- 10 mars 2016, 12:01
#1132622
Bonjour,
Je suis une femme de 32 ans, mon conjoint est un homme du même âge.
4 ans que nous sommes en couple.
Au début il exerçait un métier qui obligeait a un certain éloignement (1 semaine, 3 mois, 2 semaines...), nous nous sommes construit sur ce rythme.
Cela n'a pas empêcher qu'il exprime parfois des doutes (je ne sais pas, je suis vide...). En parlant nous en sommes venu à la conclusion que je ne m'investissais pas assez dans le quotidien (en gros pas assez de ménage... Entretien de la maison... Et c'est VRAI).
J'ai pris acte et je suis devenue une fée du logis.
Ensuite changement de lieu de travail et de conditions de travail. Des horaires sans dessus dessous et surtout une présence au quotidien. Fini les déplacements de quelques jours ou quelques semaines.
Plus une seule journée complète seule à la maison (je ne travail pas le week-end et si je veux rester à la maison, je le vois le midi).
Ajouté à cela qu'il n'aime pas son travail. (Nos amis, ma mère... M'ont tous dis que depuis qu'il a ce travail il est hyper negatif).
Et la tension monte et ses doutes vis à vis de nous augmentent. Toujours les je ne sais plus. Il est bien mais ne se projette pas (3 ans qu'il est bien mais ne se projette pas). Il m'a dit une fois "s'il y a 5 ans on m'avait dis que ct ça m'a vie je ne l'aurai pas cru, ce n'est pas moi" je lui demande alors ce qu'il veut, comment il voyait sa vie ? Réponse "je sais pas".
Bref après une énième crise de doute, je l'ai un peu secoué et il tournait autour du pot pour ne pas dire les choses mais j'ai bien compris où il voulait en venir.
Il était tard, on était fatigué, donc je lui ai dis " ne dit rien avant demain, il est tard, laissons passer la nuit".
J'ai cogité et j'ai compris qu'on était fatigués, la tête dans le guidon et que là rien de bon ne pourrai en sortir. J'ai proposé une pause (avec conditions : pas de coucheries ailleurs, une dead Line : 3 semaines).
Depuis hier je suis retournée chez mes parents. Le but pour moi : me reposer et souffler et surtout me retrouver.
Ce que j'espère pour lui : qu'il se repose et que je lui manque.
Je me rend compte déjà d'erreur que j'ai pu commettre, le plus grosse : j'avais peur de le perdre. Donc je me suis oubliée.
C'est tout frais. Je sais que je suis peut-être la seule à vouloir faire avancer les choses. Je sais que si nous nous remettons ensemble ce ne serait pas une suite, ce serait une nouvelle route. Je le lui ai dis " Ce n'est pas une "pause" si on reprend ce ne sera pas là où on en est resté, ce sera autre chose".
Je prend à cœur la reconquête de moi même, je sais que lorsque l'on se reverra je ne serai pas là même et je compte sur l'effet de contraste dû à la distance pour que cela lui éclate au visage.
Lorsque j'ai fixé une date de fin j'ai parlé de "la semaine du 28", pas de jour précis et il est hors de question que je reprenne contact la première. Je lui ai dis que lui pouvais me contacter.
Même si la rupture lui semble la seule issue j'ai malgré tout tenté de reprendre la situation à mon compte. Cette pause ne lui coûte rien, en soit il n'a aucun effort à faire, les questions les réponses le manque lui viendront naturellement... Ou non. Mais de mon côté je me prend en main et j'attends pas après lui : c'est moi qui est fixé les bases (et j'ai réussi à garder mon calme et ma force en grande.partie grâce aux bons conseils de ce site).
Je suis fière, triste, dans l'incertitude mais fière.
Bisous à tous, vos avis, points de vue, critiques sont les bienvenus.
Je suis une femme de 32 ans, mon conjoint est un homme du même âge.
4 ans que nous sommes en couple.
Au début il exerçait un métier qui obligeait a un certain éloignement (1 semaine, 3 mois, 2 semaines...), nous nous sommes construit sur ce rythme.
Cela n'a pas empêcher qu'il exprime parfois des doutes (je ne sais pas, je suis vide...). En parlant nous en sommes venu à la conclusion que je ne m'investissais pas assez dans le quotidien (en gros pas assez de ménage... Entretien de la maison... Et c'est VRAI).
J'ai pris acte et je suis devenue une fée du logis.
Ensuite changement de lieu de travail et de conditions de travail. Des horaires sans dessus dessous et surtout une présence au quotidien. Fini les déplacements de quelques jours ou quelques semaines.
Plus une seule journée complète seule à la maison (je ne travail pas le week-end et si je veux rester à la maison, je le vois le midi).
Ajouté à cela qu'il n'aime pas son travail. (Nos amis, ma mère... M'ont tous dis que depuis qu'il a ce travail il est hyper negatif).
Et la tension monte et ses doutes vis à vis de nous augmentent. Toujours les je ne sais plus. Il est bien mais ne se projette pas (3 ans qu'il est bien mais ne se projette pas). Il m'a dit une fois "s'il y a 5 ans on m'avait dis que ct ça m'a vie je ne l'aurai pas cru, ce n'est pas moi" je lui demande alors ce qu'il veut, comment il voyait sa vie ? Réponse "je sais pas".
Bref après une énième crise de doute, je l'ai un peu secoué et il tournait autour du pot pour ne pas dire les choses mais j'ai bien compris où il voulait en venir.
Il était tard, on était fatigué, donc je lui ai dis " ne dit rien avant demain, il est tard, laissons passer la nuit".
J'ai cogité et j'ai compris qu'on était fatigués, la tête dans le guidon et que là rien de bon ne pourrai en sortir. J'ai proposé une pause (avec conditions : pas de coucheries ailleurs, une dead Line : 3 semaines).
Depuis hier je suis retournée chez mes parents. Le but pour moi : me reposer et souffler et surtout me retrouver.
Ce que j'espère pour lui : qu'il se repose et que je lui manque.
Je me rend compte déjà d'erreur que j'ai pu commettre, le plus grosse : j'avais peur de le perdre. Donc je me suis oubliée.
C'est tout frais. Je sais que je suis peut-être la seule à vouloir faire avancer les choses. Je sais que si nous nous remettons ensemble ce ne serait pas une suite, ce serait une nouvelle route. Je le lui ai dis " Ce n'est pas une "pause" si on reprend ce ne sera pas là où on en est resté, ce sera autre chose".
Je prend à cœur la reconquête de moi même, je sais que lorsque l'on se reverra je ne serai pas là même et je compte sur l'effet de contraste dû à la distance pour que cela lui éclate au visage.
Lorsque j'ai fixé une date de fin j'ai parlé de "la semaine du 28", pas de jour précis et il est hors de question que je reprenne contact la première. Je lui ai dis que lui pouvais me contacter.
Même si la rupture lui semble la seule issue j'ai malgré tout tenté de reprendre la situation à mon compte. Cette pause ne lui coûte rien, en soit il n'a aucun effort à faire, les questions les réponses le manque lui viendront naturellement... Ou non. Mais de mon côté je me prend en main et j'attends pas après lui : c'est moi qui est fixé les bases (et j'ai réussi à garder mon calme et ma force en grande.partie grâce aux bons conseils de ce site).
Je suis fière, triste, dans l'incertitude mais fière.
Bisous à tous, vos avis, points de vue, critiques sont les bienvenus.