BY chakaa - 20 mars 2015, 09:40
- 20 mars 2015, 09:40
#1010547
Bonjour à tous,
Voilà, je rejoins moi aussi la communauté des largués de ce forum pour essayer de comprendre et avoir du soutien.
Je vais vous raconter mon histoire. Pardonnez-moi car ça va être long alors merci à celles et ceux qui prendront leur courage pour me lire entièrement et me proposer des réponses.
Mon histoire :
Deux ans et demi de relation (je suis sa plus longue histoire). Moi 38 ans, elle 25. Nous sommes collègues de travail et nous travaillons à deux bureaux l’un de l’autre…
A nos débuts, elle vit chez ses parents avec un père dont elle à peur. Elle n’ose lui annoncer notre relation mais en parle à sa sœur, qui balance à son père (sympa non ?) car elle n’accepte pas cette relation. Je suis trop vieux pour elle… Son père pense la même chose, il pète un câble et l’appelle quand il l’apprend un samedi soir et lui ordonne de rentrer tout de suite alors que nous fêtons l’anniversaire de mon frère. Elle dit oui je rentre, elle sort et elle s’écroule en larmes, j’essaie de la rassurer mais elle rentre en sanglot. Ce fut le drame à son retour chez elle. Dispute avec sa sœur et son père qui lui interdisent de me revoir.
Nous continuons tout de même, elle m’aime. Mais j’ai des doutes sur l’avenir, je lui dis que c’est préférable d’arrêter car elle va perdre sa famille et je ne veux pas en être la cause. Je l’aime mais je lui dit stop, on arrête. Chagrin de son côté, elle pleure sans cesse devant les collègues et devant la porte de mon appart. Sa peine me fout les « boules ». Je la prends dans mes bras et notre histoire redémarre, je l’aime. Elle décide de prendre un appart…
Entre temps, sa maman (qui elle ne m’a jamais jugé et soutenait sa fille) tombe gravement malade. Elle panique car la maladie est constatée tardivement.
Elle rentre dans son appart en Janvier. Elle s’inscrit à la muscu, Tous les soirs elle part à 18h rendre visite à sa maman et file à la muscu ensuite. Elle rentre à 21h. Elle n’ose pas annoncer qu’elle est toujours en couple avec moi. Je m’impatiente car elle n’ose affronter cette peur. Elle me dit si j’en parle ça va foutre la mer*e chez moi et ma mère va tomber. On se délaisse malgré notre amour. On ne se comprend plus et on n’arrive pas à communiquer. Je tente de la faire réagir je propose un break riquiqui d’un WE pour qu’elle réfléchisse à l’avenir de notre histoire.
Le lundi, on se voit au bureau je tente de l’embrasser pour lui dire bonjour et elle détourne la tête. C’est fini. Elle me dit : « J’ai eu un déclic, c’est mieux comme ça, je n’ai plus l’étincelle et les mêmes sentiments qu’à nos débuts mais je souhaite qu’on reste ami, je n’ai pas envie de perdre le lien avec toi. »
Je lui dis qu’on nous n’aurions pas du faire ce break. Elle me dit oui, car je n’aurais pas cogité ce WE et nous serions encore ensemble…
Le samedi du break sa maman passe les examens pour la suite de la maladie et elle aprrend qu’elle est guérie. A t-elle fait un lien avec la guérison de sa maman et cette demande de break ?
Voilà, je ne peux pas faire de SR car nous nous voyons tous les jours au bureau. On continue de manger ensemble le midi. Mais c’est froid et distant de sa part. Je fais les interdits habituels. Je sombre… Je demande si je peux passer samedi soir chez elle. Elle me dit oui, nous parlons comme d’habitude. Il se fait tard et comme je ne pars pas, elle me dit je suis fatiguée, tu peux dormir avec moi mais ne crois rien. Elle me laisse lui faire les caresses habituelles dans le dos comme nous en avions l’habitude. J’arrive à l’exciter et nous faisons l’amour. Elle me dit pendant le rapport que c’est une erreur que nous devrions pas faire ça, je continue, c’est fougueux elle en a très envie.
