Garder la forme, gérer le stress et les moments difficiles, se sentir mieux...
#871456
Bonsoir,

voila maintenant plus de deux mois que mon conjoint m'a quitté, j'ai espéré durant ce temps là mais la semaine dernière il m'annonce qu'il a pris un appartement. Il est venu vider la chambre des enfants pour s'installer seul avec eux (je ne suis pas leur mère, mais les ai élevé et adopté depuis 6 ans) et je suis sous le choc, je ne me remet pas, mon corps me fait souffrir chaque jour, chaque matin est un enfer, et depuis je ne m'en sors plus, j'explose en sanglot chaque jour, je n'arrive plus à aller au travail, bref je suis dans le noir le plus complet, et même avec tous les efforts du monde, je ne peux plus...être dans la maison et voir la chambre des enfants vide, plus de jouets, plus leur lit, plus leur vêtement, bref je suis tétanisée dès que je dois y rentrer. Et c'est juste un calvaire d'être ici et de plus les voir courir partout, jouer, et me faire des calins. Je n'ai jamais eu la possibilité depuis qu'il est parti, de leur parler, de leur dire combien je les aimais. J'aime mon ami, ou plutot mon ex plus que tout, et me suis tellement investie corps et âmes pour qu'on ait notre famille, nousétions déjà une famille tous les 4 et je lui en veux de me retirer tout ça, son amour, leur amour, tout...

Aujourd'hui, je suis arrivée à un stade, où personne ne peut m'aider, j'ai beau me faire entourer, rien n'y fait, j'ai l'impression qu'on m'a arraché les tripes, le coeur, et la douleur est insoutenable.

J'ai fait des appels au secours pour être aider de n'importe quelle manière, mais rien n'y fait, je me suis renseignée auprès d'une clinique psy qui traite les depressions.

J'ai peur, mais je ne sais plus quoi faire à part me faire aider de cette manière là. J'ai 36 ans et je n'accepte pas du tout, jai l'impression que le temps s'est arrêté, et que la douleur s'agrandit chaque jour, j'ai l'impression d'etre une mère à qui on a enlevé ses enfants, et son mari. Alors voilà est ce que quelqu'un peut-il partager son experience avec moi. M'aider, me parler.
#1352065

Salut toutepetite!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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BY Noone
#871468
Bonjour,

Est-ce que tu as des enfants toi-même ? (je suppose que non...)
J'ai l'impression qu'au-delà de ta rupture et des enfants, c'est le deuil de ton envie de fonder une famille que tu dois faire.
Tu as 36 ans, l'horloge tourne vite pour une femme qui désire avoir des enfants. Je suppose que cela peut provoquer certaines angoisses.
#871483
Bonsoir Toutepetite,
Quelles sont les raisons de votre rupture ?

@ Papillon17 : faire le deuil de son envie de fonder une famille ??????? Ca sort de quel raisonnement ça ??

T.
Modifié en dernier par Teapot le 07 avr. 2014, 13:48, modifié 1 fois.
BY Noone
#871485
C'est ce qui ressort de l'impression générale de son post. Des sortes d'associations d'idées.
Disons que quand on se retrouve aussi mal après une rupture, c'est qu'il y a forcément des choses qui vont au-delà.
Ma réponse n'était pas un jugement, mais une tentative pour avoir des éclaircissements.
#871510
Cette jeune femme raconte comment elle ressent qu'on lui a arraché les tripes du fait de ne plus voir les enfants qu'elle a adoptés et tu lui balances que "t'as l'impression qu'elle doit faire le deuil de son envie de fonder une famille" (autrement dit d'avoir des enfants) ?????????? Des sortes d'associations d'idées ????? Mais quelle sorte d'idées t'associes pour arriver à lui dire qu'elle mette une pierre tombale sur ce qui est un pan essentiel, un des espoirs fondamentaux de la vie de toute personne sur cette terre ??????
BY Noone
#871528
Oh putain, écoute j'ai eu ma dose de posts casses burnes hier, donc je vais me débrouiller comme je peux pour te faire une réponse cohérente sans m'énerver, mais ne me rentre plus dans le lard.

Déjà, même si ce n'est pas le sujet, fonder une famille n'est pas un des espoirs fondamentaux pour toute personne sur terre. Je suis une femme également dans la trentaine, et ceci ne me tente pas du tout. Ensuite là, je parle de ses espoirs et ses attentes qu'elle avait eus pour cette relation en particulier. Elle peut se garder cette envie pour l'avenir si elle le souhaite, cela m'est égal, mais je pense qu'aujourd'hui ce sont ces espoirs déçus qui la mettent dans cette situation de dépression et de dépendance.
Au niveau des associations, vu que c'est une impression générale je vais avoir un peu de mal à être précise, mais disons que je lis certaines choses comme "chambre des enfants vide", "j'ai 36 ans", "je me suis investie corps et âme pour qu'on ait notre famille, je lui en veux de m'avoir retiré tout ça", ce qui me permet de faire cette hypothèse.

Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions.
#872608
Bonjour les filles,
merci pour vos échanges, effectivement plusieurs choses rentrent en ligne de compte, déjà tout l'espoir que j'avais de fonder ma famille avec eux trois, donner un petit frere ou sœur aux loulous et à mon ami. Parce que nous avions attendu qu'ils soient divorcés et que les choses se calment entre nous, car son divorce a été une source énorme de conflits, le divorce a duré 6 ans il vient tout juste d prendre fin. Nous n'avons cessé de nous battre, car je voulais que les choses avancent plus vite, 6 ans de bataille c'est lourd à gérer, quand on traverse autant de montagnes. Passer après sa femme les premiers temps, se faire accepter des enfants, supporter les insultes et les critiques de la part de sa femme, bref j'ai fait preuve de patience et tolérance, ce qui m'a couté beaucoup peine parfois. Mais nous avions réussi à trouver une stabilité avec les enfants, ils m'aimaient, ils me le disaient, ils savaient tout e que nous partagions et ce je leur apportais, bref nous étions une famille.
Il m'a quitté suite à une ultime dispute et à une remise en question de ma part, il n'a pas supporté, et à utiliser ça afin de partir lorsque quelques jours après j'ai découvert qu'il parlait avec une autre femme. Était-ce la raison ? il me dit que non, juste une amie, Il me disait ne plus vouloir vivre dans le conflit la peur, mais je lui en veux de partir au moment ou enfin, la page se tournait avec son divorce, j'ai le sentiment qu'il a pris la fuite au moment de sa liberté. Ce que je n'accepte pas c'est que j'ai tj accepté ces remises en question à lui, ces passages à vide, ces mauvais choix qui me faisaient souffrir, alors voilà...

Aujourd'hui cela fait une semaine qu'il a vidé la maison, que je n'arrive plus à rentrer chez nous, car la chambre vide me tétanise, car les enfants sont partout dans ma mémoire dans cette maison, dans le jardin, ils étaient vraiment comme les miens. Je ne regrette en rien mon investissement pour eux trois, mais je les aimais plus que tout. Et je ne les ais plus, mon monde s'est écroulé.

Chaque jour est pire, son silence comme si 6 années n'étaient rien me détruit. Comment peut-on laisser les gens qu'on a aimé comme ca. Je sais que les enfants me réclament, mais je ne les vois pas, ne les ais pas au téléphone, rien. Chaque seconde, je me demande ce qu'il fait, si il est avec une autre femme, et que je lui ai donné l'occasion de partir et recommencer sa vie à zero, je l'imagine dans toutes sortes de situation, des femmes dans son appartement, maintenant qu'il est libre, je me sens trahi, je me dis que oui la femme qui rentrera dans sa vie ne sera que mieux que moi, car elle n'aura pas à se disputer avec lui car son divorce est une page tournée. Voilà, je n'arriva pas à accepter, mes pensées destructrices me font souffrir, de l'imaginer, lui, les enfants, sans moi, avançant dans la vie, peut etre même avoir une nouvelle belle mère, c'est juste une souffrance que je ne supporte plus...Je ne suis pas leur mère, mais je me suis considérée ccomme telle, et ce qui me détruit car ils étaient comme les miens.

Oui j'ai envie d'etre mère, comme depuis toujours mais c'était avec eux que je le voulais.

Merci pour votre reponse....à toutes les deux
BY Noone
#872658
Tu t'es beaucoup investie dans cette relation. Même beaucoup trop je dirais. Le divorce, il aurait dû s'en charger seul et ne pas te mêler à ça. J'ai l'impression aussi qu'il s'est beaucoup servi de toi, et au final pour quel résultat ? Te laisser en plan et se barrer avec les gosses.
Ton sentiment d'injustice est bien compréhensible.
Après, sans vouloir me faire l'avocat du diable, on peut dire aussi qu'il n'était redevable en rien de ton aide, du moins que ça ne l'engageait pas pour autant à te donner une famille.

C'est très grave aussi pour les enfants je trouve, pour leur stabilité. S'ils te considéraient comme leur mère, il doit au moins te les laisser voir de temps en temps je pense. Et en ce moment il doit avoir droit à de nombreuses questions de leur part...

