- 09 août 2009, 12:13
#132607
Bonjour à tous,
Je viens souvent sur ce site, et vos interventions m'ont beaucoup aidée à traverser ce que nous vivons tous... Je vais aujourd'hui essayer de raconter mon histoire, un peu "tard", car je commence à abdiquer - ENFIN. Je sais que j'ai aujourd'hui besoin de soutien, et peut être, que le chemin parcouru jusqu'à maintenant pourra vous aider un peu... Je l'espère !
J'ai 29 ans... et j'ai rencontré mon ex il y a, hmm, déjà 11 ans... Nous avons commencé par être amis, amis très proches, avant de nous mettre ensemble, il y a maintenant 8 ans. Tout est alors allé très vite, nous avons emménagé ensemble au bout de seulement quelques semaines, nous étions amoureux, fous amoureux, persuadés, comme nous tous, d'avoir rencontré le bon / la bonne. Nous n'avons jamais eu de gros problèmes, et toujours été merveilleusement complices. Mais nous étions jeunes, et, 5 ans plus tard, je l'ai quitté - peur du futur, difficulté à me projeter, sentiment de routine, et surtout, un amour qui, à mes yeux, se transformait en tendresse, en amitié affectueuse, en complicité toujours - un amour qui ne me semblait plus en être un. A l'époque, après un temps de silence relativement court, nous sommes restés en contact, souvent, nous étions, malgré la séparation, très proches. Nous avions conservé notre complicité, et une confiance aveugle en l'autre.
Quelques mois plus tard, nous nous sommes remis ensemble, pour, je ne le vois qu'aujourd'hui, de mauvaises raisons. Si les premiers mois ce ne "nouveau nous" ont été très beaux, les choses se sont rapidement gâtées, et les anciennes habitudes sont revenues au galop, chez lui aussi bien que chez moi. Si bien que nous avons fini par nous séparer, une fois encore, à mon initiative - mais cette fois pour des raisons différentes. La confiance était atteinte, d'une part et d'autre, et, si notre complicité restait bien présente, notre relation nous faisait souffrir, l'un et l'autre. J'ai, à l'époque, demandé un temps de pause, pour réparer les blessures, me retrouver afin de pouvoir, entièrement, travailler à notre histoire. Mr ex a refusé, refusé de comprendre, je l'ai quitté, la peur au ventre, sachant que sans cette pause, cette rupture que j'imposais, notre relation ne pouvait de toute manière pas évoluer dans le bon sens.
Je suis revenue, solide et sûre de moi, quelques temps plus tard, ayant pris le recul dont j'avais besoin, et sachant alors exactement ce que je voulais, ce dont j'étais capable, et quelles réponses j'étais prête à donner à ses questions. Il n'a pas voulu de mon retour - crainte, protection, sentiments changés. J'ai découvert par la suite qu'il voyait quelqu'un. C'est à ce moment là que ce que nous avions réussi à préserver, complicité, loyauté, à commencé à prendre un sérieux coup. Car si cette découverte était dure, je n'avais cependant pas grand chose à en dire, étant moi même partie - c'est son silence, son silence volontaire, et sa manière de traiter ma tentative de retour qui ont entamé ce qu'il restait. Après une période de silence, que j'avais demandée pour adoucir ma peine, prendre du recul, et me faire à sa décision, nous nous sommes revus. Après quelques temps, Mr ex est, lui même, revenu vers moi... Et le cauchemar a commencé... Lui qui était revenu est soudain devenu indécis, je ne reconnaissais, de plus, pas l'homme que j'avais aimé. J'ai ensuite découvert qu'il voyait toujours la personne dont je parlais plus haut, et que cette fois ci, encore, il me l'avait caché. Après de nombreux et très douloureux allers-retours, nous avons décidé - pour être honnête, il a surtout, lui, décidé d'arrêter le gâchis. Depuis, nous nous croisons parfois lors de soirées chez des amis communs, il me parle de temps en temps sur internet, toujours pour me raconter des bêtises, a exprimé le souhait d'aller boire un café, un jour... Quant à moi, j'avance.