Le lendemain matin. Elle me répète encore que c’était une erreur, pour elle c’était juste comme ça, qu’elle ne reviendra pas. Au bureau, elle fuit mon regard. Je lui dis que je ne suis pas un pestiféré, elle s’excuse. Mais fait tout pour bien me faire comprendre qu’il n’y aura plus d’espoir.
Je lui fais une lettre en m’excusant de mon attitude que j’aurais du la prendre dans mes bras au lieu de m éloigner. Elle me répond : « Tu sais ma décision est vraiment prise pour nous, je me sens mieux ainsi, j'ai vraiment dis ce que j'avais sur le cœur et ça m'a libérer. Je garde en tête les bons moments que l'on a passé, ce sont les meilleurs et je veux pas penser qu'aux derniers moments qui n'étaient pas bien. C'est vrai qu'a la fin notre relation ne ressemblait plus du tout a celle du début. Les torts sont partagés. Mais je veux bien rester amie. On peut se voir de temps en temps en dehors du travail».
De son côté, elle rigole bien avec les collègues. Elle est zen et pas attristée. Je vois qu’elle se sent bien et pas triste de la situation.
Cependant, après 3 semaines de rupture, elle ne m’a pas encore demandé de lui rendre ses clés d’appartement, ni de reprendre mes affaires chez elle.
Voilà où j’en suis aujourd’hui.
Il faut que je précise qu’une semaine après la rupture je prends une semaine de congé car je n’arrive plus à me concentrer sur mon travail et je suis au 36eme dessous, perte d’appétit (j’ai perdu 7kg en 15 jours), je ne dors plus bien. Je pense à elle 24h/24. J’essaie de comprendre, j’imagine plein d’idées fausses, a t-elle a rencontré quelqu’un à la muscu ? Elle me cache des choses ? Je fais tout pour bien m’enfoncer encore plus profond en cogitant à tout ça.
Pourtant, je lis, beaucoup. Notamment l’histoire d’Allan ici sur 42 pages et les conseils de SyndromeTarzan qui m’aide http://www.jerecuperemonex.com/forum/re ... 80-10.html
je fais aussi l’effort de me refaire mes fringues. Je pense que ce congé me permettra de faire un petit SR. Au final il me plombe encore plus, elle ne m’a même pas textoté ou appelé pour prendre de mes nouvelles. Là c’est sûr, je pense qu’elle veut m’oublier et continue à me faire sentir qu’il n’y aura aucun espoir de reconquête.
Je rentre le lundi, j’interpelle sa collègue de bureau avec qui je m’entends très bien. Dis-moi, elle t’a parlé ? Qu’est-ce qu’elle en pense ? Elle me répond qu’à son avis c’est définitif, elle ne reviendra pas, malgré qu’elle parle de moi en bien. Elle se sent mieux comme ça, libérée d’un poids.
Elle remarque mon nouveau style et me le dit.
Je ne me comprends pas. La situation ne me convenait plus mais je suis effondré de la perdre. J’ai peur qu’elle trouve un next si ce n’est déjà le cas. Sans doute que je la mets sur un piédestal, que j’ai peur de l’avenir car comment je vis la situation je suis sûrement dépendant affectif. Je perds l’estime de soi et la confiance.
J’ai bien compris qu’un SR me serait salutaire pour me reconstruire mais comment faire en la voyant tous les jours… Faut-il que je l’évite le plus possible ? Elle doit me proposer une sortie, nous verrons si elle va le faire. Dois-je accepter ?
Je veux me retrouver tel que j’étais au moment ou je l’ai séduite.
Je voudrais me rencontrer et faire le point avec moi-même pour ne plus souffrir.
Je sais qu’il n’y a que le SR qui peut m’aider mais je n’arrive pas à m’en convaincre tellement j’ai besoin de la voir et peur de la perdre. HELP !!!!!!!