Je pense que face à l'égoïsme de celui qui est maintenant ton ex, il va te falloir envisager un avenir sans lui. Un déménagement serait possible pour toi ?
#872768
Bonjour toutepetite,
Ca fait longtemps que je n'ai plus participé sur le forum, c'est vrai qu'au début ca fait du bien d'en parler, de se sentir comprise et egoistement de voir que tu n'es pas la seule à souffrir.....Seulement au bout d'un certain temps, ca fait mal d'en parler encore et encore, d'espérer encore et encore.....C'est pour ca que j'ai arrêter. Avancer en ne pensant qu'à notre ex, en ne parlant que de notre ex, ca ne marche pas, et ca ne marchera pas. Certains sont sur ce forum depuis si longtemps .... qu'ils passent sans doute à côté de pleins d'autres choses.
Ton histoire m'a beaucoup touché, car se que tu ressens, c'est ce que j'ai ressenti quand mon ex m'a quitté. Aujourd'hui encore, j'ai mal....Pourtant la vie continue, chaque soir le soleil se couche et chaque matin il se lève. Alors il faut se battre ! Après des mois d'insomnies, des kilos perdus, des jours et des nuits à pleurer encore et encore, je me suis enfin décidé à aller voir un medecin et suivre un traitement. Chose qui a été difficile à accepter pour moi, car j'ai un caractère assez fort à la base et je pensais pouvoir m'en sortir toute seule......Seulement voilà, avec le manque de sommeil, les idées noires ne font qu'empirer, on n'en voit plus le bout, et c'est de pire en pire...chaque jour un peu plus...En tout cas c'était comme ca pour moi.....Ce qui m'a donné le déclic pour aller consulter....c'est qu'un jour en rentrant du travail, en voiture, dans un virage, je me suis dit que j'avais juste envie d'aller tout droit et de foncer dans l'arbre... Cette pensée m'a littéralement horrifié !!! Crois moi j'en ai pleuré et je m'en suis voulue d'avoir pu penser une telle chose une seule seconde !!!! Tu n'en es qu'au début de tout ca, n'attend pas, va voir un medecin au plus vite. Fais toi aider. Il n'y a pas de honte à ca, bien au contraire ! Il faut te battre ! Pour toi, ta vie, ton bonheur. Pas pour lui ou pour votre histoire. Il a fait son choix. Il a pris sa décision. Contre ca, tu n'y peux rien. Ce choix, il te l'a imposé. Maintenant toi tu as le choix de suivre ton chemin vers le bonheur ou de rester là, planté sur place à pleurer un amour perdu. Certes ca fait mal, une douleur qui vient de l'intérieur et que tu ne peux pas contrôler, mais il faut malgré tout avancer. Commencer par te relever déjà !!! et puis par faire des petits pas...et le plus important de tout, et ce qui est certainement le plus difficile, ...ne pas se retourner !!! Il a choisi de partir, de te laisser....alors ne regarde pas en arrière. Quand on aime vraiment, on ne baisse pas les bras, on ne part pas, on reste et c'est tout......Et quand on aime vraiment, on ne veut que le bonheur de l'autre, même si celui-ci ne t'inclu pas. Alors si tu l'aimes vraiment, laisse le partir et souhaite lui d'être heureux, aussi difficile que cela soit pour toi.
En ce qui concerne les enfants, tu vas certainement leur manquer aussi. Mais là non plus tu n'y peux rien. La seule chose que tu puisses faire, c'est de dire à ton ex combien tu tiens à eux et que tu aimerais qu'ils ne disparaissent pas totalement de ta vie......Après la décision aussi, n'appartiendra qu'à lui.... Et tu n'auras d'autres choix que d'accepter une fois de plus cette décision.
Tu aurais certainement aimé entendre d'autres mots, mais il est essentiel de ne pas se voiler la face et de regarder la réalité bien en face. Prends ta vie en mains maintenant, toi seule est responsable de ton bonheur à présent . Je te souhaite bien du courage pour ce combat qui ne fait que commencer, mais une fois de plus bats toi !!!
#872836
Papillon17 a écrit :Tu t'es beaucoup investie dans cette relation. Même beaucoup trop je dirais. Le divorce, il aurait dû s'en charger seul et ne pas te mêler à ça. J'ai l'impression aussi qu'il s'est beaucoup servi de toi, et au final pour quel résultat ? Te laisser en plan et se barrer avec les gosses.
Ton sentiment d'injustice est bien compréhensible.
Après, sans vouloir me faire l'avocat du diable, on peut dire aussi qu'il n'était redevable en rien de ton aide, du moins que ça ne l'engageait pas pour autant à te donner une famille.

C'est très grave aussi pour les enfants je trouve, pour leur stabilité. S'ils te considéraient comme leur mère, il doit au moins te les laisser voir de temps en temps je pense. Et en ce moment il doit avoir droit à de nombreuses questions de leur part...

Je pense que face à l'égoïsme de celui qui est maintenant ton ex, il va te falloir envisager un avenir sans lui. Un déménagement serait possible pour toi ?

Oui, je me suis investie beaucoup trop je le sais, je n'ai pas su faire autrement, je l'ai toujours épaulé, et tous les deux on a pas fait les choses correctement, moi j'aurai du prendre du recul et ne pas vivre son divorce comme le "notre", et lui aurait du plus s'investir et faire avancer les choses plus vite.
Je sais que je l'ai fait sans attendre en retour mais nous avions des projets mais force de disputes nous n'arrivions pas être synchro en qq sortes quand j'étais prête il l'était pas et vice versa, car 6 années de divorce te fait remettre en question...mais je l'aimais et l'aime tj autant.

Pour les enfants, je sais que je n'ai aucun droit,ils ont une maman et un papa, mais je les avais adoptéés je lui ai dit de les embrasser pour moi, que je ne les avais pas abandonnés, car c'est perturbant, le plus petit était nourisson quand je l'ai connu, il a connu que moi comme femme autre que sa mère et le plus grand il s'était habitué a moi, il parlait même d'avoir un petit frère, ce qui était juste magnifique d'entendre ca de sa bouche vu ce qu'il avait traversé et entendu durant le divorce . Mon ex a peur de l'impact pour les enfants si ils devaient me revoir, et pour moi aussi car il sait que ca me fera mal mais a choisir, j'aimerai tant les voir et leur dire combien je les aime, et combien je pense à eux, je pense qu'il le fait juste pour les enfants et pour lui, pour éviter tout ça, de me revoir surement, de voir ses enfants me réclamer...Leur papa leur a expliqué, je ne sais pas quoi au juste mais que c'était sa décision et non la mienne.

Oui je songe à peut etre revendre ma maison, car aujourd'hui c'est trop dur pour moi, de vivre dans la maison qu'on avait agrandit pour eux, pour nous...et ce vide me rappelle combien j'ai l'impression d'etre plus rien, et que j'ai perdu ma petite famille, meme si je sais bien ou je devais me placer, mais je suis qq un d'entière, avec beaucoup d'amour à revendre :-( et c'est ce qui me coute aujourd'hui de pas réussir à me relever car j'ai construit ma vie autour d'eux et je ne sais pas comment faire seule, sans eux....pâques arrive et je ne serai pas la pour courir derrière eux ramasser les oeufs et les cacher partout, je n'accepte pas et pourtant je sais que c'est le seul moyen d'avancer....

Alors voilà.
#872864
Schnouppy a écrit :Bonjour toutepetite,
Ca fait longtemps que je n'ai plus participé sur le forum, c'est vrai qu'au début ca fait du bien d'en parler, de se sentir comprise et egoistement de voir que tu n'es pas la seule à souffrir.....Seulement au bout d'un certain temps, ca fait mal d'en parler encore et encore, d'espérer encore et encore.....C'est pour ca que j'ai arrêter. Avancer en ne pensant qu'à notre ex, en ne parlant que de notre ex, ca ne marche pas, et ca ne marchera pas. Certains sont sur ce forum depuis si longtemps .... qu'ils passent sans doute à côté de pleins d'autres choses.
Ton histoire m'a beaucoup touché, car se que tu ressens, c'est ce que j'ai ressenti quand mon ex m'a quitté. Aujourd'hui encore, j'ai mal....Pourtant la vie continue, chaque soir le soleil se couche et chaque matin il se lève. Alors il faut se battre ! Après des mois d'insomnies, des kilos perdus, des jours et des nuits à pleurer encore et encore, je me suis enfin décidé à aller voir un medecin et suivre un traitement. Chose qui a été difficile à accepter pour moi, car j'ai un caractère assez fort à la base et je pensais pouvoir m'en sortir toute seule......Seulement voilà, avec le manque de sommeil, les idées noires ne font qu'empirer, on n'en voit plus le bout, et c'est de pire en pire...chaque jour un peu plus...En tout cas c'était comme ca pour moi.....Ce qui m'a donné le déclic pour aller consulter....c'est qu'un jour en rentrant du travail, en voiture, dans un virage, je me suis dit que j'avais juste envie d'aller tout droit et de foncer dans l'arbre... Cette pensée m'a littéralement horrifié !!! Crois moi j'en ai pleuré et je m'en suis voulue d'avoir pu penser une telle chose une seule seconde !!!! Tu n'en es qu'au début de tout ca, n'attend pas, va voir un medecin au plus vite. Fais toi aider. Il n'y a pas de honte à ca, bien au contraire ! Il faut te battre ! Pour toi, ta vie, ton bonheur. Pas pour lui ou pour votre histoire. Il a fait son choix. Il a pris sa décision. Contre ca, tu n'y peux rien. Ce choix, il te l'a imposé. Maintenant toi tu as le choix de suivre ton chemin vers le bonheur ou de rester là, planté sur place à pleurer un amour perdu. Certes ca fait mal, une douleur qui vient de l'intérieur et que tu ne peux pas contrôler, mais il faut malgré tout avancer. Commencer par te relever déjà !!! et puis par faire des petits pas...et le plus important de tout, et ce qui est certainement le plus difficile, ...ne pas se retourner !!! Il a choisi de partir, de te laisser....alors ne regarde pas en arrière. Quand on aime vraiment, on ne baisse pas les bras, on ne part pas, on reste et c'est tout......Et quand on aime vraiment, on ne veut que le bonheur de l'autre, même si celui-ci ne t'inclu pas. Alors si tu l'aimes vraiment, laisse le partir et souhaite lui d'être heureux, aussi difficile que cela soit pour toi.
En ce qui concerne les enfants, tu vas certainement leur manquer aussi. Mais là non plus tu n'y peux rien. La seule chose que tu puisses faire, c'est de dire à ton ex combien tu tiens à eux et que tu aimerais qu'ils ne disparaissent pas totalement de ta vie......Après la décision aussi, n'appartiendra qu'à lui.... Et tu n'auras d'autres choix que d'accepter une fois de plus cette décision.
Tu aurais certainement aimé entendre d'autres mots, mais il est essentiel de ne pas se voiler la face et de regarder la réalité bien en face. Prends ta vie en mains maintenant, toi seule est responsable de ton bonheur à présent . Je te souhaite bien du courage pour ce combat qui ne fait que commencer, mais une fois de plus bats toi !!!
Merci pour ton message, tout ce que tu as écris je le comprends, je l'ai laissé partir, même si les débuts ont été très dur, car j'ai été un peu dans le persécution, pour me ressaisir une semaine apres, mais voilà j'ai baissé les bras, et l ai laissé s'en aller même si son comportement m'avait donné qq espoirs ce qui m'a couté de retomber de plus hauts, mais voilà depuis fin janvier qu'il est parti, je n'y arrive pas, je sais qu'il faut du temps, mais c'est toujours difficile d'accepter surtout lorsque oui la décision ne vient pas de soi. Je veux accepter mais au fond de moi je ne le veux pas, je n'arrive pas y croire, c'est très difficile, car je n'arrive pas à abandonner l'idée de devoir recommencer ma vie à zero. Et pourtant il le faut, lui il le fait et ne se soucie pas de moi, ça aussi d'ailleurs c'est très destructeur je trouve, car je ne suis pas ce genre de personne qui arrive à faire disparaitre qq un de sa vie apres tant de choses partagées qui plus est, avoir vécu en famille toutes nos vacances, mais nous ne sommes pas tous égaux...

Merci vraiment de partager avec moi. ca me fait du bien de pouvoir échanger, même si ça nê soulage pas la douleur ça permet d'exorciser plutôt que de ruminer seule.
BY Noone
#872870
Le problème vient sûrement de la maison, tu es confrontée à trop de souvenirs. Vivre dans un lieu neutre et neuf pourrait te permettre de réaliser plus facilement que tu dois recommencer une nouvelle vie.