J'avance, enfin - je maintiens le silence, pour moi, car tout contact continue à être douloureux. Je ne souhaite, contrairement aux premiers temps, plus réellement avoir de ses nouvelles, pour plusieurs raisons :
- Ces rares contacts m'empêchent d'avancer
- Je ne reconnais en rien l'homme, l'ami, que j'ai pu connaître. Je n'ai ni estime, ni respect pour ce nouveau garçon, qui est égoïste, superficiel, et menteur.
- Ces rares contacts servent à LE rassurer, à LE déculpabiliser, et il est plus que temps qu'il prenne la mesure de ses actes - il a besoin de moi plus que je n'ai besoin de lui.
J'ai mis du temps à réaliser tout cela. Ca reste dur, car nous avons de merveilleuses années derrière nous, et le garçon qu'il était est difficile à enterrer. Mais je sais, JE SAIS qu'aujourd'hui ce garçon n'est plus. Je dois donc faire mon deuil d'une histoire qui n'aura plus de suite.
J'ai réalisé, depuis, que je devais également briser ce lien pour d'autres raisons : ce garçon, je l'ai aimé pour lui même, mais pas seulement. Il était mon refuge, mon pilier, mon référent en cas de coup dur - j'avais toujours tout fait seule, et, enfin, je ne l'étais plus. Il avait remplacé la famille que je n'avais pas, fait taire mes craintes. Je me rends compte aujourd'hui que cette histoire était terminée depuis longtemps - nous n'aurions pas souffert autant si j'avais réalisé à temps que je cherchais alors mon refuge, refuge que je ne parvenais pas à abandonner, et non uniquement cette relation. Ma peur créait la dépendance, l'instabilité.
J'apprends aujourd'hui à ne plus chercher à me rassurer GRACE à quelqu'un, mais à me rassurer POUR construire avec quelqu'un. Je dois oublier notre histoire, malgré tout le bonheur qu'elle m'a apporté. Je dois oublier ce garçon merveilleux qui a disparu. C'est dur, j'ai mal encore, souvent, et je dois encore penser à m'empêcher de faire des bêtises...
Je suis désolée de ce loooooong roman...
J'espère pouvoir vous aider, j'espère être soutenue...
A bientôt !
Je viens souvent sur ce site, et vos interventions m'ont beaucoup aidée à traverser ce que nous vivons tous... Je vais aujourd'hui essayer de raconter mon histoire, un peu "tard", car je commence à abdiquer - ENFIN. Je sais que j'ai aujourd'hui besoin de soutien, et peut être, que le chemin parcouru jusqu'à maintenant pourra vous aider un peu... Je l'espère !

J'ai 29 ans... et j'ai rencontré mon ex il y a, hmm, déjà 11 ans... Nous avons commencé par être amis, amis très proches, avant de nous mettre ensemble, il y a maintenant 8 ans. Tout est alors allé très vite, nous avons emménagé ensemble au bout de seulement quelques semaines, nous étions amoureux, fous amoureux, persuadés, comme nous tous, d'avoir rencontré le bon / la bonne. Nous n'avons jamais eu de gros problèmes, et toujours été merveilleusement complices. Mais nous étions jeunes, et, 5 ans plus tard, je l'ai quitté - peur du futur, difficulté à me projeter, sentiment de routine, et surtout, un amour qui, à mes yeux, se transformait en tendresse, en amitié affectueuse, en complicité toujours - un amour qui ne me semblait plus en être un. A l'époque, après un temps de silence relativement court, nous sommes restés en contact, souvent, nous étions, malgré la séparation, très proches. Nous avions conservé notre complicité, et une confiance aveugle en l'autre.
Quelques mois plus tard, nous nous sommes remis ensemble, pour, je ne le vois qu'aujourd'hui, de mauvaises raisons. Si les premiers mois ce ne "nouveau nous" ont été très beaux, les choses se sont rapidement gâtées, et les anciennes habitudes sont revenues au galop, chez lui aussi bien que chez moi. Si bien que nous avons fini par nous séparer, une fois encore, à mon initiative - mais cette fois pour des raisons différentes. La confiance était atteinte, d'une part et d'autre, et, si notre complicité restait bien présente, notre relation nous faisait souffrir, l'un et l'autre. J'ai, à l'époque, demandé un temps de pause, pour réparer les blessures, me retrouver afin de pouvoir, entièrement, travailler à notre histoire. Mr ex a refusé, refusé de comprendre, je l'ai quitté, la peur au ventre, sachant que sans cette pause, cette rupture que j'imposais, notre relation ne pouvait de toute manière pas évoluer dans le bon sens.