Merci de m'avoir lu.
Voilà, je rejoins moi aussi la communauté des largués de ce forum pour essayer de comprendre et avoir du soutien.
Je vais vous raconter mon histoire. Pardonnez-moi car ça va être long alors merci à celles et ceux qui prendront leur courage pour me lire entièrement et me proposer des réponses.
Mon histoire :
Deux ans et demi de relation (je suis sa plus longue histoire). Moi 38 ans, elle 25. Nous sommes collègues de travail et nous travaillons à deux bureaux l’un de l’autre…
A nos débuts, elle vit chez ses parents avec un père dont elle à peur. Elle n’ose lui annoncer notre relation mais en parle à sa sœur, qui balance à son père (sympa non ?) car elle n’accepte pas cette relation. Je suis trop vieux pour elle… Son père pense la même chose, il pète un câble et l’appelle quand il l’apprend un samedi soir et lui ordonne de rentrer tout de suite alors que nous fêtons l’anniversaire de mon frère. Elle dit oui je rentre, elle sort et elle s’écroule en larmes, j’essaie de la rassurer mais elle rentre en sanglot. Ce fut le drame à son retour chez elle. Dispute avec sa sœur et son père qui lui interdisent de me revoir.
Nous continuons tout de même, elle m’aime. Mais j’ai des doutes sur l’avenir, je lui dis que c’est préférable d’arrêter car elle va perdre sa famille et je ne veux pas en être la cause. Je l’aime mais je lui dit stop, on arrête. Chagrin de son côté, elle pleure sans cesse devant les collègues et devant la porte de mon appart. Sa peine me fout les « boules ». Je la prends dans mes bras et notre histoire redémarre, je l’aime. Elle décide de prendre un appart…
Entre temps, sa maman (qui elle ne m’a jamais jugé et soutenait sa fille) tombe gravement malade. Elle panique car la maladie est constatée tardivement.
Elle rentre dans son appart en Janvier. Elle s’inscrit à la muscu, Tous les soirs elle part à 18h rendre visite à sa maman et file à la muscu ensuite. Elle rentre à 21h. Elle n’ose pas annoncer qu’elle est toujours en couple avec moi. Je m’impatiente car elle n’ose affronter cette peur. Elle me dit si j’en parle ça va foutre la mer*e chez moi et ma mère va tomber. On se délaisse malgré notre amour. On ne se comprend plus et on n’arrive pas à communiquer. Je tente de la faire réagir je propose un break riquiqui d’un WE pour qu’elle réfléchisse à l’avenir de notre histoire.
Le lundi, on se voit au bureau je tente de l’embrasser pour lui dire bonjour et elle détourne la tête. C’est fini. Elle me dit : « J’ai eu un déclic, c’est mieux comme ça, je n’ai plus l’étincelle et les mêmes sentiments qu’à nos débuts mais je souhaite qu’on reste ami, je n’ai pas envie de perdre le lien avec toi. »
Je lui dis qu’on nous n’aurions pas du faire ce break. Elle me dit oui, car je n’aurais pas cogité ce WE et nous serions encore ensemble…
Le samedi du break sa maman passe les examens pour la suite de la maladie et elle aprrend qu’elle est guérie. A t-elle fait un lien avec la guérison de sa maman et cette demande de break ?
Voilà, je ne peux pas faire de SR car nous nous voyons tous les jours au bureau. On continue de manger ensemble le midi. Mais c’est froid et distant de sa part. Je fais les interdits habituels. Je sombre… Je demande si je peux passer samedi soir chez elle. Elle me dit oui, nous parlons comme d’habitude. Il se fait tard et comme je ne pars pas, elle me dit je suis fatiguée, tu peux dormir avec moi mais ne crois rien. Elle me laisse lui faire les caresses habituelles dans le dos comme nous en avions l’habitude. J’arrive à l’exciter et nous faisons l’amour. Elle me dit pendant le rapport que c’est une erreur que nous devrions pas faire ça, je continue, c’est fougueux elle en a très envie.