Pour les enfants, oui évidemment tu n'as aucun droit légal, mais tu les as élevés pendant une période importante pour leur développement. Je pense qu'en laissant passer un peu de temps histoire de t'apaiser, tu pourrais reprendre le dialogue avec ton ex pour les revoir un peu, non ?
#873011
bonjour toutepetite
je suis assez d'accord avec papillon, ton sentiment de vide est plus que compréhensible vu l'investissement dont tu as fait preuve dans cette relation, et je compati très sincèrement à ta douleur.

après, pour essayer de comprendre son comportement, je me disais qu'il était possible qu'il ai jeté bébé avec l'eau du bain..

je veux dire que par la force des choses, tu es liée à son ancienne vie et donc, à son ex femme, et donc à tous ces problèmes..
maintenant que le divorce et prononcé et qu'il s'est reconstruit (grâce à toi en grande partie, on est d'accord),
il est possible qu'il veuille tirer un trait sur son passé et repartir de zéro.
et sans faire attention aux dommages collatéraux , on dirait..

pour les enfants, moi aussi je pense que tu devrais garder le contact avec eux
maintenant c'est vrai votre séparation est encore relativement récente (même si je me doute que pour toi, ça doit te paraitre un siècle), si tu n'as pas de nouvelle pour le moment, c'est peut être aussi parce que leur père veut leur faire comprendre et accepter votre séparation par étape..
mais dans un futur proche, rien ne t'empêchera de leur écrire ou téléphoner, j'espère..

pour finir, je trouve que c'est une bonne idée de revendre ta maison..
toi aussi , tu as le droit à une nouvelle et meilleure vie, sans fantôme qui reviennent te hanter..
tu as l'air d'être capable de soulever des montagnes pour ceux que tu aimes alors j'espère que tu t'aimes assez pour ne pas te laisser abattre et prendre conscience que la force que tu déploie pour les autres tu peux la déployer pour toi aussi..

ah oui, et pour en revenir au sujet du titre..
je comprend que tu veuilles te faire aider et endormir ta douleur, mais c'est vrai que personnellement, à la place d'un séjour en hp, je choisirai de partir quelque part , loin , au soleil..
c'est très efficace aussi ! (mais moins bien remboursée par la sécu , c'est un fait ^^)

je te souhaite de tout coeur de souffrir le moins possible le plus rapidement possible ..

bonne journée à toi
#873071
Papillon17 a écrit :Le problème vient sûrement de la maison, tu es confrontée à trop de souvenirs. Vivre dans un lieu neutre et neuf pourrait te permettre de réaliser plus facilement que tu dois recommencer une nouvelle vie.

Pour les enfants, oui évidemment tu n'as aucun droit légal, mais tu les as élevés pendant une période importante pour leur développement. Je pense qu'en laissant passer un peu de temps histoire de t'apaiser, tu pourrais reprendre le dialogue avec ton ex pour les revoir un peu, non ?

Oui je laisse passer un peu de temps, pour voir comment les choses évoluent, aujourd'hui j'ai juste du mal à accepter, enfin j'arrive vraiment pas à accepter, parfois j'ai juste l'impression que je vis un mauvais rêve, que c'est pas possible en fait...mais quand je me rend compte qu'il me reste plus rien, je panique...

Pour ce qui est de reprendre contact, je ne sais même plus ce que je peux faire, j'ai peur de me faire envoyer sur les roses et je ne le supporterai pas, c'est dur l'indifférence et l'ignorance d'une personne qu'on aime....
#873075
kailash a écrit :bonjour toutepetite
je suis assez d'accord avec papillon, ton sentiment de vide est plus que compréhensible vu l'investissement dont tu as fait preuve dans cette relation, et je compati très sincèrement à ta douleur.

après, pour essayer de comprendre son comportement, je me disais qu'il était possible qu'il ai jeté bébé avec l'eau du bain..

je veux dire que par la force des choses, tu es liée à son ancienne vie et donc, à son ex femme, et donc à tous ces problèmes..
maintenant que le divorce et prononcé et qu'il s'est reconstruit (grâce à toi en grande partie, on est d'accord),
il est possible qu'il veuille tirer un trait sur son passé et repartir de zéro.
et sans faire attention aux dommages collatéraux , on dirait..

pour les enfants, moi aussi je pense que tu devrais garder le contact avec eux
maintenant c'est vrai votre séparation est encore relativement récente (même si je me doute que pour toi, ça doit te paraitre un siècle), si tu n'as pas de nouvelle pour le moment, c'est peut être aussi parce que leur père veut leur faire comprendre et accepter votre séparation par étape..
mais dans un futur proche, rien ne t'empêchera de leur écrire ou téléphoner, j'espère..

pour finir, je trouve que c'est une bonne idée de revendre ta maison..
toi aussi , tu as le droit à une nouvelle et meilleure vie, sans fantôme qui reviennent te hanter..
tu as l'air d'être capable de soulever des montagnes pour ceux que tu aimes alors j'espère que tu t'aimes assez pour ne pas te laisser abattre et prendre conscience que la force que tu déploie pour les autres tu peux la déployer pour toi aussi..

ah oui, et pour en revenir au sujet du titre..
je comprend que tu veuilles te faire aider et endormir ta douleur, mais c'est vrai que personnellement, à la place d'un séjour en hp, je choisirai de partir quelque part , loin , au soleil..
c'est très efficace aussi ! (mais moins bien remboursée par la sécu , c'est un fait ^^)

je te souhaite de tout coeur de souffrir le moins possible le plus rapidement possible ..

bonne journée à toi

Bonjour,

Je viens de lire ton message, justement toutes les choses que tu as pu dire ce sont des questions que je me pose, mais c'est vraiment pas facile de se dire ça, que j'ai juste été en qq sorte un tremplin pour lui.

Pour ce qui est de m'aimer, c'est qq chose que j'ai du mal à faire, à vrai dire j'ai vécu au travers d'eux malgré et je n'ai jamais su vivre pour moi, je ne sais pas ce que c'est de penser à moi, j'ai jamais réussi à le faire. Si aujourd'hui je pense à l'hp, c'est que j'ai du mal à contrôler mes émotions depuis très longtemps et ce que je vis, je ne sais pas le vivre en demi mesure, c'est super dur d'etre comme ça, j'ai souvent fait des attaque de panique, des crises d'angoisse, et du coup je ne sais pas gérer alors si j'ai pensé à aller la bas j'attends d'ailleurs la reponse aujourd'hui, c'est que j'ia besoin qu'on m'aide à accepter et à comprendre pourquoi tant de réaction violente, de détresse, de souffrance alors que personne n'est mort. Et j'aimerai pourvoir exorciser ces choses là, qu'on m'aide à me contrôler, à gerer mes émotions...bref c'est juste que je ne sais plus comment faire, et rien n'y fait. Les jours passent et se ressemblent, même en essayant de m'occuper, de ne pas être seule, j'ai l'impression d'etre juste morte, et participer à la vie des autres. Le soleil même me rend mal, car mes rayons de soleil ne sont plus là, et c'est trop dur la vie sans eux....

Je te remercie de ton message de soutien, je suis touchée de voir combien on peut trouver des personnes comme toi et les autres qui s'intéressent et qui aident à traverser tout ça.

Bonne journée à toi aussi
#873144
tout d'abord, tu n'as pas été "juste" un tremplin , tu as été le capitaine qui a remis ce rafiot à flot..
et ça c'est pas rien !^^

ensuite, je comprends ce que tu ressens, car je suis dans le même cas que toi..
je vis sans filtre, ni armure, et avec une certaine capacité (ou malédiction ^^) à m'oublier complètement..
et comme toi, je me prends régulièrement le revers de la médaille dans la tronche.

du coup, je trouve que tu as pris une très bonne décision.
d'ailleurs, si je n'avais pas aussi peu confiance dans la médecine et la psychologie, et si je n'avais pas trouvé une autre "solution", je me serais, certainement , fait aider de la même manière que toi.

en tout cas, je te trouve courageuse de regarder la réalité en face et de l'affronter en conséquence..
car je pense que tu te poses les bonnes questions, et que tu es capable d'entendre les réponses..

et je croise les doigts pour que la réponse à ta demande soit positive , et que tu puisses faire de cet évènement violent, un acte de reconstruction sur des bases solides..

et de rien pour le soutien, encore une fois, je te comprends.^^
#873971
Bon. Je crois qu'il faut que quelqu'un vienne faire le salaud, ici. Je vais m'y coller, parce que j'ai déjà la réputation. Mais sache qu'en l'occurrence (comme en règle générale), je n'y trouve aucun plaisir, et que tu m'es bien sympathique. C'est parti.

Tout d'abord, je vais devoir m'inscrire en faux contre tous les avis de ton thread. C'est pas de gaieté de coeur, et il est certain que si je pouvais choisir, je te la laisserais, ta foutue marmaille. Vraiment. Mais au contraire de toutes celles qui sont passées sur ton fil, je pense que revoir les gamins est à peu près la pire option. Pour tout le monde. Je peux étudier la question de cent manières différentes, et toutes retombent sur ce constat. Voici quelques raisons au hasard. Je pourrais t'en fournir le triple :

A) Si Papillon et d'autres (et toi-même, dans ton for intérieur) te conseillent très justement d'abandonner ce lieu et ses chambres d'enfants vides ... c'est parce qu'il faut bien que cette rupture se fasse. Il y a quelque chose d'incohérent à t'encourager à abandonner ces souvenirs d'enfants, et à te proposer dans le même temps d'essayer de continuer à les voir, alors même que vous n'avez plus que le passé en commun.

B) Je pense que ce serait mauvais pour eux, mais terrible pour toi. Sincèrement. Tu n'es absolument pas "blindée" et tu te rendrais folle avec ça.

C) Il est moins grave pour un enfant de perdre une mère que d'en avoir 3. Entre leur mère biologique, qui te déteste, toi, et celle qui va immanquablement te remplacer, ça ne peut qu'être le bordel pour les petits.

D) On pourrait être tenté de considérer que le père étant irresponsable, il serait bon que tu continues à les voir. Que ce serait juste et souhaitable. Il n'en est rien. La vérité est d'ailleurs un cran plus salope que ça : c'est précisément parce qu'il est irresponsable qu'il vaut mieux pour eux que tu ne les retrouves pas. Parce que son irresponsabilité va faire intervenir de nouvelles "mères" fatalement, et que la meilleure chance de s'y retrouver pour les petits est que tu fasses place nette. C'est sans doute l'argument le plus dégueulasse, mais aussi le plus irréfutable que je puisse t'offrir : Non seulement le papa est un couillon, mais tu vas devoir continuer à payer les pots cassés pour lui alors qu'il t'a larguée, afin de laisser une occasion aux petits de se recréer un système papa-maman à peu près fonctionnel. Et loin de te donner le beau rôle, ton sacrifice les éloignera de toi, parce que c'est ce qui doit être fait. Quand ils seront adultes, ils se souviendront à peine de toi, garderont un souvenir déformé par ce que leur aura dit leur père, et personne ne saura ce qu'il t'en a coûté. C'est moche, mais c'est comme ça.

Préserve-toi, préserve-les : efface-toi en silence. Voilà mon conseil. Et je regrette vraiment d'être celui qui doit s'y coller. Mais il fallait bien que quelqu'un te le dise, et ça n'en prenait pas le chemin. Désolé.

Je réalise bien ce que mon message peut avoir de dur, et te laisser d'amertume. Mais sache que si tu as besoin de parler, de ça, de dépression, de clinique ... ma boîte à MP est ouverte. Et que mon but n'est pas de te faire de la peine. Juste de faire observer qu'il y aura beaucoup de souffrance pour toi et beaucoup de problèmes pour les petits si tu mets votre relation sous respirateur artificiel. Tu es dans le cas typique où il faut débrancher la prise, maintenant.
#873976
bonjour tout le monde...

