la femme acvomplie la parfaite maîtresse de maison, la mère parfaite....

Tu dis que ton enfance fût choyée et en même temps tu parles des conflits avec ta mère... c'est assez incompatible... as tu été incitée à t'épanouir toi ou à realiser les rêves d'autrui?
As tu vraiment pu rejeter les injonctions maternelles?

Les parents toxiques ne tapent pas tous...
Il y a ceux qui dénigrent, aiment en étouffant, ceux qui surprotegent, ceux qui exigent trop, ceux qui exigent de toi des qualités qu'ils ont eux mais sans voir les tiennent...

Tu sais .... les regarde tout ce qu'on fait pour toi...et autre je me suis sacrifié pour toi, si j'avais pu suivre ma vocation... ou si tu veux attirer mon attention soit la plus....
Jolie
Intelligente
Aimante
Brillante....
Si tu as un enfant je te souhaite qu'il te fasse vivre ce que tu me fais vivre
Je suis malheureux se car je n ai pas été aimé e par mon père ma mère mon chien.... donc toi tu dois m'aimer et me réparer... oui oui repare moi mon enfant....

Bref creuse tout ça on peut échanger en mp si tu veux
#1274361
Juste pour réagir sur la question du patrimoine, je suis d’accord avec toi, le but de régler la question de son appartement (à savoir louer ou vendre) est surtout d’ordre financier : nous sommes tous les deux propriétaires de biens à la base achetés à deux (avec nos ex respectifs), et nous retrouvons donc un peu pris à la gorge financièrement... il n’a jamais été question de donner ou prendre du patrimoine « par amour », et s’il avait dû vendre son appartement ça aurait été pour se faire un capital (à lui et seulement à lui) et ne pas avoir un crédit à payer tous les mois. Comme je t’ai dit moi même je lui ai plutôt conseillé de le louer, car avoir un bien immobilier, c’est toujours bien, et en plus il y tient particulièrement parce qu’il s’y est beaucoup investi. Ce que je tenais à souligner, c’est la réaction (immédiate) de ma mère, que j’ai prise comme « ne lui fais pas confiance, avec ce garçon là ça ne durera pas »
Je te réponds en mp pour la suite
#1293224
Bonjour à tous,

Plusieurs mois que je continue de parcourir ce forum et d'y participer périodiquement, et j'ai ressenti le besoin de vous donner un peu de mes nouvelles.

La semaine dernière, j'ai eu ma dernière séance de psy, je lui ai dit moins ressentir le besoin de la voir et elle était d'accord. Ma relation avec mon ex s'est apaisée, surtout depuis que nous sommes passés devant le juge au mois de mai pour formaliser les modalités de résidence de notre fils. Cet été il m'a dit ne pas souhaiter être ami avec moi (en réalité je ne le souhaite pas non plus, je ne me verrais pas être amie avec un homme que j'ai aimé), mais m'avoir pardonné. Ca a été un immense soulagement pour moi, parce que je me sentais coupable, mais aussi parce que je sens que ces contacts que nous gardons (par rapport à notre fils surtout, mais aussi parfois pour d'autres choses) ne lui font plus mal. Je sens que lui aussi a fait son deuil et que la blessure s'est refermée.

Relation apaisée avec mon copain aussi, nous avons fait un voyage ensemble (avec mon fils également) il y a quelques mois, un voyage qui s'est extrêmement bien passé. Pas de tensions (malgré le rythme et la fatigue que cela a pu engendrer), pas d'impression de se marcher les uns sur les autres ; juste un immense sentiment d'harmonie et de vraie famille : heureux d'être ensemble et de partager ce beau voyage (qui était le premier pour mon fils aussi). Pour moi ça a été comme un déclic : j'ai pardonné, j'ai gagné en confiance, je ne me formalise plus s'il ne me "prouve" pas son amour à tous les instants (plus de suspicions ou interprétations). J'ai ressenti un véritable lâcher prise en quelques jours (et qui dure depuis). Tout ce que je peux dire c'est que ça fait un bien fou, et que depuis, nous n'avons eu que très peu (voire pas) de moments de tension.

Seul point noir qui reste : ma relation avec ma mère. Mais j'ai appris à prendre de la distance avec ça, à me dire que je ne suis pas responsable de ses névroses, et à ne plus (en tous cas moins) céder à son chantage affectif.

Voilà pas de demande particulière et je n'attends pas de réponse, mais j'ai ressenti le besoin d'exprimer mon évolution sur ces derniers mois.

Encore merci à tous ceux qui sont intervenus sur mon fil, et au plaisir d'échanger avec vous!