Je suis revenue, solide et sûre de moi, quelques temps plus tard, ayant pris le recul dont j'avais besoin, et sachant alors exactement ce que je voulais, ce dont j'étais capable, et quelles réponses j'étais prête à donner à ses questions. Il n'a pas voulu de mon retour - crainte, protection, sentiments changés. J'ai découvert par la suite qu'il voyait quelqu'un. C'est à ce moment là que ce que nous avions réussi à préserver, complicité, loyauté, à commencé à prendre un sérieux coup. Car si cette découverte était dure, je n'avais cependant pas grand chose à en dire, étant moi même partie - c'est son silence, son silence volontaire, et sa manière de traiter ma tentative de retour qui ont entamé ce qu'il restait. Après une période de silence, que j'avais demandée pour adoucir ma peine, prendre du recul, et me faire à sa décision, nous nous sommes revus. Après quelques temps, Mr ex est, lui même, revenu vers moi... Et le cauchemar a commencé... Lui qui était revenu est soudain devenu indécis, je ne reconnaissais, de plus, pas l'homme que j'avais aimé. J'ai ensuite découvert qu'il voyait toujours la personne dont je parlais plus haut, et que cette fois ci, encore, il me l'avait caché. Après de nombreux et très douloureux allers-retours, nous avons décidé - pour être honnête, il a surtout, lui, décidé d'arrêter le gâchis. Depuis, nous nous croisons parfois lors de soirées chez des amis communs, il me parle de temps en temps sur internet, toujours pour me raconter des bêtises, a exprimé le souhait d'aller boire un café, un jour... Quant à moi, j'avance.
J'avance, enfin - je maintiens le silence, pour moi, car tout contact continue à être douloureux. Je ne souhaite, contrairement aux premiers temps, plus réellement avoir de ses nouvelles, pour plusieurs raisons :
- Ces rares contacts m'empêchent d'avancer
- Je ne reconnais en rien l'homme, l'ami, que j'ai pu connaître. Je n'ai ni estime, ni respect pour ce nouveau garçon, qui est égoïste, superficiel, et menteur.
- Ces rares contacts servent à LE rassurer, à LE déculpabiliser, et il est plus que temps qu'il prenne la mesure de ses actes - il a besoin de moi plus que je n'ai besoin de lui.
J'ai mis du temps à réaliser tout cela. Ca reste dur, car nous avons de merveilleuses années derrière nous, et le garçon qu'il était est difficile à enterrer. Mais je sais, JE SAIS qu'aujourd'hui ce garçon n'est plus. Je dois donc faire mon deuil d'une histoire qui n'aura plus de suite.
J'ai réalisé, depuis, que je devais également briser ce lien pour d'autres raisons : ce garçon, je l'ai aimé pour lui même, mais pas seulement. Il était mon refuge, mon pilier, mon référent en cas de coup dur - j'avais toujours tout fait seule, et, enfin, je ne l'étais plus. Il avait remplacé la famille que je n'avais pas, fait taire mes craintes. Je me rends compte aujourd'hui que cette histoire était terminée depuis longtemps - nous n'aurions pas souffert autant si j'avais réalisé à temps que je cherchais alors mon refuge, refuge que je ne parvenais pas à abandonner, et non uniquement cette relation. Ma peur créait la dépendance, l'instabilité.
J'apprends aujourd'hui à ne plus chercher à me rassurer GRACE à quelqu'un, mais à me rassurer POUR construire avec quelqu'un. Je dois oublier notre histoire, malgré tout le bonheur qu'elle m'a apporté. Je dois oublier ce garçon merveilleux qui a disparu. C'est dur, j'ai mal encore, souvent, et je dois encore penser à m'empêcher de faire des bêtises...

Je suis désolée de ce loooooong roman...

J'espère pouvoir vous aider, j'espère être soutenue...
A bientôt !