ça se tient ce que tu dis, perdu de recherche..
avec un petit bémol quand même, sur le fait que tu penses que les enfants se souviendront à peine de toutepetite..
je sais bien que toutes les histoires sont différentes, mais je me souviens d'une amie d'enfance, dont le beau père était parti sans sans retourner après sept ou huit ans passées avec sa mère
ça l'avais pas mal marqué, et en tout cas elle ne l'a jamais oublié..

c'est aussi pour ça, que j'ai conseillé à toutepetite d'essayer de garder le contact avec eux..
maintenant, en te lisant, c'est vrai que je me dis que c'est possible que ce ne soit pas la meilleure chose à faire...
c'est délicat comme situation..

quoiqu il en soit toutepetite, j'espère que tu tiens le coup , et que tu as ou vas trouver les bonnes personnes à qui parler..
bonne journée à toi
et à tout le monde.
#873982
Dis donc, c'est que j'en trouve, des trucs "émouvants", en ce moment ... Bon, ne m'en voulez pas, mais je ne pense pas m'attarder sur ce fil. Je repars illico torturer des chatons dans ma cave, parce qu'à ce rythme-là je vais finir par avoir mes règles.

Bonne chance, en tout cas, Machine.
#874007
Salut,
Rien de "salaud" dans tes propos PDR, juste une judicieuse mise en evidence.
En effet, meme si cela t'arrache un morceau de cœur, il faut rompre,TP, avec ce passé. Ton avenir ne se conjugue plus avec celui du père et donc, malheureusement, plus avec celui des enfants. Ton souvenir doit s'estomper de leur esprit. Un enfant est physiologiquement "égoiste", sans que cela soit péjoratif. Petits, Ils vivent au présent, le futur ne les intéressent pas. Le passé n'est qu'une sensation qui les parcourent, parfois, vite remplacée par un besoin immédiat.
Tu dois, donc, des maintenant disparaitre de leur vie. C'est important pour eux, afin de limiter la confusion qui va découdre de l'arrivée, indubitable, de la nouvelle belle mere.
Tu dois t'atteler maintenant à reconstruire TA vie. Changer de maison me semble être une bonne idée, pour toi.
Bon courage
BY Noone
#874147
wakatepe a écrit :Salut,
Rien de "salaud" dans tes propos PDR, juste une judicieuse mise en evidence.
En effet, meme si cela t'arrache un morceau de cœur, il faut rompre,TP, avec ce passé. Ton avenir ne se conjugue plus avec celui du père et donc, malheureusement, plus avec celui des enfants. Ton souvenir doit s'estomper de leur esprit. Un enfant est physiologiquement "égoiste", sans que cela soit péjoratif. Petits, Ils vivent au présent, le futur ne les intéressent pas. Le passé n'est qu'une sensation qui les parcourent, parfois, vite remplacée par un besoin immédiat.
Tu dois, donc, des maintenant disparaitre de leur vie. C'est important pour eux, afin de limiter la confusion qui va découdre de l'arrivée, indubitable, de la nouvelle belle mere.
Tu dois t'atteler maintenant à reconstruire TA vie. Changer de maison me semble être une bonne idée, pour toi.
Bon courage
Un enfant garde son passé plus douloureusement gravé qu'un adulte car son cerveau est en construction. Si les petits la "réclament", c'est parce que la stabilité dans leur vie est d'une importance capitale et qu'ils risquent justement de ne rien piger aux égarements du père et à l'hostilité de la mère envers les futures "belles-mères". Peu importe la vision traditionnaliste de la famille "un papa et une maman" pour eux, l'important est d'avoir au moins une personne de référence qui les accompagne, ne les manipule pas avec de la rancoeur et ne leur impose pas une vie chaotique.

Evidemment, l'idéal serait qu'elle puisse oublier tout ça et recommencer une nouvelle vie. Ce serait préférable pour elle, mais pas pour les enfants. Donc, prendre du recul dans un premier temps, se reconstruire ailleurs, loin des souvenirs, est la priorité, on est tous d'accord. Une fois cela fait, je pense qu'une discussion avec le père serait l'idéal pour voir où en sont les petits et le choix qu'il conviendrait de faire.
BY kailash
#874183
mais, il ne faut oublier non plus, que ces enfants ne sont pas orphelins;
ils ont déjà leurs repères familiaux..

toutepetite à été une aide, un soutien, et une amie pour les petits, mais ça n' empêchent pas les babous de savoir qui est leur mère..

par contre wakatepe
"un enfant est physiologiquement égoïste" , "le passé n'est qu'une sensation" pour eux?
pour le coup, je ne suis pas d'accord..
j'ai l'impression que les mômes sont de véritables éponges..
et qu ils se construisent par rapport à leur passé

bonne soirée
BY Noone
#874186
Certes, mais quand on voit les "repères" on peut prendre un peu peur.
Ils peuvent savoir qui est leur mère, ce n'est pas le problème. Ce qui compte c'est que celle-ci ne leur fasse pas sentir sa haine envers leur père, et j'ai l'impression que ce n'est pas gagné vu le contexte.
Si les parents sont défaillants, rien n'empêche de leur trouver un repère plus stable, de temps en temps, ailleurs.
BY wakatepe
#874201
kailash a écrit :mais, il ne faut oublier non plus, que ces enfants ne sont pas orphelins;
ils ont déjà leurs repères familiaux..

toutepetite à été une aide, un soutien, et une amie pour les petits, mais ça n' empêchent pas les babous de savoir qui est leur mère..

par contre wakatepe
"un enfant est physiologiquement égoïste" , "le passé n'est qu'une sensation" pour eux?
pour le coup, je ne suis pas d'accord..
j'ai l'impression que les mômes sont de véritables éponges..
et qu ils se construisent par rapport à leur passé

bonne soirée
Bien sur qu'un mome est une éponge. Il prend ce que tu lui donnes, sur l'instant. Mais jusqu'à un certain age, il a une mémoire de poisson rouge. Aucune notion du passé et de l'avenir. TP, les a eleves, mais ils n'en ont aucune conscience. J'ai peu de souvenirs, avant 4/5 ans. Pourtant, l'essentiel de ma construction c'est faite là.
Je parlais de reperes, essentiels pour un enfant. Quel rôle pour TP, à l'avenir ? Tata ? Elle va les chercher à l'ecole de temps en temps ? les prends un week sur 3 ? un noel de temps en temps ? Je ne crois pas que ce soit une solution.
BY Noone
#874206
Que tu t'en souviennes ou pas n'est pas grave en soi, cela t'a construit. L'absence d'une personne qui a donné des repères de 0 à 6 ans peut "construire" aussi d'ailleurs...
Justement, je pense que son rôle, si elle désire en avoir un une fois qu'elle sera remise et si le père l'accepte, sera à définir. C'est à voir si les enfants la demandent encore et si elle-même est prête à cela.
BY kailash
#874212
wakatepe a écrit : Bien sur qu'un mome est une éponge. Il prend ce que tu lui donnes, sur l'instant. Mais jusqu'à un certain age, il a une mémoire de poisson rouge. Aucune notion du passé et de l'avenir. TP, les a eleves, mais ils n'en ont aucune conscience. J'ai peu de souvenirs, avant 4/5 ans. Pourtant, l'essentiel de ma construction c'est faite là.
Je parlais de reperes, essentiels pour un enfant. Quel rôle pour TP, à l'avenir ? Tata ? Elle va les chercher à l'ecole de temps en temps ? les prends un week sur 3 ? un noel de temps en temps ? Je ne crois pas que ce soit une solution.
quatre, cinq ans, c'est cette tranche d'âge, justement, si j'ai bien compris..

quand au rôle de toutepetite, encore une fois je suis d'accord,
elle n'a pas à remplacer leur mère (pardon toutepetite, de parler de toi à la 3 ème personne)
je me disais juste qu'il était possible de pouvoir garder un lien avec les mômes, sans d'autre arrière pensée qu'une certaine affection ou intérêt ..
je dis ça, mais je n' ai aucune certitude la dessus..
#874213
Papillon17 a écrit :Que tu t'en souviennes ou pas n'est pas grave en soi, cela t'a construit.
Tu fais echo à mes propos.
Papillon17 a écrit :L'absence d'une personne qui a donné des repères de 0 à 6 ans peut "construire" aussi d'ailleurs...
Bien sur, tu peux meme te construire tout seul. Mais c'est quand meme mieux avec de l'amour.
Papillon17 a écrit :Justement, je pense que son rôle, si elle désire en avoir un une fois qu'elle sera remise et si le père l'accepte, sera à définir. C'est à voir si les enfants la demandent encore et si elle-même est prête à cela.
Tout est possible. Mais l'important, pour les enfants est que les parents jouent le leur. TP a eu le sien, qu'elle a bien rempli, me semble t il. Toute intervention de sa part, maintenant, peut perturber l'equilibre que les parents doivent trouver. De plus, TP finira par souffrir de cette relation épisodique. C'est déjà tres compliqué d'être une piece rapportée, alors là... Je n'y vois que du négatif.
BY Noone
#874221
wakatepe a écrit :
Papillon17 a écrit :Que tu t'en souviennes ou pas n'est pas grave en soi, cela t'a construit.
Tu fais echo à mes propos.
Je fais echo à tes propos justement pour te montrer que ce qui se passe dans cette période est important, que tu le gardes en mémoire ou non. Le fait que les enfants ne s'en souviennent pas (toujours) plus tard ne signifie pas forcément qu'on doive ranger le passé aux oubliettes.
wakatepe a écrit :
Papillon17 a écrit :L'absence d'une personne qui a donné des repères de 0 à 6 ans peut "construire" aussi d'ailleurs...
Bien sur, tu peux meme te construire tout seul. Mais c'est quand meme mieux avec de l'amour.
Je voulais plutôt dire que son absence risque également d'être ressentie cruellement par eux. Et ce sera sans doute le cas. Un enfant évacue moins bien les traumatismes car il n'est pas en capacité de les comprendre.

On spécule sur la suite, ce qui compte c'est le "maintenant". Avant de prendre une décision, tp doit se remettre, loin et seule pour le moment. Le reste sera à voir quand elle ira mieux et sur la situation à ce moment-là.
#874223
Papillon17 a écrit :
wakatepe a écrit :
Papillon17 a écrit :Que tu t'en souviennes ou pas n'est pas grave en soi, cela t'a construit.
Tu fais echo à mes propos.
Je fais echo à tes propos justement pour te montrer que ce qui se passe dans cette période est important, que tu le gardes en mémoire ou non. Le fait que les enfants ne s'en souviennent pas (toujours) plus tard ne signifie pas forcément qu'on doive ranger le passé aux oubliettes.
Nul besoin de me montrer ce qui de notoriété publique. Je vois que tu le comprends également. L'ideal serait que cette situation ne soit pas. Ce n'est pas le cas, malheureusement. Une séparation pour un enfant petit est bien moins trauma que pour un ado., car justement il oubliera facilement, si celle ci est bien géré et si on ne lui rappelle pas sans cesse qu'il y a eu un "avant". Tu préconises le recul et le retour ensuite. Mais, dans quelques mois les enfants ne sauront pas de qui il s'agit. Ils auront zappé TP. Je n'y crois toujours pas.

wakatepe a écrit :
Papillon17 a écrit : On spécule sur la suite, ce qui compte c'est le "maintenant".
"maintenant" ou "passé" ?? Evidemment que le passé compte. Je le repete, TP a elevé les petits. C'est un acquis, il est là et ne s'effacera pas.
L'important c'est comment faire au mieux pour que les enfants en souffrent le moins possible. TP aussi, bien sur, mais c'est différent. Et, je persiste à dire qu'il faut qu'elle s'efface meme si c'est dur à vivre. J'ai connu ca.
BY Noone
#874226
J'ai connu l'absence également de quelqu'un de très important qui a participé à mon éducation et mes repères durant cette période et je n'ai jamais oublié. Pourtant, j'ai une capacité exceptionnelle pour me remettre de tous mes deuils (décès, ruptures, autres...), mais celui-là, impossible. Alors chaque personne est différente, tu vas me dire avec raison sans doute.