Le lendemain matin. Elle me répète encore que c’était une erreur, pour elle c’était juste comme ça, qu’elle ne reviendra pas. Au bureau, elle fuit mon regard. Je lui dis que je ne suis pas un pestiféré, elle s’excuse. Mais fait tout pour bien me faire comprendre qu’il n’y aura plus d’espoir.
Je lui fais une lettre en m’excusant de mon attitude que j’aurais du la prendre dans mes bras au lieu de m éloigner. Elle me répond : « Tu sais ma décision est vraiment prise pour nous, je me sens mieux ainsi, j'ai vraiment dis ce que j'avais sur le cœur et ça m'a libérer. Je garde en tête les bons moments que l'on a passé, ce sont les meilleurs et je veux pas penser qu'aux derniers moments qui n'étaient pas bien. C'est vrai qu'a la fin notre relation ne ressemblait plus du tout a celle du début. Les torts sont partagés. Mais je veux bien rester amie. On peut se voir de temps en temps en dehors du travail».
De son côté, elle rigole bien avec les collègues. Elle est zen et pas attristée. Je vois qu’elle se sent bien et pas triste de la situation.
Cependant, après 3 semaines de rupture, elle ne m’a pas encore demandé de lui rendre ses clés d’appartement, ni de reprendre mes affaires chez elle.
Voilà où j’en suis aujourd’hui.
Il faut que je précise qu’une semaine après la rupture je prends une semaine de congé car je n’arrive plus à me concentrer sur mon travail et je suis au 36eme dessous, perte d’appétit (j’ai perdu 7kg en 15 jours), je ne dors plus bien. Je pense à elle 24h/24. J’essaie de comprendre, j’imagine plein d’idées fausses, a t-elle a rencontré quelqu’un à la muscu ? Elle me cache des choses ? Je fais tout pour bien m’enfoncer encore plus profond en cogitant à tout ça.
Pourtant, je lis, beaucoup. Notamment l’histoire d’Allan ici sur 42 pages et les conseils de SyndromeTarzan qui m’aide http://www.jerecuperemonex.com/forum/re ... 80-10.html
je fais aussi l’effort de me refaire mes fringues. Je pense que ce congé me permettra de faire un petit SR. Au final il me plombe encore plus, elle ne m’a même pas textoté ou appelé pour prendre de mes nouvelles. Là c’est sûr, je pense qu’elle veut m’oublier et continue à me faire sentir qu’il n’y aura aucun espoir de reconquête.
Je rentre le lundi, j’interpelle sa collègue de bureau avec qui je m’entends très bien. Dis-moi, elle t’a parlé ? Qu’est-ce qu’elle en pense ? Elle me répond qu’à son avis c’est définitif, elle ne reviendra pas, malgré qu’elle parle de moi en bien. Elle se sent mieux comme ça, libérée d’un poids.
Elle remarque mon nouveau style et me le dit.
Je ne me comprends pas. La situation ne me convenait plus mais je suis effondré de la perdre. J’ai peur qu’elle trouve un next si ce n’est déjà le cas. Sans doute que je la mets sur un piédestal, que j’ai peur de l’avenir car comment je vis la situation je suis sûrement dépendant affectif. Je perds l’estime de soi et la confiance.
J’ai bien compris qu’un SR me serait salutaire pour me reconstruire mais comment faire en la voyant tous les jours… Faut-il que je l’évite le plus possible ? Elle doit me proposer une sortie, nous verrons si elle va le faire. Dois-je accepter ?
Je veux me retrouver tel que j’étais au moment ou je l’ai séduite.
Je voudrais me rencontrer et faire le point avec moi-même pour ne plus souffrir.
Je sais qu’il n’y a que le SR qui peut m’aider mais je n’arrive pas à m’en convaincre tellement j’ai besoin de la voir et peur de la perdre. HELP !!!!!!!
Merci de m'avoir lu.