- 19 janv. 2016, 22:37
#1118348
Quand il est là c'est de l'amour, quand il s'en va c'est de la dépendance affective.
On a besoin d'entendre ça, que nous n'avons pas BESOIN de l'autre pour vivre, que nous sommes tous des êtres entiers et que personne n'est vraiment notre moitié, comme nous ne sommes pas sa moitié. Parce que bien-sûr c'est vrai.
Mais parfois j'ai besoin d'entendre aussi que ma peine est normale, qu'au delà de la dépendance affective, il y a un sentiment profond qui s'appelle l'amour.
"Welcome home"
Aujourd'hui je suis passé recuperer des affaires dans mon ancien appartement, celui où nous avions tant de souvenirs
J'ai monté les escaliers comme une enfant à qui on aurait annoncé que les cadeaux étaient sous le sapin.
J'ai senti tout ce vide qui était en moi, se remplir, de sentiments agréables, de bons souvenirs.
Comme si on venait de m'ouvrir la porte à une partie de ma vie à laquelle je n'avais plus accès.
Celle d'une histoire qui commence par Il était une fois...
Au debut ils ne se connaissaient pas ils avaient chacun leur vies
Et les années ont passées l'un à côté de l'autre.
Il apprit à la connaître dans ses moindres facettes, ses travers, ses qualités, les coups durs de sa vie, les grands moments de joie. Et se mit à la soutenir pour les années à venir. Quant à elle, elle était pour la première fois de sa vie en confiance totale avec quelqu’un.
Ensemble, ils battirent leur petit cocon, leur nid d’amour, ils commencèrent à avoir « leurs endroits », ils allaient même si souvent dans certains resto qu’ils étaient connus des serveurs. Ils commencèrent à avoir « leurs habitudes », « leurs codes secrets », « leurs façon originales de se dire je t’aime » ils commencèrent à se connaître par cœur intérieurement et extérieurement, et à pouvoir se faire hurler de plaisir des qu’ils en avaient envie.
Tous les jours durant, ils se racontaient tout. Il ne faisait plus qu’un, comme s’ils n’étaient plus des êtres à part entière mais bien la moitié l’un de l’autre.
Ils choisirent le chien qu'il prendrait ensemble lorsque dans plusieurs années ils se marieraient...
Il etait sa famille, sa maison. Ce regard rassurant après une journée difficile.
Et puis un jour sans prevenir il partit pour toujours, net et brutal "ça a claqué dans l'air comme un grand coup de revolver" comme dirait Cali.
Avec une autre, une nouvelle moitié. Avec qui il l'avait trahi.
Puis pour la consoler on lui dit "tu retrouveras" mais une personne fraichement rencontrer ne sera jamais "sa maison".
Alors cette enorme cassure et brisure, ces moments de nostalgie, sont-ils vraiment de la dependance affective? Par manque d'estime de soi? Une sorte de defaillance interne sur laquelle il faut travailler?
Ou une brisure interne et profonde celle du deuil d'une personne que l'on a reelement aimé, assez pour avoir voulu construire sa vie avec.
Faut-il être capable de se detacher du jour au lendemain de quelqu'un qui nous a jeté? Et devenir finalement aussi froid émotionnellement que celui qu'on maudit pour sa cruauté. à partir de quand l'attachement devient-il pathologique?
Ou preserver en nous, cette insouciance, celle qui fait qu'on peut demarrer une relation pleinement sans se soucier de mettre des limites à ce que l'on vit, sans se soucier du "nous feras-t-on mal"?
Parce que penser qu'il ne partirai jamais, lui faire une confiance absolue, c'est ça qui a fait que c'etait beau.
Bien qu'aujourd'hui c'est ça qui fait que ça fasse mal.
On a besoin d'entendre ça, que nous n'avons pas BESOIN de l'autre pour vivre, que nous sommes tous des êtres entiers et que personne n'est vraiment notre moitié, comme nous ne sommes pas sa moitié. Parce que bien-sûr c'est vrai.
Mais parfois j'ai besoin d'entendre aussi que ma peine est normale, qu'au delà de la dépendance affective, il y a un sentiment profond qui s'appelle l'amour.
"Welcome home"
Aujourd'hui je suis passé recuperer des affaires dans mon ancien appartement, celui où nous avions tant de souvenirs
J'ai monté les escaliers comme une enfant à qui on aurait annoncé que les cadeaux étaient sous le sapin.
J'ai senti tout ce vide qui était en moi, se remplir, de sentiments agréables, de bons souvenirs.
Comme si on venait de m'ouvrir la porte à une partie de ma vie à laquelle je n'avais plus accès.
Celle d'une histoire qui commence par Il était une fois...
Au debut ils ne se connaissaient pas ils avaient chacun leur vies
Et les années ont passées l'un à côté de l'autre.
Il apprit à la connaître dans ses moindres facettes, ses travers, ses qualités, les coups durs de sa vie, les grands moments de joie. Et se mit à la soutenir pour les années à venir. Quant à elle, elle était pour la première fois de sa vie en confiance totale avec quelqu’un.
Ensemble, ils battirent leur petit cocon, leur nid d’amour, ils commencèrent à avoir « leurs endroits », ils allaient même si souvent dans certains resto qu’ils étaient connus des serveurs. Ils commencèrent à avoir « leurs habitudes », « leurs codes secrets », « leurs façon originales de se dire je t’aime » ils commencèrent à se connaître par cœur intérieurement et extérieurement, et à pouvoir se faire hurler de plaisir des qu’ils en avaient envie.
Tous les jours durant, ils se racontaient tout. Il ne faisait plus qu’un, comme s’ils n’étaient plus des êtres à part entière mais bien la moitié l’un de l’autre.
Ils choisirent le chien qu'il prendrait ensemble lorsque dans plusieurs années ils se marieraient...
Il etait sa famille, sa maison. Ce regard rassurant après une journée difficile.
Et puis un jour sans prevenir il partit pour toujours, net et brutal "ça a claqué dans l'air comme un grand coup de revolver" comme dirait Cali.
Avec une autre, une nouvelle moitié. Avec qui il l'avait trahi.
Puis pour la consoler on lui dit "tu retrouveras" mais une personne fraichement rencontrer ne sera jamais "sa maison".
Alors cette enorme cassure et brisure, ces moments de nostalgie, sont-ils vraiment de la dependance affective? Par manque d'estime de soi? Une sorte de defaillance interne sur laquelle il faut travailler?
Ou une brisure interne et profonde celle du deuil d'une personne que l'on a reelement aimé, assez pour avoir voulu construire sa vie avec.
Faut-il être capable de se detacher du jour au lendemain de quelqu'un qui nous a jeté? Et devenir finalement aussi froid émotionnellement que celui qu'on maudit pour sa cruauté. à partir de quand l'attachement devient-il pathologique?
Ou preserver en nous, cette insouciance, celle qui fait qu'on peut demarrer une relation pleinement sans se soucier de mettre des limites à ce que l'on vit, sans se soucier du "nous feras-t-on mal"?
Parce que penser qu'il ne partirai jamais, lui faire une confiance absolue, c'est ça qui a fait que c'etait beau.
Bien qu'aujourd'hui c'est ça qui fait que ça fasse mal.