Je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait qu'un ado se remette moins bien d'une séparation. Un ado à la capacité de s'exprimer, il a la plupart du temps une façon de penser qui lui est propre et ne peut donc laisser se berner sur ses ressentis par des parents qui lui donneront des explications. En bref, un ado peut évacuer, pas un petit qui le garde en lui et l'intègre dans sa construction.
Et je ne pense pas qu'intégrer le fait d'avoir vécu avec une personne toute son enfance et de s'en retrouver privé du jour au lendemain par un père complètement irresponsable soit quelque chose de bénéfique.

De plus là, on parle également d'une relation de six ans. Les enfants n'ont donc pas 3-4 ans.
#874229
Si les enfants ont plus de 6 ans, je suis d'accord avec toi, je les voyais plus petit. De toute façon, tout dépend de la façon dont les parents "legitimes" gerent ca.
Suis pas dac avec toi, pour les ados. C'est un age déjà extrêmement compliqué et si une separation arrive, avec donc un passé, cette fois bien reel, Cela peut etre irrecuperable.
BY Noone
#874232
En faite je crois savoir pourquoi on ne se comprend pas. Parce que j'ai plus l'impression que c'est une question de compréhension que de désaccord.
Tu me parles "souvenir", je te parle "ressentis" (et possibilité de les évacuer surtout), si je ne me trompe pas.
Un évènement sera plus ou moins significatif, non à cause des faits en soi, mais surtout à cause des émotions qui l'accompagnent. Si tu évacues les émotions, tu évacues le traumatisme. Jusque là, c'est logique, mais encore faut-il évacuer toutes les émotions sans se leurrer, ce qui est souvent loin d'être le cas. L'ado, s'il est bien entouré, a la capacité de le faire car il a normalement un langage construit et suffisament d'indépendance pour repérer les tentatives de l'entourage pour le faire taire. Et même si l'entourage réussit cela, il garde ses souvenirs et la charge émotionnelle liée pour avoir une chance d'évacuer un jour.
C'est très différent quand on parle d'un petit, surtout si, comme la plupart des gens, les souvenirs de l'enfance ne restent pas en mémoire. Le petit ne sait pas s'exprimer, il est dépendant de ses parents. Un petit enfant qui subit un traumatisme en aura les émotions mais bien souvent sans possibilité de les évacuer, surtout si l'entourage ne l'y aide pas. Elles restent donc et vont le déterminer toute sa vie. C'est en cela qu'il les intègre.

Ah oui : petit rajout. Je ne crois pas en la "crise d'adolescence". J'ai constaté cela en bossant avec des ados. Ceux qui ont eu une enfance heureuse, avec des parents à l'écoute de leurs émotions durant la petite enfance, ne feront pas "d'explosion" significative quand leurs hormones les y pousseront. Ce que tu dis, très justement, sur leurs traumas arrivés à cet âge, est vrai dans le sens où les évènements ne seront pas plus difficiles pour eux s'ils ne traînent pas un boulet émotionnel depuis l'enfance.
#874242
On est d'accord sur le fait que plus l'enfant est jeune, plus il est difficile pour lui d'exprimer ses émotions. Meme si les parents sont attentifs, c'est compliqué. C'est pour cela qu'on fait souvent appel à de l'aide exterieure. Ce n'est pas toujours le cas pour un ado, car justement, l'on croit comme tu le dit, qu'il peut exprimer son mal etre. Pourtant, les dégâts peuvent etre énormes à cette periode (surtout si l'ado est une fille ;)). C'est un age ou on commence à rejeter les parents, les hormones frétillent, le corps change ect. Cela fait beaucoup.
Le sujet est, TP doit elle continuer à voir les enfants de son ex. Et, donc, à moins d'une entente parfaite entre elle, son ex et meme la maman, je crois que ce n'est pas bon pour les enfants et pour TP. Mais bien sur, ce n'est qu'un avis, je ne suis pas pedo psy.
N'est on pas en train de squatter le post de TP ?
#874253
Papillon17 a écrit :Un enfant garde son passé plus douloureusement gravé qu'un adulte car son cerveau est en construction. Si les petits la "réclament", c'est parce que la stabilité dans leur vie est d'une importance capitale et qu'ils risquent justement de ne rien piger aux égarements du père et à l'hostilité de la mère envers les futures "belles-mères".
Raison de plus pour ne pas rajouter une "belle-mère" surnuméraire, objet supplémentaire d'hostilité autant qu'élément d'instabilité.
Papillon17 a écrit :Peu importe la vision traditionnaliste de la famille "un papa et une maman" pour eux
Il n'est pas question de "tradition", très chère. C'est juste la définition biologique d'une famille. Mais à vrai dire, ce n'est pas tellement le sujet.

Je propose qu'on prenne un cas simple : notre amie A s'accroche, et une nouvelle femme B vient au foyer et reprend le flambeau. B s'étonne un peu, se courrouce parfois de la présence de A, qu'elle perçoit comme un élément exogène et somme toute superflu au foyer. On peut l'entendre certains soirs en dire du mal, ou demander à son copain de la tenir un peu plus à distance. A est restée très proche de l'aîné, qui l'a le plus connue. Le petit-dernier (qu'il s'agisse du benjamin présent ou encore à naître), lui, est entièrement dévoué à B qu'il considère sa vraie mère.

Scénario simple et bête à pleurer, vu et revu 300 fois dans des dizaines de milliers de familles recomposées à l'arrache de France et de Navarre et que j'ai eu la malchance de connaître d'assez près. Sans rentrer dans des cas plus douloureux et violents, restons donc sur cette gentille petite base. Questions :
1°) Qu'avons-nous apporté à l'aîné ? Lequel se sentirait surtout attaché à une femme qui n'a pas "l'excuse" d'être sa mère biologique et contre laquelle sa mère "de tous les jours" à une dent ? Tu crois que ça fait quoi à un gosse de se dire qu'il a pas forcément la bonne "figure de référence" et de l'entendre conspuée ?
2°) Qu'avons-nous apporté au benjamin ? Est-ce-que c'rst bénéfique pour la stabilité interne de la fratrie ?
3°) Les demandes de B sont-elles illégitimes ? A qui a peu à peu évincé la mère biologique auprès des enfants, peut-elle tenir rigueur à B de se vouloir le noeud central du foyer ?
Papillon17 a écrit :l'important est d'avoir au moins une personne de référence qui les accompagne, ne les manipule pas avec de la rancoeur et ne leur impose pas une vie chaotique.
Tu me comprends mal. Je ne dis pas que Machine est rancunière. Je dis qu'il ne lui appartient plus de ne pas leur imposer une vie chaotique, d'une part : elle n'a plus voix au chapitre sur les grandes décisions qui vont impacter leur vie. Et que d'autre part, sa seule présence risque fort d'ajouter encore au chaos de leur vie, ne serait-ce que parce qu'il y aura sans doute de nouvelles belles-mères qui voudront la repousser du foyer en (re)construction. Ce qui est normal.
Papillon17 a écrit :Evidemment, l'idéal serait qu'elle puisse oublier tout ça et recommencer une nouvelle vie.
Elle le peut.
Papillon17 a écrit :Ce serait préférable pour elle, mais pas pour les enfants.
Il m'apparaît que tu t'abuses. J'ai dit pourquoi ... que chacun, et l'intéressée en particulier, se fasse son opinion.
Papillon17 a écrit :Donc, prendre du recul dans un premier temps, se reconstruire ailleurs, loin des souvenirs, est la priorité, on est tous d'accord. Une fois cela fait, je pense qu'une discussion avec le père serait l'idéal pour voir où en sont les petits et le choix qu'il conviendrait de faire.
Et tu n'as pas l'impression que c'est vaguement casse-gueule et contre-productif (et, du point de vue des enfants qui interpréteront son éloignement et son "retour" inexplicables ... un peu "chaotique" justement), de se tirer pour revenir les voir après ?
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 12 avr. 2014, 22:30, modifié 1 fois.
#874256
Papillon17 a écrit :Tu es chiant avec tes citations
C'est précisément sur ces threads complexes, avec des gens qui admettent quelques messages plus haut qu'ils peuvent "dévier" de leur ligne directrice et perdre de vue l'objet de la discussion que je tiens à structurer les interventions.
Papillon17 a écrit :laisse moi une bonne heure et demi pour te répondre.
Comme tu veux.
BY Noone
#874276
Raison de plus pour ne pas rajouter une "belle-mère" surnuméraire, objet supplémentaire d'hostilité autant qu'élément d'instabilité.
Je ne parlais pas de "belle-mère", mais de personne de référence.
On est en droit de dire dans le cas présent que les parents sont des branquignoles tous les deux (6 ans pour résoudre un divorce, l'hostilité de la mère, l'irresponsabilité du père), et qu'une personne "fixe" à côté, connaissant les enfants un minimum pourrait être plus que bénéfique. De plus, c'est un peu tabler sur la possibilité que le père se remette en couple, déjà de manière stable, et ensuite avec une "belle-mère" potentielle qui s'occupera convenablement des gosses. Ça fait beaucoup de "si".
notre amie A s'accroche
"s'accroche" à quoi ? J'ai l'impression que ça a échappé à tout le monde que je lui conseille d'abord de prendre du recul et de faire sa vie, et de voir ENSUITE si une entente est possible avec le père uniquement pour les enfants. Pourquoi ? Je t'invite donc à lire mes réponses suivantes.
Pour le cas que tu cites, nous sommes malheureusement en présence d'adultes mettant leur propre intérêt avant celui des enfants. Je ne conseille pas à TP de rester présente au foyer, mais "disponible" si les enfants la réclament.
1°) des tas de gosses ont des figures de référence en dehors de leur foyer sans que ça ne pose problème à personne. Mais bien sûr, il faut que ça reste "en dehors" du foyer.
2°) Si le benjamin ne réclame pas A, pourquoi irait-il la voir ?
3°) la demande de B n'est pas légitime si celle-ci ne concerne pas directement les besoins des enfants.
Modifié en dernier par Noone le 13 avr. 2014, 00:11, modifié 1 fois.
BY Noone
#874277
Tu me comprends mal. Je ne dis pas que Machine est rancunière. Je dis qu'il ne lui appartient plus de ne pas leur imposer une vie chaotique, d'une part : elle n'a plus voix au chapitre sur les grandes décisions qui vont impacter leur vie. Et que d'autre part, sa seule présence risque fort d'ajouter encore au chaos de leur vie, ne serait-ce que parce qu'il y aura sans doute de nouvelles belles-mères qui voudront la repousser du foyer en (re)construction. Ce qui est normal.
Tu me comprends mal également, je ne parlais pas de TP mais de la mère biologique qui complique grandement la situation.
Il m'apparaît que tu t'abuses. J'ai dit pourquoi ... que chacun, et l'intéressée en particulier, se fasse son opinion.
J'ai dit pourquoi également dans mes réponses suivantes. Au milieu de deux parents incapables de s'entendre, la vie amoureuse du père dont on ne connait pas encore la teneur et de celle de la mère que nous ne connaissons pas, les gamins peuvent, s'ils le souhaitent avoir le droit de garder celle qui les a élevés. Ce serait beaucoup moins casse gueule que de voir défiler de nouvelles têtes auxquelles ils devront s'habituer, sans garantie que cela fonctionne.
BY Noone
#874278
A moi de te proposer un cas, déjà vu également, mais dont je n'ai eu que la vision du gamin, histoire justement de la mettre en évidence.
Parents divorcés qui ne s'entendent pas, deux enfants. Le père a refait sa vie et ne s'intéresse que de loin à l'éducation des enfants (se limite à leur donner un peu de fric de temps en temps), mère qui change régulièrement de compagnon, sauf un qu'elle a gardé pendant des années quand la plus petite était encore jeune.
Cette gamine, après le départ de sa s... de mère pour une nouvelle aventure, bien obligée de la suivre, désire garder contact avec son premier beau-père : il l'a élevée, sa présence la rassure. Elle a la garantie que lui au moins peut s'occuper d'elle correctement (contrairement à son père) et qu'il n'est pas instable (contrairement à sa mère). Tu lui conseilles quoi ? De laisser tomber le seul qui tient debout dans sa vie et de chercher à s'attacher aux nombreux amants de sa mère ?
#874313
Papillon17 a écrit :Je ne parlais pas de "belle-mère", mais de personne de référence.
C'est pas un statut, "personne de référence". On peut être la "personne de référence" d'un gosse en étant son instit, une belle-mère, un pote de régiment de son père, ou ce qu'on veut. Mais la déclaration de bonne intention ne suffit pas : encore faut-il qu'il y ait un motif légitime à apparaître dans la vie du môme en question. Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi TP serait subitement désignée "personne de référence" d'un gamin qui a déjà 2 parents et risque d'avoir une nouvelle belle-mère. "Les personnes de référence", si tant est qu'elles soient indispensables (ce que je nie, en passant), c'est pas des pokémon ... y'a pas besoin de les collectionner toutes.
Papillon17 a écrit :On est en droit de dire dans le cas présent que les parents sont des branquignoles tous les deux
Certes pas. Tu ne les connais pas, et te base sur un seul son de cloche. Et un son de cloche précis : la "nouvelle" éconduite.
Papillon17 a écrit :(6 ans pour résoudre un divorce, l'hostilité de la mère, l'irresponsabilité du père), et qu'une personne "fixe" à côté, connaissant les enfants un minimum pourrait être plus que bénéfique.
Oui. C'est d'ailleurs à ça que sert une belle-mère. Ou une instit. Ou encore une fois : quiconque peut légitimement arguer de son rôle de développement dans la vie de l'enfant.
Papillon17 a écrit :De plus, c'est un peu tabler sur la possibilité que le père se remette en couple, déjà de manière stable, et ensuite avec une "belle-mère" potentielle qui s'occupera convenablement des gosses. Ça fait beaucoup de "si".
Pas plus que dans l'autre cas. J'en sais rien, moi, de la manière dont TP s'en occupait. Pourquoi devrais-je croire qu'elle est à priori plus ou moins efficace que celle qui doit la suivre ? Je ne connais aucune des deux, c'est du 50/50. Ce que je peux dire en revanche, c'est que n'étant ni leur mère biologique ni la compagne de leur père, elle est à priori moins légitime que la suivante, par contre.
Papillon17 a écrit :"s'accroche" à quoi ?
A son fantasme de foyer. Lequel est mort-né. Ca me fait de la peine de le dire aussi brutalement, mais c'est la réalité des faits.
Papillon17 a écrit :J'ai l'impression que ça a échappé à tout le monde que je lui conseille d'abord de prendre du recul et de faire sa vie, et de voir ENSUITE si une entente est possible avec le père uniquement pour les enfants. Pourquoi ? Je t'invite donc à lire mes réponses suivantes.
Pour le cas que tu cites, nous sommes malheureusement en présence d'adultes mettant leur propre intérêt avant celui des enfants.
C'est le cas le plus fréquent.
Papillon17 a écrit :Je ne conseille pas à TP de rester présente au foyer
Ce serait bien impossible, ce n'est plus son foyer. Alors que tu le lui conseilles ou pas ne changerait pas grand-chose.
Papillon17 a écrit :mais "disponible" si les enfants la réclament.
Qu'est-ce-que ça change, que les enfants la réclament ? L'éducation, c'est pas un référendum. Il n'appartient pas à ces enfants de choisir leur environnement humain, pas plus que nous n'avons choisi nos parents. Ils feront avec ce qu'ils auront et trouveront leur sacro-sainte "figure de référence" où ils veulent dans ce qu'ils ont sous la main.
Papillon17 a écrit :1°) des tas de gosses ont des figures de référence en dehors de leur foyer sans que ça ne pose problème à personne.
Des tas de gens roulent à 180 sur l'autoroute et rentrent chez eux en un seul morceau. Une écrasante majorité, même. Ce qui ne saurait justifier que j'encourage quelqu'un à griller le limite de 50 kph.
Papillon17 a écrit :Mais bien sûr, il faut que ça reste "en dehors" du foyer.
Mais quel est l'intérêt, à la base, de leur faire rencontrer qui que ce soit hors du foyer ? Ils ont une mère, un père, une instit, des copains. Une belle-mère à court-moyen terme selon toute vraisemblance. Je ne vois vraiment pas ce qui leur manque. Du reste, les hostilités de la mère envers notre amie TP suffisent à démontrer qu'ils ont plutôt trop de gens dans leur entourage que pas assez.
Papillon17 a écrit :2°) Si le benjamin ne réclame pas A, pourquoi irait-il la voir ?
Pour commencer, parce que les gosses ne "vont" voir personne. Ils voient ceux qu'on décide de leur faire voir.
Papillon17 a écrit :3°) la demande de B n'est pas légitime si celle-ci ne concerne pas directement les besoins des enfants.
Je crois que tu confonds mère/belle-mère et éducatrice ou pédo-psycho. Bien que l'enfant soit la raison d'être et le moteur du foyer, cela ne veut pas dire qu'il en est le centre, le critère discriminant, ou qu'il lui appartient de choisir quoi que ce soit. Cette utopie pédocentrée que tu nous proposes (où l'enfant "réclame" 'd'aller voir" des gens hors du foyer, et où son unique intérêt fonde la légitimité d'action de tous et chacun, et où il choisit ses "figures de référence" et demande à quelqu'un qui n'a plus de futur en commun avec lui de rester "disponible", et mon cul sur la commode ...) est passionnante. Mais ce n'est certes pas ce qu'on appelle une famille.
Papillon17 a écrit :Tu me comprends mal également, je ne parlais pas de TP mais de la mère biologique qui complique grandement la situation.
Je ne te comprends pas mal, je m'évertue à maintenir une approche pratique quand tu proposes des réponses émotionnelles : Savoir qui complique la situation, de qui c'est la faute, qui fait quoi ... est sans intérêt. Le fait est que la situation est compliquée. Et qu'il convient donc de la simplifier. Et comme le droit nous interdit de couper un enfant de sa mère biologique, c'est donc en éloignant TP de ces enfants qui ne sont pas les siens (mais qu'elle rêve siens) qu'on la simplifie. C'est aussi bête que ça. Et peut-être que la mère biologique est une salope et que TP est une sainte avec laquelle les gosses vivraient plus heureux et tranquilles si c'était leur mère. J'en sais rien, mais je suis prêt à l'imaginer. Sauf que ... ça ne change rien. Et ces enfants ne choisiront pas leurs parents, pas plus que toi ou moi ou n'importe qui.
Papillon17 a écrit :J'ai dit pourquoi également dans mes réponses suivantes. Au milieu de deux parents incapables de s'entendre, la vie amoureuse du père dont on ne connait pas encore la teneur et de celle de la mère que nous ne connaissons pas, les gamins peuvent, s'ils le souhaitent avoir le droit de garder celle qui les a élevés.
Non, justement. Voir sa mère biologique est un droit. Il s'appelle le "droit de visite" et se trouve dans le code civil. Ne pas se faire taper sur la gueule par Papa est un droit. "Garder celle qui nous a élevés pendant 6 ans parce qu'on trouve que c'est une meilleur figure de référence" ... n'est PAS un droit. Tu peux juger que ce serait souhaitable. Je ne le pense pas, mais je suis prêt à te le laisser dire. Ce que je ne peux pas te laisser dire, en revanche, est que c'est un droit. Ce n'est ni une liberté (je te renvoie aux textes de loi sur ce sujet), ni même un usage dans nos sociétés. Ce serait une figure d'exception, sans légitimité particulière.
Papillon17 a écrit :Ce serait beaucoup moins casse gueule que de voir défiler de nouvelles têtes auxquelles ils devront s'habituer, sans garantie que cela fonctionne.
En matière d'éducation, on n'a jamais aucune garantie que ça fonctionnera. J'en suis une preuve vivante. Un échec parfaitement imprévisible. Mais :
1°) On n'a pas plus de garanties que ça marcherait avec TP que n'importe qui d'autre
2°) TP n'a aucune légitimité à graviter dans leur environnement, contrairement à une future belle-mère
3°) C'est précisément parce que les nouvelles et anciennes têtes sont inéluctables et inamovibles quand TP est facultative ... qu'il convient de la laisser s'efffacer afin d'éviter ce "défilé de têtes", justement. La mère biologique reste leur mère, que ça arrange les mômes ou pas. La prochaine compagne du père sera leur belle-mère, que ça les arrange ou pas. Et le seul moyen de ne pas rentrer dans un jeu maternel à 3 bandes ... c'est que TP se casse.
#874314
Papillon17 a écrit :Tu lui conseilles quoi ? De laisser tomber le seul qui tient debout dans sa vie et de chercher à s'attacher aux nombreux amants de sa mère ?
Je n'ai rien à lui conseiller. Elle le laissera tomber si c'est le souhait de sa mère, parce qu'elle est la fille de cette femme et non de son copain du moment. La seule mauvaise option consisterait à faire coexister un père biologique, l'homme dont tu parles et le nouveau petit copain de sa mère dans un système absurde où il appartiendrait à l'enfant de décider de sa figure de référence quotidienne. Pour le reste ... advienne que peut. Ce que je lui conseillerais surtout, c'est de se prendre en main seule. On n'est jamais si bien servi que par soi-même. Voilà pour le fond.

Par ailleurs, je vois bien que tu essaies de plaider ta cause par un cas particulièrement sinistre. Mais dans ton histoire :
- Je ne vois pas en quoi la mère est une salope
- SI on élève les enfants des autres, on prend le risque de les perdre
- La mère est instable ... dans ses relations amoureuses. Ce qui n'en fait pas "une mère instable". Ce sont deux choses très différentes.
- Si l'enfant est adolescente, elle peut demander à être émancipée, ou choisir ses figures de référence toute seul comme une grande. Et si elle a 8 ans, elle se contentera de sa mère, ainsi que tous les enfants de 8 ans du globe se contentent de leur mère, qu'elle soit débauchée ou frigide, pocharde ou en croisade contre l'alcool, rigolote ou chiante. Dans le cas où la mère ajouterait à ces défauts une prise de risque réelle pour l'enfant, son ancien compagnon est parfaitement fondé à demander une enquête de la DDASS et à se proposer d'adopter la fillette le cas échéant.

Ce qui est parfaitement clair en revanche, c'est que :
- Les enfants ne choisissent pas leurs parents
- Une mère qui change de mec souvent peut très bien être une bonne mère. Beaucoup de mères seules se forcent d'ailleurs à "retenter leur chance" plus souvent qu'elles ne le voudraient pour améliorer le quotidien et la stabilité du foyer de leur progéniture
- Si ta mère est une salope mais qu'elle ne te met pas en danger, il n'y a aucune raison qu'on t'en cherche une autre. Tout le monde a ses défauts, et ta mère ne fait pas exception. Deal with it.

Je crois que ce qui nous distingue est que comme beaucoup de femmes de ces dernières générations, tu pars d'axiomes charmants mais bidons. Je vais donc profiter de cette occasion pour te dire les choses comme elles sont :
- la mère n'est pas une "sainte par défaut" qui peut ou doit être irréprochable
- la maternité n'est pas chose sacrée
- l'enfant n'est que l'un des membres du foyer, ni le plus important ni celui qui décide. Même si ses parents sont des cons
- Les droits de l'enfance ne s'étendent pas à l'ingérence dans la vie sexuelle ou amoureuse de leur mère
- Le lien mère-enfant tel que les jeunes femmes sans enfants le fantasme et qu'on sacralise à tout bout de champ ne m'émeut pas plus que ça
- Je ne crois d'ailleurs pas que les approches fusionnelles enfant-adulte, la réciprocité des règles et des rapports entre enfants et parents, ou le "copinage" soient nécessaires à un développement réussi des mômes. Dans la majorité des cas, je les juge même plutôt nuisibles
BY Noone
#874318
Comme tu as eu la bonté de faire un texte charmant, je vais donc prendre le temps de te répondre :
_ je ne parle pas de mon cas, ni de ma mère. Tu n'as donc rien à "voir". Si mon cas t'intéresse, je veux bien te l'évoquer, mais il est sans grand intérêt, je te préviens.
_ la mère est instable et c'est bien une salope. Effectivement pas pour les raisons que j'ai citées, mais je n'ai pas employé ces mots au hasard.
_ c'est bien parce que la mère n'est pas forcément une sainte qu'une chance devrait être donnée au gamin de se barrer si la relation est destructrice.
_ ai-je dit que la maternité était sacrée ? Bien au contraire
_ mon but n'était pas de t'émouvoir. Et même si ça avait été le cas... peu m'importe.
_ je ne parle ni d'approche fusionnelle ni de copinage... Tu te méprends.

Je crois que ce qui nous distingue, c'est que ta pensée est extrêmement commune et conditionnée, tellement commune même que personne ne cherche à la remettre en question :
_ tu restes persuadé que les parents ont un rôle "tout puissant", ceux qui disent le contraire parlent forcément de copinage, de laxisme ou de je-ne-sais quelle autre connerie
_ tu prônes l'argument "tu n'as pas d'enfant, tu ne peux pas comprendre"
_ tu penses que si ton éducation a foiré c'est de ta faute et non de celle de tes éducateurs
_ si on te dit cette dernière chose, tu réponds "il n'y a pas de parents parfaits" (ça tombe bien, ce n'est pas ce qu'on leur demande)
_ tu places l'enfant en position de "sous merde" dont le rôle est d'obéir et peu importe sa situation et l'absurdité de ce qu'on lui demande
_ je suis tout-de-même étonnée de ne pas avoir eu droit au "la civilisation va foutre le camp si on se met à écouter les enfants". Cet argument est pourtant commun, lui aussi.

Des débats comme cela, j'en ai eu des tas. Rien qui ne puisse me convaincre, rien qui ne sorte de l'ordinaire, juste des produits du déni et de l'aveuglement.
#874320
Papillon17 a écrit :Comme tu as eu la bonté de faire un texte charmant, je vais donc prendre le temps de te répondre :
_ je ne parle pas de mon cas, ni de ma mère. Tu n'as donc rien à "voir". Si mon cas t'intéresse, je veux bien te l'évoquer, mais il est sans grand intérêt, je te préviens.
Gné ? De quoi parles-tu ?
Papillon17 a écrit :_ la mère est instable et c'est bien une salope. Effectivement pas pour les raisons que j'ai citées, mais je n'ai pas employé ces mots au hasard.
C'est donc une considération extérieure, qui ne saurait conférer aucune force à ton exemple.
Papillon17 a écrit :_ c'est bien parce que la mère n'est pas forcément une sainte qu'une chance devrait être donnée au gamin de se barrer si la relation est destructrice.
Ce point est laissé à l'appréciation d'adultes qualifiés (assistances sociales, psychologues, experts du développement, juristes du droit de l'enfant et de la famille, etc ...) et non à l'enfant de 8 ans. On peut le déplorer, mais c'est ainsi.
Papillon17 a écrit :_ ai-je dit que la maternité était sacrée ? Bien au contraire
C'est un point que je ressens confusément dans plusieurs de tes interventions. Note bien que cela ne me dérange pas, que c'est tout à ton honneur, et que je reste convaincu que tu ferais un bien meilleur parent que moi. Je ne peux néanmoins donner à ta conception du rapport enfant-adulte (et du rapport maternel tout particulièrement) la valeur normative et régulière que tu lui prêtes par l'emploi de formules récurrentes, de la forme "L'enfant a droit de ...". L'enfant, en droit français, a des droits assez cousins de ceux des animaux domestiques : ne pas être battu à coups de batte, sodomisé au fer rouge, affamé, etc ... On rajoute une poignée de détails qui s'appliquent à tout ce qui est humain (la dignité humaine, ce genre d'imbécillités), et c'est à peu près tout.
Papillon17 a écrit :_ mon but n'était pas de t'émouvoir. Et même si ça avait été le cas... peu m'importe.
Tu me comprends mal. Je ne parle pas d'émotion, ici. "Ne m'émeut pas plus que ça" était à prendre dans le sens relativement répandu de "que je renie".
Papillon17 a écrit :_ je ne parle ni d'approche fusionnelle ni de copinage... Tu te méprends.
Et bien, en présentant les choix de vie amoureux d'une mère (qui n'entrent pas en contravention avec les droits de l'enfant) comme une base permettant à sa môme de la juger et de prétendre la remplacer (ou lui ajouter) par un autre adulte dit "figure de référence", dans ton jargon ... tu crées bel et bien une fusion des intérêts de l'enfant et de la mère, que tu l'admettes ou non. Fusion relativement virtuelle, puisque tant que la mère ne prive pas sa fille des "droits de l'enfant" ... ses intérêts ne la regardent qu'elle et plus le môme.
Papillon17 a écrit :Je crois que ce qui nous distingue, c'est que ta pensée est extrêmement commune et conditionnée
Je suis prêt à entendre qu'elle soit commune : je m'intéresse trop peu aux gens pour prendre la peine de m'opposer au plus grand nombre. La dictature de l'anticonformisme m'a toujours particulièrement répugné. Mais je vois mal ce qui te permet de la juger conditionnée. Du moins plus que n'importe quelle autre, la tienne incluse.
Papillon17 a écrit :tellement commune même que personne ne cherche à la remettre en question
Preuve est faite que non : tu la remets en question, et je prends même la peine de te répondre parce que je suis toujours prêt à discuter de mes opinions, qu'elles soient répandues ou rares.
Papillon17 a écrit :_ tu restes persuadé que les parents ont un rôle "tout puissant", ceux qui disent le contraire parlent forcément de copinage, de laxisme ou de je-ne-sais quelle autre connerie
Je n'ai pas à m'en "persuader" : ils l'ont de fait, et de droit. Après tu peux me demander si je trouve ça bien, si je ne pense pas qu'il y aurait bénéfice à changer les lois, et ainsi de suite. Et ça fournira un autre sujet, tout aussi passionnant. Mais les parents sont très puissants en ce qui concerne leur progéniture, tout-puissants tant qu'ils ne violent pas certaines règles très précises, ce qui est fondé par l'usage et le droit. L'enfant n'est pas un citoyen, c'est un être placé sous la responsabilité (morale, économique et juridique) de ses parents. Encore une fois, je n'essaie pas de te persuader : il s'agit là de faits objectifs.
Papillon17 a écrit :_ tu prônes l'argument "tu n'as pas d'enfant, tu ne peux pas comprendre"
Tu m'auras mal lu.
Papillon17 a écrit :_ tu penses que si ton éducation a foiré c'est de ta faute et non de celle de tes éducateurs
Selon mes critères, elle n'a pas foiré, elle a remarquablement réussi, au-delà des espérances médiocres de mes parents et éducateurs. Je faisais simplement observer que de leur point de vue, elle avait foiré, et qu'à la vérité ils n'y pouvaient pas grand-chose.
Papillon17 a écrit :_ si on te dit cette dernière chose, tu réponds "il n'y a pas de parents parfaits" (ça tombe bien, ce n'est pas ce qu'on leur demande)
Non, je vais un peu plus loin que ça. Je dis que les parents ne sont pas parfaits, je dis qu'ils n'ont pas à l'être, mais je dis AUSSI, D'ABORD, ET SURTOUT que l'enfant peut bien penser ce qu'il veut de ses parents, sans que ça lui donne aucun droit. Ni à fléchir le cours de leur vie amoureuse, ni à disposer de lui-même. Encore une fois, l'enfant n'est ni un homme, ni un citoyen, ni même un être libre. Relis ton code.
Papillon17 a écrit :_ tu places l'enfant en position de "sous merde" dont le rôle est d'obéir et peu importe sa situation et l'absurdité de ce qu'on lui demande
J'ai passé mon enfance à désobéir de toutes les manières possibles et imaginables, si bien que j'ai connu les gardes à vue, l'hôpital psychiatrique, la désintox, et les cellules de dégrisement avant même la majorité. Je pense donc que l'enfant a beaucoup de ressources quand il a un peu la grinta et qu'il a pas trop froid aux yeux. Ce qui ne change rien à son rôle, et à ses droits.

Je pousserai plus loin en ajoutant que c'est précisément la valeur transgressive de ces actes qui fait leur valeur en termes de développement. Si je suis prêt à conseiller la désobéissance à un enfant, c'est PRECISEMENT parce qu'elle est une désobéissance. Et qu'elle permet donc de "sortir du rôle" assigné par les éducateurs, d'outrepasser les droits que nous garantit la société, pour accéder à un champ des possibles plus large qui donne la pleine mesure de ma valeur reine : la liberté comme moyen, la conscience autonome comme fin. Pour reprendre mon exemple de la cellule de dégrisement, ce qui était bien dans cette première expérience à 14 ans, ce n'est pas d'avoir bu à flirter avec le coma. C'est d'être sorti de mon rôle d'enfant, d'avoir quitté le bahut entre deux cours pour aller boire des coups, de m'être fait choper par les flics sur le chemin et d'avoir trouvé du courage quand ces cons m'ont menotté un peu raide et que ça m'a baisé la sensibilité du pouce, d'avoir mis un point d'honneur à les envoyer chier malgré ma peur, et de m'être battu avec mon père à coups de poings le lendemain au lieu de mendier mon pardon. Je garde de ce jour un souvenir à la fois heureux et glorieux et le tient pour une des expériences les plus formatrices de ma carrière d'éponge.
Papillon17 a écrit :_ je suis tout-de-même étonnée de ne pas avoir eu droit au "la civilisation va foutre le camp si on se met à écouter les enfants". Cet argument est pourtant commun, lui aussi.
C'est un sophisme auquel l'hybris anticonformiste amène bien souvent : plaçant plus haut que l'intégrité intellectuelle et le souci de cohérence de logique le souci de ne pas être "commun", l'anticonformiste-à-bretelles finit par construire une dichotomie brute où toutes les opinions communes forment un règne de principes cohérents et compatibles entre eux, auquel il est seul à échapper. L'esprit de nuance de la conscience autonome, qui se soucie aussi peu d'avoir des idées communes ou originales mais cherche la vérité, permet de comprendre que toutes les idées du café de commerce ne sont pas compatibles entre elles, et qu'il n'y a pas besoin de suivre le berger de l'antiracisme en bêlant pour échapper au flot des moutons racistes. C'est ce sens de la mesure et de la nuance qui me permet par exemple d'observer que l'enfant n'a pas les droits que tu lui prêtes, sans faire le jeu des vieux cons qui font de l'abus d'autorité parentale une condition sinequanone de la civilisation qu'ils appellent de leurs voeux.
Papillon17 a écrit :Des débats comme cela, j'en ai eu des tas. Rien qui ne puisse me convaincre, rien qui ne sorte de l'ordinaire, juste des produits du déni et de l'aveuglement.
Ton envie manifeste d'en découdre est donc d'autant plus mystérieuse : je parlais à notre amie TP. C'est toi qui as rebondi sur mes propos et ne cesse de le faire depuis. Si tu n'y trouves aucun intérêt ... pourquoi nous faire perdre du temps à tous deux ?
#874321
Papillon17 a écrit :Ah oui, j'oubliais le "les enfants sont des cons, des pervers polymorphes, ils sont horribles" et j'en passe...
Mon point de vue, clair et assez expliqué ce me semble, se passe bien de toutes ces outrances.

Il est amusant de voir ton insistance à me mettre des mots dans la bouche. Je conçois que cela te faciliterait la tâche ... mais si tu veux discuter sérieusement avec des gens, il faudra t'habituer à ce qu'ils développent leur propre pensée, et non pas les stupidités que tu aimerais les entendre proférer. Laisse donc l'éristique un instant et argumente proprement si tu n'es pas d'accord avec moi. Pourquoi en faire une question d'ego ? Je ne t'ai pas injuriée, je t'aime bien, j'attends même l'occasion de te voir en vrai bientôt ... C'est donc si grave que je ne partage pas tes vues en matière d'éducation ?
BY Noone
#874322
Bon. Je comprends mieux.
Fais un effort pour communiquer avec les gens, bordel. Je sais que c'est pas facile mais quand tu réponds, ton franc-parler (que je trouve très amusant quand tu t'en prends à d'autres... forcément) donne l'impression d'un mépris profond.
Je t'ai répondu parce que tu t'adressais à moi, en faite.
J'argumenterai plus tard, quand j'aurai cessé de rire à ton histoire de garde à vue et que j'aurai ingurgité ma troisième cafetière.
Non, ce n'est pas grave que tu ne sois pas d'accord avec moi. Sinon, pourquoi en parler ?
(et pour les dates... ben ça m'emmerde mais je ne les ai toujours pas. A cause de ce dont je t'ai parlé.)
#874323
Papillon17 a écrit :Bon. Je comprends mieux.
Fais un effort pour communiquer avec les gens, bordel. Je sais que c'est pas facile mais quand tu réponds, ton franc-parler (que je trouve très amusant quand tu t'en prends à d'autres... forcément) donne l'impression d'un mépris profond.
On se refait pas ...
Papillon17 a écrit :Je t'ai répondu parce que tu t'adressais à moi, en faite.
J'argumenterai plus tard, quand j'aurai cessé de rire à ton histoire de garde à vue et que j'aurai ingurgité ma troisième cafetière.
Longue journée en perspective ?
Papillon17 a écrit :Non, ce n'est pas grave que tu ne sois pas d'accord avec moi. Sinon, pourquoi en parler ?
(et pour les dates... ben ça m'emmerde mais je ne les ai toujours pas. A cause de ce dont je t'ai parlé.)
Mon offre reste valable, si tu changes d'avis. Tiens-moi au jus, en tout cas.
BY Noone
#874324
Papillon17 a écrit :Je t'ai répondu parce que tu t'adressais à moi, en faite.
J'argumenterai plus tard, quand j'aurai cessé de rire à ton histoire de garde à vue et que j'aurai ingurgité ma troisième cafetière.
Longue journée en perspective ?
Bien obligée... Je ne vais pas aller me coucher maintenant vu l'heure. Aucune envie de me lever au milieu de l'après-midi en ne sachant plus quel jour on est...
Papillon17 a écrit :Non, ce n'est pas grave que tu ne sois pas d'accord avec moi. Sinon, pourquoi en parler ?
(et pour les dates... ben ça m'emmerde mais je ne les ai toujours pas. A cause de ce dont je t'ai parlé.)
Mon offre reste valable, si tu changes d'avis. Tiens-moi au jus, en tout cas.
En toute franchise, il y a des offres que j'ai du mal à accepter de la part d'un inconnu assez costaud pour manier des armes lourdes... J'espère que tu comprends. Oui, je te tiens au courant.
#874325
Oh tu sais ... Manier des armes lourdes demande plus de poids que de force. Et depuis ma luxation récidivante en chute libre, je serais foutu de me déboîter avec une connerie de rapière. Si c'est tout ce qui te retient, n'hésite pas ...

Allez, je stop-spam. Bonne chance, TP.
#874349
Bonjour,

Je me permet de vous répondre, étant moi même issue de parents qui se sont séparés dans ma plus tendre enfance...
Le divorce n'a jamais été prononcé et ils se sont très souvent disputé, ce qui n'en fait absolument pas des parents indignes, irresponsables ou je ne sais quoi. J'ai eu un beau père dès les premiers mois (j'avais alors 5 ans), il est toujours là, à toujours pris soin de moi, à participé à mes vacances etc. Pourtant si il s'en va demain il ne me manquera pas tant que ça. Certes il a participé à mon enfance et à construire celle que je suis aujourd'hui, mais il reste pour moi un étranger que ma mère à choisi d'incorporer dans mon monde, il ne sera jamais mon second père.
Mon père quant à lui à eu plusieurs aventures, non pas parce que c'est un dépravés, bien loin sans faut, simplement parce qu'il a mit plus de temps à retrouver quelqu'un avec qui cela fonctionnait vraiment... Ces anciennes belles mères je n'ai plus aucunes nouvelles d'elles, même celle avec qui j'ai vécue pendant plusieurs années. Elles ne me manquent pas. Jamais une belle mère ne remplacera une mère.
Désolée toutepetite, ce n'est absolument pas contre toi et je comprend ta détresse, cependant pour avoir vécue cette situation de l'autre côté de la barrière je voulais donner mon avis, même si aucune histoire n'est comparable.

Enfin je crois que vous oubliez un point important : il n'y a pas que le père des enfants qui va très certainement refaire sa vie, il en est de même pour toutepetite. Que va t'il se passer si ce nouvel homme qui partagera sa vie à lui aussi des enfants (ou pas d'ailleurs)? Sera t'il en mesure de comprendre ce lien d 'ancienne belle mère qui n'a jamais été coupé ? Toutepetite aura t'elle le temps de choyer les enfants des son ex, plus ceux de son nouvel amant, plus les siens (ce foyer là est peut être mort né mais ça n'empêche en rien d'en créer un dans quelques temps) de manière égale ? Au jour d'aujourd'hui le deuil n'est pas fait et seuls ces enfants là compte, mais qu'en sera t'il dans l'avenir ? Vouloir garder ce lien c'est s'assurer que leur statut ne changera pas au fil du temps, peut importe comment et pourquoi.

Je rejoins l'avis de perdu de recherche malgré que je reconnais que ses propos peuvent être durs à entendre. Un enfant se sent en sécurité quand il n'y a pas de tension dans son foyer. Mieux vaut un père qui change de femme régulièrement mais qui respire toujours l'amour et le bonheur plutôt que de continuer à voir un fantôme du passé qui ne cesse d'être critiqué à droite à gauche par ses véritables "figures d'attachement". Il n'y a rien de pire pour un enfant que d'entendre du mal de ce que l'on aime....

Toutepetite je te souhaite beaucoup de courage dans ta reconstruction et beaucoup de bonheur pour l'avenir. Prend du temps pour toi, change de maison, reprend une passion oubliée etc. Il parait qu'après la pluie vient toujours le beau temps.
#879999
Je viens de découvrir le post et de le lire (la page d'"engueulade", pas entièrement).
Moi, ce qui m'étonne c'est qu'à aucun moment (sauf erreur) il n'a été question de ce qui a été dit, expliqué, aux deux enfants dont Toutepetite a partagé la vie, concernant la rupture, le fait qu'ils déménagent et qu'ils ne la revoient plus. Qu'est-ce qui leur a été dit pour qu'ils comprennent la situation et pour qu'ils ne se sentent pas abandonnés par Toute petite?
Ensuite, se demander si elle doit continuer à les voir ou non, et si la future le supportera ou non. Un enfant peut comprendre que papa a une nouvelle femme, qui n'est pas Maman, et que Toutepetite est l'ex de Papa, si on lui explique et si tout a lieu dans la bienveillance, c'est-à-dire en prenant en compte le bien-être des enfants. Je ne vois pas en quoi le fait de revoir Toutepetite ( à fréquence raisonnable et une fois que la douleur aura été dépassée) soit forcément déstabilisant. C'est une histoire de six ans, là, pas de trois mois.
BY Noone
#880027
Il n'y a pas vraiment eu d'engueulade en faite, juste de l'incompréhension : l'un parlait de droit au sens légal, l'autre au sens humain (avec une bonne pincée d'insomnie au milieu).
Moi je suis d'accord avec toi, malheureusement TP a disparu du sujet... on ne saura donc pas comment ils vont gérer le truc.
#880133
Humm ... oui et non. La discussion a dérivé sur le "droit légal" parce que tu nous y as un peu emmenés. Mais je parlais bien de droit en général. Encore que je me pose rarement les questions en ces termes : je préfère me poser la question de ma/votre légitimité, de ce qu'on est fondé à faire. Le droit, en lui-même, m'intéresse assez peu. Parce qu'il est très vite écartelé entre le pouvoir et la loi. Quand ça commence à picoter, on se retrouve souvent face au dilemme "les flics ou l'impunité", et le problème redescend d'un échelon pour se ramener à une question technique.

Quand j'ai envie de péter la gueule à un garçon, je n'en ai pas le droit. Mais si je me concentre sur cet aspect pour me l'interdire, j'en arrive nécessairement au fait que sans en avoir le droit, je puis assurément le faire sans être pris, et que je ne fais pas confiance à la loi pour me défendre dans la vie. La vraie question à mon sens est donc : Est-ce légitime ? Si j'étais au go, dirais-je que c'est un coup "viable" ?